18fév 12

La campagne électorale rebondit

Sarkozy veut un régime plébiscitaire

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09Cette note s’est préparée dans le train du retour de Strasbourg puis à la pause d’hier. Écrire me détend et m’aide à mettre en ordre mes idées. Puisque madame Le Pen s’est dégonflée, j’ai du temps pour préparer très à fond mon discours en Corse où je serai la semaine prochaine. Madame Le Pen a réussi à me gâcher la moitié du plaisir car mes amis avaient dû annuler le meeting prévu pour que je puisse participer à cette émission qui n’aura pas lieu pour finir. Ici, il va surtout être question de Sarkozy et du vote sur les nouveaux traités européens le 21 et le 28 février prochains. Un peu de Hollande et davantage de la vie qui passe. Sarkozy annonce avec son premier discours un régime plébiscitaire. Les commentateurs complètement vissés dans les apparences n’y voient que du feu. Notre réplique, la sixième République, va se montrer le 18 mars à la Bastille !

Les photos qui illustrent ce billet ont été prises par Stéphane Burlot lors du meeting de Villeurbanne dans le Rhône qui a réuni 10000 personnes le 7 février dernier

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J’avais dit que sitôt que je pourrais mettre le lien vers le film réalisé par les femmes qui m’ont accueilli au foyer près de la Bastille, je le ferai. Voici le moment venu de le faire en bonne place et visibilité. Je pense qu’il y aura de nombreuses reprises sur les réseaux sociaux. J’ai pensé de nouveau à elles quand j’étais à la maison de santé de Neuhoff, dans le quartier populaire à Strasbourg. Une nouvelle fois, j’entendais parler de cette difficulté à se faire soigner quand on en a besoin et que l’on bénéficie de la CMU. Et avant cela, tout commence par le temps que dévore l’activité pour faire valoir ses droits. La difficulté des formulaires à remplir. L’impression que tout est fait pour pousser à renoncer, à laisser tomber. Déjà que pour faire valoir ses droits, il faut déjà les connaître ! Et ceux qu’on a sont déjà tellement menacés. Par exemple à propos du travail du dimanche. Sarkozy veut le généraliser ! Hollande bredouille comme d’habitude du mi-chèvre mi-chou. Moi je m’en tiens à ce que m’ont dit les caissières d’Albertville au cours de notre rencontre dont j’ai parlé dans ma précédente note. Je suis radicalement contre. Vivre en famille un jour par semaine c’est un petit bonheur simple. Même ça est disputé !
Résistance !

A Neuhoff, les personnels médicaux et les gestionnaires de la maison me présentaient le régime local alsacien de sécurité sociale. A une exception près, c’étaient des femmes. Le régime local de sécurité sociale est un régime à l’équilibre financier. Il se présente comme complémentaire à celui du régime de base. Moyennant une cotisation supplémentaire de 1,6 pour cent du salaire, on est remboursé à 90%. Et les forfaits sont effacés. Comme celui à dix-huit euros par jour d’hôpital. Et ainsi de suite. On a parlé des ouvrières de la distribution. Les caissières. Elles brassent trois à quatre tonnes par jour avec un bras. Les tendinites et autres maladies frappent durement. A 57 ans et même avant les gens sont cassés. Mais il faut des mois pour faire reconnaître la maladie professionnelle. Des mois sans couverture ni beaucoup de revenu. Combien de fois, de guerre lasse, la femme devenue sans ressource doit retourner au travail, aggraver son mal avant d’être de nouveau indisponible du fait des progrès de la maladie. J’ai pris des pages de notes. Ça va faire des arguments de discours et de médias. C’est mon travail, celui-là. Ce que je vois c’est un monde d‘institutions et de règlements destinés à expulser les « ayant droits ». Les soi-disant « assistés » sont en vérité les cibles d’une vaste machinerie qui tourne davantage pour écarter que pour quoi07 que ce soit d’autre. Comme me l’a dit un ami : « Etre pauvre c’est une activité à plein temps devant les guichets .

Là-dessus Sarkozy annonce sa candidature. Quel incroyable cynisme que celui de cet homme ! Le travail au poste de commande, le peuple au pouvoir et ainsi de suite, tout le contraire de ce qu’il a fait durant tout un mandat. Par exemple, lorsqu'il dit que « ce qui affaiblit la France, c'est cette obsession de dévaloriser le travail alors que nous devons au contraire, tout faire pour valoriser le travail ». Celui qui le dit est celui-là même qui a refusé le moindre coup de pouce au SMIC depuis cinq ans. Or, la première valeur du travail, n'est-ce pas le prix qu'on le paye, donc le salaire ? Ici je touche la maladie cruciale de la vie politique : la falsification des mots, leur retournement. Tony Blair et Nicolas Sarkozy auront été les champions de cet exercice. Avec eux les mots ont été rendus inoffensifs à force de servir à tout et son contraire c’est-à-dire à rien. « La France du non » est vidée de sa charge quand un Sarkozy, qui l’a odieusement trahie avec l’adoption du Traité de Lisbonne, l’évoque à 27son profit. Toutefois ce n’est pas le plus important de ce que je crois qu’il fait et prépare en ce moment dans l’hypothèse qui est la sienne d’un prochain mandat.

Ceux qui ont fait des charges si violentes contre le populisme et m’ont si souvent imputé des positions politiques qui n’étaient pas les miennes ont crié au loup quand il n’y était pas. Maintenant, il y est et vous noterez leur silence. Sarkozy vient en effet de tirer tout le profit possible de la confusion créée par le mot « populisme ». Il s'est livré à une charge violente contre les « élites » et « les corps intermédiaires ». Cela n’a plus rien à voir avec ma dénonciation de l’oligarchie. C’est un basculement inouï dans un autre univers sémantique. Les petits rigolos ont bien préparé la banalisation de tout cela en m’attaquant des mois durant sur le thème « vous dénoncez les élites donc vous êtes un danger pour la démocratie ». Pour eux il s’agissait de nier ou de masquer le contenu de classe que je donnais au slogan « Qu’ils s’en aillent tous ». Il fallait le diluer dans la solidarité corporatiste, en quelque sorte. Sarkozy bénéficie de l’accoutumance que ces gens ont préparée. Maintenant ils se taisent. Mais lui a bel et bien repris et théorisé le fond d’un discours hostile aux élites. Dans le détail, Sarkozy a d'abord déclaré : « Il y a de plus en plus de Français qui ont l'impression que tout se décide en dehors d'eux ». Ensuite, il a dit : « J'ai pu mesurer pendant cinq ans à quel point les corps intermédiaires font écran entre le peuple et le gouvernement : les syndicats, les partis, les groupes de pression, les experts, les commentateurs. Tout le monde veut parler à la place du peuple, sans jamais se soucier de ce que23 le peuple veut, de ce qu'il pense et de ce qu'il décide ». C’est d’un culot à couper le souffle. On se demande si lui-même se souvient comment il a odieusement trahi la volonté populaire exprimée dans le référendum de 2005.

Puis il nous indique qu'il a « beaucoup réfléchi à cette question de l'entre-soi des élites politiques, des élites économiques, des élites administratives, des élites syndicales. De cet entre-soi, il ne sort que des compromis boiteux et au final il ne sort que l'immobilisme ». L’habileté c’est évidement de partir du constat que tout le monde fait dans les milieux populaires. Nous l’avons-nous même popularisé en dénonçant la grande collusion des riches, qu’il ne nomme pas, avec les médiacrates et les têtes d’œuf corrompues par l’idéologie libérale. Mais il en donne une autre formulation. Il montre du doigt « les élites ». Ce que personne n’avait fait avant lui. Et il y inclut les syndicats. C’est le point crucial. Notons d’abord quelle claire doctrine cela exprime. Détruire les corps intermédiaires et inclure dans la liste, comme seuls corps identifié et doté d’une personnalité juridique et morale, les syndicats, c’est le fond de sauce des mouvements autoritaires. La haine anti-syndicale, c’est la haine de la classe ouvrière organisée. Ce discours-là, on le connaît. C’est une doctrine politique connue. Puis Sarkozy affirme que : « S'il y a blocage, je me tournerai vers le peuple ». Pour contourner le blocage qui ne peut venir, d'après lui, que des corps intermédiaires, c’est-à-dire des syndicats ouvriers, il créera un lien direct avec « le peuple ». « Je savais très bien que je m'attaquerais à des intérêts puissants, à des castes qui ne veulent rien lâcher et dont la violence des réactions donnent la mesure de ce qu'elles ont peur de perdre ». Ce n’est pas des riches dont il parle. Les « castes » ce sont les salariés des diverses professions qui ne veulent pas lâcher leurs conquêtes sociales. Il veut instaurer 21une relation directe entre un « guide » et le peuple. Il recourt au plébiscite pour effacer toutes les médiations qui constituent comme classe le très grand nombre.

On ne peut mieux apercevoir ce fond doctrinal que dans cette vantardise de Nicolas Sarkozy : « Une de mes plus grandes fiertés est de n'avoir jamais cédé à la pression de la rue ». La « rue » dont il parle, ce sont les manifestations et grèves contre la suppression de la retraite à 60 ans. C'est le « peuple » défini par des intérêts collectifs de classe. Non comme la masse informe et manipulable par de bas instincts de haine et de jalousie dont il rêve et qu’il cherche à instituer. Pour toutes ces raisons j’estime que l’extrême-droitisation de la droite vient de franchir un palier. Nicolas Sarkozy est passé de la manipulation de ses thèmes de propagande à l’expression construite d’une doctrine politique. Il se situe dans la veine des 26Berlusconi et Viktor Orban. L’histoire est coutumière de ce genre de polarisation politique. Nous en sommes l’autre face. Tout se met en ordre.

