18fév 12
Cette note s’est préparée dans le train du retour de Strasbourg puis à la pause d’hier. Écrire me détend et m’aide à mettre en ordre mes idées. Puisque madame Le Pen s’est dégonflée, j’ai du temps pour préparer très à fond mon discours en Corse où je serai la semaine prochaine. Madame Le Pen a réussi à me gâcher la moitié du plaisir car mes amis avaient dû annuler le meeting prévu pour que je puisse participer à cette émission qui n’aura pas lieu pour finir. Ici, il va surtout être question de Sarkozy et du vote sur les nouveaux traités européens le 21 et le 28 février prochains. Un peu de Hollande et davantage de la vie qui passe. Sarkozy annonce avec son premier discours un régime plébiscitaire. Les commentateurs complètement vissés dans les apparences n’y voient que du feu. Notre réplique, la sixième République, va se montrer le 18 mars à la Bastille !
Les photos qui illustrent ce billet ont été prises par Stéphane Burlot lors du meeting de Villeurbanne dans le Rhône qui a réuni 10000 personnes le 7 février dernier
J’avais dit que sitôt que je pourrais mettre le lien vers le film réalisé par les femmes qui m’ont accueilli au foyer près de la Bastille, je le ferai. Voici le moment venu de le faire en bonne place et visibilité. Je pense qu’il y aura de nombreuses reprises sur les réseaux sociaux. J’ai pensé de nouveau à elles quand j’étais à la maison de santé de Neuhoff, dans le quartier populaire à Strasbourg. Une nouvelle fois, j’entendais parler de cette difficulté à se faire soigner quand on en a besoin et que l’on bénéficie de la CMU. Et avant cela, tout commence par le temps que dévore l’activité pour faire valoir ses droits. La difficulté des formulaires à remplir. L’impression que tout est fait pour pousser à renoncer, à laisser tomber. Déjà que pour faire valoir ses droits, il faut déjà les connaître ! Et ceux qu’on a sont déjà tellement menacés. Par exemple à propos du travail du dimanche. Sarkozy veut le généraliser ! Hollande bredouille comme d’habitude du mi-chèvre mi-chou. Moi je m’en tiens à ce que m’ont dit les caissières d’Albertville au cours de notre rencontre dont j’ai parlé dans ma précédente note. Je suis radicalement contre. Vivre en famille un jour par semaine c’est un petit bonheur simple. Même ça est disputé !
Résistance !
A Neuhoff, les personnels médicaux et les gestionnaires de la maison me présentaient le régime local alsacien de sécurité sociale. A une exception près, c’étaient des femmes. Le régime local de sécurité sociale est un régime à l’équilibre financier. Il se présente comme complémentaire à celui du régime de base. Moyennant une cotisation supplémentaire de 1,6 pour cent du salaire, on est remboursé à 90%. Et les forfaits sont effacés. Comme celui à dix-huit euros par jour d’hôpital. Et ainsi de suite. On a parlé des ouvrières de la distribution. Les caissières. Elles brassent trois à quatre tonnes par jour avec un bras. Les tendinites et autres maladies frappent durement. A 57 ans et même avant les gens sont cassés. Mais il faut des mois pour faire reconnaître la maladie professionnelle. Des mois sans couverture ni beaucoup de revenu. Combien de fois, de guerre lasse, la femme devenue sans ressource doit retourner au travail, aggraver son mal avant d’être de nouveau indisponible du fait des progrès de la maladie. J’ai pris des pages de notes. Ça va faire des arguments de discours et de médias. C’est mon travail, celui-là. Ce que je vois c’est un monde d‘institutions et de règlements destinés à expulser les « ayant droits ». Les soi-disant « assistés » sont en vérité les cibles d’une vaste machinerie qui tourne davantage pour écarter que pour quoi que ce soit d’autre. Comme me l’a dit un ami : « Etre pauvre c’est une activité à plein temps devant les guichets .
Là-dessus Sarkozy annonce sa candidature. Quel incroyable cynisme que celui de cet homme ! Le travail au poste de commande, le peuple au pouvoir et ainsi de suite, tout le contraire de ce qu’il a fait durant tout un mandat. Par exemple, lorsqu'il dit que « ce qui affaiblit la France, c'est cette obsession de dévaloriser le travail alors que nous devons au contraire, tout faire pour valoriser le travail ». Celui qui le dit est celui-là même qui a refusé le moindre coup de pouce au SMIC depuis cinq ans. Or, la première valeur du travail, n'est-ce pas le prix qu'on le paye, donc le salaire ? Ici je touche la maladie cruciale de la vie politique : la falsification des mots, leur retournement. Tony Blair et Nicolas Sarkozy auront été les champions de cet exercice. Avec eux les mots ont été rendus inoffensifs à force de servir à tout et son contraire c’est-à-dire à rien. « La France du non » est vidée de sa charge quand un Sarkozy, qui l’a odieusement trahie avec l’adoption du Traité de Lisbonne, l’évoque à son profit. Toutefois ce n’est pas le plus important de ce que je crois qu’il fait et prépare en ce moment dans l’hypothèse qui est la sienne d’un prochain mandat.
Ceux qui ont fait des charges si violentes contre le populisme et m’ont si souvent imputé des positions politiques qui n’étaient pas les miennes ont crié au loup quand il n’y était pas. Maintenant, il y est et vous noterez leur silence. Sarkozy vient en effet de tirer tout le profit possible de la confusion créée par le mot « populisme ». Il s'est livré à une charge violente contre les « élites » et « les corps intermédiaires ». Cela n’a plus rien à voir avec ma dénonciation de l’oligarchie. C’est un basculement inouï dans un autre univers sémantique. Les petits rigolos ont bien préparé la banalisation de tout cela en m’attaquant des mois durant sur le thème « vous dénoncez les élites donc vous êtes un danger pour la démocratie ». Pour eux il s’agissait de nier ou de masquer le contenu de classe que je donnais au slogan « Qu’ils s’en aillent tous ». Il fallait le diluer dans la solidarité corporatiste, en quelque sorte. Sarkozy bénéficie de l’accoutumance que ces gens ont préparée. Maintenant ils se taisent. Mais lui a bel et bien repris et théorisé le fond d’un discours hostile aux élites. Dans le détail, Sarkozy a d'abord déclaré : « Il y a de plus en plus de Français qui ont l'impression que tout se décide en dehors d'eux ». Ensuite, il a dit : « J'ai pu mesurer pendant cinq ans à quel point les corps intermédiaires font écran entre le peuple et le gouvernement : les syndicats, les partis, les groupes de pression, les experts, les commentateurs. Tout le monde veut parler à la place du peuple, sans jamais se soucier de ce que le peuple veut, de ce qu'il pense et de ce qu'il décide ». C’est d’un culot à couper le souffle. On se demande si lui-même se souvient comment il a odieusement trahi la volonté populaire exprimée dans le référendum de 2005.
Puis il nous indique qu'il a « beaucoup réfléchi à cette question de l'entre-soi des élites politiques, des élites économiques, des élites administratives, des élites syndicales. De cet entre-soi, il ne sort que des compromis boiteux et au final il ne sort que l'immobilisme ». L’habileté c’est évidement de partir du constat que tout le monde fait dans les milieux populaires. Nous l’avons-nous même popularisé en dénonçant la grande collusion des riches, qu’il ne nomme pas, avec les médiacrates et les têtes d’œuf corrompues par l’idéologie libérale. Mais il en donne une autre formulation. Il montre du doigt « les élites ». Ce que personne n’avait fait avant lui. Et il y inclut les syndicats. C’est le point crucial. Notons d’abord quelle claire doctrine cela exprime. Détruire les corps intermédiaires et inclure dans la liste, comme seuls corps identifié et doté d’une personnalité juridique et morale, les syndicats, c’est le fond de sauce des mouvements autoritaires. La haine anti-syndicale, c’est la haine de la classe ouvrière organisée. Ce discours-là, on le connaît. C’est une doctrine politique connue. Puis Sarkozy affirme que : « S'il y a blocage, je me tournerai vers le peuple ». Pour contourner le blocage qui ne peut venir, d'après lui, que des corps intermédiaires, c’est-à-dire des syndicats ouvriers, il créera un lien direct avec « le peuple ». « Je savais très bien que je m'attaquerais à des intérêts puissants, à des castes qui ne veulent rien lâcher et dont la violence des réactions donnent la mesure de ce qu'elles ont peur de perdre ». Ce n’est pas des riches dont il parle. Les « castes » ce sont les salariés des diverses professions qui ne veulent pas lâcher leurs conquêtes sociales. Il veut instaurer une relation directe entre un « guide » et le peuple. Il recourt au plébiscite pour effacer toutes les médiations qui constituent comme classe le très grand nombre.
