18fév 12
Cette note s’est préparée dans le train du retour de Strasbourg puis à la pause d’hier. Écrire me détend et m’aide à mettre en ordre mes idées. Puisque madame Le Pen s’est dégonflée, j’ai du temps pour préparer très à fond mon discours en Corse où je serai la semaine prochaine. Madame Le Pen a réussi à me gâcher la moitié du plaisir car mes amis avaient dû annuler le meeting prévu pour que je puisse participer à cette émission qui n’aura pas lieu pour finir. Ici, il va surtout être question de Sarkozy et du vote sur les nouveaux traités européens le 21 et le 28 février prochains. Un peu de Hollande et davantage de la vie qui passe. Sarkozy annonce avec son premier discours un régime plébiscitaire. Les commentateurs complètement vissés dans les apparences n’y voient que du feu. Notre réplique, la sixième République, va se montrer le 18 mars à la Bastille !
Les photos qui illustrent ce billet ont été prises par Stéphane Burlot lors du meeting de Villeurbanne dans le Rhône qui a réuni 10000 personnes le 7 février dernier
J’avais dit que sitôt que je pourrais mettre le lien vers le film réalisé par les femmes qui m’ont accueilli au foyer près de la Bastille, je le ferai. Voici le moment venu de le faire en bonne place et visibilité. Je pense qu’il y aura de nombreuses reprises sur les réseaux sociaux. J’ai pensé de nouveau à elles quand j’étais à la maison de santé de Neuhoff, dans le quartier populaire à Strasbourg. Une nouvelle fois, j’entendais parler de cette difficulté à se faire soigner quand on en a besoin et que l’on bénéficie de la CMU. Et avant cela, tout commence par le temps que dévore l’activité pour faire valoir ses droits. La difficulté des formulaires à remplir. L’impression que tout est fait pour pousser à renoncer, à laisser tomber. Déjà que pour faire valoir ses droits, il faut déjà les connaître ! Et ceux qu’on a sont déjà tellement menacés. Par exemple à propos du travail du dimanche. Sarkozy veut le généraliser ! Hollande bredouille comme d’habitude du mi-chèvre mi-chou. Moi je m’en tiens à ce que m’ont dit les caissières d’Albertville au cours de notre rencontre dont j’ai parlé dans ma précédente note. Je suis radicalement contre. Vivre en famille un jour par semaine c’est un petit bonheur simple. Même ça est disputé !
Résistance !
A Neuhoff, les personnels médicaux et les gestionnaires de la maison me présentaient le régime local alsacien de sécurité sociale. A une exception près, c’étaient des femmes. Le régime local de sécurité sociale est un régime à l’équilibre financier. Il se présente comme complémentaire à celui du régime de base. Moyennant une cotisation supplémentaire de 1,6 pour cent du salaire, on est remboursé à 90%. Et les forfaits sont effacés. Comme celui à dix-huit euros par jour d’hôpital. Et ainsi de suite. On a parlé des ouvrières de la distribution. Les caissières. Elles brassent trois à quatre tonnes par jour avec un bras. Les tendinites et autres maladies frappent durement. A 57 ans et même avant les gens sont cassés. Mais il faut des mois pour faire reconnaître la maladie professionnelle. Des mois sans couverture ni beaucoup de revenu. Combien de fois, de guerre lasse, la femme devenue sans ressource doit retourner au travail, aggraver son mal avant d’être de nouveau indisponible du fait des progrès de la maladie. J’ai pris des pages de notes. Ça va faire des arguments de discours et de médias. C’est mon travail, celui-là. Ce que je vois c’est un monde d‘institutions et de règlements destinés à expulser les « ayant droits ». Les soi-disant « assistés » sont en vérité les cibles d’une vaste machinerie qui tourne davantage pour écarter que pour quoi que ce soit d’autre. Comme me l’a dit un ami : « Etre pauvre c’est une activité à plein temps devant les guichets .
Là-dessus Sarkozy annonce sa candidature. Quel incroyable cynisme que celui de cet homme ! Le travail au poste de commande, le peuple au pouvoir et ainsi de suite, tout le contraire de ce qu’il a fait durant tout un mandat. Par exemple, lorsqu'il dit que « ce qui affaiblit la France, c'est cette obsession de dévaloriser le travail alors que nous devons au contraire, tout faire pour valoriser le travail ». Celui qui le dit est celui-là même qui a refusé le moindre coup de pouce au SMIC depuis cinq ans. Or, la première valeur du travail, n'est-ce pas le prix qu'on le paye, donc le salaire ? Ici je touche la maladie cruciale de la vie politique : la falsification des mots, leur retournement. Tony Blair et Nicolas Sarkozy auront été les champions de cet exercice. Avec eux les mots ont été rendus inoffensifs à force de servir à tout et son contraire c’est-à-dire à rien. « La France du non » est vidée de sa charge quand un Sarkozy, qui l’a odieusement trahie avec l’adoption du Traité de Lisbonne, l’évoque à son profit. Toutefois ce n’est pas le plus important de ce que je crois qu’il fait et prépare en ce moment dans l’hypothèse qui est la sienne d’un prochain mandat.
Ceux qui ont fait des charges si violentes contre le populisme et m’ont si souvent imputé des positions politiques qui n’étaient pas les miennes ont crié au loup quand il n’y était pas. Maintenant, il y est et vous noterez leur silence. Sarkozy vient en effet de tirer tout le profit possible de la confusion créée par le mot « populisme ». Il s'est livré à une charge violente contre les « élites » et « les corps intermédiaires ». Cela n’a plus rien à voir avec ma dénonciation de l’oligarchie. C’est un basculement inouï dans un autre univers sémantique. Les petits rigolos ont bien préparé la banalisation de tout cela en m’attaquant des mois durant sur le thème « vous dénoncez les élites donc vous êtes un danger pour la démocratie ». Pour eux il s’agissait de nier ou de masquer le contenu de classe que je donnais au slogan « Qu’ils s’en aillent tous ». Il fallait le diluer dans la solidarité corporatiste, en quelque sorte. Sarkozy bénéficie de l’accoutumance que ces gens ont préparée. Maintenant ils se taisent. Mais lui a bel et bien repris et théorisé le fond d’un discours hostile aux élites. Dans le détail, Sarkozy a d'abord déclaré : « Il y a de plus en plus de Français qui ont l'impression que tout se décide en dehors d'eux ». Ensuite, il a dit : « J'ai pu mesurer pendant cinq ans à quel point les corps intermédiaires font écran entre le peuple et le gouvernement : les syndicats, les partis, les groupes de pression, les experts, les commentateurs. Tout le monde veut parler à la place du peuple, sans jamais se soucier de ce que le peuple veut, de ce qu'il pense et de ce qu'il décide ». C’est d’un culot à couper le souffle. On se demande si lui-même se souvient comment il a odieusement trahi la volonté populaire exprimée dans le référendum de 2005.
Puis il nous indique qu'il a « beaucoup réfléchi à cette question de l'entre-soi des élites politiques, des élites économiques, des élites administratives, des élites syndicales. De cet entre-soi, il ne sort que des compromis boiteux et au final il ne sort que l'immobilisme ». L’habileté c’est évidement de partir du constat que tout le monde fait dans les milieux populaires. Nous l’avons-nous même popularisé en dénonçant la grande collusion des riches, qu’il ne nomme pas, avec les médiacrates et les têtes d’œuf corrompues par l’idéologie libérale. Mais il en donne une autre formulation. Il montre du doigt « les élites ». Ce que personne n’avait fait avant lui. Et il y inclut les syndicats. C’est le point crucial. Notons d’abord quelle claire doctrine cela exprime. Détruire les corps intermédiaires et inclure dans la liste, comme seuls corps identifié et doté d’une personnalité juridique et morale, les syndicats, c’est le fond de sauce des mouvements autoritaires. La haine anti-syndicale, c’est la haine de la classe ouvrière organisée. Ce discours-là, on le connaît. C’est une doctrine politique connue. Puis Sarkozy affirme que : « S'il y a blocage, je me tournerai vers le peuple ». Pour contourner le blocage qui ne peut venir, d'après lui, que des corps intermédiaires, c’est-à-dire des syndicats ouvriers, il créera un lien direct avec « le peuple ». « Je savais très bien que je m'attaquerais à des intérêts puissants, à des castes qui ne veulent rien lâcher et dont la violence des réactions donnent la mesure de ce qu'elles ont peur de perdre ». Ce n’est pas des riches dont il parle. Les « castes » ce sont les salariés des diverses professions qui ne veulent pas lâcher leurs conquêtes sociales. Il veut instaurer une relation directe entre un « guide » et le peuple. Il recourt au plébiscite pour effacer toutes les médiations qui constituent comme classe le très grand nombre.
