24fév 12
Comme je suis désolé de n’avoir pas goûté ces instants de calme, approximatifs, devant mon clavier depuis une semaine ! Ma cadence d’écriture a été ralentie par une semaine bouillonnante dont vous avez dû apercevoir quelques moments drôles l’autre soir devant Marine Le Pen. Dans les lignes qui suivent je dis ce que j’ai fait. Juste pour essayer d’évoquer une ambiance de vie. Puis je viens sur la soirée de non-débat sur le plateau de France 2. Et je reviens sur le « Mécanisme européen de stabilité », la machine infernale de l’Europe austéritaire. Pour l’information de votre argumentation je viens un moment sur les déclarations de Sarkozy sur l’emploi. Puis je me sauve en courant faire ma valise.
Deux séries de photos d'ouvriers métallurgistes au travail et dans la lutte illustrent ce billet. Les premières sont tirées du film documentaire de Gilles Perret "De Mémoires d'ouvriers" qui sort en salle le 29 février prochain. Les autres ont été prises jeudi 23 février par Rémy Blang sur le site de l'usine Arcelor-Mittal de Florange en Moselle.
Encore une semaine au pas de charge. J’en fais le récit en survol et l’on verra qu’on pourrait en faire un livre ! Le milieu de semaine déjà était dense comme une brique. Entre une grande interview à Nice avec la rédaction de « Nice matin » et « Corse matin » entre deux avions (bonjour mon bilan carbone !) et mon séjour à Bastia c’était déjà sous pression. A Bastia ensuite, quelle histoire encore ! Tant de monde, tant de visages de tous âges et cette furia incroyable qui répondait à chaque moment des discours lorsqu’ils faisaient écho aux valeurs qui nous rassemblent ! Pour moi c’était aussi la rencontre avec les communistes de l’île. Je ne les connaissais pas. J’avais seulement passé quelques instants avec Dominique Bucchini à la Fête de l’Humanité. Ici je le retrouvais chez lui, parmi les siens. Gourmand de personnages et de personnalités comme je le suis, lui fut un festin. Ces sortes d’hommes sont un mélange méditerranéen dans lequel je reconnais la pâte dont je suis moi-même pétri. Mais Dominique domine tout d’une tête, tranquille, entre sourires amusés et silences éloquents. Cependant nous étions tous au même étonnement devant tant de monde rassemblé pour une des plus importantes réunions vue dans l’Ile depuis bien longtemps, m’a-t-on dit. Dominique Bucchini était cependant le moins étonné. Lui avait déjà beaucoup tourné sur son secteur en tenant douze réunions sur la présidentielle. Il me raconte comment, quand dans un village de dix-neuf habitants il en a vu venir huit à la réunion, il s’est dit que cela valait tous les sondages !
Mardi on a fait la conférence de presse à l’Assemblée avant le « Mécanisme européen de stabilité ». L’enjeu du jour c’était le nombre de députés socialistes et écologistes qui voteraient avec nous. Pour moi c’était une affaire très émotionnante, car je retrouvais toutes le données politiques qui ont conduit à mon départ du PS avec Marc Dolez et les autres. Toute la journée de la veille, j’ai eu des socialistes au téléphone pour mesurer la situation, argumenter, rassurer. Ce n’est pas facile dans l’ambiance actuelle au PS de tenir tête. A peine cinquante députés socialistes à la réunion de groupe. Un vrai dispositif de contrôle politique était ensuite en place pour accueillir un par un ceux qui arrivaient dans l’hémicycle à l’heure du vote. Malgré cela, il y a eu des têtes dures. Et quelques incompréhensibles capitulations. Pourquoi Montebourg a-t-il cédé ? Il aurait dû être en première ligne. Dans un autre genre de registre, pourquoi ceux qui ont voté « non » en sont-ils resté à une démarche individuelle, isolée et muette ? Le PS est un astre mort.
J’en viens à la bataille contre les nouveaux traités européens. Les événements qui s’y rapportent sont couverts par une lourde et significative indifférence médiatique. En dehors de « Libération » et du « Monde », toute la bien-pensance qui pétarade son « oui-ouisme » européen aigu s’est inscrite au registre des absents. Pas là, pas au courant. Rien à signaler. Mardi 21 février, les députés devaient se prononcer sur l’instauration du « Mécanisme européen de stabilité ». Dans cette affaire rien n’est simple. Même le processus de ratification est complexe puisque les députés étaient amenés à se prononcer sur deux projets de loi. Le premier projet de loi autorise la ratification de la décision du Conseil européen modifiant un article du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne afin de permettre la mise en place d’un « Mécanisme européen de stabilité ». Un « Mécanisme » en général, sans dire lequel précisément. Le deuxième projet de loi autorise la ratification du traité instituant le « Mécanisme européen de stabilité ». Celui-là en particulier. Vu ? En résumé, les députés devaient d’abord voter sur le principe d’un « Mécanisme européen de stabilité » puis sur le projet en tant que tel du MES dont j’ai déjà parlé ici. Mardi soir, les députés du Front de Gauche ont donc voté contre à deux reprises. Les députés du Front de Gauche ont fait bloc face à « un projet qui saigne les Etats européens » et ont voté « NON » au MES. Les 3 députés d’Europe-Ecologie-Les-Verts ont également voté contre le MES. Malheureusement les socialistes ont eu besoin pour se mettre d’accord entre eux de diviser toute la gauche. Alors que nous aurions pu tous nous unir pour rejeter ce dangereux projet, les députés du groupe socialiste ont choisi de s’abstenir. Seuls 16 députés socialistes ont eu le courage de ne pas respecter la consigne et ont également voté contre. Leur vote est la preuve que contrairement à ce que dit la direction socialiste, le vote lamentable qu’elle a choisi ne va pas de soi, qu’il est critiquable. A la demande des députés du Front de Gauche, le scrutin était public pour que chaque citoyen ait le droit de connaître le vote de nos députés. La droite étant majoritaire, l’Assemblée Nationale a donc adopté mardi le MES. Sans opposition du Parti Socialiste qui n’aura jamais voté sur la question ni en bureau national, ni en groupe. Le député de la Corrèze François Hollande, « prochain président », s’est abstenu.
Mais le texte doit encore passer au Sénat où cette fois-ci la gauche est majoritaire. Les sénateurs du Front de Gauche continuent le combat. Ils seront présents mardi prochain pour voter contre le MES. Ce n’est pas tout. Nicole Borvo, la présidente du groupe Front de Gauche, a également interpellé l’ensemble des sénateurs de gauche afin de déposer un recours devant le Conseil constitutionnel. En effet, pour les traités précédents (Traité d’Amsterdam, TCE, Traité de Lisbonne) le Président de la République avait saisi le Conseil constitutionnel en amont de la ratification. C’est une figure imposée par l’usage car il est évident que chaque nouveau traité modifie le périmètre de la souveraineté nationale en en déléguant une part au niveau européen. Or la Constitution ne permet pas ce genre de transfert sans que cela soit expressément délimité et affirmé en congrès du parlement. Cette fois-ci Nicolas Sarkozy n’a pas osé prendre le risque d’un rejet par le Conseil constitutionnel. En effet, pour bénéficier du MES, les Etats devront se soumettre à la tutelle budgétaire de Bruxelles. Or, l’article 14 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, préambule de notre Constitution, établit la souveraineté du peuple en matière de politique budgétaire. Le MES et le traité Merkel-Sarkozy ne respecte donc pas notre Constitution. Il faut maintenant réussir à réunir les 60 sénateurs ou députés pour pouvoir déposer ce recours devant le Conseil constitutionnel. Il est décisif que nos amis se mobilisent partout pour exercer l’interpellation des parlementaires sans laquelle tout cet épisode sombrerait dans le néant de l’indifférence et de l’oubli auquel aspirent ceux qui organisent cette manœuvre. Je vous retrouve bientôt et à tout le moins le 29 dans les rues de Paris.