On ne peut mieux apercevoir ce fond doctrinal que dans cette vantardise de Nicolas Sarkozy : « Une de mes plus grandes fiertés est de n'avoir jamais cédé à la pression de la rue ». La « rue » dont il parle, ce sont les manifestations et grèves contre la suppression de la retraite à 60 ans. C'est le « peuple » défini par des intérêts collectifs de classe. Non comme la masse informe et manipulable par de bas instincts de haine et de jalousie dont il rêve et qu’il cherche à instituer. Pour toutes ces raisons j’estime que l’extrême-droitisation de la droite vient de franchir un palier. Nicolas Sarkozy est passé de la manipulation de ses thèmes de propagande à l’expression construite d’une doctrine politique. Il se situe dans la veine des Berlusconi et Viktor Orban. L’histoire est coutumière de ce genre de polarisation politique. Nous en sommes l’autre face. Tout se met en ordre.
Nous avons décidé Pierre Laurent et moi que « l’incident » était clos avec François Hollande après qu’il a fait amende honorable et qu’il a dit ses regrets d’avoir injurié les communistes. Pourquoi ? Parce qu’il y avait la déclaration de candidature de Sarkozy qui arrivait. Et que nous ne voulions pas être scotchés dans une polémique subalterne qui ressemblait très fort à une provocation. A preuve la une du « Figaro ». Bien sur les communistes ont de la mémoire. Moi de même. Je suis aussi le candidat des communistes. En cessant le feu, nous devons compter sans cesse sur l’intelligence populaire. Elle a capté la faute. Pas la peine d’en rajouter en se laissant déporter hors de notre rail conquérant. Notre ligne d’action de campagne veut tenir à distance les polémiques avec François Hollande. Il n’est pas notre sujet. La délimitation avec lui est finie depuis la fin de l’année dernière. La vie se chargera du reste à faire. Nous gagnons nos galons en étant utiles au combat contre la droite et l’extrême-droite. Le terrain que nous voulons reconquérir n’est pas de ceux qu’on reprend par des disputes avec lui sur notre existence ou non. Notre existence se constate.
Pour autant, pas question non plus de mentir par omission ou bien de faire preuve d’une complaisance qui se retournerait contre la confiance qui se crée pour nous. Comment passer à côté des provocations qu’il distille de réunion en réunion. Surtout quand il apparaît clairement que celles-ci fonctionnent comme autant de coups de force. Contre nos positions ? Après tout ce serait bien son droit. Mais ce n’est pas son sujet. Sa façon de faire est une véritable mise au pas du PS lui-même. Car les thèmes où les positions qu’il exprime seraient ultra-minoritaires s’il les mettait en débat dans son parti. Profitant de son altitude sondagière et des compétitions pour les postes qui sont engagées autour de sa « prochaine présidence », il sait que tout lui est permis, sans réplique. On a vu les dirigeants de la gauche du parti se coucher sans bruit sur la retraite à 60 ans, le SMIC et ainsi de suite. Qui a déjà bu la mer doit aussi digérer les poissons. Tout allait y passer. Arrive le vote du « Mécanisme européen de stabilité ». Cette fois-ci c’est la fin pour ceux qui cèderaient. Les bases ne suivraient plus. Le harcèlement des interpellations à la base a déjà donné ses fruits. Le mouvement en cours vers nous s’accélère. Ils vont donc résister. Ils l’ont dit au bureau national de mardi soir par la voix de Benoît Hamon et Marie-Noëlle Lienemann ! Emmanuelli et Montebourg ne tarderont pas, souhaitons-le. Ceux qui voteront « oui » ou s’abstiendront pour laisser passer le texte sans s’y opposer ne peuvent survivre qu’en se reniant du tout au tout. On verra jusqu’à quel point tous sont prêts à aller dans notre direction. Mais le coin est enfoncé. Si notre pression aboutit à une majorité contre le vote, tout sera changé. L’espace de notre programme sera élargi considérablement. Celui du retour de la gauche encore davantage. Hollande devra changer son cap et la campagne électorale peut alors voir le centre de gravité de la gauche beaucoup bouger. C’est l’enjeu du moment. Donc il faut absolument continuer la mise sous surveillance citoyenne des députés jusqu’au 21 février. Et des sénateurs jusqu’au 28. Interpellations, publication des réponses sur le net et les réseaux sociaux : au travail ! Attention à ne pas lâcher d’une semelle les députés de droite car leur vote deviendra vite notre premier argument de campagne législative contre eux.
Dans les jours qui viennent de passer j’ai suivi de l’œil l’affaire de l’introduction de la loi de 1905 dans la Constitution proposée par Hollande. C’est énorme quand même ! A la fin cela aboutit à introduire le Concordat dans la Constitution sous prétexte d’y faire entrer la laïcité. Comme la laïcité est déjà dans la Constitution, on se disait que c’était soit une erreur, une confusion, soit une combine. C’est une combine. Pourtant tout le secteur laïque du PS se tait. On voit ce que valent les principes au pays des carrières. Les Glavany, Guy Georges, Vincent Peillon, Alain Vidalies, Emmanuel Maurel, Philippe Gugliemi et tous les autres ont disparu. On attend avec intérêt de savoir si les obédiences maçonniques ont aussi l’intention de regarder ailleurs. Pourtant ceux qui ont plaidé auprès de moi l’erreur ou le cafouillage en sont pour leurs illusions. Dans une lettre, François Hollande s’adresse aux « représentants des cultes reconnus d’Alsace-Moselle » le 13 février 2012. « Reconnus ». Les musulmans sont donc exclus des cajoleries socialistes. L’intérêt de cette lettre est que François Hollande y est d’une absolue clarté : « Le maintien du Concordat doit être abordé avec respect et compréhension de ce que fut l'histoire de ce territoire français ». Respecter les conséquences de l’annexion de l’Alsace au Reich et de deux défaites de nos armes face à l’envahisseur, voilà qui est nouveau à gauche. Les communards doivent se retourner dans leurs tombes. Pour manifester ce « respect », il indique vouloir insérer à l'article 1er de la Constitution un deuxième alinéa ainsi rédigé : « La République assure la liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes et respecte la séparation des églises et de l'Etat, conformément au titre premier de la loi de 1905, sous réserve des règles particulières applicables en Alsace-Moselle ». Donc le Concordat en tant que tel ferait bien son entrée dans la Constitution par la porte honteuse des « règles particulières ». Oui, mais le « sous réserve » disaient d’aucuns, voudrait seulement dire qu’il s’agit d’un compromis temporaire, bref de la continuation de ce qui est déjà. J’ai objecté que c’était précisément faire du définitif avec du provisoire que de le mettre dans la Constitution.
Pour finir, Hollande a lui-même fourni la clef d’interprétation de son propos. C’est la version la plus anti-laïque qui prévaut. Car dans sa lettre, il écrit : « Bien loin de porter atteinte aux règles qui régissent, de façon particulière, les relations entre l'Etat et les cultes concordataires en Alsace-Moselle, elles seront au contraire confortées dans leur spécificité, en se voyant reconnues au niveau constitutionnel ». Ainsi grâce à cet étrange version du socialisme, François Hollande ferait entrer Dieu et ses églises dans un alinéa de la Constitution. Ce que personne ne lui demandait, pas même en Alsace-Moselle. Le crime contre l’esprit est signé quand on sait que le même Hollande n’envisage pas d’abroger le « délit de blasphème » contenu dans les dites dispositions concordataires et résultant du droit hérité de l’occupation après 1870. L’acquis de Bismarck doit-il être « respecté » du fait de l’histoire ! Cela ne sera pas admis. Jamais. Par aucune conscience éclairée qui connaît les enjeux de ces sortes de questions. Surtout quand, au même moment, au cours d’une réunion en Alsace où se trouvaient trois ministres on déclare que le Concordat est le « futur de l’Europe ». Sale ambiance !