On ne peut mieux apercevoir ce fond doctrinal que dans cette vantardise de Nicolas Sarkozy : « Une de mes plus grandes fiertés est de n'avoir jamais cédé à la pression de la rue ». La « rue » dont il parle, ce sont les manifestations et grèves contre la suppression de la retraite à 60 ans. C'est le « peuple » défini par des intérêts collectifs de classe. Non comme la masse informe et manipulable par de bas instincts de haine et de jalousie dont il rêve et qu’il cherche à instituer. Pour toutes ces raisons j’estime que l’extrême-droitisation de la droite vient de franchir un palier. Nicolas Sarkozy est passé de la manipulation de ses thèmes de propagande à l’expression construite d’une doctrine politique. Il se situe dans la veine des Berlusconi et Viktor Orban. L’histoire est coutumière de ce genre de polarisation politique. Nous en sommes l’autre face. Tout se met en ordre.
Nous avons décidé Pierre Laurent et moi que « l’incident » était clos avec François Hollande après qu’il a fait amende honorable et qu’il a dit ses regrets d’avoir injurié les communistes. Pourquoi ? Parce qu’il y avait la déclaration de candidature de Sarkozy qui arrivait. Et que nous ne voulions pas être scotchés dans une polémique subalterne qui ressemblait très fort à une provocation. A preuve la une du « Figaro ». Bien sur les communistes ont de la mémoire. Moi de même. Je suis aussi le candidat des communistes. En cessant le feu, nous devons compter sans cesse sur l’intelligence populaire. Elle a capté la faute. Pas la peine d’en rajouter en se laissant déporter hors de notre rail conquérant. Notre ligne d’action de campagne veut tenir à distance les polémiques avec François Hollande. Il n’est pas notre sujet. La délimitation avec lui est finie depuis la fin de l’année dernière. La vie se chargera du reste à faire. Nous gagnons nos galons en étant utiles au combat contre la droite et l’extrême-droite. Le terrain que nous voulons reconquérir n’est pas de ceux qu’on reprend par des disputes avec lui sur notre existence ou non. Notre existence se constate.
Pour autant, pas question non plus de mentir par omission ou bien de faire preuve d’une complaisance qui se retournerait contre la confiance qui se crée pour nous. Comment passer à côté des provocations qu’il distille de réunion en réunion. Surtout quand il apparaît clairement que celles-ci fonctionnent comme autant de coups de force. Contre nos positions ? Après tout ce serait bien son droit. Mais ce n’est pas son sujet. Sa façon de faire est une véritable mise au pas du PS lui-même. Car les thèmes où les positions qu’il exprime seraient ultra-minoritaires s’il les mettait en débat dans son parti. Profitant de son altitude sondagière et des compétitions pour les postes qui sont engagées autour de sa « prochaine présidence », il sait que tout lui est permis, sans réplique. On a vu les dirigeants de la gauche du parti se coucher sans bruit sur la retraite à 60 ans, le SMIC et ainsi de suite. Qui a déjà bu la mer doit aussi digérer les poissons. Tout allait y passer. Arrive le vote du « Mécanisme européen de stabilité ». Cette fois-ci c’est la fin pour ceux qui cèderaient. Les bases ne suivraient plus. Le harcèlement des interpellations à la base a déjà donné ses fruits. Le mouvement en cours vers nous s’accélère. Ils vont donc résister. Ils l’ont dit au bureau national de mardi soir par la voix de Benoît Hamon et Marie-Noëlle Lienemann ! Emmanuelli et Montebourg ne tarderont pas, souhaitons-le. Ceux qui voteront « oui » ou s’abstiendront pour laisser passer le texte sans s’y opposer ne peuvent survivre qu’en se reniant du tout au tout. On verra jusqu’à quel point tous sont prêts à aller dans notre direction. Mais le coin est enfoncé. Si notre pression aboutit à une majorité contre le vote, tout sera changé. L’espace de notre programme sera élargi considérablement. Celui du retour de la gauche encore davantage. Hollande devra changer son cap et la campagne électorale peut alors voir le centre de gravité de la gauche beaucoup bouger. C’est l’enjeu du moment. Donc il faut absolument continuer la mise sous surveillance citoyenne des députés jusqu’au 21 février. Et des sénateurs jusqu’au 28. Interpellations, publication des réponses sur le net et les réseaux sociaux : au travail ! Attention à ne pas lâcher d’une semelle les députés de droite car leur vote deviendra vite notre premier argument de campagne législative contre eux.
Dans les jours qui viennent de passer j’ai suivi de l’œil l’affaire de l’introduction de la loi de 1905 dans la Constitution proposée par Hollande. C’est énorme quand même ! A la fin cela aboutit à introduire le Concordat dans la Constitution sous prétexte d’y faire entrer la laïcité. Comme la laïcité est déjà dans la Constitution, on se disait que c’était soit une erreur, une confusion, soit une combine. C’est une combine. Pourtant tout le secteur laïque du PS se tait. On voit ce que valent les principes au pays des carrières. Les Glavany, Guy Georges, Vincent Peillon, Alain Vidalies, Emmanuel Maurel, Philippe Gugliemi et tous les autres ont disparu. On attend avec intérêt de savoir si les obédiences maçonniques ont aussi l’intention de regarder ailleurs. Pourtant ceux qui ont plaidé auprès de moi l’erreur ou le cafouillage en sont pour leurs illusions. Dans une lettre, François Hollande s’adresse aux « représentants des cultes reconnus d’Alsace-Moselle » le 13 février 2012. « Reconnus ». Les musulmans sont donc exclus des cajoleries socialistes. L’intérêt de cette lettre est que François Hollande y est d’une absolue clarté : « Le maintien du Concordat doit être abordé avec respect et compréhension de ce que fut l'histoire de ce territoire français ». Respecter les conséquences de l’annexion de l’Alsace au Reich et de deux défaites de nos armes face à l’envahisseur, voilà qui est nouveau à gauche. Les communards doivent se retourner dans leurs tombes. Pour manifester ce « respect », il indique vouloir insérer à l'article 1er de la Constitution un deuxième alinéa ainsi rédigé : « La République assure la liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes et respecte la séparation des églises et de l'Etat, conformément au titre premier de la loi de 1905, sous réserve des règles particulières applicables en Alsace-Moselle ». Donc le Concordat en tant que tel ferait bien son entrée dans la Constitution par la porte honteuse des « règles particulières ». Oui, mais le « sous réserve » disaient d’aucuns, voudrait seulement dire qu’il s’agit d’un compromis temporaire, bref de la continuation de ce qui est déjà. J’ai objecté que c’était précisément faire du définitif avec du provisoire que de le mettre dans la Constitution.
Pour finir, Hollande a lui-même fourni la clef d’interprétation de son propos. C’est la version la plus anti-laïque qui prévaut. Car dans sa lettre, il écrit : « Bien loin de porter atteinte aux règles qui régissent, de façon particulière, les relations entre l'Etat et les cultes concordataires en Alsace-Moselle, elles seront au contraire confortées dans leur spécificité, en se voyant reconnues au niveau constitutionnel ». Ainsi grâce à cet étrange version du socialisme, François Hollande ferait entrer Dieu et ses églises dans un alinéa de la Constitution. Ce que personne ne lui demandait, pas même en Alsace-Moselle. Le crime contre l’esprit est signé quand on sait que le même Hollande n’envisage pas d’abroger le « délit de blasphème » contenu dans les dites dispositions concordataires et résultant du droit hérité de l’occupation après 1870. L’acquis de Bismarck doit-il être « respecté » du fait de l’histoire ! Cela ne sera pas admis. Jamais. Par aucune conscience éclairée qui connaît les enjeux de ces sortes de questions. Surtout quand, au même moment, au cours d’une réunion en Alsace où se trouvaient trois ministres on déclare que le Concordat est le « futur de l’Europe ». Sale ambiance !
