11mar 12

Prenons nos dispositions pour le 18 mars !

L’insurrection c’est maintenant

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Vous êtes dorénavant trente mille chaque jour à passer me rendre visite sur ce blog ! Je me sens donc un devoir encore plus fort de renouveler mes publications, même si le passage ici va dans toutes les rubriques et pas seulement à la une. Le Webmestre assure fidèlement le service de mise en page et l'écrasante gestion des milliers de messages qui sont postés. Cette note réjouira ceux qui me demandent souvent d'écrire plus brièvement. Mais je ne promets pas que ce soit plus simplement. Car j'écris de retour d'une grosse journée de présence studieuse. D'abord à la réunion du Front de Gauche des sports. Ensuite à la réunion nationale de l'association des associations. Un jour comme les autres : beaucoup de travail et de fraternité militante. Le service de protection rapprochée est parmi nous mais les camarades mettent leur point d'honneur à m'entourer comme avant. Hier j'ai reçu au courrier un cadeau hors du commun venant d'un camarade électeur. Il s'agit d'une plaquette de poésie de Paul Eluard : « Corps mémorables », édition achevée le 24 septembre 1948. La merveille est aussi que l'exemplaire comporte une signature manuscrite de Paul Eluard lui-même. Depuis je suis sur un petit nuage.

Le 18 mars prochain, avec l'appel du Front de Gauche à une marche sur la Bastille, un événement d'un genre nouveau va avoir lieu. Un genre tout à fait nouveau. A quand remonte la dernière manifestation politique, à l'appel d'une organisation politique, sur un mot d'ordre politique ? Je n'en ai pas de souvenir. Mais si je devais fouiller, je me reporterais aux plus chaudes heures de notre histoire : mai 1968, mai 1958. Une autre nouveauté doit être prise en considération. C'est la première fois qu'une campagne électorale se donne un tel moyen d'expression. C'est donc que cette campagne ne ressemble à aucune autre jusque-là. Et s'il en est ainsi c'est parce que jamais une campagne électorale n'a eu lieu dans un tel contexte. L'ampleur de la crise économique et financière en fait une crise politique. La preuve qui le montre et le résume est que, précisément, cet appel à la marche sur la Bastille connaît un grand succès d'enthousiasme. De partout il y a mobilisation, et les initiatives les plus diverses y préparent avec ardeur. De tous côtés, bien au-delà des cercles militants la date est connue et fait parler ! Cela montre qu'il y a une perception au niveau du grand nombre du caractère spécial du moment et que cela doit se traduire par des méthodes d'action qui y correspondent.

Le contenu de la marche est révolutionnaire. Il s'agit d'affirmer notre volonté de tourner la page des institutions actuelles et de passer à une nouvelle République. Une République sociale qui élargisse le champ de la démocratie en France. En ce sens il s'agit d'une insurrection citoyenne. Pacifique, calme, organisée, dirigée vers un objectif respectueux de la règle démocratique du vote au suffrage universel pluraliste. Une insurrection dont le rendez-vous opérationnel est le vote à l'élection présidentielle. Mais une insurrection. En quoi en est-ce une ? Le but et le moyen nous l'indiquent. Le but : le changement institutionnel. Le moyen : l'action du peuple lui-même se dressant contre un ordre inique. S'il en est ainsi c'est que nous partageons le constat de dangerosité du cadre actuel pour régler les problèmes urgents que le pays doit traiter. Le partage des richesses, la démocratie dans l'entreprise, la parité dans toutes les instances de représentation, la souveraineté populaire sur le parlement et de celui-ci sur toutes choses, ne peuvent être réalisés dans le cadre des institutions actuelles. Pire, celles-ci y font obstacle. Cette question ne concerne pas seulement le cadre national. Au contraire notre insurrection civique vise le pouvoir autoritaire qui s'impose à nous depuis les institutions actuelles de l'Union Européenne et contre lesquelles nous sommes rendus impuissants du fait de notre monarchie quinquennale. La gravité particulière et actuelle de la situation résulte de la signature du nouveau traité européen le premier mars dernier. Le gouvernement du pays consent  un renoncement à la souveraineté budgétaire du pays sans même l'excuse de la transférer à une autre instance démocratique. Cela permet de bien comprendre la légitimité de notre insurrection. La constitution de 1793 l'exprime bien : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

A vrai dire, la conduite de notre campagne fait de cette marche une étape à l'intérieur d'une séquence maîtrisée de longue main. Le Front de Gauche a été constitué comme l'instrument politique d'un projet. Je ne parle pas du contenu du programme « L'Humain d'abord » qui en est l'expression à une étape du parcours, celle qui commencerait concrètement avec notre gouvernement. Ce projet c'est d'assumer le sens du refus de 2005 face au projet de Constitution européenne devenu depuis le Traité de Lisbonne sous l'empire duquel nous vivons. C'est le projet d'un changement profond de la règle d'organisation de la société. L'actualité et l'importance d'un tel projet est démontrée par le sort subi par ceux qui ont accepté la règle du jeu actuelle. Il s'agit de la Grèce ! Mais aussi du Portugal, de l'Italie et de l'Espagne, pour ne citer que des voisins. Pour le futur de la France, il faut placer côte à côte le fait que les agences de notations veulent frapper notre pays et qu'un plan d'austérité terrible est programmé par le nouveau traité européen signé par Sarkozy. On devine ce qui attend notre pays s'il ne se prépare pas à résister et à contre attaquer, c'est-à-dire à proposer et à s'appliquer une autre règle du jeu.

J'ai promis, quelques lignes auparavant, un résumé de notre plan d'action dont la campagne présidentielle a été le cadre et l'instrument. Jusqu'en juin 2011 nous avons travaillé au rassemblement des forces de la gauche du « Non » autour d'un programme partagé et d'une candidature commune à l'élection présidentielle. Sur la place Stalingrad, le 29 juin dernier, nous avons lancé ce rassemblement. Puis nous l'avons développé jusqu'à la Fête de l'Humanité. Ce fut la période où le contenu du programme partagé a été bouclé et rendu public. Puis, tandis que se déroulait les primaires socialistes, nous avons ancré notre action sur le terrain. Nous avons permis que son contenu s'incruste dans le sol social du pays en organisant une diffusion massive du programme « L'Humain d'abord ». Ce fut le temps des premières assemblées citoyennes et des premiers meetings de popularisation. Nous sentions que la rencontre s'étendait en profondeur, que le discours touchait une masse de gens. Cette période nous a permis de faire comprendre notre différence d'approche avec le programme d'action du PS. Une démonstration argumentée a ainsi commencé à se diffuser. Elle a forgé des liens solides de convictions et de confiance. Nous avons alors avancé dans les esprits alors même que la tenue des primaires socialiste absorbait pourtant tout l'espace médiatique. Nous avons fini l'année avec le sentiment d'une force grandissante dont attestait déjà le niveau de participation à nos réunions et meetings.

