Dans la foulée des diatribes antisyndicales de Nicolas Sarkozy, la direction de la SNCM se croit tout permis. Elle vient de signifier le licenciement de deux militants syndicalistes. Frédéric Alpozzo et Marcel Faure s’opposent aux projets de la SNCM qui menacent notamment la continuité territoriale entre la Corse et le Continent. Ils refusent la dérégulation du transport maritime avec ses normes sociales au rabais et la sécurité des voyageurs remise en cause. Ils sont du côté de l’intérêt général. Ils méritent donc le soutien de la loi. C’est maintenant à l’Inspection du travail qu’il revient de refuser cette sanction injuste et disproportionnée.

Si le Front de Gauche l’emporte en 2012, nous adopterons une loi rétablissant dans leurs emplois les centaines de militants syndicaux victimes sous ce pouvoir de droite de la répression permanente du mouvement social.