Voici une nouvelle passée quasi inaperçue. Les nord-américains ont voté une loi nommée « Dodd-Franck » pour limiter les prises de risque des banques américaines. Quelle saine préoccupation ! Mais comme d’habitude quand ils prennent une mine raisonnable, c’est toujours l’indice du fait qu’il y a anguille impérialiste sous la roche des pieuses intentions. Celle-là n’est pas mal du tout. Car la dite loi ne s’applique pas seulement aux banques américaines mais, de fait, à toutes celles qui travaillent aux Etats-Unis quelle que soit leur nationalité. Ou bien qui mettent en garantie de leurs opérations des titres américains. C’est-à-dire, en fait, tout le milieu bancaire mondial. Avant de regarder ce que cela implique, notons cette habitude qu’ont prise les Etats-Unis d’obliger tout le monde à se conformer à leur législation. C’est une autre façon d’exprimer qu’ils se donnent le statut de maîtres du monde ! C’est avec cette méthode qu’ils parviennent à imposer le blocus de Cuba, pourtant condamné par les Nations Unies, à tous les fournisseurs et transporteurs du monde. Je reviens à cette législation pour contrôler les prises de risques. Donc, dès qu’une activité est réputée trop risquée, couic, elle est sanctionnée. Qu’ils fassent comme ils veulent chez eux c’est bien leur droit. Mais de quel droit par contre viendraient-ils sanctionner une transaction faite entre deux banques européennes en Europe au motif de leurs contreparties en titres nord-américains ? Bizarre ! Surtout que certains titres spécialement dangereux ne sont pas inclus dans le périmètre des sanctions potentielles. Lesquels ? Ceux de la dette fédérale des USA ! Gros malins ! Et l’inverse ? C’est-à-dire la possibilité pour les banques européennes de proposer aux Etats-Unis des titres de dette d’états européens ? Sur ce point il n’y a pas de garantie. Tout simplement.
Imaginons la suite : un Etat lambda a une mauvaise note. Les autorités nord-américaines décident que ces titres de dette souveraine sont un placement dangereux. Aussitôt il devient interdit d’en acheter aux Etats-Unis. Ou d’en posséder ailleurs si l’on a une activité aux Etats-Unis. Et ainsi de suite. Ce pauvre Michel Barnier, commissaire européen issu de l’UMP française a donc couiné et tapé du pied. « Nous demandons que les titres souverains de l’Union européenne reçoivent le même traitement que les titres souverains américains ». Mais oui, biquet ! Compte là-dessus ! Cette nouvelle loi entre en vigueur en juillet prochain. A partir de là, une note des agences de notation devient un instrument direct de blocage pour les USA qui peuvent interdire à un Etat l’accès au marché financier. Donc le condamner à mort puisqu’il est interdit aux Etats européens de se financer ailleurs. Imaginons encore. Supposons que les Etats-Unis veuillent faire exploser la zone euro parce que la monnaie unique serait un placement refuge par rapport au dollar pourri jusqu’à la moelle. Supposons qu’ils aient attaqué un pays pour faire tomber la zone et même plusieurs alentours pour accroître la tension. Supposons qu’ils aient ordonné à leurs banques de bloquer les liquidités en dollar pour les assécher et déstabiliser le prêt interbancaire des seuls agents autorisés à venir à la rescousse de l’Etat attaqué. Supposons que tout cela n’ait servi à rien parce que la Banque Centrale Européenne aurait aussitôt ouvert une ligne de crédit illimitée aux banques nationales. Oui supposons ce scénario. Paranoïaque, bien sûr. Pure hypothèse d’école, cela va de soi. Alors, dans ce cas, la nouvelle loi « Dodd-Franck » permettrait de disposer d’un nouvel instrument pour étrangler sans être contourné. J’ai bien dit que c’était de l’imaginaire. En fait les Etats-Unis sont nos alliés et nos amis. Bien sûr. La preuve en 2015, grâce au « Grand Marché transatlantique » le marché commun unifié sur les deux rives de l’atlantique sera constitué.
Cette fois-ci les trompettes de la renommée populiste n’ont pas sonné tranquillement. Le grand titre de la une du Monde assimilant le Front de Gauche et le Front national par une même étiquette « populiste » a fait long feu. Nombreux ont été les commentaires défavorables dans les médias eux-mêmes. Outre la chronique de Pierre Marcelle dans « Libération », Jack Dion dans « Marianne 2 », et même « Les Inrockuptibles » ont réagi. D’après moi nous ne sommes plus loin du moment où cette basse manœuvre ne sera plus possible compte tenu du nombre des mises en garde que les intellectuels ont formulé contre cet amalgame. « Le Monde », qui se veut le journal de référence ne pourra pas longtemps en rester à ce niveau d’inculture politique. D’autant plus après le dérapage de l’odieux faux naïf Plantu qui a fait un dessin germanophobe plus que suspect contre Eva Joly à la une de l’édition du mercredi 15 février. Pour contribuer au débat qui semble s’imposer encore on doit recommander la lecture du livre de Benoît Schneckenburger « Populisme, le fantasme des élites » aux éditions Bruno Leprince. Et dans l’attente je vous propose ce texte de Rafael Correa, président de la République d’Equateur. Il s’agit d’un message qu’il destina à l’Institut Egmon en Belgique en 2009. Savoureux.
«Ils sont nombreux à dire, en Europe et en Amérique, qu'actuellement il existe deux gauches dans la région latino-Américaine : l'une populiste et l'autre pragmatique, la première est révolutionnaire et l'autre réformatrice. Cette distinction cache mal une forte charge normative qui prétend délégitimer les perturbateurs qui veulent rompre avec l'ordre hérité du Consensus de Washington. En Sciences sociales, rares sont les concepts unanimement acceptés, et « le populisme », est justement l'un d'entre eux. A l'origine, on l'a employé pour résumer les processus sociaux menés par Juan Domingo Perón en Argentine et Guetúlo Vargas au Brésil. Aujourd'hui, malgré son élasticité, on l'utilise de façon systématique pour critiquer des Présidents qui, paradoxalement, ont été élus avec un large soutien populaire. Le mot est sorti des cénacles universitaires et s'est imposé comme qualificatif unificateur pour les mandataires de Bolivie, d'Equateur et du Venezuela. L'objectif est clair : disqualifier des dirigeants qui ont le mauvais goût de ne pas s'adapter aux canons qui, au XXIème siècle, selon les critiques de droite, devraient caractériser les leaders de gauche.
Dans son emploi contemporain, le populisme désigne deux caractéristiques : premièrement, la supposée irresponsabilité politique qui implique de faire des promesses que l'on peut tenir immédiatement, selon les attentes de l'électorat, deuxièmement, qu'il n'y a pas de médiation entre le leader démocratique et les citoyens. Une « promesse que l'on peut tenir immédiatement » correspond à « l'économie politique du possible ». Mais, comment peut-on définir à l'avance « le champ du possible »? Est-ce qu'une politique destinée à remettre en cause les structures économiques et sociales d'un pays ne court pas le risque de se voir toujours accusée de populisme, sans que l'on puisse en débattre ? Il s'avère que si l'on accepte cette critique du populisme, l'on doit aussi accepter que cela implique l'affaiblissement de l'espace politique. La négation de la politique du possible, préconisée par les spécialistes du populisme, constitue, en elle-même, un projet politique. Et si l'on ajoute à ce projet, la crainte du retour du totalitarisme, cette vision du populisme suppose un « possibilisme » qui, d'emblée, condamne tout projet de transformation sociale.
