18fév 12
Cette note s’est préparée dans le train du retour de Strasbourg puis à la pause d’hier. Écrire me détend et m’aide à mettre en ordre mes idées. Puisque madame Le Pen s’est dégonflée, j’ai du temps pour préparer très à fond mon discours en Corse où je serai la semaine prochaine. Madame Le Pen a réussi à me gâcher la moitié du plaisir car mes amis avaient dû annuler le meeting prévu pour que je puisse participer à cette émission qui n’aura pas lieu pour finir. Ici, il va surtout être question de Sarkozy et du vote sur les nouveaux traités européens le 21 et le 28 février prochains. Un peu de Hollande et davantage de la vie qui passe. Sarkozy annonce avec son premier discours un régime plébiscitaire. Les commentateurs complètement vissés dans les apparences n’y voient que du feu. Notre réplique, la sixième République, va se montrer le 18 mars à la Bastille !
Les photos qui illustrent ce billet ont été prises par Stéphane Burlot lors du meeting de Villeurbanne dans le Rhône qui a réuni 10000 personnes le 7 février dernier
J’avais dit que sitôt que je pourrais mettre le lien vers le film réalisé par les femmes qui m’ont accueilli au foyer près de la Bastille, je le ferai. Voici le moment venu de le faire en bonne place et visibilité. Je pense qu’il y aura de nombreuses reprises sur les réseaux sociaux. J’ai pensé de nouveau à elles quand j’étais à la maison de santé de Neuhoff, dans le quartier populaire à Strasbourg. Une nouvelle fois, j’entendais parler de cette difficulté à se faire soigner quand on en a besoin et que l’on bénéficie de la CMU. Et avant cela, tout commence par le temps que dévore l’activité pour faire valoir ses droits. La difficulté des formulaires à remplir. L’impression que tout est fait pour pousser à renoncer, à laisser tomber. Déjà que pour faire valoir ses droits, il faut déjà les connaître ! Et ceux qu’on a sont déjà tellement menacés. Par exemple à propos du travail du dimanche. Sarkozy veut le généraliser ! Hollande bredouille comme d’habitude du mi-chèvre mi-chou. Moi je m’en tiens à ce que m’ont dit les caissières d’Albertville au cours de notre rencontre dont j’ai parlé dans ma précédente note. Je suis radicalement contre. Vivre en famille un jour par semaine c’est un petit bonheur simple. Même ça est disputé !
Résistance !
A Neuhoff, les personnels médicaux et les gestionnaires de la maison me présentaient le régime local alsacien de sécurité sociale. A une exception près, c’étaient des femmes. Le régime local de sécurité sociale est un régime à l’équilibre financier. Il se présente comme complémentaire à celui du régime de base. Moyennant une cotisation supplémentaire de 1,6 pour cent du salaire, on est remboursé à 90%. Et les forfaits sont effacés. Comme celui à dix-huit euros par jour d’hôpital. Et ainsi de suite. On a parlé des ouvrières de la distribution. Les caissières. Elles brassent trois à quatre tonnes par jour avec un bras. Les tendinites et autres maladies frappent durement. A 57 ans et même avant les gens sont cassés. Mais il faut des mois pour faire reconnaître la maladie professionnelle. Des mois sans couverture ni beaucoup de revenu. Combien de fois, de guerre lasse, la femme devenue sans ressource doit retourner au travail, aggraver son mal avant d’être de nouveau indisponible du fait des progrès de la maladie. J’ai pris des pages de notes. Ça va faire des arguments de discours et de médias. C’est mon travail, celui-là. Ce que je vois c’est un monde d‘institutions et de règlements destinés à expulser les « ayant droits ». Les soi-disant « assistés » sont en vérité les cibles d’une vaste machinerie qui tourne davantage pour écarter que pour quoi que ce soit d’autre. Comme me l’a dit un ami : « Etre pauvre c’est une activité à plein temps devant les guichets .
Là-dessus Sarkozy annonce sa candidature. Quel incroyable cynisme que celui de cet homme ! Le travail au poste de commande, le peuple au pouvoir et ainsi de suite, tout le contraire de ce qu’il a fait durant tout un mandat. Par exemple, lorsqu'il dit que « ce qui affaiblit la France, c'est cette obsession de dévaloriser le travail alors que nous devons au contraire, tout faire pour valoriser le travail ». Celui qui le dit est celui-là même qui a refusé le moindre coup de pouce au SMIC depuis cinq ans. Or, la première valeur du travail, n'est-ce pas le prix qu'on le paye, donc le salaire ? Ici je touche la maladie cruciale de la vie politique : la falsification des mots, leur retournement. Tony Blair et Nicolas Sarkozy auront été les champions de cet exercice. Avec eux les mots ont été rendus inoffensifs à force de servir à tout et son contraire c’est-à-dire à rien. « La France du non » est vidée de sa charge quand un Sarkozy, qui l’a odieusement trahie avec l’adoption du Traité de Lisbonne, l’évoque à son profit. Toutefois ce n’est pas le plus important de ce que je crois qu’il fait et prépare en ce moment dans l’hypothèse qui est la sienne d’un prochain mandat.
Ceux qui ont fait des charges si violentes contre le populisme et m’ont si souvent imputé des positions politiques qui n’étaient pas les miennes ont crié au loup quand il n’y était pas. Maintenant, il y est et vous noterez leur silence. Sarkozy vient en effet de tirer tout le profit possible de la confusion créée par le mot « populisme ». Il s'est livré à une charge violente contre les « élites » et « les corps intermédiaires ». Cela n’a plus rien à voir avec ma dénonciation de l’oligarchie. C’est un basculement inouï dans un autre univers sémantique. Les petits rigolos ont bien préparé la banalisation de tout cela en m’attaquant des mois durant sur le thème « vous dénoncez les élites donc vous êtes un danger pour la démocratie ». Pour eux il s’agissait de nier ou de masquer le contenu de classe que je donnais au slogan « Qu’ils s’en aillent tous ». Il fallait le diluer dans la solidarité corporatiste, en quelque sorte. Sarkozy bénéficie de l’accoutumance que ces gens ont préparée. Maintenant ils se taisent. Mais lui a bel et bien repris et théorisé le fond d’un discours hostile aux élites. Dans le détail, Sarkozy a d'abord déclaré : « Il y a de plus en plus de Français qui ont l'impression que tout se décide en dehors d'eux ». Ensuite, il a dit : « J'ai pu mesurer pendant cinq ans à quel point les corps intermédiaires font écran entre le peuple et le gouvernement : les syndicats, les partis, les groupes de pression, les experts, les commentateurs. Tout le monde veut parler à la place du peuple, sans jamais se soucier de ce que le peuple veut, de ce qu'il pense et de ce qu'il décide ». C’est d’un culot à couper le souffle. On se demande si lui-même se souvient comment il a odieusement trahi la volonté populaire exprimée dans le référendum de 2005.
Puis il nous indique qu'il a « beaucoup réfléchi à cette question de l'entre-soi des élites politiques, des élites économiques, des élites administratives, des élites syndicales. De cet entre-soi, il ne sort que des compromis boiteux et au final il ne sort que l'immobilisme ». L’habileté c’est évidement de partir du constat que tout le monde fait dans les milieux populaires. Nous l’avons-nous même popularisé en dénonçant la grande collusion des riches, qu’il ne nomme pas, avec les médiacrates et les têtes d’œuf corrompues par l’idéologie libérale. Mais il en donne une autre formulation. Il montre du doigt « les élites ». Ce que personne n’avait fait avant lui. Et il y inclut les syndicats. C’est le point crucial. Notons d’abord quelle claire doctrine cela exprime. Détruire les corps intermédiaires et inclure dans la liste, comme seuls corps identifié et doté d’une personnalité juridique et morale, les syndicats, c’est le fond de sauce des mouvements autoritaires. La haine anti-syndicale, c’est la haine de la classe ouvrière organisée. Ce discours-là, on le connaît. C’est une doctrine politique connue. Puis Sarkozy affirme que : « S'il y a blocage, je me tournerai vers le peuple ». Pour contourner le blocage qui ne peut venir, d'après lui, que des corps intermédiaires, c’est-à-dire des syndicats ouvriers, il créera un lien direct avec « le peuple ». « Je savais très bien que je m'attaquerais à des intérêts puissants, à des castes qui ne veulent rien lâcher et dont la violence des réactions donnent la mesure de ce qu'elles ont peur de perdre ». Ce n’est pas des riches dont il parle. Les « castes » ce sont les salariés des diverses professions qui ne veulent pas lâcher leurs conquêtes sociales. Il veut instaurer une relation directe entre un « guide » et le peuple. Il recourt au plébiscite pour effacer toutes les médiations qui constituent comme classe le très grand nombre.
