18fév 12
Cette note s’est préparée dans le train du retour de Strasbourg puis à la pause d’hier. Écrire me détend et m’aide à mettre en ordre mes idées. Puisque madame Le Pen s’est dégonflée, j’ai du temps pour préparer très à fond mon discours en Corse où je serai la semaine prochaine. Madame Le Pen a réussi à me gâcher la moitié du plaisir car mes amis avaient dû annuler le meeting prévu pour que je puisse participer à cette émission qui n’aura pas lieu pour finir. Ici, il va surtout être question de Sarkozy et du vote sur les nouveaux traités européens le 21 et le 28 février prochains. Un peu de Hollande et davantage de la vie qui passe. Sarkozy annonce avec son premier discours un régime plébiscitaire. Les commentateurs complètement vissés dans les apparences n’y voient que du feu. Notre réplique, la sixième République, va se montrer le 18 mars à la Bastille !
Les photos qui illustrent ce billet ont été prises par Stéphane Burlot lors du meeting de Villeurbanne dans le Rhône qui a réuni 10000 personnes le 7 février dernier
J’avais dit que sitôt que je pourrais mettre le lien vers le film réalisé par les femmes qui m’ont accueilli au foyer près de la Bastille, je le ferai. Voici le moment venu de le faire en bonne place et visibilité. Je pense qu’il y aura de nombreuses reprises sur les réseaux sociaux. J’ai pensé de nouveau à elles quand j’étais à la maison de santé de Neuhoff, dans le quartier populaire à Strasbourg. Une nouvelle fois, j’entendais parler de cette difficulté à se faire soigner quand on en a besoin et que l’on bénéficie de la CMU. Et avant cela, tout commence par le temps que dévore l’activité pour faire valoir ses droits. La difficulté des formulaires à remplir. L’impression que tout est fait pour pousser à renoncer, à laisser tomber. Déjà que pour faire valoir ses droits, il faut déjà les connaître ! Et ceux qu’on a sont déjà tellement menacés. Par exemple à propos du travail du dimanche. Sarkozy veut le généraliser ! Hollande bredouille comme d’habitude du mi-chèvre mi-chou. Moi je m’en tiens à ce que m’ont dit les caissières d’Albertville au cours de notre rencontre dont j’ai parlé dans ma précédente note. Je suis radicalement contre. Vivre en famille un jour par semaine c’est un petit bonheur simple. Même ça est disputé !
Résistance !
A Neuhoff, les personnels médicaux et les gestionnaires de la maison me présentaient le régime local alsacien de sécurité sociale. A une exception près, c’étaient des femmes. Le régime local de sécurité sociale est un régime à l’équilibre financier. Il se présente comme complémentaire à celui du régime de base. Moyennant une cotisation supplémentaire de 1,6 pour cent du salaire, on est remboursé à 90%. Et les forfaits sont effacés. Comme celui à dix-huit euros par jour d’hôpital. Et ainsi de suite. On a parlé des ouvrières de la distribution. Les caissières. Elles brassent trois à quatre tonnes par jour avec un bras. Les tendinites et autres maladies frappent durement. A 57 ans et même avant les gens sont cassés. Mais il faut des mois pour faire reconnaître la maladie professionnelle. Des mois sans couverture ni beaucoup de revenu. Combien de fois, de guerre lasse, la femme devenue sans ressource doit retourner au travail, aggraver son mal avant d’être de nouveau indisponible du fait des progrès de la maladie. J’ai pris des pages de notes. Ça va faire des arguments de discours et de médias. C’est mon travail, celui-là. Ce que je vois c’est un monde d‘institutions et de règlements destinés à expulser les « ayant droits ». Les soi-disant « assistés » sont en vérité les cibles d’une vaste machinerie qui tourne davantage pour écarter que pour quoi que ce soit d’autre. Comme me l’a dit un ami : « Etre pauvre c’est une activité à plein temps devant les guichets .
Là-dessus Sarkozy annonce sa candidature. Quel incroyable cynisme que celui de cet homme ! Le travail au poste de commande, le peuple au pouvoir et ainsi de suite, tout le contraire de ce qu’il a fait durant tout un mandat. Par exemple, lorsqu'il dit que « ce qui affaiblit la France, c'est cette obsession de dévaloriser le travail alors que nous devons au contraire, tout faire pour valoriser le travail ». Celui qui le dit est celui-là même qui a refusé le moindre coup de pouce au SMIC depuis cinq ans. Or, la première valeur du travail, n'est-ce pas le prix qu'on le paye, donc le salaire ? Ici je touche la maladie cruciale de la vie politique : la falsification des mots, leur retournement. Tony Blair et Nicolas Sarkozy auront été les champions de cet exercice. Avec eux les mots ont été rendus inoffensifs à force de servir à tout et son contraire c’est-à-dire à rien. « La France du non » est vidée de sa charge quand un Sarkozy, qui l’a odieusement trahie avec l’adoption du Traité de Lisbonne, l’évoque à son profit. Toutefois ce n’est pas le plus important de ce que je crois qu’il fait et prépare en ce moment dans l’hypothèse qui est la sienne d’un prochain mandat.
Ceux qui ont fait des charges si violentes contre le populisme et m’ont si souvent imputé des positions politiques qui n’étaient pas les miennes ont crié au loup quand il n’y était pas. Maintenant, il y est et vous noterez leur silence. Sarkozy vient en effet de tirer tout le profit possible de la confusion créée par le mot « populisme ». Il s'est livré à une charge violente contre les « élites » et « les corps intermédiaires ». Cela n’a plus rien à voir avec ma dénonciation de l’oligarchie. C’est un basculement inouï dans un autre univers sémantique. Les petits rigolos ont bien préparé la banalisation de tout cela en m’attaquant des mois durant sur le thème « vous dénoncez les élites donc vous êtes un danger pour la démocratie ». Pour eux il s’agissait de nier ou de masquer le contenu de classe que je donnais au slogan « Qu’ils s’en aillent tous ». Il fallait le diluer dans la solidarité corporatiste, en quelque sorte. Sarkozy bénéficie de l’accoutumance que ces gens ont préparée. Maintenant ils se taisent. Mais lui a bel et bien repris et théorisé le fond d’un discours hostile aux élites. Dans le détail, Sarkozy a d'abord déclaré : « Il y a de plus en plus de Français qui ont l'impression que tout se décide en dehors d'eux ». Ensuite, il a dit : « J'ai pu mesurer pendant cinq ans à quel point les corps intermédiaires font écran entre le peuple et le gouvernement : les syndicats, les partis, les groupes de pression, les experts, les commentateurs. Tout le monde veut parler à la place du peuple, sans jamais se soucier de ce que le peuple veut, de ce qu'il pense et de ce qu'il décide ». C’est d’un culot à couper le souffle. On se demande si lui-même se souvient comment il a odieusement trahi la volonté populaire exprimée dans le référendum de 2005.