Jeudi, je suis rentré de Bastia après avoir enregistré l’émission de débat politique de France 3 – Corse qui passe ce dimanche. Quarante minutes sur une heure d’émission consacrées aux langues régionales ! Une occasion inespérée de faire le point en public. Puis, départ en courant toujours, jusqu’à l’aéroport. Là une pause plus tranquille que la veille pour parler en ami à ces jeunes gens si courageux qui campent depuis cent dix-huit jours dans le hall de l’aéroport, les indignés d’Air France. Vainqueurs en justice contre la compagnie qui nie leurs droits, ils n’ont pour autant aucune application de ces décisions de justice. Telle est la France de Nicolas Sarkozy. De retour à Paris, après une interview sur la situation à La Réunion et un long contact téléphonique avec le député européen sur place Younous Omarjee, ce fut aussitôt la réunion de mise au point pour l’émission avec Marine le Pen. De cette émission je parle plus avant dans cette note. La nuit fut courte compte tenu de la charge d’adrénaline à éponger ! Le lendemain matin, petit moment de bonheur avec la réunion nationale des Fralib à la Bourse du travail. Là, j’étais aux côtés de Pierre Laurent, Martine Billard et André Chassaigne, sans oublier Laurence sauvage et Eric Corbeau, les chevilles ouvrières du Front des luttes. J’en suis parti avant qu’Olivier ne parle, le dernier orateur des Fralib. Je suis sorti tellement vite vu mon retard que j’ai lâché toute la presse et oublié de saluer tous les amis. Puis dès le retour au pas de charge à l’Usine je me suis mis au clavier pour commencer cette note. Et ensuite recevoir le roi des boucher, Yves-Marie le Bourdonnec qui venait présenter son livre dans nos murs ! De là, je suis passé au copain qui me représente en Nouvelle Calédonie et aux réponses à la revue qui l’accompagnait. Avant cela c’était le journal « L’équipe » à propos du régime de l’athlète politique. J’ai fait une pause pour dormir vingt minutes dans mon fauteuil, ma veste sur la tête pour masquer la lumière. Une vieille technique apprise dans les nuits de congrès. L’œil à peine ouvert, voici le moment de faire le point avec le directeur de campagne François Delapierre. Puis d’examiner le bilan de la communication de campagne sur les spots à venir avec Arnauld Champremier. La suite ressemble à ce début. On court beaucoup. La vie finit par être comme suspendue et décalée. Autour de moi, selon leur poste de combat, les uns et les autres sont dans le commentaire ou le bilan de tel ou tel événement qui a eu lieu il y a un ou deux jours. Tout cela me paraît déjà si lointain ! Il faut revenir sur terre ! Je vais faire deux pauses de quatre jours entrecoupées d’un retour à Paris pour la manifestation du 29 février à l’appel de la Confédération européenne des syndicats. Et pour aller au Salon de l’agriculture.
C’est sans doute l’événement politique le plus étrange que j’aurai vécu. Je suis obligé de dire que j’ai bien ri, ensuite, alors même que le sujet est très sérieux. Dans le véhicule du retour, l’un des nôtres fut pris d’un fou-rire inextinguible en évoquant la mine de panique et de ridicule de Marine Le Pen s’agitant avec ses papiers et faisant mine de lire son journal. Sur France 2, Madame Le Pen s’est tiré une balle dans le pied devant six millions de personnes avant de s’assommer elle-même. Je ne sais pas qui lui a suggéré cette tactique stupide ni pourquoi elle l’a appliquée alors qu’elle ne m’a pas semblé manquer de flair politique jusque-là. Je vous renvoie au récit d’Alexis Corbière qui se trouvait à mes côtés toute la soirée. Autour de moi, le groupe des spécialistes du Front National dans mon équipe se frottent les mains. Pour eux, je leur en donne acte, Madame Le Pen n’a jamais été le visage d’une nouvelle extrême-droite. Et dans le registre traditionnel de l’extrême-droite elle serait loin d’être la plus performante. Pour eux donc, la soirée marque le tournant de la carrière de Marine Le Pen à la tête du Front National. C’est son premier revers lourd, humiliant et public. Tout ne peut qu’aller plus mal pour elle désormais. Non de notre seul fait mais du fait de ses limitations visibles comme dirigeante et comme porte-parole de sa propre mouvance. Ce point doit être éclairé.
La banalisation du Front National à laquelle elle aspirait est un échec. Je pense que sur ce point nous avons joué un rôle décisif en brisant l’ambiance de sidération qui l’entourait du fait de la contamination des idées hostiles aux musulmans dans de larges sphères de la bonne société. Dorénavant, de tous côtés la machine est en train de s’inverser. A l’exception notée de « L’Express » où elle garde un solide appui, tout le reste de la presse est en train de tourner. Face à ce retour de bâton Marine Le Pen est sans stratégie de rechange. Elle a joué son va-tout. En même temps elle s’est coupée d’une partie de ses bases qui n’a jamais accepté le prix à payer pour cet objectif fumeux de « dédiabolisation ». Son engagement à revenir aux « fondamentaux du FN » dans une maigre salle comme celle qu’elle a réunie à Strasbourg sonnait comme un aveu de distance que les commentateurs ont laissé passer sans le noter. Mais pas nos analystes. Nous en avons tiré les conséquences.
Mon cap d’entrée avec elle sur le dossier de l’égalité homme-femme m’a permis d’entrer au cœur du rideau de fumée qui masque les contradictions d’orientation au FN. Notre intérêt tactique est donc de la laisser clouée là où elle est : dans cet « entre deux » asphyxiant pour le FN. Car sa tactique de quête de respectabilité l’a coupé de ses bases militantes actives et de ses milieux sociaux d’élection sans la rapprocher d’une capacité de relève sur la droite à la peine avec Sarkozy. Face à nous, cette position c’est tout bénéfice. En premier lieu son programme commun avec Sarkozy la situe dans le camp le plus détesté du point de vue de ceux qui s’opposent au système. Nous avons vu la contre-performance se jouer sous nos yeux. Même si nous avons été très exaspéré du ton et du contenu des propos d’Henri Guaino face à elle, force est de reconnaître que celui-ci l'a bien scotchée dans un espace commun et même équivalent à certains moment. Les « je vous donne raison », « vos mots me parlent » de Guaino ont certes permis à Madame Le Pen de reprendre son souffle sur le plateau. Mais cette bienveillance l’a asphyxiée. Là encore elle n’a rien vu venir du fait de l’aveuglement qu’elle s’inflige dans sa quête de respectabilité. Si bien qu’elle a fini par féliciter Guaino et se réjouir du fait que l’échange avec lui était « très agréable ». Comme candidate « anti-système » on fait mieux. En second lieu, tout ce qui met à nu les pénombres de Madame Le Pen l’oblige à se révéler à contre-emploi.
Ainsi de la question du droit à l’avortement « réservé » à celles qui peuvent se le payer. Fin janvier, Marine Le Pen avance devant la rédaction de Rue 89 sa proposition de déremboursement de l’IVG. Le directeur de campagne de Madame Le Pen et n°2 du FN, Louis Alliot, est allé encore plus loin dans l’émission « Mots croisés » du lundi 30 janvier en osant évoquer ce qu’il appelle les « IVG de confort ». L’indignation que de tels propos soulèvent quand on les découvre fait partie du plan de communication. Vous allez voir pourquoi. A nos yeux c'est ici l'égalité humaine dans la capacité à disposer de son corps qui est mise en cause. Avec Madame Le Pen seuls les riches pourraient avorter. Que feront les femmes qui n’ont pas les moyens financiers d’avorter ? Devront-elles recourir aux « faiseuses d’anges » comme cela été le cas pour des milliers de femmes dans le passé ? Ici, Marine Le Pen promet aux femmes les moins argentées un retour en arrière de 30 ans. En effet, après la loi Veil de 1975 légalisant l'IVG, c'est François Mitterrand qui avait permis en 1982 de concrétiser ce droit en décidant de son remboursement par la Sécurité sociale. Nous, ça nous indigne ! Mais à l’extrême-droite aussi. Pour la raison diamétralement inverse ! Car vu avec un œil de sympathisant du Front National, le tableau est tout autre. Voici ce qu’il découvre : après avoir passé 38 ans à combattre le droit à l'avortement, le Front National l’accepte. Qu’il s’agisse de le réserver à celles qui peuvent se le laisser payer ne change rien pour eux. Ils ont passé les quarante dernières années à combattre non pas le remboursement ou non, mais le droit à l’IVG lui-même. Aborder le thème coupe Madame Le Pen sur ses deux rives : celle de la respectabilité et celle de ses bases.
