11mar 12
Vous êtes dorénavant trente mille chaque jour à passer me rendre visite sur ce blog ! Je me sens donc un devoir encore plus fort de renouveler mes publications, même si le passage ici va dans toutes les rubriques et pas seulement à la une. Le Webmestre assure fidèlement le service de mise en page et l'écrasante gestion des milliers de messages qui sont postés. Cette note réjouira ceux qui me demandent souvent d'écrire plus brièvement. Mais je ne promets pas que ce soit plus simplement. Car j'écris de retour d'une grosse journée de présence studieuse. D'abord à la réunion du Front de Gauche des sports. Ensuite à la réunion nationale de l'association des associations. Un jour comme les autres : beaucoup de travail et de fraternité militante. Le service de protection rapprochée est parmi nous mais les camarades mettent leur point d'honneur à m'entourer comme avant. Hier j'ai reçu au courrier un cadeau hors du commun venant d'un camarade électeur. Il s'agit d'une plaquette de poésie de Paul Eluard : « Corps mémorables », édition achevée le 24 septembre 1948. La merveille est aussi que l'exemplaire comporte une signature manuscrite de Paul Eluard lui-même. Depuis je suis sur un petit nuage.
Le 18 mars prochain, avec l'appel du Front de Gauche à une marche sur la Bastille, un événement d'un genre nouveau va avoir lieu. Un genre tout à fait nouveau. A quand remonte la dernière manifestation politique, à l'appel d'une organisation politique, sur un mot d'ordre politique ? Je n'en ai pas de souvenir. Mais si je devais fouiller, je me reporterais aux plus chaudes heures de notre histoire : mai 1968, mai 1958. Une autre nouveauté doit être prise en considération. C'est la première fois qu'une campagne électorale se donne un tel moyen d'expression. C'est donc que cette campagne ne ressemble à aucune autre jusque-là. Et s'il en est ainsi c'est parce que jamais une campagne électorale n'a eu lieu dans un tel contexte. L'ampleur de la crise économique et financière en fait une crise politique. La preuve qui le montre et le résume est que, précisément, cet appel à la marche sur la Bastille connaît un grand succès d'enthousiasme. De partout il y a mobilisation, et les initiatives les plus diverses y préparent avec ardeur. De tous côtés, bien au-delà des cercles militants la date est connue et fait parler ! Cela montre qu'il y a une perception au niveau du grand nombre du caractère spécial du moment et que cela doit se traduire par des méthodes d'action qui y correspondent.
Le contenu de la marche est révolutionnaire. Il s'agit d'affirmer notre volonté de tourner la page des institutions actuelles et de passer à une nouvelle République. Une République sociale qui élargisse le champ de la démocratie en France. En ce sens il s'agit d'une insurrection citoyenne. Pacifique, calme, organisée, dirigée vers un objectif respectueux de la règle démocratique du vote au suffrage universel pluraliste. Une insurrection dont le rendez-vous opérationnel est le vote à l'élection présidentielle. Mais une insurrection. En quoi en est-ce une ? Le but et le moyen nous l'indiquent. Le but : le changement institutionnel. Le moyen : l'action du peuple lui-même se dressant contre un ordre inique. S'il en est ainsi c'est que nous partageons le constat de dangerosité du cadre actuel pour régler les problèmes urgents que le pays doit traiter. Le partage des richesses, la démocratie dans l'entreprise, la parité dans toutes les instances de représentation, la souveraineté populaire sur le parlement et de celui-ci sur toutes choses, ne peuvent être réalisés dans le cadre des institutions actuelles. Pire, celles-ci y font obstacle. Cette question ne concerne pas seulement le cadre national. Au contraire notre insurrection civique vise le pouvoir autoritaire qui s'impose à nous depuis les institutions actuelles de l'Union Européenne et contre lesquelles nous sommes rendus impuissants du fait de notre monarchie quinquennale. La gravité particulière et actuelle de la situation résulte de la signature du nouveau traité européen le premier mars dernier. Le gouvernement du pays consent un renoncement à la souveraineté budgétaire du pays sans même l'excuse de la transférer à une autre instance démocratique. Cela permet de bien comprendre la légitimité de notre insurrection. La constitution de 1793 l'exprime bien : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».
A vrai dire, la conduite de notre campagne fait de cette marche une étape à l'intérieur d'une séquence maîtrisée de longue main. Le Front de Gauche a été constitué comme l'instrument politique d'un projet. Je ne parle pas du contenu du programme « L'Humain d'abord » qui en est l'expression à une étape du parcours, celle qui commencerait concrètement avec notre gouvernement. Ce projet c'est d'assumer le sens du refus de 2005 face au projet de Constitution européenne devenu depuis le Traité de Lisbonne sous l'empire duquel nous vivons. C'est le projet d'un changement profond de la règle d'organisation de la société. L'actualité et l'importance d'un tel projet est démontrée par le sort subi par ceux qui ont accepté la règle du jeu actuelle. Il s'agit de la Grèce ! Mais aussi du Portugal, de l'Italie et de l'Espagne, pour ne citer que des voisins. Pour le futur de la France, il faut placer côte à côte le fait que les agences de notations veulent frapper notre pays et qu'un plan d'austérité terrible est programmé par le nouveau traité européen signé par Sarkozy. On devine ce qui attend notre pays s'il ne se prépare pas à résister et à contre attaquer, c'est-à-dire à proposer et à s'appliquer une autre règle du jeu.
J'ai promis, quelques lignes auparavant, un résumé de notre plan d'action dont la campagne présidentielle a été le cadre et l'instrument. Jusqu'en juin 2011 nous avons travaillé au rassemblement des forces de la gauche du « Non » autour d'un programme partagé et d'une candidature commune à l'élection présidentielle. Sur la place Stalingrad, le 29 juin dernier, nous avons lancé ce rassemblement. Puis nous l'avons développé jusqu'à la Fête de l'Humanité. Ce fut la période où le contenu du programme partagé a été bouclé et rendu public. Puis, tandis que se déroulait les primaires socialistes, nous avons ancré notre action sur le terrain. Nous avons permis que son contenu s'incruste dans le sol social du pays en organisant une diffusion massive du programme « L'Humain d'abord ». Ce fut le temps des premières assemblées citoyennes et des premiers meetings de popularisation. Nous sentions que la rencontre s'étendait en profondeur, que le discours touchait une masse de gens. Cette période nous a permis de faire comprendre notre différence d'approche avec le programme d'action du PS. Une démonstration argumentée a ainsi commencé à se diffuser. Elle a forgé des liens solides de convictions et de confiance. Nous avons alors avancé dans les esprits alors même que la tenue des primaires socialiste absorbait pourtant tout l'espace médiatique. Nous avons fini l'année avec le sentiment d'une force grandissante dont attestait déjà le niveau de participation à nos réunions et meetings.
