07mar 12
Des enquêtes d’opinion qui nous sont favorables, je ne dirai rien. Je sais que les dernières donnent du courage sur le terrain. Mais je n’ai jamais construit mes raisonnements ou mon action sur une base aussi incertaine. Donc je constate, et je m’adapte. Avec le sourire. Rien de plus. Le meeting de Rouen a été de nouveau un événement de masse. Je sais maintenant que les gens qui décident de venir savent qu’ils participent à une démonstration de force et qu’ils veulent donner ce sens à leur présence personnelle.
En illustration du billet des photos prises par Stéphane Burlot lors du meeting du Front de Gauche à Montpellier le 8 février dernier. Elles montrent des visages attentifs et expressifs de participants. Et d'abord des très nombreuses femmes participantes, comme un hommage.
A Rouen, la salle était pourtant particulièrement inconfortable, toute en longueur. Les gens se sont beaucoup tassés au-delà du raisonnable vers l’avant et j’avais mal au cœur de les voir serrés comme ça et debout si longtemps. Mais on m’a dit qu’on « ne se rendait pas compte du temps ». Des milliers de gens sont restés debout car il a fallu enlever beaucoup de sièges pour faire tenir les dix mille personnes qui sont venues. Depuis la tribune on ne voyait pas au-delà des cent premiers rangs et le fond de la salle semblait aussi éloigné qu’un horizon. De la salle, au-delà des cent premiers rangs on ne voyait de nous que le dessus de nos têtes. Heureusement il y avait les écrans géants et une excellente sonorisation. Et l’ambiance ! Voilà l’extraordinaire ! De plus en plus de gens arrivent en tenue de travail pour faire la démonstration de ce que nous sommes. Une autre remarque à faire sur cette rencontre. Elle est très importante à mes yeux. J’ai eu l’impression, recoupée par plusieurs camarades que notre assemblée était très féminine. Ça collait avec le discours ? Oui. Mais ce n’est pas cela qui me marque. Et si mon angle d’attaque contre Marine Le Pen sur la question du droit à l’avortement avait été entendu comme un signal de ralliement ?
Madame Marine Le Pen a tenu meeting à Marseille. Elle, elle « n’éructe » pas, elle ne « tempête » pas. Elle parle de sa « voix forte », selon le Nouvel Observateur.fr. Des dizaines d’idioties ignominieuses contre les immigrés, les délinquants, et ainsi de suite sont rapportées avec un soin de notaire impartial. C’est le père qui conclut le meeting ? Le journal de Laurent Joffrin n’y voit rien à dire, ni à commenter, ni à expliquer. Le « Nouvel Observateur » n’a pas encore changé de méthode. Il n’a pas tourné. Il continue la politique criminelle de l’instrumentalisation respectueuse du Front National. Il faut que cela cesse. On ne peut admettre de laisser faire ce triste et sale boulot par des organes de presse qui se disent de gauche. Il me semble que tous ces beaux esprits n’ont pas compris ce qui s’est passé avec le discours de Le Pen à Lille. Avec l’apologie du collabo antisémite Robert Brasillach, en présence de la candidate qui n’a dit mot, un cap a été franchi. Eux-mêmes le disent : ils sont revenus à leur « fondamentaux ». Il est temps que les belles personnes se réveillent. Hallal ou casher : c’est le même abattage ! Vu ? Ceux que l’épisode « respectable » avait séduits feraient bien de se réveiller !
Car bien sûr, sur cette affaire les Le Pen ont réussi leur coup. Ça n’a pas traîné. Du hallal on est passé au casher comme c’était si simple de le deviner. Les rabbins se réveillent si l’on en croit « Le Monde » et se disent inquiets. Ils ont raison d’être inquiets. La stigmatisation communautaire par la dénonciation des rites alimentaires est le commencement de tous les racismes et de toutes les xénophobies. J’espère aussi qu’ils auront de la mémoire et qu’ils sauront se souvenir de qui a tenu tête et qui a laissé faire des mois durant. Comme quoi il ne suffit pas d’aller au dîner du CRIF pour être respectable et encore moins pour être une vraie sentinelle de la lutte contre l’antisémitisme. Car, n’est-ce pas leur cher Nicolas Sarkozy qui aura franchi le gué sans que madame Le Pen ait besoin d’ouvrir la bouche sur le sujet ? Un grand merci aussi aux provocateurs médiatiques et leurs « enquêtes » dans les abattoirs qui, sous couleur de leur infect « devoir d’information » qui justifie les voyeurismes les plus nauséabonds, s’autorisent à jeter des allumettes dans les poudrières pour informer du danger d’explosion. Retenez la leçon qui n’est pourtant pas neuve : ceux qui s’en prennent aux musulmans du fait de leurs rites alimentaires sont des racistes, un point c’est tout.
Si je reviens sur cette histoire grotesque c’est parce qu’elle est emblématique politiquement de ce qu’est le Front National. Dès lors il faut taper sur le clou mille et une fois. Car de cette façon nous atteignons trois cibles en même temps. D’abord nous stigmatisons ceux qui pensent comme elle à droite. Nous étendons le champ de la suspicion. Le but est d’obliger la droite à se cliver. Car je sais de source sûre que nombre d’autres, à droite aussi, ne se reconnaissent pas dans ces fadaises racistes. Si nous les poussons à s’exprimer, ou au minimum à résister dans leurs rangs nous reconstruisons le cordon sanitaire autour de l’extrême-droite qui a été détricoté par les benêts médiatiques qui ont marché dans le plan dédiabolisation des Le Pen. Et cliver la droite c’est l’affaiblir ! Nous gagnons sur tous les tableaux. Deuxièmement nous réveillons tous les endormis de la lutte anti-fasciste et anti-raciste. Tous ceux-là se sont laissés gagner par la torpeur qui engourdi souvent ceux qui ne se sentent plus « à la mode ». Il s’agit d’un cercle beaucoup plus large que les seuls militants politiques. Il implique des milieux sociaux extrêmement divers et des sphères d’influence très variées. C’est un nombre considérable de gens qui se mettent alors en mouvement et s’engagent dans la politique de décontamination dont nous avons besoin. Troisièmement c’est un extraordinaire outil d’éducation populaire que d’avoir ce cas pour commencer une explication de fond sur l’identité politique de chacun des camps en présence dans la lutte. Ceux qui croient qu’il y a une campagne contre Le Pen et une autre contre Sarkozy se trompent d’époque politique. C’est la même campagne. Pas seulement du fait de l’extrême-droitisation de la droite. Mais surtout du fait des contenus que nous mettons en avant. Quand on cogne contre l’anti-féminisme de Marine Le Pen, qui dirait qu’on épargne Sarkozy et les idées de droite ? Quand on cogne sur le SMIC dont elle ne veut pas, contre l’apprentissage à quatorze ans et ainsi de suite nous enfonçons le clou du programme progressiste. Son contenu s’impose alors comme une évidence d’autant plus forte que ses adversaires désignés sont vécus comme infâmes. A cette étape, l’extrême-droite est le crétin utile de la lutte anti-capitaliste. Le coin enfoncé dans le dispositif de la droite qui nous permet de la diviser. C’est le viatique qui nous permet d’introduire les thèmes de notre programme dans la matière grise de ceux que nous réveillons. Sans oublier que c’est l’extrême-droite que nous finirons par avoir en face de nous dans la phase chaude des événements. Mieux vaut se préparer de longue main.