Voici une nouvelle passée quasi inaperçue. Les nord-américains ont voté une loi nommée « Dodd-Franck » pour limiter les prises de risque des banques américaines. Quelle saine préoccupation ! Mais comme d’habitude quand ils prennent une mine raisonnable, c’est toujours l’indice du fait qu’il y a anguille impérialiste sous la roche des pieuses intentions. Celle-là n’est pas mal du tout. Car la dite loi ne s’applique pas seulement aux banques américaines mais, de fait, à toutes celles qui travaillent aux Etats-Unis quelle que soit leur nationalité. Ou bien qui mettent en garantie de leurs opérations des titres américains. C’est-à-dire, en fait, tout le milieu bancaire mondial. Avant de regarder ce que cela implique, notons cette habitude qu’ont prise les Etats-Unis d’obliger tout le monde à se conformer à leur législation. C’est une autre façon d’exprimer qu’ils se donnent le statut de maîtres du monde ! C’est avec cette méthode qu’ils parviennent à imposer le blocus de Cuba, pourtant condamné par les Nations Unies, à tous les fournisseurs et transporteurs du monde. Je reviens à cette législation pour contrôler les prises de risques. Donc, dès qu’une activité est réputée trop risquée, couic, elle est sanctionnée. Qu’ils fassent comme ils veulent chez eux c’est bien leur droit. Mais de quel droit par contre viendraient-ils sanctionner une transaction faite entre deux banques européennes en Europe au motif de leurs contreparties en titres nord-américains ? Bizarre ! Surtout que certains titres spécialement dangereux ne sont pas inclus dans le périmètre des sanctions potentielles. Lesquels ? Ceux de la dette fédérale des USA ! Gros malins ! Et l’inverse ? C’est-à-dire la possibilité pour les banques européennes de proposer aux Etats-Unis des titres de dette d’états européens ? Sur ce point il n’y a pas de garantie. Tout simplement.
Imaginons la suite : un Etat lambda a une mauvaise note. Les autorités nord-américaines décident que ces titres de dette souveraine sont un placement dangereux. Aussitôt il devient interdit d’en acheter aux Etats-Unis. Ou d’en posséder ailleurs si l’on a une activité aux Etats-Unis. Et ainsi de suite. Ce pauvre Michel Barnier, commissaire européen issu de l’UMP française a donc couiné et tapé du pied. « Nous demandons que les titres souverains de l’Union européenne reçoivent le même traitement que les titres souverains américains ». Mais oui, biquet ! Compte là-dessus ! Cette nouvelle loi entre en vigueur en juillet prochain. A partir de là, une note des agences de notation devient un instrument direct de blocage pour les USA qui peuvent interdire à un Etat l’accès au marché financier. Donc le condamner à mort puisqu’il est interdit aux Etats européens de se financer ailleurs. Imaginons encore. Supposons que les Etats-Unis veuillent faire exploser la zone euro parce que la monnaie unique serait un placement refuge par rapport au dollar pourri jusqu’à la moelle. Supposons qu’ils aient attaqué un pays pour faire tomber la zone et même plusieurs alentours pour accroître la tension. Supposons qu’ils aient ordonné à leurs banques de bloquer les liquidités en dollar pour les assécher et déstabiliser le prêt interbancaire des seuls agents autorisés à venir à la rescousse de l’Etat attaqué. Supposons que tout cela n’ait servi à rien parce que la Banque Centrale Européenne aurait aussitôt ouvert une ligne de crédit illimitée aux banques nationales. Oui supposons ce scénario. Paranoïaque, bien sûr. Pure hypothèse d’école, cela va de soi. Alors, dans ce cas, la nouvelle loi « Dodd-Franck » permettrait de disposer d’un nouvel instrument pour étrangler sans être contourné. J’ai bien dit que c’était de l’imaginaire. En fait les Etats-Unis sont nos alliés et nos amis. Bien sûr. La preuve en 2015, grâce au « Grand Marché transatlantique » le marché commun unifié sur les deux rives de l’atlantique sera constitué.
Cette fois-ci les trompettes de la renommée populiste n’ont pas sonné tranquillement. Le grand titre de la une du Monde assimilant le Front de Gauche et le Front national par une même étiquette « populiste » a fait long feu. Nombreux ont été les commentaires défavorables dans les médias eux-mêmes. Outre la chronique de Pierre Marcelle dans « Libération », Jack Dion dans « Marianne 2 », et même « Les Inrockuptibles » ont réagi. D’après moi nous ne sommes plus loin du moment où cette basse manœuvre ne sera plus possible compte tenu du nombre des mises en garde que les intellectuels ont formulé contre cet amalgame. « Le Monde », qui se veut le journal de référence ne pourra pas longtemps en rester à ce niveau d’inculture politique. D’autant plus après le dérapage de l’odieux faux naïf Plantu qui a fait un dessin germanophobe plus que suspect contre Eva Joly à la une de l’édition du mercredi 15 février. Pour contribuer au débat qui semble s’imposer encore on doit recommander la lecture du livre de Benoît Schneckenburger « Populisme, le fantasme des élites » aux éditions Bruno Leprince. Et dans l’attente je vous propose ce texte de Rafael Correa, président de la République d’Equateur. Il s’agit d’un message qu’il destina à l’Institut Egmon en Belgique en 2009. Savoureux.
«Ils sont nombreux à dire, en Europe et en Amérique, qu'actuellement il existe deux gauches dans la région latino-Américaine : l'une populiste et l'autre pragmatique, la première est révolutionnaire et l'autre réformatrice. Cette distinction cache mal une forte charge normative qui prétend délégitimer les perturbateurs qui veulent rompre avec l'ordre hérité du Consensus de Washington. En Sciences sociales, rares sont les concepts unanimement acceptés, et « le populisme », est justement l'un d'entre eux. A l'origine, on l'a employé pour résumer les processus sociaux menés par Juan Domingo Perón en Argentine et Guetúlo Vargas au Brésil. Aujourd'hui, malgré son élasticité, on l'utilise de façon systématique pour critiquer des Présidents qui, paradoxalement, ont été élus avec un large soutien populaire. Le mot est sorti des cénacles universitaires et s'est imposé comme qualificatif unificateur pour les mandataires de Bolivie, d'Equateur et du Venezuela. L'objectif est clair : disqualifier des dirigeants qui ont le mauvais goût de ne pas s'adapter aux canons qui, au XXIème siècle, selon les critiques de droite, devraient caractériser les leaders de gauche.
Dans son emploi contemporain, le populisme désigne deux caractéristiques : premièrement, la supposée irresponsabilité politique qui implique de faire des promesses que l'on peut tenir immédiatement, selon les attentes de l'électorat, deuxièmement, qu'il n'y a pas de médiation entre le leader démocratique et les citoyens. Une « promesse que l'on peut tenir immédiatement » correspond à « l'économie politique du possible ». Mais, comment peut-on définir à l'avance « le champ du possible »? Est-ce qu'une politique destinée à remettre en cause les structures économiques et sociales d'un pays ne court pas le risque de se voir toujours accusée de populisme, sans que l'on puisse en débattre ? Il s'avère que si l'on accepte cette critique du populisme, l'on doit aussi accepter que cela implique l'affaiblissement de l'espace politique. La négation de la politique du possible, préconisée par les spécialistes du populisme, constitue, en elle-même, un projet politique. Et si l'on ajoute à ce projet, la crainte du retour du totalitarisme, cette vision du populisme suppose un « possibilisme » qui, d'emblée, condamne tout projet de transformation sociale.
C'est précisément ce type de politique, qualifiée de populiste, qui a promu les droits universels consacrés dans les nouvelles constitutions de Bolivie et d'Equateur. Une politique qui n'a pas eu peur, en engageant cette conquête sociale, de courir le risque de perdre les mécanismes traditionnels de contrôle sur les populations les plus pauvres. Au vu de ces considérations, il est évident que ni la scène mondiale, ni la scène latino-américaine, ni la scène européenne ne sembleraient favorables à l'intensification et à l'approfondissement des relations bi-régionales. Le problème de fond n'est cependant pas un problème de scènes. Le problème fondamental repose sur le fait que les relations bi-régionales restent enclavées dans des présupposés caractéristiques du milieu des années 90, qui correspondent à des réalités très différentes, à des intérêts latino-américains et européens distincts et à des cycles d'intégration latino-américains et européens qui ont été dépassés."