En janvier, forts de cet ancrage, aidés par le succès de l'émission « Des paroles et des actes » sur France 2, nous avons lancé toute notre force dans la bataille contre l'extrême-droite. Compte tenu du processus d'extrême-droitisation dans lequel entrait alors l'UMP et son candidat, chaque pierre lancée atteignait deux cibles à la fois. Cette phase du combat nous permit de gagner en autorité et en confiance. L'affluence exceptionnelle à nos meetings, réunions et assemblées citoyennes, les soutiens financiers nous ont vite montré que nous avions franchi un nouveau pallier de mobilisation et de prise de conscience. L'évolution des propos de notre concurrent socialiste, les postures de notre adversaire de droite nous ont prouvé que le mouvement des esprits les conduisaient eux-mêmes à s'adapter et à valider notre tonalité, fusse à leur corps défendant. En se tirant une balle dans le pied sur le plateau de France 2 et en vacillant, puis en se faisant enfermer dans la position cruelle que l'on connaît sur le droit à l'avortement, la famille Le Pen nous a permis de prendre la main sur elle. Ce succès foudroyant sur le secteur où nous avions pris l'offensive et où nous étions pourtant presque seuls en lice nous a propulsé plus avant dans l'opinion. Et cela est depuis, une source supplémentaire de légitimité et de dynamique. C'est avec ces atouts en main que nous lançons l'étape suivante de notre marche. Le 18 mars est à la fois un point d'aboutissement de cette période et le point de départ de la suivante qu'il s'agit de porter à un plus haut niveau politique ! Celui de l'insurrection civique. A vous mes chers lecteurs de multiplier les initiatives de toutes tailles et de tous ordres pour rendre visibles et désirables l'insurrection que le 18 mars va impulser. A suivre ici et sur le site « place au peuple ».
Une fois n'est pas coutume et j'espère qu'il ne m'en voudra pas, je veux compléter le propos que je viens de tenir par un texte qui m'a paru bien résumer ce que j'aurais aimé dire et ce que je voudrais faire comprendre. Il s'agit de l'éditorial de Jean-Emmanuel Ducoin paru dans « L'Humanité » du jeudi 8 mars dernier. Le titre résume bien le lien avec ce que je viens d'écrire : « Insurrection : acte I ». Comme il y est question de moi, je prie mes lecteurs de me pardonner l'immodestie qu'il y a dans ce « donné à voir », ici, au milieu de mes propres lignes. Voici le texte de cet éditorial.
« Nous avons allumé la lumière. » Prise isolément, cette phrase que Jean-Luc Mélenchon distille çà et là pour expliquer la démarche fondamentale et presque fondatrice du Front de Gauche peut paraître présomptueuse. Elle ne l'est pas. Héritiers que nous sommes d'une illustre tradition politique qui a toujours marié la justice à l'égalité et fiers – oui fiers ! – de notre axiome marxien adossé aux piliers des concepts républicains, nous entendons cette phrase du candidat à la présidentielle comme l'un des plus beaux symboles du renouveau "de la" politique. Celui du retour à "quelque chose" d'assez sacré : l'Idée. Mais aussi celui du début "d'autre chose" : une gauche à la main ferme. »
« Le peuple a de la mémoire. Alors que nous vivons le temps des remuements essentiels (la crise, le capitalisme, le développement, etc.), nous connaissons l'histoire contemporaine qui, trop souvent, a vu la gauche s'accommoder du "principe de réalité", provoquant ce que certains pouvaient considérer comme un éternel recommencement : une espérance suivie d'une déception… À moins de sept semaines du premier tour de l'élection présidentielle, cette hypothèque sur l'espoir semble levée par la dynamique et la crédibilité du Front de Gauche. Si nous n'aimons guère accorder trop de place aux logiques des sondages, néanmoins, les toutes dernières enquêtes d'opinion réchauffent le cœur et l'esprit et témoignent que le Front de Gauche vient de gravir une marche importante, comme nous le pressentions. Qu'on se le dise, le citoyen candidat Mélenchon vient en effet de franchir la barre des 10% d'intentions de vote ! La gauche de combat, soutenue par un corps électoral solide, est de retour ! Il était temps. Non ? »
« Ne le cachons pas. La verve et l'intelligence oratoire de Jean-Luc Mélenchon ne sont pas pour rien dans l'accélération de ce processus populaire, dont nous ne mesurons pas encore toutes les possibilités. Lui-même le répète à souhait : "Nous défendons des idées, pas un guide suprême ou un leader." Tous les artisans de la campagne du Front de Gauche présents sur le terrain peuvent en témoigner. Grâce à la diffusion dans le corps social d'un discours de très haute ampleur programmatique, associé à l'élaboration d'arguments offensifs qui ne cèdent plus un mètre de terrain à qui que ce soit, tout devient possible, y compris l'appropriation et la diffusion des idées. On ne s'indigne plus seulement, on propose, on politise. L'ambition est si énorme que nous en tremblons de désir. Pour la première fois depuis des lustres, une grande partie du peuple de gauche, jadis déçu, parfois désespéré parce que trahi par la mise en œuvre systématique d'une véritable pédagogie du renoncement, se sent de nouveau concernée. Ce n'était pas "la" politique qui les avait quittés, mais la confiance dans sa capacité à changer leurs vies. Ils savent désormais qu'ils ont un rôle à jouer… »
« Il y a du bonheur à réinventer l'à-venir. Le Front de Gauche, qui voit plus loin que l'horizon et affranchit ceux qui ont souffert d'années d'humiliations, a pour objectif de réveiller et/ou d'éveiller les consciences. En y parvenant, il redonne aussi de la dignité à tous les citoyens, il les aide à devenir eux-mêmes des acteurs d'idées et des propagateurs du bien commun. "Le Front de Gauche, c'est quelque chose de plus grand que nous", clame Mélenchon. Ce quelque chose porte un nom : la révolution citoyenne. Et une méthode : l'insurrection civique. Nous en vivons l'acte I. Tôt ou tard, par la Raison et le Combat, cette insurrection bousculera puis renversera l'hégémonie de la gauche gestionnaire. Oui, la lumière est allumée ! » Merci pour ce résumé si bien dit de ce que nous pensons tous qui nous assemblons de meeting en meeting, de réunions en réunions, de collages en tractages !
Le PS et le Mouvement de Jean Pierre Chevènement ont annoncé avoir signé un « contrat de législature » qui « fonde leur alliance pour 2012 ». On connaît donc le choix de Chevènement un mois après le retrait de sa candidature. Ce n'est pas un accord de coin de table. En effet cet « accord politique et électoral constitue le contrat de législature entre les deux partis et fonde leur alliance pour 2012 ». La centralité de la question européenne avait déjà été rangée au magasin des accessoires en 2007. Il en est de même cette fois-ci. Un flot de bonnes et saines pensées contre le capitalisme et les autres malheurs du temps garnissent utilement la capitulation sans condition de l'ancienne sentinelle inflexible. Du refus de l'Europe du Traité de Lisbonne, il ne reste que d'émouvants et dérisoires coups de menton favorables à « une parité monétaire plus juste », « un soutien prioritaire à l'investissement et à la recherche pour les PME » et à « une politique de croissance (…) à l'échelle européenne ».
Bien-sûr le PS et le MRC conviennent que le traité récemment conclu est "inacceptable" et "doit être renégocié". Avec le président François Hollande c'est comme si c'était fait. Il s'est bien gardé de leur préciser que son porte-parole a déjà bien expliqué qu'il ne s'agira pas d'un nouveau traité mais d'un texte additif se prononçant en faveur de la croissance. Mais peut-être les chevènementistes n'avaient-ils pas envie de le savoir ou bien même le savaient-ils déjà. Après qu'ils ont rappelé leur opposition à Maastricht, le document ouvre une nouvelle étape qui gomme la précédente. Il déclare que les deux partis « doivent approfondir ensemble leur vision de l'Europe ». Il est temps en effet "d'approfondir la vision", deux mois avant de gouverner ensemble et après qu'on a passé six ans à cela depuis 2005 ! Mais précisément, c'est tout cela qui est fini. Car le texte se propose "d'approfondir la réflexion" jusqu'à un niveau de profondeur inouï : « en dépassant les oppositions du passé ». Pour moi l'opposition du passé ne peut se régler que sur une seule base : le respect de la décision du vote des français. Mais Hollande ne veut pas de référendum sur le nouveau traité. Et Jean-Pierre Chevènement, docilement, n'en parle plus.
