11mar 12

Prenons nos dispositions pour le 18 mars !

L’insurrection c’est maintenant

Ce billet a été lu 120  973 fois.
Cette vidéo a été consultée 1 fois

Vous êtes dorénavant trente mille chaque jour à passer me rendre visite sur ce blog ! Je me sens donc un devoir encore plus fort de renouveler mes publications, même si le passage ici va dans toutes les rubriques et pas seulement à la une. Le Webmestre assure fidèlement le service de mise en page et l'écrasante gestion des milliers de messages qui sont postés. Cette note réjouira ceux qui me demandent souvent d'écrire plus brièvement. Mais je ne promets pas que ce soit plus simplement. Car j'écris de retour d'une grosse journée de présence studieuse. D'abord à la réunion du Front de Gauche des sports. Ensuite à la réunion nationale de l'association des associations. Un jour comme les autres : beaucoup de travail et de fraternité militante. Le service de protection rapprochée est parmi nous mais les camarades mettent leur point d'honneur à m'entourer comme avant. Hier j'ai reçu au courrier un cadeau hors du commun venant d'un camarade électeur. Il s'agit d'une plaquette de poésie de Paul Eluard : « Corps mémorables », édition achevée le 24 septembre 1948. La merveille est aussi que l'exemplaire comporte une signature manuscrite de Paul Eluard lui-même. Depuis je suis sur un petit nuage.

Le 18 mars prochain, avec l'appel du Front de Gauche à une marche sur la Bastille, un événement d'un genre nouveau va avoir lieu. Un genre tout à fait nouveau. A quand remonte la dernière manifestation politique, à l'appel d'une organisation politique, sur un mot d'ordre politique ? Je n'en ai pas de souvenir. Mais si je devais fouiller, je me reporterais aux plus chaudes heures de notre histoire : mai 1968, mai 1958. Une autre nouveauté doit être prise en considération. C'est la première fois qu'une campagne électorale se donne un tel moyen d'expression. C'est donc que cette campagne ne ressemble à aucune autre jusque-là. Et s'il en est ainsi c'est parce que jamais une campagne électorale n'a eu lieu dans un tel contexte. L'ampleur de la crise économique et financière en fait une crise politique. La preuve qui le montre et le résume est que, précisément, cet appel à la marche sur la Bastille connaît un grand succès d'enthousiasme. De partout il y a mobilisation, et les initiatives les plus diverses y préparent avec ardeur. De tous côtés, bien au-delà des cercles militants la date est connue et fait parler ! Cela montre qu'il y a une perception au niveau du grand nombre du caractère spécial du moment et que cela doit se traduire par des méthodes d'action qui y correspondent.

Le contenu de la marche est révolutionnaire. Il s'agit d'affirmer notre volonté de tourner la page des institutions actuelles et de passer à une nouvelle République. Une République sociale qui élargisse le champ de la démocratie en France. En ce sens il s'agit d'une insurrection citoyenne. Pacifique, calme, organisée, dirigée vers un objectif respectueux de la règle démocratique du vote au suffrage universel pluraliste. Une insurrection dont le rendez-vous opérationnel est le vote à l'élection présidentielle. Mais une insurrection. En quoi en est-ce une ? Le but et le moyen nous l'indiquent. Le but : le changement institutionnel. Le moyen : l'action du peuple lui-même se dressant contre un ordre inique. S'il en est ainsi c'est que nous partageons le constat de dangerosité du cadre actuel pour régler les problèmes urgents que le pays doit traiter. Le partage des richesses, la démocratie dans l'entreprise, la parité dans toutes les instances de représentation, la souveraineté populaire sur le parlement et de celui-ci sur toutes choses, ne peuvent être réalisés dans le cadre des institutions actuelles. Pire, celles-ci y font obstacle. Cette question ne concerne pas seulement le cadre national. Au contraire notre insurrection civique vise le pouvoir autoritaire qui s'impose à nous depuis les institutions actuelles de l'Union Européenne et contre lesquelles nous sommes rendus impuissants du fait de notre monarchie quinquennale. La gravité particulière et actuelle de la situation résulte de la signature du nouveau traité européen le premier mars dernier. Le gouvernement du pays consent  un renoncement à la souveraineté budgétaire du pays sans même l'excuse de la transférer à une autre instance démocratique. Cela permet de bien comprendre la légitimité de notre insurrection. La constitution de 1793 l'exprime bien : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