Il ne faut donc pas se contenter de penser comme des communicants pour lesquels « un coup chasse l’autre ». Notre labour se fait en profondeur. On ne passe pas d’un sujet à l’autre. Une campagne électorale à notre manière se construit comme une phrase qui elle-même se construit comme une démonstration. Notre pratique politique est une pédagogie de masse. Plus le message est compris dans toute son ampleur plus la conviction s’enracine. Et moins elle risque d’être prise à revers par une émotion ou un coup de communication des adversaires ou des concurrents. Donc on ne lâche rien contre l’extrême-droite. Et vous allez voir bien vite comment une certaine machine médiatique va se mettre en marche une nouvelle fois contre moi. Ce sera : « n’en fait-il pas trop ? », « est-ce qu’il ne donne pas à l’extrême-droite trop d’importance » et ainsi de suite. A tous les coups des socialistes pontifiants et bouffis se donneront des airs importants de « nous, restons au-dessus de la mêlée des extrêmes » Bla bla bla ! Ce sera le moyen d’essayer de faire passer le débat sur le terrain de la forme et de l’arracher des questions de contenu où nous l’avons accroché. Regardez attentivement. Notez les noms de ceux qui signeront ces « décryptages ». Ça vous fera une belle liste de « salauds ». Je mets des guillemets pour signaler que le mot est utilisé ici au sens sartrien du terme. En résumé, il s’agit des gens qui se donnent bonne conscience pour accepter les pires infamies.
Donc François Hollande propose qu’au-delà d’un million d’euros de revenu, le reste soit taxé à 75%. Voilà qui est mieux que le plan précédent du même auteur ! Car il taxait moins les revenus que ne le faisait Raffarin ou Villepin ! Mais là, ça va dans le bons sens ! C’est bien ! Ça va dans la bonne direction. On a intérêt à le répéter sur tous les tons pour retirer le tapis sous les pieds de ceux qui voudraient nous amener dans le « débat » de cour d’école pour savoir si Hollande « vous pique vos idées pour prendre vos électeurs… Pia Pia Pia » ! En fait je me réjouis surtout de l’impact médiatique de cette idée. Car la voie est ainsi ouverte à notre propre proposition, présentée depuis la parution de notre programme, celle du revenu maximum autorisé. On se souvient comment cette idée a été tantôt raillée sur le mode spirituel inimitable des commentateurs à grosses cervelles : « comme Georges Marchais, on prend tout. » Lol ! lol ! lol ! dirais-je pour illustrer cette bonne et fine plaisanterie avec leurs mots ! D’autres fois les mêmes aigles de la pensée l’ont confondue avec le salaire maximum de un à vingt dans les entreprises ! De toute façon rien ne les intéressait, qui aurait demandé un effort intellectuel, à part les questions à deux balles sur le deuxième tour : « C’est-à-qui-comment-vous-allez-apporter-vos-voix-deuxième-tour-bien-obligé ? ». A présent les voici tous occupés à répéter en boucle cette idée et à jouer à se faire peur. Il est remarquable que cette idée finisse dans une discussion de niveau mental Kinder à propos de la fuite des footballeurs hors de France. Peut-on tomber plus bas ? Les riches marchent toujours à l’abri de catégories prétextes. Le gros agrarien argue du petit paysan, le nabab du CAC 40 de l’auto-entrepreneur et ainsi de suite. Mais là, à plus de un million d’euros de revenu, ça devient compliqué de trouver des comparses qui fassent un prétexte crédible ! Arrive donc à point nommé la figure du footballeur, bien sûr issu de milieu populaire, dont la citrouille est devenue un carrosse ! Foutaise ! Les footballeurs ? Ce sont bien les seuls ! Aucun rugbyman n’est concerné, aucun handballeur et ainsi de suite. Juste les footballeurs. Ça ne devrait pas être un trop gros problème si le partage des richesses et la fin du privilège est seulement un problème pour le football professionnel.
Et quelle énergie est consacrée à commenter le sondage qui apporte un soutien massif à cette idée. Voilà qui est parfait. Car c’est ainsi qu’avancent les idées. La preuve est faite que le pays est prêt pour passer le peigne sur la laine des puissants. Notre travail est facilité d’autant. Car, bien sûr, la mesure de François Hollande n’est ni vraiment réfléchie ni correctement insérée dans un programme cohérent. Mais ce qui manque se trouve dans notre programme. Si donc il devait réellement mettre en œuvre cette idée, la logique de situation le conduirait tout droit sur notre méthode. D’abord le droit de suite vis-à-vis de ceux qui fuient le pays pour se soustraire au fisc. Ensuite le lien à établir entre revenu maximum et salaire maximum. Nous avons fixé le rapport du maximum au minimum non pas de manière abstraite, symbolique ou punitive mais à partir d’une valeur de référence concrète et vérifiable. Puisque la Confédération européenne des syndicats propose que le salaire maximum autorisé soit de vingt fois le plus petit salaire constaté dans l’entreprise, alors le revenu maximum ne peut être supérieur à vingt fois le revenu médian. Pour l’instant tout cela est trop compliqué pour les grosses cervelles. Contentons-nous de cueillir sans effort les fruits de la mode officielle. Les esprits sont marqués. Et le marqueur est dans notre sens.
Certes François Hollande a lui-même dit sur RTL mercredi 29 février que cela ne concernerait que « 3000 personnes » et ne rapporterait que « 200 à 300 millions d'euros » par an. Mais pour certains c'est déjà trop ! Voyons ce qu’en dit le football puisque c’est lui qui est en cause paraît-il ! Christophe Jallet, joueur du PSG s'est indigné : « Je n'ai braqué personne pour avoir ce que j'ai aujourd'hui ». Avec 1,2 millions d'euros de salaire annuel, il perdrait un peu. Pas tant que ça d’ailleurs et bien moins qu’avec notre programme. Mais il lui reste à apprendre que l'impôt n'est pas là pour punir qui que ce soit et qu'il ne s'applique pas qu'aux délinquants qui ont « braqué » quelqu'un. C'est un mécanisme républicain qui apporte à l'Etat les moyens d'assurer la liberté et l'égalité des citoyens par des dépenses publiques. Jallet ferait bien de se souvenir que chaque fois qu’il est blessé en match, c’est la Sécu qui paye ses soins et que c’est très cher. Et il devrait aussi savoir que nul n’a oublié comment les footballeurs ont été exemptés de cotisations sociales sur leurs rémunérations sur les « droits de l’image ». Un peu de respect pour la collectivité ne serait pas de trop. Mais ce n'est pas le plus lourd parmi les bêtises entendues. Dans ce registre, l'intervention de Nicolas Sarkozy sur France Inter ce jeudi 1er mars est grave. Le président de la République en exercice a justifié l'exil fiscal des plus riches. Pour lui, si vous êtes fortement taxés « il n'y a aucun intérêt à rester » en France. Le premier responsable de l'Etat encourage ainsi les riches du pays à frauder et à fuir plutôt que de s'acquitter de leur devoir de citoyens, de contribuables et de patriotes. Pour l’UMP, la fraude des riches sent bon. Mais bien sûr celle des autres doit être pourchassée.