C'est précisément ce type de politique, qualifiée de populiste, qui a promu les droits universels consacrés dans les nouvelles constitutions de Bolivie et d'Equateur. Une politique qui n'a pas eu peur, en engageant cette conquête sociale, de courir le risque de perdre les mécanismes traditionnels de contrôle sur les populations les plus pauvres. Au vu de ces considérations, il est évident que ni la scène mondiale, ni la scène latino-américaine, ni la scène européenne ne sembleraient favorables à l'intensification et à l'approfondissement des relations bi-régionales. Le problème de fond n'est cependant pas un problème de scènes. Le problème fondamental repose sur le fait que les relations bi-régionales restent enclavées dans des présupposés caractéristiques du milieu des années 90, qui correspondent à des réalités très différentes, à des intérêts latino-américains et européens distincts et à des cycles d'intégration latino-américains et européens qui ont été dépassés."
Rafael Correa Delgado, Président de la République de l'Equateur
Plantu l’interlope, lauréat du prix de la liberté (10 000 euros) décerné par le Qatar a encore frappé. Sous couleur d’humour contre Eva Joly, il s’est abaissé à un dessin germanophobe à la une du « Monde ». Mon ami Alexis Corbière a immédiatement réagi par un communiqué qui pointait le côté nauséabond de ces sortes de « plaisanteries ». Le faux naïf, suivant sa technique habituelle, loin de regretter son dérapage a répondu comme si nous critiquions le droit à la caricature. Lisez ce qu’on en lit dans « Le Point.fr » : « Je les laisse s'enfoncer », rétorque Jean Plantu, lassé des « attaques régulières et dérisoires » du Front de Gauche contre ses dessins. « Je constate que tous les fronts ne sont pas mûrs pour la démocratie, déplore le dessinateur. C'est sûr qu'il est plus confortable de faire dans l'anti-sarkozysme peinard ou de l'anti-Le Pen. La gauche a encore beaucoup à apprendre en matière de tolérance. Je reviens d'Algérie où j'ai remplacé un dessinateur. J'ai caricaturé le leader du FLN. Il accepte plus facilement la plaisanterie que certains ici. » Vous avez bien lu : l’ami du Qatar ne nous croit pas « mûrs pour la démocratie », nous reproche notre hostilité à Sarkozy et Le Pen et déclare que la gauche a « beaucoup à apprendre en matière de tolérance ». Vous avez compris cette fois-ci ce qu’est Plantu ? Le reste on connaît. C’est sa façon de botter en touche. Pris la main dans le sac d’un dessin répugnant où il m’assimilait aux Le Pen, mis en cause de tous côtés, il s’était déjà défendu en m’imputant le régime cubain ce qui n’avait rien à voir avec le sujet. Ce genre de vache sacrée n’est pas habitué à ce qu’on lui tienne tête. Pour lui aussi la vie va changer avec nous. Au-delà de trois cent mille euros : on prend tout !
Comme d'hab le PS va s'abstenir
http://www.marianne2.fr/Cambadelis-le-PS-s-abstiendra-sur-le-MES-au-Parlement_a215581.html
sarko,hollande,lepen et bayrou sont pieges dans un entonnoir qui en sortira yout seul pour le deuxieme tour, les places sont cheres !
Bonjour,
Sur un détail qui n'en n'est pas un :
Vous écrivez " la première valeur du travail, n'est-ce pas le prix qu'on le paye, donc le salaire ? Ici je touche la maladie cruciale de la vie politique : la falsification des mots, leur retournement."
Comme je suis contente d'entendre cela !
Chaque fois que j'entends parler de "la valeur travail", j'enrage et je proteste : le travail n'est pas une valeur, le travail a une valeur !
Et ce n'est qu'un exemple, les confusions -volontaires, inconscientes, ignorantes, simplement bêtes ?- sont permanentes, comme entendu l'autre matin à France Inter, à peu près : "les élus de Martinique boudent la visite de Claude Guéant", alors qu'ils la boycottent ! ce n'est pas du tout la même chose !
Alors, merci et bravo de toujours préciser, de défendre le sens des mots, de vous battre pour un langage clair et vrai, contre l'enfumage permanent que nous imposent les tenants de l'idéologie dominante.
Et vive les dictionnaires !
123-Marsouin - Je vois le mouvement du Front de Gauche comme si l'on montait un escalier ardu. Le mois de janvier 2012 fut la montée de la marche d'apparition médiatique effective, en écrasant par l'argumentation, le FN. Le mois de février 2012 fut la montée d'une marche nouvelle en dénonçant la duplicité et l'incohérence du PS. La future montée des marches suivantes se concentrera sur le principal désorganisateur, le chef de l'Etat, qui vient une fois de plus de radicaliser son discours vers l'extrême-droite.Désormais quand on attaquera par l'argumentaire raisonné Nicolas Sarkozy, on fera coup double : l'UMP et le FN seront visés en un même mouvement. En même temps que s'éclaircira dans l'esprit des électrices et des électeurs, le programme du Front de Gauche, " L'Humain d'abord ", là aussi, nous ferons coup double : le PS apparaitra en comparaison pour ce qu'il est, un lointain et pâle ersatz de la Gauche, un parti en vérité maintenant centriste, en accointance de plus en plus prononcée avec le Modem qui lui aussi est pour le MES, l'austérité, la City et la paupérisation des peuples européens. A chaque mois sa marche. A chaque mois sa cohérence politique et son propre tempo. Une marche sûre et méditée. C'est au peuple maintenant de s'engouffrer dans le mouvement et d'accompagner du même pas, le Front de Gauche, par l'action politique inventive directe. C'est lui l'acteur. Le peuple Français. En a t-il pris vraiment encore conscience ?
A Maro (130). Les personnes avec qui tu débats dans les assemblées citoyennes sont comme toi. Il n'y à pas d'école qui apprend à être révolutionnaire. Elles essayent de s'organiser comme elles peuvent, au début c'est compliqué car personne n'a l'habitude spontanément à la révolte et à la discussion collective. Au début, personne ne se connaît alors c'est impressionnant autant pour ceux qui organisent que pour ceux qui veulent s'impliquer. Mais lorsqu'on commence à se connaître, que l'on a plus d'appréhension de l'autre alors il commence à se profiler la bonne méthode. J'en parle en connaissance des choses, je fais partie du mouvement des indignés et au début c'était pareil, maintenant des choses se construisent, se mettent en place, s'organisent mais il faut du temps. Combien de gens viennent sur la place publique avec nous pour discuter et que l'on de revoie jamais car ils croient que la révolution est une fast-révolution (comparaison avec le fast food). On a habitué l'être humain a allé vite en tout, il ne prend pas le temps de la réflexion, de la stratégie et surtout de changer son comportement consumériste et penser qu'il peut y avoir un autre système de société. Pourtant ces personnes ont le même point de vue que nous, la même colère et pourtant ! Le temps au temps !
Sondage : Les très curieux chiffres de la campagne présidentielle 2012
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Régulièrement accusés de "fabriquer l'opinion" et donc l'élection, les sondages, véritable baromètre de la campagne, sont cette année encore la cible de critiques parce qu'ils réduiraient l'élection présidentielle à un match entre François Hollande et Nicolas Sarkozy.
Mélenchon, roi des meetings article Midi Libre 19/02/2012
@ Jacques (146)
Merci pour ce lien, à l'époque j'étais victime comme bon nombre de la pensée unique, la politique m'ennuyait.
En écoutant Philippe Séguin aujourd'hui, je me rends compte à quel point nous avons été manipulés de longue date.
Nous pouvons avec certitude dire que les partis étaient en majorité complices, pour n'avoir pas pris en compte l'intérêt général du Peuple qui les avaient élus.
Plus que jamais Résistance, tous derrière le Front de Gauche, votons non pas utile mais en pleine conscience, votons pour la seule vraie rupture, votons Jean-Luc Mélenchon!
Résistance!