Puis il nous indique qu'il a « beaucoup réfléchi à cette question de l'entre-soi des élites politiques, des élites économiques, des élites administratives, des élites syndicales. De cet entre-soi, il ne sort que des compromis boiteux et au final il ne sort que l'immobilisme ». L’habileté c’est évidement de partir du constat que tout le monde fait dans les milieux populaires. Nous l’avons-nous même popularisé en dénonçant la grande collusion des riches, qu’il ne nomme pas, avec les médiacrates et les têtes d’œuf corrompues par l’idéologie libérale. Mais il en donne une autre formulation. Il montre du doigt « les élites ». Ce que personne n’avait fait avant lui. Et il y inclut les syndicats. C’est le point crucial. Notons d’abord quelle claire doctrine cela exprime. Détruire les corps intermédiaires et inclure dans la liste, comme seuls corps identifié et doté d’une personnalité juridique et morale, les syndicats, c’est le fond de sauce des mouvements autoritaires. La haine anti-syndicale, c’est la haine de la classe ouvrière organisée. Ce discours-là, on le connaît. C’est une doctrine politique connue. Puis Sarkozy affirme que : « S'il y a blocage, je me tournerai vers le peuple ». Pour contourner le blocage qui ne peut venir, d'après lui, que des corps intermédiaires, c’est-à-dire des syndicats ouvriers, il créera un lien direct avec « le peuple ». « Je savais très bien que je m'attaquerais à des intérêts puissants, à des castes qui ne veulent rien lâcher et dont la violence des réactions donnent la mesure de ce qu'elles ont peur de perdre ». Ce n’est pas des riches dont il parle. Les « castes » ce sont les salariés des diverses professions qui ne veulent pas lâcher leurs conquêtes sociales. Il veut instaurer une relation directe entre un « guide » et le peuple. Il recourt au plébiscite pour effacer toutes les médiations qui constituent comme classe le très grand nombre.
On ne peut mieux apercevoir ce fond doctrinal que dans cette vantardise de Nicolas Sarkozy : « Une de mes plus grandes fiertés est de n'avoir jamais cédé à la pression de la rue ». La « rue » dont il parle, ce sont les manifestations et grèves contre la suppression de la retraite à 60 ans. C'est le « peuple » défini par des intérêts collectifs de classe. Non comme la masse informe et manipulable par de bas instincts de haine et de jalousie dont il rêve et qu’il cherche à instituer. Pour toutes ces raisons j’estime que l’extrême-droitisation de la droite vient de franchir un palier. Nicolas Sarkozy est passé de la manipulation de ses thèmes de propagande à l’expression construite d’une doctrine politique. Il se situe dans la veine des Berlusconi et Viktor Orban. L’histoire est coutumière de ce genre de polarisation politique. Nous en sommes l’autre face. Tout se met en ordre.
Nous avons décidé Pierre Laurent et moi que « l’incident » était clos avec François Hollande après qu’il a fait amende honorable et qu’il a dit ses regrets d’avoir injurié les communistes. Pourquoi ? Parce qu’il y avait la déclaration de candidature de Sarkozy qui arrivait. Et que nous ne voulions pas être scotchés dans une polémique subalterne qui ressemblait très fort à une provocation. A preuve la une du « Figaro ». Bien sur les communistes ont de la mémoire. Moi de même. Je suis aussi le candidat des communistes. En cessant le feu, nous devons compter sans cesse sur l’intelligence populaire. Elle a capté la faute. Pas la peine d’en rajouter en se laissant déporter hors de notre rail conquérant. Notre ligne d’action de campagne veut tenir à distance les polémiques avec François Hollande. Il n’est pas notre sujet. La délimitation avec lui est finie depuis la fin de l’année dernière. La vie se chargera du reste à faire. Nous gagnons nos galons en étant utiles au combat contre la droite et l’extrême-droite. Le terrain que nous voulons reconquérir n’est pas de ceux qu’on reprend par des disputes avec lui sur notre existence ou non. Notre existence se constate.
Pour autant, pas question non plus de mentir par omission ou bien de faire preuve d’une complaisance qui se retournerait contre la confiance qui se crée pour nous. Comment passer à côté des provocations qu’il distille de réunion en réunion. Surtout quand il apparaît clairement que celles-ci fonctionnent comme autant de coups de force. Contre nos positions ? Après tout ce serait bien son droit. Mais ce n’est pas son sujet. Sa façon de faire est une véritable mise au pas du PS lui-même. Car les thèmes où les positions qu’il exprime seraient ultra-minoritaires s’il les mettait en débat dans son parti. Profitant de son altitude sondagière et des compétitions pour les postes qui sont engagées autour de sa « prochaine présidence », il sait que tout lui est permis, sans réplique. On a vu les dirigeants de la gauche du parti se coucher sans bruit sur la retraite à 60 ans, le SMIC et ainsi de suite. Qui a déjà bu la mer doit aussi digérer les poissons. Tout allait y passer. Arrive le vote du « Mécanisme européen de stabilité ». Cette fois-ci c’est la fin pour ceux qui cèderaient. Les bases ne suivraient plus. Le harcèlement des interpellations à la base a déjà donné ses fruits. Le mouvement en cours vers nous s’accélère. Ils vont donc résister. Ils l’ont dit au bureau national de mardi soir par la voix de Benoît Hamon et Marie-Noëlle Lienemann ! Emmanuelli et Montebourg ne tarderont pas, souhaitons-le. Ceux qui voteront « oui » ou s’abstiendront pour laisser passer le texte sans s’y opposer ne peuvent survivre qu’en se reniant du tout au tout. On verra jusqu’à quel point tous sont prêts à aller dans notre direction. Mais le coin est enfoncé. Si notre pression aboutit à une majorité contre le vote, tout sera changé. L’espace de notre programme sera élargi considérablement. Celui du retour de la gauche encore davantage. Hollande devra changer son cap et la campagne électorale peut alors voir le centre de gravité de la gauche beaucoup bouger. C’est l’enjeu du moment. Donc il faut absolument continuer la mise sous surveillance citoyenne des députés jusqu’au 21 février. Et des sénateurs jusqu’au 28. Interpellations, publication des réponses sur le net et les réseaux sociaux : au travail ! Attention à ne pas lâcher d’une semelle les députés de droite car leur vote deviendra vite notre premier argument de campagne législative contre eux.
Dans les jours qui viennent de passer j’ai suivi de l’œil l’affaire de l’introduction de la loi de 1905 dans la Constitution proposée par Hollande. C’est énorme quand même ! A la fin cela aboutit à introduire le Concordat dans la Constitution sous prétexte d’y faire entrer la laïcité. Comme la laïcité est déjà dans la Constitution, on se disait que c’était soit une erreur, une confusion, soit une combine. C’est une combine. Pourtant tout le secteur laïque du PS se tait. On voit ce que valent les principes au pays des carrières. Les Glavany, Guy Georges, Vincent Peillon, Alain Vidalies, Emmanuel Maurel, Philippe Gugliemi et tous les autres ont disparu. On attend avec intérêt de savoir si les obédiences maçonniques ont aussi l’intention de regarder ailleurs. Pourtant ceux qui ont plaidé auprès de moi l’erreur ou le cafouillage en sont pour leurs illusions. Dans une lettre, François Hollande s’adresse aux « représentants des cultes reconnus d’Alsace-Moselle » le 13 février 2012. « Reconnus ». Les musulmans sont donc exclus des cajoleries socialistes. L’intérêt de cette lettre est que François Hollande y est d’une absolue clarté : « Le maintien du Concordat doit être abordé avec respect et compréhension de ce que fut l'histoire de ce territoire français ». Respecter les conséquences de l’annexion de l’Alsace au Reich et de deux défaites de nos armes face à l’envahisseur, voilà qui est nouveau à gauche. Les communards doivent se retourner dans leurs tombes. Pour manifester ce « respect », il indique vouloir insérer à l'article 1er de la Constitution un deuxième alinéa ainsi rédigé : « La République assure la liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes et respecte la séparation des églises et de l'Etat, conformément au titre premier de la loi de 1905, sous réserve des règles particulières applicables en Alsace-Moselle ». Donc le Concordat en tant que tel ferait bien son entrée dans la Constitution par la porte honteuse des « règles particulières ». Oui, mais le « sous réserve » disaient d’aucuns, voudrait seulement dire qu’il s’agit d’un compromis temporaire, bref de la continuation de ce qui est déjà. J’ai objecté que c’était précisément faire du définitif avec du provisoire que de le mettre dans la Constitution.