En janvier, forts de cet ancrage, aidés par le succès de l'émission « Des paroles et des actes » sur France 2, nous avons lancé toute notre force dans la bataille contre l'extrême-droite. Compte tenu du processus d'extrême-droitisation dans lequel entrait alors l'UMP et son candidat, chaque pierre lancée atteignait deux cibles à la fois. Cette phase du combat nous permit de gagner en autorité et en confiance. L'affluence exceptionnelle à nos meetings, réunions et assemblées citoyennes, les soutiens financiers nous ont vite montré que nous avions franchi un nouveau pallier de mobilisation et de prise de conscience. L'évolution des propos de notre concurrent socialiste, les postures de notre adversaire de droite nous ont prouvé que le mouvement des esprits les conduisaient eux-mêmes à s'adapter et à valider notre tonalité, fusse à leur corps défendant. En se tirant une balle dans le pied sur le plateau de France 2 et en vacillant, puis en se faisant enfermer dans la position cruelle que l'on connaît sur le droit à l'avortement, la famille Le Pen nous a permis de prendre la main sur elle. Ce succès foudroyant sur le secteur où nous avions pris l'offensive et où nous étions pourtant presque seuls en lice nous a propulsé plus avant dans l'opinion. Et cela est depuis, une source supplémentaire de légitimité et de dynamique. C'est avec ces atouts en main que nous lançons l'étape suivante de notre marche. Le 18 mars est à la fois un point d'aboutissement de cette période et le point de départ de la suivante qu'il s'agit de porter à un plus haut niveau politique ! Celui de l'insurrection civique. A vous mes chers lecteurs de multiplier les initiatives de toutes tailles et de tous ordres pour rendre visibles et désirables l'insurrection que le 18 mars va impulser. A suivre ici et sur le site « place au peuple ».

Une fois n'est pas coutume et j'espère qu'il ne m'en voudra pas, je veux compléter le propos que je viens de tenir par un texte qui m'a paru bien résumer ce que j'aurais aimé dire et ce que je voudrais faire comprendre. Il s'agit de l'éditorial de Jean-Emmanuel Ducoin paru dans « L'Humanité » du jeudi 8 mars dernier. Le titre résume bien le lien avec ce que je viens d'écrire : « Insurrection : acte I ».  Comme il y est question de moi, je prie mes lecteurs de me pardonner l'immodestie qu'il y a  dans ce « donné à voir », ici, au milieu de mes propres lignes. Voici le texte de cet éditorial.

« Nous avons allumé la lumière. » Prise isolément, cette phrase que Jean-Luc Mélenchon distille çà et là pour expliquer la démarche fondamentale et presque fondatrice du Front de Gauche peut paraître présomptueuse. Elle ne l'est pas. Héritiers que nous sommes d'une illustre tradition politique qui a toujours marié la justice à l'égalité et fiers – oui fiers ! – de notre axiome marxien adossé aux piliers des concepts républicains, nous entendons cette phrase du candidat à la présidentielle comme l'un des plus beaux symboles du renouveau "de la" politique. Celui du retour à "quelque chose" d'assez sacré : l'Idée. Mais aussi celui du début "d'autre chose" : une gauche à la main ferme. »

« Le peuple a de la mémoire. Alors que nous vivons le temps des remuements essentiels (la crise, le capitalisme, le développement, etc.), nous connaissons l'histoire contemporaine qui, trop souvent, a vu la gauche s'accommoder du "principe de réalité", provoquant ce que certains pouvaient considérer comme un éternel recommencement : une espérance suivie d'une déception… À moins de sept semaines du premier tour de l'élection présidentielle, cette hypothèque sur l'espoir semble levée par la dynamique et la crédibilité du Front de Gauche. Si nous n'aimons guère accorder trop de place aux logiques des sondages, néanmoins, les toutes dernières enquêtes d'opinion réchauffent le cœur et l'esprit et témoignent que le Front de Gauche vient de gravir une marche importante, comme nous le pressentions. Qu'on se le dise, le citoyen candidat Mélenchon vient en effet de franchir la barre des 10% d'intentions de vote ! La gauche de combat, soutenue par un corps électoral solide, est de retour ! Il était temps. Non ? »

« Ne le cachons pas. La verve et l'intelligence oratoire de Jean-Luc Mélenchon ne sont pas pour rien dans l'accélération de ce processus populaire, dont nous ne mesurons pas encore toutes les possibilités. Lui-même le répète à souhait : "Nous défendons des idées, pas un guide suprême ou un leader." Tous les artisans de la campagne du Front de Gauche présents sur le terrain peuvent en témoigner. Grâce à la diffusion dans le corps social d'un discours de très haute ampleur programmatique, associé à l'élaboration d'arguments offensifs qui ne cèdent plus un mètre de terrain à qui que ce soit, tout devient possible, y compris l'appropriation et la diffusion des idées. On ne s'indigne plus seulement, on propose, on politise. L'ambition est si énorme que nous en tremblons de désir. Pour la première fois depuis des lustres, une grande partie du peuple de gauche, jadis déçu, parfois désespéré parce que trahi par la mise en œuvre systématique d'une véritable pédagogie du renoncement, se sent de nouveau concernée. Ce n'était pas "la" politique qui les avait quittés, mais la confiance dans sa capacité à changer leurs vies. Ils savent désormais qu'ils ont un rôle à jouer… »

« Il y a du bonheur à réinventer l'à-venir. Le Front de Gauche, qui voit plus loin que l'horizon et affranchit ceux qui ont souffert d'années d'humiliations, a pour objectif de réveiller et/ou d'éveiller les consciences. En y parvenant, il redonne aussi de la dignité à tous les citoyens, il les aide à devenir eux-mêmes des acteurs d'idées et des propagateurs du bien commun. "Le Front de Gauche, c'est quelque chose de plus grand que nous", clame Mélenchon. Ce quelque chose porte un nom : la révolution citoyenne. Et une méthode : l'insurrection civique. Nous en vivons l'acte I. Tôt ou tard, par la Raison et le Combat, cette insurrection bousculera puis renversera l'hégémonie de la gauche gestionnaire. Oui, la lumière est allumée ! » Merci pour ce résumé si bien dit de ce que nous pensons tous qui nous assemblons de meeting en meeting, de réunions en réunions, de collages en tractages !

Le PS et le Mouvement de Jean Pierre Chevènement ont annoncé avoir signé un « contrat de législature » qui « fonde leur alliance pour 2012 ». On connaît donc le choix de Chevènement un mois après le retrait de sa candidature. Ce n'est pas un accord de coin de table. En effet cet « accord politique et électoral constitue le contrat de législature entre les deux partis et fonde leur alliance pour 2012 ». La centralité de la question  européenne avait déjà été rangée au magasin des accessoires en 2007. Il en est de même cette fois-ci. Un flot de bonnes et saines pensées contre le capitalisme et les autres malheurs du temps garnissent utilement la capitulation sans condition de l'ancienne sentinelle inflexible. Du refus de l'Europe du Traité de Lisbonne, il ne reste que d'émouvants et dérisoires coups de menton favorables à « une parité monétaire plus juste », « un soutien prioritaire à l'investissement et à la recherche pour les PME » et à « une politique de croissance (…) à l'échelle européenne ».

Bien-sûr le PS et le MRC conviennent que le traité récemment conclu est "inacceptable" et "doit être renégocié". Avec le président François Hollande c'est comme si c'était fait. Il s'est bien gardé de leur préciser que son porte-parole a déjà bien expliqué qu'il ne s'agira pas d'un nouveau traité mais d'un texte additif se prononçant en faveur de la croissance. Mais peut-être les chevènementistes n'avaient-ils pas envie de le savoir ou bien même le savaient-ils déjà. Après qu'ils ont rappelé leur opposition à Maastricht, le document ouvre une nouvelle étape qui gomme la précédente. Il déclare que les deux partis « doivent approfondir ensemble leur vision de l'Europe ». Il est temps en effet "d'approfondir la vision", deux mois avant de gouverner ensemble et après qu'on a passé six ans à cela depuis 2005 ! Mais précisément, c'est tout cela qui est fini. Car le texte se propose "d'approfondir la réflexion" jusqu'à un niveau de profondeur  inouï : « en dépassant les oppositions du passé ». Pour moi l'opposition du passé ne peut se régler que sur une seule base : le respect de la décision du vote des français. Mais Hollande ne veut pas de référendum sur le nouveau traité. Et Jean-Pierre Chevènement, docilement, n'en parle plus. 