On ne peut mieux apercevoir ce fond doctrinal que dans cette vantardise de Nicolas Sarkozy : « Une de mes plus grandes fiertés est de n'avoir jamais cédé à la pression de la rue ». La « rue » dont il parle, ce sont les manifestations et grèves contre la suppression de la retraite à 60 ans. C'est le « peuple » défini par des intérêts collectifs de classe. Non comme la masse informe et manipulable par de bas instincts de haine et de jalousie dont il rêve et qu’il cherche à instituer. Pour toutes ces raisons j’estime que l’extrême-droitisation de la droite vient de franchir un palier. Nicolas Sarkozy est passé de la manipulation de ses thèmes de propagande à l’expression construite d’une doctrine politique. Il se situe dans la veine des Berlusconi et Viktor Orban. L’histoire est coutumière de ce genre de polarisation politique. Nous en sommes l’autre face. Tout se met en ordre.
Nous avons décidé Pierre Laurent et moi que « l’incident » était clos avec François Hollande après qu’il a fait amende honorable et qu’il a dit ses regrets d’avoir injurié les communistes. Pourquoi ? Parce qu’il y avait la déclaration de candidature de Sarkozy qui arrivait. Et que nous ne voulions pas être scotchés dans une polémique subalterne qui ressemblait très fort à une provocation. A preuve la une du « Figaro ». Bien sur les communistes ont de la mémoire. Moi de même. Je suis aussi le candidat des communistes. En cessant le feu, nous devons compter sans cesse sur l’intelligence populaire. Elle a capté la faute. Pas la peine d’en rajouter en se laissant déporter hors de notre rail conquérant. Notre ligne d’action de campagne veut tenir à distance les polémiques avec François Hollande. Il n’est pas notre sujet. La délimitation avec lui est finie depuis la fin de l’année dernière. La vie se chargera du reste à faire. Nous gagnons nos galons en étant utiles au combat contre la droite et l’extrême-droite. Le terrain que nous voulons reconquérir n’est pas de ceux qu’on reprend par des disputes avec lui sur notre existence ou non. Notre existence se constate.
Pour autant, pas question non plus de mentir par omission ou bien de faire preuve d’une complaisance qui se retournerait contre la confiance qui se crée pour nous. Comment passer à côté des provocations qu’il distille de réunion en réunion. Surtout quand il apparaît clairement que celles-ci fonctionnent comme autant de coups de force. Contre nos positions ? Après tout ce serait bien son droit. Mais ce n’est pas son sujet. Sa façon de faire est une véritable mise au pas du PS lui-même. Car les thèmes où les positions qu’il exprime seraient ultra-minoritaires s’il les mettait en débat dans son parti. Profitant de son altitude sondagière et des compétitions pour les postes qui sont engagées autour de sa « prochaine présidence », il sait que tout lui est permis, sans réplique. On a vu les dirigeants de la gauche du parti se coucher sans bruit sur la retraite à 60 ans, le SMIC et ainsi de suite. Qui a déjà bu la mer doit aussi digérer les poissons. Tout allait y passer. Arrive le vote du « Mécanisme européen de stabilité ». Cette fois-ci c’est la fin pour ceux qui cèderaient. Les bases ne suivraient plus. Le harcèlement des interpellations à la base a déjà donné ses fruits. Le mouvement en cours vers nous s’accélère. Ils vont donc résister. Ils l’ont dit au bureau national de mardi soir par la voix de Benoît Hamon et Marie-Noëlle Lienemann ! Emmanuelli et Montebourg ne tarderont pas, souhaitons-le. Ceux qui voteront « oui » ou s’abstiendront pour laisser passer le texte sans s’y opposer ne peuvent survivre qu’en se reniant du tout au tout. On verra jusqu’à quel point tous sont prêts à aller dans notre direction. Mais le coin est enfoncé. Si notre pression aboutit à une majorité contre le vote, tout sera changé. L’espace de notre programme sera élargi considérablement. Celui du retour de la gauche encore davantage. Hollande devra changer son cap et la campagne électorale peut alors voir le centre de gravité de la gauche beaucoup bouger. C’est l’enjeu du moment. Donc il faut absolument continuer la mise sous surveillance citoyenne des députés jusqu’au 21 février. Et des sénateurs jusqu’au 28. Interpellations, publication des réponses sur le net et les réseaux sociaux : au travail ! Attention à ne pas lâcher d’une semelle les députés de droite car leur vote deviendra vite notre premier argument de campagne législative contre eux.
Dans les jours qui viennent de passer j’ai suivi de l’œil l’affaire de l’introduction de la loi de 1905 dans la Constitution proposée par Hollande. C’est énorme quand même ! A la fin cela aboutit à introduire le Concordat dans la Constitution sous prétexte d’y faire entrer la laïcité. Comme la laïcité est déjà dans la Constitution, on se disait que c’était soit une erreur, une confusion, soit une combine. C’est une combine. Pourtant tout le secteur laïque du PS se tait. On voit ce que valent les principes au pays des carrières. Les Glavany, Guy Georges, Vincent Peillon, Alain Vidalies, Emmanuel Maurel, Philippe Gugliemi et tous les autres ont disparu. On attend avec intérêt de savoir si les obédiences maçonniques ont aussi l’intention de regarder ailleurs. Pourtant ceux qui ont plaidé auprès de moi l’erreur ou le cafouillage en sont pour leurs illusions. Dans une lettre, François Hollande s’adresse aux « représentants des cultes reconnus d’Alsace-Moselle » le 13 février 2012. « Reconnus ». Les musulmans sont donc exclus des cajoleries socialistes. L’intérêt de cette lettre est que François Hollande y est d’une absolue clarté : « Le maintien du Concordat doit être abordé avec respect et compréhension de ce que fut l'histoire de ce territoire français ». Respecter les conséquences de l’annexion de l’Alsace au Reich et de deux défaites de nos armes face à l’envahisseur, voilà qui est nouveau à gauche. Les communards doivent se retourner dans leurs tombes. Pour manifester ce « respect », il indique vouloir insérer à l'article 1er de la Constitution un deuxième alinéa ainsi rédigé : « La République assure la liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes et respecte la séparation des églises et de l'Etat, conformément au titre premier de la loi de 1905, sous réserve des règles particulières applicables en Alsace-Moselle ». Donc le Concordat en tant que tel ferait bien son entrée dans la Constitution par la porte honteuse des « règles particulières ». Oui, mais le « sous réserve » disaient d’aucuns, voudrait seulement dire qu’il s’agit d’un compromis temporaire, bref de la continuation de ce qui est déjà. J’ai objecté que c’était précisément faire du définitif avec du provisoire que de le mettre dans la Constitution.
Pour finir, Hollande a lui-même fourni la clef d’interprétation de son propos. C’est la version la plus anti-laïque qui prévaut. Car dans sa lettre, il écrit : « Bien loin de porter atteinte aux règles qui régissent, de façon particulière, les relations entre l'Etat et les cultes concordataires en Alsace-Moselle, elles seront au contraire confortées dans leur spécificité, en se voyant reconnues au niveau constitutionnel ». Ainsi grâce à cet étrange version du socialisme, François Hollande ferait entrer Dieu et ses églises dans un alinéa de la Constitution. Ce que personne ne lui demandait, pas même en Alsace-Moselle. Le crime contre l’esprit est signé quand on sait que le même Hollande n’envisage pas d’abroger le « délit de blasphème » contenu dans les dites dispositions concordataires et résultant du droit hérité de l’occupation après 1870. L’acquis de Bismarck doit-il être « respecté » du fait de l’histoire ! Cela ne sera pas admis. Jamais. Par aucune conscience éclairée qui connaît les enjeux de ces sortes de questions. Surtout quand, au même moment, au cours d’une réunion en Alsace où se trouvaient trois ministres on déclare que le Concordat est le « futur de l’Europe ». Sale ambiance !