Pour finir, Hollande a lui-même fourni la clef d’interprétation de son propos. C’est la version la plus anti-laïque qui prévaut. Car dans sa lettre, il écrit : « Bien loin de porter atteinte aux règles qui régissent, de façon particulière, les relations entre l'Etat et les cultes concordataires en Alsace-Moselle, elles seront au contraire confortées dans leur spécificité, en se voyant reconnues au niveau constitutionnel ». Ainsi grâce à cet étrange version du socialisme, François Hollande ferait entrer Dieu et ses églises dans un alinéa de la Constitution. Ce que personne ne lui demandait, pas même en Alsace-Moselle. Le crime contre l’esprit est signé quand on sait que le même Hollande n’envisage pas d’abroger le « délit de blasphème » contenu dans les dites dispositions concordataires et résultant du droit hérité de l’occupation après 1870. L’acquis de Bismarck doit-il être « respecté » du fait de l’histoire ! Cela ne sera pas admis. Jamais. Par aucune conscience éclairée qui connaît les enjeux de ces sortes de questions. Surtout quand, au même moment, au cours d’une réunion en Alsace où se trouvaient trois ministres on déclare que le Concordat est le « futur de l’Europe ». Sale ambiance !
Voici une nouvelle passée quasi inaperçue. Les nord-américains ont voté une loi nommée « Dodd-Franck » pour limiter les prises de risque des banques américaines. Quelle saine préoccupation ! Mais comme d’habitude quand ils prennent une mine raisonnable, c’est toujours l’indice du fait qu’il y a anguille impérialiste sous la roche des pieuses intentions. Celle-là n’est pas mal du tout. Car la dite loi ne s’applique pas seulement aux banques américaines mais, de fait, à toutes celles qui travaillent aux Etats-Unis quelle que soit leur nationalité. Ou bien qui mettent en garantie de leurs opérations des titres américains. C’est-à-dire, en fait, tout le milieu bancaire mondial. Avant de regarder ce que cela implique, notons cette habitude qu’ont prise les Etats-Unis d’obliger tout le monde à se conformer à leur législation. C’est une autre façon d’exprimer qu’ils se donnent le statut de maîtres du monde ! C’est avec cette méthode qu’ils parviennent à imposer le blocus de Cuba, pourtant condamné par les Nations Unies, à tous les fournisseurs et transporteurs du monde. Je reviens à cette législation pour contrôler les prises de risques. Donc, dès qu’une activité est réputée trop risquée, couic, elle est sanctionnée. Qu’ils fassent comme ils veulent chez eux c’est bien leur droit. Mais de quel droit par contre viendraient-ils sanctionner une transaction faite entre deux banques européennes en Europe au motif de leurs contreparties en titres nord-américains ? Bizarre ! Surtout que certains titres spécialement dangereux ne sont pas inclus dans le périmètre des sanctions potentielles. Lesquels ? Ceux de la dette fédérale des USA ! Gros malins ! Et l’inverse ? C’est-à-dire la possibilité pour les banques européennes de proposer aux Etats-Unis des titres de dette d’états européens ? Sur ce point il n’y a pas de garantie. Tout simplement.
Imaginons la suite : un Etat lambda a une mauvaise note. Les autorités nord-américaines décident que ces titres de dette souveraine sont un placement dangereux. Aussitôt il devient interdit d’en acheter aux Etats-Unis. Ou d’en posséder ailleurs si l’on a une activité aux Etats-Unis. Et ainsi de suite. Ce pauvre Michel Barnier, commissaire européen issu de l’UMP française a donc couiné et tapé du pied. « Nous demandons que les titres souverains de l’Union européenne reçoivent le même traitement que les titres souverains américains ». Mais oui, biquet ! Compte là-dessus ! Cette nouvelle loi entre en vigueur en juillet prochain. A partir de là, une note des agences de notation devient un instrument direct de blocage pour les USA qui peuvent interdire à un Etat l’accès au marché financier. Donc le condamner à mort puisqu’il est interdit aux Etats européens de se financer ailleurs. Imaginons encore. Supposons que les Etats-Unis veuillent faire exploser la zone euro parce que la monnaie unique serait un placement refuge par rapport au dollar pourri jusqu’à la moelle. Supposons qu’ils aient attaqué un pays pour faire tomber la zone et même plusieurs alentours pour accroître la tension. Supposons qu’ils aient ordonné à leurs banques de bloquer les liquidités en dollar pour les assécher et déstabiliser le prêt interbancaire des seuls agents autorisés à venir à la rescousse de l’Etat attaqué. Supposons que tout cela n’ait servi à rien parce que la Banque Centrale Européenne aurait aussitôt ouvert une ligne de crédit illimitée aux banques nationales. Oui supposons ce scénario. Paranoïaque, bien sûr. Pure hypothèse d’école, cela va de soi. Alors, dans ce cas, la nouvelle loi « Dodd-Franck » permettrait de disposer d’un nouvel instrument pour étrangler sans être contourné. J’ai bien dit que c’était de l’imaginaire. En fait les Etats-Unis sont nos alliés et nos amis. Bien sûr. La preuve en 2015, grâce au « Grand Marché transatlantique » le marché commun unifié sur les deux rives de l’atlantique sera constitué.
Cette fois-ci les trompettes de la renommée populiste n’ont pas sonné tranquillement. Le grand titre de la une du Monde assimilant le Front de Gauche et le Front national par une même étiquette « populiste » a fait long feu. Nombreux ont été les commentaires défavorables dans les médias eux-mêmes. Outre la chronique de Pierre Marcelle dans « Libération », Jack Dion dans « Marianne 2 », et même « Les Inrockuptibles » ont réagi. D’après moi nous ne sommes plus loin du moment où cette basse manœuvre ne sera plus possible compte tenu du nombre des mises en garde que les intellectuels ont formulé contre cet amalgame. « Le Monde », qui se veut le journal de référence ne pourra pas longtemps en rester à ce niveau d’inculture politique. D’autant plus après le dérapage de l’odieux faux naïf Plantu qui a fait un dessin germanophobe plus que suspect contre Eva Joly à la une de l’édition du mercredi 15 février. Pour contribuer au débat qui semble s’imposer encore on doit recommander la lecture du livre de Benoît Schneckenburger « Populisme, le fantasme des élites » aux éditions Bruno Leprince. Et dans l’attente je vous propose ce texte de Rafael Correa, président de la République d’Equateur. Il s’agit d’un message qu’il destina à l’Institut Egmon en Belgique en 2009. Savoureux.