Rafael Correa Delgado, Président de la République de l'Equateur
Plantu l’interlope, lauréat du prix de la liberté (10 000 euros) décerné par le Qatar a encore frappé. Sous couleur d’humour contre Eva Joly, il s’est abaissé à un dessin germanophobe à la une du « Monde ». Mon ami Alexis Corbière a immédiatement réagi par un communiqué qui pointait le côté nauséabond de ces sortes de « plaisanteries ». Le faux naïf, suivant sa technique habituelle, loin de regretter son dérapage a répondu comme si nous critiquions le droit à la caricature. Lisez ce qu’on en lit dans « Le Point.fr » : « Je les laisse s'enfoncer », rétorque Jean Plantu, lassé des « attaques régulières et dérisoires » du Front de Gauche contre ses dessins. « Je constate que tous les fronts ne sont pas mûrs pour la démocratie, déplore le dessinateur. C'est sûr qu'il est plus confortable de faire dans l'anti-sarkozysme peinard ou de l'anti-Le Pen. La gauche a encore beaucoup à apprendre en matière de tolérance. Je reviens d'Algérie où j'ai remplacé un dessinateur. J'ai caricaturé le leader du FLN. Il accepte plus facilement la plaisanterie que certains ici. » Vous avez bien lu : l’ami du Qatar ne nous croit pas « mûrs pour la démocratie », nous reproche notre hostilité à Sarkozy et Le Pen et déclare que la gauche a « beaucoup à apprendre en matière de tolérance ». Vous avez compris cette fois-ci ce qu’est Plantu ? Le reste on connaît. C’est sa façon de botter en touche. Pris la main dans le sac d’un dessin répugnant où il m’assimilait aux Le Pen, mis en cause de tous côtés, il s’était déjà défendu en m’imputant le régime cubain ce qui n’avait rien à voir avec le sujet. Ce genre de vache sacrée n’est pas habitué à ce qu’on lui tienne tête. Pour lui aussi la vie va changer avec nous. Au-delà de trois cent mille euros : on prend tout !
Très juste le point que vous faites, Zora: "Ni gauche, ni droite pour dire eux en haut et nous en bas. C'est le seul signe distinctif parlant qui reste. Qui s'est vraiment soucié depuis trente ans de ceux en fond de cale ?"
Autre réponse encourageante à mes lettres au sujet du MES: Anny Poursinoff, députée écologiste.Vous pouvez lire à ce sujet l'article de Marianne, qui précisent que les sénateurs écolos aussi voteront contre: tous ces parlementaires pourront peut-être soutenir le Front de Gauche pour son recours au Conseil Constitutionnel.Espoir, espoir, quand tu nous tiens...
La campagne électorale est bien menée, faut reconnaître. D’abord une explication de gravures avec le PS, puis un bon knock-out à la Le Pen Connection, pour maintenant, enfin, se tourner vers les hordes UMP et leur sombre Maître! Notre sympathique héros est chaud pour le combat!
@Marvejols
Les militants sont justement ceux qui cherchent à convaincre les électeurs, (qu'ils sont aussi, et tout aussi lambda que les électeurs lambda), de la justesse de leur choix. Il ne s'agit pas de compter des pourcentages, des glissement de voix, de penser en termes tactiques,mais de démontrer la nécessité des positions. Cette nécessité des positions elle apparaît quand on réussi à faire comprendre que les intérêts profonds des cadres ne sont pas les intérêts des financiers, même s'ils ont quelques actions dans leur bas de laine, ce sont à l'échelle de la société toute entière (ce qu'on appelle le "bien public") les mêmes intérêts que ceux des ouvriers et des précaires.
Un médecin par exemple a plus intérêt à défendre avec l'ouvrier de base la Sécurité sociale, le Service public de Santé que de tabler sur l'augmentation de sa clientèle pour se payer une piscine, en effet le développement de son métier ne peut se faire qu'à travers une recherche compétente au service de tous dans une mise en commun des savoirs, des bonnes pratiques, et des sommes considérables que nécessitent ces savoirs. La science, la recherche sont choses collectives, s'approprier des pans de cette chose collective à des fins personnelles c'est finalement tuer la poule aux oeufs d'or (voir Servier). Du coup le candidat qui défend le mieux les chercheurs, les professeurs d'université, les médecins ce n'est pas celui qui dans une sorte de melting pot abandonne les travailleurs à la survie, mais celui qui liant classe ouvrière, intellectuels, travailleurs scientifiques dans l'unité d'un peuple citoyen propose une rupture avec l'oligarchie financière, et propose un renversement de l'ordre des choses. Une révolution citoyenne.
@1005 zora
@tous
Merci pour votre analyse. Je la partage.
Depuis quelques jours, je tracte, en collectif, mais je boite aussi, en solo bien souvent, en immeuble (pb digicode et vigic) et en zône pavillonnaire. Au hasard des rencontres, "le solo" me permet cette opportunité furtive d'échanger. Parfois une attitude pour le moins indifférente mais parfois des connivences naissantes. Peu importe, comme une impression de recréer du lien dans un monde anonyme, hygiaphonisé, pixélisé, ou le dialogue ne serait que stéréotypé par un langage se réduisant aux abréviations déssèchées d'un SMS.
C'est là que "l'humain d'abord", formule magique, apporte la quatrième dimension indispensable pour redonner du sens à la vie.
Ce que j'apprécie le plus chez Jean-Luc Mélenchon c'est sa prédisposition à expliquer, toujours, encore et enciore..
Moi qui suis un survivant de l'ère des dinosaures, je retrouve le dévouement de ses instituteurs et professeurs, celles et ceux qui m'ont fait, ces "Hussards de la République".
Jean-Luc Mélenchon, implicitement et explicitement, nous invite à cette entreprise, nous cultiver pour mieux transmettre à celles et ceux qui ont râté des épisodes.
Oui, soyons des petits "JLM" en sillonnant les réseaux sociaux mais surtout en créant du lien réel autour de soi. Oui Zora la tâche est immense, car tout est à recréer et ce n'est pas une élection présidentielle qui résoudra l'équation.
Même les révoltes ne font pas une vraie révolution. Il va nous falloir apprendre vite et retransmettre pour élargir le cercle des "citoyens disparus"... allez, la-dessus, bonne nuit les poètes !
La purge continue et la perte de souveraineté s'amplifie!
Qui a entendu de la nouvelle trouvaille européene? Le "6 Pack" ou comment vérrouiller la souverainté nationale et amplifier la rigueur. Avec encore des trouvailles depuis le 15 février dernier. Ils attendent déjà deriere la porte pour enfoncer le clou du MES. Et ça c'est pas chez Pujadas qu'on va l'apprendre.
Tenez un bon lien pour vous informer des dernière mise au point europééene pour renforcer le MES et la rigueur : Le 6 pack (Le deuxième rectangle pointe vers un article qui va vous plaire). Bref la cadence s'amplifie à Bruxelle pour nous ligoter. Le MES et le Pacte budgétaire, c'était pas suffisant, alors on en rajoute une couche. Ils perdent pas de temps à la commision européene.
Bonsoir
Je vous souhaite bon courage pour l'émission de demain. Apparemment, la Le Pen prépare un sale coup...Faites attention elle ne se généra pas pour vous parler de la franc-maçonnerie. Restez sur le fond, mettez la face à ces reniements, ses contradictions sans vous énerver et encore une fois bon courage !
Il faut a mon sens marteler le fait que le FN et le pen n'aime pas la France la vraie celle de la révolution et de ces valeurs de liberté d'égalité et de fraternité.
@Marvejols:
Vous parlez de la nécessité de convaincre la classe moyenne et les intellectuels (scientifiques y compris), or bizarrement en parlant des ouvriers comme la classe naturellement plus enclin à la protection des biens communs, ce qui viennent au FdG le plus sont précisément les classes moyennes, les intellectuelles et les scientifiques. J'imagine que cela est dû au plus développé sens critique qu'ils ont, et de ce fait, ils sont tout à fait d'accord avec notre analyse et nos propositions. On mène une campagne d'éducation et c'est toujours plus facile éduquer quelqu'un qui est habitué à penser, que faire redémarrer la machine à penser, (du point de vu politique). Les hommes politiques ont voulu faire du peuple un masse sans cerveaux et on est en train de réveiller cette conscience endormie. C'est pour quoi on est si dangereux et c'est pour quoi aussi que les classes moyennes s'unissent à notre effort. Il suffit que a classe moyenne connaisse notre message, et il suffit qu'elle perde la peur bleu du FN/UMP au second tour pour qu'elle vienne avec nous en masse. Jean-Luc Mélenchon et notre programme sont encore peu connus, je crois que notre tâche est de le faire connaître au plus grand nombre sans trop regarder la classe parce que ils parlent à tous (sauf au 1% du pouvoir bien sûre). Rien que ça, est une tâche énorme, et de cela dépendra notre score.
