18fév 12
Cette note s’est préparée dans le train du retour de Strasbourg puis à la pause d’hier. Écrire me détend et m’aide à mettre en ordre mes idées. Puisque madame Le Pen s’est dégonflée, j’ai du temps pour préparer très à fond mon discours en Corse où je serai la semaine prochaine. Madame Le Pen a réussi à me gâcher la moitié du plaisir car mes amis avaient dû annuler le meeting prévu pour que je puisse participer à cette émission qui n’aura pas lieu pour finir. Ici, il va surtout être question de Sarkozy et du vote sur les nouveaux traités européens le 21 et le 28 février prochains. Un peu de Hollande et davantage de la vie qui passe. Sarkozy annonce avec son premier discours un régime plébiscitaire. Les commentateurs complètement vissés dans les apparences n’y voient que du feu. Notre réplique, la sixième République, va se montrer le 18 mars à la Bastille !
Les photos qui illustrent ce billet ont été prises par Stéphane Burlot lors du meeting de Villeurbanne dans le Rhône qui a réuni 10000 personnes le 7 février dernier
J’avais dit que sitôt que je pourrais mettre le lien vers le film réalisé par les femmes qui m’ont accueilli au foyer près de la Bastille, je le ferai. Voici le moment venu de le faire en bonne place et visibilité. Je pense qu’il y aura de nombreuses reprises sur les réseaux sociaux. J’ai pensé de nouveau à elles quand j’étais à la maison de santé de Neuhoff, dans le quartier populaire à Strasbourg. Une nouvelle fois, j’entendais parler de cette difficulté à se faire soigner quand on en a besoin et que l’on bénéficie de la CMU. Et avant cela, tout commence par le temps que dévore l’activité pour faire valoir ses droits. La difficulté des formulaires à remplir. L’impression que tout est fait pour pousser à renoncer, à laisser tomber. Déjà que pour faire valoir ses droits, il faut déjà les connaître ! Et ceux qu’on a sont déjà tellement menacés. Par exemple à propos du travail du dimanche. Sarkozy veut le généraliser ! Hollande bredouille comme d’habitude du mi-chèvre mi-chou. Moi je m’en tiens à ce que m’ont dit les caissières d’Albertville au cours de notre rencontre dont j’ai parlé dans ma précédente note. Je suis radicalement contre. Vivre en famille un jour par semaine c’est un petit bonheur simple. Même ça est disputé !
Résistance !
A Neuhoff, les personnels médicaux et les gestionnaires de la maison me présentaient le régime local alsacien de sécurité sociale. A une exception près, c’étaient des femmes. Le régime local de sécurité sociale est un régime à l’équilibre financier. Il se présente comme complémentaire à celui du régime de base. Moyennant une cotisation supplémentaire de 1,6 pour cent du salaire, on est remboursé à 90%. Et les forfaits sont effacés. Comme celui à dix-huit euros par jour d’hôpital. Et ainsi de suite. On a parlé des ouvrières de la distribution. Les caissières. Elles brassent trois à quatre tonnes par jour avec un bras. Les tendinites et autres maladies frappent durement. A 57 ans et même avant les gens sont cassés. Mais il faut des mois pour faire reconnaître la maladie professionnelle. Des mois sans couverture ni beaucoup de revenu. Combien de fois, de guerre lasse, la femme devenue sans ressource doit retourner au travail, aggraver son mal avant d’être de nouveau indisponible du fait des progrès de la maladie. J’ai pris des pages de notes. Ça va faire des arguments de discours et de médias. C’est mon travail, celui-là. Ce que je vois c’est un monde d‘institutions et de règlements destinés à expulser les « ayant droits ». Les soi-disant « assistés » sont en vérité les cibles d’une vaste machinerie qui tourne davantage pour écarter que pour quoi que ce soit d’autre. Comme me l’a dit un ami : « Etre pauvre c’est une activité à plein temps devant les guichets .
Là-dessus Sarkozy annonce sa candidature. Quel incroyable cynisme que celui de cet homme ! Le travail au poste de commande, le peuple au pouvoir et ainsi de suite, tout le contraire de ce qu’il a fait durant tout un mandat. Par exemple, lorsqu'il dit que « ce qui affaiblit la France, c'est cette obsession de dévaloriser le travail alors que nous devons au contraire, tout faire pour valoriser le travail ». Celui qui le dit est celui-là même qui a refusé le moindre coup de pouce au SMIC depuis cinq ans. Or, la première valeur du travail, n'est-ce pas le prix qu'on le paye, donc le salaire ? Ici je touche la maladie cruciale de la vie politique : la falsification des mots, leur retournement. Tony Blair et Nicolas Sarkozy auront été les champions de cet exercice. Avec eux les mots ont été rendus inoffensifs à force de servir à tout et son contraire c’est-à-dire à rien. « La France du non » est vidée de sa charge quand un Sarkozy, qui l’a odieusement trahie avec l’adoption du Traité de Lisbonne, l’évoque à son profit. Toutefois ce n’est pas le plus important de ce que je crois qu’il fait et prépare en ce moment dans l’hypothèse qui est la sienne d’un prochain mandat.
Ceux qui ont fait des charges si violentes contre le populisme et m’ont si souvent imputé des positions politiques qui n’étaient pas les miennes ont crié au loup quand il n’y était pas. Maintenant, il y est et vous noterez leur silence. Sarkozy vient en effet de tirer tout le profit possible de la confusion créée par le mot « populisme ». Il s'est livré à une charge violente contre les « élites » et « les corps intermédiaires ». Cela n’a plus rien à voir avec ma dénonciation de l’oligarchie. C’est un basculement inouï dans un autre univers sémantique. Les petits rigolos ont bien préparé la banalisation de tout cela en m’attaquant des mois durant sur le thème « vous dénoncez les élites donc vous êtes un danger pour la démocratie ». Pour eux il s’agissait de nier ou de masquer le contenu de classe que je donnais au slogan « Qu’ils s’en aillent tous ». Il fallait le diluer dans la solidarité corporatiste, en quelque sorte. Sarkozy bénéficie de l’accoutumance que ces gens ont préparée. Maintenant ils se taisent. Mais lui a bel et bien repris et théorisé le fond d’un discours hostile aux élites. Dans le détail, Sarkozy a d'abord déclaré : « Il y a de plus en plus de Français qui ont l'impression que tout se décide en dehors d'eux ». Ensuite, il a dit : « J'ai pu mesurer pendant cinq ans à quel point les corps intermédiaires font écran entre le peuple et le gouvernement : les syndicats, les partis, les groupes de pression, les experts, les commentateurs. Tout le monde veut parler à la place du peuple, sans jamais se soucier de ce que le peuple veut, de ce qu'il pense et de ce qu'il décide ». C’est d’un culot à couper le souffle. On se demande si lui-même se souvient comment il a odieusement trahi la volonté populaire exprimée dans le référendum de 2005.
Puis il nous indique qu'il a « beaucoup réfléchi à cette question de l'entre-soi des élites politiques, des élites économiques, des élites administratives, des élites syndicales. De cet entre-soi, il ne sort que des compromis boiteux et au final il ne sort que l'immobilisme ». L’habileté c’est évidement de partir du constat que tout le monde fait dans les milieux populaires. Nous l’avons-nous même popularisé en dénonçant la grande collusion des riches, qu’il ne nomme pas, avec les médiacrates et les têtes d’œuf corrompues par l’idéologie libérale. Mais il en donne une autre formulation. Il montre du doigt « les élites ». Ce que personne n’avait fait avant lui. Et il y inclut les syndicats. C’est le point crucial. Notons d’abord quelle claire doctrine cela exprime. Détruire les corps intermédiaires et inclure dans la liste, comme seuls corps identifié et doté d’une personnalité juridique et morale, les syndicats, c’est le fond de sauce des mouvements autoritaires. La haine anti-syndicale, c’est la haine de la classe ouvrière organisée. Ce discours-là, on le connaît. C’est une doctrine politique connue. Puis Sarkozy affirme que : « S'il y a blocage, je me tournerai vers le peuple ». Pour contourner le blocage qui ne peut venir, d'après lui, que des corps intermédiaires, c’est-à-dire des syndicats ouvriers, il créera un lien direct avec « le peuple ». « Je savais très bien que je m'attaquerais à des intérêts puissants, à des castes qui ne veulent rien lâcher et dont la violence des réactions donnent la mesure de ce qu'elles ont peur de perdre ». Ce n’est pas des riches dont il parle. Les « castes » ce sont les salariés des diverses professions qui ne veulent pas lâcher leurs conquêtes sociales. Il veut instaurer une relation directe entre un « guide » et le peuple. Il recourt au plébiscite pour effacer toutes les médiations qui constituent comme classe le très grand nombre.