«Ils sont nombreux à dire, en Europe et en Amérique, qu'actuellement il existe deux gauches dans la région latino-Américaine : l'une populiste et l'autre pragmatique, la première est révolutionnaire et l'autre réformatrice. Cette distinction cache mal une forte charge normative qui prétend délégitimer les perturbateurs qui veulent rompre avec l'ordre hérité du Consensus de Washington. En Sciences sociales, rares sont les concepts unanimement acceptés, et « le populisme », est justement l'un d'entre eux. A l'origine, on l'a employé pour résumer les processus sociaux menés par Juan Domingo Perón en Argentine et Guetúlo Vargas au Brésil. Aujourd'hui, malgré son élasticité, on l'utilise de façon systématique pour critiquer des Présidents qui, paradoxalement, ont été élus avec un large soutien populaire. Le mot est sorti des cénacles universitaires et s'est imposé comme qualificatif unificateur pour les mandataires de Bolivie, d'Equateur et du Venezuela. L'objectif est clair : disqualifier des dirigeants qui ont le mauvais goût de ne pas s'adapter aux canons qui, au XXIème siècle, selon les critiques de droite, devraient caractériser les leaders de gauche.
Dans son emploi contemporain, le populisme désigne deux caractéristiques : premièrement, la supposée irresponsabilité politique qui implique de faire des promesses que l'on peut tenir immédiatement, selon les attentes de l'électorat, deuxièmement, qu'il n'y a pas de médiation entre le leader démocratique et les citoyens. Une « promesse que l'on peut tenir immédiatement » correspond à « l'économie politique du possible ». Mais, comment peut-on définir à l'avance « le champ du possible »? Est-ce qu'une politique destinée à remettre en cause les structures économiques et sociales d'un pays ne court pas le risque de se voir toujours accusée de populisme, sans que l'on puisse en débattre ? Il s'avère que si l'on accepte cette critique du populisme, l'on doit aussi accepter que cela implique l'affaiblissement de l'espace politique. La négation de la politique du possible, préconisée par les spécialistes du populisme, constitue, en elle-même, un projet politique. Et si l'on ajoute à ce projet, la crainte du retour du totalitarisme, cette vision du populisme suppose un « possibilisme » qui, d'emblée, condamne tout projet de transformation sociale.
C'est précisément ce type de politique, qualifiée de populiste, qui a promu les droits universels consacrés dans les nouvelles constitutions de Bolivie et d'Equateur. Une politique qui n'a pas eu peur, en engageant cette conquête sociale, de courir le risque de perdre les mécanismes traditionnels de contrôle sur les populations les plus pauvres. Au vu de ces considérations, il est évident que ni la scène mondiale, ni la scène latino-américaine, ni la scène européenne ne sembleraient favorables à l'intensification et à l'approfondissement des relations bi-régionales. Le problème de fond n'est cependant pas un problème de scènes. Le problème fondamental repose sur le fait que les relations bi-régionales restent enclavées dans des présupposés caractéristiques du milieu des années 90, qui correspondent à des réalités très différentes, à des intérêts latino-américains et européens distincts et à des cycles d'intégration latino-américains et européens qui ont été dépassés."
Rafael Correa Delgado, Président de la République de l'Equateur
Plantu l’interlope, lauréat du prix de la liberté (10 000 euros) décerné par le Qatar a encore frappé. Sous couleur d’humour contre Eva Joly, il s’est abaissé à un dessin germanophobe à la une du « Monde ». Mon ami Alexis Corbière a immédiatement réagi par un communiqué qui pointait le côté nauséabond de ces sortes de « plaisanteries ». Le faux naïf, suivant sa technique habituelle, loin de regretter son dérapage a répondu comme si nous critiquions le droit à la caricature. Lisez ce qu’on en lit dans « Le Point.fr » : « Je les laisse s'enfoncer », rétorque Jean Plantu, lassé des « attaques régulières et dérisoires » du Front de Gauche contre ses dessins. « Je constate que tous les fronts ne sont pas mûrs pour la démocratie, déplore le dessinateur. C'est sûr qu'il est plus confortable de faire dans l'anti-sarkozysme peinard ou de l'anti-Le Pen. La gauche a encore beaucoup à apprendre en matière de tolérance. Je reviens d'Algérie où j'ai remplacé un dessinateur. J'ai caricaturé le leader du FLN. Il accepte plus facilement la plaisanterie que certains ici. » Vous avez bien lu : l’ami du Qatar ne nous croit pas « mûrs pour la démocratie », nous reproche notre hostilité à Sarkozy et Le Pen et déclare que la gauche a « beaucoup à apprendre en matière de tolérance ». Vous avez compris cette fois-ci ce qu’est Plantu ? Le reste on connaît. C’est sa façon de botter en touche. Pris la main dans le sac d’un dessin répugnant où il m’assimilait aux Le Pen, mis en cause de tous côtés, il s’était déjà défendu en m’imputant le régime cubain ce qui n’avait rien à voir avec le sujet. Ce genre de vache sacrée n’est pas habitué à ce qu’on lui tienne tête. Pour lui aussi la vie va changer avec nous. Au-delà de trois cent mille euros : on prend tout !
@ cocu 77
Le vote sur le site "Le Parisien" s'est même encore d'avantage creusé. Je l'ai vérifié juste avant de poster ici le résultat était 9% pour MLP et 91% Jean Luc Mélenchon. C'est d'autant plus énorme que sur le site de l'Express on apprenait que le FN avait envoyé un email à tous ses sympathisant demandant de soutenir MLP en votant sur ce sondage en ligne.
Je repense souvent a la chance que nous avons en France d'avoir ces têtes dures qui ont sut forger ce FdG, un appareil dont beaucoup d'entre nous s'emparent désormais pour lui faire vivre une deuxième étape et bientôt une troisième avant l'élection. je remercie tous ceux également qui se battent pour leurs idées certes, mais aussi pour les idées des citoyens qui ne sont plus en mesure physiquement de faire front, sur le terrain, ce qui est mon cas.
présidons !
Monsieur Mélenchon, il fallait une sacrée maîtrise pour supporter la façon dont Mme Le Pen a agi envers vous. Elle a été lamentable et ridicule !
Et bravo pour votre discours, n'en déplaise aux grincheux.
Ou lieu de perdre votre temps à vous chamailler pour savoir qui à tord et qui a raison suite à ce débat d'hier au soir, tournez vite la page en lisant plutôt ceci c'est d'une toute autre intelligence.
L'intervention d'hier soir a fait le ménage, elle a montré Le Pen et son parti dans leur crudité et nudité alors qu'ils cherchent constamment à se travestir et masquer.
Il faut maintenant continuer le combat,la lutte pour convaincre, développer, affuter nos actions comme nos idées.
Deux plans urgents: continuer à peser contre le MES : Haro sur les Sénateurs !
Vite reprendre en force (car nous ne l'avons jamais laissé en plan) la question du travail : Sarkozy, comme Hollande proposent des solutions mais celles-ci ne sauraient être que ponctuelles, localisées et provisoires, faute d'une cohérence de principes dans leurs programmes. Nous avons le programme partagé qui est cohérent avec notre espoir de révolution citoyenne.
Défendons le code du travail, la protection sociale, la santé, la condition féminine, en propageant nos idées.