L'autre volet des reniements est, par contre-coup pour les alliés écolos du Parti socialiste. Car Hollande et son allié se prononcent « pour une politique énergétique innovante en matière d'énergies renouvelables, et vigoureuse en matière d'économies d'énergie ». Ce qui est excellent, mais ne mange pas de pain. Car le même document précise le point de vue du parti de Jean-Pierre Chevènement. Celui-ci estime « qu'il ne doit pas être porté atteinte à notre industrie nucléaire et à ses capacités, à ses yeux garantes d'une électricité moins chère et moins polluante ». Comment cela est-il conciliable avec un accord de législature qui l'unit par ailleurs à des gens qui pensent exactement le contraire ? Une telle ratatouille est servie à la veille du premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima. Nous n'en tirons donc pas du tout la même conclusion. Car un an après avoir commencé, les effets de la catastrophe nucléaire de Fukushima durent toujours. Cela devrait suffire à montrer l'urgence d'un débat honnête en France sur l'énergie et plus globalement sur la transition énergétique. Et il doit être tranché par le peuple souverain, notamment sur le nucléaire, par référendum. Le Front de Gauche est le seul à le proposer. Je déplore que l'UMP, le FN et le Parti socialiste le refusent. Mais je regrette surtout que l'accord de législature entre le PS et Jean-Pierre Chevènement n'en dise mot. L'importance du sujet devrait interdire que des accords politiciens se substituent au débat public sur le fond et au vote démocratique. Je n'en apprécie que davantage la déclaration de Paul Ariès en faveur de la candidature commune du Front de Gauche. Car s'il est vrai que nous ne sommes pas d'accord sur bien des points, il n'en reste pas moins que notre position ne demande à personne de renoncer à ses convictions ni au moyen de les voir l'emporter.
Au final, cet accord fonctionne comme une caricature de la "Gauche plurielle". Car à l'époque on pouvait penser que l'on avait fait pour le mieux en juxtaposant les programmes. Il est vrai aussi qu'on n'avait guère eu le temps de faire autre chose du fait de la dissolution surprise de l'Assemblée Nationale décidée par Chirac. Mais aujourd'hui on a l'expérience des inconvénients de cette méthode. Recommencer une erreur de méthode de sang-froid c'est seulement signaler qu'on est intéressé à obtenir le même résultat. Lequel ? Donner les pleins pouvoirs au parti qui dirige le gouvernement. C'est d'autant plus pitoyable que cette fois-ci le programme ne prévoit aucune sorte de conquête sociale comparable aux 35 heures ou à la CMU, ni aucune conquête institutionnelle comparable à la parité comme ce fut le cas avec le programme de Lionel Jospin.
Du passage de Nicolas Sarkozy dans l'émission « Des paroles et des actes » mercredi, on ne semble avoir retenu trois jours après que ses regrets d'avoir fêté sa victoire au Fouquet's et passé ses vacances sur le yacht de Bolloré. Pourtant, au milieu de ce numéro de repentance très convenu, Sarkozy a fait plusieurs déclarations et propositions qui méritent d'être prises très au sérieux. Elles dessinent un programme du candidat Sarkozy assez sinistre. Il a notamment annoncé le plus grand plan social de ce début d'année en programmant une nouvelle hémorragie de 40 000 emplois publics. Mais dans les collectivités locales. Sans que cela n'ait visiblement ému grand monde, notamment chez les socialistes, pourtant concernés au premier chef. Personne ne sait d'ailleurs comment Nicolas Sarkozy compte s'y prendre pour qu'un gouvernement supprime ainsi des postes dans les collectivités locales qui gèrent leur propre personnel. Il a d'ailleurs aussi indiqué qu'il allait plus largement « poursuivre la réduction des effectifs de la fonction publique ». Les 150 000 postes supprimés depuis cinq ans ne sont donc qu'un début.
Sarkozy a aussi prévu de poursuivre sa thérapie de choc libérale en intensifiant sa chasse aux "assistés". Il n'a évidemment pas parlé des fraudeurs du fisc que le gouvernement exonère régulièrement de poursuites pénales, surtout s'ils ont beaucoup fraudé. C'est un des constats inouïs du dernier rapport de la Cour des comptes : plus vous volez le fisc moins vous avez de chance d'être poursuivi pénalement ! D'ailleurs Sarkozy a bien rappelé qu'« il n'y a pas eu de cadeaux aux riches ». Ceux qu'il a désignés comme assistés sont les bénéficiaires du RSA dit "socle ". C'est-à-dire ceux qui ne travaillent pas. Pour une personne seule, c'est 475 euros par mois. Deux fois moins que le seuil de pauvreté. Pour eux, Sarkozy propose de généraliser un travail forcé dit d'intérêt général de 7h hebdomadaire. Jusque-là, le "travail d'intérêt général" désignait une sanction pénale. Personne ne sait d'ailleurs dans quels secteurs devra s'exercer ce travail forcé, et avec quel encadrement. Les gestionnaires du RSA, c'est-à-dire les départements vont ainsi devoir gérer le travail forcé d'un million et demi de personnes. Et le projet UMP précise que des pénalités de 100 euros par mois seront appliquées à ceux qui refuseront le travail forcé. Avec les suppressions de postes prévues par Sarkozy dans les collectivités locales, cela promet ! A moins que le président candidat n'ait justement prévu de faire exercer certaines fonctions des collectivités par les bénéficiaires du RSA.
Ce soir-là, les immigrés étaient aussi dans le collimateur de Sarkozy. L'extrême-droitisation de son discours est désormais très avancée. Il a d'abord affirmé : « Si on ne maîtrise pas l'immigration, est-ce qu'on ne va pas à la faillite ? » Comme Mme Le Pen, il ignore l'étude que l'université de Lille a réalisée pour son gouvernement en 2009 et qui conclut que les étrangers rapportent 12 milliards par an aux comptes publics. Ils touchent en effet pour 48 milliards de prestations chaque année mais reversent 60 milliards en impôts et cotisations. Sarkozy a poursuivi ainsi : « Nous avons trop d'étrangers sur notre territoire et nous devons en accueillir moins ». Exactement ce que raconte Marine Le Pen. Et pourtant il y a moins d'étrangers aujourd'hui en France (5,8 % de la population) qu'il n'y en avait en 1975 (6,5 %) et en 1990 (6,3 %) ! Mais Sarkozy pense pourtant que « nous devons diviser par deux le nombre d'étrangers que nous accueillons ». Marine Le Pen va encore plus loin et propose de ramener ce nombre à 10 000 entrées par an. Mais ni l'un ni l'autre ne dit comment il compte s'y prendre. 65 000 entrées concernent chaque année des ressortissants européens. Marine Le Pen compte-t-elle interdire aux européens d'entrer en France ? Et ce n'est pas tout. Chaque année, autour de 50 000 entrées concernent des étrangers membres de la famille d'un Français, que ce dernier fait venir. Là aussi comment Sarkozy et Le Pen comptent-ils s'y prendre ? Vont-ils interdire à des milliers de Français de vivre en famille ? Enfin, 50 000 autres entrées concernent des étudiants. Comment y renoncer ? Faut-il rappeler le nombre d'étudiants étrangers qui deviennent des prix Nobel, des médailles Fields ou des médailles d'or du CNRS ? Ont-ils entendu parler du dernier prix Nobel de médecine, Jules Hoffmann, qui était un étudiant étranger avant de devenir français ?