Le plébiscite, un air de déjà vu.
Au printemps 1870, Napoléon III sentant venir un vent français contraire demandait à la nation de confirmer l'empire par un vote. Victor Hugo en exil, proscrit par ce même Napoléon qu'il appelait Napoléon le petit, répondait ainsi:
" le plébiscite essaye d'opérer un miracle. Faire accepter l'empire à la conscience humaine. "
Et il finissait par:
" Du reste, si l'auteur du coup d'état tient absolument adresser une question à nous, peuple, nous ne lui reconnaissons que le droit de nous faire celle-ci:
" Dois-je quitter les Tuileries pour la conciergerie et me mettre à la disposition de la justice ? "
- Oui ".
La recette du pot au feu UMP.
Le pot au feu est un plat traditionnel français que chaque famille interprète à sa façon. Je vais vous expliquer la recette de L'UMP pour faire son pot-au-feu.
Prenez d'abord une grosse belle tranche de toutes-les-civilsations-ne-se-valent-pas. Aussitôt après et sans attendre, et pour les personnes un peu délicates, rajoutez un démenti fracassant de non-nous-ne-sommes-pas-des-facho. Pour cela, prélevez dans vos rangs un maillon faible connu depuis longtemps pour dire des conneries. Le député Vaneste fera très bien l'affaire. Immolez-le publiquement face au PAF. Pour cela prélevez l'un de ses propos, sortez-le contexte et faites-en des gorges chaudes en jurant vos grands-dieux que l'ex-communiez, pardon, excluez.
Vous avez désormais la base de votre pot-au-feu.
Il y faut maintenant rajouter les garnitures. Il s'agit de récupérer la branche catholique. Mais comment convaincre Christine Boutin alors que vous n'avez fait que la contrarier pour l'empêcher d'être candidate ? Il va falloir un cadeau de poids. Peut-être le déremboursement de L'IVG ? Ou la port de la blouse à l'école ? Ou une leçon de racines catholiques de l'Europe chaque matin dans les écoles publiques ? Peu importe, promettez, c'est la chose la plus facile au monde ! Tenir n'est jamais garanti de toutes façons...
Ensuite, il faut descendre au jardin cueillir un beau bouquet de je-suis-proche-du-peuple. Voici comment procéder
"Laurent, si tu m’amenais les ouvrières de Lejaby à l'Elysée ?
-Toutes ?
-Meuh non, t'es pas fou ! Juste les meneuses, ça suffira pour les calmer.
-Nicolas t'es trop génial !"
Plongez tous ces ingrédients dans un bouillon bien chaud de médias serviles, servez-le matin, midi et soir et chaque flash info des radios. Et attendez...
Merci à JL Charpal 134 (11h04), avec lequel je suis si souvent d'accord qu'il m'évite d'intervenir...:
Ne manquez pas la citation qu'il donne, tellement significative, de Rockfeller. (Cf. aussi Lupi 141)
On voit bien la continuité de ce texte-projet avec la politique assidue menée par "l'impérialisme, stade suprême du capitalisme".
Quelques étapes (dans le désordre) de la progression des "élites" banquières USA, suivies par les autres : abandon de l'étalon-or, adoption du dollar comme monnaie d'échange internationale (grâce à quoi le "niveau de vie" américain - du moins de sa vitrine - est financé par les autres pays), plan Marshall pour contrer l'exemple dangereux du CNR, coups d'états fomentés tout azimuth (1967, la Grèce !), financement de l'armée égyptienne après Nasser, conception Giscardienne de l'union européenne et ses suites, grand marché transatlantique en préparation, surévaluation de l'euro etc. etc. D'où le virage dictatorial pour imposer une "mondialisation" intolérable pour les peuples.
C'est pourquoi (voir le discours de R. Corréa cité par Jean-Luc Mélenchon) l'exemple de l'Amérique latine, qui est géopolitiquement au front, est tellement important et encourageant pour la politique du FdG (sur laquelle voir aussi Hold-up 152, 12h12).
Bon dimanche à tous !
re-Maro (130). J'ai oublié un argument important que je rajoute ici. Ce qui fait que de nombreuses personnes suivent de loin ou ne s'impliquent pas dans un mouvement qu'ils croient juste, c'est l'autonomie. Dès la petite enfance, on apprend la servitude, les interdits, la pensée unique et donc lorsqu'on devient adulte, on est perdu face à nous-même. Cela il faut en tenir compte car c'est très important. Les individus doivent reconquérir leur propre libre arbitre et ce n'est pas si facile, c'est un entraînement de tous les jours dès qu'on en prend conscience et alors qui nous rend plus fort, plus déterminé car on sait qu'enfin nous décidons par nous-même.
PS : mariage de la duplicité et de la forfaiture.
Illustration : jeudi soir à Besançon, réunion publique de présentation et confrontation des programmes "de gauche" avec présence à la tribune de PC, PG, PS, EELV, NPA.
La représentante du PS n'a pas cessé de se démarquer des positions officielles de son parti sur à peu près tous les points (et notamment sur le MES) et d'apparaître quasiment sur la ligne FdG, puis a expliqué qu'elle restait au PS car c'est le parti le plus fort en nb d'électeurs et donc celui qui a une chance de gouverner.
Merveilleuse démonstration de sa conception du vote utile qui ne peut que troubler les électeurs qui ne voient plus la différence entre les programmes.
N'empêche qu'à l'arrivée ses petits copains font passer des traités d'une immense gravité, au nom de la "gauche" et désorientent un peu plus des citoyens qui un jour ou l'autre se sentiront trompés et nous mettront tous dans le même sac.
En résumé, d'un côté je dis que je suis d'accord avec les idées du FdG, de l'autre je fais une saloperie et pour finir j'appelle à l'union au 2ème tour pour que tout soit bien brouillé et pour que le FdG soit compromis dans la trahison commise par le PS.
Etonnons nous après ça que les citoyens dégoûtés s'abstiennent ou votent FN.
C'est bien pourquoi je pense que MG Buffet est dans l'erreur quand elle dit sans ambiguïté que la gauche se rassemblera au 2ème tour. Elle n'a pas intégré le fait que le PS n'est plus à gauche depuis un bon moment (virage de 1983 puis Maastricht) et c'est bien dommage.
Comme beaucoup sur ce blog, je confirme : pas de vote Hollande au 2ème tour !
Bonjour à Tous,
@tous et @JLM
Hier un reportage sur les difficultés des grecs suivi d'une discussion sur la solidarité avec un ouvrier dans une grande surface en attendant de payer mes achats m'a conduit à la réflexion suivante...
Supposons que les conditions dans lesquelles les Grecs vivent actuellement survenaient dans un autre pays par un cataclysme du type tempête, cyclone, tremblement de terre.... que ferait on ? : on lançerait une collecte pour aider ce pays !
Alors pourquoi dans le cas d'un cataclysme économique on ne ferait pas la même chose ?
Je sais bien qu'en ces temps de campagne tous les yeux sont tournés pour que les candidats -et le nôtre- aient suffisamment de sous !
Mais pourquoi pas un appel au peuple français (relayé par le secours populaire par ex) pour aider les grecs : ça vaut peut être le coup de démontrer mieux encore l'iniquité du Merkozysme
Qu'en pensez vous ?
@ Regaine 146
Que le Midi Libre s'interroge sur le décalage entre perception du terrain, les affluences record des meetings de Jean-Luc Mélenchon et les données publiées des sondages actuels, n'est pas sans intérêt.
Le soupçon de manipulation vient d'un organe de presse dont on peut penser que la journaliste en question comme nombre de médiacrates (mais aussi de personnalités politiques) a accès de manière confidentielles aux données brutes et donc à la réalité des manipulations actuellement opérées mais qui ne peuvent être dénoncées car la loi protège les instituts de sondages sur le caractère précisément confidentiel de ces informations là.
En marge du 1er meeting électoral de Sarko à Annecy,hier soir à la radio, une fan disait,en guise de justification,avec colère,en mode indigné ;
" les français ne savent pas qu'il y a une crise mondiale?"