L'autre volet des reniements est, par contre-coup pour les alliés écolos du Parti socialiste. Car Hollande et son allié se prononcent « pour une politique énergétique innovante en matière d'énergies renouvelables, et vigoureuse en matière d'économies d'énergie ». Ce qui est excellent, mais ne mange pas de pain. Car le même document précise le point de vue du parti de Jean-Pierre Chevènement. Celui-ci estime « qu'il ne doit pas être porté atteinte à notre industrie nucléaire et à ses capacités, à ses yeux garantes d'une électricité moins chère et moins polluante ». Comment cela est-il conciliable avec un accord de législature qui l'unit par ailleurs à des gens qui pensent exactement le contraire ? Une telle ratatouille est servie à la veille du premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima. Nous n'en tirons donc pas du tout la même conclusion. Car un an après avoir commencé, les effets de la catastrophe nucléaire de Fukushima durent toujours. Cela devrait suffire à montrer l'urgence d'un débat honnête en France sur l'énergie et plus globalement sur la transition énergétique. Et il doit être tranché par le peuple souverain, notamment sur le nucléaire, par référendum. Le Front de Gauche est le seul à le proposer. Je déplore que l'UMP, le FN et le Parti socialiste le refusent. Mais je regrette surtout que l'accord de législature entre le PS et Jean-Pierre Chevènement n'en dise mot. L'importance du sujet devrait interdire que des accords politiciens se substituent au débat public sur le fond et au vote démocratique. Je n'en apprécie que davantage la déclaration de Paul Ariès en faveur de la candidature commune du Front de Gauche. Car s'il est vrai que nous ne sommes pas d'accord sur bien des points, il n'en reste pas moins que notre position ne demande à personne de renoncer à ses convictions ni au moyen de les voir l'emporter. 

Au final, cet accord fonctionne comme une caricature de la "Gauche plurielle". Car à l'époque on pouvait penser que l'on avait fait pour le mieux en juxtaposant les programmes. Il est vrai aussi qu'on n'avait guère eu le temps de faire autre chose du fait de la dissolution surprise de l'Assemblée Nationale décidée par Chirac. Mais aujourd'hui on a l'expérience des inconvénients de cette méthode. Recommencer une erreur de méthode de sang-froid c'est seulement signaler qu'on est intéressé à obtenir le même résultat. Lequel ? Donner les pleins pouvoirs au parti qui dirige le gouvernement. C'est d'autant plus pitoyable que cette fois-ci le programme ne prévoit aucune sorte de conquête sociale comparable aux 35 heures ou à la CMU, ni aucune conquête institutionnelle comparable à la parité comme ce fut le cas avec le programme de Lionel Jospin.

Du passage de Nicolas Sarkozy dans l'émission « Des paroles et des actes » mercredi, on ne semble avoir retenu trois jours après que ses regrets d'avoir fêté sa victoire au Fouquet's et passé ses vacances sur le yacht de Bolloré. Pourtant, au milieu de ce numéro de repentance très convenu, Sarkozy a fait plusieurs déclarations et propositions qui méritent d'être prises très au sérieux. Elles dessinent un programme du candidat Sarkozy assez sinistre.  Il a notamment annoncé le plus grand plan social de ce début d'année en programmant une nouvelle hémorragie de 40 000 emplois publics. Mais dans les collectivités locales. Sans que cela n'ait visiblement ému grand monde, notamment chez les socialistes, pourtant concernés au premier chef. Personne ne sait d'ailleurs comment Nicolas Sarkozy compte s'y prendre pour qu'un gouvernement supprime ainsi des postes dans les collectivités locales qui gèrent leur propre personnel. Il a d'ailleurs aussi indiqué qu'il allait plus largement « poursuivre la réduction des effectifs de la fonction publique ». Les 150 000 postes supprimés depuis cinq ans ne sont donc qu'un début.

Sarkozy a aussi prévu de poursuivre sa thérapie de choc libérale en intensifiant sa chasse aux "assistés". Il n'a évidemment pas parlé des fraudeurs du fisc que le gouvernement exonère régulièrement de poursuites pénales, surtout s'ils ont beaucoup fraudé. C'est un des constats inouïs du dernier rapport de la Cour des comptes : plus vous volez le fisc moins vous avez de chance d'être poursuivi pénalement ! D'ailleurs Sarkozy a bien rappelé qu'« il n'y a pas eu de cadeaux aux riches ». Ceux qu'il a désignés comme assistés sont les bénéficiaires du RSA dit "socle ". C'est-à-dire ceux qui ne travaillent pas. Pour une personne seule, c'est 475 euros par mois.  Deux fois moins que le seuil de pauvreté. Pour eux, Sarkozy propose de généraliser un travail forcé dit d'intérêt général de 7h hebdomadaire. Jusque-là, le "travail d'intérêt général" désignait une sanction pénale. Personne ne sait d'ailleurs dans quels secteurs devra s'exercer ce travail forcé, et avec quel encadrement. Les gestionnaires du RSA, c'est-à-dire les départements vont ainsi devoir gérer le travail forcé d'un million et demi de personnes. Et le projet UMP précise que des pénalités de 100 euros par mois seront appliquées à ceux qui refuseront le travail forcé. Avec les suppressions de postes prévues par Sarkozy dans les collectivités locales, cela promet ! A moins que le président candidat n'ait justement prévu de faire exercer certaines fonctions des collectivités par les bénéficiaires du RSA.

Ce soir-là, les immigrés étaient aussi dans le collimateur de Sarkozy. L'extrême-droitisation de son discours est désormais très avancée. Il a d'abord affirmé : « Si on ne maîtrise pas l'immigration, est-ce qu'on ne va pas à la faillite ? » Comme Mme Le Pen, il ignore l'étude que l'université de Lille a réalisée pour son gouvernement en 2009 et qui conclut que les étrangers rapportent 12 milliards par an aux comptes publics. Ils touchent en effet pour 48 milliards de prestations chaque année mais reversent 60 milliards en impôts et cotisations. Sarkozy a poursuivi ainsi : « Nous avons trop d'étrangers sur notre territoire et nous devons en accueillir moins ». Exactement ce que raconte Marine Le Pen. Et pourtant il y a moins d'étrangers aujourd'hui en France (5,8 % de la population) qu'il n'y en avait en 1975 (6,5 %) et en 1990 (6,3 %) ! Mais Sarkozy pense pourtant que « nous devons diviser par deux le nombre d'étrangers que nous accueillons ». Marine Le Pen va encore plus loin et propose de ramener ce nombre à 10 000 entrées par an. Mais ni l'un ni l'autre ne dit comment il compte s'y prendre. 65 000 entrées concernent chaque année des ressortissants européens. Marine Le Pen compte-t-elle interdire aux européens d'entrer en France ? Et ce n'est pas tout. Chaque année, autour de 50 000 entrées concernent des étrangers membres de la famille d'un Français, que ce dernier fait venir. Là aussi comment Sarkozy et Le Pen comptent-ils s'y prendre ? Vont-ils interdire à des milliers de Français de vivre en famille ? Enfin, 50 000 autres entrées concernent des étudiants. Comment y renoncer ? Faut-il rappeler le nombre d'étudiants étrangers qui deviennent des prix Nobel, des médailles Fields ou des médailles d'or du CNRS ? Ont-ils entendu parler du dernier prix Nobel de médecine, Jules Hoffmann, qui était un étudiant étranger avant de devenir français ?

