18fév 12
Cette note s’est préparée dans le train du retour de Strasbourg puis à la pause d’hier. Écrire me détend et m’aide à mettre en ordre mes idées. Puisque madame Le Pen s’est dégonflée, j’ai du temps pour préparer très à fond mon discours en Corse où je serai la semaine prochaine. Madame Le Pen a réussi à me gâcher la moitié du plaisir car mes amis avaient dû annuler le meeting prévu pour que je puisse participer à cette émission qui n’aura pas lieu pour finir. Ici, il va surtout être question de Sarkozy et du vote sur les nouveaux traités européens le 21 et le 28 février prochains. Un peu de Hollande et davantage de la vie qui passe. Sarkozy annonce avec son premier discours un régime plébiscitaire. Les commentateurs complètement vissés dans les apparences n’y voient que du feu. Notre réplique, la sixième République, va se montrer le 18 mars à la Bastille !
Les photos qui illustrent ce billet ont été prises par Stéphane Burlot lors du meeting de Villeurbanne dans le Rhône qui a réuni 10000 personnes le 7 février dernier
J’avais dit que sitôt que je pourrais mettre le lien vers le film réalisé par les femmes qui m’ont accueilli au foyer près de la Bastille, je le ferai. Voici le moment venu de le faire en bonne place et visibilité. Je pense qu’il y aura de nombreuses reprises sur les réseaux sociaux. J’ai pensé de nouveau à elles quand j’étais à la maison de santé de Neuhoff, dans le quartier populaire à Strasbourg. Une nouvelle fois, j’entendais parler de cette difficulté à se faire soigner quand on en a besoin et que l’on bénéficie de la CMU. Et avant cela, tout commence par le temps que dévore l’activité pour faire valoir ses droits. La difficulté des formulaires à remplir. L’impression que tout est fait pour pousser à renoncer, à laisser tomber. Déjà que pour faire valoir ses droits, il faut déjà les connaître ! Et ceux qu’on a sont déjà tellement menacés. Par exemple à propos du travail du dimanche. Sarkozy veut le généraliser ! Hollande bredouille comme d’habitude du mi-chèvre mi-chou. Moi je m’en tiens à ce que m’ont dit les caissières d’Albertville au cours de notre rencontre dont j’ai parlé dans ma précédente note. Je suis radicalement contre. Vivre en famille un jour par semaine c’est un petit bonheur simple. Même ça est disputé !
Résistance !
A Neuhoff, les personnels médicaux et les gestionnaires de la maison me présentaient le régime local alsacien de sécurité sociale. A une exception près, c’étaient des femmes. Le régime local de sécurité sociale est un régime à l’équilibre financier. Il se présente comme complémentaire à celui du régime de base. Moyennant une cotisation supplémentaire de 1,6 pour cent du salaire, on est remboursé à 90%. Et les forfaits sont effacés. Comme celui à dix-huit euros par jour d’hôpital. Et ainsi de suite. On a parlé des ouvrières de la distribution. Les caissières. Elles brassent trois à quatre tonnes par jour avec un bras. Les tendinites et autres maladies frappent durement. A 57 ans et même avant les gens sont cassés. Mais il faut des mois pour faire reconnaître la maladie professionnelle. Des mois sans couverture ni beaucoup de revenu. Combien de fois, de guerre lasse, la femme devenue sans ressource doit retourner au travail, aggraver son mal avant d’être de nouveau indisponible du fait des progrès de la maladie. J’ai pris des pages de notes. Ça va faire des arguments de discours et de médias. C’est mon travail, celui-là. Ce que je vois c’est un monde d‘institutions et de règlements destinés à expulser les « ayant droits ». Les soi-disant « assistés » sont en vérité les cibles d’une vaste machinerie qui tourne davantage pour écarter que pour quoi que ce soit d’autre. Comme me l’a dit un ami : « Etre pauvre c’est une activité à plein temps devant les guichets .
Là-dessus Sarkozy annonce sa candidature. Quel incroyable cynisme que celui de cet homme ! Le travail au poste de commande, le peuple au pouvoir et ainsi de suite, tout le contraire de ce qu’il a fait durant tout un mandat. Par exemple, lorsqu'il dit que « ce qui affaiblit la France, c'est cette obsession de dévaloriser le travail alors que nous devons au contraire, tout faire pour valoriser le travail ». Celui qui le dit est celui-là même qui a refusé le moindre coup de pouce au SMIC depuis cinq ans. Or, la première valeur du travail, n'est-ce pas le prix qu'on le paye, donc le salaire ? Ici je touche la maladie cruciale de la vie politique : la falsification des mots, leur retournement. Tony Blair et Nicolas Sarkozy auront été les champions de cet exercice. Avec eux les mots ont été rendus inoffensifs à force de servir à tout et son contraire c’est-à-dire à rien. « La France du non » est vidée de sa charge quand un Sarkozy, qui l’a odieusement trahie avec l’adoption du Traité de Lisbonne, l’évoque à son profit. Toutefois ce n’est pas le plus important de ce que je crois qu’il fait et prépare en ce moment dans l’hypothèse qui est la sienne d’un prochain mandat.
Ceux qui ont fait des charges si violentes contre le populisme et m’ont si souvent imputé des positions politiques qui n’étaient pas les miennes ont crié au loup quand il n’y était pas. Maintenant, il y est et vous noterez leur silence. Sarkozy vient en effet de tirer tout le profit possible de la confusion créée par le mot « populisme ». Il s'est livré à une charge violente contre les « élites » et « les corps intermédiaires ». Cela n’a plus rien à voir avec ma dénonciation de l’oligarchie. C’est un basculement inouï dans un autre univers sémantique. Les petits rigolos ont bien préparé la banalisation de tout cela en m’attaquant des mois durant sur le thème « vous dénoncez les élites donc vous êtes un danger pour la démocratie ». Pour eux il s’agissait de nier ou de masquer le contenu de classe que je donnais au slogan « Qu’ils s’en aillent tous ». Il fallait le diluer dans la solidarité corporatiste, en quelque sorte. Sarkozy bénéficie de l’accoutumance que ces gens ont préparée. Maintenant ils se taisent. Mais lui a bel et bien repris et théorisé le fond d’un discours hostile aux élites. Dans le détail, Sarkozy a d'abord déclaré : « Il y a de plus en plus de Français qui ont l'impression que tout se décide en dehors d'eux ». Ensuite, il a dit : « J'ai pu mesurer pendant cinq ans à quel point les corps intermédiaires font écran entre le peuple et le gouvernement : les syndicats, les partis, les groupes de pression, les experts, les commentateurs. Tout le monde veut parler à la place du peuple, sans jamais se soucier de ce que le peuple veut, de ce qu'il pense et de ce qu'il décide ». C’est d’un culot à couper le souffle. On se demande si lui-même se souvient comment il a odieusement trahi la volonté populaire exprimée dans le référendum de 2005.
Puis il nous indique qu'il a « beaucoup réfléchi à cette question de l'entre-soi des élites politiques, des élites économiques, des élites administratives, des élites syndicales. De cet entre-soi, il ne sort que des compromis boiteux et au final il ne sort que l'immobilisme ». L’habileté c’est évidement de partir du constat que tout le monde fait dans les milieux populaires. Nous l’avons-nous même popularisé en dénonçant la grande collusion des riches, qu’il ne nomme pas, avec les médiacrates et les têtes d’œuf corrompues par l’idéologie libérale. Mais il en donne une autre formulation. Il montre du doigt « les élites ». Ce que personne n’avait fait avant lui. Et il y inclut les syndicats. C’est le point crucial. Notons d’abord quelle claire doctrine cela exprime. Détruire les corps intermédiaires et inclure dans la liste, comme seuls corps identifié et doté d’une personnalité juridique et morale, les syndicats, c’est le fond de sauce des mouvements autoritaires. La haine anti-syndicale, c’est la haine de la classe ouvrière organisée. Ce discours-là, on le connaît. C’est une doctrine politique connue. Puis Sarkozy affirme que : « S'il y a blocage, je me tournerai vers le peuple ». Pour contourner le blocage qui ne peut venir, d'après lui, que des corps intermédiaires, c’est-à-dire des syndicats ouvriers, il créera un lien direct avec « le peuple ». « Je savais très bien que je m'attaquerais à des intérêts puissants, à des castes qui ne veulent rien lâcher et dont la violence des réactions donnent la mesure de ce qu'elles ont peur de perdre ». Ce n’est pas des riches dont il parle. Les « castes » ce sont les salariés des diverses professions qui ne veulent pas lâcher leurs conquêtes sociales. Il veut instaurer une relation directe entre un « guide » et le peuple. Il recourt au plébiscite pour effacer toutes les médiations qui constituent comme classe le très grand nombre.