A vrai dire, la conduite de notre campagne fait de cette marche une étape à l'intérieur d'une séquence maîtrisée de longue main. Le Front de Gauche a été constitué comme l'instrument politique d'un projet. Je ne parle pas du contenu du programme « L'Humain d'abord » qui en est l'expression à une étape du parcours, celle qui commencerait concrètement avec notre gouvernement. Ce projet c'est d'assumer le sens du refus de 2005 face au projet de Constitution européenne devenu depuis le Traité de Lisbonne sous l'empire duquel nous vivons. C'est le projet d'un changement profond de la règle d'organisation de la société. L'actualité et l'importance d'un tel projet est démontrée par le sort subi par ceux qui ont accepté la règle du jeu actuelle. Il s'agit de la Grèce ! Mais aussi du Portugal, de l'Italie et de l'Espagne, pour ne citer que des voisins. Pour le futur de la France, il faut placer côte à côte le fait que les agences de notations veulent frapper notre pays et qu'un plan d'austérité terrible est programmé par le nouveau traité européen signé par Sarkozy. On devine ce qui attend notre pays s'il ne se prépare pas à résister et à contre attaquer, c'est-à-dire à proposer et à s'appliquer une autre règle du jeu.

J'ai promis, quelques lignes auparavant, un résumé de notre plan d'action dont la campagne présidentielle a été le cadre et l'instrument. Jusqu'en juin 2011 nous avons travaillé au rassemblement des forces de la gauche du « Non » autour d'un programme partagé et d'une candidature commune à l'élection présidentielle. Sur la place Stalingrad, le 29 juin dernier, nous avons lancé ce rassemblement. Puis nous l'avons développé jusqu'à la Fête de l'Humanité. Ce fut la période où le contenu du programme partagé a été bouclé et rendu public. Puis, tandis que se déroulait les primaires socialistes, nous avons ancré notre action sur le terrain. Nous avons permis que son contenu s'incruste dans le sol social du pays en organisant une diffusion massive du programme « L'Humain d'abord ». Ce fut le temps des premières assemblées citoyennes et des premiers meetings de popularisation. Nous sentions que la rencontre s'étendait en profondeur, que le discours touchait une masse de gens. Cette période nous a permis de faire comprendre notre différence d'approche avec le programme d'action du PS. Une démonstration argumentée a ainsi commencé à se diffuser. Elle a forgé des liens solides de convictions et de confiance. Nous avons alors avancé dans les esprits alors même que la tenue des primaires socialiste absorbait pourtant tout l'espace médiatique. Nous avons fini l'année avec le sentiment d'une force grandissante dont attestait déjà le niveau de participation à nos réunions et meetings.

En janvier, forts de cet ancrage, aidés par le succès de l'émission « Des paroles et des actes » sur France 2, nous avons lancé toute notre force dans la bataille contre l'extrême-droite. Compte tenu du processus d'extrême-droitisation dans lequel entrait alors l'UMP et son candidat, chaque pierre lancée atteignait deux cibles à la fois. Cette phase du combat nous permit de gagner en autorité et en confiance. L'affluence exceptionnelle à nos meetings, réunions et assemblées citoyennes, les soutiens financiers nous ont vite montré que nous avions franchi un nouveau pallier de mobilisation et de prise de conscience. L'évolution des propos de notre concurrent socialiste, les postures de notre adversaire de droite nous ont prouvé que le mouvement des esprits les conduisaient eux-mêmes à s'adapter et à valider notre tonalité, fusse à leur corps défendant. En se tirant une balle dans le pied sur le plateau de France 2 et en vacillant, puis en se faisant enfermer dans la position cruelle que l'on connaît sur le droit à l'avortement, la famille Le Pen nous a permis de prendre la main sur elle. Ce succès foudroyant sur le secteur où nous avions pris l'offensive et où nous étions pourtant presque seuls en lice nous a propulsé plus avant dans l'opinion. Et cela est depuis, une source supplémentaire de légitimité et de dynamique. C'est avec ces atouts en main que nous lançons l'étape suivante de notre marche. Le 18 mars est à la fois un point d'aboutissement de cette période et le point de départ de la suivante qu'il s'agit de porter à un plus haut niveau politique ! Celui de l'insurrection civique. A vous mes chers lecteurs de multiplier les initiatives de toutes tailles et de tous ordres pour rendre visibles et désirables l'insurrection que le 18 mars va impulser. A suivre ici et sur le site « place au peuple ».