Mais il y a plus odieux encore. C'est la volonté annoncée de Sarkozy de limiter l'accès des étrangers au minimum vieillesse et au RSA. Il a fixé les conditions suivantes : 10 ans de résidence régulière en France et au moins 5 ans de travail. Le caractère universel des droits serait ainsi sabordé. On exigerait des étrangers beaucoup plus que des français pour accéder à des droits sociaux fondamentaux. Les étrangers payent pourtant les mêmes impôts et cotisations que les français. Cette "discrimination", car c'est bien cela que Sarkozy veut institutionnaliser,  est une brèche vers la préférence nationale défendue par le FN. Dès le lendemain Louis Alliot, numéro 2 du FN, s'est d'ailleurs empressé sur « France Inter » de remarquer que Nicolas Sarkozy proposait de légaliser la préférence nationale. Car en effet, celle-ci est aujourd'hui contraire à la loi et même à la constitution qui garantit l'égalité en droits quelle que soit l'origine des personnes.
 


1  138 commentaires à “L’insurrection c’est maintenant”
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  1. Lesver dit :

    Comme j'en vois quelques uns qui nous disent, hélas, ne pas pouvoir venir le 18 faute de moyens ou de distance, bah juste pour dire, histoire de remonter le moral, que j'y serai avec un ami abstentionniste qui n'avait jamais manifesté non plus. On marchera pour 2 absents.

  2. Le Dule 39 dit :

    Ho là! camarades! arrêtez votre pessimisme.
    C'est la première fois que je m'exprime sur un blog. J'ai été conquis par l'érudition de Jean-Luc Mélenchon, par son programme et par sa capacité à tenir tête fermement aux journalistes. Je visionne donc tous les meetings, toutes les émissions télé ou il intervient et la plupart des blogs. Je trouve que l'enthousiasme baisse. Il ne faut pas! Le programme du front de gauche adviendra; c'est inéluctable. Mais, même s'il ne peut être mis en oeuvre dès cette présidentielle, nous poursuivrons avec détermination. Quel que soit le président élu en 2012, si ce n'est pas J-L Mélenchon, il ne tiendra pas 5 ans, j'en fais le pari ! et nous serons là pour reprendre les rênes. En attendant, toutes les bonnes décisions volées au front de gauche qui pourraient être mises en application seront une amélioration pour la situation de nos frères et soeurs en difficulté.
    Alors, gardons le moral dans la joie et la persévérence. Jouissons pleinement de cette période exeptionnelle que Jean-Luc a su ouvrir devant nous. Merci!
    Vive l'humain d'abord!

  3. henri dit :

    Je suis comme Jean Luc Mélenchon, je ne crois pas au sondage mais on peut croire aux constantes, si on donne les résultats d'un sondage, il faut les donner totalement, le sondage SOFRES de ce jour est : Sarkozy 26%, Hollande 30%, Le Pen 16%(-1), Bayrou 11,5% (+1) et notre candidat 10% (+0,5). Je ne participerai pas à la marche de dimanche, malgré mes revenus, 200,00 € de Montpellier à Paris pour 2 personnes, ce n'est pas rien. Peut être aurions nous dû réquisitionner des trains, pour un début de révolution citoyenne, l'idée était à creuser. J'ai regardé hier soir nos amis de Continental et leur lutte (documentaire tardif), ils avaient eu les mêmes problèmes avec la SNCF et ils ont obtenu gain de cause. Taper toujours taper pour gagner, j'en suis convaincu, bon j'aurai assisté à la plus grande manifestation nationale de la CGT le 22 mars 1987 pour sauver la sécu mais j'aurais bien aimé marcher de Nation à Bastille le 18 mars 2012.

  4. LAFORCE JEAN-LUC dit :

    les sondages, nous le savons bien, n'ont pas de valeur prédictive. Tout au plus ils montrent une tendance qui s'avère souvent exacte sans pour autant en mesure parfois l'ampleur. Mais certains s'en servent politiquement. FH, s'il est dépassé par NS va tout de suite agiter l'épouvantail du votez pour moi dès le 1er tour sinon c'est NS qui va gagner. Ca s'adresse uniquement à la frange de l'électorat de gauche plutôt PS qui hésite entre voter pour lui par défaut et voter pour nous par conviction. A ceux là qui sont déjà convaincus par notre programme il va falloir trouver l'argument qui va les faire basculer vers le vote FdG. Un de ceux-là peut être (soyons un peu politicien nous aussi) de les rassurer sur la présence de FH au 2ème pour qu'il puisse voter en fonction de ses conviction pour Jean Luc sans crainte du 2ème tour. Bref c'est de la cuisine électoraliste mais on gagne des voix comme on peut. FH ne se gêne pas alors pas de scrupule

  5. Poncet dit :

    Les sondage, nous le savons bien, ont une valeur prédictive. Il s'agit toutefois d'une prédiction précise à quelques points près... ce qui est insuffisant pour classer les candidats et donc savoir avec certitude quels seront les candidats au second tour.

  6. LAFORCE JEAN-LUC dit :

    je ne pourrai pas être moi non plus à la Bastille ce qui me désole. De toute façon il y aura des dizaines de milliers de personnes. Malgré tout il y aura avant la fin de la campagne un meeting de Jean Luc plus près de chez chacun d'entre nous où nous pourrons nous rendre, faire déborder la salle, on se console comme on peut. Et puis dimanche profitons-en pour inviter des copains ou des parents à l'apéro. Il est temps de se préoccuper d'eux, pour qui voteront-ils ? iront-ils seulement voter ? seront-ils en vacances ou en week end le dimanche du 1er tour ? Pensons aux procurations. Grâce à elles nous pouvons tous voter deux fois. Les petits ruisseaux font les grandes rivières.

  7. olivier dit :

    A tous les copains du 04 qui ne monteront pas à Paris Dimanche :
    Initiative citoyenne Front de Gauche à Mezel à 10h30 place du village, rencontre, distribution, discutions...

  8. LAFORCE JEAN-LUC dit :

    @ poncet 567
    Je suis bien d'accord. Mais ce qu'il ne faut pas non plus oublier c'est que bon nombre de gens vont se déterminer définitivement dans la dernière semaine de la campagne voire dans les 2 derniers jours, et c'est là à mon avis qu'il faudra faire le maximum pour capitaliser en bulletins de vote ce que l'on aura acquis en sympathie

  9. LaRépubliqueDesCatacombes dit :

    Bonsoir Jean-Luc, bonsoir à toutes et tous,
    Même dans le journal économique "Les Echos", on parle de la Marche du 18 mars:

  10. jppl dit :

    Redline69
    "Nous sommes la force de progression de la gauche, le PS la force de perdition"

    Bien d'accord avec vous, cela dit sans aucun mépris pour les électeurs de ce parti qui se laisseraient abuser par des dirigeants qui pensent que s’abstenir c'est décider (MES...)
    Le chef d'orchestre de cette campagne est dans conteste Jean-Luc Mélenchon. C'est lui qui donne le la puisque nos adversaires sont incapables de jouer leurs partitions sans "emprunter" les idées du FdG !
    Ils se livrent à ce plagiat sans aucun scrupules et leurs partisans devraient réfléchir sur la sincérité de leurs promesses. Tout cela illustre de façon la valeur
    Les sondage OPIF et autres, qui se contredisent à quelques heures d'intervalles sont toujours aussi grotesques ; ce ne sont que rideaux de fumée, destinés à entrainer les indécis vers l'écueil du vote "utile" à l'oligarchie.
    Sur Marianne, un appel à l'aide d'un écrivain grec, Yianis Makridakis, qui se passe de tout commentaire sur la malfaisance de la "Troïka" et la détresse de la Grèce.