Le Pen s'est sentie insultée, qu'à cela ne tienne, qu'elle rende la monnaie de sa pièce à Jean Luc Mélenchon lors de l'émission de ce soir.
D'après Philippot, son stratégique-man, elle se défilera. Jean-Luc Mélenchon aura, alors, tout loisir de démonter un à un ses arguments et rétablir la vérité face aux français.
Tant pis pour Marine "la pétoche".
Bonjour à tous !
N'oublions pas d'écrire à tous les sénateurs, comme Jean Luc l'a rappelé hier de Bastia ! Ca n'est pas parce qu'ils sont anti-démocratiques que nous devons accepter et nous coucher, bien au contraire. Ils sont en train de spolier le pays de sa capacité de décision ! J'ai envoyé cette petite bafouille aux sénateurs, à reprendre et modifier sans modération :
"Nous avons en mémoire le résultat du référendum sur le TCE, devenu traité de Lisbonne, voté par déni démocratique au Congrès de Versailles avec la bienveillance des abstentionnistes.
Plus frais, le 21/02/12, l’Assemblée a laissé passer le MES avec l’abstention complice du PS !
Texte qui sera soumis à votre vote le 28/02/12 assorti d'une révision simplifiée pour son intégration dans le traité de Lisbonne.
Nous atteignons l'ultime d'un déni des principes de base de la démocratie: négation des compétences fiscales et budgétaires des parlements nationaux, impossibilité d'opposer un véto, immunité judiciaire totale, opacité des documents et des statuts...
Madame, Monsieur le sénateur, pour l'ensemble de ces considérations, au moment où nous avons sous les yeux la tragédie du peuple grec, nous vous demandons avec insistance d'avoir le courage politique personnel de voter contre le traité MES.
Aux citoyens attentifs à votre responsabilité personnelle, nous ne manquerons pas de faire connaître votre réponse à ce présent courrier.
Il va sans dire que votre position sur cette question cruciale justifiera mon vote lors de tous les prochains scrutins.
Je ne donnerai plus jamais ma voix à un parti qui aura voté « pour » ou qui se sera abstenu. Autant dire que le PS vient de faire une grosse « bourde ».
Nous vous élisons pour vous positionner, non pour vous abstenir !
Par ailleurs la loi prévoit un referendum quand la constitution se trouve modifié et la souveraineté de notre pays engagé, ce qui est le cas avec le MES et le traité suivant !
Si vous êtes citoyen et démocrate, vous devez appeler au referendum.
Recevez mes soucieuses salutations.
Et on est toujours à même de dire aux députés (notamment socialistes abstentionnistes) ce qu'on pense de leurs positions, et quelle sera la notre le 22/04 !
A vos claviers camarades ;)
@ 993 adeheurtaumont
Que Hollande lui laisse quelques circonscriptions pour lui et ses copains...
Pour le MES, écrire aux sénateurs? Oui.
Mais aussi aux grands électeurs (qu'on est plus susceptible de connaître), cad, notamment les maires des petites communes, les conseillers municipaux des plus grandes; en leur demandant d'intervenir auprès des sénateurs qu'ils ont élus
C'est vrai que je suis atterrée de la décision d'abstention des députés PS, mais "à toute chose, malheur est bon" disait ma grand mère...
J'ai fait un tour sur le blog de Montebourg qui s'explique de son abstention, ça commence comme ça :
"Hostile aux modalités du Mécanisme Européen de Stabilité, mais favorable au projet d’instauration d’un tel mécanisme, j’ai choisi de m’abstenir. Pourquoi ?"
Suivent les justifications. Et les commentaires, à lire absolument. Beaucoup de ses électeurs lui annoncent qu'ils nous rejoignent !
Ancien électeurs PS, vous êtes tous les bienvenus ! Ici on sait où on veut aller, et ce qu'on accepte pas !
Bonjour de Berlin,
je pense que le fait d'expliquer comme le fait le FdG dans le détail va donner plus de résultats qu'en Allemagne.
Souvent on reste ici à la critique, mais on oubli d'argumenter sur le fond (souvent aussi par manque de temps sur l'antenne. On ne laisse pas ici un Oscar Lafontaine une présence médiatique...trop dangereux)
Donc, je remarque que la grande différence avec l'Allemagne, ce sont les assemblés citoyennes, qui ne pourraient même pas exister ici, sans passer sous le coup de l'observation des services intérieurs de sécurité.
Donc, de la pédagogie, toujours et encore, et encore encore. Là sera la clé de tout.
Les verts vienne de dire à la radio (RFI), ils ont choisi celui qui sera au second tour (FH), pour libérer leur idées
Les pauvres, ou plutôt les nouveaux petits bourgeois, en train comme en Allemagne de préparer leur petites affaires sans risques. Les écolos ont ici perdu tous sens de révolutions citoyennes. C'est bio dehors et bien conservatif à l'intérieur...souvent.
Le pouvoir et l'argent ont gommé chez eux tout sentiment d'injustice. Ce n'est pas une surprise. Qui achète bio...les personnes qui peuvent se le permettre, et souvent ce n'est pas l'égalité des droits qui les poussent, mais bien une sentiment égoiste par rapport à la petite santé...bien egoiste...je l'ai déjà dit
Et ceux qui ne peuvent pas acheté le "Bio" cher vont chez le discount pour le bio pas cher...
Ils ne faut compter que sur nous même, et pas de compromis
Vive vous tous
Philippe
Et toujours la pétition demandant un referendum sur l'ensemble du pacte budgétaire... Au cas où vous l'auriez ratée ;)
@webmestre : merci d'avoir assemblé la lettre aux députés, et pour le travail de titan fait ici pour rendre le blog lisible ! Je m'active ce matin, mais promis après je me calme :p
Bonjour,
Je viens de visionner "mots croisés", une idée m'est venue est je vous laisse le soin de l'apprécier: Le programme et les arguments du front de gauche sont facilement accessibles sur le net pour contrecarrer les contre-vérités citées lors de ces débats. Pourquoi les intervenants du front de gauche ne font-ils pas plus la promotion des sites internet du Front de gauche en les citants lors de leurs interventions?
Quand je discute avec des amis, ceux qui, après échanges, visitent les sites internet du FdG sont convaincus. Ce blog, les commentaires, la vidéothèque ainsi que le site placeaupeuple2012 sont nos meilleurs atouts.
Plus il y aura de visiteurs sur ces sites, plus il y aura de convaincus et les passages médiatiques doivent être un instrument de leur promotion!
Si mon avis vous a convaincu, faites le vivre au sein du front de gauche!
NB: je vais aussi mettre ce message sur les autres sites du FdG.
Bon courage à toutes et tous
@ Dunizel
Pas trouvé les commentaires chez Montebourg.
Bonjour,
Je suis l'auteure du blog ContreLaCour. Je m'interroge depuis plusieurs mois sur la légalité du Traité MES. Merci d'avoir diffusé mon article. Le Traité MES vient d’être adopté par les députés. Faute de mobilisation en amont, nous n’avons pas eu droit à un référendum sur le sujet. Le Traité sera donc ratifié, à moins que (miracle) les sénateurs s’y opposent.
Pour ne pas de nouveau être pris de vitesse, je vous invite à vous mobiliser dès maintenant pour demander un référendum sur le Pacte budgétaire (TSCG). C'est ce traité (complétement distinct du Traité MES) qui met en place la règle d'or budgétaire et accroit les compétences de la Commission européenne. La ratification de celui-ci, qui nécessite une réforme de la Constitution, se fera après les élections législatives. Nous disposons donc de plusieurs semaines pour nous mobiliser. Merci de signer et de partager cette pétition, déjà signée par plus de 1100 personnes.
Merci beaucoup
Jospin +Royal = Hollande .les erreurs des 2 cumules par " le prochain president " ne le rende pas credible pour deuxieme tour.deja les candidats ps ne rassemblent pas au second tour,alors aux mensonges sur la finance, l anticommunisme primaire, son entourage tres tres proche des cercles bourgeois, plus le MES qui peut croire credible un rassemblement sur un personnage aussi tordu, et reniant sa parole en moins de temps qu il ne faut pour le dire .Rose mafia a tous les etages NONmerci.au fait hollande n est jamais au courant de ce qui se passe dans son parti, ça fait peur...!
@ tous
A lire et à écouter sur le site de Corse Matin.