Voici une nouvelle passée quasi inaperçue. Les nord-américains ont voté une loi nommée « Dodd-Franck » pour limiter les prises de risque des banques américaines. Quelle saine préoccupation ! Mais comme d’habitude quand ils prennent une mine raisonnable, c’est toujours l’indice du fait qu’il y a anguille impérialiste sous la roche des pieuses intentions. Celle-là n’est pas mal du tout. Car la dite loi ne s’applique pas seulement aux banques américaines mais, de fait, à toutes celles qui travaillent aux Etats-Unis quelle que soit leur nationalité. Ou bien qui mettent en garantie de leurs opérations des titres américains. C’est-à-dire, en fait, tout le milieu bancaire mondial. Avant de regarder ce que cela implique, notons cette habitude qu’ont prise les Etats-Unis d’obliger tout le monde à se conformer à leur législation. C’est une autre façon d’exprimer qu’ils se donnent le statut de maîtres du monde ! C’est avec cette méthode qu’ils parviennent à imposer le blocus de Cuba, pourtant condamné par les Nations Unies, à tous les fournisseurs et transporteurs du monde. Je reviens à cette législation pour contrôler les prises de risques. Donc, dès qu’une activité est réputée trop risquée, couic, elle est sanctionnée. Qu’ils fassent comme ils veulent chez eux c’est bien leur droit. Mais de quel droit par contre viendraient-ils sanctionner une transaction faite entre deux banques européennes en Europe au motif de leurs contreparties en titres nord-américains ? Bizarre ! Surtout que certains titres spécialement dangereux ne sont pas inclus dans le périmètre des sanctions potentielles. Lesquels ? Ceux de la dette fédérale des USA ! Gros malins ! Et l’inverse ? C’est-à-dire la possibilité pour les banques européennes de proposer aux Etats-Unis des titres de dette d’états européens ? Sur ce point il n’y a pas de garantie. Tout simplement.
Imaginons la suite : un Etat lambda a une mauvaise note. Les autorités nord-américaines décident que ces titres de dette souveraine sont un placement dangereux. Aussitôt il devient interdit d’en acheter aux Etats-Unis. Ou d’en posséder ailleurs si l’on a une activité aux Etats-Unis. Et ainsi de suite. Ce pauvre Michel Barnier, commissaire européen issu de l’UMP française a donc couiné et tapé du pied. « Nous demandons que les titres souverains de l’Union européenne reçoivent le même traitement que les titres souverains américains ». Mais oui, biquet ! Compte là-dessus ! Cette nouvelle loi entre en vigueur en juillet prochain. A partir de là, une note des agences de notation devient un instrument direct de blocage pour les USA qui peuvent interdire à un Etat l’accès au marché financier. Donc le condamner à mort puisqu’il est interdit aux Etats européens de se financer ailleurs. Imaginons encore. Supposons que les Etats-Unis veuillent faire exploser la zone euro parce que la monnaie unique serait un placement refuge par rapport au dollar pourri jusqu’à la moelle. Supposons qu’ils aient attaqué un pays pour faire tomber la zone et même plusieurs alentours pour accroître la tension. Supposons qu’ils aient ordonné à leurs banques de bloquer les liquidités en dollar pour les assécher et déstabiliser le prêt interbancaire des seuls agents autorisés à venir à la rescousse de l’Etat attaqué. Supposons que tout cela n’ait servi à rien parce que la Banque Centrale Européenne aurait aussitôt ouvert une ligne de crédit illimitée aux banques nationales. Oui supposons ce scénario. Paranoïaque, bien sûr. Pure hypothèse d’école, cela va de soi. Alors, dans ce cas, la nouvelle loi « Dodd-Franck » permettrait de disposer d’un nouvel instrument pour étrangler sans être contourné. J’ai bien dit que c’était de l’imaginaire. En fait les Etats-Unis sont nos alliés et nos amis. Bien sûr. La preuve en 2015, grâce au « Grand Marché transatlantique » le marché commun unifié sur les deux rives de l’atlantique sera constitué.
Cette fois-ci les trompettes de la renommée populiste n’ont pas sonné tranquillement. Le grand titre de la une du Monde assimilant le Front de Gauche et le Front national par une même étiquette « populiste » a fait long feu. Nombreux ont été les commentaires défavorables dans les médias eux-mêmes. Outre la chronique de Pierre Marcelle dans « Libération », Jack Dion dans « Marianne 2 », et même « Les Inrockuptibles » ont réagi. D’après moi nous ne sommes plus loin du moment où cette basse manœuvre ne sera plus possible compte tenu du nombre des mises en garde que les intellectuels ont formulé contre cet amalgame. « Le Monde », qui se veut le journal de référence ne pourra pas longtemps en rester à ce niveau d’inculture politique. D’autant plus après le dérapage de l’odieux faux naïf Plantu qui a fait un dessin germanophobe plus que suspect contre Eva Joly à la une de l’édition du mercredi 15 février. Pour contribuer au débat qui semble s’imposer encore on doit recommander la lecture du livre de Benoît Schneckenburger « Populisme, le fantasme des élites » aux éditions Bruno Leprince. Et dans l’attente je vous propose ce texte de Rafael Correa, président de la République d’Equateur. Il s’agit d’un message qu’il destina à l’Institut Egmon en Belgique en 2009. Savoureux.
«Ils sont nombreux à dire, en Europe et en Amérique, qu'actuellement il existe deux gauches dans la région latino-Américaine : l'une populiste et l'autre pragmatique, la première est révolutionnaire et l'autre réformatrice. Cette distinction cache mal une forte charge normative qui prétend délégitimer les perturbateurs qui veulent rompre avec l'ordre hérité du Consensus de Washington. En Sciences sociales, rares sont les concepts unanimement acceptés, et « le populisme », est justement l'un d'entre eux. A l'origine, on l'a employé pour résumer les processus sociaux menés par Juan Domingo Perón en Argentine et Guetúlo Vargas au Brésil. Aujourd'hui, malgré son élasticité, on l'utilise de façon systématique pour critiquer des Présidents qui, paradoxalement, ont été élus avec un large soutien populaire. Le mot est sorti des cénacles universitaires et s'est imposé comme qualificatif unificateur pour les mandataires de Bolivie, d'Equateur et du Venezuela. L'objectif est clair : disqualifier des dirigeants qui ont le mauvais goût de ne pas s'adapter aux canons qui, au XXIème siècle, selon les critiques de droite, devraient caractériser les leaders de gauche.
Dans son emploi contemporain, le populisme désigne deux caractéristiques : premièrement, la supposée irresponsabilité politique qui implique de faire des promesses que l'on peut tenir immédiatement, selon les attentes de l'électorat, deuxièmement, qu'il n'y a pas de médiation entre le leader démocratique et les citoyens. Une « promesse que l'on peut tenir immédiatement » correspond à « l'économie politique du possible ». Mais, comment peut-on définir à l'avance « le champ du possible »? Est-ce qu'une politique destinée à remettre en cause les structures économiques et sociales d'un pays ne court pas le risque de se voir toujours accusée de populisme, sans que l'on puisse en débattre ? Il s'avère que si l'on accepte cette critique du populisme, l'on doit aussi accepter que cela implique l'affaiblissement de l'espace politique. La négation de la politique du possible, préconisée par les spécialistes du populisme, constitue, en elle-même, un projet politique. Et si l'on ajoute à ce projet, la crainte du retour du totalitarisme, cette vision du populisme suppose un « possibilisme » qui, d'emblée, condamne tout projet de transformation sociale.
C'est précisément ce type de politique, qualifiée de populiste, qui a promu les droits universels consacrés dans les nouvelles constitutions de Bolivie et d'Equateur. Une politique qui n'a pas eu peur, en engageant cette conquête sociale, de courir le risque de perdre les mécanismes traditionnels de contrôle sur les populations les plus pauvres. Au vu de ces considérations, il est évident que ni la scène mondiale, ni la scène latino-américaine, ni la scène européenne ne sembleraient favorables à l'intensification et à l'approfondissement des relations bi-régionales. Le problème de fond n'est cependant pas un problème de scènes. Le problème fondamental repose sur le fait que les relations bi-régionales restent enclavées dans des présupposés caractéristiques du milieu des années 90, qui correspondent à des réalités très différentes, à des intérêts latino-américains et européens distincts et à des cycles d'intégration latino-américains et européens qui ont été dépassés."