  11. cantalou dit :

    Bonjour à tous,

    J'ai lu le programme du FdG, et je n'ai rien vu sur la taxe TIPP qui permettait d'amortir les hausses et baisses(?) du carburant. Le FdG a-t-il une position là-dessus ? Quelqu'un peut me renseigner car j'ai été interpellé la dessus concernant le fuel de chauffage. Merci ça peut faire des voix.
    Autre remarque : NS "reprend" le programme du FdG sur les évadés fiscaux. Jean-Luc Mélenchon a répondu à Europe 1 sur ce point. Peut-il dire que contrairement à lui, NS ne tiendra pas ses promesses.
    Je trouve insupportable que le discours de NS soit présenté et commenté comme si c'était vrai !
    On peut pas le démolir comme on a démoli MLP ?
    Fraternelles amitiés à tous et à demain à Clermont-Ferrand.

  12. Jean-Philippe dit :

    Sarko-le-démago pique TOUT à TOUS... Un "Sarkozy 2007" à la puissance 10... Concentrons nos tirs sur le "programme" de ce bien triste personnage, prêt à tout, vraiment à tout...

  13. Louise dit :

    J'ai écouté Jean-Luc Mélenchon sur RFI (http://www.rfi.fr/emission/20120313-1-jean-luc-melenchon-candidat-front-gauche-presidentielle) pour en entendre davantage sur la politique étrangère du Front de Gauche et c'est arrivé à la toute fin....

  14. tania dit :

    Bonsoir à tous. JL Mélenchon était annoncé sur France 24 ce soir à 19h10.....Je ne l'ai pas vu, est-ce que quelqu'un peut m'éclairer sur ce contre-temps ? Merci

  15. frederic92 dit :

    Merci Monsieur Mélanchon pour votre courage et votre tenacité dans vos propos. Vous pouvez compter sur moi pour me joindre à votre marche du 18 Mars 2012 (ma premiere marche politique). Mais je rêve aussi d'un candidat qui aurait le courage de suspendre ou d'annuler tous les privilèges de tous les hommes politiques et hauts fonctionnaires, de supprimer le senat qui ne sert à rien et bien d'autres choses (logement de fonction, voiture de fonction etc etc) car l'argent il est là et surtout là mais cela touche des amis des amis politiques alors c est de l'utopie pour moi mais laissez moi quand même rêver d'un monde plus juste. Je désirai exprimer ce point de vue.

  16. xuxu dit :

    Ceux qui tiennent micros et cameras ont ils un si gros pétard sur la nuque pour ne pas soulever ce hit : qui a doublé son score dans les sondages depuis le début de cette sinistre pitrerie médias ?
    Le seul !
    Jean Luc Mélenchon.
    Alors que les autres restent à la godille avec plus ou moins 2 %.
    Maestro...

  17. alain37 dit :

    chers amies s.
    je ne pourrai être a la bastille le 18. Vous me manquerez beaucoup.

    Mais j'imagine votre retour,rendez vous compte, cette immense troupe qui va se mettre en route, pas un village, pas un quartier, pas une usine, pas un marché, pas une école, ou nous ne serons pas présent pour dire: notre révolution citoyenne est en marche,. vive la 6° république.
    Alain

  18. Michel Berdagué dit :

    Si ça continue avec cette cinquième et les gestions capitalistiques des financiers privés:"Le pays va être saccagé" Jean-Luc Mélenchon,oui propositions concrêtes,solutions à l'évidence obligatoires pour que notre pays et l'Europe progressent avec le Front de Gauche et son Programme.
    Affichages,tractages,marches,rassemblements,assemblées citoyennes,manifestations,luttes,on ne lache rien et après et quelque soit le résultat,et là puisque nous montons et notre voix porte tout est possible,alors les sondages des grands capitalistes possédants ou voulant tout posséder même nos consciences en voulant nous assigner à résidence de l'ultra libéralisme,bof....

  19. Lilly54 dit :

    A tania (567)
    Jean-Luc Mélenchon est passé sur RFI et pas sur France 24. Tu peux le réécouter. Louise (566) a mis le lien.

  20. gabriela dit :

    Je viens d'écouter Mélenchon à la radio. Très bien comme d'hab, par contre peu de choses avancés sur le programme, un peu dommage, mais ça viendra.
    Si non, on vient de dépasser sur la page Facebook de Mélenchon la barre symbolique des 40 000 j'aime. On fait la fête. Si vous saviez l'ambiance d'amour qu'on a là. C'est un sentiment de fraternité venu du fond de tous ceux qui sont là, mais qu'ensemble il est plus grande que la somme arithmétique de chacun des voix!
    J'imagine que cette ambiance arrivera à être ressenti le 18 prochain, et cela ne peut pas être invisible pour le reste des français.
    El pueblo unido jamás será vencido

  21. Ydaho dit :

    Voici un site ou sont recensés tout les transports en direction de la bastille :
    http://republicainedoncdegauche.over-blog.com/article-liste-des-transports-pour-prendre-la-bastille-le-18-mars-100413522.html
    Et il y a surtout tous les "contacts" auxquels vous pouvez vous adresser pour prendre le "départ", et puis la musique est belle !

  22. carlo dit :

    Jean-Luc Mélenchon est en train de faire bouger les lignes: après la proposition de FH de taxer les très riches à 75%, NS est décidé à taxer les "exilés fiscaux" et à remettre en cause unilatéralement des traités européens, chose qui était absolument impensable il y a encore peu de temps. Les idées du FdG progressent. Que d'autres candidats les reprennent à leur compte est une excellente chose. Quel que soit le résultat final, à l'issue de cette campagne, plus rien ne sera comme avant.

  23. naif dit :

    @phiphi the biker (543) dit:

    "la phrase de Rocard, à la rubrique " il a osé le dire " : Michel Rocard, ancien premier ministre socialiste : " personne ne le dit, mais il ne peut y avoir d'issue en Grèce qu'avec un pouvoir militaire "
    ça me tord littéralement les tripes !"

    Arrêtez avec Rocard. C'est le chouchou des Socialistes pseudo-intellos scotchés aux propos aussi fluides qu'un jet de vapeur et inversement proportionnels aux actes. Je n'ai jamais rien retenu de sa complexité par nature ambiguë à part le Bing Bang de ses 14% aux élections européenne et son association linguistique: Huchon/Mélenchon! Voilà un homme qui a débuté sa carrière au PSU, puis à l'aile gauche du PS puis qui a désiré que celui-ci fasse son aggiornamento. Il a travaillé pour le gouvernement de NS comme Attali.
    L'issue en Grèce c'est le peuple qui s'en chargera ! Rocard, toutes ses prédictions ont fait Bing Bang. Sauf sa CSG avec ses camarades de la CFDT de l"époque. Et on l'a toujours avec un % en augmentation.C'est des faits.Il a fait parti de ceux qui ont cassé le programme commun en 1978.
    Rocard et ses déclarations ne sont là que pour éviter la fuite des bobos et de ses afficionado du PS.
    Alors les tripes ont les a nouées depuis 1983. Vous pouvez l'associer à Delors, c'est le même qui a désindexé les salaires par rapport aux prix. C'est une affaire qui nous à fait perdre un paquet de pouvoir d'achat. C'est les mêmes qui ont désindustrialisé notre pays et qui ont liquidé la sidérurgie toujours avec l'aide de la CFDT.
    Alors ce que dit Rocard.....