@mario - 1020 (déjà !)
Oui, on dirait que j'ai foiré le lien...
et il faut cliquer sur le chiffre encadré de rouge (le fourbe, comme si le rouge était sa couleur !) près du titre.
Langue-rouge (936)
Tu n'as rien compris au sens de mon commentaire.
Tu dis à peu près la même chose que moi, en croyant dire le contraire. J'ai pourtant bien écrit "électeurs de gauche qui votent Bayrou, par exemple" ce qui a le même sens que ton "On peut se sentir de gauche et voter Bayrou au premier tour et Hollande au second" du moins si je comprends encore le français.
Mais quand je parle de gauche et de droite, et que j'utilise ces concepts pour chiffrer le résultat de l'une et l'autre au premier tour de la présidentielle, je ne parle de notions non ambigües. J'ai classé Ségolène Royal, Huguette Bouchardeau ou Dominique Voynet à gauche, j'ai classé François Bayrou et Daniel Waechter à droite. Quand j'avais un doute sur un candidat, j'ai regardé son "pédigrée" sur Wikipedia. On peut toujours s'amuser à contester ces classifications, elles ont quelque chose d'objectif qu'une personne un peu avertie en politique ne peut pas contester.
Ségolène Royal, quoiqu'on en pense, a choisi de faire campagne sur des idées qui appartiennent traditionnellement à la gauche ; François Bayrou n'a jamais eu plus d'une ou deux propositions que la gauche puisse revendiquer, l'essentiel de son programme était incontestablement de droite. Peu me chaut que des électeurs habituellement communistes aient voté pour lui (par un curieux mélange de "vote utile" et de mysogynie), ça ne fait pas de Bayrou un communiste.
Alors, on peut excuser les électeurs de gauche de se fourvoyer en votant pour des candidats de droite, mais ça ne change rien au résultat : la droite est traditionnellement majoritaire au premier tour de l'élection présidentielle.
Bonjour à tous, est ce qu'on pourrait savoir le nombre de personne qui a assisté au meeting en corse hier et sur internet merci par avance.
@Jean-Luc
Peut-être n'aurez vous pas le temps de lire les messages avant l'émission de ce soir mais j'ai quand même envie de donner mon sentiment sur cette future intervention. Il me semble que cette façon de présenter ce débat par F2 se rapproche du cirque. (F2 y a intérêt pour l'audimat) Peut-être que le FdG a intérêt à utiliser ce temps de parole pour développer concrètement ce qu'il compte mettre en place pour rompre avec cette société libérale en se servant de ce que pourra dire Le pen et éviter (tant que faire ce peut !) un mot insultant. Cette maitrise est gagnante sur tous les tableaux. Et si elle refuse le débat, il vous faudra surement lutter contre Pujadas qui ne manquera pas de vouloir vous enfermer dans un rôle de pugiliste. Parlez des des idées (et faites réfléchir les gens - vous y êtes un as !-), du MES qui est le début de la dictature inscrite dans la loi
C'est vrai qu'il est facile de laisser un post alors que c'est vous qui allez au charbon !
Nous sommes avec vous !
Le détail du vote des socialistes sur le MES. Au moins on sait maintenant pour qui ne pas voter aux prochaines législatives.
Groupe Socialiste, Radical, Citoyen et divers Gauche (197)
Contre: 20
Mme Gisèle Biémouret, MM. Christophe Bouillon, Julien Dray, Olivier Dussopt, Henri Emmanuelli, Mme Martine Faure, MM. Hervé Feron, Pierre Forgues, Mmes Pascale Got, Sandrine Hurel, MM. Régis Juanico, Gilbert Le Bris, Kléber Mesquida, Mmes Catherine Quéré, Marie-Line Reynaud, Chantal Robin-Rodrigo, Odile Saugues, MM. Pascal Terrasse, Philippe Tourtelier et Jacques Valax.
Abstention: 130
MM. Jean-Marc Ayrault, Gérard Bapt, Claude Bartolone, Jacques Bascou, Mmes Delphine Batho, Marie-Noelle Battistel, Chantal Berthelot, MM. Jean-Louis Bianco, Serge Blisko, Patrick Bloche, Daniel Boisserie, Jean-Michel Boucheron, Marie-Odile Bouillé, Mme Monique Boulestin, M. Pierre Bourguignon, Mme Danielle Bousquet, MM. François Brottes, Alain Cacheux, Jérôme Cahuzac, Jean-Christophe Cambadélis, Thierry Carcenac, Christophe Caresche, Mme Martine Carrillon-Couvreur, MM. Jean-Paul Chanteguet, Gérard Charasse, Alain Claeys, Mme Marie-Françoise Clergeau, MM. Pierre Cohen, Catherine Coutelle, Mme Pascale Crozon, M. Frédéric Cuvillier, Mme Claude Darciaux, M. Pascal Deguilhem, Mme Michèle Delaunay, MM. Guy Delcourt, Bernard Derosier, Michel Destot, René Dosière, Tony Dreyfus, Jean-Pierre Dufau, William Dumas, Mme Laurence Dumont, MM. Jean-Paul Dupré, Yves Durand, Philippe Duron, Christian Eckert, Mme Corinne Erhel, MM. Laurent Fabius, Albert Facon, Mmes Aurélie Filippetti, Geneviève Fioraso, M. Jean-Louis Gagnaire, Mme Geneviève Gaillard, MM. Jean Gaubert, Paul Giacobbi, Jean-Patrick Gille, Jean Glavany, Daniel Goldberg, Marc Goua, Jean Grellier, Mmes Elisabeth Guigou, Danièle...
Première réponse à mon courriel aux sénateurs, pour annie DAVID, (communiste). C'est curieux, ceux qui sont d'accord avec nous ont plus de facilité à répondre. Ca m'a marqué aussi dans les réponses des députés.
Bonjour,
Madame Annie DAVID votera contre le MES.
Madame Nicole BORVO, présidente du groupe CRC au Sénat, vient de saisir le Conseil Constitutionnel sur la conformité à la Constitution de France du traité instituant le mécanisme européen de stabilité.
Recevez, nos cordiales salutations.
à Marvejols 1002
En début de campagne j'aurai volontiers était satisfait d'un score supérieur à 5 % (frais de campagne officielle remboursés) ce genre d'élection où tout est fait pour bipolariser entre deux candidats dits principaux, genre USA, et ainsi inciter à voter "utile" pour celui ou celle qui battra l'autre, n'est pas favorable à nos idées. on s'approche des 10 %. Je ne suis pas un doux rêveur, il faut que l'on bosse sur le terrain si on veut faire le meilleur score possible. Pas besoin d'être militant chevronné pour cela, on peut tous se dire quel est l'argument ou les arguments qui me font pencher pour le fdg et son candidat ? Ces mêmes arguments et ceux que je découvre dans le programme ou en écoutant nos porte parole, Jean-Luc Mélenchon le premier, ne sont-ils pas susceptibles de m'aider à convaincre une ou deux personnes que je connais et qui pourraient faire comme moi ? Rien que ça répété par des centaines voire des milliers de personnes comme nous qui le tentent sur le terrain nous feront gagner une à une les voix qui nous permettront de l'obtenir. N'oublions pas que si nous ne sommes pas au 2ème tour, ce qui malheureusement est le scenario le plus probable, la politique menée par FH s'il bat NS ne sera pas la même si on fait 7 à 8 % et Bayrou 12 que si on fait 10 à 12 % et Bayrou 8. De plus il faut absolument qu'aux législatives qui vont suivre, que le PS n'ait pas la majorité à lui tout seul dans l'assemblée nationale et pour éviter cela il faut un maximum de députés du front de gauche. Mais ce qui est enthousiasmant c'est que l'on sent qu'on accroche dans cette campagne et que l'on progresse, et croyez moi c'est la première fois depuis des décennies, alors optimiste oui, mais mesuré malgré tout car on a du pain sur la planche,...
@ Gérard Blanchet 932
Comme toi, j'espère que le 18 mars sera un succès qui forcera le PS à prendre en compte notre voeu révolutionnaire et républicain de Constituante ; il est vrai que cet objectif recueillerait, une fois expliqué, un soutien très étendu trans-partis et venant des abstentionnistes.
Je reste néanmoins convaincu que 90 % de l'état-major et les gradés bien en place du PS dans les institutions et se voyant déjà dans l'exécutif et son aire d'influence, ne veulent surtout pas de constituante. S'il y a une "implication populaire" là-dessus, je trouverai formidable qu'ils soient obligés de l'intégrer, comme je te l'ai écrit.