On ne peut mieux apercevoir ce fond doctrinal que dans cette vantardise de Nicolas Sarkozy : « Une de mes plus grandes fiertés est de n'avoir jamais cédé à la pression de la rue ». La « rue » dont il parle, ce sont les manifestations et grèves contre la suppression de la retraite à 60 ans. C'est le « peuple » défini par des intérêts collectifs de classe. Non comme la masse informe et manipulable par de bas instincts de haine et de jalousie dont il rêve et qu’il cherche à instituer. Pour toutes ces raisons j’estime que l’extrême-droitisation de la droite vient de franchir un palier. Nicolas Sarkozy est passé de la manipulation de ses thèmes de propagande à l’expression construite d’une doctrine politique. Il se situe dans la veine des Berlusconi et Viktor Orban. L’histoire est coutumière de ce genre de polarisation politique. Nous en sommes l’autre face. Tout se met en ordre.
Nous avons décidé Pierre Laurent et moi que « l’incident » était clos avec François Hollande après qu’il a fait amende honorable et qu’il a dit ses regrets d’avoir injurié les communistes. Pourquoi ? Parce qu’il y avait la déclaration de candidature de Sarkozy qui arrivait. Et que nous ne voulions pas être scotchés dans une polémique subalterne qui ressemblait très fort à une provocation. A preuve la une du « Figaro ». Bien sur les communistes ont de la mémoire. Moi de même. Je suis aussi le candidat des communistes. En cessant le feu, nous devons compter sans cesse sur l’intelligence populaire. Elle a capté la faute. Pas la peine d’en rajouter en se laissant déporter hors de notre rail conquérant. Notre ligne d’action de campagne veut tenir à distance les polémiques avec François Hollande. Il n’est pas notre sujet. La délimitation avec lui est finie depuis la fin de l’année dernière. La vie se chargera du reste à faire. Nous gagnons nos galons en étant utiles au combat contre la droite et l’extrême-droite. Le terrain que nous voulons reconquérir n’est pas de ceux qu’on reprend par des disputes avec lui sur notre existence ou non. Notre existence se constate.
Pour autant, pas question non plus de mentir par omission ou bien de faire preuve d’une complaisance qui se retournerait contre la confiance qui se crée pour nous. Comment passer à côté des provocations qu’il distille de réunion en réunion. Surtout quand il apparaît clairement que celles-ci fonctionnent comme autant de coups de force. Contre nos positions ? Après tout ce serait bien son droit. Mais ce n’est pas son sujet. Sa façon de faire est une véritable mise au pas du PS lui-même. Car les thèmes où les positions qu’il exprime seraient ultra-minoritaires s’il les mettait en débat dans son parti. Profitant de son altitude sondagière et des compétitions pour les postes qui sont engagées autour de sa « prochaine présidence », il sait que tout lui est permis, sans réplique. On a vu les dirigeants de la gauche du parti se coucher sans bruit sur la retraite à 60 ans, le SMIC et ainsi de suite. Qui a déjà bu la mer doit aussi digérer les poissons. Tout allait y passer. Arrive le vote du « Mécanisme européen de stabilité ». Cette fois-ci c’est la fin pour ceux qui cèderaient. Les bases ne suivraient plus. Le harcèlement des interpellations à la base a déjà donné ses fruits. Le mouvement en cours vers nous s’accélère. Ils vont donc résister. Ils l’ont dit au bureau national de mardi soir par la voix de Benoît Hamon et Marie-Noëlle Lienemann ! Emmanuelli et Montebourg ne tarderont pas, souhaitons-le. Ceux qui voteront « oui » ou s’abstiendront pour laisser passer le texte sans s’y opposer ne peuvent survivre qu’en se reniant du tout au tout. On verra jusqu’à quel point tous sont prêts à aller dans notre direction. Mais le coin est enfoncé. Si notre pression aboutit à une majorité contre le vote, tout sera changé. L’espace de notre programme sera élargi considérablement. Celui du retour de la gauche encore davantage. Hollande devra changer son cap et la campagne électorale peut alors voir le centre de gravité de la gauche beaucoup bouger. C’est l’enjeu du moment. Donc il faut absolument continuer la mise sous surveillance citoyenne des députés jusqu’au 21 février. Et des sénateurs jusqu’au 28. Interpellations, publication des réponses sur le net et les réseaux sociaux : au travail ! Attention à ne pas lâcher d’une semelle les députés de droite car leur vote deviendra vite notre premier argument de campagne législative contre eux.
Dans les jours qui viennent de passer j’ai suivi de l’œil l’affaire de l’introduction de la loi de 1905 dans la Constitution proposée par Hollande. C’est énorme quand même ! A la fin cela aboutit à introduire le Concordat dans la Constitution sous prétexte d’y faire entrer la laïcité. Comme la laïcité est déjà dans la Constitution, on se disait que c’était soit une erreur, une confusion, soit une combine. C’est une combine. Pourtant tout le secteur laïque du PS se tait. On voit ce que valent les principes au pays des carrières. Les Glavany, Guy Georges, Vincent Peillon, Alain Vidalies, Emmanuel Maurel, Philippe Gugliemi et tous les autres ont disparu. On attend avec intérêt de savoir si les obédiences maçonniques ont aussi l’intention de regarder ailleurs. Pourtant ceux qui ont plaidé auprès de moi l’erreur ou le cafouillage en sont pour leurs illusions. Dans une lettre, François Hollande s’adresse aux « représentants des cultes reconnus d’Alsace-Moselle » le 13 février 2012. « Reconnus ». Les musulmans sont donc exclus des cajoleries socialistes. L’intérêt de cette lettre est que François Hollande y est d’une absolue clarté : « Le maintien du Concordat doit être abordé avec respect et compréhension de ce que fut l'histoire de ce territoire français ». Respecter les conséquences de l’annexion de l’Alsace au Reich et de deux défaites de nos armes face à l’envahisseur, voilà qui est nouveau à gauche. Les communards doivent se retourner dans leurs tombes. Pour manifester ce « respect », il indique vouloir insérer à l'article 1er de la Constitution un deuxième alinéa ainsi rédigé : « La République assure la liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes et respecte la séparation des églises et de l'Etat, conformément au titre premier de la loi de 1905, sous réserve des règles particulières applicables en Alsace-Moselle ». Donc le Concordat en tant que tel ferait bien son entrée dans la Constitution par la porte honteuse des « règles particulières ». Oui, mais le « sous réserve » disaient d’aucuns, voudrait seulement dire qu’il s’agit d’un compromis temporaire, bref de la continuation de ce qui est déjà. J’ai objecté que c’était précisément faire du définitif avec du provisoire que de le mettre dans la Constitution.
Pour finir, Hollande a lui-même fourni la clef d’interprétation de son propos. C’est la version la plus anti-laïque qui prévaut. Car dans sa lettre, il écrit : « Bien loin de porter atteinte aux règles qui régissent, de façon particulière, les relations entre l'Etat et les cultes concordataires en Alsace-Moselle, elles seront au contraire confortées dans leur spécificité, en se voyant reconnues au niveau constitutionnel ». Ainsi grâce à cet étrange version du socialisme, François Hollande ferait entrer Dieu et ses églises dans un alinéa de la Constitution. Ce que personne ne lui demandait, pas même en Alsace-Moselle. Le crime contre l’esprit est signé quand on sait que le même Hollande n’envisage pas d’abroger le « délit de blasphème » contenu dans les dites dispositions concordataires et résultant du droit hérité de l’occupation après 1870. L’acquis de Bismarck doit-il être « respecté » du fait de l’histoire ! Cela ne sera pas admis. Jamais. Par aucune conscience éclairée qui connaît les enjeux de ces sortes de questions. Surtout quand, au même moment, au cours d’une réunion en Alsace où se trouvaient trois ministres on déclare que le Concordat est le « futur de l’Europe ». Sale ambiance !