Mais il y a plus odieux encore. C'est la volonté annoncée de Sarkozy de limiter l'accès des étrangers au minimum vieillesse et au RSA. Il a fixé les conditions suivantes : 10 ans de résidence régulière en France et au moins 5 ans de travail. Le caractère universel des droits serait ainsi sabordé. On exigerait des étrangers beaucoup plus que des français pour accéder à des droits sociaux fondamentaux. Les étrangers payent pourtant les mêmes impôts et cotisations que les français. Cette "discrimination", car c'est bien cela que Sarkozy veut institutionnaliser, est une brèche vers la préférence nationale défendue par le FN. Dès le lendemain Louis Alliot, numéro 2 du FN, s'est d'ailleurs empressé sur « France Inter » de remarquer que Nicolas Sarkozy proposait de légaliser la préférence nationale. Car en effet, celle-ci est aujourd'hui contraire à la loi et même à la constitution qui garantit l'égalité en droits quelle que soit l'origine des personnes.
a propos de votre campagne
hier,dans l'èmission "salut les terriens" face à vous le directeur de l'école de journalistes et Stéphane Guillon vous offrant un livre et une dédicasse.Une main tendue pour vous faire comprendre que votre analyse des médias est un peu dépassée?
Une fois la campagne terminée, la plus belle des satisfactions sera finalement d'avoir réveillé les consciences.
L'énorme travail d'éducation ou de rééducation qui est entrepris pose les jalons pour demain.
Par la volonté, nous pouvons changer le destin.
Nous ne lâcherons rien.
Merci pour votre action, dont le point central est "l'humain d'abord", L'humain au centre de la politique. Cette affirmation commence à se répandre. Fini le grand marché des hommes des idées, la marchandisation de tout et de tous. La ligne est tracée, courage....
Il a raison le journaliste de l'Humanité de souligner que la verve oratoire est un facteur du succès de la campagne.
Mais elle -même ne vient pas de rien, non ? Déjà, cela fait des années que je lis ce blog et quelques soient mes accords ou désaccords avec ce que j'y lis on y voit quelqu'un qui pense, qui cherche, qui s'instruit, et qui cherche à formaliser précisément sa pensée. Or les autres ne pensent pas.
"Chez ces gens-là on ne pense pas, non, on ne pense pas : on communique".
Ensuite, d'être parti du PS ça aide à penser - sans vouloir insulter les socialistes, non, mais au sens où on a du temps libéré des combines d'appareils, de fédés, de lutte permanente et à tous les nivaux pour les postes qui est une des caractéristiques de ce parti
Enfin... mais essentiellement il y a derrière vous monsieur Mélenchon cette force qui se rassemble et qui vous donne cette assurance, cet aplomb - oh vous n'en êtes pas dépourvu naturellement! -, bref qui vous rend fort parce que nous nous sentons plus forts aussi, nous autres qui pouvons répéter autour de nous avec délectation les phases que vous avez ciselée.
Un exemple : je rapporte à des collègues de travail ce que vous répondez à la première question d'Europe 1
" si vous êtes élu que faites vous"... Le logement, les précaires, la fin de la monarchie présidentielle, le voyage en Algérie, bref... les voilà entre surprise et enthousiasme !
C'est une pensée en rupture qui répond aux besoins du moment, sans doute pas complètement, mais je ne bouderai pas mon plaisir de continuer à répercuter avec le sourire ce que vous défendez avec succès.
Merci!
Qu'il est bon de se réveiller et de découvrir un nouveau billet ! L'idée d'une marche pour la 6ème République me rend joyeux et me redonne de l'espoir. N'ayons pas peur du "nous". Notre avenir ne peut passer que par lui. Nous reprenons des forces après cinq années de luttes. Il est temps d'abolir cette "Monarchie présidentielle" qui, je l'espère, disparaitra de nos esprits. L'article de l'Humanité sonne à nos oreilles et nous rappelle combien nous vous devons dans cette nouvelle marche. Vos propos nous propulsent et nous éclairent. L'émancipation est proche, il ne peut en être autrement. En voyant le ralliement de Chevènement à Hollande, je me dis que certains ont encore un long chemin à parcourir. Tout cela pour quelques strapontins dont nous, le peuple, nous n'avons que faire. Il nous faut encore convaincre car beaucoup de gens ne savent plus à quel saint se vouer. La tache est rude, mais porter par tous, elle en devient plus légère. Soyons nombreux le 18 mars à la Bastille !
J'étais à Villeurbanne, entre un vieux communiste subjugué qui en oubliait d'agiter son drapeau (Il m'avait confié qu'il aurait préféré un candidat communiste. A la fin, il s'extasiait de la fougue de Mélenchon.) et une jeune femme qui, et je l'atteste, a versé une larme lorsque notre candidat parla des femmes. A la fin du meeting, il fallait croiser les regards brillants de la foule de participants. Il semblait que quelque chose s'était passé, que l'espoir renaissait. Mon âge certain et l'éloignement, m'interdisent d'aller prendre la Bastille, mais j'incite tous celles et ceux qui le peuvent à vivre cet évènement historique. Ils pourront dire, j'y étais. Et surtout continuer le combat qui ne fait que commencer.
pauvre gens de droite et d'extreme droite qui je crois ne voyez plus du tout la realité en france...vous allez vous fourvoyer dans un vote qui va penaliser les plus pauvres...qui deja n'en peuvent plus!
effectivement il faut que cette vague qui monte qui monte...se deverse et ravage tout sur son passage...
le chemin est couvert d'embuches mais la force est en vous..."l'humain d'abord"
bravo et continuons le combat!
Salut Jean Luc Mélenchon, pour une fois que je saisis un billet d'aussi bonne heure je vais en profiter pour t'affirmer mon soutien sans faille aujourd'hui comme demain et te remercier depuis le plus profond de moi pour ce que tu fais pour notre pays et pour son peuple. Bien sur tu ne le fais pas seul et je suis fier de participer activement, dans la mesure de mon possible, aux grands changements qui s'annoncent.
Tu évoques dans ton billet le grave déficit démocratique que traverse notre pays et l'Europe avec lui, c'est pour moi au coeur du combat. Ma situation personnelle me permet de mettre se sujet à cette place centrale dans la mesure ou nous sommes encore, ma famille et moi, relativement à l'abri des coups durs que ce pouvoir porte contre le peuple de France. Mais mon inquiétude va grandissante que ce confort relatif ne soit remis en question assez rapidement. Quand je vois ce qui est arrivé au peuple de la Grèce, ce qui arrive aux peuples des pays voisins du notre, je me dis que tout est possible.
Alors oui, ne cédons rien, battons-nous contre ce pouvoir inique et ses hommes de mains.
Je ne pourrais pas être parmi vous à Paris et je le regrette vivement mais nous allons nous organiser sur place pour faire notre re-prise de la Bastille localement.
"Paul Eluard, sur un petit nuage"; voila un billet qui commence bien...
Merci aussi pour la poésie,Jean-Luc.C'est important aussi les livres pour résister, comprendre et vivre.
"Nul n'ira jusqu'au bout du monde, mais celui qui n'ira pas, restera avec ses souffrances..."
Rendez-vous sur Médiapart, en accés libre, le 23 mars pour 5 heures de direct avec Jean-Luc Mélenchon.
Médiapart, un "repère de dangereux Mélenchonistes" parmi les abonnés actifs.
A voir, à lire, à écouter et à partager.
Il faut que la couverture médiatique soit maximum.
Il ne serait peut-être pas inutile de s'en assurer avant.