Même situation à propos du « salaire parental » qu’elle propose du bout des lèvres. C’est une idée aussi vieille que l’extrême-droite : les femmes à la maison avec les enfants ! Mais ce dispositif serait créé selon elle « dès que les finances publiques » le permettront. Hum ! Marine Le Pen dit permettre à chaque « parent » de « choisir » d’arrêter son activité professionnelle pour s’occuper de ses enfants. Pour cela ce parent disposerait d’une allocation équivalente à 80% du SMIC, pendant trois ans, à partir du deuxième enfant. 80% du SMIC net cela représente 878€ par mois. A comparer. Car le seuil de pauvreté pour une personne seule avec deux enfants est de 1 526€, et de 2000€ pour un couple avec deux enfants. Voilà ce que propose réellement Marine Le Pen : une allocation inférieure au seuil de pauvreté ! Comme incitation au retour à la maison il y a mieux !
Ce n’est pas la seule arnaque de son projet sur le sujet. Voyez plutôt. Aujourd’hui, un parent seul avec deux enfants et ne travaillant pas, peut prétendre au RSA. Il reçoit alors 1016€ si l’un des enfants a moins de 3 ans. Soit 330 euros de plus que le « salaire parental » de Madame Le Pen ! Marine Le Pen propose donc moins que ce qui existe aujourd’hui ! En fait, son « salaire parental » plongerait de nombreuses familles dans une situation de plus grande précarité. Encore une fois, les femmes seraient les premières victimes de cette précarité. Les femmes seules avec enfants représentent en effet plus de 85% des familles monoparentales. Et dans un couple, c’est bien plus souvent la femme plutôt que l’homme qui arrête de travailler pour s’occuper des enfants. Ainsi, au point de départ, il s’agit seulement d’une traditionnelle politique du retour des femmes à la maison. C’est le refrain « social-familial » des politiques réactionnaires depuis toujours. A l’arrivée, il s’agit juste d’une pauvre arnaque de type Sarkozyste : échanger ce qu’on a contre pire ! Dans ces conditions allumer la lumière sur ce projet révulse sur deux fronts. D’abord tous ceux qui s’opposent à la réduction du rôle des femmes aux tâches familiales qui interdit leur émancipation professionnelle. Pas une once de respectabilité et de dédiabolisation à attendre de ce côté sitôt que le projet est connu. Mais dans cette version Sarkozyste, il écœure aussi le gros réactionnaire nataliste et nuptialiste traditionnel de l’extrême-droite classique.
Un sujet qui l’a aussi bien mise mal à l’aise est l’affaire de la citation de Robert Brasillach faite par Jean-Marie Le Pen lors de la réunion à Lille du Front National. Je n’y reviens que pour expliquer de quoi il retourne avec assez de soin pour que chacun de mes lecteurs situent de quoi nous parlions sur le plateau de France 2. Madame Le Pen me donnait des leçons sur ce que doit être le comportement « convenable » d’un candidat à la présidence de le République. Je lui ai répondu que le comportement correct d’un candidat est de hurler, de se lever et de quitter la salle quand on cite un collabo antisémite en exemple dans une réunion où l’on se trouve. Samedi 18 février à Lille, Jean-Marie Le Pen a conclu son discours par une citation de Robert Brasillach. Cette citation a été chaleureusement applaudie par le public composé de militants et cadres du Front National. Madame Le Pen, présente dans la salle n'y a rien trouvé à redire. C’est très grave ! C’est indigne. Voici pourquoi, afin que nul n’en ignore.
Robert Brasillach a été condamné à mort et fusillé pour « intelligence avec l'ennemi ». C'était un collabo patenté. Je le dis pour que ceux qui pensent que Madame Le Pen défend la France sachent que son parti applaudit un traître à la patrie. Pire, sous le régime du maréchal Pétain, Brasillach dirigeait le journal antisémite « Je suis partout » édité à 250 000 exemplaires. Le plus important journal de la collaboration. C'est dans ce journal infâme qu'il a notamment écrit le 25 septembre 1942 : « Il faut se séparer des Juifs en bloc et ne pas garder les petits ». Enfin, pour être complet, voyons les dernières paroles de Brasillach. A son procès, il affirme : « Je n'ai rien à regretter de l'intention qui m'a fait agir ». Et avant d'être fusillé, le 6 février 1945, il déclare à son avocat : « C’est aujourd’hui le 6 février, vous penserez à moi et vous penserez aussi aux autres qui sont morts le même jour, il y a 11 ans », en référence à la tentative de coup d'Etat fasciste du 6 février 1934. Madame Le Pen accepte donc sans broncher qu'on cite dans ses meetings un fasciste, collabo, appelant au crime antisémite de masse, nostalgique d’une tentative de coup d’Etat.
Pour se défendre, Madame Le Pen explique qu'il faut « détacher l'œuvre de l'homme ». Cet argument ne tient pas. Je m'explique. D'abord, Jean-Marie Le Pen fait des discours depuis suffisamment longtemps pour savoir qu'on cite autant une œuvre que son auteur. C’est donc toujours un choix politique de citer. Jean-Marie Le Pen a donc délibérément et politiquement choisi de citer Brasillach. Ensuite, le discours de Jean-Marie Le Pen est un discours de stratégie politique dans un week-end militant qui comporte un important volet de "formation" des militants du FN. Il termine son discours en parlant de la question de "l'Honneur" et c'est à ce sujet qu'il cite Brasillach et son poème « L'enfant d'honneur ». Pour ce qui est des enfants, on sait ce que Brasillach pensait. Quant à l'honneur d'un collabo, on se demande bien ce que cela peut-être. Le texte cité par Jean-Marie Le Pen est extrait du recueil « Les poèmes de Fresnes » de Brasillach. Tous les poèmes de ce recueil ont été écrits en prison en 1945. Brasillach a écrit ce poème après avoir été condamné à mort et une semaine avant son exécution. C'est donc un testament littéraire et politique. Il est donc impossible de « séparer » les deux pour reprendre le mot de Madame Le Pen … et de Robert Brasillach. J’en reste là pour cette fois-ci.
Mercredi soir sur France 2, Nicolas Sarkozy a présenté ses propositions pour l'emploi et le pouvoir d'achat. Il a proposé de généraliser le travail forcé pour les allocataires du RSA. Il veut obliger les allocataires qui n'ont ni emploi ni formation à travailler 7 heures par semaine. Sarkozy propose qu'ils fassent des "travaux d'intérêt général" et soient payés au SMIC. Il a même ajouté : « Tous les ans, on évaluera sa situation » et « s'il n'y a pas de problème, il continuera à avoir le RSA ». Et sinon ? Sarkozy indique clairement qu'on pourrait lui supprimer le RSA. Et donc le laisser sans ressources. Voilà jusqu'où mène la logique brutale et absurde de l'équilibre entre droits et devoirs. J'ai déjà eu l'occasion de l'écrire il y a plusieurs années sur ce blog. Pour nous, il existe des droits qui n'appellent aucune contrepartie en termes de devoirs. Par exemple, les droits de l'Homme.
Dans le détail, la proposition de Nicolas Sarkozy est tout aussi stupide. J'ai déjà démontré la bêtise du raisonnement sur BFMTV en mai 2011, au moment où Laurent Wauquiez avait fait cette proposition. Car si les 7 heures de travail hebdomadaire que veut imposer Nicolas Sarkozy étaient disponibles, il n'y aurait pas autant de chômeurs en France. Plus exactement, elles sont déjà effectuées par des gens qui en vivent et sont payés pour ça. Ce que propose Nicolas Sarkozy reviendrait à remplacer ces salariés par des bénéficiaires du RSA. Et donc de mettre les salariés actuels au chômage et demain au RSA. Faire travailler de force les allocataires du RSA pour mettre au RSA les salariés d'aujourd'hui : il fallait l'inventer ! Et la plupart de ces tâches d'intérêt général sont organisées et financées par les collectivités locales : entretien d'espaces verts, sécurisation des sorties d'écoles, etc. Comme Sarkozy répète qu'il faut supprimer des emplois dans les collectivités locales, c'est assez curieux de venir ensuite leur demander d'en créer d'autres pour les allocataires du RSA. De toute façon, cette proposition n'a pas vocation à s'appliquer. Son seul but est de dresser une catégorie de Français contre une autre, ceux qui n'ont presque rien contre ceux qui n'ont rien du tout.