Une fois n'est pas coutume et j'espère qu'il ne m'en voudra pas, je veux compléter le propos que je viens de tenir par un texte qui m'a paru bien résumer ce que j'aurais aimé dire et ce que je voudrais faire comprendre. Il s'agit de l'éditorial de Jean-Emmanuel Ducoin paru dans « L'Humanité » du jeudi 8 mars dernier. Le titre résume bien le lien avec ce que je viens d'écrire : « Insurrection : acte I ».  Comme il y est question de moi, je prie mes lecteurs de me pardonner l'immodestie qu'il y a  dans ce « donné à voir », ici, au milieu de mes propres lignes. Voici le texte de cet éditorial.

« Nous avons allumé la lumière. » Prise isolément, cette phrase que Jean-Luc Mélenchon distille çà et là pour expliquer la démarche fondamentale et presque fondatrice du Front de Gauche peut paraître présomptueuse. Elle ne l'est pas. Héritiers que nous sommes d'une illustre tradition politique qui a toujours marié la justice à l'égalité et fiers – oui fiers ! – de notre axiome marxien adossé aux piliers des concepts républicains, nous entendons cette phrase du candidat à la présidentielle comme l'un des plus beaux symboles du renouveau "de la" politique. Celui du retour à "quelque chose" d'assez sacré : l'Idée. Mais aussi celui du début "d'autre chose" : une gauche à la main ferme. »

« Le peuple a de la mémoire. Alors que nous vivons le temps des remuements essentiels (la crise, le capitalisme, le développement, etc.), nous connaissons l'histoire contemporaine qui, trop souvent, a vu la gauche s'accommoder du "principe de réalité", provoquant ce que certains pouvaient considérer comme un éternel recommencement : une espérance suivie d'une déception… À moins de sept semaines du premier tour de l'élection présidentielle, cette hypothèque sur l'espoir semble levée par la dynamique et la crédibilité du Front de Gauche. Si nous n'aimons guère accorder trop de place aux logiques des sondages, néanmoins, les toutes dernières enquêtes d'opinion réchauffent le cœur et l'esprit et témoignent que le Front de Gauche vient de gravir une marche importante, comme nous le pressentions. Qu'on se le dise, le citoyen candidat Mélenchon vient en effet de franchir la barre des 10% d'intentions de vote ! La gauche de combat, soutenue par un corps électoral solide, est de retour ! Il était temps. Non ? »

« Ne le cachons pas. La verve et l'intelligence oratoire de Jean-Luc Mélenchon ne sont pas pour rien dans l'accélération de ce processus populaire, dont nous ne mesurons pas encore toutes les possibilités. Lui-même le répète à souhait : "Nous défendons des idées, pas un guide suprême ou un leader." Tous les artisans de la campagne du Front de Gauche présents sur le terrain peuvent en témoigner. Grâce à la diffusion dans le corps social d'un discours de très haute ampleur programmatique, associé à l'élaboration d'arguments offensifs qui ne cèdent plus un mètre de terrain à qui que ce soit, tout devient possible, y compris l'appropriation et la diffusion des idées. On ne s'indigne plus seulement, on propose, on politise. L'ambition est si énorme que nous en tremblons de désir. Pour la première fois depuis des lustres, une grande partie du peuple de gauche, jadis déçu, parfois désespéré parce que trahi par la mise en œuvre systématique d'une véritable pédagogie du renoncement, se sent de nouveau concernée. Ce n'était pas "la" politique qui les avait quittés, mais la confiance dans sa capacité à changer leurs vies. Ils savent désormais qu'ils ont un rôle à jouer… »