On ne peut mieux apercevoir ce fond doctrinal que dans cette vantardise de Nicolas Sarkozy : « Une de mes plus grandes fiertés est de n'avoir jamais cédé à la pression de la rue ». La « rue » dont il parle, ce sont les manifestations et grèves contre la suppression de la retraite à 60 ans. C'est le « peuple » défini par des intérêts collectifs de classe. Non comme la masse informe et manipulable par de bas instincts de haine et de jalousie dont il rêve et qu’il cherche à instituer. Pour toutes ces raisons j’estime que l’extrême-droitisation de la droite vient de franchir un palier. Nicolas Sarkozy est passé de la manipulation de ses thèmes de propagande à l’expression construite d’une doctrine politique. Il se situe dans la veine des Berlusconi et Viktor Orban. L’histoire est coutumière de ce genre de polarisation politique. Nous en sommes l’autre face. Tout se met en ordre.
Nous avons décidé Pierre Laurent et moi que « l’incident » était clos avec François Hollande après qu’il a fait amende honorable et qu’il a dit ses regrets d’avoir injurié les communistes. Pourquoi ? Parce qu’il y avait la déclaration de candidature de Sarkozy qui arrivait. Et que nous ne voulions pas être scotchés dans une polémique subalterne qui ressemblait très fort à une provocation. A preuve la une du « Figaro ». Bien sur les communistes ont de la mémoire. Moi de même. Je suis aussi le candidat des communistes. En cessant le feu, nous devons compter sans cesse sur l’intelligence populaire. Elle a capté la faute. Pas la peine d’en rajouter en se laissant déporter hors de notre rail conquérant. Notre ligne d’action de campagne veut tenir à distance les polémiques avec François Hollande. Il n’est pas notre sujet. La délimitation avec lui est finie depuis la fin de l’année dernière. La vie se chargera du reste à faire. Nous gagnons nos galons en étant utiles au combat contre la droite et l’extrême-droite. Le terrain que nous voulons reconquérir n’est pas de ceux qu’on reprend par des disputes avec lui sur notre existence ou non. Notre existence se constate.
Pour autant, pas question non plus de mentir par omission ou bien de faire preuve d’une complaisance qui se retournerait contre la confiance qui se crée pour nous. Comment passer à côté des provocations qu’il distille de réunion en réunion. Surtout quand il apparaît clairement que celles-ci fonctionnent comme autant de coups de force. Contre nos positions ? Après tout ce serait bien son droit. Mais ce n’est pas son sujet. Sa façon de faire est une véritable mise au pas du PS lui-même. Car les thèmes où les positions qu’il exprime seraient ultra-minoritaires s’il les mettait en débat dans son parti. Profitant de son altitude sondagière et des compétitions pour les postes qui sont engagées autour de sa « prochaine présidence », il sait que tout lui est permis, sans réplique. On a vu les dirigeants de la gauche du parti se coucher sans bruit sur la retraite à 60 ans, le SMIC et ainsi de suite. Qui a déjà bu la mer doit aussi digérer les poissons. Tout allait y passer. Arrive le vote du « Mécanisme européen de stabilité ». Cette fois-ci c’est la fin pour ceux qui cèderaient. Les bases ne suivraient plus. Le harcèlement des interpellations à la base a déjà donné ses fruits. Le mouvement en cours vers nous s’accélère. Ils vont donc résister. Ils l’ont dit au bureau national de mardi soir par la voix de Benoît Hamon et Marie-Noëlle Lienemann ! Emmanuelli et Montebourg ne tarderont pas, souhaitons-le. Ceux qui voteront « oui » ou s’abstiendront pour laisser passer le texte sans s’y opposer ne peuvent survivre qu’en se reniant du tout au tout. On verra jusqu’à quel point tous sont prêts à aller dans notre direction. Mais le coin est enfoncé. Si notre pression aboutit à une majorité contre le vote, tout sera changé. L’espace de notre programme sera élargi considérablement. Celui du retour de la gauche encore davantage. Hollande devra changer son cap et la campagne électorale peut alors voir le centre de gravité de la gauche beaucoup bouger. C’est l’enjeu du moment. Donc il faut absolument continuer la mise sous surveillance citoyenne des députés jusqu’au 21 février. Et des sénateurs jusqu’au 28. Interpellations, publication des réponses sur le net et les réseaux sociaux : au travail ! Attention à ne pas lâcher d’une semelle les députés de droite car leur vote deviendra vite notre premier argument de campagne législative contre eux.
Dans les jours qui viennent de passer j’ai suivi de l’œil l’affaire de l’introduction de la loi de 1905 dans la Constitution proposée par Hollande. C’est énorme quand même ! A la fin cela aboutit à introduire le Concordat dans la Constitution sous prétexte d’y faire entrer la laïcité. Comme la laïcité est déjà dans la Constitution, on se disait que c’était soit une erreur, une confusion, soit une combine. C’est une combine. Pourtant tout le secteur laïque du PS se tait. On voit ce que valent les principes au pays des carrières. Les Glavany, Guy Georges, Vincent Peillon, Alain Vidalies, Emmanuel Maurel, Philippe Gugliemi et tous les autres ont disparu. On attend avec intérêt de savoir si les obédiences maçonniques ont aussi l’intention de regarder ailleurs. Pourtant ceux qui ont plaidé auprès de moi l’erreur ou le cafouillage en sont pour leurs illusions. Dans une lettre, François Hollande s’adresse aux « représentants des cultes reconnus d’Alsace-Moselle » le 13 février 2012. « Reconnus ». Les musulmans sont donc exclus des cajoleries socialistes. L’intérêt de cette lettre est que François Hollande y est d’une absolue clarté : « Le maintien du Concordat doit être abordé avec respect et compréhension de ce que fut l'histoire de ce territoire français ». Respecter les conséquences de l’annexion de l’Alsace au Reich et de deux défaites de nos armes face à l’envahisseur, voilà qui est nouveau à gauche. Les communards doivent se retourner dans leurs tombes. Pour manifester ce « respect », il indique vouloir insérer à l'article 1er de la Constitution un deuxième alinéa ainsi rédigé : « La République assure la liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes et respecte la séparation des églises et de l'Etat, conformément au titre premier de la loi de 1905, sous réserve des règles particulières applicables en Alsace-Moselle ». Donc le Concordat en tant que tel ferait bien son entrée dans la Constitution par la porte honteuse des « règles particulières ». Oui, mais le « sous réserve » disaient d’aucuns, voudrait seulement dire qu’il s’agit d’un compromis temporaire, bref de la continuation de ce qui est déjà. J’ai objecté que c’était précisément faire du définitif avec du provisoire que de le mettre dans la Constitution.
Pour finir, Hollande a lui-même fourni la clef d’interprétation de son propos. C’est la version la plus anti-laïque qui prévaut. Car dans sa lettre, il écrit : « Bien loin de porter atteinte aux règles qui régissent, de façon particulière, les relations entre l'Etat et les cultes concordataires en Alsace-Moselle, elles seront au contraire confortées dans leur spécificité, en se voyant reconnues au niveau constitutionnel ». Ainsi grâce à cet étrange version du socialisme, François Hollande ferait entrer Dieu et ses églises dans un alinéa de la Constitution. Ce que personne ne lui demandait, pas même en Alsace-Moselle. Le crime contre l’esprit est signé quand on sait que le même Hollande n’envisage pas d’abroger le « délit de blasphème » contenu dans les dites dispositions concordataires et résultant du droit hérité de l’occupation après 1870. L’acquis de Bismarck doit-il être « respecté » du fait de l’histoire ! Cela ne sera pas admis. Jamais. Par aucune conscience éclairée qui connaît les enjeux de ces sortes de questions. Surtout quand, au même moment, au cours d’une réunion en Alsace où se trouvaient trois ministres on déclare que le Concordat est le « futur de l’Europe ». Sale ambiance !