La deuxième proposition de Nicolas Sarkozy est un copié-collé du programme de Madame Le Pen. Aucun journaliste ne l'a relevé. Comme Madame Le Pen, le candidat UMP essaie de faire croire qu'il veut augmenter les salaires. Il faut dire que celui qui promettait d'être « le président de l'augmentation du pouvoir d'achat » a beaucoup à faire oublier. Mais la proposition commune UMP-FN est de l'esbroufe. Sarkozy propose d'exonérer de cotisations sociales salariés les salaires jusqu'à 1,2 SMIC. Sur France 2 il a indiqué que cela profiterait à ceux qui gagnent jusqu'à 1 450 euros. Il ment. Un salarié qui gagne 1,2 SMIC gagne 1 315 euros net. Pas 1 450 euros. Sarkozy a annoncé qu'il verrait leur salaire augmenter de 1 000 euros par an. Mais jeudi soir, France 2 a indiqué que ce ne serait que 840 euros par an pour un salarié payé au SMIC. Sauf que la proposition de Sarkozy consiste à supprimer en contrepartie la Prime pour l'emploi (PPE). Aujourd'hui, cette PPE permet à un salarié au SMIC de toucher 770 euros par an. Donc la proposition Sarkozy revient en fait à lui donner 70 euros de plus par an. Soit 5 euros et 80 centimes de plus par mois. Voilà la grande mesure de Nicolas Sarkozy pour le pouvoir d'achat !
Nicolas Sarkozy s'en est aussi pris aux revenus indécents des grands patrons. Là encore, il propose des mesurettes pour occuper le terrain. Il a ainsi promis une nouvelle fois d'interdire les « retraites-chapeau », comme il l'avait promis en 2007. Il a promis plus de transparence sur les salaires des dirigeants d'entreprises. Il a aussi promis que les rémunérations des PDG seraient décidées en assemblée générale des actionnaires et non en conseil d'administration. Ça ne changera rien car dans l'assemblée générale comme au conseil d'administration, l'actionnaire majoritaire est majoritaire… et décide donc comme il veut. Enfin, la promesse d'un représentant des salariés dans les comités de rémunérations est une mauvaise plaisanterie. Bien sûr, elle ne changera rien non plus car la décision des actionnaires s'imposera. Face à la cupidité sans limite, seule la loi et l'impôt sont des réponses efficaces. C'est tout le sens de nos propositions de salaire maximum et de revenu maximum.
Enfin, comme réponse au chômage des jeunes, Nicolas Sarkozy a proposé que « la troisième année du baccalauréat professionnel se fasse systématiquement en apprentissage, en alternance ». Sottise ! D'abord il entretient volontairement la confusion entre deux choses différentes : l'apprentissage et l'alternance. L'apprentissage relève du droit du travail. L'alternance relève du statut scolaire. Dans un cas, le jeune est un travailleur, dans l'autre un élève. En termes de protection et de statut, les différences sont nombreuses. L'apprentissage est un statut beaucoup plus précaire pour les jeunes : 25% des contrats d'apprentissage sont rompus dans les trois premiers mois. Ensuite, Sarkozy exploite la méconnaissance de beaucoup de monde sur ce sujet. Car tous les diplômes de l'enseignement professionnel comportent déjà de longues périodes obligatoires de formation en alternance. Ce que veut faire Sarkozy c'est remplacer cette alternance sous statut scolaire par de l'apprentissage. Et précariser les jeunes un peu plus. J’ai l’intention de m’exprimer en détail sur le sujet dans les prochaines semaines car le sujet est d’importance pour des milliers de garçons et filles dans notre pays. Et parce qu’il engage l’avenir du niveau de qualification de la main d’œuvre de notre économie. Le projet Sarkozy est une ruine pure et simple. D’ici là je crois voir que ma valise s’agite d’impatience. Il va falloir faire mon paquet de jeans et de chemises.
352-Alexandria 34
Tu m'auras mal lu. Je ne fais pas partie du club des "abstentionnistes dynamiques" alias PS - Ce n'est pas moi qui enrobe les mots sous des atours sympathiques tandis que d'autres vendent une drogue stupéfiante qui décharne les peuples comme en Grèce et en Espagne et les condamne à mort. J'ai entendu sur France Culture, que neuf nouveaux plans d'austérité sont en préparation en Grèce, après que le peuple laminé, exsangue en ait déjà subit déjà plusieurs. L'Union européenne ne sauve qu'elle même, c'est à dire l'idée qu'elle s'en fait et surtout pas la Grèce et encore moins le peuple Grec. Oui, on réduit en esclavage un peuple tout entier pour sauver une monnaie et un système. Et maintenant c'est au tour de l'Espagne avec le nouveau plan d'austérité (Plan de pillage des budgets publics par les banques). Nous, Européens, qui sommes-nous, que voulons-nous, où allons nous ?
J’ai fait un rêve,
j’ai rêvé que le NPA, Lutte Ouvrière, EELV et les Socialistes de Gauche se ralliaient au Front de Gauche pour créer un mouvement unique pour battre la droite libérale, capitaliste et fascisante. Une unité inédite autour du représentant-candidat du Front de Gauche pour être élu et passer à une sixième république et mettre fin définitivement à cette monarchie présidentielle qui leurre le peuple de France depuis des décennies. C’est un premier pas non ?
Je considère que c’est un rêve tout à fait réalisable si les rancœurs historiques, les égos, les égoïsmes et les idéologies étaient remplacés par une intelligence de vue commune : le peuple par le peuple pour le peuple !
Aprés avoir tracté au marché hier, en ce début d’après midi ma femme et moi avons joins l'utile à l'agréable, se promener a pied et distribuer dans un endroit qu'on vas plus depuis 2002. Et pourtant c'est a 1km de chez nous, mais on privilégie souvent les hlm et les marchés.
Bien sur on a vu que beaucoup d'accédants à la propriété (peu de neuf) mais des gens qui bricolent dehors et qui prennent le tract, des gens nous sourient car nous reconnaissent, on doit prendre le même train qu'eux le matin. Combien le liront ? Mais c'est aussi bien que l'ordinateur pour nous. Les petits ruisseaux font les grandes rivières. Maintenant qu'on a réglé le compte a MLP, attaquons SarkoZy et Bayrou, et de dire a Hollande ce que l'on veut pour le peuple, c'est notre seule chance de dépasser les 10% voir arriver au 15%. Sinon on va faire des malheureux dans le corps militant !
Une magnifique source d'espoir pour notre combat en direction et en faveur des ouvriers.
Ce sondage TNS-Sofres commandé par Dimanche + sur Canal. Mais également l'opinion des électeurs de la gauche sur la gauche de la gauche.
Tous au boulot !
Après réflexion, sans doute qu'en effet il serait plus judicieux de programmer un débat entre Mr Jean-Luc Mélenchon et Mr François Hollande comme l'ont suggéré certains intervenants ici. Cela permettrait de convaincre ceux qui pensent qu'un vote utile pour le PS est préférable à une gauche (FdG) qu'une certaine presse fait passer pour "extrême" afin de sortir du carcan UMP. Oui, cela leur permettrait de prendre enfin position, eu égard à des arguments solides et concrets, pour notre Candidat Mr Jean-Luc Mélenchon sans se sentir "coupable" d'aucune façon.
Aussi, le peu de temps qu'il reste, je pense nécessaire en ce sens d'organiser vivement un débat Mélenchon / Hollande !
Merci Monsieur Mélenchon d'être là, d'être pédagogue, de nous donner envie d'être avec vous et tous les autres. J'ai 50 ans et je crois que c'est la premère fois que je vais voter avec un tel enthousiasme (à part en 2005 où je vous avais déjà entendu à Lyon). J'étais à Villeurbanne, j'essaierai d'être à Paris, évidemment, mais je serai là le 22 avril sans faute. Merci vous êtes, pour imiter notre acteur césarisé, "un grand quelqu'un". Bonne route, bon vent, on va gagner....