à pleurer...
@Sansebar
La représentante du PS ne fait qu'un copié-collé de la position du représentant classique du PASOK en Grèce, il y a deux ans. On est à fond dans la duplicité, c'est bien le mot. Sortons les vrais socialistes de ce parti en perdition qui ne représente que le passé et n'a plus de culture sociale. L'humain d'abord, ça devrait parler à beaucoup, non ! Chut... le socialiste s'endort sur les lauriers de la gloire à venir. Il est prêt à toute les concessions pour le pouvoir. A titre indicatif, cher socialiste, le PASOK est à 6% en 2012.
Les techniciens et juristes du droit européen pourraient-ils consulter cet article (http://contrelacour.over-blog.fr/article-le-traite-instituant-le-mecanisme-europeen-de-stabilite-est-il-legal-le-retour-99610482.html) et dire si effectivement le MES n'est pas un traité européen mais un accord intergouvernemental ? Si oui de quel droit relève-t-il ? Enfin selon vous pourquoi l'étendue des compétences de la Commission en réaction à ce procédé rendrait ce traité illégal ?
Bonjour à tous,
@ Jacques (146)
Formidable ton lien.Je n'ai encore regardé que 30 mn mais c'est déjà éloquent.
M Philippe SEGUIN était certes un homme de droite mais il lui est fréquemment arrivé ensuite (au conseil constitutionnel) de prendre des positions véritablement républicaines et non partisanes.
La vision de cette video risque de mettre mal à l'aise notre candidat JL MELENCHON en effet il a voté et défendu le traité de Maastricht meme s'il admet maintenant que c'était une erreur de sa part.Erreur fatale
Mr Mélenchon, une réaction sur l'émission de C+
le PIB, si ma mémoire est bonne, représente le cumul de la valeur ajoutée
donc, le pays produit plus que 1980 Mds d'euros (je crois que c'est qqe chose comme 5 à 6000 Mds)
j'ai du lire ça dans le monde diplo de février
AU où certains ici ne l'auraient pas vu, Mélenchon en ce moment sur Canal + en clair. sans télé c'est ici.
Retour de tractage sur le marché
Très bon accueil des gens!Plusieurs iront à la Bastille le 18 mars
Et si on proposait un débat public Mélenchon / Sarkozy, puisque Hollande n'en veut pas!
Chiche!
Jean-Luc Mélenchon invité de lapix sur canal+
au sujet de la Syrie
Jean-Luc Mélenchon est contre le pouvoir en place qui tire sur le peuple.Mais est il sûre que des mercenaires à la solde des occidentaux et surtout des américains ne sont pas derriére ceux qui contestent le régime.Ils sont armés par qui sinon les occidentaux.Ils tirent sur un pouvoir certe discrédité, ne lui laissant le choix que dans la fuite ou la guerre.Nous assistons au méme scénario qu'en Libye.Comme dans l'affaire Libyenne Jean-Luc Mélenchon a pris position en faveur des occidentaux et en particulier des EU.
au sujet des législatives
Mme Lapix avait raison d'insister sur la main tendue du fdg pour les 90 circonscriptions en danger.Personnellement je ne vois pas les choses de cette façon.Le ps a refusé et refuse de discuter avec le fdg.Trés bien.Mais dans ce cas on maintien au 2éme tour les candidat du fdg qui ont atteint un certain seuil.C'est un probléme de crédibilité.L'oligarchie du ps a de beaux jours devant elle avec des MGB qui déclare que priorité à la gauche pour battre Sarkozy.Le pc a pris le train du fdg pour sauver ces députés et rien d'autres.Peu lui importe le programme.
Je pense que l'abstention ou le vote blanc va encore augmenter.
Nicolas Sarkozy est candidat à l'élection présidentielle. Il est logique et même souhaitable, qu'il y ait un débat télévisé avant le premier tour entre Nicolas Sarkozy et le candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon.
La République se grandirait, et la démocratie serait à l'honneur dans ces moments de crises économique et humaine.
Mme Lapix, qui a expédié Draculette au tapis il y a peu, me semble étre tombée folle amoureuse de notre champion. Le travail de sape de J.L.Mélenchon auprès des media, "seconde peau du système" porte ses fruits. Comme le dit Shakespeare, "Bien creusé, vieille taupe !"
Je suis absolument ecoeuré de voir le traitement que font les médias de l'entrée en campagne de NS. Si la plupart de médias importants (télé et presse papier) ne sont pas inféodés au pouvoir, alors ils cachent bien leur jeu. Il faudrait aussi dans le programme du FdG prévoir un grand nettoyage des médias pour enfin remettre de l'équilibre, de l'honneteté et de la démocratie dans le traitement de l'info et ne plus abrutir les citoyens avec ce matraquage infernal.
J'admire Jean-Luc Mélenchon d'arriver à garder quand meme son calme dans la façon dont il est traité la plupart du temps par la majeure partie des journalistes.
Peut être que nous ne vivons pas dans le même monde mais la journaliste de Canal + m'a fortement impressionné par son décalage avec notre quotidien, un SMIC, un RSA comment vivre? On ne peut pas faire semblant, pour moi, où c'est une fausse journaliste qui a une propension à ne pas écouter son interlocuteur où c'est une personne qui ne connaît rien à la vie On peut avoir un beau sourire et pas grand chose dans la cervelle et simplement transcrire les idées qui dominent l'audiovisuel, rien ne peut bouger, rien n'est possible et se contenter de dire les dépenses de l'ETAT et sauter sur un fauteuil sans connaître les recettes de l'Etat, d'une part et le partage des richesses, d'autre part. Je comprends que ce passage sur une chaîne télévisuelle peut sembler nécessaire mais face à l'inconsistance de la journaliste, il est difficile d'en faire un moment d'éducation populaire, il faut le reconnaître Canal + est une chaîne MEDIOCRE
@bertgil
Personnellement et comme je l'avais déjà dit, j'attendais un positionnement clair de JL Mélenchon sur la politique étrangère (Syrie/Libye), ce qu'il vient de faire sur Canal...Bertgil, je n'ai pas du tout entendu ce que tu dis mais exactement l'inverse, à savoir que JL Mélenchon se positionne contre toute intervention en Syrie et ne compte pas répéter le scénario Libyen..ou alors je suis bouchée !? Par contre j'attends tjs la mise au point sur l'Iran/ Israel.
Quant aux éventuels seconds tours,je fais partie de celles et ceux qui voteront pour faire barrage à Sarkozy /Le Pen, le but n'étant pas de me faire "plaisir" mais d'éviter de jouer la politique du pire ....euh sinon,réagir à une émission est ce possible ici ou hors sujet ?
Attention au talon d'achille du FdG, et qui est un point de désaccord dans le discours de JL Mélenchon avec certains de ses sympathisants : la situation au moyen orient, son point de vue sur l'Iran et surtout les évènements en Syrie.
Lapix l'a bien compris. D'ailleurs, de tous les sujet passés dans un zapping de l'actu au début de l'émission, c'est le seul sujet sur lequel elle l'a interrogé.
Pour le reste, c'est de l'interview habituelle de médiacrate agressif et méprisant.
Mais comme d'hab', JL Mélenchon, avec le peu de temps qui lui est laissé pour répondre sans être interrompu systématiquement, s'en est plutôt bien sorti.
Vivement le meeting du 22 à Bastia. Là, le discours ne souffrira pas du parasitage de pseudo stars journalistiques totalement inféodés.
Place au Peuple !
@Ardéchoise
@citoyenne21
Vos impressions sur les Assemblées citoyennes, ne sont pas (hélas) des cas isolés. Cela constitue un vrai problème de dynamique et d'entrainement voir de chaleur révolutionnaire.
Cela me crève le coeur que de vous lire, et de comprendre que cette situation, est au bord de devenir une généralité.
Ayant assisté à quelques assemblées citoyennes, je partage le même malaise, d'autant que j'ai dû me déplacer dans d'autres circonscription que la mienne pour avoir l'avantage d'y participer, dans ma circonscription c'est inconnu du bataillon !