Nous avons décidé Pierre Laurent et moi que « l’incident » était clos avec François Hollande après qu’il a fait amende honorable et qu’il a dit ses regrets d’avoir injurié les communistes. Pourquoi ? Parce qu’il y avait la déclaration de candidature de Sarkozy qui arrivait. Et que nous ne voulions pas être scotchés dans une polémique subalterne qui ressemblait très fort à une provocation. A preuve la une du « Figaro ». Bien sur les communistes ont de la mémoire. Moi de même. Je suis aussi le candidat des communistes. En cessant le feu, nous devons compter sans cesse sur l’intelligence populaire. Elle a capté la faute. Pas la peine d’en rajouter en se laissant déporter hors de notre rail conquérant. Notre ligne d’action de campagne veut tenir à distance les polémiques avec François Hollande. Il n’est pas notre sujet. La délimitation avec lui est finie depuis la fin de l’année dernière. La vie se chargera du reste à faire. Nous gagnons nos galons en étant utiles au combat contre la droite 28et l’extrême-droite. Le terrain que nous voulons reconquérir n’est pas de ceux qu’on reprend par des disputes avec lui sur notre existence ou non. Notre existence se constate.

Pour autant, pas question non plus de mentir par omission ou bien de faire preuve d’une complaisance qui se retournerait contre la confiance qui se crée pour nous. Comment passer à côté des provocations qu’il distille de réunion en réunion. Surtout quand il apparaît clairement que celles-ci fonctionnent comme autant de coups de force. Contre nos positions ? Après tout ce serait bien son droit. Mais ce n’est pas son sujet. Sa façon de faire est une véritable mise au pas du PS lui-même. Car les thèmes où les positions qu’il exprime seraient ultra-minoritaires s’il les mettait en débat dans son parti. Profitant de son altitude sondagière et des compétitions pour les postes qui sont engagées autour de sa « prochaine présidence », il sait que tout lui est permis, sans réplique. On a vu les dirigeants de la gauche du parti se coucher sans bruit sur la retraite à 60 ans, le SMIC et ainsi de suite. Qui a déjà bu la mer doit aussi digérer les poissons. Tout allait y passer. Arrive le vote du « Mécanisme européen de stabilité ». Cette fois-ci c’est la fin pour ceux qui cèderaient. Les bases ne suivraient plus. Le harcèlement des interpellations à la base a déjà donné ses fruits. Le mouvement en cours vers nous s’accélère. Ils vont donc résister. Ils l’ont dit au bureau national de 20mardi soir par la voix de Benoît Hamon et Marie-Noëlle Lienemann ! Emmanuelli et Montebourg ne tarderont pas, souhaitons-le. Ceux qui voteront « oui » ou s’abstiendront pour laisser passer le texte sans s’y opposer ne peuvent survivre qu’en se reniant du tout au tout. On verra jusqu’à quel point tous sont prêts à aller dans notre direction. Mais le coin est enfoncé. Si notre pression aboutit à une majorité contre le vote, tout sera changé. L’espace de notre programme sera élargi considérablement. Celui du retour de la gauche encore davantage. Hollande devra changer son cap et la campagne électorale peut alors voir le centre de gravité de la gauche beaucoup bouger. C’est l’enjeu du moment. Donc il faut absolument continuer la mise sous surveillance citoyenne des députés jusqu’au 21 février. Et des sénateurs jusqu’au 28. Interpellations, publication des réponses sur le net et les réseaux sociaux : au travail ! Attention à ne pas lâcher d’une semelle les députés de droite car leur vote deviendra vite notre premier argument de campagne législative contre eux.

Dans les jours qui viennent de passer j’ai suivi de l’œil l’affaire de l’introduction de la loi de 1905 dans la Constitution proposée par Hollande. C’est énorme quand même ! A la fin cela aboutit à introduire le Concordat dans la Constitution sous prétexte d’y faire entrer la laïcité. Comme la laïcité est déjà dans la Constitution, on se disait que c’était soit une erreur, une confusion, soit une combine. C’est une combine. Pourtant tout le secteur laïque du PS se tait. On voit ce que valent les principes 25au pays des carrières. Les Glavany, Guy Georges, Vincent Peillon, Alain Vidalies, Emmanuel Maurel, Philippe Gugliemi et tous les autres ont disparu. On attend avec intérêt de savoir si les obédiences maçonniques ont aussi l’intention de regarder ailleurs. Pourtant ceux qui ont plaidé auprès de moi l’erreur ou le cafouillage en sont pour leurs illusions. Dans une lettre, François Hollande s’adresse aux « représentants des cultes reconnus d’Alsace-Moselle » le 13 février 2012. « Reconnus ». Les musulmans sont donc exclus des cajoleries socialistes. L’intérêt de cette lettre est que François Hollande y est d’une absolue clarté : « Le maintien du Concordat doit être abordé avec respect et compréhension de ce que fut l'histoire de ce territoire français ». Respecter les conséquences de l’annexion de l’Alsace au Reich et de deux défaites de nos armes face à l’envahisseur, voilà qui est nouveau à gauche. Les communards doivent se retourner dans leurs tombes. Pour manifester ce « respect », il indique vouloir insérer à l'article 1er de la Constitution un deuxième alinéa ainsi rédigé : « La République assure la liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes et respecte la séparation des églises et de l'Etat, conformément au titre premier de la loi de 1905, sous réserve des règles particulières applicables en Alsace-Moselle ». Donc le Concordat en tant que tel ferait bien son entrée dans la Constitution par la porte honteuse des « règles particulières ». Oui, mais le « sous réserve » disaient d’aucuns, voudrait seulement dire qu’il s’agit d’un compromis temporaire, bref de la continuation de ce qui est déjà. J’ai objecté que c’était 24précisément faire du définitif avec du provisoire que de le mettre dans la Constitution.

Pour finir, Hollande a lui-même fourni la clef d’interprétation de son propos. C’est la version la plus anti-laïque qui prévaut. Car dans sa lettre, il écrit : « Bien loin de porter atteinte aux règles qui régissent, de façon particulière, les relations entre l'Etat et les cultes concordataires en Alsace-Moselle, elles seront au contraire confortées dans leur spécificité, en se voyant reconnues au niveau constitutionnel ». Ainsi grâce à cet étrange version du socialisme, François Hollande ferait entrer Dieu et ses églises dans un alinéa de la Constitution. Ce que personne ne lui demandait, pas même en Alsace-Moselle. Le crime contre l’esprit est signé quand on sait que le même Hollande n’envisage pas d’abroger le « délit de blasphème » contenu dans les dites dispositions concordataires et résultant du droit hérité de l’occupation après 1870. L’acquis de Bismarck doit-il être « respecté » du fait de l’histoire ! Cela ne sera pas admis. Jamais. Par aucune conscience éclairée qui connaît les enjeux de ces 22sortes de questions. Surtout quand, au même moment, au cours d’une réunion en Alsace où se trouvaient trois ministres on déclare que le Concordat est le « futur de l’Europe ».  Sale ambiance !

Voici une nouvelle passée quasi inaperçue. Les nord-américains ont voté une loi nommée « Dodd-Franck » pour limiter les prises de risque des banques américaines. Quelle saine préoccupation ! Mais comme d’habitude quand ils prennent une mine raisonnable, c’est toujours l’indice du fait qu’il y a anguille impérialiste sous la roche des pieuses intentions. Celle-là n’est pas mal du tout. Car la dite loi ne s’applique pas seulement aux banques américaines mais, de fait, à toutes celles qui travaillent aux Etats-Unis quelle que soit leur nationalité. Ou bien qui mettent en garantie de leurs opérations des titres américains. C’est-à-dire, en fait, tout le milieu bancaire mondial. Avant de regarder ce que cela implique, notons cette habitude qu’ont prise les Etats-Unis d’obliger tout le monde à se conformer à leur législation. C’est une autre façon d’exprimer qu’ils se donnent le statut de maîtres du monde ! C’est avec cette méthode qu’ils parviennent à imposer le blocus de Cuba, pourtant condamné par les Nations Unies, à tous les fournisseurs et transporteurs du monde. Je reviens à cette législation pour contrôler les prises de risques. Donc, dès qu’une activité est réputée trop risquée, couic, elle est sanctionnée. Qu’ils fassent comme ils veulent chez eux c’est bien leur droit. Mais de quel droit par contre viendraient-ils sanctionner une transaction faite entre deux banques européennes en Europe au motif de leurs contreparties en titres nord-américains ? Bizarre ! Surtout que certains titres spécialement dangereux ne sont pas inclus dans le périmètre des sanctions potentielles. Lesquels ? Ceux de la dette fédérale des USA ! Gros malins ! Et l’inverse ? 08C’est-à-dire la possibilité pour les banques européennes de proposer aux Etats-Unis des titres de dette d’états européens ? Sur ce point il n’y a pas de garantie. Tout simplement.