Que penser de cette tentative de démontage du vote utile par Manuel Bompard ? Courage à tous, ne lâchons rien !
Alexis Corbières explique l'obstination du Front de gauche à combattre le FN, toujours.
Très instructif, normal, Front de gauche!
Martine Billard à l'Assemblée nationale contre le " Mécanisme Européen de Stabilité Financière " : vidéo
Vote utile: Une démonstration mathématique selon laquelle il est tout à fait possible de voter tranquillement pour ses convictions.
@Cécile 63 merci. ;-)
Extrait de "Let's Make Money": Les personnes, souvent très intelligentes qui travaillent dans l'industrie des services financiers sont des avocats, comptables, banquiers hauts diplômés. Ce sont des gens très privilégiés. Si généralement ils détestent leur travail, jugé trop ennuyeux, répétitif, stupide, ils aiment beaucoup l'aspect financier. Ils savent que ce qu'ils font n'a aucune valeur. Ils ne créent pas de la valeur dans le sens économique du terme. Leur tâche est de faire en sorte que du capital créé dans un pays s'accumule dans un autre pays où il restera entre les mains d'une élite, d’une infime partie de la population mondiale. Ce clan représente 3 % de la population, peut-être même moins. On estime qu'actuellement, 11,5 trillions de dollars de richesse privée sont détenus dans les centres offshore et gérés dans ces centres où ils bénéficient de l'évasion fiscale. 11,5 trillions de dollars. Qu’est-ce que c’est? Pour vous donner une idée de l'importance de ce chiffre : si cette richesse avait un taux de retour modéré, disons de 7%, et si ce revenu était Imposé au taux très modéré de 30%, les gouvernements du monde entier toucheraient 250 milliards de dollars de recettes annuelles supplémentaires qu’il pourrait dépenser pour endiguer la pauvreté et atteindre les « objectifs du millénaire pour le développement » de l’ONU.
C'est toujours un plaisir de se resourcer sur ce blog et sur ses commentaires (hormis un FN égaré venant exposer sa misère intellectuelle et morale, mais bien remis en place par quelques militants).
J'ai beaucoup aimé "Naïf" et sa métaphore de l'enclume, pleine de sagesse, de poésie et de bon sens... plaisir des mots, des images, du ressenti, de la force de vivre et du sens de la vie.
J'ai beaucoup aimé les questions de "Hold-up" : "Nous, Européens, qui sommes-nous, que voulons-nous, où allons-nous" ? Questions essentielles, que nos politiques ayant pignon sur rue et pouvoir entre les mains, ceux qui sont adoubés par les médias et présentés comme les seuls "possibles", ont oublié de se poser, et que seul, le FdG se pose.
Nous savons pourquoi nous avons voté NON en 2005... non parce que nous sommes anti-européens, mais parce que nous voulons une Europe des Peuples, une Europe humaine et humaniste, une Europe respectueuse de tous et de sa "terre-mère"... loin des multinationales et des financiers qui imposent leurs lois, à tous les niveaux.
Comme chacun, j'avais espéré que nos courriers aux députés déboucheraient sur une prise de conscience et produiraient autre chose qu'une approbation ou une "abstention dynamique". J'ose encore penser que nos sénateurs incarneront une certaine sagesse... sans grand espoir.
Quel est notre pouvoir ? Alors que nous représentons la "common decency" chère à Orwell... comment faire émerger et triompher cette gauche qui nous tient à coeur ? Si j'en juge par ces posts, nombreux sont ceux qui appartiennent à "l'intelligentsia". Ils seraient donc porteurs de la nouvelle gauche, revisitée, réinventée.
Il suffirait, dès lors, de faire coïncider ces aspirations et celles du Peuple afin d'ouvrir la voie.
Peut-être cet article a-t-il déjà été signalé.
Belle descente en flammes des larbins des médias, que je ne supporte plus pour ma part. Sont-ils conscients de ce discrédit dans l'opinion? La honte de leur profession ! Oui, il y en a marre du vote dit utile, il est temps de voter avec son coeur et ses convictions.
Dans votre note Jean-Luc Mélenchon, vous évoquez le travail forcé prôné par Sarkozy. Ce projet est révulsant et écoeurant. Pour avoir plusieurs personnes précaires autour de moi, bénéficiaires du RSA, je peux dire que ce n'est pas un choix. La perspective de travailler en étant obligés comme les serfs pour leurs seigneurs est profondément régressif, repose sur une conception punitive de la solidarité nationale qu'ils appellent "assistance", et n'aboutirait qu'à humilier un peu plus toujours les mêmes. Bon nombre de jeunes sont concernés, il y a là une fois de plus une façon de les écrabouiller : on est dans une société où l'attention aux vieux (surtout les vieux riches) est inversement proportionnelle à celle portée aux jeunes. Idem pour les femmes, les plus touchées par la précarité. Là aussi on peut y voir une stratégie pour les renvoyer à la maison. Je me demande si le "salaire parental" ne pourrait faire partie du prochain programme commun FN-UMP préparé en direct par Le Pen et Guaino (moment proprement dégoûtant que cette connivence doucereuse). Et bravo pour avoir attaqué Le Pen à partir de 3 questions concernant les femmes : plusieurs autour de moi vous voient désormais autrement.
Sinon : 3 courriers adressés à 3 sénateurs PS du coin, aucune réponse : abstention dynamique et offensive pour tous donc !
A cyprien j 361.
Depuis le début de la campagne le Front de gauche et singulièrement Jean-Luc Mélenchon s'est adressé au PS et à F Hollande pour qu'ait lieu un débat entre les 2 candidats de la gauche. jusqu'à présent le PS s'y est refusé ce n'est pas le FdG qui craint la confrontation car notre ambition est de rassembler la gauche sur une position de transformation sociale, ce débat est nécessaire pour faire bouger le curseur et mettre à gauche les questions de la transformation sociale et sociétale au coeur de la campagne.
Bravo Jean-Luc, bon courage pour la suite!
Concernant l'analyse : Le vote utile dégonflé par les mathématiques ! c'est intéressant mais tout est basé sur un transfert de "vote utile" de FH vers Jean-Luc Mélenchon. Or trois éléments au moins ne sont pas pris en compte. Après qu'on l'ait mis KO MLP va se retrouver beaucoup plus bas, je dirais dans les 12/13% pour tenir compte d'une illusion qui peut se maintenir. D'autre part Bayrou va lui aussi baisser n'étant plus le 3e homme de 2007. Jusqu'à maintenant la montée de Jean-Luc Mélenchon s'est faite sans que FH perde. Je fais l'hypothèse que des voix de droite modérée et démocrate viennent compenser le départ des "votes utiles" pour FH venant vers le Front de Gauche. On peut donc très vite assister à ce que Jean-Luc dépasse en même temps MLP et FB devenant alors le 3e homme. Il se peut que cela soit accéléré encore par l'apport des voix de l'extrême gauche et aussi des Verts (vote avec nous à l'assemblée nationale contre le MES) surtout si Eva Jolly jette l'éponge.
Il va certainement nous manquer du temps pour pouvoir arriver à être au 2e tour et aussi parce que la droite a aussi un problème de vote utile entre NS et FH. Mais même si nous ne sommes pas au 2e tour Hollande aura besoin des voix de nos électeurs pour l'emporter et il faudra donc qu'il passe un contrat (non de gouvernement mais de second tour) avec tous les électeurs qui auront voté Jean-Luc Mélenchon. Je pense qu'il faut concentrer sur une seule question la constituante qui rencontre les demandes des Indignés et des jeunes. Si Hollande ne le fait pas alors il sera toujours temps, à ce moment là, de lui dire que c'est lui, par son obstination à ignorer la volonté populaire, qui prend la responsabilité de faire perdre la gauche et de reconduire Sarkozy.
Bien sûr tout cela ne sera pas mesuré par les sondages mais par nos...
Benoît Hamon vient de confirmer sur la 5, là tout de suite, que Hollande ne participera pas à des débats avant le second tour. Voilà qui est dit !
Pour tout ceux qui, comme moi, ont mis leur téléviseur en hibernation, voici une occasion de l'allumer ce soir à 20H35 sur France 5 : "Argentine, l'imagination au pouvoir". Ou comment sortir de la crise par le haut, sans austérité, sans FMI, avec la relance.