Le débat d'hier soir n'était pas utile puisqu'il avait déjà eu lieu. Une seule question suffisait : où madame Le Pen va chercher les 470 signatures qu'elle a actuellement puisque le FN n'a pratiquement pas d'élus ? Il vous faut passer M. Mélenchon à la vitesse supérieure. Rassembler à Gauche, réveiller les socialistes (par un électrochoc de dernière minute) qui comme il y a 5 ans nous emmènent droit dans le mur pour le second tour, relever les verts et le NPA qui s'enfoncent en les invitant à nouveau à rejoindre le Front de gauche à tout prix. Bon courage.
Mr Mélenchon est le seul candidat capable de tenir tête aux banquiers, aux dictateurs européens ainsi qu'aux pauvres cervelles qui n'acceptent pas nos différences comme autant de richesses.Si MLP ne veut pas entrer en débat avec Jean-Luc Mélenchon c'est bien la preuve de son ignorance et du manque de connaissance de ses dossiers, alors en ce qui concerne les dossiers humains et de partage, là il n'y a plus personne. On allume la lumière et pffff.....
Ne nous perdons pas en chemin, le plus important reste la lâcheté de la grande majorité des socialistes sur le vote du MES, certains d'entre-nous trouveront courageux ceux qui voté non; ils ne sont que les garde fous de la machine PS.Cela ne changera rien à l'affaire, elle est mal embarquée. Que reste -t-il de commun entre le PS et tous les autres partis de gauche? J'en viens même à me demander s'il serait envisageable d'obtenir de l'aide pour combattre l'extrême droite!
A l'instant sur LCP: Fin d'une intervention absolument magistrale de Jean-Pierre Brard (FdG) sur le M.E.S.,devant les sourires niais, séniles, ou vaguement inquiets de la droite minoritaire.
On ne peut pas juger correctement la prestation de Jean-Luc Mélenchon hier soir face à MLP si l’on fait abstraction de sa visée stratégique. L’élévation du niveau de confrontation avec le FN a un objectif : dissiper l’enfumage idéologique entrepris par ce parti depuis une bonne année avec le concours actif des médias. Enfumage qui tend à effacer le lourd héritage de l’extrême droite française et le clivage gauche/droite, pour se présenter, foi d’animal, comme le défenseur attitré des classes populaires (sur un créneau voisin de celui de Sarkozy finalement).
Hier soir il fallait cliver. Cliver gauche/droite. C’est ce qu’a fait Jean-Luc Mélenchon. Si face à Hollande c’est bien la question du libéralisme économique qui en débat, dans l’affrontement avec le FN, il s’agit d’abord de rappeler que nous n’appartenons pas à la même famille et que la famille qui a une légitimité pour défendre le peuple et les valeurs républicaines, c’est la nôtre, c’est la gauche, et sûrement pas l’extrême droite.
Faudrait arrêter un peu de se laisser fasciner par le spectacle du match d'hier soir. Je ne participe pas à la chorale des supporters qui crient "victoire", car on ne peut sortir politiquement victorieux d'une séquence aussi lamentable, même si c'est le Pen qui en porte le responsabilité. Pour ma part, je regrette beaucoup que Mélenchon se soit laissé dire trois fois qu'il "insultait 40% des ouvriers" sans jamais réagir... à l'insulte qui lui était ainsi faite ! Répliquer à cette basse manoeuvre par...Brasillac, c'était vraiment à côté de la plaque.
Moi, ce qui m'a mis très en colère c'est la tirade hargneuse de Gisbert pour exhonérer le "sytème" de la crise et culpabiliser les peuples. Toute l'horreur de la pensée libérale expimée dans les yeux exhorbités de ce triste sire et en face de lui, qui pour lui répliquer ? Qui pour dénoncer la supercherie de la logique libéarle, qui pour défendre les peuples contre les banques et les finances...?.Marine Le Pen ! Ca c'est horrible ! Ca c'est consternant. Le Pen se substituant à la gauche pour s'opposer à un d'un chien de garde" du système. Et moi qui me disait : pourquoi Mélenchon n"est pas resté pour tailler Gisbert en pièce ? C'est là qu'était sa place, plutôt que de jouer le clown blanc dans un mauvais sketch de cirque.
Le Pen pille le discours de la vraie gauche. Par pure démagogie, certes. N'empêche qu'après avoir traité Mélenchon de leurre detiné à rabattre ses voix sur Hollande (là non plus, aucune réaction de Jean-Luc !), elle a beau jeu de rejouer le rôle de la seule qui combat le "système".
Faudrait qu'on se resaisisse !
Ce que je comprends du "débat" sur France 2, c'est que, devant des millions de spectateurs, et des centaines de commentateurs des médias, tous plus ou moins pris dans le marketing "Bon chic bon genre" du FN 2012, il y a un parti qui déclare la lutte politique sans merci au FN, et à ses idées. C'est officiel !
La campagne ne peut être une excuse à accepter mièvrement n'importe quel discours : on peut dire "NON" clairement, rationnellement, sans concessions ! La démocratie n'excluent pas la Lutte Politique.
C'est ce qu'à fait JL Mélenchon. Cela portera ses fruits dans le temps, sur le terrain et dans les têtes.
La politique, c'est un combat. Il faudra que les communicant du FN s'y fassent. Le FN a des ennemis, et c'est nous, avant, pendant et après cette campagne.
C'est un excellent signal.
Je viens de voter sur le site du Parisien que je découvre, et oui 91% Pour Jean-Luc Mélenchon et 9% pour MLP
Ouf, mais quand je pense que tous nos copains ou sympathisants ne savent pas qu'on peut voter sur la prestation d'hier soir !
Du coup çà peut que faire monter le sondage a plus de 10%, car les votants sont des sympathisants de gauche pour la plupart! imaginons 100000 communistes, 70000 du PG et 1000 de la gauche unitaire, ça fait du monde en tout
car des jeunes s’inquiètent que malgré la popularité de notre candidat on nous crédite que de 9%.
Mais jamais on est sondé chez nous, alors ils sondent qui et ou ?
Pour moi le débat FdG/FN est incontournable, il divise une population qui est purement et simplement anti libéral. Attaquer le FN sur des choses concrètes ne sert qu'a convaincre les anti FN d’être encor plus anti FN car le vote FN est un vote borné. Pour moi, le fachisme ne se combat pas sur la radicalité concrète ou la raison. On le combat avec ses propres armes : le fantasme. Il faut assumer les points de convergences avec le ce parti « anti tout ». Oui nous partageons peut-être en apparence un diagnostique sur la folie ultra libéral, mais nos méthodes sont aux antipodes. Le FdG ne veut pas reconnaitre ce diagnostique commun (même si il est récent au FN). Il faut mettre la lumière sur la méthode de rupture avec l'ultra libéralisme d'une façon ou d'une autre.
Le clivage droite gauche n’est malheureusement à mon goût pas assez fédérateur. Le problème aujourd’hui se pose entre le haut et le bas pas entre droite et gauche (même si pour moi haut= droite et bas =gauche).
S’il vous plait. Appelez juste à ne pas voter Sarko au deuxième si vous n’y êtes pas, nous saurons faire la part des chose.
En espérant toucher un point sensible.