« Il y a du bonheur à réinventer l'à-venir. Le Front de Gauche, qui voit plus loin que l'horizon et affranchit ceux qui ont souffert d'années d'humiliations, a pour objectif de réveiller et/ou d'éveiller les consciences. En y parvenant, il redonne aussi de la dignité à tous les citoyens, il les aide à devenir eux-mêmes des acteurs d'idées et des propagateurs du bien commun. "Le Front de Gauche, c'est quelque chose de plus grand que nous", clame Mélenchon. Ce quelque chose porte un nom : la révolution citoyenne. Et une méthode : l'insurrection civique. Nous en vivons l'acte I. Tôt ou tard, par la Raison et le Combat, cette insurrection bousculera puis renversera l'hégémonie de la gauche gestionnaire. Oui, la lumière est allumée ! » Merci pour ce résumé si bien dit de ce que nous pensons tous qui nous assemblons de meeting en meeting, de réunions en réunions, de collages en tractages !

Le PS et le Mouvement de Jean Pierre Chevènement ont annoncé avoir signé un « contrat de législature » qui « fonde leur alliance pour 2012 ». On connaît donc le choix de Chevènement un mois après le retrait de sa candidature. Ce n'est pas un accord de coin de table. En effet cet « accord politique et électoral constitue le contrat de législature entre les deux partis et fonde leur alliance pour 2012 ». La centralité de la question  européenne avait déjà été rangée au magasin des accessoires en 2007. Il en est de même cette fois-ci. Un flot de bonnes et saines pensées contre le capitalisme et les autres malheurs du temps garnissent utilement la capitulation sans condition de l'ancienne sentinelle inflexible. Du refus de l'Europe du Traité de Lisbonne, il ne reste que d'émouvants et dérisoires coups de menton favorables à « une parité monétaire plus juste », « un soutien prioritaire à l'investissement et à la recherche pour les PME » et à « une politique de croissance (…) à l'échelle européenne ».

Bien-sûr le PS et le MRC conviennent que le traité récemment conclu est "inacceptable" et "doit être renégocié". Avec le président François Hollande c'est comme si c'était fait. Il s'est bien gardé de leur préciser que son porte-parole a déjà bien expliqué qu'il ne s'agira pas d'un nouveau traité mais d'un texte additif se prononçant en faveur de la croissance. Mais peut-être les chevènementistes n'avaient-ils pas envie de le savoir ou bien même le savaient-ils déjà. Après qu'ils ont rappelé leur opposition à Maastricht, le document ouvre une nouvelle étape qui gomme la précédente. Il déclare que les deux partis « doivent approfondir ensemble leur vision de l'Europe ». Il est temps en effet "d'approfondir la vision", deux mois avant de gouverner ensemble et après qu'on a passé six ans à cela depuis 2005 ! Mais précisément, c'est tout cela qui est fini. Car le texte se propose "d'approfondir la réflexion" jusqu'à un niveau de profondeur  inouï : « en dépassant les oppositions du passé ». Pour moi l'opposition du passé ne peut se régler que sur une seule base : le respect de la décision du vote des français. Mais Hollande ne veut pas de référendum sur le nouveau traité. Et Jean-Pierre Chevènement, docilement, n'en parle plus. 

L'autre volet des reniements est, par contre-coup pour les alliés écolos du Parti socialiste. Car Hollande et son allié se prononcent « pour une politique énergétique innovante en matière d'énergies renouvelables, et vigoureuse en matière d'économies d'énergie ». Ce qui est excellent, mais ne mange pas de pain. Car le même document précise le point de vue du parti de Jean-Pierre Chevènement. Celui-ci estime « qu'il ne doit pas être porté atteinte à notre industrie nucléaire et à ses capacités, à ses yeux garantes d'une électricité moins chère et moins polluante ». Comment cela est-il conciliable avec un accord de législature qui l'unit par ailleurs à des gens qui pensent exactement le contraire ? Une telle ratatouille est servie à la veille du premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima. Nous n'en tirons donc pas du tout la même conclusion. Car un an après avoir commencé, les effets de la catastrophe nucléaire de Fukushima durent toujours. Cela devrait suffire à montrer l'urgence d'un débat honnête en France sur l'énergie et plus globalement sur la transition énergétique. Et il doit être tranché par le peuple souverain, notamment sur le nucléaire, par référendum. Le Front de Gauche est le seul à le proposer. Je déplore que l'UMP, le FN et le Parti socialiste le refusent. Mais je regrette surtout que l'accord de législature entre le PS et Jean-Pierre Chevènement n'en dise mot. L'importance du sujet devrait interdire que des accords politiciens se substituent au débat public sur le fond et au vote démocratique. Je n'en apprécie que davantage la déclaration de Paul Ariès en faveur de la candidature commune du Front de Gauche. Car s'il est vrai que nous ne sommes pas d'accord sur bien des points, il n'en reste pas moins que notre position ne demande à personne de renoncer à ses convictions ni au moyen de les voir l'emporter. 