Imaginons la suite : un Etat lambda a une mauvaise note. Les autorités nord-américaines décident que ces titres de dette souveraine sont un placement dangereux. Aussitôt il devient interdit d’en acheter aux Etats-Unis. Ou d’en posséder ailleurs si l’on a une activité aux Etats-Unis. Et ainsi de suite. Ce pauvre Michel Barnier, commissaire européen issu de l’UMP française a donc couiné et tapé du pied. « Nous demandons que les titres souverains de l’Union européenne reçoivent le même traitement que les titres souverains américains ».  Mais oui, biquet ! Compte là-dessus ! Cette nouvelle loi entre en vigueur en juillet prochain. A partir de là, une note des agences de notation devient un instrument direct de blocage pour les USA qui peuvent interdire à un Etat l’accès au marché financier. Donc le condamner à mort puisqu’il est interdit aux Etats européens de se financer ailleurs. Imaginons encore. Supposons que les Etats-Unis veuillent faire exploser la zone euro parce que la monnaie unique serait un placement refuge par rapport au dollar pourri jusqu’à la moelle. Supposons qu’ils aient attaqué un pays pour faire tomber la zone et même plusieurs alentours pour accroître la tension. Supposons qu’ils aient ordonné à leurs banques de bloquer les liquidités en dollar pour les assécher et déstabiliser le prêt interbancaire des seuls agents autorisés à venir à la rescousse de l’Etat attaqué. Supposons que tout cela n’ait servi à rien parce que la Banque Centrale Européenne aurait aussitôt ouvert une ligne de crédit illimitée aux banques nationales. Oui supposons ce scénario. Paranoïaque, bien sûr. Pure hypothèse d’école, cela va de soi. Alors, dans ce cas, la nouvelle loi « Dodd-Franck » permettrait de disposer d’un nouvel instrument pour étrangler sans être contourné. J’ai bien dit que c’était de l’imaginaire. En fait les Etats-Unis sont nos alliés et nos amis. Bien sûr. La preuve en 2015, grâce au « Grand Marché transatlantique » le marché commun unifié sur les deux rives de l’atlantique sera constitué.

Cette fois-ci les trompettes de la renommée populiste n’ont pas sonné tranquillement. Le grand titre de la une du Monde assimilant le Front de Gauche et le Front national par une même étiquette « populiste » a fait long feu. Nombreux ont été les commentaires défavorables dans les médias eux-mêmes. Outre la chronique de Pierre Marcelle dans « Libération », Jack Dion dans « Marianne 2 », et même « Les Inrockuptibles » ont réagi. D’après moi nous ne sommes plus loin du moment où cette basse manœuvre ne sera plus possible compte tenu du nombre des mises en garde que les intellectuels ont formulé contre cet amalgame. « Le Monde », qui se veut le journal de référence ne pourra pas longtemps en rester à ce niveau d’inculture politique. D’autant plus après le dérapage de l’odieux faux naïf Plantu qui a fait un dessin germanophobe plus que suspect contre Eva Joly à la une de l’édition du mercredi 15 février.  Pour contribuer au débat qui semble s’imposer encore on doit recommander la lecture du livre de Benoît Schneckenburger « Populisme, le fantasme des élites » aux éditions Bruno Leprince. Et dans l’attente je vous propose ce texte de Rafael Correa, président de la République d’Equateur. Il s’agit d’un message qu’il destina à l’Institut Egmon en Belgique en 2009. Savoureux.

«Ils sont nombreux à dire, en Europe et en Amérique, qu'actuellement il existe deux gauches dans la région latino-Américaine : l'une populiste et l'autre pragmatique, la première est révolutionnaire et l'autre réformatrice. Cette distinction cache mal une forte charge normative qui prétend délégitimer les perturbateurs qui veulent rompre avec l'ordre hérité du Consensus de Washington. En Sciences sociales, rares sont les concepts unanimement acceptés, et « le populisme », est justement l'un d'entre eux. A l'origine, on l'a employé pour résumer les processus sociaux menés par Juan Domingo Perón en Argentine et Guetúlo Vargas au Brésil. Aujourd'hui, malgré son élasticité, on l'utilise de façon systématique pour critiquer des Présidents qui, paradoxalement, ont été élus avec un large soutien populaire. Le mot est sorti des cénacles universitaires et s'est imposé comme qualificatif unificateur pour les mandataires de Bolivie, d'Equateur et du Venezuela. L'objectif est clair : disqualifier des dirigeants qui ont le mauvais goût de ne pas s'adapter aux canons qui, au XXIème siècle, selon les critiques de droite, devraient caractériser les leaders de gauche.

Dans son emploi contemporain, le populisme désigne deux caractéristiques : premièrement, la supposée irresponsabilité politique qui implique de faire des promesses que l'on peut tenir immédiatement, selon les attentes de l'électorat, deuxièmement, qu'il n'y a pas de médiation entre le leader démocratique et les citoyens. Une « promesse que l'on peut tenir immédiatement » correspond à « l'économie politique du possible ». Mais, comment peut-on définir à l'avance « le champ du possible »? Est-ce qu'une politique destinée à remettre en cause les structures économiques et sociales d'un pays ne court pas le risque de se voir toujours accusée de populisme, sans que l'on puisse en débattre ? Il s'avère que si l'on accepte cette critique du populisme, l'on doit aussi accepter que cela implique l'affaiblissement de l'espace politique. La négation de la politique du possible, préconisée par les spécialistes du populisme, constitue, en elle-même, un projet politique. Et si l'on ajoute à ce projet, la crainte du retour du totalitarisme, cette vision du populisme suppose un « possibilisme » qui, d'emblée, condamne tout projet de transformation sociale.

C'est précisément ce type de politique, qualifiée de populiste, qui a promu les droits universels consacrés dans les nouvelles constitutions de Bolivie et d'Equateur. Une politique qui n'a pas eu peur, en engageant cette conquête sociale, de courir le risque de perdre les mécanismes traditionnels de contrôle sur les populations les plus pauvres. Au vu de ces considérations, il est évident que ni la scène mondiale, ni la scène latino-américaine, ni la scène européenne ne sembleraient favorables à l'intensification et à l'approfondissement des relations bi-régionales. Le problème de fond n'est cependant pas un problème de scènes. Le problème fondamental repose sur le fait que les relations bi-régionales restent enclavées dans des présupposés caractéristiques du milieu des années 90, qui correspondent à des réalités très différentes, à des intérêts latino-américains et européens distincts et à des cycles d'intégration latino-américains et européens qui ont été dépassés."
Rafael Correa Delgado, Président de la République de l'Equateur

Plantu l’interlope, lauréat du prix de la liberté (10 000 euros) décerné par le Qatar a encore frappé. Sous couleur d’humour contre Eva Joly, il s’est abaissé à un dessin germanophobe à la une du « Monde ». Mon ami Alexis Corbière a immédiatement réagi par un communiqué qui pointait le côté nauséabond de ces sortes de « plaisanteries ». Le faux naïf, suivant sa technique habituelle, loin de regretter son dérapage a répondu comme si nous critiquions le droit à la caricature. Lisez ce qu’on en lit dans « Le Point.fr » : « Je les laisse s'enfoncer », rétorque Jean Plantu, lassé des « attaques régulières et dérisoires » du Front de Gauche contre ses dessins. « Je constate que tous les fronts ne sont pas mûrs pour la démocratie, déplore le dessinateur. C'est sûr qu'il est plus confortable de faire dans l'anti-sarkozysme peinard ou de l'anti-Le Pen. La gauche a encore beaucoup à apprendre en matière de tolérance. Je reviens d'Algérie où j'ai remplacé un dessinateur. J'ai caricaturé le leader du FLN. Il accepte plus facilement la plaisanterie que certains ici. » Vous avez bien lu : l’ami du Qatar ne nous croit pas « mûrs pour la démocratie », nous reproche notre hostilité à Sarkozy et Le Pen et déclare que la gauche a « beaucoup à apprendre en matière de tolérance ». Vous avez compris cette fois-ci ce qu’est Plantu ? Le reste on connaît. C’est sa façon de botter en touche. Pris la main dans le sac d’un dessin répugnant où il m’assimilait aux Le Pen, mis en cause de tous côtés, il s’était déjà défendu en m’imputant le régime cubain ce qui n’avait rien à voir avec le sujet. Ce genre de vache sacrée n’est pas habitué à ce qu’on lui tienne tête. Pour lui aussi la vie va changer avec nous. Au-delà de trois cent mille euros : on prend tout !


1  508 commentaires à “Sarkozy veut un régime plébiscitaire”
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  1. papinard33 dit :

    Au hasard de mes vagabondages sur le web depuis hier soir, j'ai trouvé 2 videos qui - mises bout à bout - donnent je pense l'intégralité du fameux "non-débat" entre MLP et JLM:
    - 1ère partie
    - 2ème partie
    Pour tous ceux qui n'ont pas regardé "en direct", et pour tous ceux qui souhaitent le regarder en détails...

  2. boris dit :

    Le débat a pu montrer les limites de Le Pen et surtout a permis au FdG de se faire entendre sur des points de programme du FN jamais évoqués par les médias. Il a été un révélateur de la superficialité des commentateurs, bravo pour cette intervention, on poursuit le combat.
    Je rejoins le commentaire de Julien plus haut 1297.

  3. LAFORCE JEAN-LUC dit :

    N'accordons pas plus d'importance à cette émission télé qu'elle n'en a. Je suis d'accord qu'il faut continuer notre travail de fourmi à l'appui de notre programme, car c'est lui qui donne de l'espoir et la façon dont nos porte parole et J Luc le premier le font connaître qui enthousiasme. A l'attention de lesver, je suis d'accord avec toi. A l'électeur de gauche qui comme nous veut la défaire de NS, il faut faire preuve de capacité de rassemblement. C'est sûr et certain la gauche sera au 2ème tour pour en découdre avec NS. Mais quelle politique sera mise en oeuvre ? Si c'est Jean-Luc Mélenchon on le sait. Si c'est FH ? Et bien tout dépendra du score de J Luc. Encore une fois plus son score sera élevé plus le rapport de force sera en notre faveur et plus la tentation sociale libérale sera moindre. Après il y a les législatives, et la politique ne s'arrêtera pas là, il y a le mouvement social et l'irruption de la lutte. C'est comme ça qu'ont été arrachées les avancées en 1936.