A présent je veux publier un texte à propos de la bataille laïque. Au moment où la laïcité sert de prétexte à l’inspection des abattoirs, je crois très opportun de rappeler au bon souvenir de tous les nouveaux zélés de la laïcité qu’il y a un combat actuel à mener. Celui qui veut étendre à tout le territoire de la République les bénéfices de l’application de la loi de 1905. C’est-à-dire à la Guyane, la Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, la Polynésie et l’Alsace-Moselle. Dans tous ces départements et territoires, le Concordat ou les décrets de Charles X sont encore la loi. Vous connaissez ce dossier évoqué ici à de nombreuses reprises. Vous pouvez retrouver mes textes en utilisant le moteur de recherche du blog. Nous avons relancé le débat à partir de la proposition de François Hollande d’inscrire le Concordat dans la Constitution. Dans la presse, Eddy Kaldi dans « Le Monde Diplomatique » et Henri Peña-Ruiz dans « Le Monde » ont argumenté puissamment dans notre sens. Mais la question est moins vendeuse que la viande hallal. Les amis du Concordat peuvent donc se dire « pas vu pas pris ». Je veux donc contribuer à vous mettre en alerte et à relancer une mobilisation contre une idée très néfaste. Bien sûr ce combat permet de faire avancer l’idée inverse : l’extension de la loi de 1905 à tout le territoire et de reposer la question de l’unité et l’indivisibilité de la communauté légale. Dans cet esprit je vous propose de lire un texte venu « du terrain ».
« Pourquoi nous sommes Alsaciens, laïques et contre le Concordat ». Ce texte clair et direct, dont le titre est un défi lancé aux thuriféraires d’une soi-disant Alsace grégairement regroupée sur des archaïsmes, est paru en « point de vue » sur « lemonde.fr » du 17 février dernier. Il est signé par William Gasparini, professeur des universités, Josiane Nervi-Gasparini, maître de conférences en mathématiques, Université de Strasbourg. Ce sont des balises d’alerte qui marquent la mise en mouvement de secteurs de la mouvance laïque. Elle ne fait que commencer. J’appelle à l’amplifier. Lisons donc ce texte des réfractaires. Il peut être diffusé à profit par ceux qui le souhaitent.
« Dans un article publié dans Le Monde du 10 février 2012 ("Pourquoi nous sommes Alsaciens, laïcs et pour le Concordat"), Roland Ries, sénateur-maire socialiste de Strasbourg, se revendique "concordataire" et affirme appartenir, tout comme les principaux leaders politiques alsaciens – du PS à l'UMP, en passant par le Modem et Europe-Ecologie – "à la très grande majorité des Alsaciens et Mosellans, d'obédiences religieuses diverses, laïques ou même athées, qui soutiennent le régime concordataire". Aucune enquête sérieuse ne confirme à ce jour de telles affirmations. Bien au contraire, comme partout ailleurs sur le territoire français, les pratiques religieuses se sont étiolées et la fréquentation des cours de religion dans les établissements scolaires (spécificité d'Alsace-Moselle) ont considérablement diminué.
Comme de nombreux Alsaciens, nous pensons qu'il faut en finir avec le Concordat d'Alsace-Moselle, régime napoléonien dépassé, à l'opposé d'une conception républicaine et laïque de la France. Contrairement à une vision compassionnelle et erronée de la "société alsacienne", le Concordat n'assure pas le "vivre-ensemble" mais crée les conditions d'une séparation communautaire organisée entre les religions elles-mêmes (en excluant tout autre culte que les quatre cultes reconnus) et par ailleurs entre les croyants et les agnostiques ou les athées. Loi de concorde, la loi de 1905 garantit au contraire, en séparant les Eglises et l'Etat, la liberté de conscience et par conséquent celle de culte. Cette loi de liberté qui doit s'appliquer partout sur le territoire français rappelle que la République ne reconnaît ni ne salarie aucun culte en application des deux principes fondamentaux que sont l'égalité entre les citoyens et l'universalité de la dépense publique.
Le régime concordataire est en contradiction flagrante avec ces deux principes. D'une part, seuls quatre cultes (catholique, protestants réformé et luthérien, israélite) sont reconnus. D'autre part, le Concordat a un coût très élevé pour le budget de l'Etat : plus de 50 millions d'euros ont été dépensés en 2011 pour rémunérer les 1 400 ministres des cultes alors même que, depuis 2007, le gouvernement a supprimé 65 000 postes dans l'Education nationale. Pour le seul Bas-Rhin, plus de 400 postes d'enseignants seront supprimés à la rentrée 2012. L'argent public doit financer les services publics qui sont notre bien commun (école, hôpital, crèches, services sociaux, etc.) et non les cultes qui relèvent des pratiques privées. Il est paradoxal que ceux qui défendent le Concordat suppriment dans le même temps des postes dans la fonction publique d'éducation ou de la santé au nom d'une supposée gestion rationnelle des fonds publics (sous l'effet de la révision générale des politiques publiques). Outre le régime concordataire, le statut scolaire local (lois Falloux de 1850) est toujours en vigueur dans les établissements scolaires, instaurant l'enseignement religieux obligatoire à l'Ecole et la prise en charge par l'Etat des salaires des "enseignants de religion", prélevés sur les deniers publics de la totalité des citoyens français.
Les tenants du régime concordataire brouillent le débat et cultivent l'amalgame entre le Concordat et le droit social local pour créer des inquiétudes infondées auprès des Alsaciens et Mosellans. Hérité de la période allemande, ce droit local en matière de sécurité sociale est favorable aux salariés d'Alsace-Moselle qui en assument d'ailleurs la charge financière supplémentaire. Nous considérons que c'est là un modèle dont nous pourrions nous inspirer pour l'étendre aux autres départements suivant le principe d'alignement des droits sociaux par le haut. Nous, Alsaciens venant d'horizons sociaux, culturels, religieux et philosophiques très divers, attachés à notre patrimoine culturel hérité des Lumières et de la Révolution de 1789, affirmons que la laïcité est le socle de tout projet d'émancipation citoyenne. Celle-ci n'est pas la guerre aux religions, bien au contraire elle met fin aux conflits religieux et aux surenchères communautaires. En toute rationalité, on ne peut se réclamer de la loi de 1905 et soutenir simultanément l'exception concordataire. »
Continuons à faire la peau aux Le Pen, après le 18 mars, une fois que nous serons devant eux, nous pourrons faire le débat à gauche, plus de 21 avril, de vote utile et en avril on est au 2ème tour. Bon, en attendant, le week-end prochain je monte à Paris et compte bien m'impliquer à fonds dans le débat passionnant sur le Hallal en me tapant un bon steack.
Houy Fabien 527
Vous êtes le contraire d'un raciste, et je vous offre, si vous ne la connaissez dejà, cette citation de Gilles Deleuze: " Je mesure la valeur des religions au courage et à la noblesse des athéismes qu'elles inspirent".
A Houy Fabien (527)
Non, je ne pense pas que vous soyez raciste de penser comme cela, je pense que vous ne savez pas tout. Jean-Luc Mélenchon donne des éléments à ce propos dans cette vidéo (à partir de la 24°ème minute).