Voici une nouvelle passée quasi inaperçue. Les nord-américains ont voté une loi nommée « Dodd-Franck » pour limiter les prises de risque des banques américaines. Quelle saine préoccupation ! Mais comme d’habitude quand ils prennent une mine raisonnable, c’est toujours l’indice du fait qu’il y a anguille impérialiste sous la roche des pieuses intentions. Celle-là n’est pas mal du tout. Car la dite loi ne s’applique pas seulement aux banques américaines mais, de fait, à toutes celles qui travaillent aux Etats-Unis quelle que soit leur nationalité. Ou bien qui mettent en garantie de leurs opérations des titres américains. C’est-à-dire, en fait, tout le milieu bancaire mondial. Avant de regarder ce que cela implique, notons cette habitude qu’ont prise les Etats-Unis d’obliger tout le monde à se conformer à leur législation. C’est une autre façon d’exprimer qu’ils se donnent le statut de maîtres du monde ! C’est avec cette méthode qu’ils parviennent à imposer le blocus de Cuba, pourtant condamné par les Nations Unies, à tous les fournisseurs et transporteurs du monde. Je reviens à cette législation pour contrôler les prises de risques. Donc, dès qu’une activité est réputée trop risquée, couic, elle est sanctionnée. Qu’ils fassent comme ils veulent chez eux c’est bien leur droit. Mais de quel droit par contre viendraient-ils sanctionner une transaction faite entre deux banques européennes en Europe au motif de leurs contreparties en titres nord-américains ? Bizarre ! Surtout que certains titres spécialement dangereux ne sont pas inclus dans le périmètre des sanctions potentielles. Lesquels ? Ceux de la dette fédérale des USA ! Gros malins ! Et l’inverse ? C’est-à-dire la possibilité pour les banques européennes de proposer aux Etats-Unis des titres de dette d’états européens ? Sur ce point il n’y a pas de garantie. Tout simplement.
Imaginons la suite : un Etat lambda a une mauvaise note. Les autorités nord-américaines décident que ces titres de dette souveraine sont un placement dangereux. Aussitôt il devient interdit d’en acheter aux Etats-Unis. Ou d’en posséder ailleurs si l’on a une activité aux Etats-Unis. Et ainsi de suite. Ce pauvre Michel Barnier, commissaire européen issu de l’UMP française a donc couiné et tapé du pied. « Nous demandons que les titres souverains de l’Union européenne reçoivent le même traitement que les titres souverains américains ». Mais oui, biquet ! Compte là-dessus ! Cette nouvelle loi entre en vigueur en juillet prochain. A partir de là, une note des agences de notation devient un instrument direct de blocage pour les USA qui peuvent interdire à un Etat l’accès au marché financier. Donc le condamner à mort puisqu’il est interdit aux Etats européens de se financer ailleurs. Imaginons encore. Supposons que les Etats-Unis veuillent faire exploser la zone euro parce que la monnaie unique serait un placement refuge par rapport au dollar pourri jusqu’à la moelle. Supposons qu’ils aient attaqué un pays pour faire tomber la zone et même plusieurs alentours pour accroître la tension. Supposons qu’ils aient ordonné à leurs banques de bloquer les liquidités en dollar pour les assécher et déstabiliser le prêt interbancaire des seuls agents autorisés à venir à la rescousse de l’Etat attaqué. Supposons que tout cela n’ait servi à rien parce que la Banque Centrale Européenne aurait aussitôt ouvert une ligne de crédit illimitée aux banques nationales. Oui supposons ce scénario. Paranoïaque, bien sûr. Pure hypothèse d’école, cela va de soi. Alors, dans ce cas, la nouvelle loi « Dodd-Franck » permettrait de disposer d’un nouvel instrument pour étrangler sans être contourné. J’ai bien dit que c’était de l’imaginaire. En fait les Etats-Unis sont nos alliés et nos amis. Bien sûr. La preuve en 2015, grâce au « Grand Marché transatlantique » le marché commun unifié sur les deux rives de l’atlantique sera constitué.
Cette fois-ci les trompettes de la renommée populiste n’ont pas sonné tranquillement. Le grand titre de la une du Monde assimilant le Front de Gauche et le Front national par une même étiquette « populiste » a fait long feu. Nombreux ont été les commentaires défavorables dans les médias eux-mêmes. Outre la chronique de Pierre Marcelle dans « Libération », Jack Dion dans « Marianne 2 », et même « Les Inrockuptibles » ont réagi. D’après moi nous ne sommes plus loin du moment où cette basse manœuvre ne sera plus possible compte tenu du nombre des mises en garde que les intellectuels ont formulé contre cet amalgame. « Le Monde », qui se veut le journal de référence ne pourra pas longtemps en rester à ce niveau d’inculture politique. D’autant plus après le dérapage de l’odieux faux naïf Plantu qui a fait un dessin germanophobe plus que suspect contre Eva Joly à la une de l’édition du mercredi 15 février. Pour contribuer au débat qui semble s’imposer encore on doit recommander la lecture du livre de Benoît Schneckenburger « Populisme, le fantasme des élites » aux éditions Bruno Leprince. Et dans l’attente je vous propose ce texte de Rafael Correa, président de la République d’Equateur. Il s’agit d’un message qu’il destina à l’Institut Egmon en Belgique en 2009. Savoureux.
«Ils sont nombreux à dire, en Europe et en Amérique, qu'actuellement il existe deux gauches dans la région latino-Américaine : l'une populiste et l'autre pragmatique, la première est révolutionnaire et l'autre réformatrice. Cette distinction cache mal une forte charge normative qui prétend délégitimer les perturbateurs qui veulent rompre avec l'ordre hérité du Consensus de Washington. En Sciences sociales, rares sont les concepts unanimement acceptés, et « le populisme », est justement l'un d'entre eux. A l'origine, on l'a employé pour résumer les processus sociaux menés par Juan Domingo Perón en Argentine et Guetúlo Vargas au Brésil. Aujourd'hui, malgré son élasticité, on l'utilise de façon systématique pour critiquer des Présidents qui, paradoxalement, ont été élus avec un large soutien populaire. Le mot est sorti des cénacles universitaires et s'est imposé comme qualificatif unificateur pour les mandataires de Bolivie, d'Equateur et du Venezuela. L'objectif est clair : disqualifier des dirigeants qui ont le mauvais goût de ne pas s'adapter aux canons qui, au XXIème siècle, selon les critiques de droite, devraient caractériser les leaders de gauche.
Dans son emploi contemporain, le populisme désigne deux caractéristiques : premièrement, la supposée irresponsabilité politique qui implique de faire des promesses que l'on peut tenir immédiatement, selon les attentes de l'électorat, deuxièmement, qu'il n'y a pas de médiation entre le leader démocratique et les citoyens. Une « promesse que l'on peut tenir immédiatement » correspond à « l'économie politique du possible ». Mais, comment peut-on définir à l'avance « le champ du possible »? Est-ce qu'une politique destinée à remettre en cause les structures économiques et sociales d'un pays ne court pas le risque de se voir toujours accusée de populisme, sans que l'on puisse en débattre ? Il s'avère que si l'on accepte cette critique du populisme, l'on doit aussi accepter que cela implique l'affaiblissement de l'espace politique. La négation de la politique du possible, préconisée par les spécialistes du populisme, constitue, en elle-même, un projet politique. Et si l'on ajoute à ce projet, la crainte du retour du totalitarisme, cette vision du populisme suppose un « possibilisme » qui, d'emblée, condamne tout projet de transformation sociale.
C'est précisément ce type de politique, qualifiée de populiste, qui a promu les droits universels consacrés dans les nouvelles constitutions de Bolivie et d'Equateur. Une politique qui n'a pas eu peur, en engageant cette conquête sociale, de courir le risque de perdre les mécanismes traditionnels de contrôle sur les populations les plus pauvres. Au vu de ces considérations, il est évident que ni la scène mondiale, ni la scène latino-américaine, ni la scène européenne ne sembleraient favorables à l'intensification et à l'approfondissement des relations bi-régionales. Le problème de fond n'est cependant pas un problème de scènes. Le problème fondamental repose sur le fait que les relations bi-régionales restent enclavées dans des présupposés caractéristiques du milieu des années 90, qui correspondent à des réalités très différentes, à des intérêts latino-américains et européens distincts et à des cycles d'intégration latino-américains et européens qui ont été dépassés."