Pour l'expression "marqueur de gauche", je trouve ça novlangue. On a une identité de gauche, une conscience de classe ou de l'Histoire, on se bat pour arrêter la barbarie financière et impérialiste qui tue et aliène des millions d'hommes et des peuples, on n'a pas besoin de "marqueurs de gauche".
A ce propos merci @ zab, vm et aïssatou pour les liens DOCUS dont "la stratégie du chaos".
Pour Bastia, les difficultés à suivre le meeting me faisaient imaginer les difficultés et la clandestinité de la Résistance sous le nazisme. Les Corses et le FdG luttent aujourd'hui contre la dictature criminelle des 1 %, que JL Mélenchon appelle très justement les oligarques bien protégés par leurs chiens de garde (medias, FMI, BCE,soc-lib, UMP et FN).
ANNE 1027
Comme vous, j'estime que ce débat était inutile. France2 a ainsi l'occasion de détruire l'effet positif du premier "des paroles et des actes" qui a laissé très forte impression pour en faire cette fois ci,à 2mois de l'élection présidentielle, une sorte de pugilat entre ce que les médiacrates considèrent comme des "extrémistes" renvoyés dos à dos. J'ai confiance en M.Mélenchon,mais il va perdre bcp d'énergie à démonter les idées de Me Le Pen, quitte à s'énerver devant ce monstre froid qui passera pour "calme", et puis il n'aura guère de temps pour développer son argumentation et favoriser auprès des français moyens une meilleure compréhension de sa stratégie politique et économique. Le débat risque de se concentrer sur l'immigration,Halal, les invectives,les accords de Maastricht que le ps a signés. Par rapport à ça, on sera enfermés dans la justification. C'est dommage. Il aurait fallu pour permettre la "hauteur" intellectuelle du débat, un débat entre un membre du PS ou de l'UMP et Mélenchon. Je souhaite à notre candidat si excellent toute la maîtrise possible pour dominer ce débat et ne pas se laisser enfermer dans des querelles stériles, du fait de son "humaine révolte". Autre point:il sera plus fatigué que Me le pen qui ne fout quasiment rien que répéter les mêmes clichés sur 2 ou 3 plateaux, parce qu'elle ne s'investit pas sur le terrain comme le fait Mélenchon. Bref. Dommage. Si elle ne veut pas venir, moi je dis tant mieux, j'espère qu'elle ne viendra pas et qu'il aura un débat intellectuel plus fructueux et plus profitable pour le FdG avec des politiques plus affermis. Que FR2 propose ce débat n'a pour moi rien d'innocent. Les journalistes ne lui pardonnent pas cette ambiance glaciale argumentée qu'il leur a soufflé sur le...
Apparemment 2 000 participants environ au meeting de Bastia. Ce n'est pas si mal pour une ville de 40 000 habitants et une île de 250 000. A comparer avec l'agglomération lyonnaise 1 400 000 et son meeting de 10 000 participants
Voila le mail que j'ai envoyé aux deux sénateurs socialistes de mon département. C'est volontairement soft mais ferme
Monsieur le sénateur
l'assemblé nationale vient, grâce aux voix de la majorité UMP de voter le MES.
Considérant que le dispositif qu'il contient, dessaisit les états de leurs prérogatives en matière budgétaire dans le cas où ils feraient appel au fonds, qu'il stipule que ce fonds, basé au Luxembourg, serait géré par des personnes n'ayant aucun compte à rendre à qui que ce soit, je vous demande de voter contre lors de son examen par le Sénat.
La majorité de gauche doit donner un signe fort au pays en lui montrant qu'elle se démarque clairement de Nicolas Sarkozy et qu'effectivement, l'adversaire principal de François Hollande c'est bien le monde de la finance.
Recevez, monsieur le Sénateur, mes salutations distinguées, et soyez assuré que je serai attentif au vote que vous émettrez, le mien au mois d'avril et au mois de mai en dépendra
Si le webmestre permet..
Un commentaire vu sur le blog de Montebourg -un des partisans de l'abstention dynamique- :
une idée pour votre prochain mouvement: « la rose et le veleda »
pour effacer les convictions et en changer rapidement
par contre l’abstention MES sera ecrite au marqueur indélibile
Merci à l'auteur de ces quelques mots.
Pour ce soir, faire France de tout bois "liberté, égalité,fraternité et laicité pour la bigote mal éveillée"
NATH35
La stratégie de choc Naomi Klein est proposée en lien au post 702 DE ZAB et dans les posts 952-960 je sais plus. INVISIBLE 998.Cette montée "culturelle" (si j'ose dire) des partis néofascisants vient à mon avis de l'abandon des peuples par la gauche traditionnelle qui a voulu se boboïser, de la perte de repères provoquée par la contre-révolution libérale menée dans le monde entier, du manque de transmission de notre héritage de luttes contre la liberté. Je trouve ça flagrant dans les 20-30 ans, une génération confrontée directement à la violence sociale, certes, mais qui n'a pas reçu des parents "moyennisés" et "consuméristes", l'héritage culturel des conquêtes sociales, de la lutte contre le fascisme des parentset des grands parents(indifférence à l'histoire). 3ème responsabilité, l'école :Plus axée sur des valeurs que sur la transmission historique des faits et leur compréhension. Les jeunes, bien souvent, ne savent pas ou ne comprennent pas ce qui s'est passé réellement dans ces années du 20e siècle, n'établissent pas les "liens" entre les choses. Souvent anti racistes, (par valeur sociétale), ils basculent souvent dans les thèses frontistes en se disant quand même que dans leur vécu etc.(encore du sociétal)..Ils ne perçoivent pas la logique horrible de cette complaisance, bref, ne savent pas raisonner.A mon avis, l'éducation populaire des grands mouv.de l'histoire se doit d'être plus offensive, plus engagée si on veut éviter que ces conneries se banalisent, parce qu'on sait où ça mène. Je crois que notre génération (la soixantaine) a été plus marquée par l'histoire des parents et grands parents, plus avertie politiquement pour renforcer nos ancrages politiques.Certains condamnent la laïcité comme manque de tolérance par exemple!(1...
Après le vote, si les résultats ne sont pas ceux que moi,'électeur attendais, deux possibilités:
ou bien, les discours étaient trompeurs, ambigus, mensongers, alors je peux dire "On m'a trompé", mon vote m'a été volé (démocratie!?)
ou bien, les discours ont été clairs, argumentés, avec propositions réalistes et porteuses d'avenir pour le bien collectif, et je me suis trompé en n'osant pas suivre ces choix, je suis donc responsable et peut-être coupable des évènements à venir,
s'abstenir étant bien sûr de faire le plus mauvais choix, par lâcheté, paresse.
Le droit de vote devrait s'accompagner de formations, de mini questionnaires..
Les cloîtré(e)s en maison de retraite, hospices ou chez eux, vont bientôt avoir le privilège d'une mise à l'air ambiant voituré(e)s par quelques bonnes âmes compatissantes! Charité oblige, On ne peut quand même pas priver les citoyens de leurs droits civiques! Tant d'autres droits sont pourtant allègrement bafoués chaque jour au vu et su de tous!
Quant à l'extrême droite, peut-être dépersonnaliser la question, car Elle va se dresser en Victime Offensée que sa cohorte va s'empresser de protéger. La Dame est si bonne qu'elle ne pense qu'à protéger les faibles, laissés pour compte, ces blafards de joues ne voyant pas le jour, rongés par le cafard, sale bête venant d'ailleurs? La Dame donc cajole pour mieux dévorer ses serviteurs.
Prendre le temps de paroles pour aborder les bonnes nourritures terrestres, retrouver le gôut des saines choses, sur une bonne terre aérée par les vers de terre, parler du territoire.. Dépasser la terreur des discours qui ne pensent qu'à faire des boucs émissaires pour masquer les véritables choix coupables de déséquilibres gravissimes. Oser, lâcher la main,qu'elle soit molle ou gantée.
Sous prétexte que François Hollande renégociera le traité le parti socialiste dans sa grande majorité à pris la décision de s'abstenir au MES. Est-il sur à 100% de l'emporter. Si Hollande est battu en ne votant pas NON au MES le parti Socialiste aura donné les clefs de la France à des groupuscules incontrolables car dans ses attendus le Mécanisme deviendra irréversible. Il n'est pas trop tard pour ses Sénateurs. Dans ma ville un député Socialiste a voté NON. L'autre député Socialiste c'est abstenu alors que j'avais reçu ses voeux en début d'année ou il disait d'étre à l'écoute.