Par delà les "chamailleries", aussi vexatoires que contre productives, replaçons nos interventions au coeur de cette énorme ambition que nous nommons "conquête du pouvoir, par la Révolution concrète". Elle appelle méthode,organisation,abnégation,conscience et lucidité dans nos pensées et actes militants. JL nous plonge dans les méandres d'une anthropologie du courage.
Celui que beaucoup avait perdu comme on égare ses lunettes. Comme une maladie, pas comme une évidence. J'avais effectivement perdu le courage, au sein d'une société sans courage. J'avais glissé avec elle et en elle. Société irréductible et sans force. JL nous aide à convertir cette épreuve du découragement en reconquête de l'avenir. En interrogeant la dialectique qui unit, articule les matrices individuelles et collectives, nous reformulons une théorie du courage et de résistance à la capitulation. Nous dépassons l'horizon du désarroi et du compromis avec l'inacceptable, par la reconquête de fondamentaux personnels et collectifs. Pas de courage politique sans courage moral.
Chaque époque historique affronte son "seuil mélancolique". De même, chaque individu, à un moment ou un autre connaît cette phase d'épuisement et érosion de soi. La corrosion est vaincue! Nous sommes dans "l'étude des commencements", dans le temps des recommencements, avec la conscience du droit de recommencer. Et là, se situe l'Evénement, le nom générique de la Révolution. Il s'agit de le créer, d'y participer comme éloignement et refus de la danse morbide des simulacres. Le prochain, et nous le sentons bien, c'est la Bastille. Avec mon slip, mais sans-culotte! Les courageux, comme les justes ont l'art de commencer. Pure décision, celle qui fait origine! Le courage est la condition de la réalisation de toutes...
Par rapport à ces échanges de commentaires sur l’imposition il y a un élément qui doit être bien compris :
Les 360 000€ ne sont pas le revenu déclaré. Ils sont ce qui restera au maximum au riche contribuable après le payement son impôt direct. L’expression « Au dessus de 360 000€ on prend tout » peut en effet prêter à confusion.
Il faut comprendre : « l’impôt sur le revenu laissera au maximum 360 000 € au riche contribuable ». Le choix politique de définir cette somme maximum décente est finalement très généreux pour le riche, il laisse en effet 30 000€ net par mois ! Soit 1000€ par jour. Il impose une tranche d’imposition à 100% (le fameux « on prend tout ») comme tranche maximum.
Au dessus de quel revenu déclaré, cette imposition à 100 % débutera ? Cela dépend du lissage des 14 tranches inférieures que je ne connais pas, et de la situation familiale du riche contribuable.
Mais à mon humble avis ce seuil de revenu déclaré pourrait osciller entre 600 000€ et 700 000 €.
Le fait qu'une discussion sur ce type de question ait lieu sur ce blog est très positif. Il prouve que nous envisageons la victoire et que nous participons déjà à la prise de pouvoir citoyenne!
@ MathieuBAZ
Il y a 2 choses différentes.
1. Le retour à une progressivité de l'impôt sur le revenu avec une taxation plus élevée des hauts revenus pour générer plus de recettes, ce qui est normal. Selon l'article d'AgoraVox "une population inattendue de petits entrepreneurs, d'artisans, de cadres, d'ingénieurs se retrouvent derrière le projet du FdG" et personne ne s'effraie de cela, pas plus qu'en 1981. Pour moi, l'impôt est une nécessité citoyenne et chacun doit contribuer selon ses moyens si la société souffre moins (qui ne rencontre pas cette souffrance ou n'a pas souffert lui même), ets plus juste et s'ouvre à des droits et libertés nouvelles pour prendre un grand bol d'air frais.
2. Et aussi une volonté de limiter les dérives qui constituent des véritables captations par le moyen d'une limite au delà de laquelle l'état prend tout égale à 20 fois le salaire médian (et non pas le smic). A terme cette tranche ne doit générer aucune recette du fait de la disparition de ces abus mais fait partie du cercle vertueux de redistribution de la richesse.
Ces 2 mesures sont pour moi indissociables. C'est complètement différent de la tranche à 75% du PS qui n'a aucun effet sur les écarts de salaire et de revenus...
Surprise à midi !
Sur Canal, N. Domenach et A. Wiesmann, en parlant de Mélenchon : " Il est fort, il est très fort..."
2 secondes de TF1 à l'écran, ils se regardent, se sourient et opinent du chef ! ça, c'est du nouveau. Le printemps n'est pas loin. Bourgeons de victoire ?
Salut ! La vie est belle.
Marie Pierre
@Paul.G (537)
Je vous remercie beaucoup pour ces précisions qui permettent de dissiper la confusion autour de cette question de manière parfaitement éclairée.
Quant à la victoire, elle ne fait bien évidemment aucun doute.
451
@ghc dit: Monsieur Tetart on ne vous voit plus et pourtant
Et pourtant je suis là sur ce blog tous les jours à vous lire avec plaisir et à commenter quand l'envie m'en prend, hier je me suis permis de reprendre un journaleux de Mariane qui avait osé écrire que les banques faisaient 130 % de bénéfice sur l'argent qu'elles prêtaient ce qui vous en conviendrez est ridicule ! En effet si l'on atteint déjà 100% de bénéfice c'est que vous avez volé le produit ou le service que vous revendez ! donc si vous achetez 1 euro un produit et que vous le revendez 1 milliard d'Euro vous ferez 99,999999 % de bénéf mais pas plus, telle est cette règle économique ! CQFD ! mais vous avez raison trop c'est trop, et ce qui nous intéresse avec le Front de Gauche et son représentant c'est qu'enfin nous puissions vivre sans chichi sans tralala rien que vivre, avec un smic à 1700 Euro, une retraite à 60 ans, et ne pas être égorgé par notre propriétaire qui préfère laisser vacants deux appartements de vide pour louer le troisième à un prix exorbitant ! ce sont ces 2 millions de logements vides qui font ces prix fous des locations, et Jean-Luc Mélenchon a bien raison de prévenir qu'il réquisitionnera tous ces apprts 45 jours après son élection ! quant aux calculs des tranches pour notre participation à tous au budget de notre 6 ième République n'ayons aucune crainte, nous avons sur notre territoire l'un des cinq plus gros ordinateurs au monde et notre administration saura très bien s'en servir ! les riches vont s'en rendre compte et nous aussi ! logique ! son premier travail sera de dénombrer notre nombre de participants à la bastille le 18 mars et d'en déduire avec quel pourcentage Jean-Luc Mélenchon deviendra président !
@Houy Fabien
Il n'y a que toi qui puisse le savoir. Le racisme c'est la peur.
Eric Brunet ! celui la il faudrait défalquer son temps de parole de celui du candidat président, tellement il "abonde" dans son sens.
Polémique Financières : c'est vrai qu'il faut chiffrer, bien que je pense que cette manie de demander des chiffres est une tactique "droitière" pour mettre dans l'embarras. Eux aiment a nous enfumer avec leurs chiffres tout en se proclamant "légitime" pour ce faire, car nous le savons tous la gauche ne serais qu'une enfant dépensière. Toutefois les chiffres a long terme ne signifie pas grand chose, quelqu'un a t'il prévu la crise de façons précise ? Je ne crois pas.