Rafael Correa Delgado, Président de la République de l'Equateur
Plantu l’interlope, lauréat du prix de la liberté (10 000 euros) décerné par le Qatar a encore frappé. Sous couleur d’humour contre Eva Joly, il s’est abaissé à un dessin germanophobe à la une du « Monde ». Mon ami Alexis Corbière a immédiatement réagi par un communiqué qui pointait le côté nauséabond de ces sortes de « plaisanteries ». Le faux naïf, suivant sa technique habituelle, loin de regretter son dérapage a répondu comme si nous critiquions le droit à la caricature. Lisez ce qu’on en lit dans « Le Point.fr » : « Je les laisse s'enfoncer », rétorque Jean Plantu, lassé des « attaques régulières et dérisoires » du Front de Gauche contre ses dessins. « Je constate que tous les fronts ne sont pas mûrs pour la démocratie, déplore le dessinateur. C'est sûr qu'il est plus confortable de faire dans l'anti-sarkozysme peinard ou de l'anti-Le Pen. La gauche a encore beaucoup à apprendre en matière de tolérance. Je reviens d'Algérie où j'ai remplacé un dessinateur. J'ai caricaturé le leader du FLN. Il accepte plus facilement la plaisanterie que certains ici. » Vous avez bien lu : l’ami du Qatar ne nous croit pas « mûrs pour la démocratie », nous reproche notre hostilité à Sarkozy et Le Pen et déclare que la gauche a « beaucoup à apprendre en matière de tolérance ». Vous avez compris cette fois-ci ce qu’est Plantu ? Le reste on connaît. C’est sa façon de botter en touche. Pris la main dans le sac d’un dessin répugnant où il m’assimilait aux Le Pen, mis en cause de tous côtés, il s’était déjà défendu en m’imputant le régime cubain ce qui n’avait rien à voir avec le sujet. Ce genre de vache sacrée n’est pas habitué à ce qu’on lui tienne tête. Pour lui aussi la vie va changer avec nous. Au-delà de trois cent mille euros : on prend tout !
Agacement.
Une visite éclair en corse au motif d'un débat de 20 minutes sur France 2 contre Le Pen c'était compréhensible (même si 20 minutes). Mais je lis sur le site du Figaro (curieuse lceture!) qu'elle débattra 10 minutes avec Gaino puis 10 minutes avec Jean-Luc Mélenchon !
10 minutes de débat avec Le Pen, si on enlève les "hommes dusystème" "gentil toutou hors caméra" contre "semi-démente" et les interruptions du journaliste sur la viande Hallal, les rappels sur"Maatricht et la gauche plurielle" il reste combien de temps pour déconstruire les propositions du FN ? Une, deux minutes ? Très court tout ça, non ?
10 minutes de pseudo-débat : notre candidat est-il contraint à accepter ? Il a, me semble-t-il annulé un meeting à Ajaccio pour cette émission. 10 minutes : je doute vraiment de l'intérêt par contre du traquenard moins !
Un peu de respect pour notre candidat et ses électeurs !
bonjour,
Je regarderais c'est certain l'émission "mots croisés", mais à mon humble avis J.Luc en s'obstinant à vouloir à tout prix débattre avec M.Le Pen s'enferme dans un combat d'outsiders, un combat qui n'est pas le sien, car à chaque confrontation cela dérape et on ne parle pas du fond, des propositions que le Front de Gauche a apporter aux français pour sortir de la crise et du système actuel !
Pujadas va se faire un plaisir à souffler sur les braises et Guaino n'aura plus qu'à compter les points, le sourire aux lèvres!
Invisible.
Dans ce cas, je crois que je ne regarderais pas et que j'attendrais le lendemain qu'il y ait une vidéo sur le passage de Jean-Luc.
Tant pis, j'aurai préféré vivre cela en osmose avec notre candidat, le Front de Gauche et les autres citoyens présents devant leurs écrans.
@ marechal 982
Est-ce ironique ? Je lis et j'enrage aussi de voir que certains posts s'égarent et font perdre de vue le sujet. Les poules et la souffrance animale, ce sera pour après ! Pour l'instant c'est le MES et l'apparition inopinée de N.Sarkozy à France2 en sauveur du peuple et des entreprises. Un président repentant qui a changé de costume. Il est vrai que c'est Carnaval ! Le char transportant le couple Merkel-Sarkozy était culotté et hilarant. Qui l'a vu ?
@Séb44 Je me rappelle avoir lu que le passage de Jean-Luc Mélenchon est prévu pour 22h10
Je voudrais mettre les pieds dans le plat à cet instant. J'ai parmi mes relations des gens très à droite qui s'insurgent contre l'assistanat que constitue à leurs yeux le RSA. Pourtant, ils ne se sentent pas gênés de recevoir la prime à la casse, un crédit d'impôt pour mettre des fenêtres isolantes à leur véranda, pour s'équiper d'un chauffe-eau solaire, pour faire des travaux d'isolation, pour acheter une chaudière, un poêle, pour donner les cours de rattrapage scolaire à leur rejeton, que sais-je encore. Cela doit se monter à des sommes pourtant, dont ils oublient de tenir le compte... Une hémorragie faible mais continuelle de nos caisses.
Ces mesures sont-elles à créditer à la ligne de la justice sociale ou du clientélisme ? Que fera Jean-Luc Président en ce domaine ?
883 @Sonia Bastille
« Le FdG s'oppose au MES mais reste européiste et veut changer l'UE de l'intérieur... Un peu comme Jean-Luc Mélenchon essaya de changer le PS de l'intérieur avec le succès que l'on sait ! »
Et vous pensez que vous allez mieux faire que lui en changeant le FdG de l’intérieur, j’attends de voir avec quel succès.
Vous lui reprochez ce que vous-même essayez en vain de faire depuis toujours.
Ce qui me gène dans votre attitude, n’est pas d’être d’un avis différent, non seulement je le conçois aisément mais beaucoup ici ont des idées différentes et le débat est là, sauf que c’est la seule idée que vous ayez, puisque dans tous vos commentaires c’est la seule idée qui est développée, à la longue, ce doit être épuisant.
Mai surtout, c’est que vous alliez de site en site, avec des copiés collés, (d’ailleurs, je ne suis pas le seul à l’avoir remarqué, d’autres blogueurs sur d’autres sites vous l’on rappelés) diffuser vos idées, en précisant bien que vous êtes du PG et soulignant fortement que vous êtes contre les idées de Jean-Luc.
Merci pour cette publicité.
La seule chose que vous pourriez reconnaître à Jean-Luc, c’est que lui, si il n’a pas pu convaincre ses collègues du PS, il a eu le courage de partir.
Avec tout mon respect.
Ca y est j'ai reçu mes drapeaux grecs!
A bientôt à la Bastille
Pas d'accord avec ceux qui pensent que le combat de ce soir contre MLP est inutile. Si bien sûr qu'il est utile car on fait d'une pierre deux coups. On achève l'adversaire d'extrême droite qu'elle ait ou non ses signatures et on est vis à vis de l'histoire ceux qui auront eu le courage de la ramener au niveau où le FN n'aurait pas dû sortir, Mitterand ayant joué avec le feu. Ensuite on a le champ libre pour s'attaquer à l'ennemi principal la droite extrêmedroitisée pour laquelle nous apparaissons dorénavant comme le véritable adversaire après la lâcheté de l'abstention des socialistes et le discours à la City.
Bonjour,
Contrairement à d'autres avis ici, je trouve que Martine Billard s'est laissé grignoter son temps de parole ce matin sur LCP, Et pourtant j'apprécie énormément Mme billard. Mais j'ai trouvé un manque de hargne.
Bref. Une question, l'émission des paroles et des actes, c'est en direct ou c'est une émission en différée?
pour DPDA, Jean-Luc Mélenchon ne peut plus faire machine arrière si non il passera pour se déballonner. mais va falloir qu'il percute un max car 10 min pour éviter tous les pièges.... dur dur... c'est "quitte ou double" vu l'audience ça vaut le coup..
Alors "Double les!" Jean-Luc.