Sans doute, les responsables nationaux ont contacté les chaînes de TV pour exiger la même couverture médiatique que pour les meetings de Sarko et Hollande qui ont fait l'objet d'émissions tout l'après-midi. Ce 18 mars doit être couvert de la même façon.
On peut de notre côté interpeller aussi les médias AVANT plutôt que de se plaindre après...
De retour du Forum national du Front de gauche sur le sport :
J'avoue que je craignais un peu que l'éloignement de notre candidat de la culture sportive ne nuise à la qualité de son intervention de clôture... C'était compter sans compter sur la capacité de surprise dont est capable ce diable d'homme.
Il faut dire qu'un peu de culture et d'intelligence font souffler un courant d'air frais sur cette campagne électorale d'un nouveau genre... Chapeau l'artiste !
J'attends avec impatience la publication de ce grand moment, qui devrait à n'en pas douter faire impression sur les millions de français qui vivent aussi leur corps à travers le sport.
Oui O.C. !
Il y a 4 tours à ces élections !
Il nous faut les franchir un par un.
Il faut que chacun soit le marchepied qui nous élève pour le suivant.
Car c'est le 4e, celui qui donne la majorité à l'assemblée nationale qui va être décisif, quel que soit le président !
(Cela pourrait aller d'une cohabitation, président de droite-gouvernement de gauche ou l'inverse, à un appui franc et massif de la gauche de combat !)
Et après le 17 juin, ça ne fera que commencer ! Combat pour la 6e république, contre les traités européens, pour l'augmentation du SMIC, la réquisition des logements, le refus de payer une dette illégitime, voire odieuse, etc.
Ce ne sont pas les combats qui vont manquer, quel que soit le résultat des élections !
La marche de dimanche prochain entre la place de la Nation et la place de la Bastille doit être, non seulement un succès par le nombre de marcheurs, mais l'évènement de la campagne présidentielle, tant par la foule que par le tenue du meeting. On nous annonce pour aujourd'hui 60 000 "militants" de l'UMP à Villepinte pour le grand show de Sarkozy (alors qu'il y aura au Stade de France 80 000 spectateurs pour le match de rugby France Angleterre), il nous faut battre tous ces "records" si on veut capter l'attention sur le FdG. Alors... rameutons toutes nos connaissances et faisons pression sur la SNCF qui a fait des tarifs réduits aujourd'hui pour transporter les participants au meeting de l'UMP. Place au peuple !
Même à droite on entend dire que Mélenchon est l'honneur de cette triste campagne.
O.C (4)
" si vous êtes élu que faites vous"... Le logement, les précaires, la fin de la monarchie présidentielle, le voyage en Algérie, "
... et le SMIC à 1700 euro ! a t-il annoncé clairement.
Concernant Chevènement. Enfin il révèle au grand jour sa nature et avec l'age on ne peut plus masquer son véritable rôle politique.
En 1992 (Maastrich) avec Seguin et Pasqua contre Mitterand
En 2002 contre Jospin et Chirac.
En 2005 contre le traité Européen face au PS et Chirac.
En 2007 avec S.Royal contre le PS
En mars 2012 contre le MES.
En mars 2012 avec F.Hollande. (cherchez l'erreur)
Les socialistes déçus par la politique européenne de leur parti n'ont plus de bouées, il sont sur les flots qui les mêneront au gré du vent vers JL Mélenchon ou vers l'abstention.
Le PS ne rabattra pas les "nonistes", les gaullistes ou autres souverainistes au 1er tour avec un Chevènement versatil.
Ce Monsieur a toujours joué le rôle de filet de secours du PS ou celui de rabatteur de 2ème tour. En 2002 le PS lui a fait porter la responsabilité de son échec. Alors qu'il faisait bien parti de la stratégie de rabattage pour le 2ème tour en faveur de Jospin. Ils ont sous estimé la campagne sur l'insécurité de Chirac et ses relais médiatiques considérables pour le 1er tour. Ils ont perdu.
En 2012 le PS n'aura aucune excuse pour justifier sa défaite. Chevènement non plus.
j'ai entendu des journaleux et des hommes de droite comparer jean-luc à jaurés.Bien sur l'époque n'est pas la même,mais c'est vrai que ses discours à jean-luc ont des accents jaurassien.Fait quand même attention à toi,fait toi protéger par tes amis,ai une confiance limité à la protection rapprochée de la police.En ce moment je suis heureux et confiant dans l'avenir de nos enfants,ils pourront s'appuyer sur une force nouvelle pour reprendre les conquêtes sociales qui nous ont été volés.
Il y a quand même eu au temps de la gauche plurielle (entre 1997 et 2002) une manifestation nationale à l'appel du PCF contre le chômage (70 000 participants)
Cela dit la marche du 18 mars est effectivement d'une envergure et d'un contenu inégalé.
Une proposition pour l'entre 2 tours de la présidentielle et quelque soit le résultat : tenir des meetings ou l'on appellerait à la fois à élire le candidat de gauche le mieux placé, et à voter pour les candidats FdG à la législative
Bonjour à tous,
N'oubliez pas ce soir sur france 5 Jean Luc Mélenchon dans l'émission C politique à 17H45. Parlez-en autour de vous, à regarder en famille pour en débattre ensuite. Jean Luc est très bon pédagogue.
La plupart des gens n'ont qu'un son de cloche des économistes celui des Alain Minc, Elie Cohen et compagnie qui nous disait fin 2007 que la crise des sub-primes aux Etats Unis n'allait pas affecter l'Europe !
Résistance
Le contournement de la démocratie est un projet explicite des dirigeants conservateurs (Voir la citation, rapportée au cours de l'émission "Salut les Terriens" du 10 mars à laquelle vous étiez invité : citation de Merkel proposant de supprimer le droit de vote dans les pays en... déficit ! ).
M. Mélenchon, avec le FdG, vous RE politisez les peuples. Vous ré-instituez le clivage entre la Gauche et la Droite comme "base" fondamentale du débat politique. C'est cela, qui "gêne", bien plus que vos positions de Gauche en tant que telles.
Vous RE-ouvrez la porte du combat politique radical comme expression de la vivacité de la démocratie. Vous êtes suivi pour cette raison principale : la survie de la démocratie dont on sait qu'elle est... la condition de la survie de chacun !
Même Hollande a compris cela. Si il était élu, (je préfèrerais que cela soit vous), il ne serait pas le vainqueur d'un "match", il serait, face aux conservateurs Européen, l'élu d'un peuple. Son "représentant démocratique".
Merci à Paul Ariès pour son soutien au Front de Gauche cela permettra une nouvelle prise de conscience, celle de la nécessaire décroissance. Mes regrets à Chevènement il se trompe et il le constatera très vite. Et les écologistes s'ils sont tout simplement logiques doivent voter Front de Gauche l'Ecologie n'avancera pas sans la décroissance. La planification écologique évoquée dans chaque discours de Jean Luc Mélenchon devrait faire réfléchir chaque citoyen qui se dit écologiste.
Le Front de Gauche progresse et quantité de jeunes qui n'ont pas l'âge de voter s'y intéresse de près et ça c'est bon signe.
Je recommence à être optimiste pour l'avenir.