Nous ne voulons pas du MES, nous ne voulons pas que vous vous absteniez et vous ne pouvez suspendre notre avenir a l'éventualité incertaine de l'élection de F. Hollande !
Présidence du sénat : jean Pierre Bel, président du groupe socialiste au sénat : François Rebsamen, EELV : Jean Vincent Placé.
Vous trouverez les adresses mails de tous les sénateurs (@senat.fr) ici
Soyons inspirés ! soyons convaincants !
Bonjour à tous,
Si je peux me permettre, bataillez pas tant ici camarades, c'était bien, ou pas... C'est. C'est ainsi et les fruits, prospères ou non se verront.
Je viens ici me ressourcer, voir que d'autres aident le programme à avancer... Je n'ai pas envie de polémique ici pour ma part, même si on a le droit de n'être pas d'accord et de le dire, hein, je ne muselle personne. Mais nos réflexions seraient plus porteuses sur les sites "grand public". Sous les vidéos, sur les sites journaleux.
La presse attire le regard sur la forme, remettons le fond au centre du débat, si je puis dire. Jean Luc a porté l'égalité hommes femmes sur le plateau, et il y a beaucoup à dire, soit pour dénoncer le programme FN, soit pour porter le notre, et ainsi "neutraliser" la stratégie de la presse de la pensée unique.
Et puis il reste à écrire aux sénateurs, au moins tous les socialistes, pas seulement ceux de notre circo.
Je viens de lire que quelqu'un me demandait comment faire. Il faut lister les adresses mails des sénateurs dans le champs "destinataire" de votre logiciel de messagerie. Quelqu'un ici avait transmis une liste partielle, pourrait-il la redonner, car là pour la retrouver, c'est coton ! Je vais tenter quand même de trouver...
Sinon, patiemment, il faut aller ici, et les noter dans un fichier de traitement de texte un par un... au moins les socialistes...
Portons haut les idées les amis ! Nous grandiront tout le monde ;)
Extrait d'un article sur Blog "Marianne2" qui n'est pas réputé pro-Mélenchon :
"....Désormais, une chose est certaine : la petite Marine est encore un peu jeunette pour être présidente de la République. On mouche son nez, on mange un Kinder, on prend un peu d’âge, de maturité, de sang froid, et on réessaie…en 2022 ?"
@+ et bon courage
à @ermler
Complètement d'accord avec toi ! Il y a 2 objectifs dans les jours à réussir : le vote au Sénat le 28 et la manif européenne le 29 : C'est là qu'il faut marquer les esprits.
NON au MES et à l'austérité !
J'ai envoyé des mails à quelques sénateurs socialistes sans illusions, mais bon il faut bien essayer.
Quelqu'un peut-il nous expliquer ou commenter cette évolution des PIB. C'est sur cette page.
Pour la France par exemple, le PIB est passé de 2563 (2010) 2808 (2011) milliards. Avez-vous l'impression que vous vous êtes enrichi de 9,6%?
Bonjour à tous, je viens de suivre la vidéo du "débat", vis à vis du FN l'opinion connait maintenant notre position, l'hatitude de MLP a étè ridicule et négative pour son électorat,une bataille de gagner mais la guerre sera longue et difficile. Il est temps de se tourner vers N Sarkozy qui trace sa route avec arrogance et hypocrisie en vidant les mots de leur sens. Il est plus que temps de démonter ses arguments vides de sens qu'il affiche avec un culot extrème, Hollande n'est pas à la hauteur avec sa retenue, si nous ne voulons pas en prendre pour 5 ans de plus, il faut attaquer de front N Sarkozy et nous positionner en adversaire principal du candidat président. Haut les coeurs, l'Humain d'abord.
Je me dépense sans compter pour le Front de Gauche et je demande à tous de faire de même, vous devriez écouter à nouveau le discours de Jean Luc Mélenchon à Montpellier et la partie qui concerne le Front National, il a fait appel aux gens de sa génération et à ceux de la précédente, car il faut tout réexpliquer. Le front national qui a usurpé le nom de notre Front National, mouvement de la résistance, ce FN est l'héritier des Camelots du Roi, des Croix de Feu, des Collabos et tant d'autres jusqu'à la sinistre OAS, alors du bons sens! Ne pas douter de notre combat !
Bonjour! C'est vrai que ça a été dit plusieurs fois mais je pense qu'il va être temps de s'occuper du chanoine qui fait pire que les Le Pen en matière d'imposture! Observez ce travail de Libération qui résume tout. Un président qui est omniprésent sur les ondes et qui racontent connerie sur connerie, suivi de très près par la mère Le Pen sans que ça n'émeuve qui que ce soit!
Mais que devient ce pays?
Extrait repris sur "Le Point" :
"...Ce qui est sûr, c'est que Marine Le Pen a moins pâti de son vrai-faux face-à-face avec Mélenchon que de son vrai débat avec François Lenglet. Un sale quart d'heure, pour le coup. Submergée par des questions précises, la candidate a dû trouver refuge dans des généralités stratosphériques. "
Espérons que cela aussi aura été remarqué.
@+
1-Vote au Sénat le 28 Février.
2- Manif européenne le 29
3- Défense tous azimuts du code du travail.
Tous ensemble !
Je suis au top, il ne se passe pas un jour ou je fais pas campagne pour jean luc Mélenchon, au travail, dans le train, en famille!
et oui,il reste à convaincre et méme pret de nous, un exemple ma fille de32 ans m'appelle le semaine passée, et me dit (papa,pour qui voter, il y a pas de pcf) elle a pas de tv et la téte dans le guidon 6 jours sur 7, elle est gerante d'un magasin ! C'est vrai qu'on a pas parlé en fin d'année car j'etais encore réticant moi méme !
Et bien du coup,je l'ai rasurée et elle m'as dit comme d'ab je vais voter comme toi et en parler a mes potes ! car j'ai entendu Mélenchon à la radio, il cartonne !
Elle fait partie de cette génération qui souffre et qui est exploitée (gérante avec 1600 euros mensuels, 10h par jour, 6 jours sur 7, et si le MES est adopté c'est travailler jusqu'a 65 ans et avec moins de 1200 par mois.
Ola!
Merci pour les mails des Sénateurs, mais j'arrive pas à pondre la moindre esquisse d'embryon de courrier pour les sénateurs. Si quelqu'un d'inspiré pouvait m'aider?
Merci d'avance.
Sinon le meeting de corse en vidéo, c'est dailymotion qu'y a censuré, un problème technique Corse, Front de gauche, autre? On va pouvoir le voir?
[Edit webmestre : En effet, il semblerait qu'il y ait eu un problème, et Dailymotion n'y est pour rien (quelle drôle d'idée) et la Corse non plus. Donc, n'espérez pas trop.]
M Le Pen n'aime pas les terroristes. M Le Pen n'aime pas J L Mélenchon. C'est normal. Les collabos n'aimaient pas non plus les résistants. Ils les traitaient de terroristes.
En 10 minutes, on en viendrait presque à ne plus vouloir de la VIeme république, avec un président comme Jean Luc Mélenchon. Du sérieux, des arguments, de l'humour, j'espère que beaucoup seront amenés à voir ce qu'il y a dans le programme du Front de Gauche. Les postures des autres daltons ne feront pas longs feux, le candidat Sarkozy aura t il le Courage de débattre avec lui ?
merci 1408 Grain de Sel 15h50, bel article sur le magazine La Vie, empreint d'humanité et de sérénité.