Il faut aussi se dire que par exemple le smic a 1700 euros va créer un "cataclysme" (salvateur) chez les moins nantis, ils vont consommer donc payer des taxes, gagner plus donc payer des impôts (hé oui), payer aussi des cotisations (elles sont en pourcentage), qui peut chiffrer ça ? A part faire de la prédiction sur une comète, je vois pas bien qui pourrait faire la "part" de ceux qui vont aller chez les artisans, bricoler eux mêmes, manger de la viandes ou des ortolans faire des économies, investir, etc. etc. ?
Qui peut savoir avec exactitude ce qu'il va se passer avec cette simple mesure. Alors le reste. Nous n'allons tout de même pas dresser les mêmes totems a des "économistes" dont nous venons a peine de décrédibiliser les avis autorisés. Il faut attendre et voir, commençons par gravir la montagne ! Nous admirerons le paysage une fois en haut !
@nath35 (529)
Au départ, on entend une personne dans la salle dire "macho, macho !", "ça mère aurait du prendre la pilule" (un truc du style)... wahouuu... de haut vol. Cependant, l'échange qui suit est réellement constructif. Je me rappelle les mises en scène de FH, ségolène et la petite famille dans Paris Match, nous vantant la famille dans toute sa splendeur, Sarko à disneyland tenant fièrement son "trophée" par la main... etc. Le front de gauche avance de tous les côtés et prouve chaque jour que le peuple aura bientôt sa place, sans considération de sexe et que sais-je encore (pour faire court).
Place au peuple !
Le système de l'impôt progressif avec des tranches existe depuis des lustres, il semblerait qu'autour de nous beaucoup de monde ne le saisisse pas. Il s'appuie sur la constatation élémentaire que tout le monde a besoin de pouvoir s'acheter du pain et que plus les revenus sont élevés moins ils répondent à des besoins fondamentaux.
Tout le monde a une tranche à 0%, même la Bettencourt.
Dans ce qui reste au dessus de cette tranche, on prend une tranche à 10%, même à madame B.
Et on continue : dans ce qui reste au dessus, on prend une tranche à 20%, et ainsi de suite.
Quand on gagne "un peu plus" et qu'on change de "tranche", ce n'est que le "un peu plus" qui est imposé au taux de la nouvelle tranche. Posez la question autour de vous, et vous serez surpris par le nombre de personnes qui croient que c'est l'ensemble du revenu qui subit le nouveau taux. Donc même madame B. a une partie de son revenu imposée à 10%, et c'est la même que celle de l'ingénieur qui habite en face de chez elle.
Avec 14 tranches on peut faire un système en escalier (dont les marches sont les tranches) très progressif, sans à-coups, jusqu'à 100% au dessus d'un montant X. Et on n'a aucune crainte à se faire sur les moyens d'existence des heureux dont les revenus dépassent X.
Il est peut-être un peu prématuré de demander dès aujourd'hui à quel montant "exact" [sic] se situera le passage de la tranche 4 à la tranche 5. Il ne s'agit pas d'un refus de discuter du principe d'un impôt progressif lissé, mais les informations nécessaires pour fixer équitablement et dans le détail les seuils ne sont pas encore disponibles : 2012 a encore 10 mois à passer, pendant lesquels beaucoup de choses peuvent se passer. Vive le FdG
La question des impôts n'est pas seulement le calcul de la somme à payer inscrite sur sa notification, c'est essentiellement la destination de nos impôts.
Moi aussi j'ai la chance de payer actuellement dans les tranches élevées. Cela ne me convient certes pas car je sais que mes impôts servent à tout autre chose qu'à la collectivité. Savoir que mes impôts permettent des défiscalisations pour certains, renflouent les banques, ne servent pas à créer du logement social, des écoles dignes pour tous les enfants, des hôpitaux utiles à tous, que ces impôts servent à augmenter les profits du capitalisme financier, et à liquider toute trace de propriété collective des moyens de production ou de propriété collective et coopérative me choque au plus au point.
On peut convaincre les indécis qui hésiteraient à voter Mélenchon parce qu'ils ne sauraient pas exactement ce qu'ils auraient sur leur feuille d'impôt lors de la prochaine mandature (qui diable cela peut intéresser une telle interrogation?), on peut peut-être les convaincre, en leur disant que c'est une fausse question et que la vraie question c'est: que fait-on dans la République des impôts collectés. A qui, sont destinées ses sommes faramineuses collectées? A nous tous ? à un petit nombre qui se plaindra toujours et servira à frauder.Si la réponse est à tous, alors la vertu républicaine ne nous sera pas pesante.
Si mes impôts augmentent et si je sais que la répartition en est juste je ne m'en plaindrais pas. Car vivre dans une République Sociale c'est s'accomplir autrement plus que de passer son temps à compter sous à sous.
A mon avis c'est sur la nécessité de la République nouvelle qu'il nous faut insister, oui nous voulons une rupture avec le capitalisme, Mélenchon la propose.
@521 nath35
Avez vous entendu dans la salle ? surtout au début quand il arrive... cette femme qui parle en arrière plan dans le public...
@Paul G. Des références s'il vous plaît ! Des informations aussi essentielles ne valent rien si vous demandez à ce que l'on croit un simple commentaire sur un blog sur parole. Des références s'il vous plaît ! Merci !
Tous à la Bastille le 18 mars. Place au peuple !
@Ydaho
Je n'ai pas peur des populations. Bien au contraire je trouve qu'elles apportent une richesse exceptionnelle à notre pays et à dire vrai je me sens beaucoup mieux au milieu d'une population de classes modestes incluant toutes la population d'immigrés que l'on pointe du doigt alors qu'on ne leur réserve que les emplois précaires et "dégradants". J'ai personnellement vécu les plus belles années de ma vie dans des établissements modestes une école primaire ou j'étais dans une classe que j'aime appeler la " classe arc-en-ciel" tant la diversité était impressionnante. Je ne voyais jamais la couleur de mes amis je ne voyais que des camarades. A contrario le moment ou je me suis senti le plus mal était le collège ou je me suis retrouvé dans un collège "d'excellence" parmi toute la petite population bourgeoise qui habitait a 200 mètres des ghettos et pourtant vivait dans un autre monde, pour l'élection de Sarkozy ils ont fait la fête, songez à ma détresse.
Non ce dont j'ai peur, c'est de la religion avec un grand R. J'ai peur qu'elle ressurgisse en force dans nos sociétés et dans nos esprits, détruisant logiquement et méthodiquement ce que nous avons eu tant de mal à nous procurer. L'IVG d'abord, la parité homme femme ensuite puis ça ira de recul en recul jusqu'où? Combien de compromission au nom de la liberté des cultes? Que nous a apportés la religion depuis le début de l'Histoire. Elle a combattu avec acharnement la science, le progrès, les libertés. Elle a restreint l'amour à la procréation, la liberté de penser à celle de prier. Les cathédrales ? sans le génie de ceux qui ont inventé la clé de voute ces églises ne serait jamais sorti de terre. Cela n'engage que moi, mais je pense que la religion est une menace pour la liberté, la...