  4. J-jour dit :

    Personnellement, je m'intéresse en ce moment à ce que disent ceux qui au PS sont conscients des dangers sur les traités dans les tuyaux, et qui ont voté ou appelé à voter contre, je suis très curieuse de savoir comment ils vont vivre la suite sous le commandement Hollandais,
    Quand je lis cet avertissement très clair de M-N Lienemann sur le site Un monde d'avance: "Nos électeurs et, de façon plus générale, les Français ont besoin d’un signe clair : ce qui se passe en Grèce est inacceptable et ce qui se prépare à travers les accords Merkel/Sarkozy est également inacceptable. Il faut que cela change vraiment. Nous voulons de réels mécanismes de solidarité européens adossés à une sortie de crise qui refuse l’austérité et la régression.
    La droite peut faire ratifier ces deux textes. Qu’elle assume alors ses responsabilités. Nous savons qu’elle nous conduit aux pires difficultés. Ne donnons pas le moindre signe de confusion, de ce qui serait interprété comme une collusion, même sur un point limité. L’affaire est trop grave et nous serions jugés sévèrement par nos concitoyens et par l’histoire si nous ne nous posons pas en alternative résolue. A l’évidence, seul le vote contre ces deux textes évite ces risques et assure la clarté."

    Je me demande si ces personnes pensent ce qu'elles écrivent "l'affaire est trop grave", quelles conclusions peuvent-elles bien en tirer? On fait passer la gravité de l'affaire sous le paillasson ?
    On compose avec le faux changement, après avoir écrit "il faut que ça change vraiment."?

  5. Mathieu dit :

    N'empêche, malgré tout les efforts de Jean-Luc Mélenchon, elle a réussi son coup puisque la plupart des articles aujourd'hui ne parlent que de la forme, de son explication avec Pujadas et de savoir si oui ou non il fallait maintenir le débat. Toute la partie sur l'égalité hommes/femmes, et sur les inepties de son programme est oubliée. Elle est grillée sur la forme mais pas ou très peu sur le fond et c'était bien ce qu'elle voulait en faisant ce cinéma !

    Je ne relis pas tous les commentaires, peut être que ça déjà été souligné, mais bravo à Jean Luc qui arborait fièrement le triangle rouge des déportés politiques...

  6. Yves Resse dit :

    Démonstration est faite que le FdG est le seul ennemi du FN.
    Laissons les électeurs inconditionnels de Marine où ils sont, de toute façon ils le resteront. Il ne faut pas aller où l'oligarchie veut nous enfermer.
    Comme de nombreux commentaires, je partage le point de vue qu'il ne faut plus se tromper d'adversaire.Il faut démonter sans relâche les politiques financières libérales de droite et de gauche, revenir aux fondamentaux, l'humain d'abord. En s’opposant en priorité à NS on peut démontrer aux électeurs socialistes de la vrai gauche que leurs intérêts ne sont pris en compte que dans le FdG.
    Mr Mélenchon, montez encore d'un cran dans le positif, laisser les injures aux autres. Même si vos exaspérations sont légitimes, on est avec vous.
    Que se vayan todos.
    L'humain d'abord !

  7. george guingouin dit :

    je vous entend de l au dela, du fond de ma cache sur le mont gargan, dans ce Limousin que j ai libéré avec mes jeunes amis, communistes pour la plupart qui ont su reprendre le controle de leurs vies par la résistance..;j interviens car j entend le mot de resistance..
    resister c'est avant tout résister pour les autres et pas pour soit meme..ce qui en fait le don ultime de sa personne a la cause générale.;résister c'est pour sauver ses proches, des inconnus, sans considerations de race, d etat social ou sociétal, spirituels, ou erreurs qu ils peuvent commettre en pensées ou en actes face au joug de l ennemi..le discernement est votre arme, porté par le sentiment de la culture humaniste et universelle, la constance est victoire aprés de nombreux sacrifices. Ne doutez pas, combattez pied a pied, les defaites d aujourd hui seront les victoires de demain. peut importe qui porte le drapeau, car vous etes un, vous etes conscient et conscience..mon fantome s'emeut, se révolte..et vous dit qu aprés la victoire les fleurs de la democratie naîtront dans un beau printemps pour nourrir les abeilles que vous etes..;pretes a construire, fertiliser, les fruits qui nous nourriront, vous pourrez apres savourer le miel et sa douceur..
    j ai entendu le poeme du collabo marcillac..j ai regardé qui etait ce parti "front"..le front..concept militaire en son nom.;mon experience de resistant m amene a pensée que chaque combat mené frontalement n'est qu une boucherie programmée dans l injustice ou la chair a canon apres l endoctrinement est sacrifiée inhumainement.
    resister c'est prendre la main du camarade pour l extraire du mauvais pas ou il est pour continuer le combat, car seul on ne fait rien.l unité c'est la victoire, la cohesion c'est l idée.
    bien a vous.

  8. Ardéchoise dit :

    A Philippe (1293)
    Non, M Le Pen ne fait pas un copié-collé du programme du Front de Gauche. Elle reprend les arguments de J L Mélenchon sur la situation européenne, sur la finance, sur la mondialisation, Mais son programme pour sortir de ce marasme est à l'opposé de celui du Front de Gauche. C'est bien là toute l'ambiguité qu'elle entretient et qui peut laisser croire qu'elle défend les ouvriers et les employés. J L Mélenchon l'a mise hier soir devant ses contradictions, en l'"attaquant" sur une partie de son programme.

  9. jmdest62 dit :

    @ dan 1301
    "...Restera Sarko et à déconstruire ses paroles et ses actes - facile pour Jean Luc !...."

    Pas la peine de perdre son temps d'autres : Hollande, Bayrou, MLP, NDA s'en occupent.
    Présence sur le terrain, y a que ça de vrai
    @+

  10. Louise M. dit :

    Je n'ai pas aimé ce faux duel hier soir… cela m'a paru pathétique. J'ai pu découvrir combien la Le Pen pillait l'argumentation du FdG, notamment sur le MES…
    Jean-Luc de toute façon avait très peu de temps pour argumenter… et il ne pouvait qu'être offensif en pointant les incohérences de Le Pen, notamment sur les femmes et l'avortement. Et les plans de la caméra étaient là pour le desservir.
    Mais rien d'un peu espérant sur notre programme. Pas le temps de développer évidemment.
    J'ai bien peur que les téléspectateurs ne retiennent qu'un match mal ficelé entre deux extrêmes.
    Donc j'ai envie d'oublier ce grand cirque médiatique et qu'on se recentre sur l'essentiel. Le programme, qui est lui est excellent… et le vote des sénateurs PS sur le Mes.

  11. Dauphinoise dit :

    @ 1282 redline69

    C'est exactement cela ! En effet, imaginer ou penser que le PS refuse d'assumer son pouvoir est un leurre (oups désolée pour la reprise d'un terme hautement commenté plus avant). Le PS n'assume tout simplement pas sa position qui est la seule jumelle de celle de l'UMP (et pas qu'à propos du MES. Souvenez-vous le meeting de Montpellier et de la hiérarchie des normes et j'en passe). Mais il y a les élections et il est important pour lui de cacher son "côté obscur". On aurait pu, à la limite, comprendre que les députés s'abstiennent sachant que même s'ils avaient voté contre le MES ils n'auraient pas eu la majorité. Pour moi c'est impardonnable mais bon, admettons. Mais que le Sénat, majoritairement à gauche (pardon prétendument de gauche) décide d'obéir aux ordres de F; Hollande est une ignominie éhontée ! Enfin ces gens se dévoilent car là ils n'ont aucune excuse.
    Je partage l'avis de certains sur le FN. MLP s'est tellement ridiculisée toute seule qu'il faut la laisser à son sort. Ceux qui se posaient des questions, qui étaient prêts à voter pour elle, ne serait-ce que pour montrer un vote contestataire, auront, je pense, compris. Pour les autres (j'ai lu quelques commentaires sur le Parisien.fr, peu il est vrai, qui la soutiennent encore) il n'y a rien à faire. Ils adhèrent au père, à la fille et à leurs idées nauséabondes. Passons. Il est grand temps de rentrer dans le vif, même si Jean-Luc Mélenchon le fait déjà largement, en écartant aucun sujet et surtout pas la Grèce ou le Portugal car ce sont des exemples flagrants de ce que l'on dénonce et contre quoi nous nous battons tous. A Jean-Luc Mélenchon de le faire et à nous de nous charger d'Hollande et de sa clique et en quoi voter pour lui est inutile voire dangereux !

  12. bibi dit :

    @Ardéchoise
    Ne vous méprenez pas. La grande majorité des électeurs survolent les idées. Que retiennent-ils ?
    Certains arguments similaires entre les 2 fronts. Mais, hélas, ils ne vont pas plus loin dans la démarche intellectuelle. D'ailleurs les médias contribuent aussi à ce petit jeu de poker menteur.
    Ne sous-estimez pas l'impact de cette confusion.
    C'est comme sur ce site : Sarko, Hollande, la même chose... N'est ce pas un raccourci aussi stupide ?
    Jean Luc Mélenchon a eu raison de rappeler que dans toutes les élections, l'ensemble de la gauche apportait son soutien au candidat de gauche en course.
    Il faut retracer en gras cette ligne droite/gauche que NS et MLP franchissent sans aucun scrupule pour récupérer les voix des ouvriers désorientés.