Concernant le MES et bien voila pour ceux qui ont voté Montebourg au primaire Socialistes,
Vu qu'il s'est abstenu, vous savez à quoi vous attendre pour la suite...finalement c'est le bon signal.
Pour l'émission de ce soir #DPDA face à Le pen,
il me semble que la stratégie de démasquer son programme et ses idées est très bonne, elle a payé on parle de nous partout!
Mais depuis quelque temps je trouve que ça tappe trop.
Je m'explique, les personnes à qui j'ai inviter à regarder les meeting les ont elles aussi trouvé bien et semble voter FdG, mais on été lourdement fatigué de l'attitude de tapper,tapper., j'ajoute autour de moi aussi.
Je pense que la stratégie à été bonne pour monter en popularité, mais pour l'heure me semble t'il, serait d'adopter une autre posture mais agressive, car les électeurs n'aime pas ça.
On va pas pouvoir rassembler si tout le temps ça martèle fort sur le FN.....
Expliquer, argumenter, éduquer calmement payera dix mille fois plus.
Description anatomique très précise d'une émission aussi quotidienne que le bon pain pour le télespectateur.
1053 redline69, Poutou appellera à faire barrage au président sortant, n'est il pas aussi une force d'appoint du PS ? Il serait plus utile en rejoignant le Front de Gauche, de même pour Mme Arnaud, le PS ne connait que le rapport de force. Cela augmenterait la dynamique du Front de Gauche, et les chance de changer la donne, avec une présence au deuxième tour. Sinon à jouer solo, il ne servent qu'à maintenir ce système.
Pour le MES, je reprends ce qu'à dit un commentaire précédent, si les sénateurs s'abstiennent encore une fois,en laissant passer le MES, pour soit disant renégocier une fois leur candidat élu, comment on fait si il est battu ? Raison de plus pour voter contre, ce hold up programmé de la richesse des états est une trahison.
J'ai visionné le documentaire de Naomi Klein, effrayant et cela se passait hier et aujourd'hui, combien de peuples sont ils prêts à massacrer encore,bientôt la syrie,l'Iran ? combien de souffrances ? pour satisfaire leur cupidité ? Il y a un espoir la force de l'humanité, quand le peuple se rassemble il est invincible, prêt à être liquidé par la force, prêt à se sacrifier pour ses enfants, son prochain. Avec le Front de Gauche au pouvoir, la France devra privilégier les relations avec les pays qui résistent, sortir de l'Otan sera une priorité, il ne nous feront pas de cadeaux !
Je ne sais pas si c'est le bon endroit pour informer les gens sur le système actuel car mon post à été supprimé hier par le webmestre. [...]
[Edit webmestre : Vous avez parfaitement compris. Ce n'est pas ici le bon endroit. Ici, on commente les billets de Jean-Luc Mélenchon. Allez plutôt sur placeaupeuple2012.fr, c'est l'endroit idéal pour publier vos informations d'ordre général.]
D'autre part DUNIZEL (1013)
Comment envoyer une lettre contre le MES à tous les sénateurs (toute la liste) car je ne sais pas le faire ? Merci.
Médiapart offre un accès gratuit à l'ensemble de son site ! (durant 24 heures)
Profitez en vite pour allez voir l'article sur le MES et les positions des candidats... dont le notre.
Bonne journée
Jean-Luc,
Je suis tes pérégrinations, puis votre campagne depuis le départ avec beaucoup d'intérêt, je suis d'accord avec tes idées à 90%. Ta force pédagogique, ton sens de la répartie et du bon mot sont indéniables et indispensables dans la campagne.
Depuis 2 semaines, sûrement en recherche de bruit médiatique, tu t'acharnes à vouloir percuter Marine Le Pen frontalement en usant de mots qui ne sont pas à la hauteur ni de l'enjeu, ni de ton éthique personnelle de respect de l'humain.
Si tu cherches à récupérer des électeurs du FN, et c'est une nécessité impérieuse, ce n'est pas à mon avis en t'auto-caricaturant que tu arriveras à tes fins.
Bref, recentre-toi sur ta campagne, sur tes idées et cherche le bruit médiatique ce qui est nécessaire vu la manière dont les médias occultent les "petits" candidats (voir l'article de Marianne sur les temps de paroles réels). Mais ne rentre pas dans la course à l'échalote du bon mot insultant, la droite le fait très bien seule.
Désolé si je ne suis pas dans le bon sujet!
Un citoyen!
J'espère bien que Jean-Luc esquivera vite-fait le halal et en profitera pour planter deux ou trois petits drapeaux rouges dans le paysage médiatique, surtout que l'autre ne veut pas lui adresser la parole de surcroît !
Listing du vote du MES par groupe.
les meeting du Front de Gauche sont fantastiques mais sa présence médiatique est assez limitée en ce moment.
Je me rends bien compte que les médiacrates essaient d'isoler le front de Gauche. Alors Il faut entrer de force, en pétant les portes s'il le faut et accepter un maximum d'invitations.
Pour ce soir le halal on s'en fout; il faut attaquer l'autre sur son projet économique et sur le fait qu'elle mènera le pays au désastre économique
@Webmestre :
Désolée, je réponds à l'un des commentaires qui m'interpelle directement.
@Louis St O (1059)
Je ne veux point changer le FdG de l'intérieur...Ce sont ses adhérents qui en disposent...
Je ne suis candidate à rien. Pour ma part, vous savez les courants j'ai déjà donné durant des années et des années...
J'émets un point de vue ou une analyse qui est tout(e) personnel(le) même s'il ou si elle peut-être partagé(e) par certains à Gauche mais aussi à Droite. Il ou Elle peu vous paraître déroutant(e)... Est-ce que je devrais la taire et n'en faire point de publicité ?
Je ne suis ni binaire, ni manichéenne et comme je le dis souvent non moutonnière et je me réfère toujours à la réalité et aux faits....
J'ai des divergences, avec Jean-Luc Mélenchon, d'appréciation et d'interprétation de la crise et de certains solutions a y apporter et sur le maintien de la France dans l'UE et l'euro. Sur les questions européennes, les réalités juridiques et constitutionnelles, je trouve que certains candidats mais aussi militants quelqu'ils soient et quelque soit leur parti, s'avancent, sur ces questions, bien souvent avec légéreté... ! L'un des commentateurs, ici, fait référence au contenu du blog « Contre la Cour » - que pour ma part je trouve excellent et dont sa propriétaire a posté un commentaire sur ce fil. Cela devrait vous montrez un aperçu de ce qui est notre droit constitutionnel français et notre droit communautaire (européen). L'analyse du MES et du TSCG-UEM en est très pertinente.
Je reconnais beaucoup de choses à Jean-Luc Mélenchon et notamment ses efforts pour réorienter la gauche. J'ai été membre de tous "ses"courants au PS. J'ai eu aussi des divergences (Maastricht, synthèse du Mans). Ainsi va la vie...
Quand nous regardons le nombre de commentaires juste pour ce billet, l'on peut se dire qu'il se passe quelque chose.
Ce soir vous devriez débattre avec Marine Le Pen, j'ai hâte. Vous devriez lui apporter la plus grande des contradictions: dans tous ses discours elle fustige le capitalisme et le libre-échange. Posez-lui la question de savoir pourquoi elle a approuvée avec Bruno Gollnisch le Grand Marché Transatlantique au Parlement européen, et comment elle se dit anticapitaliste en voulant faire cela: "En cas d’extrême nécessité et de risque pour les dépôts des particuliers, nationalisation, même partielle et temporaire, des banques de dépôts en difficulté." Quand on est contre le capital on ne nationalise pas partiellement et en cas d'extrême d'urgence, mais on nationalise toutes les banques immédiatement.
Vive le Socialisme ! Vive la Commune !
@ au FdG
Vous savez ce qui manque à la campagne du front de gauche ? Une chanson !
Une chanson qui soit positive et qui galvanise l'espoir, une chanson qui porte les valeurs du FdG et soit fédérative. Bref, une bannière auditive qui traverse les murs et fasse chavirer les cœur !
Je pense à ça depuis dimanche car le thème de la « chanson on » de « la prochaine fois je vous le chanterai » sur France Inter était dimanche la « chanson électorale » . Puis hier soir, je suis tombais sur un exemple exaltant avec Correa (président de l’Équateur) en regardant un documentaire sur comment certains états (comme l'Équateur justement) se sont sortis de l’étau antisociale des organismes internationaux non démocratiques (FMI, Banque Mondiale...) : Debtocracy.