Voici une nouvelle passée quasi inaperçue. Les nord-américains ont voté une loi nommée « Dodd-Franck » pour limiter les prises de risque des banques américaines. Quelle saine préoccupation ! Mais comme d’habitude quand ils prennent une mine raisonnable, c’est toujours l’indice du fait qu’il y a anguille impérialiste sous la roche des pieuses intentions. Celle-là n’est pas mal du tout. Car la dite loi ne s’applique pas seulement aux banques américaines mais, de fait, à toutes celles qui travaillent aux Etats-Unis quelle que soit leur nationalité. Ou bien qui mettent en garantie de leurs opérations des titres américains. C’est-à-dire, en fait, tout le milieu bancaire mondial. Avant de regarder ce que cela implique, notons cette habitude qu’ont prise les Etats-Unis d’obliger tout le monde à se conformer à leur législation. C’est une autre façon d’exprimer qu’ils se donnent le statut de maîtres du monde ! C’est avec cette méthode qu’ils parviennent à imposer le blocus de Cuba, pourtant condamné par les Nations Unies, à tous les fournisseurs et transporteurs du monde. Je reviens à cette législation pour contrôler les prises de risques. Donc, dès qu’une activité est réputée trop risquée, couic, elle est sanctionnée. Qu’ils fassent comme ils veulent chez eux c’est bien leur droit. Mais de quel droit par contre viendraient-ils sanctionner une transaction faite entre deux banques européennes en Europe au motif de leurs contreparties en titres nord-américains ? Bizarre ! Surtout que certains titres spécialement dangereux ne sont pas inclus dans le périmètre des sanctions potentielles. Lesquels ? Ceux de la dette fédérale des USA ! Gros malins ! Et l’inverse ? C’est-à-dire la possibilité pour les banques européennes de proposer aux Etats-Unis des titres de dette d’états européens ? Sur ce point il n’y a pas de garantie. Tout simplement.
Imaginons la suite : un Etat lambda a une mauvaise note. Les autorités nord-américaines décident que ces titres de dette souveraine sont un placement dangereux. Aussitôt il devient interdit d’en acheter aux Etats-Unis. Ou d’en posséder ailleurs si l’on a une activité aux Etats-Unis. Et ainsi de suite. Ce pauvre Michel Barnier, commissaire européen issu de l’UMP française a donc couiné et tapé du pied. « Nous demandons que les titres souverains de l’Union européenne reçoivent le même traitement que les titres souverains américains ». Mais oui, biquet ! Compte là-dessus ! Cette nouvelle loi entre en vigueur en juillet prochain. A partir de là, une note des agences de notation devient un instrument direct de blocage pour les USA qui peuvent interdire à un Etat l’accès au marché financier. Donc le condamner à mort puisqu’il est interdit aux Etats européens de se financer ailleurs. Imaginons encore. Supposons que les Etats-Unis veuillent faire exploser la zone euro parce que la monnaie unique serait un placement refuge par rapport au dollar pourri jusqu’à la moelle. Supposons qu’ils aient attaqué un pays pour faire tomber la zone et même plusieurs alentours pour accroître la tension. Supposons qu’ils aient ordonné à leurs banques de bloquer les liquidités en dollar pour les assécher et déstabiliser le prêt interbancaire des seuls agents autorisés à venir à la rescousse de l’Etat attaqué. Supposons que tout cela n’ait servi à rien parce que la Banque Centrale Européenne aurait aussitôt ouvert une ligne de crédit illimitée aux banques nationales. Oui supposons ce scénario. Paranoïaque, bien sûr. Pure hypothèse d’école, cela va de soi. Alors, dans ce cas, la nouvelle loi « Dodd-Franck » permettrait de disposer d’un nouvel instrument pour étrangler sans être contourné. J’ai bien dit que c’était de l’imaginaire. En fait les Etats-Unis sont nos alliés et nos amis. Bien sûr. La preuve en 2015, grâce au « Grand Marché transatlantique » le marché commun unifié sur les deux rives de l’atlantique sera constitué.
Cette fois-ci les trompettes de la renommée populiste n’ont pas sonné tranquillement. Le grand titre de la une du Monde assimilant le Front de Gauche et le Front national par une même étiquette « populiste » a fait long feu. Nombreux ont été les commentaires défavorables dans les médias eux-mêmes. Outre la chronique de Pierre Marcelle dans « Libération », Jack Dion dans « Marianne 2 », et même « Les Inrockuptibles » ont réagi. D’après moi nous ne sommes plus loin du moment où cette basse manœuvre ne sera plus possible compte tenu du nombre des mises en garde que les intellectuels ont formulé contre cet amalgame. « Le Monde », qui se veut le journal de référence ne pourra pas longtemps en rester à ce niveau d’inculture politique. D’autant plus après le dérapage de l’odieux faux naïf Plantu qui a fait un dessin germanophobe plus que suspect contre Eva Joly à la une de l’édition du mercredi 15 février. Pour contribuer au débat qui semble s’imposer encore on doit recommander la lecture du livre de Benoît Schneckenburger « Populisme, le fantasme des élites » aux éditions Bruno Leprince. Et dans l’attente je vous propose ce texte de Rafael Correa, président de la République d’Equateur. Il s’agit d’un message qu’il destina à l’Institut Egmon en Belgique en 2009. Savoureux.
«Ils sont nombreux à dire, en Europe et en Amérique, qu'actuellement il existe deux gauches dans la région latino-Américaine : l'une populiste et l'autre pragmatique, la première est révolutionnaire et l'autre réformatrice. Cette distinction cache mal une forte charge normative qui prétend délégitimer les perturbateurs qui veulent rompre avec l'ordre hérité du Consensus de Washington. En Sciences sociales, rares sont les concepts unanimement acceptés, et « le populisme », est justement l'un d'entre eux. A l'origine, on l'a employé pour résumer les processus sociaux menés par Juan Domingo Perón en Argentine et Guetúlo Vargas au Brésil. Aujourd'hui, malgré son élasticité, on l'utilise de façon systématique pour critiquer des Présidents qui, paradoxalement, ont été élus avec un large soutien populaire. Le mot est sorti des cénacles universitaires et s'est imposé comme qualificatif unificateur pour les mandataires de Bolivie, d'Equateur et du Venezuela. L'objectif est clair : disqualifier des dirigeants qui ont le mauvais goût de ne pas s'adapter aux canons qui, au XXIème siècle, selon les critiques de droite, devraient caractériser les leaders de gauche.
Dans son emploi contemporain, le populisme désigne deux caractéristiques : premièrement, la supposée irresponsabilité politique qui implique de faire des promesses que l'on peut tenir immédiatement, selon les attentes de l'électorat, deuxièmement, qu'il n'y a pas de médiation entre le leader démocratique et les citoyens. Une « promesse que l'on peut tenir immédiatement » correspond à « l'économie politique du possible ». Mais, comment peut-on définir à l'avance « le champ du possible »? Est-ce qu'une politique destinée à remettre en cause les structures économiques et sociales d'un pays ne court pas le risque de se voir toujours accusée de populisme, sans que l'on puisse en débattre ? Il s'avère que si l'on accepte cette critique du populisme, l'on doit aussi accepter que cela implique l'affaiblissement de l'espace politique. La négation de la politique du possible, préconisée par les spécialistes du populisme, constitue, en elle-même, un projet politique. Et si l'on ajoute à ce projet, la crainte du retour du totalitarisme, cette vision du populisme suppose un « possibilisme » qui, d'emblée, condamne tout projet de transformation sociale.
C'est précisément ce type de politique, qualifiée de populiste, qui a promu les droits universels consacrés dans les nouvelles constitutions de Bolivie et d'Equateur. Une politique qui n'a pas eu peur, en engageant cette conquête sociale, de courir le risque de perdre les mécanismes traditionnels de contrôle sur les populations les plus pauvres. Au vu de ces considérations, il est évident que ni la scène mondiale, ni la scène latino-américaine, ni la scène européenne ne sembleraient favorables à l'intensification et à l'approfondissement des relations bi-régionales. Le problème de fond n'est cependant pas un problème de scènes. Le problème fondamental repose sur le fait que les relations bi-régionales restent enclavées dans des présupposés caractéristiques du milieu des années 90, qui correspondent à des réalités très différentes, à des intérêts latino-américains et européens distincts et à des cycles d'intégration latino-américains et européens qui ont été dépassés."