  13. Lesver dit :

    Je te rejoins totalement LAFORCE JEAN-LUC, c'est mon argument béton contre le vote "utile" : "Quelle politique tu veux, même si c'est FH et le PS au gouvernement ? Celui du FdG ? Alors le vote "utile" c'est celui pour Mélenchon au 1er tour !" du genre donne ta voix à notre programme au 1er, nous donnerons du coup les 2 nôtres à une meilleure gauche au 2e, et ça marche.
    D'ailleurs, j'attends avec impatience les 15% dans les sondages qui donnera la possibilité de faire envisager à ceux qui aiment notre programme mais qui ne veulent pas lâcher le vote "utile" que nous pouvons être devant, car peu de gens vont voter par conviction pour FH.
    Je tenais juste à mettre en garde de ne pas donner une image sectaire de nous car c'est contre-productif, les gens se braquent dans ce cas-là. Si je dis à un électeur PS que je ne voterai plus jamais PS parce que je suis jusqu'au-boutiste, il se ferme comme une huître et me classe dans les extrêmes. Pas la peine de lui donner l'impression que l'idiotie que véhicule les médias est vraie. Je préfère lui dire le "sauf si" et lui montrer toute l'utilité de mon vote FdG et du sien (que je motive programme à l'appui), soit pour qu'on soit devant au 1er tour, soit pour influencer le PS au 2e.
    Comme le dit george guingouin : "Résister c'est prendre la main du camarade pour l'extraire du mauvais pas où il est pour continuer le combat, car seul on ne fait rien. L'unité c'est la victoire, la cohésion c'est l'idée.". Résister, ce n'est pas le vilipender ou, vexé, il restera caché derrière son vote (f)utile. ;)
    Bonne journée tous, j'arrête de troller. Pas envie de passer pour le minoritaire qui insiste.

  14. Cécile 63 dit :

    @ Louis St O (1266) et Lesver (1298):
    Oui Jean-Luc est aggressif face au FN, et oui c'est efficace combiné aux arguments tirés de leurs actes et de leur programme immonde (applaudir un collabo, dérembourser l'IVG, instaurer un salaire maternel). A ce propos le ciblage sur les femmes est particulièrement pertinent (nous, on est inattaquables: parité stricte dans les instances du PG, programme qui propose l'harmonisation par le haut des droits des femmes en Europe...) Et oui enfin, étant le seul à se coltiner à ce travail difficile et hautement nécessaire et à s'opposer, enfin, à des dizaines d'années de respectabilisation rampante du FN, il prend le risque assumé d'effrayer certains électeurs. A nous ensuite de leur montrer que nous sommes très loin d'être dans l'invective stérile et que chaque "insulte" renvoie à des arguments tout à fait rationnels ("semi-démente"= obsession névrotique contre les étranger, "chauve-souris"= contradiction entre ses ailes prétendument sociales et ses pattes de rat xénophobe, quant à "barbare" ou "fasciste", ce ne sont même plus des insultes mais de simples constatations).
    @ WM: permettez-moi de vous remercier (encore) pour m'avoir boutée hors du blog et propulsée de nouveau dans la vraie vie (réunion de comité hier soir, assemblée citoyenne ce soir avec les camarades PC sur la dette, tractage de marché, préparation du meeting de Jean-Luc à Clermont-Ferrand le mercredi 14 mars au Zénith de Clermont-Fd à 18h30, initialement prévu la veille mais salle trop p'tite!). Donc, je vous redis, en dehors de tout "rapport affectif" toute notre reconnaissance pour le job de dingue que vous faites ici.

  15. Mario Morisi 39 dit :

    La couverture médiatique du face à face JLM/MLP est aveuglante de clarté !
    Tous, mais alors tous les médias de la semi-gauche à la droite insiste pour minimiser et même pour annuler, ignorer ce qui a été la plus terrible Bérézina de toute l'histoire des élections présidentielles !
    Cela signifie (mais on le savait) que les médias mis en place par l'oligarchie s'arrangent bien mieux d'un parti qui en sous main appelle à la déportation (légale ou forcée) et aux rafles que d'un Front de Gauche qui met l'humain, l'égalité, la liberté, la fraternité, le bien commun par dessus tout. C'est un boulot de fond, une thèse qu'il faudrait faire sur ces quelques heures (le débat puis la couverture médiatique) !
    Inter, Libé, les chaînes de la TNT, le Point, l'Express, c'est l'unanimité pour dire qu'il n'y a pas une débat, que c'était dos à dos y a rien à voir, que c'est une honte pour la démocratie...
    A ce point de collusion, on se dit qu'il va falloir taper encore plus fort sur cet enchevêtrement de collabos qui n'a pour autre but que de nous faire avaler des MES, des nouveaux traités et de bâillonner une fois pour toute la démocratie représentative et tout changement radical.
    Quant à ceux des amis de ce blog qui font la fine bouche, je ne leur dirai pas ce que je pense...
    On voit que vous n'avez pas une partie de votre famille qui a eu à souffrir des horreurs qui sont tapis au fond de la bouche de l'héritière. Comment le dire, disons que vous me tapez, que vous nous tapez un peu sur les nerfs avec vos conseils de modérations et vos leçons de maintien. Le Pen a été écrabouillée en direct, que vous le vouliez ou non.
    Et comme la plus grande partie de ses électeurs sont du style rentre-dedans, ils ont compris qu'ils sont guidés...

  16. Dominique (pas SK) dit :

    Bonjour,
    Contrairement à la majorité des commentaires je dois dire, avec un peu d'agacement, que notre Jean Luc n'a pas été aussi bon que d'habitude. Il a manqué de pédagogie face à une stratégie assez bien vue: "vous allez apporter vos voix à Hollande". Sur le thème abordé par JL c'est bon mais il aurait fallu relier les 2 points plus explicitement et montrer leur complémentarité: empêcher l'avortement et donner un salaire (minoré) aux femmes pour qu'elles restent chez elles ce sont les 2 faces de la même pièce. Pour "l'affront noational" Il faut, comme en Allemagne, réserver le travail aux hommes. Pour les non militants c'eut été plus clair.
    Ensuite j'ai été gêné car je n'ai pas entendu JL dire, comme d'habitude, qu'il ne participerait à aucun gouvernement s'il n'était pas le PDT et qu'il ne donnerait aucune consigne de vote. Y a t-il eu changement de position?

  17. Alain44 dit :

    Sarkozy et Marine Le Pen seront les perdants de cette élection il ne fait aucun doute. L'élément central qui d'une manière ou d'une autre se mets en place, c'est Hollande. JL Mélenchon doit affirmer qu'il représente la Gauche, la vraie celle qui reconnait l'économie mais combat la finance. Chacun a bien remarqué la fourberie-faut bien le dire comme çà- de Hollande selon qu'il s'adresse aux électeurs ou à la finance. La bataille ne fait que commencer! courage JL tu portes nos espoirs et une lueur se dessine pour tous ceux qui pensent que l'Europe libérale est une pilule difficile à avaler.

  18. kafka62 dit :

    Ayant discuté avec des collègues de travail ce matin; voici ce qu'ils en ont retenu. Jean-Luc Mélenchon et son Front de gauche est la voiture-balai du PS de sorte que:
    -Le fdg est un petit parti
    -Autant voter à gauche de suite, c'est à dire FH
    -Nul n'est besoin d'évoquer le vote utile. C'est acté. FH est la gauche. Il est responsable lui et visible. Merci les médias.
    Merci MLP. Notre part de travail contre le FN est désormais claire, assumée et espérons-le reconnue. Passons à l'offensive, en particulier contre FH. Le risque étant que les électeurs potentiels du FdG ne se désespèrent.
    La gauche, c'est le FdG. Relevons ou plutôt révélons que le PS est un parti d'accompagnement, d’accommodement du libéralisme. Redéfinissons la gauche, la vraie.Il faut insister sur le MES. Insister, insister, insister.
    Mettre le PS en contradiction(s). Tiens un bon slogan pour le PS : " Ni pour, ni contre, bien au contraire ". Il est enfin venu le temps des combats: vs NS et beaucoup s'en chargent aussi, vs FH absolument indispensable.
    Conditions nécessaires pour une présence au second tour.

  19. mageo dit :

    mlp bénéficie de beaucoup de complaisances de la part de journalistes complices,simplement peu compétents ou encore plus clairement formaté(ees) dans la pensée unique ce qui permet d'enfumer ceux qui réflechissent les yeux fermés et les oreilles branchées en direct sur la médiacratie ambiante.On peut comprendre que l'image du monstre qu'elle incarne se perde derrière la plaque d'égout camouflée par le "savoir faire" de tous les "appointé(es) " du système qui défilent sur nos chaines TV, les journaux gratuits et autres....Ca c'est la réalité, on peut considérer que nous marquons des points, en particulier Jean-Luc Mélenchon et tous ceux qui l'entourent dans la sphère médiatisée mais les les points gagnés par la mobilisation des militants, adhérents dans le cadre de leur possibilités et surtout de celles dégagées par l'enthousiasme et la confiance dans le programme "l'humain d'abord"
    qui n'a rien d'ephémère pour parvenir enfin à la victoire, celle qui ne sera construite qu'étape après étapes,reflexion après réflexions,constructions sur constructions patiemment édifiées par nous tous partout et encore ailleurs...
    Nous avons du pain sur la planche...