Rafael Correa Delgado, Président de la République de l'Equateur
Plantu l’interlope, lauréat du prix de la liberté (10 000 euros) décerné par le Qatar a encore frappé. Sous couleur d’humour contre Eva Joly, il s’est abaissé à un dessin germanophobe à la une du « Monde ». Mon ami Alexis Corbière a immédiatement réagi par un communiqué qui pointait le côté nauséabond de ces sortes de « plaisanteries ». Le faux naïf, suivant sa technique habituelle, loin de regretter son dérapage a répondu comme si nous critiquions le droit à la caricature. Lisez ce qu’on en lit dans « Le Point.fr » : « Je les laisse s'enfoncer », rétorque Jean Plantu, lassé des « attaques régulières et dérisoires » du Front de Gauche contre ses dessins. « Je constate que tous les fronts ne sont pas mûrs pour la démocratie, déplore le dessinateur. C'est sûr qu'il est plus confortable de faire dans l'anti-sarkozysme peinard ou de l'anti-Le Pen. La gauche a encore beaucoup à apprendre en matière de tolérance. Je reviens d'Algérie où j'ai remplacé un dessinateur. J'ai caricaturé le leader du FLN. Il accepte plus facilement la plaisanterie que certains ici. » Vous avez bien lu : l’ami du Qatar ne nous croit pas « mûrs pour la démocratie », nous reproche notre hostilité à Sarkozy et Le Pen et déclare que la gauche a « beaucoup à apprendre en matière de tolérance ». Vous avez compris cette fois-ci ce qu’est Plantu ? Le reste on connaît. C’est sa façon de botter en touche. Pris la main dans le sac d’un dessin répugnant où il m’assimilait aux Le Pen, mis en cause de tous côtés, il s’était déjà défendu en m’imputant le régime cubain ce qui n’avait rien à voir avec le sujet. Ce genre de vache sacrée n’est pas habitué à ce qu’on lui tienne tête. Pour lui aussi la vie va changer avec nous. Au-delà de trois cent mille euros : on prend tout !
Bis repetita
[...]
[Edit webmestre : bis repetita non semper placent in hoc blog !]
@Daniel du 93 (861)
Vous pouvez ajouter
"Marine Le Pen,... refuse donc de débattre avec M. Mélenchon et de se plier à cette farce..
C'est clair elle ne débattra pas. D'aucuns sur ce blog disent que nous avons un débatteur: Jean-Luc. Nous avons un programme, une stratégie, des militants qui soutiennent donc nous sommes blindés. Mais avons-nous un public? un public capable de discernement leur permettant de regarder derriere les écrans de fumée.(maréchal 881)
Deux choses:
1- Cette émission s'inscrit dans la logique des médias et des politiques UMP à savoir une assimilation idéologique des deux fronts.(le FN a acheté 2 exemplaires de l'humain d'abord - factures vues sur ce blog- ils écoutent les discours, ils nous piquent nos tirades, nos vidéos, nos analyses et nos mots.- émission mots croisés.)
2- Ce ne sera pas MLP c'est une certitude. Si c'est un débat avec Pujadas en médiateur avec vidéo surprise pendant 20'C'est elle qui aura le dernier mot puisqu'elle aura tout loisir de reprendre les arguments ensuite. JL Mélenchon ne sera plus là.
3- Je n'ai aucune idée des retombées d'un tel spectacle. Ce dont je suis sûr c'est qu'il y aura du monde devant les écrans. Les phrases tronquées vont faire le buzz et on va assisté à une parodie du petit journal sur le chaines généralistes.
En résumé. Je ne regarderais pas en direct l'émission car mon ulcère va se réveiller. J'attendrais les commentaires sur ce blog. Je vais prendre en encas un peu de Bastia à 18h00.
Autre chose m'a interpellé à 13h00. NS a dit en parlant des journalistes tués en Syrie que c'est intolérable (certes) parce que sans eux on ne saurait pas ce qui se passe la bas. ! A l'ONU ils votent et prennent des sanctions et voire davantage à partir des infos de...
@ à tous
Soyons bien d'accord que l'idée d'un mécanisme d'entraide pour les pays en difficulté doit être créer car nous voulons l'europe c'est une condition de dévelloppement et d'épanouissement.Mais nous devons combatre le fait que sous couvert d'une aide la Troïka impose la dictature et impose la misère pour qu'une soit disant élite puisse encore plus voler.Les méthodes du FMI ont fait la preuve de leur perversion car elle ont permis de mettre en place les pires dictateurs et crapules au pouvoir et cela a maintenu l'afrique encore aujourd'hui dans une misère absolue.La grèce n'est qu'un laboratoire pour ces individus qui peaufine leur méthodes pour mettre au pas l'europe entière et se debarrasser des gouvernements afin de créer les états unis d'europe qui sera dominé par une élite despotique sans autre politique que le servage et l'avillissement pour l'enrichissement d'une poignée.Et le PS est complice de cela car comment peut on oser se dire de gauche quand Moscovici est vice président du club des grand patron du CAC40 cela même qui s'augmente de plus de 36% avec parachute doré et que au même moment ces personnes refusent d'augmenter leurs salariés,que Moscovici fait parler sa marionnette d'Hollande sur les usines en france et que Goshn va ouvrir des usines géantes au maroc pour inonder le marché français que PSA plein aux AS condamne l'usine d'Aulnay sous bois pour imiter renault et engranger des profits que arcelor ferme Fleurange et qu'il co,danne un peu plus des régions.Camarades ne nous laissons plus raconter de mensonges par le PS et disons leur qu'il y aura un vote antiPS
Allez sur Place au peuple, tapez argumentoire il y a beaucoup de commentaires qui peuvent nous inspirer pour convaincre ceux qui nous entourent.
Tout à fait d'accord avec jihel 899 !
Il nous faudra, si Hollande est au 2° tour, pratiquer l'abstention dynamique ! C'est-à-dire, dans ma vision des choses, mettre un bulletin Mélenchon dans l'urne, même si JL n'était pas présent au second tour ! Ce serait s'abstenir de voter pour Hollande, et rester dynamique !
Je rêve peut-être... mais selon les conditions de ce second tour, et surtout, selon le nombre des abstentionnistes purs, il se pourrait alors, cas de figure non prévu, que Jean-Luc Mélenchon arrive en tête d'un second tour auquel il n'aurait pu être présent !Que se passerait-il ? Intéressant comme cas de figure !
Dans un autre ordre d'idées, et selon les pingouins qui font la pluie et le beau temps, je viens de lire que Hollande s'était vu refuser l'accès à l'IMA pour un meeting : prétexte donné par Muselier qui dirige l'IMA, interrogé le 19 02 en coulisses : " Pas de meetings à l'IMA. (...) et puis, si je dis oui et que JLMélenchon ou M Le Pen me font la même demande, je fais comment moi ? Pourquoi je refuserais ?..."
Or, des réunions de l'UMP ont eu lieu à l'IMA, de même qu'une conférence de presse de C Dufflot en décembre 2009, pour présenter les candidats d'EELV pour les Régionales...
Il semble que l'abstention ou le refus par anticipation pourJean-Luc Mélenchon, de la part de Muselier soit une entrave de plus à la démocratie et que Hollande ne soit qu'un prétexte ! Il apparaît aussi, une fois encore que Jean-Luc Mélenchon et Le Pen soient mis dans un même sac !
Dans quel pays vivons-nous ?
Mélenchon, Présidons !
En allant débattre avec (contre?) MLP sur A2, Jean-Luc Mélenchon démontre bien au-delà du cercle de ses partisans qu'il est différent des autres. Le public attend du spectacle et donc il y aura de l'audience : c'est toujours bon à prendre.
De plus, Jean-Luc Mélenchon démontre qu'il est en capacité de réaliser ce qu'il annonce : résister frontalement contre les banques et la finance, ne baisser les yeux devant personne, ne jamais se laisser intimider.
C'est cela qui fait qu'il est qualifié pour représenter tous ceux qui veulent un véritable changement !