Rafael Correa Delgado, Président de la République de l'Equateur
Plantu l’interlope, lauréat du prix de la liberté (10 000 euros) décerné par le Qatar a encore frappé. Sous couleur d’humour contre Eva Joly, il s’est abaissé à un dessin germanophobe à la une du « Monde ». Mon ami Alexis Corbière a immédiatement réagi par un communiqué qui pointait le côté nauséabond de ces sortes de « plaisanteries ». Le faux naïf, suivant sa technique habituelle, loin de regretter son dérapage a répondu comme si nous critiquions le droit à la caricature. Lisez ce qu’on en lit dans « Le Point.fr » : « Je les laisse s'enfoncer », rétorque Jean Plantu, lassé des « attaques régulières et dérisoires » du Front de Gauche contre ses dessins. « Je constate que tous les fronts ne sont pas mûrs pour la démocratie, déplore le dessinateur. C'est sûr qu'il est plus confortable de faire dans l'anti-sarkozysme peinard ou de l'anti-Le Pen. La gauche a encore beaucoup à apprendre en matière de tolérance. Je reviens d'Algérie où j'ai remplacé un dessinateur. J'ai caricaturé le leader du FLN. Il accepte plus facilement la plaisanterie que certains ici. » Vous avez bien lu : l’ami du Qatar ne nous croit pas « mûrs pour la démocratie », nous reproche notre hostilité à Sarkozy et Le Pen et déclare que la gauche a « beaucoup à apprendre en matière de tolérance ». Vous avez compris cette fois-ci ce qu’est Plantu ? Le reste on connaît. C’est sa façon de botter en touche. Pris la main dans le sac d’un dessin répugnant où il m’assimilait aux Le Pen, mis en cause de tous côtés, il s’était déjà défendu en m’imputant le régime cubain ce qui n’avait rien à voir avec le sujet. Ce genre de vache sacrée n’est pas habitué à ce qu’on lui tienne tête. Pour lui aussi la vie va changer avec nous. Au-delà de trois cent mille euros : on prend tout !
@ seb 44
Bravo pour avoir dénicher ce lien, que je partage tout de suite sur les réseaux sociaux ! Je vous engage à tous faire pareil, on doit inonder le net de cette page.
Courage à tous, et vive la révolution citoyenne !
Cécile 63 (395)
Seriez vous relativiste ?
Si la vérité existe, et s'il est possible de tenir des discours vrais, faux (ou même : ni vrai ni faux, le langage naturel étant potentiellement inconsistant, au sens du théorème de Gödel) alors il est possible de compter le nombre d'occurrences d'énoncés faux et d'énoncés vrais (voire d'énoncés ni vrais ni faux) ?
Qu'on le veuille ou non, l'élection va se terminer par un décompte des bulletins de vote. Un pourcentage chiffré sera associé à l'envie qu'on les français de voir chaque candidat devenir président. Je pourrais être d'accord avec vous et dire que c'est un instrument bancal pour gouverner un pays. Mais je préfère celui-là à une monarchie éclairée, par exemple (même si le glissement de l'un à l'autre n'est pas impossible...)
Vu Jean-Luc Mélenchon face à la perruche Lapix, faut se la faire, comme on dit dans le jargon populaire. Cette femme pose un flot ininterrompu de questions ; elle se permet de répondre à la place de la personne et ne supporte pas qu'une autre idée que la sienne soit développée. Il va falloir qu'un jour quelqu'un lui dise, que lorsque l'on pose une question, que la première des politesses c'est d'attendre que la personne réponde et qu'il est très impoli de lui couper la parole. Tout le monde a bien compris qu'elle est la pour faire son show, qu'elle n'écoute rien de ce qu'on lui dit et qu'elle ne comprend rien à la politique et encore moins à l'économie. C'est une vraie purge, il y des coups de pieds au cul qui se perdent....N'ont de grace à ces yeux que les Guéants et Guéno qui peuvent débiter leurs chapelets de contre vérités à loisir sans que la brave dame n'ose un seul instant, les interrompre. Comme on dit : deux poids deux mesures. Sait-elle seulement ce que le mot déontologie veut dire ? La beauté apparente du corps sert parfois à masquer un tissu de laideur interne...Bravo à Jean-Luc Mélenchon qui n'est pas tombé dans la provoc, même si parfois la dame aurait mérité de se faire renvoyer sèchement dans les cordes !
Excellente émission sur LCP avec Moatti et la pertinente et respectable, quoiqu'en disent certains, C Fourest.
Bonjour,
Je viens d'adresser un courriel à FR3. Dans le JT de 12h30 ce jour et suite à un reportage sur Arcelormittal, la journaliste affirmait qu'à ce jour aucun(e) candidat(e) à l'élection présidentielle ne s’était déplacé(e) sur le site. Je les ai donc informés (c'est un comble, non..) que J-L Mélenchon s'y était rendu le Vendredi 14 Octobre 2011. Je leur ai donc demandé instamment d'apporter un rectificatif dans leurs prochaines éditions.
M.T.
« Bizarre ces sondages qui, mine de rien, ne font pas dépasser le Front de Gauche des 9 pour cent... " »
Et bien moi aussi je m’interroge, ce d’autant qu’observateur averti, (de par mon métier), je constate bien des points. Entre autres, tous les présidentiables sont partis à la pêche des thèmes et mots de campagne du FdG. Que dans cette campagne (de mon avis unique de par la conjoncture) ce que veut le peuple, toutes classes confondues, c’est une toute autre manière de faire de la politique (et pas juste celle du changement). Non, le rejet de la manière qu’elle en a été menée jusqu’à aujourd’hui, a bien été constaté par tout le monde. Et le petit punchingball actuel FH/NS est dans cette droite ligne, mieux ils s’autodétruisent l’un l’autre. A tous ceux qui se posent des questions pour le 2me tour. La surprise va être de taille ! Et bizarrement… la petite banderole au-dessus du QG de NS, loin d’être qu’un pied de nez, marque bien la toute petite voix de... vérité, sincérité qui s’élève… qui s’élève… au dessus !
@401 jean ai marre
Corrine Lepage n'est certainement une âpotre pour moi, qu'on se le dise. Autant j'aurais pu ne pas la citer que ma question aurait été la même. C'est plus le fait qu'une prof de droit était là lors de cette information et qu'elle n'a pas infirmé qui m'a fait tiquer. Je fais bien la différence entre le MES et le TSCG. J'ai lu le traité instituant le mécanisme européen de stabilité.
Donc je vous cite : "c'est le TSCG qui pose pb car c'est lui qui enlève la souveraineté du peuple dans l'action budgétaire de son gouvernement". J'ai bien saisi.
Je vous cite : "C'est pourquoi avec justesse, Jean-Luc propose de ne pas voter le 21 février l'accord du MES, qui vous place ensuite dans la contrainte de ratifier le TSCG". Ca j'ai bien compris aussi.
Une nuance toutefois à moins que je ne me trompe. Si demain le MES est voté, le prochain président est-il dans l'obligation physique de le signer? Morale, oui, car la non signature entrainerait alors le non versement des aides aux états concerné si je suis bien (et ca se discute dans les conditions ignobles posés par ce traité bien sûr).
Mais il me semble que le lien qui lie le traité au mécanisme est un lien d'implication nécessaire, mais pas un lien d'obligation et d'injonction. Il s'agit donc de crédibilité diplomatique en premier lieu. La preuve, le changement possible en grèce de parti au gouvernemt prochainement par un vote avancé fait peur à l'europe.
Donc si on vote le MES, le prochain président devra ratifié le traité car il n'aurait sinon aucun crédit d'avoir fait voté le MES, c'est-à-dire qu'il s'opposerait au vote de l'assemblée précédente à son mandat, même si elle n'était pas de son bord politique. Je me fait comprendre...
@jprissoan et à tous,
Pas forcément obligés de parler du deuxième tour, car le MES tel qu'il est structuré, si on se pénètre bien de ce qu'il veut dire, devrait être insupportable à n'importe quel républicain qui se respecte à condition qu'il se donne la peine de savoir de quoi l'on parle : "Mécanisme Européen de Stabilité (MES) : Ratification le 21/02/2012"
Combattre le MES, c'est combattre tous ceux qui ne voient pas ou ne veulent pas que nous en voyions le danger.