  20. bibi dit :

    Pour s'opposer au vote dit "utile", tant repris par les biens pensants, pourquoi ne parlons nous pas du vote de "l'intérêt général "en ce qui concerne le vote FdG.
    Le vote "utile", utile aux candidats du système
    Le vote de "l'intérêt général", utile à la société.

  21. jean-claude Lupi dit :

    @bibi
    je vous rejoins sur le survol des idées mais quand vous dites "Jean Luc Mélenchon a eu raison de rappeler que dans toutes les élections, l'ensemble de la gauche apportait son soutien au candidat de gauche en course."là je ne suis pas sûr du tout que Hollande apporterai son soutien à notre candidat. Je pense même qu'il serai prêt à appeler à voter Sarko.Il ne faut pas oublier 2007 où ils ont torpillé Royal pour qu'elle échoue et que Sarko soit élu.Leur stratégie de refus de dialogue avec nous est très clair.Il y a le problème des 90 circonscriptions ou le danger d'élimination est extrème et on voit bien que le PS à ordre de laisser une chance au FN pour satisfaire leur maitres.Car n'oublions pas que c'est le CAC40 le maitre de Hollande et Moscovici est leur chien de garde auprés d'eux.

  22. Thaumasios dit :

    J'ai hésité avant de poster ce commentaire, mais je suis dans une telle colère que j'ai décidé de la faire.
    Jean-Luc a été nullissime, et je pèse mes mots, face à la Le Pen. Alors que nous avions un boulevard, il l'a transformé en impasse. je ne sais pas qui a pu lui conseiller une telle ligne, mais il faut sérieusement s'interroger sur le sens politique de cette personne.
    Au lieu de tourner autour du pot, de ne parler que des femmes et de se bloquer sur Brasillac, il aurait fallu parler des VRAIS problèmes, de ceux qui la ridiculisent tant son programme est antisocial : l'augmentation du SMIC, les loyers, les 200 euros qui sont pris aux travailleurs pour augmenter illusoirement leurs salaires, l'héritage de Montretout, le caractère aberrant et économiquement ruineux de sa politique de reconduite à la frontière des sans-papiers, etc… Dois-je continuer la liste ? Pourquoi explique-t-il tout cela si bien dans les meetings et n'est-il pas capable de la plier réellement quand il est face à elle ?! Je suis vraiment dans une colère noire.

  23. steph dit :

    J'avoue que j'ai été assez critique envers le discours haut en couleurs de Jean-Luc Mélenchon envers Hollande puis Le Pen ces derniers mois. Mais aujourd'hui, force est de constater que notre candidat a ainsi :
    -poussé Hollande dans ses propres contradictions (Bourget vs Guardian et MES)
    -est maintenant connu de tous comme le candidat qui a terrassé le Front National en direct.
    J'ai l'impression que c'est très bon, non ? Et n'oublions pas la fin de cette séquence mardi prochain avec l'abstention des sénateurs PS sur le PS où le FdG va transformer l'essai face au PS !

  24. jean ai marre dit :

    L'audimat était là. Est ce l'attrait de la politique spectacle, la venue de Le Pen, ou le choc des Fronts ?
    Sur la soirée, je met un bémol sur la façon dont Jean-Luc a géré son temps de parole.
    - Tout à fait d'accord avec son entrée en matière : Front contre Front, vous me trouverez toujours sur votre route , intolérable le poème fasciste lors de votre meeting
    - Mettre en exergue l'incohérence de MLP sur la pseudo liberté de la femme, respect du droit de son corps, et les 818e pour rester à la maison.
    - La mise en évidence de la stigmatisation du FN sur l'immigré. Responsable de tout, qu'il aille se faire soigner ailleurs !
    Pas du tout d'accord sur le verbe et l'agressivité gratuite. A mon avis, Jean-Luc aurait du, avec une fermeté et sérénité poser calmement les incohérences indiquées plus haut, prendre son temps de parole pour expliquer les positions du Front de Gauche sur la mise en cause du système décriée par MLP.
    - Jean-Luc aurait du dissocier MLP des électeurs potentiels du FN, qui votent par défaut, en s'adressant directement à eux, pour qu'ils réfléchissent bien, qu'ils soient des citoyens critiques et non des résignés, perdus face à une situation sociale insoutenable. On peut en sortir par le haut, non en se recroquevillant.
    Une métaphore : en Camargue, pour faire rentrer les taureaux au bercail, les gardians ne vont pas face à eux, ils se mettent dans le sens de la course, les encadrent et les mènent où ils veulent.

  25. Dauphinoise dit :

    @ 1313 bibi
    Ne sous-estimez pas l'impact de cette confusion. C'est comme sur ce site : Sarko, Hollande, la même chose... N'est ce pas un raccourci aussi stupide ?

    Certes, ils sont différents. Cependant, quand l'un propose le traité de Lisbonne et que l'autre le vote, quand l'un va vers la destruction du code du travail (la hiérarchie des normes, rappelez-vous) et que l'autre trouve que c'est une bonne idée, quand l'un concocte avec sa grande copine allemande le MES et le TSCG et que l'autre ordonne à ses "ouailles" de s'abstenir car, dans le fond, il est d'accord, quand l'un se vautre dans la finance et que l'autre la rassure, quand l'un impose à la Grèce les plans d'austérité divers et variés et que l'autre répond, quand on l'interroge, que la Grèce n'a d'autre choix que d'accepter, ne voyez-vous pas de singulières similitudes ?
    Alors dire que Sarko/Hollande c'est bonnet blanc et blanc bonnet est sans doute exagéré. En effet, seule la forme diffère.

  26. bibi dit :

    @Thaumasios
    Cela a été justifié.
    Il a repris des points de son programme qui ne lui sont pas favorables mais dont elle ne parle jamais, parce qu'il aurait été impossible, sur le fond, de démonter les autres aspects que tu mets en avant en si peu de temps.
    Quant à moi qui ai regardé l'intégralité de l'émission, elle s'est ridiculisée bien avant la confrontation avec Jean-Luc Mélenchon sur les thèmes que tu évoques.

  27. mamyelisa dit :

    Se faire descendre ainsi, avec tout autour des alliés (les journalistes) ! Non ce n'etait pas la voiture balais MLP !
    Mais une auto mitrailleuse ! Gare au prochain !

  28. bibi dit :

    @Dauphinoise
    Bien sur que je suis d'accord, mais nous devons quand même marquer cette ligne, ne serait ce que pour rappeler à Hollande ce qu'il représente : La Gauche et ses valeurs.

  29. anna dit :

    J'ai apprécié l'angle d'attaque de Jean Luc, ce qui attend les femmes si MLP est élue, une régression sans nom. C'est très fin d'avoir mis en évidence ces idées, je pense que beaucoup ne connaissaient pas ces propositions.

  30. BJ dit :

    @ 1325 Thaumasios

    Je vous rejoins parfaitement. Je n'ai pas regardé en direct, y'avait un Clint Eastwood sur la 3, et Clint, c'est sacré ! Blague à part, ce que je redoutais est arrivé. J'ai regardé aujourd'hui sur le net. On a quitté la politique pour le spectacle. La mediacratie a réussi son coup. Elle a mis Jean-Luc Mélenchon au niveau MLP, c'était le but. Le match des populistes, comme ils disent. J'espère juste que ça n'est pas la faute qui va faire trébucher Jean-Luc Mélenchon alors que tout allait bien jusqu'alors. L'avenir le dira, mais peut-etre aurait-il mieux valu rester en Corse pour assurer un second meeting, y'avait plus de voix à conquérir...

  31. sergio dit :

    @ Louise M. 11H35 : je suis d'accord avec vous, Louise, concernant ce faux débat d'hier soir aux effets trop ambivalents pour être productifs; merci @ papinard33 du lien avec cette émission totale de Pujadas.
    Jean-Luc Mélenchon n'a pas eu le temps ni le cadre adéquat pour pointertant que ça les contradictions hypocrites ou les approximations démagogiques chez M. Le Pen. Beaucoup de temps s'est perdu, à mon avis au détriment des deux candidats,-tant mieux pour MLP mais tant pis pour le nôtre ! - au profit de la mise en scène des heurts verbaux et gestuels, attendue et espérée par les "spectateurs" non convaincus encore par le FdG car encore passifs, superficiels, endormis ou cyniques.
    Attaquer dans leurs programmesSarko et la réaction sarko-lepeniste ainsi que la tiédeur dangereuse (entre nous complice) de Hollande sera pour les dernières semaines beaucoup plus rentable en terme de voix et de travail de conviction auprès des hésitants ou des conditionnés par la pensée unique.
    Fr. Delapierre a assez souffert face à Philippot sur LCP récemment (hier ?) aussi avec le même thème lepéniste de "voiture-balaise et de "candidat-leurre du PS".
    Se démarquer plus fortement du PS droitier et associer sinon Sarkozysme, libéralisme et lepénisme, devient nécessaire pour reprendre le souffle et la dynamique de notre campagne.