@Laforce Jean Luc - 1034
Merci ! Mais pourquoi se limiter à 2 sénateurs alors qu'on peut tous les interpeller ? ;)
Merci à : 1008 Just65 pour ses éclaircissements !
Le vote scélérat et surtout l'abstention imbécile des députés socialistes prouve bien que face à a très haute "oligarchie politico-financière" il ne reste pas grand chose dans les "culottes" de nos parlementaires !
Urgence donc de mettre au point la ligne politique de gauche. Oui à une réunion au sommet entre Mrs : Mélenchon et Hollande
Nous, simples quidams, nous sommes perdus. Voudrait on perdre encore une fois les élections ? Tous les trente ans, la Gauche peut prendre le pouvoir pour qu'enfin la justice, l'audace et l'enthousiasme redonne espoir et force à tous dans notre France.
Moi c'est ça que j'ai mis sur le blog et la page facebook de Montebourg "tu t'es abstenu : tu seras pas réélu ! (pas de bras : pas de chocolat!)
Plus+ le lien vers le discours de Bastia ! (dommage que le son ait été si mauvais...)
Jean-Luc Mélenchon n'a sans doute pas de conseil à recevoir de nous. Ce soir, ce devrait être un record d'audience, point à la ligne.
Débattre avec Le Pen est totalement inutile. Quand je vois la technique de "débat" utilisée hier par le délégué FN à l'émission Front contre Front, cela me rappelle un livre lu autrefois : La Mécanique des Sectes.
Ce n'est pas le FN qu'il faut combattre, c'est l'ignorance ; c'est solliciter le raisonnement logique, c'est redonner sa force à l'éducation civique, aux valeurs de la solidarité nationale, c'est tout réexpliquer par le menu, pourquoi la sécu plutôt que des assurances privées à la carte, pourquoi les corps intermédiaires, pourquoi la séparation de l'Eglise et l'Etat. C'est à force de raisonnement à courte vue que des gens se fourvoient dans la pensée FN. L'idée du bien public, de l'intérêt général doit remonter en force dans les esprits. Si cette campagne n'aura servi qu'à cela, ce sera déjà une victoire.
Hors, tout pousse à l'américanisation dont la télé est le meilleur vecteur. Il faut réveiller les consciences et démontrer la dictature du capitalisme alors qu'on nous rebat les oreilles avec la "dictature communiste" oubliant "communiste" au profit de "dictature".
Entièrement d'accord avec toi "invisible".
C'est la grande différence entre le Front de Gauche et le PS.
C'est par les idées qu'on gagne une élection : c'est préparer les esprits et développer une culture dominante qui s'insinuera dans les consciences de chacun : c'est en ce sens que les explications sur le MES sont très importantes à marteler aujourd'hui. Le débat avec Le Pen : Oui dans le sens ou Jean Luc est bon : cela ouvrira les yeux de ses sympathisants à condition de trouver les bons angles d'attaques (et là je ne sais pas si Pujadas lui laissera la main pour le faire...). Mais ne nous laissons pas enfermer dans un duel Mélenchon-Le Pen qui pour la TV n'est qu'une question d'audimat. Alors Jean Luc marque le coup une dernière fois mais après passe à Sarko comme tu as commencé à le faire ce matin.
Résistance !
Front contre front,
Après l'excellent débat de Clémentine Autin à mots croisés, saluons et applaudissons le face à face de ce matin à LCP entre Martine Billard et celle du front national.
Que de bonnes répliques, Nous avons eu un aperçu du débat de e soir.
Soignez vous Martine, nous avons besoin de vous tous
Bonjour! Jean-Luc n'a absolument rien à craindre d'un débat contre Marine Le Pen, c'est juste une question de convictions et si vous pensez que la mère Le Pen a des convictions, vous vous trompez mais visiblement vous n'êtes pas les seuls. L'entreprise familiale Le Pen c'est comme l'entreprise familiale Sarkozy: de vulgaires impostures! Des imposteurs qui font croire qu'ils s'adressent au peuple mais pour s'adresser au peuple il faut lui parler avec le coeur...Est-ce que vous avez déjà une fois entendu Sarkozy ou Le Pen parler avec le coeur? NON...C'est pas plus compliqué que cela! Ce soir il y aura le candidat du peuple et la candidate de la démagogie. Tout le monde s'en rendra compte et Jean-Luc va encore prendre des voix.
Vive le Front de Gauche!
Mon humble avis et qu'il est nécessaire de faire ce débat avec Le Pen... La raison est simple et c'est stratégique.
Le Pen est la 3° force politique dans les sondages (qui valent ce qu'ils valent, mais c'est tout de même un fait) aussi, argumenter et faire la demonstration devant 6, 7 ou 8 millions de téléspectateurs que son programme ne tient pas la route est un tremplin considérable pour le front de gauche.... La seule condition, est que le pari de Jean-Luc Mélenchon fonctionne et qu'il la démonte réellement... Je pense qu'il y est prêt plus que jamais. Si ça fonctionne, la menace Le Pen au second tour va disparaître et ramener les "votesutilistes" dans la dynamique du FdG...
Bonjour,
Le choc des civilisations est à lire entièrement, le livre. Pour les + 60 ans qui suivaient l'actualité politique internationale, le rouleau compresseur mis en place par les "bilderberg", "trilatérale" et consort est impressionnant. En lisant ce livre important, j'ai eu beaucoup de mal à croire que nous avions vécus un tel laminage des peuples, pourtant j'en avais lu l'actualité. Bien sûr, la sociale démocratie internationale avait désertée les peuples mais pas que ça. Le "rouleau compresseur" a été si violent mis en œuvre avec des moyens énormes que les organisations encore sur des positions de classe se sont trouvées devant une telle tâche (chômage,misère, libertés, démocratie sans ajouter les problèmes sociétales que nos prétendus alliés nous ont mis dans les pattes) qu'elles ont été submergées et la lutte idéologique de fond a été abandonnée.L'effondrement du "mur de Berlin", sa défaite, ont fait que la classe intellectuelle a basculé soit dans le réformisme, soit dans un conservatisme réactionnaire.
Vous pensez que je veux dédouaner la sociale démocratie, pas du tout. Simplement les militants les + aguerris connaissaient les limites de la doctrine soc-dém mais comme nous étions les + nombreux nous devions gagner. Mais nous avons oublié ceux qui étaient dans nos rangs, Fizbin, Jupin, Hue ect...
Encore un commentaire, tant pis si j'agace, sur la fréquentation de ce blog : la tendance est maintenant solidement établie. Le nombre de visites par article, à J jours de l'élection, est de 107000 - 410 x J, plus ou moins 30%.
Le dernier article, s'il est rédigé le 20 avril, recevra donc entre 74 000 et 138 000 visites... désolé, la prévision ne peut pas être plus précise !
C'est tout de même beau, par rapport aux 29 000 visites, en moyenne, du mois d'octobre... si les intentions de vote pouvaient suivre la même pente !
Ah, j'oubliais : il y a une inconnue, qui est le succès du 18 mars et ses conséquences.
S'il y a un thème que notre candidat doit développer, pas simplement face au FN mais partout c'est la dignité humaine. La dignité d'avoir un emploi avec un bon salaire, La dignité d'être d'avoir un logement.
La dignité d'être entendu et considéré dans sa vie professionnelle et personnelle, La dignité de citoyen. La dignité de l'être humain...
Si JL Mélenchon croise le fer avec MLP ce soir c'est une formidable opportunité pour JL de s'adresser à tout un électorat déçu par les politiques et qui pour se venger serait prêt à voter pour le FN. Je suis sûr que par son talent de pédagogue il va convaincre beaucoup de monde et comme en plus il ne va pas manquer d'épingler le PS je crois que nous pouvons nous attendre à faire deux points de plus.
Quelqu'un sait à quelle heure Jean-Luc sera sur France2?
Je ne veux pas regarder le reste de l'émission et grossir l'audience qui sera commenter dés le lendemain.
Merci de m'éviter le supplice de voir cette femme que je ne porte pas dans mon coeur, loin de là.
Je ne sais pas si cela a déjà été remarqué, sur la République que nous appelons de nos voeux (et bien plus que de nos voeux).
VIve la VIe !
On peut le lire de deux manières, en chiffre ou en lettre !