  24. clarazed dit :

    @ Ydaho à 21h06
    Certes, il n'y a pas de musique sur le site http://www.placeaupeuple2012.fr/le-18-mars-reprenons-la-bastille-info-pratiques/, mais il est beaucoup plus à jour que celui indiqué dans le post de Ydaho. Par exemple, pour un département que je connais bien, le 71, il manque le bus Mâcon/Tournus/Châlon.

  25. Boris dit :

    Tractage aujourd'hui dans une ville PS de 40 000 habitants : Des réactions positives et un PS qui commence à s'agiter. On sent les élections législatives arrivées. Le front de gauche est jeune, il est en train de prendre son élan, tranquillement, sur un rythme qui n'est pas celui de l'élection présidentielle. Cette élection est un premier tramplin qui en appelle d'autres. Les événements liés à l'accélération de l'histoire vont rentrer en raisonnance avec le discours de Jean-Luc Mélenchon. Les idées du FdG infusent les esprits, les conceptes liés à la redistribution des richesses prennent racines dans le discours ambiant. C'est parfois trop lent à notre échelle mais que de chemin parcouru depuis la création du PG !
    Dans les années qui viennent le FdG va jouer un rôle central au sein de la gauche. Hollande et le PS ne vont pas résister à l'exercice du pouvoir dans le contexte actuel : il y aura implosion en vol. Le FdG sera l'alternative incontournable à gauche. Si le vote utile est actuellement l'argument central au PS, il ne pourra servir qu'une fois.
    Je serai à Paris pour tous ceux qui ne le peuvent, fraternité.

  26. tchoo dit :

    Sondage Ifop/Europe à paraître demain
    Premier tour: Mélenchon: 10% (+1,5)= combien de voix en nombre?
    Hollande: 27,5% (-1,5%)= combien de voix en nombre?
    ; Sarkozy: 28,5% (+1,5%)=combien de voix en nombre?
    ; Le Pen: 16% (-1,5%)=combien de voix en nombre?
    ; Bayrou: 13% (stable)= on s'en fout!

  27. Charpentier dit :

    "La Gauche", mouvement qui tente, en Suisse, de ressembler les forces de la vrai gauche, vient de faire ses premiers pas dans une élection, dans le Canton de Vaud. Echec selon les journalistes qui n'ont, il faut le dire comme ce fut le cas pour vous Front de Gauche, que bien peu relayer les idées et arguments de ce nouveau parti. Nos amis Suisses étaient présent au meeting du Front de Gauche à Besançon: ils ont pu emmagasiner une belle dose d'enthousiasme et d'optimisme en vivant l'enthousiasme de 4500 personnes ce jour là. Souhaitons leurs les forces nécessaires pour atteindre et vivre un jour de tels succès.
    Et pour infos, le 11 mars 2012, les Suisses ont refusés que le droit aux vacances pour les travailleurs passent de 4 à 6 semaines par années: crise oblige? laissez-moi rire. Toujours la même logique: le coût du travail tuerait le travail! Sachez aussi que dans le Canton de Genève, un texte rendant responsable des dégats colatéraux d'une manifestation les organisateurs, a été approuvé par le peuple: ceci découragera tout organisateurs de grandes manifestations, comme il y en a eu lors d'un précédent G20 à Evian.
    Nouvelles de Suisse: gauche de tous pays, unissons-nous!

  28. nath35 dit :

    A tous,
    coline dit:
    13 mars 2012 à 15h55
    Je viens juste de le lire. Pour les puristes de la précision, les élements de base sur le Rmi, en fait "RSA Socle". Merci Coline c'est bien les chiffres actuels. Ca augmente vraiment lentement ces dernières années. D'ailleurs je demande à tous ceux qui seraient tenter par la paresse, la contemplation, les écrans plats, le bio... j'en passe de faire gaffe parceque avec le rsa socle vous savez pas ce que que sait LE POUVOIR D'ACHAT, y'en a pas DU TOUT. Et administrativement, "institutionnellement" depuis longtemps mais particulièrement ces 10 dernières années et précisemment ces 5 dernières années on vous mets le pied sur la tête.. C'est plutôt au faciès, pas forcemment basané, mais faut plutôt avoir l'air misérable. Dès fois vous tombez sur un "humain" mais souvent je regrette d'avoir lu Annah Arendt sur le totalitarisme. Je préfererai presque être parano. Quelques années de mère au foyer, et même si j'ai pas mal déprimé à chaque fois après mes passages dans ses administrations, très nombreux, "on a que ça à faire", j'ai obtenu MON DU, de mon pays dont j'ai eu longtemps honte, colonisation, algérie etc... Et je vous dis pas la Force que j'ai aujourdh'ui. Mon adorable ange à 26 ans et évidemment votera Mélenchon. Je remercie d'ailleurs l'éducation nationale, les "profs" et les bourses... de m'avoir un peu aidé pour l'éducation intellectuelle de ma fille.
    Et tous les discours sur les "assistés", ça nous tue, vraiment. Le moral, le physique.

  29. V.D dit :

    Tout est en train de changer !

    Grâce à vous, cette présidentielle devient passionnante! Grâce à nous tous!

    Débat réel sur les idées, arguments réels! Continuez à tout chambouler ! Le temps des présidentielles déjà toutes faites est terminé!

  30. Jérémy dit :

    Quand JL Mélenchon insiste sur le fait que le PS suit une ligne politique définie à l'échelle européenne, il a raison:
    "No obstante, ha señalado que los ajustes no son la única solución, porque también se pueden introducir estímulos para dinamizar la economía: "Si no conseguimos que Europa crezca (1), entonces tampoco vamos a ser capaces de resolver el déficit y la deuda". Respecto al encuentro que mantendrá mañana Alfredo Pérez Rubalcaba con el candidato a la Presidencia de Francia Francoise Hollande, la viceseretaria del PSOE subrayó que ambos políticos comparten la idea de defender los ajustes pero combinándolos con políticas de estímulo al crecimiento."
    Source: Publico
    (1) Le PS est dominé par les austéritaires croissancistes dogmatiques comme l'a montré le cas du TSCG, quant auquel ils déplorent non pas l'instauration de l'austérité systématique à l'échelle de l'UE - avec l'abstention "dynamique" selon Ayrault: pas des héros, mais zéro sur toute la ligne..., mais l'absence de référence à la croissance. Rien à attendre de ce parti et de sa ligne majoritaire.
    Pour ma part, ça scelle définitivement mon vote pour le Front de Gauche aux 4 tours d'avril-mai-juin.
    N'attendons rien des autres: prenons le pouvoir!
    [Note au webmestre: Une partie du commentaire est en espagnol; néanmoins, je vous demanderais de ne pas le supprimer, tout en sachant que JL Mélenchon maîtrise plutôt bien cette langue. Bref, s'il tombe sur l'article de Publico, ça pourrait l'intéresser. Bien à vous et bonne soirée!]