  32. pascal dit :

    Excusez-moi de ne pas m'intéresser plus que ça à l'émission d'hier soir. Je voulais juste attirer l'attention sur le programme de Mr Hollande "mes 60 engagements pour la France". Page 41: "en 10 ans la droite a accordé aux ménages les plus aisés et aux grandes entreprises plus de 50 milliards d'euros de cadeaux fiscaux qui ont creusés la dette et accru les inégalités sans aucun bénéfice pour la croissance et l'emploi. Pour rétablir les finances publiques, j'en annulerai 29 milliards, équitablement répartis entre les ménages et les entreprises."
    Rapide calcul: 50 milliards qui ne servent à rien (dixit Mr Hollande), 29 de récupérés: restent donc 21 milliards qui ne servent à rien. non? remplacez 50 par 21, vous verrez, cela ne change rien au fond de l'affaire. Ils sont vraiment rigolos ces socialistes.

  33. ydaho dit :

    Moi aussi, je pense que faire la fine bouche sur ce qui c'est passé hier soir est une "erreur", un de nos adversaire a été terrassé durablement, et de façon très insidieuse : elle est maintenant décrédibilisée vis a vis de son propre parti, et je pense que les luttes internes qui sont monnaie courantes dans ce parti vont redoubler de violences! De plus aux yeux des militants et sympathisants c'est la même chose, elle ne s'est pas comportée en "chef de guerre" comme ils aiment bien (car pour eux, nous sommes en guerre) donc la déception est grande, d'ailleurs ils en restent muet! c'est un bon signe!
    Thaumasios : on ne peut pas aborder les "vrais problèmes" avec Le Pen, sauf a les "partager", elle n'a aucune solution et chacun le sait !
    D'autres part a ceux qui disent qu'elle nous "pique" notre programme (copié/collé), c'est une hérésie que d'écrire ça ! Allez le lire ce programme et soyez penauds! Elle utilise en effet certains mots mais la langue Française est faites de mots qui peuvent avoir plusieurs significations, c'est ainsi, et les mots ne nous sont pas réservés.
    Les faits sont là : elle n'a pas été a la hauteur et il ne lui pardonneront pas, d'autant qu'a propos des femmes le programme du FN, que personne ne lit, est d'une banalité affligeante ! (retour aux fourneaux !)
    D'autres vont considérer que le point négatif est que Sarkozy peut se frotter les mains, il n'a plus beaucoup d'effort a faire pour siphonner une nouvelle fois le FN! La cohorte va se précipiter dans les bras de "l'autre chef de guerre"! de toutes façons, il l'aurait fait ! Mais ce qui est important c'est que le message ait été brouillé!
    Quand au P.S. il ne pourra plus compter sur ce "manque a gagner" pour Sarko..

  34. Zapping dit :

    L'intégralité du débat de Jean-Luc Mélenchon contre Marine Le Pen sur France 2 publié sur le blog :
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/02/23/j-l-melenchon-face-a-marine-le-pen-sur-france-2/

    Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte !

  35. marc dit :

    Je ne crois pas du tout que le front de gauche soit sorti vainqueur hier. Si on regarde objectivement ? Il semblerait que (comble du malheur) Guaino ait marqué des points.
    Après coup je me demande s'il n'aurait pas été judicieux de proposer à France 2 un autre représentant du Front de gauche (Jean Luc Mélenchon aurait pu suivre son progamme en corse) miss Le Pen était court-circuité et le Front de gauche s'enrichissait d'une autre voix. Il faut à tous prix avoir des annalyses objectives, et en tirer les leçons.
    Pour le PS, j'ai compris maintenant, qu'il faut attendre le deuxième tour.
    J'espère alors (suivant les candidats présents) que la voix des "libertaires" dont je fais parti, et qui ont rallié exceptionnellement le front de gauche sera entendu.
    A savoir que le ps, dans son positionnement actuel, n'est absolument pas une issue.
    En attendant seule compte notre force au premier tour.

  36. mikey dit :

    @1298 Lesver
    Exactement d'accord avec vous, j'en ai parlé hier aussi. Nous sommes bien monté, y a eu du buzz, les gens commencent à nous écouter mais on va pas convaincre la masse en adoptant la posture de taper sur le FN.
    Nous sommes à un tournant de l'élection reste 2 mois, faut changer de stratégie. Sinon un va avoir une masque très caricatural. Les gens ne veulent pas de la baston.

  37. Charles dit :

    Désolé de revenir à la charge, mais il ne faut rien lâcher! Avez-vous tous et toutes écrit à votre sénateur/rice pour les enjoindre de voter contre? Quand bien même il n'y aurai qu'une chance sur cent pour que le PS change de vote, il faut la tenter, tout faire pour que ce MES ne passe pas! S'ils parviennent à comprendre qu'il n'y aura pas de report de voix possible pour de très nombreux électeurs de gauche en s'abstenant, qu'ils sont sur le point de se tirer un boulet dans le pied, et en particulier aux législatives, il se peut qu'ils changent! Rappelez-vous bien qu'il s'agit d'un parti d'élus! Plus on sera nombreux à leur faire part de notre indignation, plus ils hésiteront!
    Je suis allé faire un tour sur le blog de Montebourg, quelle volée de bois vert il se prend, et pour l'essentiel, le même discours: renoncement au vote "utile" refus de report de soutien éventuel au second tour (il y a + de 150 commentaires!)
    On ne lâche rien, on ne perd pas de vue l'objectif, on ne se laisse pas enfumer par les polémiques médiatiques, le fond, le fond et encore le fond. Tout est encore possible et jouable, il faut ouvrir les yeux des gens, les convaincre, les rallier, les inviter pour le 18 mars!
    Allez, plus que 9 semaines avant le jour J! Courage!

  38. sergio dit :

    @ kafka-62 et @ thaumasios
    Vos remarques convergent avec mon sentiment profond, même si je n'ai pas assisté à la totalité de l'émission ni à son direct. Quand un avis signale par ex que MLP a été ridiculisée avant Mélenchon, cela peut jouer de deux façons : contre elle bien sûr à tous les coups, mais malheureusement pour les téléspectateurs "attentistes" et encore conditionnés par la médiacratie, cela peut jouer en faveur du contradicteur, le Sarkozyste Guéno qui joue le réalisme économique (les représailles des pays d'émigration, la nécessité de migrants nécessaires à notre économie) et policier (fermeture des frontières impossible).
    L'évocation des projectiles lors d'un déplacement de MLP dans une fac doit aussi être contre-attaquée : le FdG n'est pas responsable de la conduite de tous les étudiants de France lors des déplacements de MLP et désapprouve la violence dans tous les cas. A ce sujet, le service d'ordre FdG aura un gros boulot anti-casseurs le 18-02 à la Bastille, non ?
    On a encore tout le temps pour rattraper ce loupé et désormais ne plus faire de MLP ni de duels exclusifs avec elle, l'axe de notre campagne. Plutôt désormais: ni Hollande ni Sarko-lepen à partir des programmes dangereux ou insuffisants des uns et des autres !
    La mise en avant des revendications concrètes et l'explication rigoureuse de la pertinence de notre programme économique et financier représentent notre véritable atout pour dépasser MLP et concurrencer Sarko et Hollande.

  39. Dauphinoise dit :

    @ 1332 bibi dit:
    ne serait ce que pour rappeler à Hollande ce qu'il représente : La Gauche et ses valeurs.

    Bien-sûr, je suis tout à fait d'accord mais il faut bien avouer que c'est de plus en plus difficile compte tenu de ses positions. Et c'est bien cela qui nous oblige à jongler car à taper trop fort sur Hollande on risque de desservir notre candidat mais à ne pas dénoncer ses positions on ne fait que renforcer ceux qui se méprennent encore sur le vote utile. Mais je te rejoins camarade sur la terminologie :
    Le vote "utile", utile aux candidats du système
    Le vote de "l'intérêt général", utile à la société.
    Pour changer de sujet, une petite réflexion pour Jean-Luc Mélenchon. J'ai remarqué à plusieurs reprise que vous parlez de Grandange au lieu de Gandrange. Je mets cela sur le compte de la fatigue ce qui est bien normal et n'y voyez aucune agressivité de ma part. Je me dis seulement que tous vos détracteurs finiront sans doute par le souligner (étant donné que bien souvent ils n'ont rien à dire. J'ai souvenir de Patrick Cohen à "C à vous" qui n'avait retenu de votre discours de Villeurbanne que le "radio du thorax" c'est pour dire). Ils vous ont bien assez méprisé, conspué jusque là pour qu'on leur tende des bâtons pour se faire battre.
    Enfin pour terminer sur une note positive, j'ai lu au fil des pages que certains dénoncent la virulence de Jean-Luc Mélenchon qui risque de lui nuire. J'ai eu, moi aussi droit à des réflexions à ce sujet. Cependant, j'ai réussi à faire comprendre le pourquoi du comment de la chose et encouragé à juger du programme avant de juger l'homme. Et cela a porté ses fruits puisque j'ai acquis à notre cause des personnes au début totalement réfractaires. Comme quoi, avec de la patience et de la pédagogie...

  40. Antoine dit :

    Comme beaucoup je pense qu'il faut tourner la page et arrêter de perdre du temps à attaquer le FN.
    Je pense que l'attaque sur Brasillach tombe à l'eau : pour la plupart des gens, les lectures de leurs dirigeants ne sont pas un critère de choix politique (et, par ailleurs, personne ne connaît Brasillach hors quelques milieux lettrés).
    Enfin, face à un adversaire, éviter les interpellations intempestives et dérouler calmement son argumentaire permettrait d'être plus audible. Se rengorger ne convainc que les convaincus d'avance.