Toutes et tous à vos postes ! Désolé pour ce petit hors sujet d'intérêt public !
Bonjour,
Mon sentiment, sur le fameux Des Paroles et des Actes, est qu'il s'agissait d'une brique dans la stratégie de l'Elysée. J'ai du mal à croire que David Pujadas soit neutre dans ce cadre, on a bien vu à quel point il sait être complaisant envers le chef d'Etat.
Tout au long de l'émission, les différents intervenants ont eu pour rôle de mettre le présidente du FN en difficulté : objectif atteint.
Jean Luc Mélenchon a eu pour rôle d'achever le travail : brillamment réussi
Henri Guaino a eu pour rôle, par contraste, d'être la main tendue de l'UMP, fréquentable et complaisante, aux électeurs du FN déboussolés par cette mise à terre de leur représentante : suavement réussi
Résultat des courses, à vérifier dans les enquêtes d'opinion à venir (en ce qu'elles reflètent à la fois l'état des opinions et le "quoi penser") : l'UMP gagne sur sa droite, le FN connaît un sérieux creux, dans une proportion plus importante que l'étoffement à prévoir du FG...
Un petit mot au webmestre : ne serait-il pas possible qu'à partir du moment où un lecteur du blog rédige un commentaire il lui soit possible d'éditer ses propres commentaires, ou pour corriger ses fautes d'orthographe ou de ponctuation, ou pour terminer son commentaire correctement. Ainsi mon dernier commentaire, bien que j'ai suivi les "caractères restants" mon dernier commentaire a été tronqué de sa fin : "par nos antennes dans le peuple."
De plus ça vous éviterait du travail de modération pour ceux qui tirent plus vite que leur ombre et qui ensuite regrettent leurs excès.
[Edit webmestre : Non, non, non et non ! Jamais ! Editer un commentaire à postériori, c'est la possibilité de proférer des insultes, puis une fois que les réactions attendue sont exprimées, les retirer en toute impunité. Regardez ce qu'à fait alacoure (sous ses multiples pseudos), banni définitivement de ce blog, sur le forum "escouade" que vous avez contribué à créer avec une coupable légèreté, puis abandonné à la seule fonction de m'abreuver quotidiennement d'insultes...
On écrit, on assume. L'excuse de corriger ses fautes et sa ponctuation n'est pas recevable. Demandez plutôt à ceux qui ne font pas l'effort minimum de mettre en place la moindre ponctuation, le moindre accent ou la moindre apostrophe !
Quand aux caractères tronqués, depuis le temps que vous le savez, prenez de la marge. Je n'ai pas l'intention de consacrer une seconde de mon temps à corriger un bug minime qu'il est facile d'éviter. Bonne fin de week-end à vous.]
Monsieur,
Un petit mot.
J'ai regardé attentivement, jeudi soir dernier, votre intervention dans "des paroles et des actes". J'ai trouvé dommage, pour le courant que vous représentez et pour vous-même, l'attitude qui a été la vôtre. Oui! vous êtes très à l'aise, l'expression est bonne et le verbe en impose. Mais non! vous ne pouvez pas convaincre de cette manière ceux que la politique n'intéressent pas ni les indécis qui sont parfois les mêmes, non plus que ceux qui croient en d'autres guides.
Cette intervention m'avait rappelé celle d'un homme, professeur d'Histoire, qui est passé, il y deux semaine, dans l'émission "Salut! Les terriens!".
Il faut être pédagogue et calme pour convaincre, dérouler les arguments, expliquer pourquoi ce programme et quelle vision de la société... Le verbe haut, les insultes, les grands gestes, l'assurance...ne peuvent convaincre que les convaincus.
Je vous soutiens, pour des raisons idéologiques, sur de nombreux points.
Gardez à l'esprit que ceux qui vous regardent n'ont pas une instruction suffisante en Histoire des idées et particulièrement politiques, juridique, économique, que le débat reste technique et laborieux et que nombreux sont ceux qui n'ont pas votre sens de l'engagement.
Spontanément, un changement de société fait peur.
Cordialement
L'émission sur France3 Corse est remarquable dans le sens où Jean-Luc est, comme d'habitude, d'une pédagogie exceptionnelle! Il faut bien se dire une chose qui m'apparaît clairement et de manière absolue et définitive: le chef de l'Etat à venir ne peut être que lui! Je vais essayer de trouver le lien pour que vous puissiez voir cette démonstration incroyable mais je vous en supplie, prenez le temps de la visionner. C'est incroyable de clarté! Les journalistes ont commencé avec des questions auxquelles Jean-Luc a répondu avec le talent qu'on lui connaît les laissant s'abandonner à un comportement mesquin et corporatiste mais dès la deuxième salve de questions, ça s'est transformé en explication. Tout simplement une explication de professeur à élèves en mal d'inspirations d'entretenir un quelconque feu de contradiction voué à tomber dans l'à peu près opposé à la vision incroyablement française de Jean-Luc Mélenchon. J'ai entendu des dizaines d'hommes politiques briefés pendant des heures par des conseillers com'et qui crée fumée d'enfumage sur fumée d'enfumage mais je n'ai jamais vu un homme possédait une télévision de la République et de la démocratie. Je me demande même si Jean-Luc n'est pas l'homme politique au monde à avoir une telle puissance d'évocation de ce que veut dire vivre ensemble!
Oui Mélenchon présidons et vive le Front de Gauche!
@Superbo 261 à 1h48 (ex 1498)
Je pense comme toi que le noyau dur des LO-NPA ne veut pas gouverner et n'est là que pour discourir, donc diviser.
C'est vrai qu'ils sont sur le terrain et dans les manifs, mais ils se comportent en cela plutôt en anarcho-syndicalistes qu'en organisations politiques.
Cela semble être une question d'appareillage mental et linguistique (on croirait voir une de ces sculptures post-modernes faite de vieilles ferrailles soudées au chalumeau), qui les empêche de comprendre vraiment ce qui se passe dans le monde et autour d'eux.
Si je pouvais, je citerais en entier le morceau de bravoure de Péguy (dans "Note conjointe") sur les morales souples et les morales raides : ce sont les morale souples qui sont les plus morales (parce que concrètes), alors que les morales raides qui prétendent tout quadriller laissant dans les recoins sombres saletés et moisissures. La parabole s'appliquerait d'ailleurs à bien d'autres prétendus politiques.
Je remercie aussi vivement Christian B (N° 254, 0h19) pour son site et pour les textes de Rosa Luxembourg !
C'est le grand nombre des citoyens que nous devons entraîner, nos voisins, nos amis, nos collègues, et non une nomenklatura.
Rien à rajouter sur la performance, sur l'épaisseur du candidat, sa dimension. Tout a été dit. Bravo pour tout. Mais j'aimerais savoir si dans le programme de Front de Gauche, il est prévu de réduire le train de vie de l'Etat (du Président au x députés, sénateurs etc.) et comment sera traitée la dépendance pour que les Séniors puissent payer leur maison de retraite. Ceci me parait extrêmement important et cet électorat n'est pas à négliger. Alors, mutualisation ou laissera-t-on le privé s'enrichir sur le dos de la Sécu et des Vieux ?
Merci à JL Mélenchon pour cette semaine palpitante.
Après le débat contre le Pen :
1- Les socialistes peuvent toujours nous dire que le FdG ne tape que sur eux. Ce n'est pas vrai et la preuve est faite qu'il n'en est rien.
2- Le FdG et JL Mélenchon sont apparus comme les seuls à combattre le racisme et le Pen alors que les autres préfèrent profiter de la présence de Le Pen pour d'obscures manoeuvres politiques (vote utile, rabatteur de voix...) et ont choisi de s'en accommoder.
3- Je ressens de plus en plus une forte inquiétude chez les socialistes et la droite teintée de jalousie pour les premiers après le fameux débat (voir comment les éditocrates et les médiacrates ont résumé le débat et l'ont mythifié).
JL Mélenchon a marqué des points chez beaucoup de jeunes et les populations d'origine étrangère qui ne le voit plus comme avant. Décidément, pour la droite et le PS, cette campagne électorale ne se passe pas comme ils auraient voulu qu'elle se passe.
Fraternellement
Bravo, continuez, on est derrière vous !