  31. carlo dit :

    Manifestement en manque d’inspiration pour écrire le discours de NS à Villepinte, Henri Guaino a dû aller chercher celle-ci dans une chanson de Joe Dassin, L’été indien : « Je me souviens de ce mois de mai où les Français m'ont choisi comme président de la République » (« Et je me souviens, je me souviens très bien // De ce que je t'ai dit ce matin-là») ; « c’était il y a 5 ans. C'était hier. C'était il y a 5 minutes… » (« Il y a un an, y a un siècle, y a une éternité »). La suite de la chanson dit : « On ira où tu voudras, quand tu voudras//Et on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort ». Tout un programme…

  32. jean 76 dit :

    je viens de lire que jl Mélenchon fait de loin la meilleure campagne,déjà il était le candidat des ouvriers et ouvriéres!
    c'est encouragent, certain de dire que lui au moins il est contre sarkosy contrairement à ce que dit elkabach
    mon ex secrétaire et ami georges lui avait dit de se taire, mais 30 ans,il est encore là!
    la retraite est pas pour tout le monde surtout quand on gagne autant qu'un patron de pme!
    donc pour tous ceux qui le peuvent en bus,en métro, en train,en rer, en voiture,en moto il faut venir a la bastille dimanche,
    nous marcherons commes nos trisaieulles en 1789 à la bastille, elles c'était pour le prix du pain, nous pour une vie meilleure!
    jean un papy qui part à la retraite 3 jours avant le 1er tour,

  33. Dragan dit :

    Comme les socialistes et... je ne sais même plus quelle nom leur donner, enfin les Sarkozystes, viennent piocher dans le programme du Front de Gauche, il serait peut être judicieux de remettre des idées chocs dans les futurs meetings. J'espère comme tout le monde ici que le Front de Gauche vaincra, mais au cas où, rien ne nous empêche de marquer des points à gauche.
    Je pense que la priorité absolut, enfin si il fallait faire une chose dans les 5 ans à venir, c'est la refonte total du système bancaire dans notre pays.
    Comme vous le savez, les banques ont ce privilège d'octroyer des crédits à ceux qui sont en mesure de les rembourser sur une durée déterminé. L'autre jour, je m'amusait à compter les euros que je pourrais me faire si j'avais ce privilège. Imaginons que j'ai 50000 euros en poche et que j'ai droit à un levier de 10, je pourrais prêter 500000 euros sur 15 ans disons. A la fin de ces 15 années, je refais la même expérience et 15 ans plus tard je me retrouve avec 5000000 sur les bras. J'ai 30 ans aujourd'hui, donc à 60 ans je me paie une retraite doré et rien à cirer de l'âge légal de départ à la retraite, car avec mes millions, le fouquets est à porté de main!
    Plus sérieusement, ce privilège devrait appartenir aux états uniquement. Cette solution permettrait de financer toutes dépenses liée aux fonctionnement d'un état (salaires des fonctionnaires, budgets de l'état...) et à taux 0% évidement. On va pas payer des intérêts sur les salaires des fonctionnaires.
    Les français pourrait avoir des crédits très avantageux pour l’acquisition de leur résidence principal.
    Les entreprises pourront enfin se financer correctement et nous pourrions envisager des grands projets comme à la belle époque.
    Fini la spéculation financière!

  34. hammache dit :

    Bonsoir Monsieur Mélanchon,

    La première chose Merci ! Je serai là le 18 c'est un rdv a ne pas manquer pour dire Stop à ce dingue égoiste, manipulateur qui ne pense qu'a sa gueule ;son physique est aussi moche que son esprit.
    Merci !

  35. Yaltane dit :

    C'est tellement agréable ces "j'y serai" depuis partout...
    En vrai j'étais, jusqu'à quelque mois encore, parfaitement désespérée - étymologiquement parlant.
    C'est pas dur : je m’apprêtais à m'abstenir aux deux tours (moi O.O). Et d'un coup ce bonhomme pas vraiment inconnu, mais pas le contraire non plus qui émerge, et que j'entends causer lors de l'émission "des paroles et des actes"
    Depuis j'écoute tout, je verse dans le prosélytisme primaire, j'envoie des liens partout, celui du blog en recommandant chaudement la vidéothèque, j'en parle dans les magasins (tant qu'à faire, c'est mieux que le climat)…
    Pour couper court :
    Ayé, j'y crois ! A quelque jours de fêter cinquante ans j'en ai trente, je me prends à rêver d'une nuit du 4 Août,fi des kilomètres (Toulouse) et des frais, j'ajoute fièrement mon
    J'y serai !

  36. carre dit :

    Quel est le dessinateur qui pourrait caricaturer les "riches exilés" faisant la queue pour avoir leur naturalisation devant les consulats de suisse, Monaco, Belgique etc...
    Une affiche de plus pour le 18...?

  37. Julien dit :

    Bon courage Jean-Luc dans votre combat et continuez à nous donner cet espoir qui est en vous ! Continuez cette belle marche en avant !

  38. huss.idf dit :

    Et bien chers militants, militantes. De l'enthousiasme!
    Il en faut car la cause est noble, juste et collective car « dans le bonheur d'autrui, je cherche mon bonheur. » Pierre Corneille.
    Que nous proposent les autres candidats: haine, mensonge, désespoir, laxisme autour de thème souvent sans sens. Ils créent des besoins futiles souvent sans réponse. Alors que le FdG donne des réponses aux besoins les plus fondamentaux. C'est ce qu'appelle Noam Chomsky "the manufacturing consent" le prêt à penser" On vous donne l'illusion de penser alors que la pensée a déjà été planifiée et structurée.
    Alors que faire?
    Se battre pour nous, nos familles, nos enfants, leur préparer un monde viable basée sur le partage, le savoir.
    A. Camus a écrit « Mourir pour l'idée, c'est la seule façon d'être à la hauteur de l'idée. »
    Jean de La Bruyère a dit « Il n’y a pour l’homme que trois événements : naître, vivre et mourir. Il ne se sent pas naître, il souffre à mourir, et il oublie de vivre. »
    Cette démarche dans laquelle nous nous transportons avec un homme qui crie haut et fort ce que nous pensions parfois tout bas est le reflet en réalité d'une renouveau des valeurs humanistes: liberté, égalité et fraternité.
    Alors enthousiasme! Moi qui ne n'ai jamais milité sans étiquette politique, je me retrouve engagé auprès de vous. Celui qui vous parle n'a qu'un objectif faire entendre la voix du Pdg, la voix du peuple.
    Restez infaillible!
    "Le pouvoir de croire en soi c'est le pouvoir de changer son destin. " Naruto

  39. Menjine dit :

    Les deux derniers entretiens exclusifs sur cinq que Jean-Luc Mélenchon a accordé à Respublica sont parus :
    Le premier est la réponse à la question: Comment faudrait-il procéder pour relancer les services publics,la santé ou encore la protection sociale? durée 3 mn 42
    Le second : Peux-tu développer pour nous ton concept de "planification écologique"? environ 12 mn
    Je n'ai écouté pour l'instant que le premier. A aller écouter absolument,vite.
    J'essaye de joindre l'adresse.
    Ces cinq entretiens sont des éclairages fondamentaux sur les perspectives proposées par Mélenchon, c'est vraiment éclairant.