Jean-Luc Mélenchon démontre aussi que c'est à lui, et pas aux autres, qu'il faut accorder le crédit d'avoir fait reculer le FN, et cela, ce ne sont pas des miettes ni un combat de deuxième ordre dans la présidentielle: c'est la première véritable victoire contre le FN. Alors à tous ceux qui nous donnent des leçons de morale et des conseils de bienséance, voilà la réponse : avec nous on peut, déjà faire reculer le FN, ensuite les banques et enfin la finance.
Alors, courage Jean-Luc Mélenchon et basta les valses hésitations :-)
Et le 18/3 à la Bastille, on la prendra, on ne la rendra pas !
A votre connaissance, y aura t-il le meeting de Bastia sur le net ?
cordialement
[Edit webmestre : ça fait longtemps que vous n'avez pas lu le blog de Jean-Luc Mélenchon ? C'est pas bon de squatter en permanence sur les commentaires du dernier billet, on se sclérose !]
@ Sensebar
Merci pour ce rappel de la correspondance entre les % qu'on nous enkyste dans la cervelle et le nombre d'unités d'humains citoyens que ces jeux de chiffres impliquent...
Si nous reculons de 9% à 8,5% dans le loto sportif revolving de l'IFOP de Ms Parisot, cela veut tout simplement dire que les sondeurs dissimulent des centaines de milliers d'âmes et de destins...
8,4 cela donne 8 % - 8,6 cela donne 9 - si le calcul de Sensebar est juste et que 1% = 400 000 personnes, quel mépris pour les roseaux pensants !
905 Lupi jean-claude (22 février 2012 à 15h02)
Tout à fait d'accord avec vous, mais le MES n'est pas du tout un mécanisme d'entraide, c'est tout autre chose cela est fort bien expliqué par un des intervenants de ce blog, cela est relaté dans le webjournal le nouveau COMBAT en page 6, je vous conseil de lire c'est bref, synthétique et très exact, cette adresse aux députés n'a malheureusement pas portée ses fruits, c'est dommage pour la gauche et plus particulièrement pour le PS.
C'est placardé là en haut, qu'il y a meeting à Bastia !
Il me tarde de revoir du grand Mélenchon. J'espère toutefois que nos amis de Bastia ne vont pas se croire obligés de brailler comme les figurants de L'UMP.....
Je tremble qu'une telle contagion envahisse nos rangs. Nous on vient pour y être et parce qu'on est sincèrement attaché à la vraie gauche.
Concernant l’opposition avec MLP, je trouve que les noms d'oiseau envoyé par notre camp sont de trop. Ça peut plaire aux militants qui sont déjà convaincu mais ça n’élève pas du tout le débat. Pour ceux qui sont indécis ça peut leur envoyer une image puérile du front de gauche. Quand on dit que le FN est le parti de la haine alors que dans le même temps on les traite de "salopard", "bête", chauve souris" "semi démente" "on va vous pourrir" ou en core quand on dit " Marine Le Pen la pétoche" ça ne nous aide pas je trouve.
Il faut resté sur des argument censés, d'ailleurs j'en ai 1 supplémentaire à proposer: Quand elle dit que ("à cause de nous") l'immigration fait pression à la baisse sur les bas salaires, il faut lui rétorquer que nous sommes (contrairement à elle) pour l'augmentation du smic de 20%, et que nous sommes pour une échelle des salaires de 1 à 20 qui fait que si le patron veut s'augmenter les bas salaires le seront aussi dans la même proportion.
Je reviens d'une réunion citoyenne et c'est avec joie que l'on se retrouve dans les échanges, partages de nos convictions. Il faut garder l'espérance dans nos coeurs et nos esprits, il n'y a pas de doute à avoir lorsqu'on connait Jean Luc Mélenchon grâce à ses livres publiés, ses meetings etc... Comment ne pas être éveillés et devenir solidaires. Que le meilleur soit !
Aller au charbon contre Marine Le Pen, oui ! Mais elle ne sera pas là ! Donc l'opération peut se refermer comme un piège avec Pujadas à la question ? En vérité le Front de gauche a déjà enfoncé la Chauve-souris et elle-même vient de faire la démonstration de ses capacités capricieuses pour masquer sa misère argumentative avec ses simagrées de fille à papa. Le vieux c'est un autre calibre. Je crois qu'il faut modifier le tir en direction de Sarkoland : c'est bien la collusion PS-UMP de plus en plus évidente, dans le traitement médiatique de la campagne electorale, et surtout dans l'acceptation du MES et du futur traité TSCG, au service de l'oligarchie financière qui constitue le fond du problème. Pour des raisons de stratégie électorale, on peut repousser le problème à plus tard. Mais c'est encore admettre la suprématie du PS sur la gauche, c'est encore l'inclure dans la gauche, alors que celui-ci a rompu dans les faits concrets toute solidarité avec les classes populaires qu'il enfonce objectivement dans la précarité. Les dirigeants socialistes européens ont choisi leur camp, celui de l'ennemi de classe.L'affaire d'ailleurs n'est pas nouvelle, mais elle se confirme de manière éclatante.
@marechal 882 belle diatribe ! si on laissait les poules pondeuses au nid,pour l'instant,ce serait une belle avancée ,aucun doute.
@ 883 Sonia Bastille
Le FdG s'oppose au MES mais reste européiste et veut changer l'UE de l'intérieur... Un peu comme Jean-Luc Mélenchon essaya de changer le PS de l'intérieur avec le succès que l'on sait !
Toute cette prose pour cette conclusion ?
Mais au fait, vous croyez qu'en venant porter vos arguments sur ce blog après avoir échangé ailleurs, que vous allez changer le militants du Front de Gauche de l'intérieur ?
Que savez vous des intentions des autres états européens ?
Croyez vous qu'ils vont accepter que deux pays (France + Allemagne) avec l'aide d'un" petit troisième " vont dicter les règles aux autres ?
C'est pourtant ce qu'il y a dans le traité.
C'est pourquoi, il n'est pas utopique de penser que nous pouvons, si Jean-Luc est élu, influer de l'intérieur l'Europe
Ils ont eu du mal ce matin sur RMC à dire le résultat du nouveau sondage pour jean Luc Mélenchon, finalement on gagne encore un point ! et on reste toujours à 9%. Je sais pas vous, mais faudra qu'on m'explique, depuis janvier Jean Luc et le Front de Gauche progresse à chaque nouveau sondage, en général toujours de 1 point, j'ai une question comment ce fait il que 9+1+1+1+....= 9 ?. Est ce qu'on ajoute la température négative du matin pour avoir une mesure pondérée ? ou on fait une moyenne avec les 2% de 2007 ? c'est vraiment pas sérieux. Ils savent que si ils commencent à dire que nous dépassons les 10%, c'est le début de la fin pour les daltons. Mélenchon présidons, ce soir nous serons tous Corses et fier(e)s de l'être !
Bonjour de Berlin,
vu d'ici, c'est exactement les mêmes formes qui se mettent en place en France.
Un SPD(PS), qui colle au CDU (UMP) au point de vue visions et réalisations. On ne discute plus depuis longtemps d'inégalités. On nage dans une torpeur indéfinie. On se dit, tant que l'on peut partir en vacances, cela ne peut pas être aussi grave. Les "Linkes" sont innodibles dans cette grand messe, noyés dans des médias complètement complésents au Capital.
Les discutions politiques entre "gens normaux" n'existent plus. On vit sous perfusions d'illusions.
C'est absurde, j'écoute les assemblées de Jean Luc, et toutes les 10 minutes, une pub sur une grande banque coupe pour quelques secondes le tout.. Ils se permettent tout et partout...encore
Dans mes rencontres, je parle toujours de révolutions citoyennes...et on me répond presque toujours: oui ce serait bien, oui ce serait bien...
Je l'ai déjà dit: nous avons la chance d'avoir ce que que nous avons avec le FdG. Nous allons booster beaucoup de forces en europe.
Ce n'est même plus le combat du siècle: c'est le combat de toutes les intéligences humanistes universelles
Philippe
Coût du travail en France: l'Insee fait de la désintox : A lire ici !