En effet, il est probable que ce média puisse faire venir à nous des gens qui ne se mobilisent pas par la raison résonnante (tord à eux mais c'est un fait) alors qu'une chanson peut le faire avec le moteur de l'émotion et de enthousiasme qu'elle suscite. Il n'y a pas que l'humour qui puisse être utile (c.f. les déclarations de Jean-Luc Mélenchon)
Songer au rôle mobilisateur qu'ont pu avoir les chants révolutionnaires sur le peuple parisien.
Aller les artistes poètes et musiciens, voilà votre rôle !
@marechal 982
J'avais oublié que le salon de l'Agriculture c'est dans 3 jours et qu'y sera évoquée la qualité des oeufs ! Je plains les cocottes et les vaches de la Porte de Versailles qui vont devoir subir les assauts affectueux de tous les candidats, avec photos. Je conseille à tous les agriculteurs de glisser dans le verre de vin qu'ils offriront immanquablement aux dits candidats un zeste de "serum de vérité", ça serait bien pour nous, pauvres citoyens !
@Francis 1079 excellent lien (75') qui fonctionne très bien. Il faut prendre le temps. Je le verrai ce soir en intégralité. Merci.
Bonjour à vous,
Hier, j'ai eu une très mauvaise réception du meeting de Jean-Luc Mélenchon (à Bastia), le son et l'image apparaissait décaler dans le temps...
Nous n'y pouvions pas grand-chose, en effet les grands médiocrates n'étaient pas là...
Vivement le prochain meeting de Clermont-Ferrand je crois, espérant (sans trop y croire) une retransmission télévisée ?
Ce soir je serai devant mon téléviseur même si cela fait monter l'audimat je m'en fous, les gens ne vont pour élire l'audimat, mais premièrement un président, puis une assemblée nationale avec les législatives qui je l'espère nous serons favorables,
Ensuite il faudra convoquer une constituante pour évoluer vers une Vie république, je ne sais pas si c'est dans cet ordre-là, mais n'importe quel ordre me va...
Jean-Luc Mélenchon et le Front de gauche y travaillent, j'y crois de plus en plus.
L'humain d'abord.
Max
Ah, l'histoire de la viande halal... chez moi, à Creil, il n'y a plus ni boucherie halal, ni boucherie du tout... les gens qui mangent de la bonne viande vivent à Chantilly ou Verneuil-en-Halatte, ou ont le temps et les moyens d'aller au marché le samedi matin (mais la viande n'y est pas halal). Les autres se contentent des supermarchés. Et s'ils veulent manger halal, ils n'en trouvent pas dans tous les supermarchés. L'invasion de la viande halal est un phantasme de petit-bourgeois.
Mais la vraie vie du peuple, Le Pen ne la connaît sans doute pas.
Revenons sur le MES
Le PS est toujours partagé dans des différents courants, et malgré la consigne de vote, une vingtaine d'élus ont bravé la consigne de l'abstention. Est ce les magnifiques interventions de Briard ou Muzeau qui ont entrainé Emmanuelli, j Dray, ou encore J Terrasse l'ardéchois à voter contre ?
Mais en regardant de plus près, si l'on fait la somme des voix pour et contreon s'aperçoit que si la totalité du PS avait voté contre, la MES ne serait pas passé.
Autre question: pourquoi les élus du PS se sont ils précipités sur ce vote, alors qu'ils sont dans une logique de gouvernance, avec des orientations différentes sur l'Europe ?
L'affaire va arriver au Sénat, que vont ils faire ?
Je suis curieux d'écouter ce qu'en pensent les électeurs potentiels du PS.
Ne se sentent ils pas roulés dans la farine ?
La vampire Le Pen à parlé de la viande halal le lendemain de la diffusion de ce reportage ci dessus (post 1084).
Il semble que notre ennemie regarde l'émission "Envoyé Special" et il n'est pas le seul. En effet, j'ai remarqué que Sarkozy regardait souvent cette émission, et oui souvent j'ai pu constater que après la diffusion d'un des sujets de celle-ci, Sarkozy en faisait son cheval de bataille !
Marine le Pen, n’arrive à se faire passer pour une candidate neuve et hors système que si l’on oublie que :
-née en 1968, cette quadragénaire a été candidate du FN à Paris à l'âge de 24 ans, conseillère régionale en 1998, année où elle a pris en charge le service juridique du FN avant de siéger à son Bureau politique. En dix ans, elle a été conseillère régionale du Nord-Pas-de Calais, conseillère régionale d'Île de France, conseillère municipale, députée européen et elle est à présent chef du parti façonné par Jean-Marie Le Pen, président d'honneur qui participe, à ce titre, aux délibérations des instances dirigeantes du mouvement.
- Majeure et militante (mais pas candidate alors à la présidence de la république) elle s’était tue quand son père ironisait :« Durafour crématoire » (Septembre 1998, elle avait alors en charge le service juridique du FN).
- Silence aussi quand son père qualifie les chambres à gaz, de « détail de l’histoire », (en 1987, elle avait 19 ans). Quand il le répète en 2008, elle a 40 ans.
(Source Wikipedia : « Le 4 avril 2008, dans un entretien paru dans le magazine Bretons, il a une nouvelle fois affirmé que les chambres à gaz sont un détail de la Seconde Guerre mondiale — Jean-Michel Aphatie remarque : « Cela, il l'avait déjà dit en 1987, lors d'un Grand Jury RTL-Le Monde. Dans Bretons, il va plus loin. Il affirme, en effet, ne “pas croire à cette vision-là”, celle de la déportation et de la mort dans les camps »).
Donc, ni novice, ni hors du système politique. Elle a grandi et prospéré à l’ombre des discours négationnistes (et grâce à eux).
Il faut arrêter de poursuivre avec cette histoire de viande ! On ne va pas tomber, nous aussi, dans le panneau de la Front National, quand même ? Elle réussit déjà à faire que tous les médias ne parlent que de ça... belle réussite pour elle et bel écran de fumée pendant que se votait le MES !
La vraie problématique, Clémentine Autain l'a rapellée à "Mots Croisés" : soit c'est une question qui concerne l'agriculture (comment mieux produire en respectant l'environnement), soit c'est un problème économique (comment permettre à tout le monde de se nourrir), soit c'est un débat sur la laïcité (et toutes les manifestations religieuses doivent alors être traitées à l'identique).
Sur ce dernier point, nous sommes laïcs mais nous ne pouvons pas écarter les racines judéo-chrétiennes de notre culture. Celà ne signifie pas pour autant davantage de tolérance pour les fanatismes catholiques ! De même, nous respectons le droit privé de chacun à pratiquer sa religion dans la discrétion et le respect des lois de la République. Celà ne signifie pas pour autant cautionner les provocations de certains secteurs de l'économie (je pense en particulier aux pubs d'une marque de viande industrielle qui affirmait, à côté d'un coq gaulois, "Fièrement halal").
Non, il n'y a pas de quoi être fier, ni d'être de telle confession, ni de telle autre, ni de ne pas croire. C'est une affaire privée qui regarde le coeur et la conscience de chacun. La fierté n'a rien à voir là-dedans.
Ces propagandes ne visent qu'à diviser et opposer les Français ! Refusons-les en bloc et, comme l'a fait Clémentine, replaçons les enjeux là où ils doivent être : au coeur d'une République digne.
Traitée à la lumière de ce recentrage, cette polémique s'évanouira... comme tous les vampires !
Je lis des interventions qui tendent à sous-estimer l'importance du combat contre le FN.
Je pense que nous devons mener ce combat, ce n'est pas un problème d'outsider mais le fond du dèbat!
La fille Le Pen "travaille" sur nos combats elle se veut la "championne" du social, ce n'est ni par erreur ni par vocation tardive, de fait elle surfe sur les inquiétudes fortes de la population.
Chaque fois qu'elle tente de reprendre à son compte l'un de nos arguments, c'est qu'il est "bien perçu" socialement.
Qui, à part JL Mélenchon peut rappeler ce que sont nos combats et pourquoi nous sommes les seuls à pouvoir les "porter" parce que nous avons les solutions économiques et sociales qu'aucun autre candidat ne peut "envisager" en ne changeant pas les bases de la donne (y compris, bien sûr, M Le Pen)
Alors il faut continuer et je pense que nous devons le prendre tous sur le terrain comme le combat de base!