@ Gerard Blanchet (379)
Tu sembles oublier de citer le parti le plus important de tous, c'est celui des abstentionnistes,
il se trouve qu'ils sont nombreux à vouloir voter FdG au 1er tour et FdG au 2ème, la surprise viendra de là à mon humble avis
Honte à Pujadas ! lui qui sert la soupe au FN à longueur de JT, qui invite une deuxième fois Le Pen dans son émission, qui lui octroie du "3ème force politique" par ici, du "désormais incontournable avec 20% des sondages" par là. A force de distiller ces âneries depuis quelques mois, voir d'années, la tète pensante du FN finit par le croire, et s'imagine incarner les ouvriers à hauteur de 40%. Ca, c'est le premier résultat de cette élection, bien avant le scrutin. Faire croire au peuple que le FN est un parti comme un autre ! Honte à Pujadas(et aux autres qui abattent la même besogne). Alors comme ça les ouvriers sont 40% pour Le Pen ! C'est ce qu'elle proclame, ce que Pujadas ne lui conteste d'aucune manière, et c'est ce que les sondeurs nous martèlent tous les huit jours.
Tout d'abord, les ouvriers sont beaucoup moins ignares que ce que les pseudo-intello veulent bien le laisser entendre, jusqu'à preuve du contraire, les mains sont pilotées par le cerveau. Donc ils ont un cerveau, et ils savent s'en servir. Si les ouvriers étaient de droite, ils auraient eu des syndicats de droite. Et ceci depuis longtemps ! Or ce n'est pas le cas. Le seul syndicat de droite ayant eu une quelconque importance, fut la CFT, mis en place par le Général en 59 pour casser la CGT trop puissante à ses yeux. Ce syndicat, s'est retrouvé très vite avec du sang sur les mains, il était donc urgent de le rebaptiser. C'est ainsi que la CSL est née en 77. L'arrêt des financements secrets du SAC, de la ville de Paris, des gouvernements de droite et les 4,22% obtenu lors des prud'homales de 1997 ont conduit ce syndicat à ne pas se présenter en 2002 et à s'auto-dissoudre.
Aujourd'hui, il n'y a aucun syndicat de droite ou d'extrême droite en France. Le FN a a bien essayer de s'infiltrer par ci par là, de créer un syndicat de la police, ou du personnel pénitentiaire, sans succès. Il (le FN) s'est fait bouler de partout. Rien à faire, les ouvriers n'en veulent pas. Ils n'en ont JAMAIS voulu ! Et d'un seul coup d'un seul, ils seraient près à voter pour Le Pen à hauteur de 40% ? et puis quoi encore ?
Jean-Luc Mélenchon meilleur défenseur des ouvriers !
Je voulais rajouter que Jean-Luc à été magistral sur France 3 Corse tout à l'heure, bravo superbe démonstration devant ces trois contradicteurs médusés, je crois que le tourisme sur l'Île de beauté va s'en ressentir à la hausse.
@382_le gout du noir
Au sujet du dernier DPDA, j'abonde à 100% sur le scenario "UMP - Chiens de garde" que vous décrivez.
Guaino était là, bien sûr, pour créer les conditions, à l'instar de 2007, pour un deuxième siphonage des voix de MLP Scénarisés étaient les coups de butoir économique de Langlet et socio-politique de Jean-Luc Mélenchon, afin de libérer du noyau FN ces électeurs à la marge. Jean-Luc Mélenchon a su, non seulement, éviter avec habileté le rôle "d'idiot utile" dans lequel ils auraient aimé le cantonner et a pu, en sus, avec brio enfoncer la politique FN sur la place des femmes dans la société, là où personne n'attendait la percée.
Alors, laissons le FN à la peine, et maintenant à donf,... haro sur Sarko!
Oui moi aussi je Jean Luc à été formidable sur France 3 Corse! et en ce qui concernent les petits patrons des PME j'ai apprécié c'est explication sur les intention du programme du FdG, et je pense qu'il faut continuer, car eux aussi son des électeurs potentiel!
@ Casoar la caboche
Je suis sûre que l'"affiche" d'un débat Sarkozy-Mélenchon en enthousiasmerait plus d'un, bien plus en effet qu'un débat Hollande-Mélenchon. Je me demandais si ça ne pourrait pas être mis en avant et proposé à l'imaginaire des gens de gauche comme la révélation d'un désir qu'ils ignorent peut-être encore. Ca reviendrait à poser la question: Qui incarne le mieux une réelle opposition pour débattre contre le serviteur du néo-libéralisme qu'est le candidat Sarkozy, le candidat Mélenchon ou le candidat Hollande?
Je partage l'analyse de le gout du noir. Avec le recul, lorsqu'elle n'a pas de contradicteur politique ou médiatique, Marine le Pen, s'en sort bien, mais souvenez-vous sur France Inter Cohen la pousse dans ses contradictions sur la retraite à 60 ans, A-S Lapix sur Canal+ en fait de même, face à eux elle a eu mal à avancer des arguments pour se justifier sur son programme. Je pense que les journalistes de DPDA, étaient en service commandé, leur mission décrédibiliser Marine LePen, regarder l'émission juste après que JL Mélenchon sorte du plateau, l'échange qu'il y a entre Giesbert et la journaliste de France Inter dont j'ai oublié le nom, après avoir eu une attitude kamikaze face à Mélenchon, ils se mettent d'accord et puis s'acharnent sur elle, pour l'achever politiquement. Alors que face à d'autres intervenants politiques, les journalistes sont plus complaisants (voir l'interview de Sarkozy avec Pujadas la veille du débat).Donc Jean-Luc Mélenchon a allumer la lumière pour faire fuir la vampire, aidé dans sa tâche par les journalistes.
Cette émission aura des conséquences pas forcément celle qu'on attend, je vous invite à aller consulter les réactions des lecteurs du Parisien, suite à l'article et leur sondage sur le débat de DPDA.
[...]
@ Sylvain (378)
On est d'accord que notre candidat est vraiment à la hauteur, mais rappelle-toi que tout est relatif et que s'il nous paraît à ce point exceptionnel, c'est justement parce qu'il est l'exception face à tous les autres politiques mous, cyniques, amnésiques, enfumeurs, manipulateurs...etc. Je pense qu'il y aurait tout un tas de Mélenchons dans notre pays s"ils n'avaient pas été soit progressivement récupérés et assimilés, soit purement et simplement exclus par notre démocratie nécrosée. D'où la nécessité urgente de refonder ce système qui entretient la médiocrité et qui marginalise ceux qui ont véritablement à cœur l'intérêt général. Comme le disait notre économiste Jacques-le-bien-patronymé, "la politique est atroce car tous ceux qui la trouvent atroce n'en font pas". Donc, prenons le pouvoir (et aidons ceux qui n'ose pas à le prendre) pour qu'ils s'en aillent tous! Et vivement la bouffée d'air frais et d'humain d'abord de la VIème République!
@laforce Jean-Luc, merci de votre éclairage.
A vous lire, j'en tire la conclusion que le PS avec Mr Hollande espère comme il le peut, repousser au maximum l'échéance d'une confrontation avec le FdG et nottamment avec Mr Mélenchon, afin de laisser intact le jugement de ceux qui n'ont entendu seulement que le programme du PS sans s'être penché, par simple ignorance, à celui proposé par le FdG. C'est en quelques sorte, laisser les têtes citoyennes sous l'eau pour leur éviter de prendre connaissance de l'air qu'ils pourraient respirer s'ils y avaient accès... Cette méthode s'appliquant je pense à une bonne partie de l'électorat de Mr Hollande, n'est vraiment pas très honnête de la part du PS qui joue de cela pour mieux mettre en avant leur Candidat à la Présidence. De ce fait, je trouve que le FdG fait un remarquable travail d'information et dès lors il me semble qu'il ne faut absolument pas ralentir la cadence relative à une "désinformation" à l'égard de ce que le PS tente d'instaurer dans les consciences citoyennes et qui par son insidieuse et lâche méthode souhaite "rabaisser" notre Candidat à un niveau peu crédible. Cela me fait penser à une phrase : si vous souhaitez vous débarrasser d'un chien, dites à tout le monde qu'il a la rage"... Si le FdG et son remarquable représentant Mr Mélenchon persévère dans sa volonté de se faire entendre et connaitre, alors je pense que nos chances de voir notre Candidat à la Présidence seront croissantes ! Résistons !