  40. Claude46 dit :

    Que notre campagne du Front de Gauche est belle ! En ce début de semaine, nos idées commencent à imprimer cette présidentielle. A tel point que des propositions de notre programme "l'humain d'abord" sont reprises à la volée, écrites à la va vite sur "un coin de table" par les stratèges de NS et FH. Les médiacrates s'en font l'écho. Ainsi nos idées éclatent au grand jour permettant à notre représentant Jean-Luc Mélenchon de mieux préciser encore nos propositions élaborées de longue date, réfléchies avec une cohérence d'ensemble. Ce n'est pas le cas des galimatias repris à la cantonade par NS et FH, et ça se voit lorsque notre candidat développe les propres idées du Front de Gauche en allant jusqu'au bout de la réflexion. Ce que l'ultra-libéral et le social-libéral ne font pas et que notre candidat ne rate pas l'occasion de faire remarquer. A chaque passage dans les médias, Jean-Luc Mélenchon marque des points... Et c'est nous qui imposons petit à petit nos idées dans cette campagne... Ils y viennent tous !
    Demain à Clermont-Ferrand nouveau meeting et nouvelle occasion d'informer, d'éduquer, de convaincre ou de conforter. Et dimanche 18 mars, la reprise de la bastille... Partout en France, on se mobilise. Des amis de la Sarthe enthousiastes joints par téléphone me disent venir en car. L'insurection civique s'avance ! Vive la VIe République !

  41. Siamy dit :

    Je viens d'écouter la matinale présidentielle d'Europe 1 de 12 mars. Whaou! Quelle fermeté! Quelle clarté dans l'exposition de vos idées, et quel bonheur d'entendre développés vos arguments et vos phrases jusqu'à leurs terminaisons, malgrè les "bruits de fond journalistiques". Tiens, si je vous écoutais pour la première fois, je déciderais de voter pour vous! Mais il y a bien longtemps que je vous écoute et vous lis. Et il y a tout aussi longtemps que mon vote et celui de mon entourage vous est acquis. Merci pour la passion et l'énergie que vous déployez. Et merci pour votre force de conviction.

  42. thery dit :

    pour 549polnareve83, t’inquiètes tu sera représenté, un pour tous tous pour un, ont va le soutenir notre Front de gauche et son candidat Jean-Luc Mélenchon.
    L'Humain d'abord !

  43. Louise M. dit :

    Eh bien ça fait plaisir… D'abord reprenons ce qu'ils nous ont volé, et partageons… Mais allons joyeusement jusqu'à la racine du mal, ce productivisme béat qui nous esclavagise et détruit partout ce qui nous est essentiel : l'eau, la terre, l'air… et notre souffle, nos corps, nos mots… La vie quoi. Soyons porteurs du rêve urgent d'une autre humanité, abolissons le murs, réoccupons le présent d'un temps volé par les adresses que vous savez et le modèle de domination qu'elles symbolisent. Refusons ce hold-up magistral qui nous tient sous le joug d'une dialectique folle. Cessons de nous percevoir au travers du miroir d'une logique tyrannique qui vampirise notre être pour le dépecer, le mettre en pièces, sonnantes et trébuchantes, toujours au compte des puissants. Ayons confiance au nombre que nous sommes. 99 %. Abolissons les privilèges. Questionnons l'emploi, qui n'est rien d'autre que la marchandisation de nos vies, pour jouir de nos activités, notre travail, dans la convivialité d'un échange qui prend le temps d'exister. Déchaînons-nous ensemble en investissant localement l'espace… Ayons collectivement cette audace, et risquons-nous à cette chance d'une France qui pense tout haut, pour le bonheur du bien commun.
    L'histoire est de nouveau en marche !
    Nous sommes les vivants !

  44. Adrien dit :

    Jl Mélenchon plébicité sur le site de Chevènement.
    Les interventions sur son blog sont toutes en faveur de JL Mélenchon ; ils ne comprennent Chevènement et son soutien au PS en totale contradiction avec ses discours.

  45. carre dit :

    @ Hélène 521
    J'ai regardé les "Conti", ce n'est pas du tout hors sujet et c'est à voir,au contraire, par tous!
    J'ai pleuré avec eux!
    L'humain d'abord...

  46. Menjine dit :

    "Les échos" ont la réponse : nous serons 20 000 à 30 000 à la Bastille. Rassemblement pour "faire pendant " au grand meeting de Sarkozy à Villepinte peut-on lire.
    Donc, nous savons quels chiffres seront donnés Dimanche soir. Et si il y avait des surprises? car nous, ce ne sera pas un meeting, mais une marche, en mouvement, dynamique, fière, avec dans la mémoire ceux qui proclamèrent la Commune, avec dans les projets la Révolution citoyenne, la planification écologique, l'humain d'abord, avec dans le présent sous nos pas le pavé de l'insurrection civique.
    L'écho sera peut-être plus celui d'une lame de fond qu'un n ième rassemblement dans une salle, dont les murs et la contenance ne sont pas élastiques. Nous ne "ferons pas pendant", nous ferons sillage où le peuple s'engouffrera.
    Avant de donner le la des articles de dimanche soir, voyons donc la réalité de notre force unie et en marche en cet après- midi parisien.

  47. les cars et les trains plus les voitures, cela représente plus de 10.000 manifestants venus de province. j'ai peine à croire que 10.000 Franciliens seulement se déplacent à la nation ! avec ce qu'ont fait les Provinciaux à Nantes, Metz, Besançon, Villeurbanne, Montpellier... les Parisiens doivent être au moins 50.000 ! faut pas déconner ! les Echos n'y pannent que dalle !

  48. Menjine dit :

    @jprissoan
    Cela va sans dire que les chiffres des "Echos"sont du n'importe quoi, mais je te fiche mon billet que ce sont ces chiffres là qu'ils vont répéter à envie sur toutes les radios et nos chères lucarnes le dimanche soir. Même si je pense moi aussi par avance que tu dois être près de la réalité, 50000 espérons.
    Ceci dit on y sera quelques soient les prévisions, les Parisiens pour une fois pourront rester dans la capitale un dimanche, et les banlieusard venir y faire un tour, peu de cars du 93 me semble-t-il, mais il y a le RER !

  49. jorie dit :

    JPRISSOAN 605 moi non plus, avec les cellules du FdG parisien, j'arrive pas à croire qu'on serait si peu. Rappelez vous le meeting de la place stalingrad et depuis, tous ceux qui se sont intéressés au programme du FdG sans pour autant en faire partie, on sera certainement plus! des mois ont passé depuis, et Mélenchon est de plus en plus connu, son blog a doublé de visibilité, il y a de plus en plus de participants. Non, je crois qu'on sera plus. Attention camarades, peu importe le climat. Le 18 03, on se met en marche, quel que soit notre découragement face au poids du vote utile, face à notre ambigüité peut être, peu importe : le front de gauche est "une force qui va", pas question de la trahir maintenant. IL faut aller jusqu'au bout. Nous on s'est ruinés pour aller là bas. Alors les parisiens, venez partager ce moment avec nous, on n'est pasles sectaires que l'on vous décrit. Quand je vois l'engagement de nos partis et mouvances dans cette aventure, le courage militant sur le terrain, la niaque de Mélenchon, jour après jour, qui ne lâche rien et qui se bat partout pour porter cette parole, on doit pas lelâcher humainement,Il y a quatre ans, rappelez-vous, on était si seuls à ruminer notre colère dans notre coin. Maintenant, elle a pris forme joyeuse et conquérante ! il faut en être. On le vaut bien !

  50. Odile dit :

    Les amis ! si on n'est pas au moins 100 000, je mange ma canne à peche ! Le peuple de Paris est extraordinaire ds de pareilles occasions !


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