@426 théry
Si encore, en résultat de ces"gains de productivité" enoncés, le prix de l'énergie avait baissé comme ce fut le cas en "franc constant" il y a quelques années à cause du début d'amortissement du nucléaire, je pourrais comprendre d'un seul point de vue économique. Mais non il augmente de plus en plus en nous expliquant que c'est justement à cause du nucléaire (Maintenance croissante, provision pour démantèlement...) ou du transport d’énergie. Tout cela est faux.
Les véritables raisons sont, dans l'ordre
- la directive européenne de 95
- l'ouverture du capital (qui justement n'était, en rien, une obligation de cette directive)
- la loi NOME qui oblige à vendre, à prix coutant au bornes des centrales, à des intermédiaires parasites une partie de la production de manière à réaliser de copieux bénéfices sans effort et sans risque industriel ou financier.
Alors Mesdames et Messieurs les clients (et non plus les abonnés puisqu'un client doit être mieux respecté (sic)). Ces augmentations tarifaires ne sont imposées avec l'aval de notre gouvernement que pour alimenter les dividendes des actionnaires et les poches des parasites cités plus haut. Non l’énergie n'est pas marchandise comme une autre. Vite une re-nationalisation et un monopole total afin de retrouver les valeurs essentielles de cette entreprise citoyenne crée par le CNR.
Sur le site du point, un article sur Jean Luc de la médiacrate Sylvie Pierre Brossolette : "la petite entreprise de Jean Luc Mélenchon". Elle ne comprend rien à notre lutte. Je vous le dis, les amis, le vent tourne !
Vivement le 18 à La Bastille
Merci Paul.G d'avoir précisé de nouveau cette erreur d'interprétation que font quelques uns des posteurs.
Le programme ne dit pas que la tranche supérieure à 100% est au palier 360k euro, mais il dit que ce qu'il restera après impôt sera au maximum de 360k, ce qui est tout à fait différent.
@ jnsp et MathieuBAZ
Si le 100% est appliqué au-dessus de 800k par exemple (chiffres fictifs pour comprendre):
1. il n'y aura plus de salaire en France au-dessus de ce palier de 800k.
2. ceux qui touchent ce palier, il leur restera 360k euro.
3. l'impôt rapportera donc 440k euro dans l'exemple de tranche maxi.
Pour ceux qui touchent moins, les tranches sont progressives, tu payes 0% sur la première tranche (ex : jusqu'à 1500 euro), x% sur la 2e (ex : sur les 1500 à 3000e), x+y% sur la 3e (ex : sur les 3k à 5k e), etc., l'augmentation est progressive. (tu ne payes pas 100% sur tous tes revenus, mais 20% sur ton revenu dans la tranche équivalente, 40% sur ton revenu dans la tranche au-dessus, 60% sur ton revenu dans la tranche au-dessus, etc. jusqu'au 100% si tu touches le revenu qui va jusqu'à cette tranche, ça s'ajoute)
En espérant que l'exemple est assez clair.
@ Houy Fabien
Pour la viande, si tu manges du "hallal" ou "casher" des fois sans le savoir, ce n'est pas une question de religion, mais une question de coût. En effet, ça coûte moins cher d'en faire pour les abattoirs, ça s'arrête à ça (sinon pourquoi ils en feraient plus que ce que demandent les "religieux"). C'est donc une question "capitaliste" et non une question de "religion" comme l'a très bien démontré M. Mélenchon à la télé.
En fait, tu ne manges pas "hallal" ou "casher" sans le savoir, tu manges juste "moins cher".
Merci Menjine et Jean-François 91
Voilà qui est limpide de Citoyenneté. En outre de L'INSEE, je pense qu'il faudrait joindre La C.G.T.qui en numéro spécial calcule au plus juste les impôts avec sa V.O. qui se vendait très bien et qu'ils pourraient re préciser les indirects et directs du Sarkozysme et ceux du Programme FdG ou PPP avec mises en perspectives avec plusieurs possibles et prospectives mais là très Cx car les facteurs sont nombreux pour la reprise d'activités et la remise en forme de toute notre industrie mutée en Planification écologique. Tout dépend de l'emploi,de l'activité ;des salaires,de la gestion des finances et des banques des prèts et intérêts.... là c'est pas simple pour calculer et mettre du prévisionnel probable car notre Révolution Citoyenne est capable d'immenses choses.
Il faut toujours se rappeler le cheminot qui répondait à Jean-Luc qui lui demandait combien de temps pour effectuer ce labeur : "...tout dépend qui le demande...." et aussi comment et si ce cheminot a pu dire comment il peut le faire... etc...
A Edsc N° 420
Si cette dame connait le syndrome des fins de mois difficiles, elle n'est pas la seule et les retraitées sont dans le même cas, les fins de mois commençant vers le 20 !
A ce propos, l'équipe de Jean-Luc pourrait-elle intervenir auprès de la CRAM pour que nos retraites soient versées le 1er du mois et non le 10, comme à l'heure actuelle. Et que si votre compte se situe à la Banque Postale, aucune opération créditrice ne passe entre le vendredi soir et le lundi soir, mais que pour les opérations débitrices, il n'en est pas de même. Les invalides ou handicapés perçoivent leurs pensions entre le 6 et le 8 du mois. C'est une question de terrain à voir avant l'élection de Jean-Luc.
A Sergio N° 514
Si Mr Juppé présente les qualités d'honorabilité qu'il lui prête, moi je veux bien être pendue. Outre ces démêlés avec la Justice, il faut savoir qu'il vient du G.R.E.C.E. et du Club de l'Horloge, pour celles et ceux qui ne connaissent pas, lire Vigilance de Madeleine Rebeirioux.
A bientôt à la Bastille. Vive le Front de Gauche.
nath35 à 14h54 et Malek à 15h43
Par curiosité, j'ai aussi visionné l'entretien de Hollande avec "Femmes en mouvements". Sur un même sujet, il est plus facile de faire la comparaison. D'un côté, la chaleur, l'humanisme, les réponses claires et précises toujours remises dans un contexte plus large, de l'autre une froide langue de bois, le fameux/fumeux "flou". D'ailleurs, le lendemain, sur France info, la journaliste avait bien été obligée de dire qu'avec Hollande, cela avait été "houleux" et que c'est Jean-Luc Mélenchon qui avait recueilli le plus d'approbation et d'applaudissements.
Mais je dois être partiale !
Oui j'ai entendu, mais le preneur de son fait ce qu'il peut j'imagine, je n'y étais pas. Le plus interessant est le dialogue, toute la salle n'était pas acquise à Jean Luc et il arrive à faire parfois l'unanimité (presque j'ai pas d'applaudimêtre non plus!). Sinon cette femme qui le traite de macho et bien pire, ça fait mal certes, notez qu'elle réagit favorablement à des arguments bétons pour finir.
J'ai récemment été interpellée de vive voix par deux très jeunes filles LO et c'est leur leïtmotiv, Mélenchon égal populiste, mysogine, sexiste (donc forcémment macho aussi). Je refuse de discuter dans ces conditions. Ca va au-delà de la mauvaise foi.
Que vous dire sinon que je ne comprends pas d'où leur vient ces idées qui sont pour moi plutôt calomnieuses.