Peut être il serait bon d'avoir un communiqué vidéo de Jean Luc sur ce vrai faux débat de hier soir, pour contre carrer les articles de certains journaleux réduisant cela un échange d'invectives, et pour le diffuser largement.
Concernant ce piteux "débat" d'hier soir, comme ermler (16h20) j'ai beaucoup regretté que M. Mélenchon se soit laissé dire plusieurs qu'il "insultait 40% des ouvriers" et "qu'il n'était qu'un leurre destiné à rabattre ses voix vers M. Hollande", le tout sans réponse argumentée. Mais je ne suis pas un stratège des campagnes électorales et je sais que l'équipe FdG fait un super boulot. Je prends donc sur moi et continue de leur faire confiance. Au global, nous avançons, je pense. Une chose, juste au cas où Mme Le Pen lirait ce blog ;-): M. Mélenchon, malgré tout ses talents et tout le respect que j'éprouve pour lui, ne me fera jamais voter Hollande au 2nd tour, si par malheur nous n'y étions pas.
On aura peut-être une version écrite du discours de Bastia?
Je saurais m'en contenter!
J'ai trouvé une lettre type pour les sénateurs sur le site place aux peuples, c'est cool et j'ai donc envoyé une série de mails.
Merci et bon courage Webmestre
Bonjour,
@ermler,
D'accord avec toi, mais nous sommes d'une autre école et automatiquement, nous allons au fond des problèmes.
Par contre, @grain de sel #1407, nous met un lien plus sérieux que le match d'hier soir. J'avais posé le problème, ici, de nos relations avec les catholiques, il y a quelques temps. Jean Luc me donne la réponse et j'en suis très heureux, je suis hâté! Beaucoup de tolérance apparaisse dans cette interview.
Il me semble qu'en lisant cet article, cela pourra clore le débat par rapport à hier soir afin que l'on se concentre à nouveau sur le vote des Sénateurs sur le MES. Info : « Mélenchon, il va créer la surprise, vous verrez ! » Bonne lecture.
Hier soir, sur France 2, outre la prestation de jean Luc qui a déstabilisée marine Le Pen, un autre débat était intéressant, celui opposant MLP à H Guaino. Nous avons eu, au cours de l'échange, la confirmation de l'extrême droitisation de l'équipe Sarkozy. Guaino a été d'une douceur, dune platitude il a souvent acquiescé aux propos de la châtelaine de St Cloud; c'est elle qui menait le débat et ses quelques flèches anti-Sarko n'ont pas semblé troubler la " plume "du président.
Oui, Guaino est venu hier soir draguer MLP et ses électeurs. C'est pourquoi, après la nouvelle démonstration de notre candidat, le vote en sa faveur est le seul vote utile, le seul vote pour une politique de gauche.
@bibi 1290
Nous disons la même chose je crois. Ceux qui ont voté contre le MES sont fidèles à leurs valeurs et respectent leurs électeurs. Et ils leur a fallu du courage pour passer outre la consigne officielle du PS, l'abstention dynamique. Merci d'avoir pris la peine de me répondre.
@J-jour 1380
« nous sommes loin d'être une force monolithique et régimentée ». Le changement commence là.
Le FdG est à l'intersection du vieux monde qui s'écroule et de l'envie citoyenne de construire autre chose. Le parti classique repose sur le militant. Le FdG explose ce cadre et s'appuie aussi sur le citoyen. Même un simple sympathisant milite, aide à éveiller les consciences. Chacun, à son échelle, avec ses moyens, avec ses nuances, travaille à atteindre le même but. La méthode du bouche-à-oreille pour compenser le silence des médias. Le contact humain pour contrer la propagande. Oui, nous sommes l'avenir !
@1332 et 1344
Avec toute mon approbation à vos propos, j'ajouterai du vécu : vers 12h appel d'Allemagne, une française qui a galeré dur pour y retrouver du travail après avoir eu un enfant. Connaissant mon engagement au PG, elle si réticente au Front de Gauche, tenait à me dire combien elle avait apprécié que Jean Luc parle de et pour les femmes comme il l'a fait : il est bien le seul, et en quelques phrases il a tout dit, je ne l'imaginais pas si bon..
. De fil en aiguille, de décision de visionner les meetings du FdG en décision de ne plus se méfier de Die Linke, voilà aussi ce qu'aura permis cette émission : on en reparlera.
Mais combien de fois faudra-t-il le répéter aux grands théoriciens et autres donneurs de leçons (ah, ermler, il me manquait, celui-là...)
Parlons clair et simple.
Dole, petite ville de 22000 habitants avec un bassin industriel voisin (Chimie...) et pas mal d'ouvriers à la dérive politiquement. Dans cinq ou six restos, la pause du midi, on se croise entre travailleurs, commerçants, représentants, assureurs, employés, jeunes cadres...
Hier, la table des peintres (ils sont là pour un mois, huit gars, un sexagénaire, deux quadra, le reste jeune) parle politique et Marine, à la fin du repas, je hisse mon écharpe du PG et je dis vive Jean-Luc Mélenchon, mort aux fachos, en rigolant. La moitié me fait il a raison, un me regarde méchamment, un autre me dit que je suis dur, etc, le tout avec fraternité et sourire.
Ce midi, même configuration. Je les salue, ils me sourient. Je les laisse manger, ne pas en faire trop. Deçu, celui qui aime Jean-Luc Mélenchon, me fait un signe du pouce, le pro Marine craque, "ça a chauffé, hier..." J'y vais d'un "un massacre, c'était Cassius Clay contre Liston, les All Blacks contre Dijon ! " Le gars admet, les autres confirment, chaleur garantie au départ !
Ca s'est pour les travailleurs. Pour les Beurs que je connais, c'est 100 mieux. Jean Luc devient le héros qui bastonne le Diable !
Alors voilà, ermler, en bastonnant hier, Jean Luc a parlé aux ouvriers, aux femmes et aux quartiers !
Comme le prouve l'article de Libé suivant http://lacourneuve.blog.lemonde.fr/2012/02/24/melenchon-cest-lui-qui-va-creer-la-surprise/
Il vous en reste une bonne moitié...Pas sûr depuis quelques heures
Lamoitier (paul de son prénom), conseiller régional FN dans le Nord-Pas-de-Calais et patron de la plus grande société de distribution de viande halal, vient quand même de se faire virer du FN. Une preuve de plus qu'ils ne font vraiment pas attention aux gens qui rentrent chez eux, et qu'aucun compromis n'est possible chez eux.
Nous ici (Roubaix), ça nous fait bien rire. Quand on pense que notre maire PS Vandierendonck s'était vautré dans cette histoire allant jusqu'au dépôt d'une plainte pour «discrimination» contre les enseignes de malbouffe Quick, et qu'il siège toujours aux côtés de cette personne au conseil Régional (membre de la commission Développement économique). Je sais bien que c'est un truc qui a été pisté par Copé au départ, mais je crois qu'il faut savoir féliciter ses adversaires quand ils ont des bonnes idées.
@Dunizel 1419, 16 h 37
Sur "Place au Peuple", existe une lettre type et la liste (pas toujours complète) des sénateurs classés par départements, avec leur adresse mail.