Au final, cet accord fonctionne comme une caricature de la "Gauche plurielle". Car à l'époque on pouvait penser que l'on avait fait pour le mieux en juxtaposant les programmes. Il est vrai aussi qu'on n'avait guère eu le temps de faire autre chose du fait de la dissolution surprise de l'Assemblée Nationale décidée par Chirac. Mais aujourd'hui on a l'expérience des inconvénients de cette méthode. Recommencer une erreur de méthode de sang-froid c'est seulement signaler qu'on est intéressé à obtenir le même résultat. Lequel ? Donner les pleins pouvoirs au parti qui dirige le gouvernement. C'est d'autant plus pitoyable que cette fois-ci le programme ne prévoit aucune sorte de conquête sociale comparable aux 35 heures ou à la CMU, ni aucune conquête institutionnelle comparable à la parité comme ce fut le cas avec le programme de Lionel Jospin.

Du passage de Nicolas Sarkozy dans l'émission « Des paroles et des actes » mercredi, on ne semble avoir retenu trois jours après que ses regrets d'avoir fêté sa victoire au Fouquet's et passé ses vacances sur le yacht de Bolloré. Pourtant, au milieu de ce numéro de repentance très convenu, Sarkozy a fait plusieurs déclarations et propositions qui méritent d'être prises très au sérieux. Elles dessinent un programme du candidat Sarkozy assez sinistre.  Il a notamment annoncé le plus grand plan social de ce début d'année en programmant une nouvelle hémorragie de 40 000 emplois publics. Mais dans les collectivités locales. Sans que cela n'ait visiblement ému grand monde, notamment chez les socialistes, pourtant concernés au premier chef. Personne ne sait d'ailleurs comment Nicolas Sarkozy compte s'y prendre pour qu'un gouvernement supprime ainsi des postes dans les collectivités locales qui gèrent leur propre personnel. Il a d'ailleurs aussi indiqué qu'il allait plus largement « poursuivre la réduction des effectifs de la fonction publique ». Les 150 000 postes supprimés depuis cinq ans ne sont donc qu'un début.

Sarkozy a aussi prévu de poursuivre sa thérapie de choc libérale en intensifiant sa chasse aux "assistés". Il n'a évidemment pas parlé des fraudeurs du fisc que le gouvernement exonère régulièrement de poursuites pénales, surtout s'ils ont beaucoup fraudé. C'est un des constats inouïs du dernier rapport de la Cour des comptes : plus vous volez le fisc moins vous avez de chance d'être poursuivi pénalement ! D'ailleurs Sarkozy a bien rappelé qu'« il n'y a pas eu de cadeaux aux riches ». Ceux qu'il a désignés comme assistés sont les bénéficiaires du RSA dit "socle ". C'est-à-dire ceux qui ne travaillent pas. Pour une personne seule, c'est 475 euros par mois.  Deux fois moins que le seuil de pauvreté. Pour eux, Sarkozy propose de généraliser un travail forcé dit d'intérêt général de 7h hebdomadaire. Jusque-là, le "travail d'intérêt général" désignait une sanction pénale. Personne ne sait d'ailleurs dans quels secteurs devra s'exercer ce travail forcé, et avec quel encadrement. Les gestionnaires du RSA, c'est-à-dire les départements vont ainsi devoir gérer le travail forcé d'un million et demi de personnes. Et le projet UMP précise que des pénalités de 100 euros par mois seront appliquées à ceux qui refuseront le travail forcé. Avec les suppressions de postes prévues par Sarkozy dans les collectivités locales, cela promet ! A moins que le président candidat n'ait justement prévu de faire exercer certaines fonctions des collectivités par les bénéficiaires du RSA.