Le tract sur le FN est un bon support pour affirmer le vide absolu de leurs propositions "sociales"
jcc
@1080 Jean ai marre
Êtes-vous sûr de votre calcul car normalement même si tout le groupe PS avait voté NON le MES passait quand même ?
Ce que Jean-Luc Mélenchon et de nombreux internautes, c'est le positionnement PS, assis entre deux chaises et qui de fait ne veut pas prendre de décision "NON" contre les amis européens du PS.
Mais bon, on va pouvoir passer à autre chose maintenant qu'on connait mieux le PS dans l'action !
J'attends l'analyse finale de Jean-Luc Mélenchon après le vote du Sénat ! mais franchement, le PS voterai directement pour l'UMP que ce serait la même chose !
16 députés PS seulement (des courageux) ont votés NON, a cette mascarade de démocratie. ce qui par analogie permet de situer que 11 à 15 % des sympathisants PS devraient voter Jean-Luc Mélenchon à la prochaine élection.
Marine se dégonfle, c'est normal, et cela m'a fait pensé à la musique (car il faut deux hommes pour apporter la contradiction) : base de solfège : une ronde vaut deux blanches, c'est-à-dire que la blanche dure deux fois moins longtemps qu'une ronde c'était juste une image qui est passée devant mes yeux! Je ne me moque pas de la ronde ni de la blanche. Chacune ayant son utilité dans la musique. Marine va avoir son utilité. Mais je rajouterais que France 2 (c'est à dire "nous") lui fait un tapis rouge pour les caprices d'une enfant gâtée.
Ne pas oublier qu'elle est avocate. Elle a surement les 500 signatures et elle ne sera pas au deuxième tour. Même pas en rêve.
Bonjours à toutes et à tous
Le populisme, c'est être intégré au peuple. C'est le capitalisme qui est un mot grossier. Se faire de l'argent sur le dos de son voisin, au sens propre comme au figuré, c'est de l'anti-humanisme.
Sarkozy se présente comme le candidat du peuple avec son mouvement de gangster, l'union pour un mouvement populaire (nom injustifier). De quel peuple ? Du peuple du Fouquets !
Les élites... Être élite c'est s'engager pour le bien du pays. C'est se sacrifier par son courage et son sens du dévouement, par son honnêteté, son amabilité et son humanisme envers l'autre quelque soit sa différence sociale et raciale. Tout ça, Sarkozy ne l'a pas.
Les élites, à mon sens, ce sont les travailleurs ! La véritable force vive de la Nation.
Comme d'habitude, Sarkozy insulte le peuple et il a du mal à retenir son mépris pour les plus pauvres. Pauvreté qu'il a créé avec ses copains ultra-capitaliste. Les gens aimeraient tous pouvoir vivre dignement. Avec Sarkozy et ses copains, c'est impossible ! L'UMP est d'ailleurs, un parti d'extrême-droite.
Enfin, nous le peuple, nous n'avons pas à recevoir de leçons des nantis. Sans le peuple, il n'y aurait pas de Pays.
Ces messieurs les mains propres et blanches nous parlent de valorisation du travail ? Et bien, qu'ils améliorent les conditions du travail et de la vie des Ouvriers et Employés. L'Elite elle est là, c'est les travailleurs. Seuls Héros des temps modernes !
Le Parti Socialiste oubli les travailleurs. Pas étonnant quand on sait (ou qu'on devrait savoir) que mon mère, élu PS, exclu de son CCAS les gens au RSA les poussant à une misère certaine ! Maire dont je ne citerai le nom ici, mais qui devrait pourtant être dénoncé puisqu'il n'est qu'un larbin au service de la...
@1080 Jean ai marre
J'avais fait la même erreur de raisonnement, car il faut réintégrer les abstentions dans le calcul de la moyenne, et on abouti à 219 voix pour une majorité, largement en deçà des 250 voix pour de l'UMP seule. Il faut noter aussi les 142 "absents" au vote, où là, l'UMP seule aurait peut-être eu des sueurs, mais j'en doute.
Sur le "débat" de ce soir (10 min de contradiction, c'est pas grand chose), j'ai décidé de le boycotter, pour deux raisons: la première, d'ordre pratique, je ne me vois pas m'avaler plus d'une heure trente de Le penisme dans la tronche pour 10 min de "spectacle", où la Peniste a promis de faire un coup d'éclat.
La seconde, dans 99% des cas, quand il y a autant de pression et d'attentes dans ce type de duel, on en ressort généralement déçu, car les défenses sont renforcées à bloc, surtout vu le temps octroyé!
Je préfère me mater le magnifique western d'Eastwood, pour lire le résumé du round plus tard.
Sans compter que la politique spectacle, le coté cirque pour faire le max d'audience, ça me fait gerber. Jean-Luc Mélenchon a probablement raison d'y aller, mais ce n'est pas tant pour nous que pour ceux qui n'adhèrent pas ou ne le connaissent pas, ou croient encore aux bobards de MLP!
Ah, je termine sur les interprétations du "nombre de vues/commentaires" du blog. Nous sommes nombreux à poster plusieurs fois et à venir lire encore plus fréquemment. C'est quand une remarque, une info tombe que la mayonnaise prend et les chiffres explosent. On est des acharnés, on ne lache rien! Pauvre Webmestre, lui reste t-il encore des cheveux? lol Un grand merci à toi, au passage... ;-)
[Edit webmestre : Ne pas sur-estimer le "poids" des habitués dans les statistiques de fréquentations. Le nombre de lecture des billets n'est pas un bon indicateur de fréquentation. C'est juste un indicateur de... lectures du billet. Par exemple, hier nous avons reçu 30 123 visites, dont 23 647 sur ce seul billet, provenant de 18 339 visiteurs distincts absolus. Plus de 18 000 personnes différentes en 24h...]
Webmestre, il y a un problème sur le site : dans les archives de la vidéothèque, je ne parviens pas à lire l'intervention de Jean-Luc Mélenchon sur le logement : quand je clique sur le lien vidéo, c'est systématiquement l'émission "Des paroles et des actes" qui s'affiche... Pourrais-tu voir ça ou me signaler un autre lien pour accéder à ce document ? D'avance merci !
[Edit webmestre : C'est réparé. Merci de l'avoir signalé. Plus de 225 vidéos dans les archives, certaines sous-titrées, des dizaines de blogcasts..., les erreurs sont inévitables !]
La bifurcation théorique et idéale en Europe :
Le MES est retoqué par le Conseil Constitutionnel. La droite s’offusque et accuse la gauche 1/ d’être anti-européenne, 2/ de prendre en otage la Grèce. LA gauche monte au créneau, notamment les députés européens. Proposition à la commission et au parlement européen de voter en urgence un article (disons art138) qui permet de modifier (dans un 1er temps) le traite de Lisbonne (on l’a bien fait avec la modif du 136 pour le MES), et qui permet à la BCE par un mécanisme (appelons le « MEL » (Mécanisme européen Libératoire)) d’intervenir exceptionnellement directement auprès des états, ainsi que de convoquer et d’obliger les banques privées (et non plus les états) de prêter aux états (à 1 ou 2%) sous peine de sanctions pénales. La demande de modif + les nouvelles dispositions sont votées à l’assemblée nationale. Retour d’argument, tel un revers du gauche de Nadal, à la droite si elle vote contre, 1/ vous êtes anti-européenne, 2/ Vous prenez la Grèce en otage, et prouvez par corollaire que vous soutenez les banques privées.
Quid du vote du PS ? Ils s’abstiennent ce coup-là ? Si non, cela prouverait que leur abstention au MES était une erreur.
CQFD
Entièrement d'accord avec Charitat Jean-Claude 1084. Les propos guerriers en moins, et contexte historique oblige (notamment le négationnisme sur les horreurs du 3ème REICH) le FN se positionne sur un créneau identique au parti hitlérien dont le nom exact traduit en français était parti national socialiste des travailleurs d'Allemagne. Et bien oui le positionnement de Le Pen n'est pas un hasard, c'est quasiment du copié collé. Souvenez vous de ce que disait son père lorsqu'il fut qualifié pour le second tour de la présidentielle de 2002. Je suis socialement de gauche et économiquement de droite, c'est du mot pour mot une expression d'Adolf.