Arte 19 " Mélenchon repolitise les peuples" C'est tellement vrai que, faut-il le rappeler, l'idéal libéral est de les "affranchir" de la politique au profit de l'économie, de faire du "zoon politikon" (animal politique d'Aristote) un "homo oeconomicus", ce fantoche égoïste et utilitariste qui infeste littéralement les manuels d'économie du monde entier.
monsieur Mélenchon, merci pour vos prises de positions en faveur des immigrés et des sans papiers.Faisant partie d'une association d'aide aux demandeurs d'asile, nous avons vu leur situation se dégrader au fil des 5 ans que nous venons de passer; leur droits ne sont pas respectés, les règles sont aléatoires, les petits chefaillons des préfectures autorisés à tous les excès.J'ai une boule au ventre lorsque je franchis la porte de la préfecture, ne sachant jamais comment nous allons être reçus et si les personnes que nous accompagnons ne vont pas se retrouver dans un centre de rétention. Nous avons des personnes avec des enfants en bas âge à la rue, alors qu'elles ont encore des droits.Comment les faire valoir si vous n'avez pas de ressources, l'interdiction de travailler et que vous êtes à la rue?
Nous, nous ne sommes pas face à des quotas, mais à des humains qui ont souvent de graves problèmes dans leur pays d'origine et qui ne sont pas là de gaité de coeur
Alors vive l'humain d'abord!
Beaucoup de militants comme moi vont voter Front de gauche car nous n'en pouvons plus
Malgré les 800 km qui m'en séparent, je serai à la Bastille le 18 mars.
J-L M : « …les étrangers […]touchent 48 milliards de prestations chaque année mais reversent 60 milliards en impôts et cotisations ».
Complétons par ce billet du site Le Grand Soir (titre = 2d degré).
Le silence éternel des coffres-forts suisses m’effraie.
Selon Le Figaro du 9 mars 2012, Thierry Peugeot, président du conseil de surveillance de PSA (Peugot Société Anonyme) vient d’écrire au candidat du Front de gauche pour lui demander de s’abstenir de propos « à caractère mensonger et diffamatoire », dont « l’outrance » a choqué ses collaborateurs.
Il est vrai que Jean-Luc Mélenchon s’en prend volontiers aux licenciements boursiers, aux exils fiscaux et autres broutilles dont l’évocation choque leurs instigateurs et bénéficiaires (moins que leurs victimes, mais bon, on vous parle ici de ce qu’écrit Le Figaro).
Or, le magazine économique helvétique Bilan a publié en décembre 2011, la liste des 44 Français « exilés fiscaux » en Suisse.
En 4 ème position, avec une fortune estimée entre 1,2 milliard et 1,6 milliard d’euros, que découvrons-nous ? Le nom d’une famille française qui commence par un P, qui finit par un T, qui fabrique des voitures dont l’emblème est un lion…
Pour Nadine Morano et Philippe Douste-Blazy qui n’ont pas trouvé et pour ceux qui veulent savoir qui sont les 43 autres, c’est ici :
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=%22liste+des+4...
Et les Peugeot entendent chanter Johnny depuis son chalet de Gstaad : « Sous venirs, sous venirs » et « Toute la musique que j’aimeuu, elle vient de là, elle vient du flouze ».
Théophraste R. (Sous-chef-adjoint de la rubrique « Calembours à 2 francs (suisses), mais à forte valeur politique ajoutée », au site Le Grand Soir (titre = 2d degré) http://www.legrandsoir.info/
J'apprécie absolument la manière dont cette campagne se mène. Mais j'ai un gros manque. Je comprends l'importance des questions sociales et financières, mais attention à ne pas s'y laisser enfermer. Tu en sors un peu, par ex sur le combat féministe, ou la formation. Mais je crois absolument nécessaire de commencer à parler de culture. C'est bien sûr un sujet très important pour un pays. Un domaine qui actuellement souffre énormément de la politique de Sarko. Tous les acteurs de la culture et les techniciens et artistes attendent l'expression du front de gauche sur ce sujet. Il faut y venir afin qu'ils puissent eux aussi participer à cette campagne.
Tous à la Bastille ! Qul symbole ! Et quelle bonne idée que de fêter ainsi le début de la glorieuse Commune de Paris ! Cette Commune dont on parle si peu, parce qu'elle pourrait donner de mauvaises idées d'indépendance et d'autogestion aux peuples ! car c'est bien dans cette période historique que sont nées des idées qui ont eu leur succès bien des années plus tard, voire pas encore : la séparation de l'Eglise et de l'Etat, le droit de vote des femmes, les ateliers ouvriers ancêtres des scoop, la démocratie participative et le droit de révocation d'un élu pendant son mandat... Tout un tas de belles idées, qu'ont eues de simples ouvriers de l'est parisien, qui se sont battus et sont morts pour elles. Ne les oublions pas, pensons à la Semaine Sanglante et au mur des Fusillés. Ils sont morts pour nous, ils ont jeté les bases de notre société moderne... et pourtant, qui a entendu parler de tout cela dans les cours d'histoire ? dans les discours politiques ? dans les médias ?
Merci Jean-Luc de penser à eux et de célébrer leur action !
De Paris, pensez aussi à tous vos concitoyens qui auraient bien voulu venir vous accompagner dans les rues de la Capitale ! Nous penserons bien à vous et vous soutiendrons de partout en France, en espérant que la prochaine fois de nombreuses marhes similaires seront organisées aussi dans les villes de Province !
Aux armes (intellectuelles) citoyens !
Je fais partie de ces "sceptiques" qui se méfiaient de la candidature de Jean-Luc Mélenchon ; en fait ces termes de "Front de Gauche" ne me conviennent d'aucune manière : qu'il soit de droite ou de gauche, un Front est un Front et n'a de raison d'être que s'il justifie une confrontation, donc quelque chose qui heurte, y compris par la violence...
Mais il y a eu heureusement, voici quelques jours, cette "précision" du candidat Mélenchon : "Si je deviens locataire de l'Elysée, je ferai installer un compteur d'électricité pour payer moi-même mes consommations d'énergie"...(je résume)
Enfin un candidat évoquant le devoir, pour nos hommes (et femmes) politiques, de cesser de "vivre sur le dos du citoyen" !
Je voterai donc pour toi, citoyen Jean-Luc Mélenchon !
Et si tu n'es pas élu à la tête de notre exécutif monarcho-républicain, je ferai partie de ceux qui t'enverront à la tête des parlementaires qui auront au moins décidé de se confronter à la corruption, le mal endémique droite-gauche qui a totalement ruiné notre 5e République !
Merci. Je suis vraiment heureuse que vous nous permettiez de connaître ça au moins une fois dans notre vie ! Je serais là le 18 Mars, avec ma fierté en bandoulière et ma joie de partager avec vous ce moment historique.
C'est vrai qu'un nouveau billet un dimanche matin ensoleillé....quel plaisir !
Aussi à titre de complément à ce que dit Jean Luc :
... Il a notamment annoncé le plus grand plan social de ce début d'année en programmant une nouvelle hémorragie de 40 000 emplois publics. Mais dans les collectivités locales. Sans que cela n'ai visiblement ému grand monde, notamment chez les socialistes, pourtant concernés au premier chef. Personne ne sait d'ailleurs comment Nicolas Sarkozy compte s'y prendre pour qu'un gouvernement supprime ainsi des postes dans les collectivités locales qui gèrent leur propre personnel.....
Comme pour l'Europe - même schéma -
Les collectivités locales ont comme recettes : les impôts locaux - l'emprunt - et les dotations de l'Etat.
Les impôts ? : ne peuvent monter que d'une manière raisonnable - les emprunts ? les banques prêtent à des taux de + en + élevés - les dotations ? elles stagnent voire régressent..
L'Etat charge par ailleurs la barque en abandonnant certaines missions - la crise accentue le mal être des citoyens locaux qui se retournent vers la mairie (demande sociale).