Le meeting de Bastia en direct mercredi prochain c'est génial, nous verrons si les Corses sont toujours les champions de la résistance. Je me demande comment est perçu le Front de Gauche chez eux, comme un produit de métropole ou si ils ont bien compris un mécanisme d'émancipation solidaire du peuple par le peuple. Ça fait longtemps qu'on a pas eu de nouvelle de Corse en tout cas aux infos, en aura t on cette fois ci ? j'en doute.
Pour le meeting de Toulouse le 5 avril prochain normalement, on peut en profiter pour mettre au point celui du 18 mars, pour ceux du Sud c'est peut être plus facile d'y aller, chiche si on dépassait 25000 ! histoire de contredire les faiseurs d'opinions.
Bonjour à vous,
j'ai lu que quelqu'un s'interrogeait sur Corinne Lepage, je ne sais plus trop à quel sujet, mais j'en profite pour poser une question : n'est-ce pas elle qui il y a quelques années qui était dans le gouvernement d'Alain Juppé en tant que Juppette ? ai-je raison ? Ne nous trompons pas cette femme c'est bien une femme de droite !
décidément ce blog et ses idées prolifèrent à une vitesse phénoménale, même si malheureusement les sondages ne sont pas encore au rendez-vous, mais on sait bien que les sondages ne sont que des sondages et que le seul sondage qui vaille c'est le soir de l'élection...
Je sais bien que certains sur ce blog se projettent déjà au deuxième tour (moi le premier), c'est une erreur, de plus après lecture dles messages postés, certains se demandent s'ils ne se sentiront pas obligés de voter Hollande pour se débarrasser de Sarkozy ? Personnellement, à mon avis ce serait une erreur, et cette erreur je l'ai déjà commise personnelleme à plusieurs reprises, en votant le candidat de gauche le mieux placé (le PS),
celle qui me reste en travers de la gorge,(voté Jacques Chirac) afin d'éviter le FN, même si à l'époque il fallait soi-disant le faire en utilisant une pince à linge pour se boucher le nez,
plus jamais ça, parce que c'est le meilleur moyen de se discréditer (sauf danger FN) pour éviter à Sarkozy de continuer à nous en faire voir de toutes les couleurs !
J'ai lu que certains sur ce blog se posent la question (vais-je voter à contrecoeur) pour le PS au cas ou le Front de gauche ne serait pas au second tour ?
Chacun est libre de voter en conscience ?
Mais si nous faisons élire quelqu'un qui n'est pas notre candidat ce serait la mort du Front de gauche et ça je veux pas y croire !
Nous allons...
Bonjour a tous ! J'ai visualisé l’émission sur LCP, comme d'hab du haut niveau clair, net, précis de plus en plus affuté Jean Luc! M’étonne pas que mame" Le Pen est cassée" (la porte fait courant d'air) envolée ! que surement d'autre risque d'éviter un candidat qui dit la vérité, ils ne sont pas habitué(es) a ce langage,ils n'ont appris que la langue de bois ça va faire désordre dans leur technique de l'enfumage ! En tous cas bravo JL quel marathon deux mois a tenir, y a du souffle! heureusement que tu ne fumes plus. Quand tu auras terminé viens te changer les idées, ont fera une partie de chasse sous marine a St Quay Portrieux.
Salut JC
Bonjour à tous ! je lis avec beaucoup d'attention et d'intérêt les interventions de chacun sur le blog, j'en ai déjà posté 2 moi même. Notre tâche la plus urgente c'est de tout faire pour que Jean-Luc Mélenchon ait le meilleur score possible et élire un maximum de députés FdG. Que chacun d'entre nous intervienne sur ce blog pour faire part de ses expériences concrètes de terrain pour que tout le monde s'en inspire et gagne une à une les voix qui nous feront exploser le plafond. Dans ma petite commune de 2000 habitants on a fait une première réunion résultat : 46 personnes. On était plutôt habitués à 15 - 20 : résultat 6 programmes vendus, des adresses récoltées pour mener campagne, des fiches argumentaires sur l'emploi rédigées à partir du programme et de l'intervention citoyenne. Rendez-vous est pris pour : distribution sur le marché de la ville voisine, porte à porte dans les HLM, organisation d'apéros entre voisins autour du programme. Faites part de vos expériences, merci. A vous lire
Puisqu'un certain candidat est plus crédible que les autres, allons sur les différents sites de sondage en ligne lui donner un petit coup de pouce. En toute neutralité.
@ Poncet 403:
Pas très gentil de m'accuser d'être relativiste quand tout ce que je faisais c'est douter de la fiabilité de ces pourcentages. Ceci dit, je nuance ma position: j'en étais restée superficiellement aux pourcentages par candidat, sans aller voir les liens explicatifs, qui sont effectivement intéressants. Ceci dit, je maintiens que la traduction de ces analyses pertinentes en pourcentages chiffrés me gêne, mais je comprends l'impact qu'elle peut avoir sur nos concitoyens habitués aux sondages et aux graphiques de toutes sorte. Si cette présentation douteuse peut les amener à aller voir les analyses détaillée des discours, fort bien. Au temps pour moi (comme dirait notre cher WM cultivé).
Si JL Mélenchon n'est pas au 2ème tour, il est inconcevable qu'il apporte un soutien officiel à Hollande (les électeurs restent libres de leur choix).
Ce serait aller dans le sens des gens qui le traite de rabatteur pour le PS. 1er et 2ème tour : votez Front de Gauche
Comment serions nous crédibles ensuite?
La seule chance d'éviter tout cela est d'être au 2ème tour.
@ 408 Cyril :
Donc si on vote le MES, le prochain président devra ratifié le traité car il n'aurait sinon aucun crédit d'avoir fait voté le MES, c'est-à-dire qu'il s'opposerait au vote de l'assemblée précédente à son mandat, même si elle n'était pas de son bord politique. Je me fait comprendre.
TSCG (Traité sur la Stabilité,la Coordination et la Gouvernance dans l'union Economique) cher à A. Merkel, sera signé début mars par les 25 états sur les 27 membres de l'Union. C'est ce traité (TSCG) qui sera ratifier en juillet 2012, qui enlève la souveraineté budgétaire des Etats. Pour Jean-Luc, ces deux textes sont indissociables et complémentaires, car d'après le cinquième «considérant»,«L'octroi d'une assistance financière dans le cadre des nouveaux programmes en vertu du MES sera conditionné (...) par la ratification du TSCG par l'Etat membre concerné.»
Donc un Etat ne peut bénéficier du MES que il a signé le TSCG
Vous avez raison, Le TSCG est un lien d'implication mais pas un lien d'obligation et d'injonction;
Le prochain président sera obligé d'accepter le vote du 21 février, mais pas obliger de ratifier le TSCG. C'est cela que Hollande veut renégocier.
Reste que pour bénéficier d'une aide financière, de la part de l'Europe, un état doit avoir ratifier le TSCG. C'est le dictat de Merkel. Suis je clair?
Le pouvoir envisage d'augmenter le travail le dimanche. Bien entendu, eux, ne travaillent pas le dimanche.Ils vont voir leur famille, ils vont à la messe, ou ils font du jogging avec leur femme, ou ils bricolent le vélo de leurs enfants, ou vont au théâtre le samedi soir, puisqu'ils peuvent faire la grasse matinée le jour suivant. C'est clair dans leur tête que le "peuple" comme ils disent, n'a pas besoin d'une vie hors-travail.Leurs gosses peuvent jouer dansla rue, leur mari peut aller au bistro pour s'occuper, voire bosser dans un autre supermarché ou ilöt commercial et ainsi abandonner leurs gamins ou renoncer à leurs vieux parents. A quoi bonleur laisser ce temps ? Déjà qu'on les paye, en plus ils auront 20 € de plus. Et ben quoi, c'est bien non ? Ils devraient être contents. En plus, comme leurs gosses seront en apprentissage à 14 ans, ils pourront aussi bosser le dimanche pour bezeff ! ils y gagnent sur tous les plans. Et si "Madame" veut faire ses courses le dimanche, pour éviter les prolos, quelle joie dans ces nouvelles "cathédrales" de la consommation comme le disent les hypermarchés ! au fait, quand cette oligarchie mettra t elle un terme à la dictature managériale de ces hypermarchés qui abrutissent tout le monde avec leur kermesse de soldes et de manifestations exotiques où même le personnel est contraint de se déguiser pour faire beau. Les gros centres commerciaux, les hypermarchés, tous ces machins qui défigurent notre pays en toute impunité, que de petites structures ça permettrait si ces requins disparaissaient. Personne ne dit qu'en aval, ces gros centres détruisent plus d'emplois qu'ils n'en crééent ! Plus ils investissent, moins ils paient d'impôt. Pour n'en citer que le plus célèbre, 51% des actions vont à 5 personnes. 49% à...