Ne sous-estimons pas notre candidat JL Mélenchon quant au débat de ce jeudi avec MLP. S'il doit avoir lieu (elle ne peut pas faire autrement que s'y soumettre!) il a les moyens pour amener celle-ci dans ses contradictions. Il est le seul candidat, actuellement, à s'attaquer au FN et à sa candidate. Les noms d'oiseaux qu'il lui assène sont murement choisis et attribués afin de provoquer une quelconque réaction : on connait bien la propension de l'extrême droite à poursuivre en justice et à faire des procès à tous ceux qui dénoncent leur xénophobie, racisme et intolérance.
Notre candidat a déjà réussi à faire reculer le score du FN dans les sondages, et il tient à continuer, car ces valeurs ne sont pas les nôtres. Le vote FN est pure fumisterie, ne nous présentons pas à eux en baissant les yeux et en demandant pardon. Nous sommes l'humain d'abord, quel que soit sa couleur, sa race, son sexe ou sa religion. Nos valeurs sont inscrites dans la Constitution, et nous sommes, aujourd'hui les seuls garants de la perennité des Lumières et du CNR. Le FN est notre adversaire et notre ennemi, nous devons le combattre politiquement et lui rendre sa marginalité d'où il n'aurait jamais dû sortir.
Je vois venir cet échange sur France 2 comme un piège, qu'elle vienne ou qu'elle ne vienne pas la polémique a déjà atteint son but :permettre à l'animateur d'enfermer le débat dans une opposition de personne, alors qu'il s'agit d'une confrontation des valeurs. Si on ne peut clairement distinguer la volonté d'être au service de l'intérêt général de l'un et le culte de la personnalité de l'autre, le message ne sera pas clair. Si j'avais un pouvoir pour contribuer à la stratégie, je demanderais à Jean-Luc Mélenchon de dire la chose suivante : j'ai proposé de débattre sur la forme et sur le fond du meilleurs projet pour la France à une personne qui ne comprend pas ce que ça veut dire. Puisqu'il en est ainsi je ne veut plus parler avec elle car ma mission est de lutter de toutes mes forces pour changer de système avant qu'il ne soit trop tard, et pas de polémiquer vainement avec des gens qui confondent le principal et le secondaire en brouillant les cartes pour dissimuler leurs lacunes. Jean-Luc Mélenchon pourrait aussi rappeler que ceux qui avancent masqués ont quelque chose à cacher, que le front de gauche avance à visage découvert et que donc il interdit désormais qu'on mette les deux démarches sur le même plan. Ceux qui font ça sont soit des imbéciles soit des menteurs.
J'ai entendu ce matin sur i télé (grande chaine d’information devant l'Eternel...) que Hollande se faisait dézinguer dans un canard. Ils faisaient un parallèle avec Dujardin et The Artist en disant que Hollande n'allait pas pouvoir continuer à rester muet sur tous les sujets importants à moins qu'il soit aussi en lice pour l'Oscar du meilleur acteur... je crois que c'est Marianne ou le Nouvel Obs. ça m'a fait beaucoup rire, et c'est bon pour nous surtout si c'est un canard de "gauche". Ça + l'"abstention dynamique" d'hier soir, ce sont des voix qui peuvent basculer vers le FdG... ou tout au moins hésiter et s'interroger.
J'écris pour obtenir des précisions sur le MES. En lisant toutes vos contributions sur le sujet, ai-je mal compris où cet organisme pourra exiger des Etats membres des milliards (en les mettant en grandes difficultés vu les sommes engagées) pour "aider les Etats en difficulté? Cet argent sera directement prêté aux Etats ou aux banques privées qui prêteront alors?
D'où mon interrogation, si ce sont les banques privées qui prêtent, elles vont donc "veiller" à ce que des pays s'écroulent via leurs armes de guerre qu'est la spéculation, non?
Honnêtement, j'espère avoir mal compris ou alors nos Députés sont des vendus ou des... (ceux qui ont voté pour ou se sont abstenus). D'ailleurs, c'est hallucinant que les Elus du Peuple puissent s'abstenir. Ils sont bien payés pour ne pas avoir d'avis ou de courage au choix. Merci d'avance
Après le coup du MES comment rester serein et voter pour le PS sans vomir
En clair ils ont déjà capitulé auprès de madame MERKEL avant d'avant d'avoir gagné l'élection à moins qu'ils soient d"accord avec elle depuis le début. Pour commencement de preuve, comme l'ont dit PEILLON ET HOLLANDE il fallait taper plus fort et plus vite sur le peuple grec, ils seraient morts guéris et on pourrait parler de l'agité de l'élysée de borloo à Véolia problèmes qui sont sans doute de nature à passionner le peuple sans rien changer.Il reste ce pauvre et brave DSK mais celui là ils l'oublient dans sa gendarmerie après l'avoir tant admiré et vénéré En fait ils portent sa politique ils devraient avoir plus de déférence avec lui dans ces moment difficiles ! DEO GRATIAS comme dirait HOLLANDE avec le concordat dans la constitution !
Bonjour
Je souhaiterais savoir si une écoute collective du meeting de ce soir est organisé à Toulouse?
(Je ne suis pas sûr d'avoir poster au bon endroit)
Merci
@ Gérard Blanchet14H53 : assez bonne tactique que celle que tu proposes. Malheureusement, crois-tu qu'un rassemblement de profiteurs et de planqués de la V ième comme les élus cumulards et ex-apparatchiks de gouvernement dans le PS, acceptera ce point comme tu dis "essentiel", à savoir une constituante avant ou après les législatives ?
On peut en rêver et se battre pour, je suis tout à fait d'accord, mais il faudrait tout d'un coup une bonne dose d'humilité et d'abnégation de la part de ces charlots droitiers du PS (tendance Hollande-Valls-Royal-...) pour qu'ils acceptent tout d'un coup de voir s'éloigner tous les privilèges exorbitants, le pouvoir énorme et les honneurs que leur offre l'exécutif avec ce système actuel.
Rappelle-toi, Mitterrand l'avait promis avant 1981 avec son "Coup d'Etat permanent" et bien sûr n'a rien fait ensuite contre cette V ième république présidentialiste ou semi-monarchique.
Mais se battre pour cela avant de gouverner, c'est très pertinent, ceci dit.
Enfin, donner le nom "de marqueurs sociaux" aux objectifs progressistes prioritaires comme la retraite à 60 ans, la réévaluation du smic, le logement, l'école, la santé,...) est un peu maladroit : ça fait un peu journalistique, désuet et distant vis-à-vis de ces programmations élémentaires de restauration de l'Humain en politique et de retour à la République. Qu'en penses-tu ?
A ceux qui doutent des résultats des sondages, à cause du déséquilibre droite / gauche : c'est vrai que les résultats sont trafiqués, mais sur ce point il faut garder à l'esprit qu'à l'élection présidentielle, la gauche n'a jamais été majoritaire au premier tour.
Pour mémoire :
1981 : gauche 47% droite 53%
1988 : gauche 45% droite 55%
1995 : gauche 41% droite 59%
2002 : gauche 43% droite 57%
2007 : gauche 36% droite 64%
(source : ce site)
Bien sûr il y a pas mal "d'anomalies de reports" qui expliquent les divergences entre 1er et 2ème tour (électeurs de gauche qui votent Bayrou, par exemple) mais en tout état de cause, l'hypothèse que la droite soit très majoritaire au 1er tour n'a rien d'invraisemblable.
Conclusions ? La gauche peut gagner même quand elle est minoritaire au 1er tour ; pour mobiliser au 1er tour l'électorat de gauche qui s'abstient à cette élection, il faut se présenter sur un programme radical ; au second tour, il faut grignoter un peu à droite.
Facile.
A toi Jean-Luc, on a confiance.
@ Sebidf: non, tu as bien compris. Le cas le plus dingue, c'est que compte tenu du fonctionnement du machin, le MES pourra exiger des milliards à la Grèce pour aider un autre pays alors même que la Grèce est sous perfusion. C'est comme si on te demandait de payer les dettes de ton voisin alors que tu es en surendettement... 7 jours pour payer, pas plus sinon sanctions financières. Et crac ! ha c'est ça l'entraide en Europe camarade ! Enfin, vue par les dingos monomaniaques qui forment la Troika.
mlp veut pas de débat, battaons là par nos idées en allant à la rencontre des gens des quartiers, devant les ecoles, les PME !
par contre, il faut un débat Mélenchon face à sarkosy,pour prouver qu'on a du lourd à proposer !
et en attendant, on attend tous les normands, voir picards au zenit de rouen le 6 mars ;Mélenchon y vient!
la seine maritime est une terre de gauche hommage a Duroméa, Plaisance!
et notre ancien député Roland Leroy ex directeur de l'humanité !