Face à cette situation les collectivités ne peuvent que "resserrer les boulons" dans leurs administrations - geler certains projets (ce qui aggrave la situation économique locale.
En derniers ressort il leur restera : privatiser certains services....et licencier ou ne pas renouveler certains contrats....et donc abandonner certaines missions. Ainsi la boucle est bouclée.
Oui, il faut renverser la table car autrement on est mal... très mal.
Résistance !
Cela ne fait qu'un mois que je vais sur le net, cela ne fait qu'un mois que je visite ce blog, cela ne fait qu'un mois que je vais à la rencontre du Front de Gauche,idées que j'ai toujours défendues, et je ne connaissais pas monsieur Paul Ariès... Eh bien ce matin j'ai signé la pétition pour le Tribunal Russel sur le nucléaire! Merci monsieur Ariès et merci au Fde G de penser à nous et à notre jeunesse et merci @ vous tous.
Allez voter aujourd'hui autre que pour Mélenchon ou FdG, c'est comme disait Coluche, être un crocodile qui se présente dans une maroquinnerie.
rendez-vous le 18, dimanche prochain à la Bastille!
Sur le RSA
J'ai eu plusieurs disputes avec des gens des quartiers. Plein de gens ne préfèrent pas travailler car il faut voir ce qu'on leur fait comme travail, des travaux très pénibles physiquement, ou parfois après plusieurs années ils se bousillent le dos, sont arrêtés pendant des mois et à l'issue de cela sont licenciés pour inaptitude au travail. J'ai des exemples concrets récents. Certes certains préfèrent continuer à trouver du boulot mais il y a une certaine frange qui trouve qu'on se moque d'eux et préfèrent le RSA.
C'est malheureux mais c'est ainsi.
Il va falloir changer beaucoup de changements dans le système pour en arriver à autre chose. Donc c'est sûr que de dire qu'il faut enlever le RSA va être très mal vu par ceux qui souffrent de la précarité depuis des années et qui se sont habitués à vivre dans la marge, la précarité et la misère.
Bravo de mettre dans le même panier Sarko et Le Pen. 100% d'accord. C'est un super argument. Quelle honte, le chef de l'Etat! C'est le niveau zéro de la politique. Des pirouettes, un culot monstre mais facilement devinable, bref j'avais envie de vomir. Mais je me suis forcé à regarder pour ne pas lui accorder trop d'importance. Et quand on le regarde, c'est vraiment un comique avec des idées sinistres. Quant à Copé hier soir chez Ruquier, quelle vacuité! Continuez Mr Mélenchon. (quant à la longueur de vos billets sur votre blog, moi aussi, au début je le trouvais mais maintenant que je le lis régulièrement, je trouve que cela est déjà parfait). Merci!
Y a t-il des marches à Lille le 18 mars?
Tiens bon Jean-Luc, et continuons à diffuser la lumière, chacun à notre échelle, faisons-nous médias, la révolution ne sera pas télévisée!
d'ailleurs, il serait bon un jour, de se détourner du symbole de l'arbitraire royal, la Bastille, pour marcher sur les symboles de l'avilissement des masses, la tour de TF1 serait un bien meilleur objectif!
Rappelons que le spectre des ondes radioélectriques appartient au peuple, et qu'il y a urgence à retirer la concession à ceux qui vendent son temps de cerveau disponible! c'est aussi cela le combat antifasciste et la reprise du flambeau républicain et anticlérical : démasquer les propagandes et les prêcheurs.
Excellent billet politique de JL Mélenchon, mon camarade Chevènement se fait vieux il faut lui pardonner et l'oublier, comme quoi il y a un moment ou il faut savoir décrocher et prendre sa retraite en laissant la place aux jeunes. J'aurais espéré qu'il fit sa sortie avec panache. Sur le nucléaire oui il faut plus que jamais un débat, surtout après Fukushima, la piscine qui contenait le combustible d'une des centrales a explosé après fusion faute d'eau de refroidissement, il ne s'agit que d'une petite piscine. Maintenant transposez-vous à la Hague dans le Cotentin ou sont entreposés les combustibles en attente dans des piscines ou cuves représentant une surface égale à un terrain de foot sinon plus. Le Cotentin et le quart de la France serait rayé de la carte, adieu la vie. C'est un sujet majeur qui devrait concerner aussi tous les Européens car le nuage survolera toute l'Europe et répandra la mort programmée.
Petite précision "technique" : Pour ce qui est de l obtention du minimum vieillesse par de résidents étrangers, il ne peut s'obtenir qu'à partir de 65 ans et il nécessite déjà 10 ans de résidence sur le territoire français, Sarkozy rajoute donc au dispositif la nécessité de 5 ans de travail, issu d'une réduction de la proposition de la Pen qui en réclame dix ans. A lire un article plus qu'intéressant http://www.catred.org/L-acces-des-vieux-migrants-aux.html. Se battre centimètre par centimètre sur leurs propositions, n'est ce pas.
Oui tous Dimanche 18 à la bastille, même si pour certains cela est une contrainte, il faut impérativement se libérer pour y participer, vous serez très fier de dire autour de vous, à vos enfants et petits enfants, j'y étais !…
Merci à Mr Jean-Emmanuel Ducoin d'avoir écrit aussi bien ce que nous pensons tous, ceux qui veulent un vrai changement en profondeur, il n'est pas question de remettre ça pour 5 ans avec l’actuel locataire de l'Élysée, un portrait bien tiré de N. Sarkozy dans ce journal avec son programme OFF, je vous recommande de le lire, car vous ne le trouverez dans aucune autre presse, ça fait peur !…
Si ce journal vous a plu, vous trouverez les 6 autres numéros ici, c'est décapant, ça vivifie les méninges, et c'est pas vraiment pour les gens de droite.
A ma participation 667 et 710 du précédent billet, je vous parlais du reportage « La mécanique Mélenchon » rediffusé hier après-midi sur LCP. Au delà de tout ce que j’ai déjà pu en dire, cette nuit m’est venu une évidence… Dans ce reportage exposant la stratégie FdG, JL dit très clairement ; que le plus important c’est .. le calendrier ! Et, à voir la réussite jusqu’à ce jour de la manœuvre, on ne peut-qu’etre que convaincu. Et… quelque fois ce calendrier peut devenir magique lorsqu’il croise celui du Zarkoland show. Le bon peuple ne va pas manquer, aujourd’hui et toute cette semaine, d’être submergé de la magnificence et du nombre de gens présents au meeting de Villepinte. On peut même dire que les média vont en faire choux gras, vu que c’est de l’événementiel. Le bon peuple, de tout bords, va toute cette semaine en recevoir jusqu’à la nausée. Et.. le calendrier veut …, dans cet interstice de dates, que pour directement faire suivre une réponse à cette nausée, il y a le 18 Mars ! 18 Mars qui, on ne peut en douter, sera largement supérieur en nombre de sympathisants. + ceux qui résistent à sarko. Avec ce CALENDRIER nous voilà donc, de facto, et psycholo-médiatiquement avec les deux forces et vrais adversaires en présence. (foi de spécialiste en analyses médiatiques et sociologiques) Vous en déduirez ce que vous voudrez pour la suite …
….
Vite le 18 mars et vite le 6.. non, le 7 mai 2012... passé la nuit de notre joie, pour débuter ensemble l’immense chantier qui nous attend tous..
Un additif -
Il va falloir parler, au moins un peu, de l'après élections, et avant
pas seulement en termes de groupe parlementaire du front de gauche
si on veut que l'élan levé ne retombe pas, il faut ou faudra parler organisation.