@webmestre pour avis,
puis-je poster un extrait d'article de l'huma d'un économiste qui dit : Pourquoi j'ai signé, Jean Gadrey, économiste
Rien n'est plus stupide – et pas seulement inhumain – que cet argument : « Les Grecs n'ont pas fait ce qu'il fallait, qu'ils payent leurs fautes. » S'il y a bien eu une gestion de classe des finances publiques dans ce pays, ce n'est pas plus « la faute aux Grecs » que celle du peuple français si les recettes de leur État sont passées, en vingt ans, de 22 % à 17 % du PIB du fait d'une semblable politique de classe.
En refusant ce qui s'impose – une intervention directe de la BCE et l'annulation de la part illégitime de la dette -, les dominants provoquent non seulement un désastre humain en Grèce pour une décennie ou plus, mais ils entraînent l'ensemble de l'UE dans une spirale récessive à très hauts risques. Il faut désarmer les marchés financiers. Ils sont les grands coupables de la crise en Grèce et dans toute l'Europe. Il faut leur faire payer leurs fautes.
413-Maxou
J'ai bien lui ton message mais les personnes ont le droit d'évoluer dans leur sensibilité politique. Jean-Luc Mélenchon l'a très bien dit avec la " lettre de Jean-Pierre ", cet ancien électeur de droite qui va peut-être voter pour le Front de Gauche. Corinne Lepage vient de nous alerter et a très bien décortiqué le discours de Marseille, déclamé hier par N.Sarkozy. Elle n'hésite pas ce jour, à dire que son discours s'apparente à un discours fasciste, au vu de la lubie du candidat de l'UMP, a vouloir détruire les " corps intermédiaires ". Oui, oui, elle a eu le courage de dire ça ! Jean-Luc Mélenchon l'a dit aussi, par d'autres mots, mais qui au PS ose le dire ? Qui entend la même clarté de langage au PS ? Ils n'en disent rien. Rien du tout ! Personnellement, militant PG, je suis déterminé mais pas sectaire. Qu'on relise mes interventions ici pour s'en rendre compte. Ceci étant dit, je sais aussi que Corine Lepage s'est battue contre les multinationales agroalimentaires, elle est une militante de l'écologie, très respectable. On peut lui reconnaitre ça, il me semble. Certes elle vient de la droite, mais elle a quitté le Modem avec fracas. Alors comment se fait-il quand je l'écoute que je me sens plus proche de ses interventions sur certains sujets écologiques ou républicains que je lorsque j'écoute M. Moscovisci avec qui je ne suis jamais d'accord ? Restons alertes et déterminés mais sachons en même temps restés ouverts et non stupidement prédeterminés par des cultures ou étiquettes politiques au point de nous ossifier et de devenir sourds. Nous vivons, une époque ou les cartes vont être redistribuées et les étiquettes politiques comme les camps vont se restructurer sur de nouveaux enjeux parfaitement circonscrits et contemporains...
@ jean ai marre 420 via Cyril 408
Oui, pas de lien apparent d'obligation, néanmoins, il ne faut pas oublier le point 7 du préambule (p5) qui dit "tous les états membres deviendront membres du MES"
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que rien n'est prévu pour se retirer ou se faire exclure du MES. Les "contrevenants" se voient retirer leur droit de vote, avec pénalités de retard en cas de non-paiement des sommes dues"
Pour ceux qui galèreraient avec le texte, il y a ici ce qui ressemble fort à un scan de texte officiel en français: Traité MES en français. Je crois qu'il a été mis en ligne par Patrick le Hyaric.
C'est vrai Hold-up que mon intervention sur Corinne Lepage est accusatrice et qu'il aurait mieux valu que je reste sur la question plutôt que sur l'affirmation, de plus je ne savais pas qu'elle avait pris cette position qui est plus proche de nous que de celle du PS, la prochaine fois il faudra que je m'informe un peu mieux avant d'accuser, de plus il est vrai que d'être de droite est tout à fait légitime même si je combats la droite.
A+
Max
@420 jean ai marre
On est d'accord et c'est bien ce que j'avais saisi. Mais allez je suis casse bonbon, puisqu'on est maintenant ok, je pose la question de savoir s'il est possible d'interpeller le Conseil Constitutionnel, entre le 22 février et le 25 mars le 25 mars, sur le prochain TSCG. Dans le cas où cela serait possible, et si je dis pas des trucs plus gros que moi, celui qui le fait, il a des sacoches bien accrochées. Non?
Et cela renvoie aux remarques que j'ai faite en post 412. Sur les posiibilités? Si oui, la bataille que cela engage etc.
Tout ceci sous condition que je ne sois pas à cote de la plaque...
Voici le mail que j'ai envoyer au député JM Ayrault:
Cher M. Ayrault, président du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche,
Comment le peuple de gauche qui a soutenu votre parti lors de la primaire comprendra le fait que vous ne vous opposiez pas au mécanisme européen de stabilité financière, symbole de la soumission aux marchés? Comment comprendre que M. Hollande fasse de la finance son ennemi alors qu'il ne s'oppose pas au MES, arme implacable de l'austérité agressive envers les peuples?
En effet il semble aujourd'hui que la solidarité européenne soit conditionné à la misère des peuples dans le besoin, comme on le voit en Grèce.
Le gouvernement PS sera-t-il capable de s'opposer aux forces de la finance et aux institutions européennes s'il n'ose même pas votez contre le MES?!
Vous pouvez transmettre ce mail aux membres de votre groupe. Il représente, je pense, une partie des inquiétudes de la population que vous espérez voir voter pour votre candidat aux présidentielles et pour vous aux prochaines législatives.
Avec espoir,
Renaud FRAPPIER
[...]
Oui, moi aussi j'aimerais bien que les anticipations sur le deuxième tour fasse l'objet d'une "auto-modération" sur ce blog.
L'accumulation sans fin de messages de ceux qui proclament d'avance qu'ils s'abstiendront au second tour (traduction : on fait passer Sarkozy !) ne peut que nous nuire. J'ai dans mon entourage de nombreux proches qui, à force d'argumentation patiente, sont prêts à basculer du vote Hollande vers le vote Mélenchon. S'ils entendent que les sympathisants FdG sont prêts à faire passer Sarko au 2e tour, leur vote du premier tour rebasculera immédiatement vers Hollande ! Bref, avec vos proclamations provocatrices et inutiles débordant même la position du NPA, vous êtes en train de nous faire reperdre des voix et de saboter mon propre travail d'argumentation vis à vis de mes interlocuteurs. J'aimerais bien que cette attitude de "trolls objectifs" cesse et je rends le webmestre attentif à ce problême.
C'est bon les gars, on vous a compris ! Vous ferez - à titre personnel - ce que vous voudrez au second tour, mais en attendant gardez votre salive et vos argument pour le premier (y compris, bien sûr en critiquant le PS de façon argumentée). Le temps du défoulement est passé. Il faut convaince, convaincre encore... Et faire preuve d'un minimum d'intelligence stratégique.
Je ne lâche rien, mais je commence à être un peu en colère !
@422 Charles
Merci de ces précision. J'ai lu en partie le document que j'ai en PDF et propre.
Je re-regarderai le point 7 du préambule (p5) qui dit "tous les états membres deviendront membres du MES"
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que rien n'est prévu pour se retirer ou se faire exclure du MES. Les "contrevenants" se voient retirer leur droit de vote, avec pénalités de retard en cas de non-paiement des sommes dues.
Voilà qui est fort interessant, Merci! Charles
Hop, réponse par mail de Jean-Michel Clément, Député de la Vienne, à mon courriel :
Madame,
Le texte sur le Mécanisme européen de stabilité (MES) sera soumis au vote de l'Assemblée le 21 février prochain.
Je tenais à vous faire part de ma position tant vous avez été nombreux à m'interpeller sur ce sujet.