J'avais, personnellement, écrit une autre lettre mais vais utiliser celle de Place au Peuple.
Nous devons faire vite... et à mon avis, expédier nos mails à tous, indépendamment des appartenances politiques.
La lutte continue !Il n'est pas de petit combat et celui-ci est important !
"Croire que la véhémence fait baisser le FN ou avancer la cause humaniste, c'est vrai que pour les amateurs de scenarii hollywoodiens dopés au marxisme."
C'est quoi, ce délire! Il faudra faire un peu de formation politique, jeune homme...
Je vois dans vos commentaires que l'enjeu sur la forme c'est agressivité ou gentillesse, pédagogie ou choc. Je voudrais signaler que l'intervention de hier ce n'était pas fait pour des intellos et que les 6 millions que l'ont vu, sont plus importantes que les recueillis de presse d'aujourd'hui. Je pense plutôt à des gens lambda que pour la plupart ne connaissent même pas Jean-Luc Mélenchon. Qu'est qu'ils ont vu? D'abord un homme courageux que soutienne le regard, que veut du débat, qu'avance des idées, un peu piquant (donc, intelligent), qui parle avec une force de conviction rare dans les hommes politiques. En suite, ils/elles ont découvert un homme humain qui parle des femmes, très rare aussi, qui ne parle pas de chiffres mais de la vie réel (IVG, argent et femmes, etc). Lorsqu'il parle des collabo, c'est vrai que peut être le téléspectateur s'en fiche un peu, mais dans l’inconscient collectif collabo=très mauvais, et ce n'était pas rapporté à un truc du passé, mais de la semaine dernière. Il peut avoir retenue aussi les insultes que Le Pen à lit, mais en fait, il ne les a pas écouté sur scène, quoi que... Cela me ramène au 2eme point: Je trouve les insultes dangereux, ils sont mauvais pour nous, mais je reconnais que sans eux on n’existerait même pas, donc c'est le prix à payer pour être dans les médias et une fois qu'on est là on peut parler du contexte d l’insulte; choix tactique à prendre avec soin. Je crois que au moment de l'égalité de temps de parole ont peut cesser avec cette tactique et passer à une autre. Il faut de la pédagogie et du fond, mais hier ce n'était pas l'endroit. Je crois que hier on n'a convaincu personne (impossible, peu de temps), mais on a provoqué la curiosité de 6 millions et on a 2 mois pour leur convaincre.
Nous sommes de plus en plus nombreux à rejoindre le Front de Gauche ou à l'écouter.
Le nombre de visite sur ce site est incroyable!
Continuons et ne relâchons pas les efforts!
« Mélenchon, il va créer la surprise, vous verrez ! »
Un texte encourageant que je ne crois pas avoir vu sur ce blog.
J'avais oublié: Vous avez vu? On est toujours en tête du veritomètre jour après jour on reste les plus crédibles. Là d'un coup je crois qu'on peut l'utiliser
Régulierement revient ici la question des sondages,je n avais guere regarde cette question, outil de desinformation et accessoirement de temps de parole dans les media...! alors je suis tombe par hasard sur un de ces fameux sondages,et j ai decouvert que le total en % de tous les candidats faisait 100%.incroyable tous les electeurs votent (pas d abstention) nous sommes dans le pays ideal.a 2 mois des elections tout le monde a choisi, meme plus la peine de faire de campagne.Que ceux qui y croient continue ,pendant ce temps la nous avançons tranquillement mais surement
Naco, c'est pas qu'ils acceptent "n'importe qui" (en fait les critères sont des plus simples) c'est qu'ils sont capables des plus grands écarts, tant que bien sur personne n'en parle.. Ce monsieur lamoitié a deja fait parler de lui, mais évidemment pas dans les médias "officiels", donc ça pouvait "aller".. Ils faudrait d'ailleurs se poser la question pourquoi ces médias chaque fois qu'ils le peuvent ne font strictement rien qui pourrait porter atteinte a mlp.. curieux quand même..
Mais quand ça devient "national" ça peut plus aller et ils coupent (artificiellement) la branche.. Ils ont toujours fait comme ça, et ils ont toujours été comme ça ! si la queue du rat leur dépasse de la bouche qu'ils te diraient encore qu'ils ne l'ont pas mangé !
@1444
Au fait, moi qui viens plusieurs fois chaque jour sur ce blog, suis-je comptée à chaque fois ou non? Parce que, si tel était le cas, cela fausserait l'appréciation. Une chose est sûre, il y a encore un an, le nb de lecteurs et de contributeurs du blog était nettement moins élevé.
[Edit webmestre : Cela fausse "votre" appréciation, et celle de Poncet, mais pas la mienne. Je dispose de tous les outils d'analyse de fréquentation qu'un webmestre digne de ce nom souhaite posséder. Et je vous donne souvent des indications, mais ce sont les même questions qui reviennent sans arrêt. Et donc les mêmes réponses.]
Bon j'interviens car cela me démange trop.
Le FdG a le meilleur programme qui n'est jamais été proposé au peuple de France. Il est clair, précis et de circonstance. De plus, chacun peut s'y reconnaitre et se projeter dans l'avenir immédiat et ceux, quelque soit son âge et sa condition. Il nous montre la voie à suivre, pour nous peuple de France mais aussi pour tous les peuples qui souffrent de la main mise des financiers qui enfoncent toute l'Humanité dans un marasme sans précédent.
Ecoutons tous ceux qui nous le dise comme par exemple "les économistes attérés" mais aussi beaucoup d'autres. Ecoutons les peuples Grecs, Portugais, Espagnols, Irlandais... et même Américains.
Comment pour le peuple français qui a l'incroyable chance de pouvoir changer son destin dans quelques semaines ne pas se rendre compte que seul le FdG avec son programme et jean-Luc Mélenchon sont l'ultime solution?
Je ne comprends pas une telle myopie.
Il nous faut maintenant démontrer et démonter l'imposture de Sarkozy et Hollande et tant pis pour EELV. Espérons que leurs militants et sympathisants ne s'y tromperont pas.
@ TOUS
Sur le site "Place au Peuple" vient d'être déposé un espace spécial pour écrire aux sénateurs.
Il y a un texte, et toutes les adresses mails qu'il n'y a plus qu'à "copier-coller" sur votre éditeur de mails perso.
Allez-y voir, cela va nous faciliter la tâche....
J'ai envoyé la lettre pour le MES à deux sénateurs du 95.
Bravo Jean-Luc, l'exercice était difficile, surtout pour elle, elle était déjà en grande difficulté la veille (vu ses papiers pleins de pense "bêtes").
Au moment de la confrontation elle était déjà brisée, c'en était triste par moment (c'est un mal pour un bien),
cela aura prouvé aux millions de téléspectateurs que c'est elle qui n'était pas digne de toi et que tu étais la seule personne qui parlait en leur nom.
Le gain médiatique est très positif, lorsque tu seras l'invité principal il y aura beaucoup de monde au rendez-vous et là on va voir ce que c'est une vraie personnalité politique, avec un programme qui tient la route.
A présent dans les médias on voit les extraits en boucle, on parle même de morceaux "cultes", ça nous change des autres qui d'un coup apparaissent ridicules, ça va leur mettre la pression, c'était bien vu.
C'est bon pour la distribution des tracts demain.