@Cécile 63 391 Je suis à 99% d'accord avec vous. Néanmoins, j'estime que..Quoi Qu'il en soit, peut importe ce qu'il en est,et réciproquement. En fait, c'était 100%! Sursum corda!
@387 Cyprien J 26 février 2012 à 19h39
C'est pire que cela : B. Hamon, dans l'émission "C politique" de cet après-midi à déclaré que F.Hollande ne participerait à aucun débat avant le 1er tour (tel que formulé, j'ai compris : "avec qui que ce soit").
On appréciera son sens de la démocratie ; s'il devait être élu, il y a intérêt à ne pas se démobiliser.
L'analyse de Jean-Luc concernant le pari perdu de MLP semble se confirmer: papa le Pen vient à sa rescousse avec un argument on ne peut plus fallacieux: rédaction en ligne (Lesoir.be)
[...]
[Edit webmestre : Merci de ne pas vous faire l'écho ici des propos de la famille Le Pen. Vous évoquez, vous commentez, vous donnez un aperçu, mais vous ne citez pas in extenso.]
@ 379 jean paul Clerton dit:
"Honte à Pujadas ! ………"
Merci monsieur Clerton, je viens de lire votre commentaire comme tous les précédents (des autres commentateurs), c'est un peu fatiguant, mais cela vaut la peine, puisque j'arrive à vous.
Votre démonstration est très claire et effectivement il faudrait peut-être nous expliquer de quel placard les journaleux sortent les ouvriers votant pour le Front Réactionnaire d'extrême droite.
Quant au sieur Pujadas, l'autre homme aux talonnettes, le plus mauvais de sa caste, et au regard tellement intelligent, enfin passons … oui, quant à cet énergumène que l'on nomme animateur, c'est de spectacle qu'il est animateur mais pas d'émission politique ; son seul objectif était de faire de l'audimat, point barre.
Mais on pourrait aussi dire honte à Moatti pour son émission sur LCP, voir un bon article sur le sujet, dans une brèves sur le bonhomme dans le dernier n° "du nouveau Combat", ainsi que des éloges sur le dénommé Guaino, pas mal non plus.
@ 367 Gerard Blanchet
Bonsoir camarade, il est bien évidemment hors de question de suivre ton raisonnement, aucun accord de quoique ce soit ne doit être signé par le Front de Gauche avec le PS, c'est quoi cette idée, tu as peur pour ton mandat si tu en as un ? Tu n'aurais pas fait ton travail correctement vis à vis de tes électeurs ? Laisses le Parti Communiste faire sa tambouille chez lui, au Front de gauche JL Mélenchon l'a dit sur tous les tons, il n'en sera pas question, et au Parti de Gauche pas plus, à ce que j'en sais !… Pour t'en convaincre lis moi dans le journal que je te fais parvenir, c'est sans ambiguïté aucune.
Bravo pour votre intervention face à Mme Le Pen.
Maintenant, au tour de Sarkozy! Chasser le Front National, certes... Mais ce n'est pas lui qui gouverne, et qui risque de gouverner demain.
Bonjour M. Mélenchon,
Quel dommage, toutes ces années passé au PS. pour lequel je n'ai jamais voté sinon pour contrer la droite et son extrême. Le rouge vous va si bien. De ma vie je n'ai jamais entendu un orateur avec un coeur si gros et cettte sincérité qu'aucun homme ou femme politique de possède.Je vous soutiendrai jusqu'au bout et encore bravo pour tout ce que vous nous apprenez.
J'ai cru comprendre que Francois Hollande ne débattrait pas avec les autres candidats avant le 2ème tour. Quelle suffisance ! Ou alors aurait-il peur de perdre ses moyens comme Marine Le Pen ?
Dans la famille Le Pen je demande le Père... vient de provoquer Jean-Luc Mélenchon en duel sur F-info
Pour, d'un certain point de vue venger l'honneur de sa fille, et aussi pour remettre les pendules à l'heure, dans ce mouvement d'opportunistes familialistes, dont le seul héros n'a jamais été que Jean-Marie. Ayant traité expressément notre candidat de voyou, je pense qu'il faut se défendre. Et même si certains vont crier ici à la provocation. Moi je suis pour, pour plusieurs raisons, mais aussi pour requalifier cette campagne, car pour une fois, l'on pourra trouver un avantage absolu, et le montrer à tous, que savoir user de belles paroles, ou un français impeccable, mais en même temps connaître sur le bout les doigts notre propre histoire et le texte de notre vision du monde, puis savoir le traduire pour que cette chose parle à tous, ne résiste pas au verbiage dont cet esprit diabolique a pollué tous les débats politiques depuis 50 ans.
Et vous chers camarades ?
Hier j'ai eu l'occasion de discuter avec un secrétaire fédéral du PS. Il ne se situe pas à la gauche du PS, et pourtant il va voter Mélenchon au premier tour, tellement les positions de Hollande sont inconsistantes. Ca bouge de partout !
Il serait bon effectivement de proposer aux acteurs concernés, un débat télévisé où M.Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de Gauche, s'opposerait au candidat de l'UMP, Nicolas Sarkozy. Puisque le PS refuse un débat « Hollande / Mélenchon » et continue de regarder de haut le Front de Gauche et ses millions d'électrices et d'électeurs, laissons-le poursuivre sa pente descendante, oublions les membres du clubs des "abstentionnistes dynamiques" qui s'abstiennent sur tous les sujets qui comptent pour les françaises et les français. Abandonnons l'ex premier secrétaire du PS, M. Hollande, à sa fatuité et ouvrons le boulevard politique, en affrontant directement lors d'un débat télévisé le candidat de la régression économique, politique, sociale et morale : M.Sarkozy. N'hésitons pas de faire en sorte que les absents et les abstentionnistes comme M. Hollande ait toujours tort. Que Se Vayan Todos !
Mr Mélenchon, merci pour avoir rabattu son caquet à cette folle hystérique (j'écris pas son nom, parce que berk, j'ai pas envie). J'ai lu votre programme, et franchement il tient la route. Je pense que vous êtes le seul à être sincère et d'envergure, et vous aurez peut-être ma voix en ce qui me concerne. Seulement j'aimerais entendre les mots "décroissance" et "fin du capitalisme" ou "écologie" plus souvent dans vos discours. La vraie vérité quoi. Pourquoi vous ne vous pacsez pas avec Eva joly et pourquoi pas aussi avec le Poutou(l'a l'air pas mal aussi lui) tant qu'à faire ?
Alors allez donc vous aussi à Florange, voir les ouvriers d'Arcelor Mittal (c'est dans ma région et je suis fils de sidérurgiste), les grèves les licenciements je connais, mais çà manque de pédagodie tous ces discours des uns et des autres, çà sent le mensonge à plein nez, c'est déséspérant. Les ouvriers devaient s'imaginer qu'ils allaient fabriquer du feuillard pendant quelques millénaires encore, eux ce qui les intéresse c'est de pouvoir payer leurs traites-leurs factures-leur loyer, point barre.Ils sont pleins de bonne volonté, mais ne se rendent pas compte qu'ils se rendent eux-mêmes esclaves. Voient pas plus loin que leurs huit heures sur la chaîne. Pas envie de voir le mur devant, veulent travailler encore et toujours. Mais c'est quoi le but de tout çà ?
Moi je crois dur comme fer que l'avenir c'est d'apprendre à biner les patates, dans la sobriété, l'humilité et la joie de vivre si possible. Le fer-le pétrole-l'uranium quand y en a plus, ben y en aura eu, et vous le savez. La vérité, merci, vous me ferez plaisir. Je vous respecte, respectez-moi, ainsi que tous les ouvriers qui ont droit a la vérite. Courage, dites-la, la vérité.
Cordialement, bonne chance.
Camarade Jean Luc,
Tu as allumé la lumière et Dracula, pouf, a disparu. Il est temps de s'attaquer à Dr Jeckyll (Candidat-président) et Mister Hyde (Président-candidat).
Je ne vois pas d'un bon oeil l'irruption du père dans la campagne. Me trompe-je ?