Alors, nous ne perdons pas notre temps à démasquer l'imposture FN sur le fond, c'est le seul moyen de le renvoyer aux poubelles de l'histoire. rien n'empêche par ailleurs de continuer à mener nos explications sur le programme et à rassembler. Je viens à l'instant de voir un pote pour savoir ce qu'il comptait faire. Il m'a dit d'emblée moi c'est Mélenchon et il est sur le point de convaincre son frère de faire de même... allons encore plein d'efforts
Shakti (1081) serais-tu naïf ?
Un collègue a remarqué aussi cette coïncidence entre le reportage dans "Envoyé Special" et la déclaration de Le Pen. Et ce que tu dis confirme que la relation de cause à effet fonctionne dans l'autre sens.
Ce ne sont pas les reportages qui suscitent des réactions politiques de la droite plus ou moins extrême. Ces déclarations sont préparées, et les reportages à la télévision ont pour fonction de préparer l'opinion à adhérer à telle ou telle idée.
Souvenons nous de l'affaire Paul Voise en 2002. A l'époque, c'était TF1 qui travaillait pour la droite. Maintenant, France Télévision a été bien reprise en main et participe aussi à ce travail.
Bonjour à tous.
Je pense qu'il est urgent maintenant de sortir de cette posture vis à vis du FN, ne pas s'y laisser enfermer. Il faut présenter notre projet. De plus renoncer absolument au langage à l'emporte pièce,les images faciles et ambiguës; au risque de nous déporter vers la grossièreté (voir l'effet ravageur de l'insulte de E Joly) Il faut au contraire maintenant élever le débat, prouver notre crédibilité devant une population attentive. Merci
Regarder le débat avec MLP ce soir ? Quelqu'un ici propose d'y renoncer en première partie, pour ne pas gonfler l'Audimat.
Il faut rappeler que le fait de regarder un débat ne fait pas monter l’audience. Celle-ci est mesurée dans un échantillon de téléspectateurs qui sont équipés d’appareils pour cela et ils doivent rendre compte de détails que la machine ne peut saisir : nombre de personnes devant le poste au début, pendant l’émission (zapping..) et à la fin.
Ils sont sensés représenter les Français, comme un échantillon de sondage pour les élections. Donc, on peut regarder (nous, spectateurs avertis et décidés dans leur vote et non sélectionnés pour mesurer l'audience).
Je crois que l'affrontement avec le FN n'est pas pour leur piquer ses voix (ce n'est pas impossible, mais...), je crois plutôt que c'est un signe politique envers tous les électeurs, plus particulièrement aux abstentionnistes, On se positionne comme la seule force que vraiment met les points sur les "i". qui démasque les mensonges et que n'a pas peur de personne et la seule force force que fait barrage à l’extrême droit. Il y a plus de monde que déteste le FN de ceux qui l'aiment, on parle à eux. C'est mon impression.
Par rapport à ce soir, ca va être dur, mais j'ai confiance en Jean-Luc Mélenchon. J'aimerais que chaque fois qu'un insulte soit cité (parce qu'ils le seront) on les prend pour démonter une partie de son discours, c'est à dire: semi-démente? Et là, citer les chiffres que BFM TV à montré par rapport à l'immigration (seul le Japon a moins d'immigrés que nous!)
M. Mélenchon, n'oubliez pas de rappeler ce soir sur France 2 que Marine le Pen a applaudi son père ces derniers jours lorsque celui exaltait dans un meeting la mémoire de l'écrivain français antisémite et nazi Robert Brasillach, le directeur du journal collaborationniste " Je suis partout ". Il faut éclairer le peuple et allumer la lumière pour faire partir les fantômes pourris de la sarkozie finissante. voir article d'Alexis Corbière (FdG) :
@Poncet
Non je ne suis pas naïf,
Je pense que dans le reportage de Envoyé Spécial, il dénonçaient la facilité des coûts de productions de la fabrication de la viandes Halal, et la clique Le Pen à récupéré l'information pour en lui donner un sens déformé.
@webmestre
Toute mes excuses (peut être mes post était sujet à quiproquos?!)
[Edit webmestre : Vous n'avez pas à vous excuser. Nous ne sommes pas dans une relation affective. Soit vos commentaires sont conformes aux contraintes de modération qui m'ont été données, soit ils ne le sont pas. C'est purement mécanique. Je ne ressens aucun plaisir ni aucune culpabilité à effacer le flood, les insultes ou les hors-sujets. C'est mon boulot, et d'une certaine façon, moi aussi je suis quelque part un "éboueur".]
@ Tous
Il y a au fil de l'eau de ce blog beaucoup d'interrogations sur le rôle que peut jouer le FdG dans la "vie réelle", et le combat contre le FN, en particulier, est un travail de fond. Jean-Luc Mélenchon, au niveau national est dans son rôle quand il dit l'obligation de mener pied à pied, Front contre Front, la lutte des idées et des propositions, et sur le terrain, c'est le rôle de chacun de mener ce combat, partie intégrante de notre combat contre le capitalisme.
Il est très important, pour que chacun ne se sente pas "d'éconnecté" du terrain, de se rapprocher au plus près des luttes sociales en cours, et pour cela il existe un site, qui malgré ses petits moyens, essaie de faire un lien permanent avec les actions des ouvriers, employés, etc...en lutte à ce jour, on y trouve toutes les infos, et en particulier, il y a une vidéo de chez les Continentale Nutrition en lutte avec une intervention de R. Chassaigne, qui montre comment nous, le FdG, sommes reçus et écoutés, dans le respect des revendications des personnes qui nous reçoivent dans leur entreprise, contre leur patron. Il est là le sens de notre combat contre le FN... parce que lui, il ne sera jamais reçu comme cela dans le monde ouvrier dont il se veut être un des représentants.
Je ne sais plus où trouver les liens qui sont passés sur ce site vers de nouveaux forums ou ateliers récents (pas celui de croquelavie). quelqu'un pourrait m'aider?
Oui Gabriela. Il s'agit de tenir la tranchée, voire de s'illustrer par un haut fait. Ne pas se ridiculiser, tirer son épingle du jeu, interpeler ceux qui ne nous connaîtraient pas encore, résister aux tentatives du FN pour nous attirer dans le sordide. Faire la différence.
10 petites minutes seulement pour marquer des points qui sentent bon la gauche, le cœur, mais aussi la raison, la justice, la justesse, beaucoup de choses parce qu'il y aura beaucoup de monde pour voir le combat de gladiateurs et justement essayer de ne pas se faire cataloguer comme gladiateur. Entrer en première division et laisser l'adversaire dans les petites classes... Quel suspens !
Jean-Luc Mélenchon a tout à fait raison d’aller débattre ce soir sur france2. Pour lui,c’est une bonne occasion de faire connaitre un peu plus le front de gauche, en combattant le FN, il cherchera à attiser la curiosité des spectateurs, L’homme étant curieux par essence, afin que plus nombreux ils viennent sur ce blog, pour la satisfaire, se renseigner, échanger afin d’en savoir plus sur la réalité de son combat, l’humain d’abord.
Tout d'abord, je dois dire que j'espère voter Mélenchon au deux tour!
Je pense qu'il faut faire faire une pétition en vues du second tour, et ceci pour faire bifurquer le PS à ça gauche.
Il faut leurs faire comprendre qu'ils ne peuvent pas être élue sans le FdG!
II faut faire comprendre à Holande qu'il doit inclure dans son programme toutes les propositions fondamentale que nous portons " référendum, smic, laïcité,pas un salaire 20 fois supérieur au smic etc...
il faut faire comprendre à Holande, que si toutefois il est présent au second tour face à la droite, il ne pourra bénéficier de nos voix que sur un programme de gauche et non pas sur une étiquette ou sur ça propre personne!
Quand j'entends pierre Laurent nous dire, que quand viendra le moment nous nous rassemblerons à gauche.
j'ai envie de lui dire, oui, mais pour quel programme?
En d'autres termes, si le PS veut ma voix " mon bulletin" ils ont intérêt à faire un gros virage à gauche !
Sinon au deuxième tour je me déplacerais pour metre un bulletin Blanc car pour moi celui-ci à une signification!