Si sur le principe tout le monde peut s'accorder pour un fond de secours qui puisse venir en aide à tout pays en difficulté, le vote de ce texte mettrait en fait le fonds européen de solidarité au service de l'austérité.
En effet, l'article 5 de ce texte qui relie le MES au traité de discipline budgétaire, obligera les pays signataires à respecter une "règle d'or" sur l'équilibre des comptes publics.
S'il était adopté ce texte conduirait subrepticement à adopter le traité d'austérité, ce qui est inacceptable. C'est pourquoi, je suis sans réserve opposé à l'adoption de ce texte.
Bien cordialement.
Jean-Michel Clément
Député de la Vienne
Il est apparenté PS radical. Et je note qu'on "été nombreux à l'interpeller sur ce sujet".
Bon je suis pas de la Vienne du tout... J'ai envoyé le courrier à tous les députés de France.
A vos claviers camarades !
laforce jean-luc 416
Je trouve personnellement trés constructif le contenu de votre message, car analyser, commenter, conseiller, c'est très bien, voire nécéssaire, mais il ne faut pas négliger le travail quotidien des militants de province ou de petites communes. c'est eux qui font gonfler le torrent qui grossit, grossit (sources, gaves, ruisseaux, torrents) nous sommes tout un groupe qui agissont a votre manière et c'est très efficace bon courage à tous. Et tous unis avec notre candidat Jean-Luc Mélenchon. y que se vayan todos !
327 Jean Louis CHARPAL
Quand j dis qu'il y a plusieurs façons de s'en sortir du pétrin, toutes commencent pour dire NON. C'est après que les différences s’imposent. Ce que j'ai voulu montrer c'était comment chaque pays a ses caractéristiques et la façon de dire NON change, et la suite aussi.
J'ai vu plusieurs meeting programmés pour les prochains jours. Je me permets de suggérer qu'il faudrait multiplier les écoutes collectives partout. D'après mon expérience, on a convaincu du monde par ce biais.
Parler autant de 2eme tour peut avoir 2 lectures: 1) c'est comme mettre le bœuf devant la charrette, inutile. 2) On sait que des socialistes regardent ce site et ils pourront avoir un peu de peur en voyant nos réactions, donc, ils pourraient être plus attentifs au vote de demain.
Bonjour,
@jean ai mare,
"Non, Xavier, pas toi, la Gauche n'est pas fautive, c'est la social-démocratie qui a gangréné la Gauche qui est fautive, avec DSK comme ministre des finances.."
Et si, jean ai mare, Xavier a raison...La social fait bien partie de la...gauche! Et cette social- démocratie, sociale-liberale, elle s'appelle même Parti Socialiste. Socialiste, belle usurpation et idem quand Hollande dit: "Nous, la gauche..." Et allez continuons à troubler les consciences. Xavier est en contact directe avec la classe ouvrière et il y a longtemps qu'elle a fait son analyse, la gauche a belle et bien vendue notre tissu industriel. Désolé de donner du blè à moudre à nos adversaires (FN) et en plus c'est pas le moment...
@ Dunizel:
Tout pareil, même réponse, et pas de la Vienne non plus. Comme quoi on a eu raison de ne pas limiter nos courriers à nos député à nous (j'ai même écrit à ceux de droite, c'est te dire à quel point ce MES me désespère et bien sûr, pas de réponse à ce jour à part NDA qui était déjà convaincu). Utilisons au maximum notre système représentatif, pendant qu'il existe encore!
@cyril, Pour la révocation (temporaire du droit de vote), c'est l'article 4.8 "lorsqu'un membre n'a pas versé une quelconque partie du montant exigible..." que ce soit en contribution ou en remboursement, il "ne peut exercer son droit de vote aussi longtemps qu'il est en défaut de paiement. Les seuils de vote sont recalculés en conséquence"
Et les pénalités de retard, c'est l'article 25.2
Sinon, sur les personnalités genre Lepage, je trouve dommage que l'on s'en tienne à une vision purement manichéenne de leur vision politique. Lepage et Dupont Aignan (entre autres) sont de droite et je ne suis pas d'accord avec pas mal de choses qu'ils défendent, mais ça ne les empêche pas d'avoir de bonnes idées et certaines valeurs en commun avec moi. J'ai même mis un point d'honneur à applaudir Chirac (c'est dire!) lorsqu'il a dit non à Bush sur l'Irak, ça n'efface en rien tout le reste, le passif!
Quand au deuxième tour, je le laisse aux pronostiqueurs de plans sur la comète, il y a plus urgent à faire, avec 50% de concitoyens indécis sur leur vote, le vote MES demain, le rassemblement du 18 mars qui se doit d'être exemplaire et idéalement d'une ampleur historique? Dantesque ou Gargantuesque dans ses proportions!
Remarqué l'intervention auprès du CSA de Eric Coquerel. Seulement il a fallu que je cherche bien pour la trouver (sur l'Expess !) ! De la part du CSA il y est question de craintes de SATURATION, comme objection à une plus grande "visiblité" des "autres" candidats que ceux du système politico-médiatique en vigueur (ceux présumé par ces médias comme présents au deuxième tour bien sûr !): c'est un comble alors que l'on baigne de plus en plus, précisément, dans la SATURATION sarkoziste, en particulier depuis sa candidature (secret de polichinelle pourtant, même s'il est tellement mauvais qu'on peut se demander si Fillon ou Juppé n'étaient pas plus dangereux pour qu'on GARDE l'UMP !). Il se vérifie de plus en plus à chaque JT que pour les médias il n'y aurait que quatre candidats méritant quelque mention, et encore, quand ce qui concerne autre que Sarkozy n'est pas en même temps tronqué voire démonté par le "journaliste" ou un pseudo-expert. Encore heureux qu'il y a une période avec EGALITé ! Mais en attendant on se fait avoir ! La dernière mode des TV est la critique de Poutine: ce qui évite de critiquer Sarkozy, qui en matière de monopole des médias copie beaucoup !
mme Lepage dresse le bon diagnostique sur Sarkozy. les thèses du "nouveau" candidat Sarkozy sont en effet un relent d'extrêmisme très inquiétant.
l'intervention des cellules de police de L'Elysée sur les comptes Twiter des personnes qui critiquent Sarkozy sont une forme de chasse anti-démocratique.
sarkozy voudrait lisser toutes les aspérités qui montrent sont bilan désastreux
1 millions de Chomeurs de plus
500 millions de dette de plus !
voilà quelques exemples de "bien faits du prince"
le problème de Mme Lepage est son silence avant et en effet son rôle dans un gouvernement de droite ! son ancien premier ministre travaille pour Sarkozy. donc elle n'est pas très légitime pour parler de l'Humain d'abord ! avant 2007, les gens "d'en bas" étaient déjà sous pression et elle faisait parti des rouages....
de plus son programme écolo est totalement et clairement de droite par rapport à celui du mouvement EELV.
elle peut toujours nous rejoindre, l'Ecologie étant mis en avant sur notre programme, mais pas pour faire que "jolie" (sans mauvais jeu de mots).
je crois personnellement que certaines personnes prennent conscience du danger de Sarkozy qui relève un peu du thérapeute et qu'ils voudraient pas qu'on associe leur nom à ce gars là ! elle doit assumer ses choix mme Lepage.
Sarkozy c'est qu'il est fini et veut tenter une sortie sabre en avant ! j'ai bien "peur" que sa tête roule sur le coté ! au soir du premier tour !
LA FRANCE FORTE ! elle le sera quand Sarkozy sera au tapis !
Votez massivement et sans peur du vote futile pour le Front de Gauche ! çà sera votre vote de Résistance devant les charlatants de l'UMP / PS qui soutiennent l'Europe anti-social et destructrice d'emploi.
Je rêve que le FdG puisse organiser une rencontre à Paris avec de grandes figures économiques de gauche connues comme J.Stiglitz, Krugman (prix Nobel), J.Généreux, Roberto Lavagna (Argentine)...etc juste avant le début du 1er tour des présidentielles.
Est possible fincancièrement? Est ce que toutes ces personnalités répondront à l'appel?