@NANOU 50 (536)dit:
"la petite entreprise de Jean Luc Mélenchon" Elle ne comprend rien à notre lutte. Je vous le dis, les amis, le vent tourne ! Vivement le 18 à La Bastille
Ce terme de "petite entreprise" m'a fait doucement sourire également même si ça n'est pas dit de manière anodine.
Je crois que Mme Brossolette aura une toute autre vision de la "petite entreprise" le 18 mars.
Le peuple est conscient, pensant, déterminé, solidaire et par dessus tout : en marche !
513 @ Paul.G
"L’expression « Au dessus de 360 000€ on prend tout » peut en effet prêter à confusion."
Effectivement.Êtes-vous sur que cela correspond à la position du FdG ?
Sinon l'explication a l'air correcte au premier abord. Il faudrait donc modifier le discours pour éviter cette confusion. Comme quoi toutes ces questions n'étaient pas inutiles.
@clarazed
Par curiosité, j'ai aussi visionné l'entretien de Hollande avec "Femmes en mouvements"
Je voulais justement moi aussi comparer le ton et les réponses, et impossible de le trouver. Il serait bien ici peut-être de mettre les deux liens en comparaison (si le WM permet bien sur)
Ce d'autant que ceux qui se plaignent que JL n'attaque pas suffisamment Hollande et bein là... héhéhé. Entre la retraite, le smic etc. tout y passe ! A nouveau une très bonne éducation populaire.
Bonjour à tous
La vision de la dette et de son remboursement de P Partouche intérrogé par Ph Vandel sur France Info, à partir de la 2éme minute une petite histoire qui fait réfléchir Ici
Résistance
Sur RTL aussi hier vers 8h30, notre candidat ne fut pas, comme ce fut le cas par le passé, la cible d'Aphatie ! Il était question du phénomène "Mélenchon", rien que cela ! Les éloges ont fusé sur les grandes qualités tant pédagogiques que de tribun de notre candidat (qui pourrait le nier en même temps ?). Le ton change à vue d'oeil ! C'est tout à fait normal en fait ! Ceux nombreux ici qui avait anticipé et senti le potentiel de notre candidat, ne s'y sont pas trompés et n'en sont pas tant surpris que cela. En deux ans, quelle progression spectaculaire mais qui n'est pas due au hasard non plus (il en aura fallut des contournements et parfois des buzz pour se faire entendre et que d'énergie !)
Perso, je n'ai pas besoin de preuve pour les 13 % en question. Logique, si ils avouent seulement 10 % dans les médias, c'est que nous les avons forcément déjà dépassé ! Et si les critiques s'effacent, c'est que le risque n'est pas si nul dans leurs petites têtes que la vraie gauche soit en position de force et là ils ont intérêt à se préparer à retourner leurs vestes...Hypocrites qu'ils sont tous et la trouille au ventre de devoir se retrouver en disgrâce en cas de victoire étincelante du FdG ! Ca fait du bien de les voir pétocher comme des malades...Quant aux Chevènement et cie, il est bien clair que notre candidat ferait trop d'ombre à leur égo ; la raison est sans doute là de leur non ralliement en sa direction !
@JaB
je voulais justement moi aussi comparer le ton et les réponses, et impossible de le trouver...
Plus que flou le François...
@ JaB 16h49
Il faut chercher à "Discours de François Hollande devant les Féministes en mouvements" et c'est édité par... le PS !
@ Steph (16h06)
Des références?
La simple écoute des discours de Jean Luc, la simple lecture du programme "l'humain d'abord" et du livre de Jacques Généreux "Nous on peut", la simple connaissance de ce qu'est une déclaration de revenus et de ce qu'est l'imposition par tranche me permettent de de déduire comment ce fameux "au dessus de 360 000€ je prend tout" fonctionnera.
Cela m’apparaissait tellement évident que j'ai été surpris par le débat un peu confus qui s'était établi ici sur la question et que j'ai essayé d'expliquer simplement les grands principes en écrivant mon commentaire.
Si j'ai faux, je serais heureux qu'on me signale l'erreur.
Pour ceux qui doutent que droite et extrême-droite, c'est pas le sujet. Je sais j'insiste mais le net nous permet d'accéder à beaucoup d'informations et le Front de gauche a mis un coup de turbo alors...
Surtout qu'en ce moment j'ai que ça à faire, revue de presse (lire voir et écouter). Je convainc tranquillement mais faut aussi que ça décante, surtout pas brusquer. Beaucoup de bonnes surprises.
Et j'aurais beaucoup de temps pour tracter boites et marchés le moment venu.
MathieuBAZ (498)
Vous avez raison en valeur absolue. Mais l'écart proposé entre le plus bas salaire et le plus haut ne doit pas dépasser le rapport de 1/20. Donc l'imposition de 100% au delà de 360 000 euro empêche de franchir le salaire maxi de 30 000 euro/mois au normes de 2012. Ce rapport est la limite indicative, on n'est pas obligé de se normer sur ce rapport. Il peut être de 1/10 ou 1/15... à ce moment là le plus bas peut-être à 2000 euro et le plus haut 25 000 euro ce n'est pas mal non plus.
Exemple: à la SNCF la grille des salaires il est de 1/3 ou 1/4. Si on y ajoute les trés hauts fonctionnaires (hors grille) et le PDG on arrive à 1/12.
Bien entendu ces chiffres et ce plafond devront être réactualisés en fonction de l'inflation et d'autant plus si nous acceptons un inflation de 4%.
@Lesver
Bref, je me suis peut être mal exprimé et puis je comprends un peu mieux en effets ce que tu a voulu dire. Si c'est pour une raison économique c'est d'autant plus révoltant, car qu'on égorge les bêtes pour un abattage rituel soit. Mais si on le fait de manière systématique juste parce que des patrons d'abattoirs veulent faire des économies de temps et d'argent en négligeant au passage la souffrance animale (en admettant que l'étape d'assommer la bête soit efficace) et le risque sanitaire (contamination par E.Coli des morceaux du collier lors du vidage de la panse) est inacceptable.
Bref trêve de cette polémique qui n'en n'est pas une et qui me met dans la peau de ceux que nous combattons. Berk
Merci pour cette bouffée d'oxygène Monsieur Tetart. Merci à tous ceux qui ont envie que ça change et qui nous mettent du baume au coeur!
Nous avons tous nos soucis, mais il faut voir le bien de tous et l'important c'est qu'aujourdhui le FdG enfin fait tache d'huile et c'est formidable.
Merci Malek
Effectivement. Quelle différence flagrante entre ces mots de discours standardisé de Hollande et l’entretien chaleureux et tout simplement simple et humain de JL.
Et y a pas partialité… c’est net !
Pas mal la petite video pour appeler à la re-Prise de la Bastille le 18 Mars, à diffuser largement à nos cercles relationnels
L'ascension lente, solennelle et inéluctable du FdG.
Une pédagogie récurrente axée sur le partage. Enfin une politique qui va peut être inciter les abstentionnistes à se mobiliser.
Les 10% ne sont qu'un début, combien de déçus vont encore rejoindre nos rangs. il faut parler de la planification écologique.
Le débat sur la fiscalité atteint des niveaux de détails qui me laissent parfois pantois. Les mesures prévues doivent êtres compréhensible par tous ceux et toutes celles qui ont du mal à comprendre que notre pays est riche, plein de ressources et de potentiels y compris économiques. Le partage des richesses semble encore utopique pour bien de mes concitoyens. "Ce serait bien mais pas possible" disent-ils.