Sansebar 162 « C'est bien pourquoi je pense que MG Buffet est dans l'erreur quand elle dit sans ambiguïté que la gauche se rassemblera au 2ème tour »
Là Marie-George tu déconnes. L'appel à voter Hollande est LE point noir qui freine le vote Mélenchon autour de moi. Voter Hollande, pourquoi ? Pour sa bonne mine, en souvenir du Programme Commun ou pour sa politique.
Pour beaucoup, le PS c'est l'UMP, la trahison en plus. La discipline républicaine est devenue un piège à cons et c'est faire injure à nos souffrances que d'appeler à voter pour les petits marquis du PS.
Dénoncer la dérive droitière du PS (et de tous les PS européens), démontrer billet après billet sa duplicité et appeler à voter Hollande, il faut arrêter de nous balader. De la cohérence et de la clarté ou continuez à jouer entre vous. La coupe est pleine !
jean Luc attention!
ce midi sur Canal+, je t'ai trouvé très bon (sur le fond) mais un peu enervé sur la forme
alors que hier sur LCP tu as été exemplaire(fond et forme)
ok avec zora, nos intentions pour le 2e tour freine le vote Mélenchon au 1er tour!
et du coup il est sur de lui hollande et va nous ballader
moi c'est Mélenchon au premier et au deuxieme si hollande met pas le curseur a gauche entre les 2 tours
vous avez vu l'intérieur du QG de Hollande!on dirait une banque!impressionnant
rien à voir avec notre Usine
(vu ds l'emission de Canal+ avec Jean-Luc Mélenchon ce midi)
Certains me fatigue avec leur insistance a revenir sans cesse sur le "désistement Républicain" dont Jean-Luc Mélenchon, M.G Buffet et P. Laurent ont parlés et reparlerons sans doute. Ils ont dit et a chaque fois répété, que de toutes façons les "troupes" auront beaucoup de mal a suivre! Je ne vois pas ou est l'ambiguïté? ce genre de position est claire, ils ne peuvent appeler a voter a droite? (c'est peut être ce que vous voulez?) Ni prôner l'abstention qui est tout de même contraire un petit peu contraire a l'esprit Républicain qui règne sur le programme du Front de Gauche! Ils feront leur "boulot" de responsable politique, et nous la troupe personne ne nous contraindra a faire ce qu'ils disent? Je me pose souvent la question si ceux qui viennent sans cesse rappeler cet aspect des choses, ne sont pas des sous marins qui tenteraient de faire "entrer" insidieusement dans nos têtes, l’idée selon laquelle : "puisqu'ils vont appeler a voter pour le PS au second tour, pkoi ne pas le faire dés le premier tour?" Le message "subliminal" en faveur du vote utile en somme!
Et me fatiguent aussi, les tenant de l'intervention en Syrie, ça aussi ça m'étonne beaucoup, regardez un peu ce qui se passe en Irak maintenant que les "occupants" sont parti! (et l'occupant, il fini toujours par être jeté dehors), hé bien c'est le "match" revanche! tout ceux qui ont collaborés de près ou de loin avec l'occupant sont en train de repeupler les cimetières qui n'en avaient surement pas besoin ! Si Assad se pend demain, je ne pleurerais surement pas. Mais de grâce, attention a l’interventionnisme forcené!
Prenons d'abord le pouvoir! étendons le a toute l’Europe! et ensuite nous pourrons peut être faire quelque chose d'intelligent pour ces peuples sous le joug!
Hier sur LCP et aujourd'hui sur canal les reportages proposés concernaient toujours les 3 ou 4 daltons. Je n'ai pas vu une seule fois JL. Mélenchon lors de ces meetings. Hollande a fait le Bourget pour toute la campagne. On y découvre la préparation, le pupitre à 1, 71m, l'échauffement, l'entrée en scène, la sortie de scène, le debrefing, la sécurité, le public, les vedettes,.... toujours le Bourget; de 25000 on est passé à plus de 10 000, puis 15 000. - toujours le Bourget. Puis le dernier candidat: attendu, le suspense, la reprise en main,... les images toujours en boucle... vient ensuite la le Pen avec ses signatures, ses meetings sans foule, les gros plans, Bayrou en comité bon chic... Puis le sondage...toujours stable...Sur Canal l'invité a moins de place que ses concurrents.
Je me demande s'il faut continuer à aller dans ce genre d'émissions. Je ne me souviens pas d'avoir entendu parler de notre programme sauf à naturaliser les immigrés aprés 5 ans de présence en France. Là on est plus dans la régularisations des sans papiers. (nous avons eu déjà un débat sur ce sujet: ne pas confondre carte d'identité française et régularisation); Bref si quelqu'un peut me contredire ça me ferais plaisir.
Le passage de Jean-Luc Mélenchon à "Objectif Elysée" sur LCP est publié sur le Blog :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/02/17/invite-de-objectif-elysee-sur-lcp/
Pour Jean-Luc Mélenchon chez la souriante Anne-Sophie Lapix c'est pour l'instant sur le site de Canal+ :
http://www.canalplus.fr/c-infos-documentaires/pid3354-c-dimanche.html
Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte !
@ naif(184)
Il a été on ne peut plus clair et ce à chaque fois, régularisation des sans papiers (carte de séjour) et après 5 ans s'ils le souhaitent la nationalité française.
Ne plus être dans l'illégalité sous payés, pouvoir se syndiquer, être protégé par la loi et le code du travail etc...
Je crois que c'est du bon sens,r ça va dans l'intérêt de tous les travailleurs.
Continues comme ça Jean-Luc c'est toi qui a raison,
Résistance!
A Naïf 184
J'ai le même sentiment que vous et j'enrage !
De plus, JL Mélenchon est témoin de tout ça ! Il lui en faut du courage et du dépassement pour continuer à répondre aux questions comme si de rien n'était.
Ce qui m'attriste aussi, c'est que ces gens de "service" ont passé à la trappe la formidable conférence avec la presse étrangère durant laquelle JL Mélenchon s'était montré à la hauteur d'un homme d'Etat (en capacité de diriger une nation comme la France).
"Sarko a beaucoup réfléchi à cette question de l'entre-soi des élites politiques, des élites économiques, des élites administratives, des élites syndicales. De cet entre-soi, il ne sort que des compromis boiteux et au final il ne sort que l'immobilisme" « Je savais très bien que je m'attaquerais à des intérêts puissants, à des castes qui ne veulent rien lâcher et dont la violence des réactions donnent la mesure de ce qu'elles ont peur de perdre »."« S'il y a blocage, je me tournerai vers le peuple ». « Une de mes plus grandes fiertés est de n'avoir jamais cédé à la pression de la rue ». Dans la rue c'est le peuple, la part la plus combative, mais la moitiè de ceux qui restent à la maison sont d'accord sans l'exprimer publiquement Mr Sarkozy veut l'ignorer. Quand il parle ainsi, je crois (c'est vraiment un avis personnel) qu'il envisage de gagner la présidentielle mais pas les législatives il prépare une éventuelle cohabitation. On le connaît, il ne respectera pas l'expression du peuple, il la combattra et en plus, avec nos propres armes! il tentera de bloquer ou de dépasser les lois votées à l'assemblée en ayant recours au référendum. Il cherchera à détruire la crédibilité des corps intermédiaires comme il dit et notamment des syndicats. Ce qui nous conduira si il réussit au mieux à de nouvelles élections législatives, mais quand il le jugera utile, c'est lui qui décide, il a le pouvoir de dissoudre le parlement. Il lui suffira d'attendre un degré de pourissement qui lui permettra de récupérer la majorité au parlement. Au pire, mais j'exagère, il peut provoquer une guerre civile et se poser en sauveteur de l'ordre. NON SEULEMENT ON SE BAT POUR UN PROGRAMME MAIS AUSSI CONTRE UNE GRAINE DE DICTATEUR MODERNE. IL FAUT ABSOLUMENT QU'IL SOIT BATTU
"des élites administratives, des élites syndicales" ?