@sebidf
De plus, le MES est garantie par la réserve d'or de la France. La fameuse force de frappe...
Qu'ils s'en aillent tous...
@Sergio
Je n'ai pas parlé de marqueurs sociaux mais de marqueurs de gauche, ce qui caractérise, de toujours, la gauche. Et c'est nous front de gauche qui disons cela donc nous qui sommes "la gauche"
Quant à la constituante j'ai bien parlé d'abord de la rue le 18 mars. Si nous réussissons un grand rassemblement politique le 18 mars alors il faudra bien que le PS en tienne compte. Et ce ne sont pas les "profiteurs et (les) planqués de la V ième comme les élus cumulards et ex-apparatchiks de gouvernement dans le PS" qu'il s'agit de rassembler mais les électeurs socialistes et verts du NON de 2005. Une des caractéristiques essentielles du PS même tel qu'il est actuellement est de savoir mesurer le rapport de forces à gauche. S'il sent que ce que le front de gauche défend est en prise avec ce que ressent profondément la population alors il en tiendra forcément compte. A nous de créer ce rapport de forces et la constituante, outre que c'est une revendication générale des peuples en lutte, rassemble en France beaucoup plus largement que la gauche.
Et justement puisque tu évoques 81, ce qui a manqué c'est l'implication populaire après la victoire et nous avons eu 1983. Non je vois davantage la situation actuelle comme ressemblant à celle de 1936, avec un fort mouvement populaire dès le mois de mai dans la rue pour un véritable front populaire durable, conscientisé et mobilisé.
Les 2 députés PS de mon département ont voté contre le MES (Ardéche)
Je viens de recevoir une réponse de l'un d'entre eux.
Il lui aura fallu du courage, j'apprécie!
Le ps persiste et signe:
En s'abstenant l'ors du vote pour le MES les socialistes permettront l'adoption de ce texte voulu par Sarkozy.
Le ps a déjà permis la ratification du traité de Lisbonne voulu par Sarkozy, et cela malgré le NON au référendum de 2005
Le ps est le défenseur d'une idéologie européiste qui mettra la France à terre.C'est le but recherché par tous les ennemis de la France.
La France pour le ps n'est qu'une région du monde, qui doit se couler dans le moule du néolibéralisme et de la mondialisation et peu importe les conséquences pour le peuple français.
Demain si cela s'avérait nécessaire les mémes décisions d'austérité que pour la Gréce, le Portugal et les autres seront prises sans états d'âme par le ps
En France le ps diabolise le FN, mais en Gréce les socialistes gouvernent avec l'extréme droite, les héritiers de la dictature des colonels
Aprés ce second coup de poignard dans le dos au peuple français les dirigeants du fdg devraient avoir l'honnéteté d'expliquer que le parti socialiste n'est plus de gauche.C'est un parti pire que la droite qui elle n'a pas trahie son électorat.En d'autres termes la droite est dans son rôle, méme avec la brutalité dans ses comportements.Le ps a trahi.Il ne peut pas y avoir de vote des électeurs du fdg pour le ps.
@Jean ai marre (917)
"Que savez vous des intentions des autres états européens ?
Croyez vous qu'ils vont accepter que deux pays (France + Allemagne) avec l'aide d'un" petit troisième " vont dicter les règles aux autres ? C'est pourtant ce qu'il y a dans le traité."
La réponse est dans votre propos "C'est pourtant ce qu'il y a dans le traité"...
Les autres États - a part le Royaume-Uni et le Danemark(dérogations) et bien vont accepté le MES et le futur traité TSCG-UEM. La plupart des pays du Sud mais aussi l'Irlande, la Belgique sont trop en difficultés pour s'opposer à la puissance Germanique qui décerne et organise les Traités.
"C'est pourquoi, il n'est pas utopique de penser que nous pouvons, si Jean-Luc est élu, influer de l'intérieur l'Europe."On peut toujours rêver mais gare aux réveils douloureux, aux désillusions et aussi aux absences d'alternative, "plan B", "Plan de sortie" etc...
Vous croyez, en ces temps de remise en cause de toutes les souverainetés étatiques, des économies productives, de forts déséquilibres financiers et budgétaires où la plupart des États de l'UE, tous d'essence libérale, notamment ceux du Sud, qui sont dans l'hyper endettement, dans la désindustrialisation lourde et dans l'improductivité notoire et de déclin, vont aller au sursaut sur une ligne Front de Gauche ? Là, c'est du domaine du doux rêve ! de l'incantation ! Un peu comme la position de François Hollande qui affirme qu'il va faire changer la position de la Chancelière Angela Merkel, sur le Traité TSCG-UEM. L'Allemagne n'acceptera jamais de perdre tous les éléments de [sa] puissance géopolitique, économique (Industrie, exportations, épargne, euro fort,...) au profit d'une politique à l'opposé ?
@928 Poncet
Encore une fois, il faut sortir de notre microcosme ultra-politisé, celles et ceux qui sont syndiqués, qui vont régulièrement ou de tempes en temps en manif, qui ont une identité politique claire (gauche de la gauche).
De plus en plus de gens se disent ni de gauche ni de droite, et même ne savent plus trop ce que ça veut dire être de gauche ou être de droite.
Cela signifie concrètement qu'on peut se sentir plutôt de gauche et voter Marine Le Pen au premier tour et Hollande au deuxième tour (c'est le cas de plus de 25% de l'électorat du FN), on peut d'ailleurs le faire en ne se sentant ni de gauche ni de droite.
On peut se sentir de gauche et voter Bayrou au premier tour et Hollande au second (c'est le cas pour près de 60% des électeurs estimés de Bayrou au premier tour), on peut d'ailleurs faire aussi la même chose en ne se considérant ni de gauche ni de droite.
C'est une chose de dire que les partis dits de gauche sont très minoritaires s'en est une autre que d'en déduire que la gauche est très minoritaire au premier tour. La gauche au sens large c'est un concept de plus en plus flou. Si on ne comprends pas ça on ne comprends rien à l'évolution du rapport de force électoral entre Hollande et Sarkozy.
@Denis F
Merci pour le lien c'est super.Mais je voulais bien parler d'aide et bien differencié du MES que nous nous devons à plus d'entraide.Mais merci je n'est pas été assez clair dans mes propos.
@Sonia Bastille
Vous nous rappelez que le PS a toujours désiré l'unification économique de l’Europe et le libre échange, C'est sympa, mais a priori on le savait déjà.
Quand vous dites que l’abstention les protège d’un soutien à NS, vous avez tout faux, car ils ont mis le doigt dedans, et sciemment. Des dizaines de post l’expliquent ici.
Vous dites « Le FdG s'oppose au MES mais reste européiste et veut changer l'UE de l'intérieur » Etes vous sûre que cette Europe dont nous rêvons est celle que celle que l’on nous avons sous les yeux ? Cette Europe ou le diktat économique est tout, quand l’humain est méprisé ? Puisque vous aimez tant les livres, tentez de retrouver « Anarchasis Cloots, ou l’orateur du genre humain ». Vous verrez comment ce révolutionnaire, député de l’Oise en 1792, pourtant issu de la noblesse prussienne, a consacré sa vie a lutter contre une Europe féodale, assez comparable à la nôtre, car seuls les puissants en réglaient les affaires, et comme il a défendu l’idée que la Révolution Française pouvait porter l’idée d’une suppression des frontières tout en portant les idées de la République, et non celle du fédéralisme.
Cet homme fit résonner les droits de l’homme dans toute l’Europe, défendit les juifs de la tyrannie des catholiques, souhaitait voir les soldats prussiens pactiser avec les soldats Français, qu’il préférait habiller avec le bonnet rouge qu’avec les bonnets à poils des grenadiers.Un doux rêveur peut-être mais qui fit l'histoire de notre République.
De l’intérieur, de l'extérieur, et sans conspirer avec personne. Une petite analogie peut-être ?
@ ginette: il me plait beaucoup ce jeune député. Jeune, mais avec des convictions sociales et républicaines fortes,et très enraciné dans sa région (maire de sa ville natale). Je salue son courage.