Je voudrais rappeler à tout le monde que s'il y a eu, sur ce blog, une discussion absolument hors de propos sur le second tour c'est pour précisément en dénoncer la stérilité absolue à l'heure ou nous luttons. Mais pourquoi cet anachronique discours a t-il soudain jaillit ici ? Parce qu'une de nos représentante FdG après avoir fait une excellente démonstration du programme est tombé à la télé dans le piège d'un journaliste qui lui demandait en fin d'émission la question qui tue, à savoir, si " le FdG allait appelé à voter FH au second tour...". L'erreur manifeste est précisément d'y répondre à cette question, sans comprendre que là, nous est tendu un piège pour nous marginaliser et nous amoindrir. C'est pourquoi j'avais soulevé la question, non pas pour que l'on y réponde en notre nom, mais pour dire que nos représentants FdG n'ont pas à répondre à cette question-piège ! Il faut soit dire que la question n'est pas à l'ordre du jour et ne rien rajouter si le journaliste insiste (version musclée)soit dire qu'on appellera à la raison les électeurs qui ont voté au premier tour pour M. Hollande pour qu'il puissent voter Jean-Luc Mélenchon au second tour sans hésitation (renversement de la proposition et des attentes journalistiques).Point barre ! Ce sujet n'avait pas d'autre objet que la cohérence stratégique de tous nos représentants du FdG, partout sur toute les chaînes de télé et les autres médias.On ne peut pas voir un de nos représentant répondre à la question-piège ici pendant qu'un autre là-bas se refuse à répondre comprenant bien le piège qu'on lui tend. De la cohérence stratégique vis à vis des médias, rien de plus, rien de moins. Sinon, ça fait des dégâts ! Nous n'avons pas à répondre à la question tordue et formatée par un...
Je veux féliciter chaleureusement ceux qui ont pris l'initiative de submerger leurs députés - notamment socialistes - de messages sur le MES. (j'ai fait la même chose avec le mien, bien qu'il soit UMP). Voilà une vraie intitiative citoyenne intelligente (autrement plus productive que les spéculations sur le 2e tour) !
J'ai noté l'ahurissante réponse du député Lambert qui reconnait que les messages reçus lui ont permis de mesurer les dangers de ce mécanisme... Bref, lui député de la république, n'avait rien vu, rien compris à l'affaire et il a fallu que ce soit ces concitoyens qui fassent le boulot à sa place ! Quel aveu !
Allez poussez-vous de là, monsieur le député. "Nous on sait, nous on peut !" La révolution citoyenne, ça devient de plus en plus concret !
C'est dans ces moments-là que je me sens vraiment fier de côtoyer - y compris sur ce blog - ceux qui participent au combat du Front de Gauche. (Ca compense largement la "petite colère" du mon post précédent !)
Merci à tous !
Bonjour les camarades.
Rouge. Rouge, sapristi! Rouge Front de Gauche. Rouge de bonheur. Rouge youpi! Rouge "ça va saigner". De l'extrème droite un front qui ce week-end provoque incite invite au rouge pour le carton. J'y entends une subliminale réclame à voter Mélenchon.
Amical de l'Ouest. Babord amure.
Depuis ma neigeuse Savoie,bonne nouvelle ! Notre candidat JLPortaz membre du PG et représentant le FdG a battu sèchement le candidat UMP dans la cantonale partielle de la Chambre (Maurienne ;des têtes dures comme les aime Mélenchon !) Notre candidat invalidé pour moins de 10 voix est réélu par près de 54% des voix ! Voilà qui vaut mieux qu'un sondage non ?
Au sujet du MES: il faut noter le rôle donné au FMI. Si j'ai bien compris, le traité rentrera en vigueur dès que les ratifications représenteront 90% des souscriptions totales. La France contribue à 20%. De fait, elle possède un droit de véto et ce traité ne peut s'appliquer sans Elle (cf article 48).
BRAVO! Et félicitations à JL Portaz pour cette victoire! Dommage que cela ne fasse pas les news "nationales"... Merci Curtillat de cette info que je n'avais pas eue!
MES
Réponse (fuyante) du député J Glavany 65
Cher Monsieur,
J'ai bien reçu votre mail au sujet du vote sur un renforcement des mécanismes européens de stabilité qui aura lieu à l'Assemblée le 21 février prochain et je vous en remercie.
J'ai bien pris note de votre souhait concernant ce vote, j'ai donc adressé une copie de votre mail à mon groupe à l'Assemblée afin de relayer vos attentes auprès de mes collègues députés socialistes.
Je vous prie de croire, Cher Monsieur, à l'expression de mes sentiments dévoués.
Jean GLAVANY
Derniére infos devant un rassemblement ce midi devant pétro+ a coté de rouen (le 7é depuis decembre)
les socialistes vont dire OUI au MES, et mr sapin l'as fait savoir a j l Mélenchon ! c'est pire que s'abstenir car sarko les tiend!
Cyril, tu poses le problème de la légitimité du MES et du traité qui y est associé. Je me la suis posée aussi. La Constitution Française de 1958 valide l'article 3 de la Déclaration Des Droits De L'Homme Et Du Citoyen:"Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément."
Je ne suis pas juriste. Je donne quand même humblement l'interprétation que j'en fais. La Nation, c'est-à-dire les deux assemblées ont légitimité pour voter le MES et le traité. Et une fois signé, le MES ne pourra être assigné en justice puisque ses membres seront au-dessus des lois. Je crois qu'ils ont tout prévu. Corrigez-moi si je dis des bêtises.
Je trouve que le Front de Gauche a bien raison d'enterrer la "hache de guerre" au sujet de la sortie d'Hollande. Nous avons peu de temps médiatique disponible, et les journalistes du système ne sont que trop heureux de nous le faire gaspiller à commenter ce genre de stupidité. Les gens et les militants ont été outrés et ils n'oublieront pas ce qu'à dit Hollande. Mais ruminer et disserter sans cesse sur cette ânerie ne nous apportera rien. Tant pis si l'on nous souille et que l'on nous crache dessus, nous devons ignorer et continuer à faire avancer nos idées.
Comme ils voient que nos idées progressent ils essayent de nous faire parler d'autre chose. Ils ont lancé l'offensive contre nous, il faut les laisser aboyer et continuer à défendre nos idées.
Preuve que le système sort les bombes puantes, le grand admirateur de Nicolas Sarkozy, le patron de l'Express Christophe Barbier écrit dans son livre que notre candidat aurait (notez bien le conditionnel sans preuves) dit en privé que "Vous savez pourquoi le NPA est fichu ? On ne transforme pas un groupuscule d’intellectuels juifs du Quartier Latin en parti de masse des banlieues musulmanes"
Si ce n'est pas de la boule puante outrancière je ne sais pas ce que c'est. Quel sera le résultat? On va nous la ressortir sans cesse et nous demander de la commenter, de la démentir sans fin. Et durant ce temps on ne parlera pas de la crise en Europe ni de nos propositions.
Les chiens aboient la caravane passe. Telle doit être notre philosophie. Toujours défendre nos idées notre programme.
Résistance européenne : "Après la Grèce, le spectre de la grève générale plane sur l'Espagne. "
Ermler 425,qui est un vieux de la vieille du blog,me semble avoir une réflexion juste. Quand on sait le temps et l'énergie nécessaires pour faire changer d'avis les "votutilistes ", les abstentionnistes etc., il est contre productif de leur mettre un chiffon rouge sous les yeux. On reste donc sur le seul combat qui vaille, le premier tour et chacun apporte sa pierre en expliquant ce qui marche à ses yeux (et ce qui ne marche pas) pour entraîner ceux que nous cotoyons dans le vote utile au premier tour pour Jean-Luc Mélenchon.
Pour ma part, j'ai envoyé un petit mot à ma député, Marie Odile Bouillé, pour lui expliquer que voter autre chose que NON au MES pourrait nuire gravement aux reports de voix des élections prochaines.
Pour Jean-Marc 414
Moi, je préfère qu'on fasse la surprise ! Chut ! On dit rien, et le jour du vote, ça leur saute au visage.
Le travail entrepris par Jean-Luc est colossal, constant, laborieux, cohérent, ciblé, intelligent, et petit à petit cette vague attaque la falaise. N'en doutons pas. Les sondages, franchement, on va les faire mentir.
Le MES quel merveilleux alibi demain pour le PS, pour etre "réaliste" si pour le malheur de la France et ses habitants le prochain presidenttautoproclame etait elu.30 ans de couardise ça suffit.!Quand a la pagaille que cette situation creee, comment pretendre gouverner dans ces conditionssi ce n etait aussi grave je serai plie de rire
Belle analyse du MES ici, selon moi.