Jean-Luc va encore être obligé de faire une leçon de choses ! A quoi ça sert un syndicat, comment c'est né, quels sont les avantages et surement que s'il y a des avantages on trouvera toujours des inconvénients mais quel choix de société l'on veut.
Ça, c'est un grand sujet à débattre... Jean-Luc, ça devrait lui plaire de développer ce thème et de refonder nos bases et de redonner au syndicalisme ses lettres de... roture !. Très bien !
@177Colonnel
J'ai parlé avec des militants du PG, eux même en désaccord avec les paroles de JLMélenchon sur Radio France...Dc personnellement, je suis bien contente que Lapix lui ait permi de s'exprimer sur ce sujet même s'il l'a fait de manière incomplète.Il a expliqué pourquoi il était pour des sanctions économiques mais contre une intervention en Syrie.
Entendons nous bien, il ne s'agit pas de soutenir le régime théocratique Iranien que j'exècre tout comme il ne s'agit pas de soutenir le régime Syrien ou l'ex régime Lybien. Mais il s'agit de ne pas tomber pour autant dans le panneau qui vise 1/ à faire passer l'état Israelien assassin, dans les faits, du peuple Palestinien, pr une victime et dc avaliser des frappes "préventives" sur l'Iran 2/ à étendre un conflit en intervenant directement et/ou en soutenant l'armement par l'Arabie Saoudite et les USA d'une opposition Syrienne non représentative.
Par rapport à un éventuel vote PS au second tour et pr répondre à Zora, je crois que la véritable division entre nous sera là, toutefois chacun fera son choix selon sa conscience en temps voulu si cette option arrive ; beaucoup ne veulent plus entendre parler du PS et je comprends mais encore plus ne veulent plus entendre parler de la droite, notamment chez les enseignants avec le beau programme de l'UMP pr l'école, je pense aussi aux enfants sans papiers qui renvoyés,disparaissent actuellemnt des classes...Au delà, je crois que si ns ne faisons pas un bon score au premier tour, et si Hollande est qualifié pr le second, il aura les mains libres...la vie ne s'arrête pas aux élections et la suite ne dépendra que de nous et du rapport de force: si ns rentrons gentiment à la maison à attendre, rien ne changera sinon en pire.
@ Jean Louis CHARPAL(134) (11h04)
Complétons votre citation : c’était durant une réunion annuelle de la Commission Trilatérale et l’orateur était David Rockefeller, fondateur de l’honorable assemblée, avec Zbigniew Brzezinsky (dit Zbig), en juillet1973. Comme pour celles de Bilderberg, longtemps présidées par D. Rockefeller, la presse ne pipait mot. Détails sur :
http://fr.calameo.com/read/0011194625c5cf829ee68 en p. 8
Merci au W-M de tolérer ce petit écart.
On la voit la différence de traitement entre les candidats, 5 chaines pour NS en campagne, il n'y a pas de l'illégalité dans l'air là, qu'on me le dise?
Face à JL Mélenchon, Lapix l'a joué en deçà. Du coup, j'ai trouvé Jean-Luc moins percutant. Interview doucereuse du Dimanche. J'ai quand même bien aimé le coup du "on est (au gouvernement) toujours embêté par des droitiers comme celui-là. Et aussi le "Je pense que les communistes voteront contre la participation à ce gvt" Mais on parle moins des idées du programme. Depuis que Sarko est entré en campagne, il n'est plus possible de développer son programme dans les médias. Tout n'est plus qu'affaire de positionnement, de stratégie électorale, ou de commentaire sur l'actualité quotidienne. Or, je pense que beaucoup de gens ne supportent plus cette frénésie et veulent débattre d'idées. Je pense que Jean-Luc Mélenchon parviendra à contourner cette difficulté, si nous portons l'Humain d'Abord sur le terrain
a birtgil 171. le PCF n'a pas pris le train du fdg en marche que ce soit pour réélire ses députés (élus après le score de 1.9 % de mgb à la présidentielle de 2007) ni pour aucune autre raison. Le PCF est confondateur du FdG, cest le coeur de sa politique. Pourquoi ? Parce qu'il a compris depuis longtemps qu'il ne détenait pas la vérité et que seul le rassemblement et l'implication citoyenne permettrait de faire bouger les choses. Militant du PCF, c'est en toute connaissance de chose que j'ai choisi, lors de la consultation interne au PCF, la candidature de JL MELENCHON pour 2 raisons : sa capacité de rassembleur et pour démontrer que le PCF était capable d'ouverture. Je suis fier de mon choix. La campagne me donne raison. On se plaint que beaucoup de gens voient le FdG avec des lunettes déformantes à juste titre, il en va de même pour ses composantes. Alors oui résistons et surtout construisons, rassemblons. Le 2ème tour ? Battre SARKOZY me semble impératif. Dès lors que faire si c'est Hollande qui est au 2ème tour, il importe 1 que J Luc ait le score le + élevé possible, 2 que le PS n'ait pas la majorité absolue à l'assemblée donc un groupe FdG avec députés PC, PG, GU et autres les + nombreux possibles. En attendant norte public : les quartiers, les entreprises, la jeunesse, les électeurs de gauche hésitants. A moins que le 2èem tour se soit JL MELENCHON contre N SARKOZY. ALors activons nous place au peuple pour que vive l'humain d'abord.
très mauvaise émission sur Canal+ tout à l'heure. quel fourre-tout, quel méli-mélo ! et tout ça passe à 200 à l'heure, mais qu'est-ce que les téléspectateurs peuvent bien retenir d'une émission pareille ?
on est aux antipodes des meetings de Jean-Luc Mélenchon. Notre candidat prend la peine d'expliquer, on suit parfaitement son raisonnement, on comprend où il veut en venir. Bref, tout meeting de Jean-Luc Mélenchon est UTILE.
mais là, cette émission est une macédoine indigeste de mots, de sons, d'images.. Nul.
c'est un appel
montrez nous l'image de l'inauguration du QG parisien de Nicolas avec la banderille MELENCHON à la fenêtre du voisin
bertgil dit:19 février 2012 à 13h51 :
je pense que vous n'avez pas bien compris. Dans ces circonscriptions, la gauche est ÉLIMINÉE si elle présente deux candidats.(le cas s'est souvent présenté en 2002). L'idée est de présenter une candidature unique Ps+FdG au premier tour afin d'être présent au second tour.
Sansebar 162, Bertgil 170, Zora 178.
Moi aussi je pense que MG Buffet a eu tort de donner des assurances aux socialistes sur le 2ème tour, puisque cela nuit au premier.
C'est non seulement un mauvais coup pour le FdG, mais ce n'est même pas l'intérêt du pcf et de ses élus, puisque la stratégie du ps consiste quoi qu'il arrive à essayer de les éliminer.
Un intervenant ici (ils-elles sont tous-tes intéressants-tes) avait même osé affirmer que F Hollande est encore pire que Sarkozy. Je ne suis pas loin de le penser. Car avec l'un (Sarko) nous aurons, planté dans le dos bien en vue, le poignard de l'Eurogroup. Mais avec Hollande, en plus du même poignard dans le dos, nous aurons le poison, continuement distillé, de l'accoutumance à l'idée qu'on ne peut pas faire autrement.
Et pendant ce temps, le FN continuera à prospérer sur les ruines de nos droits sociaux et de nos institutions.
Moi aussi je suis pour proclamer que nous ne voterons pas PS, et pour appeler l'électorat PS(dans la mesure où il penche "à gauche") à soutenir JL Mélenchon. Il faut obstinément expliquer que si Hollande était élu, tout continuerait à empirer sous l'emprise de la finance, Zapatero et Papandréou à l'appui.
Vous voulez le smic, les retraites, les service publics, la laïcité, la sortie de l'OTAN, une nouvelle constitution réellement républicaine, une information honnête, des mots qui ont un sens ? rejoignez le FdG.
@155 T J merci pour la référence : le texte de Noam Chomsky (?) est excellent ; et la lettre de MN.L.est bonne à lire...mais aussi désespérante.