Cdlt
pour le 18, nous venons de loin : je ne trouve nul part le planning de la journée et l'heure (au moins approximative) du meeting à bastille. C'est vraiment nécessaire pour caler notre we...je suppose que je ne suis pas le seul.
Merci pour une réponse.
En tout cas,...ça va déchirer mes amis !
A Jennifer (32)
Attention à ne pas divulguer cette fausse information. Il ne s'agit pas de supprimer le RSA. Jean-Luc parlait du RSA en complément de salaire et proposait plutôt de donner un véritable travail honorablement payé. Quant aux minimas sociaux il a précisé qu'il s'agissait de les augmenter. Il ne faut pas laisser raconter n'importe quoi ! Affûtez les arguments car l'ennemi est à l'affût toujours et ne nous épargnera pas. Courage !
Peut-être parce qu'on est attiré par des gens du même avis, mais je rencontre en ce moment de plus en plus de personnes impressionnées par cette campagne du Front de Gauche, parce qu'elle "tire les gens vers le haut", ne les méprise pas et met l'humain au centre de ses convictions. Pour moi, c'est surtout qu'elle rompt avec le système actuel, injuste et à bout de souffle. La planification écologique, qui entraîne forcément le social, le culturel et l'humain, voilà une logique constructive et enthousiasmante. EELV m'a déçue avec cet accord électoral précipité avec le PS. En revanche, je continue à penser que Eva Joly serait pour vous une recrue de choix: elle connaît les rouages de la finance et de la corruption, elle est courageuse et intègre, obstinée et directe. Je ne perds pas espoir qu'elle vous rejoigne après l'élection :) ainsi que de nombreux écolos de gauche.
tout d'abord merci à Jean-Luc pour son énergie et son intelligence des choses. Je voudrais répondre à Jennifer. Qui dit qu'il faut enlever le RSA ? (à par la droite et l'extrême droite)
Oui, il faut un système de solidarité pour compenser les problèmes d'incapacités dus aux maladies et aussi ceux de la raréfaction du travail. J'ai écouté la réunion de Hénin Beaumont où des participants indiquaient combien la motion de travail était fondateur pour les gens. Surement,mais peut-être faudra-t-il arriver à modifier cette notion par celle de l'activité et d'un "salaire à vie" (prôné par B. Friot). Le front de gauche peut y réfléchir, c'est du travail de longue haleine mais c'est une évolution qui va de pair avec les changement technologiques. En attendant,les aides et les soutiens (RSA, formation, etc..) sont indispensables et ne relèvent en aucun cas de l'assistanat. Ca fait partie de la devise de la res publica.
Pardon Web de revenir mais pour info et puisque c'est le triste anniversaire de Fukushima, lisez ce qui arrive à la centrale nucléaire de Cattenom en Moselle. http://www.france24.com/fr/20120311-moselle-reacteur-centrale-nucleaire-cattenom-sarrete-3e-fois. Inquiétant tout de même et si peu d'informations évidemment.
Triste fin politique pour Chévènement
Honneur à vous M.Mélenchon, homme politique qui lui tient ses promesses. Vous l'aviez souvent annoncé, pour l'infamme FN il suffit d'allumer la lumiére et comme les vampires, tout s'envole; vous l'avait fait et de quelle manière!
Je me permets de vous donner, sur un autre sujet, un argument massue. Souvent vous avancez dans vos interventions, que si le PDG d'une grande entreprise est beaucoup trop gourmand quant à ses prétentions de revenu, on pourra toujours trouver un numéro 2, ou 3 ou ailleurs qui le remplacera efficacement. Hé! bien vous avez la preuve absolue de votre hypothèse chez Airbus où le triste sire Forgeard n'a pas fait fait mieux (c'est un euphémisme) que son prédecesseur qui coûtait 100 fois moins cher que lui, ni que son successeur d'ailleurs, M.Gallois beaucoup moins rémunéré que lui.
2 petits sujets d'inqiétude : j'espère que la discrétion de M.Généreux n'est pas le fait d'un problème de santé ou d'un désaccord. On a tous besoin de sa pédagogie et de ses arguments.
2eme point: Je suis intrigué par l'article de M.Quatremer relatif à votre passage dans "Salut les Terriens". Je crains une nouvelle polémique surtout avec ce M.Barbier, pas le pire des journalistes de la médiacratie, mais que je trouve sournois.
Je viens partager avec vous tout le bonheur d'être enfin dignement représenté par un mouvement politique novateur, dynamique et citoyens.
Je serais bien évidemment à la Bastille dimanche prochain, avec des amis, de la famille. Je suis sûr que nous serons très très nombreux, ne serait-ce que pour surprendre nos représentants et au premier chef Jean-Luc Mélenchon que j'ai encore croisé vendredi soir à son siège de campagne avant d'assister à un spectacle hilarant de Didier Porte.
A ce propos, dans un de ses sketch il engueule les journalistes. Une voix off, celle de dieu (Jean-Luc Mélenchon), lui dit: "tut! tut! tut! On ne parle pas comme ça des journalistes Didier etc...". Nous avons passé vraiment une belle soirée.
Et quel plaisir de voir tous ces jeunes militants s'activant dans la ruche. Certains sont arrivés, guitare à la main et en chantant: Ils avaient passé l'après-midi dans le métro parisien, à faire la promo en chanson de la marche vers la Bastille. Très rafraîchissant ! Bravo les jeunes !
Merci, merci, merci !
"Fukushima", again. Se situant au coeur d'une zone sismique, l'archipel nippon a de tout temps connu tremblements de terre, tsunamis, tragédies humaines aux dizaine de milliers de victimes. La sagesse humaine (ancestrale) eût donc voulu qu'on imaginât simplement que... mais non ! Des imbéciles d'obédience néolibérale - bien loin de l'esprit des Lumières - ont fait construire un parc nucléaire en pleine zône sismique et l'Iran (dans le même cas de figure de haute sismicité de leur territoire national) s'apprête à faire la même chose par idéologie "anti-occidentale". La c...erie humaine, toujours elle, universelle, et ce mépris criminel des conséquences pour les générations futures ! 50.00 années de tristes conséquences (iode, césium, plutonium) pour Terre et océans, et toutes les espèces vivantes sacrifiées sur l'autel du seul "progrès" de la révoltante bêtise humaine. Oui, j'espère qu'EELV rejoindra - "un jour prochain", mais qu'il vienne vite ! - votre beau combat !
Amitié !
PS : par chez nous, le P.S. s'endort et j'espère que vous les réveillerez (bientôt) peu à peu, enfin de leur léthargie. Je pense qu'ils font bêtement confiance (pour faire élire Hollande) au seul rejet du système-Sarkozy et de sa personne. quelle erreur !
Hier matin, mon premier tractage sur un marché.
Un des chalands m'interpelle pour me proposer une variante à "si vous faites les moutons vous serez tondus":
"Si vous faites les pigeons, vous serez plumés!"...
A entendre les premiers echos du meeting de sarko a villepeinte, les journaleux disent que selon l'UMP il y aurait 40.000 personnes!
Jean-Luc a raison face a ses journaleux car pour Rouen ses mêmes journaleux n'ont pas demandé au FdG son chiffre qui était pourtant de 10.000! Ils ont preféré annoncer environ 8000. Selon leurs sources car leurs calculettes s’arrêtent à 8000.
On a appris aussi qu un truc important sera voté, Hollande enlèvera le mot race des documents officiels, ce qui est normal, mais rien sur le Smig, la retraite, les tranches d'impositions!
Hollande fait tout pour qu'on vote pas pour lui au 2é tour.