  41. vaz jean-philippe dit :

    @Thaumasios, à tous

    Révéler le vrai visage du FN en 10 minutes ne croyez-vous pas que ce soit "mission impossible"? Mais vous croyez quoi? Que notre engagement politique se résume à une émission "politique", que nous allons forcément récolter les fruits de ce que nous semons avec nos actions militantes sur le terrain? Mélenchon il aurait du dire celà, pas faire ceci...Et nous? Chaque jour, que faisons-nous? On choisit de commenter tel ou tel truc sur un blog de "convaincus"ou on va vers les "indécis"...En d'autres termes, nous sommes humains, donc faillibles, chacun ayant son propre ressenti par rapport à tel ou tel évènement...Notre candidat n'est pas né de la dernière pluie, cela ne lui confère pas plus d'autorité en la matière, mais mérite au moins de penser que la campagne est menée (collectivement) de manière réfléchie, non? N'attendez pas les consignes, mais soyez un peu plus confiants que diable...En ce qui me concerne, "l'épisode d'hier" est un cap de plus franchit dans cette campagne, qui suit son chemin et pour parler de chemin, il faut aussi voir d'où nous partons...Que de chemin parcourru!
    Alors, on s'y met tous et on continue à avancer!

    Place à l'humain, place au(x) peuple(s) !

  42. LaRépubliqueDesCatacombes dit :

    @ Charles (1343): tout à fait d'accord. il faut continuer à appliquer cette stratégie d'explication et d’argumentation auprès des citoyens. Expliquer, démontrer, convaincre, c'est cette stratégie de campagne qui peut nous faire aller au 2e tour. On peut y arriver si on est tous unis et qu'on tire dans le même sens. Objectif: répandre la bonne parole du FdG et du programme partagé dans toutes strates de la société.
    Mélenchon, présidons !

  43. ydaho dit :

    Et pour finir, je dirais que je pense comme ça, car le but n'est pas de grappiller quelques voix au FN, voix qui de toutes façons ne voteront surement pas pour la Gauche que nous représentons et qu'ils abhorrent ! L'histoire ne servirait donc a rien a certain ? Le but c'est d'aller chercher les voix de ces 20% (?) d'abstentionnistes perdu dans la nature, abandonnés de tous, et jamais "défendus" par quinconce ! regardez un peu les cartes électorale (géographique) de l'abstention, c'est pas a Neuilly ou a Saint-Tropez qu'on s'abstient ! Et pour une fois depuis très longtemps un homme et un parti prennent fait et cause pour ces gens ! ce sera "lent" encore car il sont très méfiant, et je parle en connaissance de cause, mais ça peut porter ses fruits ! d'autant qu'en même temps les votants du PS se reconnaissent de plus en plus dans ce programme ! Croyez vous qu'un homme ou une femme de Gauche (P.S.) qui votent le plus souvent par "habitude" ait envie de se retrouver dans un cadre comme la Grèce, l’Espagne ou le Portugal ? ils sont hésitant eux aussi et ils ont des valeurs tout de même ! et ces valeurs sont aussi les nôtres ! alors ils finiront par nous rejoindre ! Nous pouvons être la force qui balaie tout sur son passage et pour le moment c'est un sans fautes ! Vous vous rendez compte que pour un meeting a Clermont-Ferrand, il faut que le front de gauche loue le zénith ! une salle ultra moderne qui peut accueillir 8500 personnes !

  44. Christian B dit :

    Thaumasios a fait une juste observation.
    Je ne suis pas du tout certain que cet évènement soit positif pour nous.
    ça et la prestation de C Autain, c'est une semaine sans.

  45. Madiran dit :

    Des paroles et des actes.
    Monsieur Pujadas nous a montré qu'il voulait de l'audience à tous prix, et nous a présenté le nouveau candidat de France2, monsieur Langlet !
    Ce Monsieur Langlet, nous a exposé son propre point de vue plutôt qu'interroger l'invitée. Est-ce maintenant une habitude ?
    L'intéressant est de voir que Marine Le Pen, qui lisait son journal, refusait clairement Monsieur Mélenchon comme interlocuteur : ce comportement est plus qu'insultant !
    Quand à Jean-Luc Mélenchon il est clair maintenant que les thèses qu'il défend ne sont pas du tout celles du Front national. (Pour ceux qui en douteraient encore)
    Et Jean Luc Mélenchon est l'un des rares candidats, voire le seul, qui tente de défendre la cause des femmes !

  46. C2P dit :

    @ NM38 Je crois que jean luc l'a assez répété sur tous les tons et a de nombreuses position qu'ils n'irait pas dans un gouvernement FH, hier il s'agissait d'un combat politique, et je pense qu'il a préféré concentrer son temps de parole à démonter le programme du FN avec bcp de pertinence, il faut prendre en compte que le temps de parole etait tres court, et il ne pouvait pas se permettre de commencer a se justifier devant mme Le Pen de ceci ou cela et s'engager sur "l'honneur". Je demande a tous un peu de confiance sur ce point, Jean Luc défend un ligne droite depuis des années sans compromission, pour le ferait-il aujourd'hui alors que les enjeux sont tellement importants ?

    Quand a l'effet provoqué par ce débat sur les militants FN, si demain Jean Luc, durant une emission en direct de grande ecoute refusait le débat a un contradicteur et le laissait demonter point par point notre programme quelle serait notre réaction ;-), les medias peuvent mal faire leur travail et rapporter le tout a de la politique spectacle, le mal est fait, apres avoir passé toute l'émission a fuir les réponse concrète et a démontrer sa nullité, elle implosa en direct ! N'oubliez pas que depuis longtemps on nous présentait Marine le Pen comme un femme de poigne, pres a en découdre avec le systeme, a le mettre a genoux... c'est avant tout cette image qui a craqué en direct !

    Chez moi nous sommes 2 convaincus du Front de Gauche et une personne qui serait tenté par le vote FN (personne n'est parfait) il a eut bien du mal après l'emission a défendre MLP et a du reconnaitre qu'elle a été mauvaise comme un cochon !

  47. henri dit :

    Le duel de ce matin sur France Info portait sur le débat de hier soir entre Marine Le Pen et Jean Luc Mélenchon,je retiens les idées suivantes, primo d'après les journalistes, les attaques de Jean Luc Mélenchon contre Marine Le Pen tranchent avec le discours des autres candidats qui ont dédiabolisé cette dame au regard de son père, ces attaques seraient inefficaces. Pourtant, dans leur démonstration ils précisent que pour faire face à Sarkozy, le FN est obligé de revenir à ses thèses d'origine xénophobie, racisme et autres. Donc Jean Luc Mélenchon a raison de dénoncer avec ses arguments le FN. Secundo, on apprend que le Front de Gauche n'est pas un petit parti(partis et mouvements) car il recueille plus de 10%, pour une fois c'est dit! Tercio, un des journalistes, trouve immonde que la presse chic compare Jean Luc Mélenchon à Marine Le Pen car le Front de Gauche n'a rien à voir avec le Front National, il vaut mieux l'entendre, un duel qui n'est pas inutile.

  48. @cécile 63 moi aussi je suis de Clermont. Est-ce qu'on se connait. Sinon mon mail est sur la page d'accueil de mon site.
    Jean-Luc l'a dit ce matin : je l'ai mis KO. C'est exactement nous, front de gauche l'avons renvoyé dans les eaux de son père en 2007 soit 10%, peut-être un peu plus elle peut faire encore illusion mais justement d'avoir consacré son argumentaire aux femmes c'est excellent.
    Il n'y a dorénavant plus d'argument pour le vote utile type 2002.
    Maintenant il nous faut passer devant Bayrou qui avait été en 2007 le 3e homme. La droite a dorénavant deux fers aux feux : Sarkozy pour la droite extrêmedroitisée et césarisée et Hollande pour la droite démocrate et du Oui au TCE.
    Jean-Luc Mélenchon peut être le 3e homme en étant dorénavant celui qui affronte Sarkozy vraiment. Et le vote à l'assemblée et à venir au Sénat montre à l'électorat du NON en 2005 que c'est le même vote que celui de 2008 ayant permis de faire passer le traité de Lisbonne. De plus vis à vis de l'électorat populaire, celui qui massivement s'abstient nous sommes ceux qui répondons sur le fond à leurs revendications et qui avons la volonté de s'attaquer vraiment à la finance : "nous on peut". Donc nous pouvons vraiment être le 3e homme de cette élection et pourquoi pas le 2e dans les derniers jours et les urnes.

  49. Pascal397 dit :

    Bonjour,
    A ceux qui remarquent que le FN reprend des éléments du programme du Front de Gauche.
    Ils ont, eux aussi, constaté le malaise des victimes du système économique et en parlant de ce malaise beaucoup se reconnaissent donc se disent que le FN ne dit pas que des bétises.
    Il y confusion entre la description (que tout le monde sait faire) et ensuite la méthode pour trouver une solution.
    Exemple simple à souhait : il fait très chaud, tout le monde est d'accord en regardant le thermomètre afficher 30°C, le FN dit : on ne mettra que ceux qui le méritent à l'abri de la chaleur (ceux qui croient faire parti des méritants sont ok) et le FdG dit : on construit suffisamment d'abris pour protéger tout le monde! et il y aura les libéraux pour dire que cela coûte trop cher,car il est préférable de mettre une clim'hyperperformante dans leur abri spacieux qui ne sert que 2 fois!
    Bon courage et parlez avec vos voisins!

  50. Gerald dit :

    Un grand moment, dans l'enceinte de la Bourse du travail à Paris pour défendre Fralib.
    JL Mélenchon doit être notre président.
    Merci Jean Luc pour ce que tu fais. Je suis avec toi la présidence approche.
    Un grand monsieur ce JL Mélenchon.


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