POUR ne pas faire l audience de la milliardaire, je souhaite connaitre l heure de passage de J L Mélenchon, demain sur FR2
Merci pour toutes ces réponses, bref, je suis sans voix face à l'attitude des Députés français. Quelqu'un aurait-il le lien des vidéos sur le "choc des civilisations"? Je ne les retrouve plus. Merci.
Entretien avec Jean-Luc Mélenchon d’Hernando Calvo Ospina pour le grand soir.
"L’Amérique du Sud est une source d’inspiration, de lutte et d’optimisme"
@ 935 Sonia Bastille
Vous croyez, la plupart des États de l'UE,vont aller au sursaut sur une ligne Front de Gauche ? Là, c'est du domaine du doux rêve
Vous proposez quoi au juste ? On courbe le dos ?
La ligne est claire et limpide, si seulement vous vouliez ne pas en douter ! Seulement voila, vous revenez sur ce blog remontez, après avoir attendu le vote PS sur le MES.
Vous voulez oui ou non la rupture avec le système ?
C'est la condition pour pouvoir admettre que les lignes bougeront ensuite en Europe.
Croyez vous que l'exemple Grec n'alimente pas les conversations ? L'Espagne et ses 22 % de chômeurs malgrè les plans d'austérité comme à soulever des questions, et vous, vous me traitez d'utopiste.
Il faut un déclencheurs au mouvement démocratique Européen, la France par son vote à l'élection présidentielle peut être ce déclencheur. Peut être ne voulez vous pas le voir ?
je viens de regarder le site du nouvel obs (publication de gôche) sur la dérobade de la le pen face à Jean luc Je vous livre sa conclusione. Je cite "Pour l'instant, c'est Marine Le Pen qui gagne. La candidate du Front national est à 17% des intentions de vote dans le dernier sondage CSA pour RMC, BFMTV et 20 Minutes. Jean-Luc Mélenchon reste à 9%."
En peu de temps elle a perdu 3 % et nous on en a gagné 3 et voilà leur conclusion. Sidérant non ?
Cher Jean Luc (vous permettez que je vous appelle Jean Luc ?)
Je ne raterais pour rien au monde le débat de demain avec madame Le Pen.
Je sais que vous aller porter très haut les couleurs du F de G.
Madame Le Pen va essayer à tout prix de faire dériver le débat (je ne sais pas comment) car vous leur faites peur à tous ! : FN, PS etc..
Ils savent tous que vous maitrisez tous les sujets, et que vôtre (délicieuse) volonté "d'allumer la lumière " les effraye.
Car avec vous, pas de faux semblants, pas de mensonge : la vérité crue !
Bon courage et merci , je vous adore !
Juste comme ça, je trouve que beaucoup de gens passe beaucoup de temps à taper sur les PS. Pour ma part j'ai été le premier a les interpeler, et à plusieurs reprises. Maintenant, il ne s'agit pas de montrer à l'adversaire qu'est la droite qu'on passe notre temps à se chamailler. Il y a deux gauches, et ca on le sait. D'ailleurs c'est pas tout neuf...
De la même façon je ne vois pas l'utilité idéologique de venir dire qu'on ne votera pas PS au second tour. Si y'a Sarko en face ou encore Le Pen, ca me ferait mal de me les voir à l'Elysée encore 5 ans quand même. Il faut se concentrer uniquement sur le premier tour, et l'après présidentielle selon moi. Et y'a de quoi à faire dans les deux cas. Avant, militer, positivement, sans chercher à se comparer au PS, mais à le surpasser par les propositions.
Et on peut déjà se préparer à l'après présidentielle, en se renseignant, à l'avance, pour éduquer, par exemple, sur la prochaine ratification du TSCG. Parler du fait que compte tenu du transfert de souveraineté, sa ratification pourra se voir demander un référendum, car sa ratification nécessitera vraisemblablement une réforme de la Constitution française. Le prochain Pacte Budgétaire (le traité) affirme l'augmentation des compétences de la Commission européenne (ce qui n'est pas un mal en soit) depuis peu de temps par des modification récentes du contenu de ce prochain traité. Que cette modification appelée "Six-Pack" s'est faite sans l'aval des Parlements nationaux, et que son contenu n'est autre que le durcissement de la rigueur, qui montre l'orientation de la commission européenne. N'est-ce pas le rôle que l'on s'est donné...
@ 932 Gerard Blanchet:
" Si nous réussissons un grand rassemblement politique le 18 mars alors il faudra bien que le PS en tienne compte."
Et si le PS n'en tient pas compte? Ce qui est plus que probable: ils n'ont pas tenu compte des 20% du PC pour rompre l'union de la gauche en 1978 dès le lendemain de la victoire ras de marée aux municipales de 77; ils ne tiennent pas compte de la force des manifs et mouvements sociaux; ils dissimulent et s'abstiennent jouant à "faire de gauche" etc. Si on raisonne comme ça, en s'auto-convaincant ("il faudra bien eh eh...") on va au devant de cruelles et démobilisatrices désillusions. La seule chose dont le PS tiendra compte c'est s'il fait un mauvais score (genre 22-25% - ce qui est possible souvenons-nous de Jospin 2007). D'ailleurs à mon avis les sondages sont trompeurs (ne serait-ce que parce que trop de gens sont indécis): la situation est beaucoup plus proche de 4 candidats autour de 20/22% qu'il ne se dit. Et c'est pour ça que la bataille fait rage, que Sarkozy est prêt à tous les coups durs et que Holly joue les placides non arrogants et pendant ce temps ratisse très large grâce à un flou artistique. Mélenchon le sait.
La forte incertitude sur cette fourchette des 4 candidats implique que JLMélenchon soit attentif à ne pas s'enfermer dans un rôle de trouble fête de second rang, de candidat "du peuple de gauche" ou des militants. Il doit amener à lui des gens de partout, des chômeurs, des femmes, des cadres et chercheurs,autant que des ouvriers. Et mordre sur l'électorat mobile de Bayrou autant que de Hollande et Sarkozy. C'est possible. Et de toutes façon c'est la seule voie pour qu'on prenne un autre chemin que la Grècisation, le déclin et la pauvreté (économique et morale).
Quant à 1936 : "vous rêvez doucement".
@ breteau jean claude
tu pourras allumer ton poste à 21h55, ce sera aux alentours de 22 heures et ça durera 20 mn !
@ sonia bastille: à te lire, on se demande si tu crois dans le projet du FdG.
Qui aurait cru il y a un peu plus de 3 ans que le PG verrait le jour, qu'il s'unirait avec le PCF au sein d'un FdG, que Jean-Luc serait désigné par les militants du PCF (pour la 1ere fois dans l'histoire du PC, les communistes choisissent un candidat qui n'est pas membre du PC), que Jean-Luc briserait l'armure et rassemblerait dans les meetings des milliers de citoyens ? que partout se lèverait peu à peu une immense espoir ? Pour qu'un rêve se réalise, il faut d'abord avoir un rêve, y croire très fort et tout mettre en œuvre pour le réaliser. Les sceptiques, les hésitants, les velléitaires peuvent voter Hollande, leur candidat leur ressemble après tout. Nous le leur laissons volontiers. Nous, nous avons un rêve et nous allons faire en sorte qu'il devienne réalité.
@ 919 Philippe Eric
Bonjour de Berlin... nous avons la chance d'avoir ce que que nous avons avec le FdG. Nous allons booster beaucoup de forces en Europe.
"La France est faite pour réveiller l'âme des peuples, non pour l'étouffer. Depuis 1792, toutes les révolutions de l'Europe sont la révolution française ; la liberté rayonne de France. C'est là un fait solaire."
Victor Hugo - Les Misérables
Pour le meeting, ça fonctionne en page d’accueil de ce blog mais ça ne démarre qu'à 18h30.
Je veux bien moi aussi les liens sur la stratégie du choc de Naomie Klein...
Merci à tous,
Une silencieuse invisible
@ 951 LaRépubliqueDesCatacombes (44)
Qui aurait cru il y a un peu plus de 3 ans que Jean-Luc serait désigné par les militants du PCF (pour la 1ere fois dans l'histoire du PC, les communistes choisissent un candidat qui n'est pas membre du PC),
En 1965 et en 1974 le PCF avait choisi Mitterand comme candidat dès le premier tour.