Il est assez intéressant de constater que le débat sur la dette tend à s'estomper.
Discutant ce matin avec mon voisinage, la question de la fuite des capitaux en cas de victoire de FH et pire de Jean-Luc Mélenchon revient à la surface. Quelles sont les mesures prévues pour enrayer cette fuite? Voila un aspect de la bataille économique qu'il conviendrait de développer. Aussi détaillé que le débat sur la fiscalité.
Oui il y a encore des bastilles à prendre. Et cela commence maintenant et ne s'arrêtera pas avec les élections législative de juin. Merci à tous ceux du FdG pour redonner courage, dignité et perspectives à la Classe Ouvrière de ce XXI ème siècle.
Partisan du Front de Gauche, j’appelle de mes voeux une VIè République.
Je souhaite que dans la nouvelle Constitution, tout sondage, y compris en interne, soit purement et simplement interdit 1 an avant les élections présidentielles et législatives (si tant est que la fonction de Président existe encore...).
Je suis convaincu que ça changerait complètement la donne, car les chiens de garde du système ultra libéral ne pourraient s’appuyer sur des sondages bidons et tripatouilés sur des critères tenus secrets, pour faire croire aux gens qu’il s’agit d’élire Miss France ou de parier sur le "cheval" qui va gagner le "Grand prix de l’Elysée".
Il faut par ailleurs absolument rétablir des "face à face" à armes égales, avec même temps de parole, et interdiction d’interrompre celui qui parle, entre candidats ou partisans de ceux-ci, uniquement pour confronter les programmes. Du sérieux, au lieu de ce cirque médiatique façon star’ac !
NB: personnellement, je n'ai jamais pris au sérieux les chiffres de 9, 10 ou 13%. Il est évident pour moi que potentiellement le Front de Gauche est au-delà de 20% et qu'il a toutes les chances lorsque l'égalité remplacera
" l'équité " médiatique scélérate, d'être au 2è tour. De toute façon, dans nos propos autour de nous, il faut partir de ce principe, sinon autant renoncer tout de suite et aller à la pèche ou se coucher. En tout cas, moi j'y crois et depuis le début ! Que se vayan todos !
Citation du programme L'humain d'abord (page 5 - Augmenter les salaires) :
Afin d’enrayer la montée des inégalités de richesse dans notre pays, nous procéderons à une réévaluation globale des salaires et des traitements, des indemnisations du chômage et des retraites, et les indexerons sur l’évolution du coût de la vie. Cette réévaluation se fera aux deux extrémités de l’échelle des salaires. Nous porterons immédiatement le Smic à 1 700 euros brut par mois pour 35 heures, conformément aux revendications syndicales, et 1 700 euros net pendant la
législature. Un salaire maximum sera instauré. La Confédération européenne des syndicats propose d’ailleurs, dans toutes les entreprises, que l’écart entre le plus bas et le plus haut salaire ne puisse dépasser 1 à 20. Ainsi, les patrons ne pourront gagner plus sans d’abord augmenter les salariés du « bas de l’échelle ». Par la fiscalité, nous établirons un revenu maximum fixé à 20 fois le revenu médian (soit aujourd’hui 360 000 euros par an).
Nous voulons éradiquer la pauvreté ! Aucun revenu ne pourra être fixé sous le seuil de pauvreté (environ 800 euros par mois pour une personne seule, soit 50 % du revenu médian : il concerne 13 % de la population) en tenant compte de la composition familiale. Les minima sociaux seront fixés en référence au Smic et indexés sur celui-ci.
@Steph 541 et puis à tous les autres qui se posent des questions sur l'imposition mode Front de Gauche.
D'après ce que j'en ai compris, 360.000 € est ce qui reste au maximum une fois l'impôt payé, c'est à dire que la tranche à 100% ne se situe pas à 360k€ de revenu mais au delà de façon à ce que si vous gagnez beaucoup, le maximum qui vous restera sera de toute façon plafonné à 360.000 €.
Un nouvel article de Marie-Caroline Porteu qui démontre en deux points le bien-fonder stratégique du programme du FdG sur le plan économique et financier et de la seule candidature de Jean-Luc Mélenchon comme porteuse d'espoir.
@ Jean Louis CHARPAL (544)
J'abonde totalement dans ton sens Jean-Louis, quand aux 13 % je suis tout aussi convaincu que toi que nous les avons allègrement dépassés, ce dont je ne n'ai jamais douté, sinon pourquoi se mettraient-ils tous à avoir peur tout d'un coup en faisant des annonces surprises à qui mieux mieux de gauche à droite ?
Cet article sur Agoravox le décrit parfaitement, alors "Que se vayan todos!" nous serons présents pour le leur crier le 18 mars.
On parle de plus en plus du Front de Gauche et c'est tout ce que l'on voulait. Maintenant, ce sont les idées du Front de Gauche qui vont porter le mouvement encore plus loin.
Résistance ! Résistance ! Résistance !
Merci Bertrand et Paul G. Le problème, c'est qu'on a tous lu l'extrait du programme que Lecabestan 543 vient de reposter ici. Et la lecture de celui-ci ne dissipe pas l'ambiguïté. On comprend tous des choses différentes en ayant lu et écouté la même chose donc, le mieux, ce serait que Jean-Luc Mélenchon ou un autre cadre précise ce point une bonne fois pour toutes. C'est très bien qu'on se pose ce genre de questions (qui n'est pas un détail ! Une rapport de 1 à 20 avant ou après impôts, c'est très différent !), car, comme qq'un l'a écrit, cela démontre que l'on croit la victoire possible.
Si nous militons c'est pour gagner et déjà nous avons gagner à être là à échanger et grandir,en plus du Direct sur des terres à Libérer durement meurtries par ce capitalisme barbare et leurs représentants où Laurent Maffeis et Alexis Corbière vont commencer la "Conférence-Débat" à Henin-Beaumont :" Les mensonges du Front Nationall"
Sur ce blog.
Le 18 mars il faut rassembler sur un programme et non sur la VIème république qui intéresse assez peu. Celle-ci, à part réécrire les principes de base qui existent déjà apporte assez peu de modifications formelles, c'est-à-dire dans l'écriture.
Diminuer les pouvoirs du Pt de la République a déjà été dit trente six fois, par le référendum d'initiative populaire. Le gouvernement, lui, est déjà responsable devant les chambres.
Quant à la proportionnelle, ça ne peut être pour la Constituante, car on repasse immanquablement par les partis.
Alors, comment va être convoquée la Constituante ? Qui a lu le programme d'une part, et qui connaît parfaitement la Vème ?
Lisez les blogs, la VIème, à part les initiés n'intéresse personne.
D'accord avec vous Citoyenne 21@529, qu'attend Chevènement pour rejoindre le FdeG. Un problème d'égo sûrement comme vous le dites, Chevènement l'avait rêvé, Mélenchon est en train de la réaliser la nécessaire révolution citoyenne. Je pense qu'il était encore trop tôt pour lui de se prononcer, voulant voire encore si JL Mélenchon tenait ses promesses. Je crois qu'il peut- être fier de passer le témoin à un digne successeur.