Ce soir-là, les immigrés étaient aussi dans le collimateur de Sarkozy. L'extrême-droitisation de son discours est désormais très avancée. Il a d'abord affirmé : « Si on ne maîtrise pas l'immigration, est-ce qu'on ne va pas à la faillite ? » Comme Mme Le Pen, il ignore l'étude que l'université de Lille a réalisée pour son gouvernement en 2009 et qui conclut que les étrangers rapportent 12 milliards par an aux comptes publics. Ils touchent en effet pour 48 milliards de prestations chaque année mais reversent 60 milliards en impôts et cotisations. Sarkozy a poursuivi ainsi : « Nous avons trop d'étrangers sur notre territoire et nous devons en accueillir moins ». Exactement ce que raconte Marine Le Pen. Et pourtant il y a moins d'étrangers aujourd'hui en France (5,8 % de la population) qu'il n'y en avait en 1975 (6,5 %) et en 1990 (6,3 %) ! Mais Sarkozy pense pourtant que « nous devons diviser par deux le nombre d'étrangers que nous accueillons ». Marine Le Pen va encore plus loin et propose de ramener ce nombre à 10 000 entrées par an. Mais ni l'un ni l'autre ne dit comment il compte s'y prendre. 65 000 entrées concernent chaque année des ressortissants européens. Marine Le Pen compte-t-elle interdire aux européens d'entrer en France ? Et ce n'est pas tout. Chaque année, autour de 50 000 entrées concernent des étrangers membres de la famille d'un Français, que ce dernier fait venir. Là aussi comment Sarkozy et Le Pen comptent-ils s'y prendre ? Vont-ils interdire à des milliers de Français de vivre en famille ? Enfin, 50 000 autres entrées concernent des étudiants. Comment y renoncer ? Faut-il rappeler le nombre d'étudiants étrangers qui deviennent des prix Nobel, des médailles Fields ou des médailles d'or du CNRS ? Ont-ils entendu parler du dernier prix Nobel de médecine, Jules Hoffmann, qui était un étudiant étranger avant de devenir français ?

Mais il y a plus odieux encore. C'est la volonté annoncée de Sarkozy de limiter l'accès des étrangers au minimum vieillesse et au RSA. Il a fixé les conditions suivantes : 10 ans de résidence régulière en France et au moins 5 ans de travail. Le caractère universel des droits serait ainsi sabordé. On exigerait des étrangers beaucoup plus que des français pour accéder à des droits sociaux fondamentaux. Les étrangers payent pourtant les mêmes impôts et cotisations que les français. Cette "discrimination", car c'est bien cela que Sarkozy veut institutionnaliser,  est une brèche vers la préférence nationale défendue par le FN. Dès le lendemain Louis Alliot, numéro 2 du FN, s'est d'ailleurs empressé sur « France Inter » de remarquer que Nicolas Sarkozy proposait de légaliser la préférence nationale. Car en effet, celle-ci est aujourd'hui contraire à la loi et même à la constitution qui garantit l'égalité en droits quelle que soit l'origine des personnes.
 


1  138 commentaires à “L’insurrection c’est maintenant”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. aae dit :

    @dany et d'autres
    Ça commence à être un peu lourd cette histoire de trains à 10 €...
    Si les participants à Villepinte n'ont payé que 10 €, c'est parce que l'UMP a payé l'intégralité du coût à la SNCF et a revendu les places aux participants en prenant en charge (en "subventionnant"...) la différence entre 10 € et le coût véritable : ce n'est donc pas la SNCF qui a accordé un tarif à 10 € aux participants...
    Que l'UMP aie eu plus de facilités à négocier des tarifs groupes auprès de la SNCF, c'est un autre débat... mais ce n'est pas la SNCF qui a "offert" le transport à Villepinte !
    Après, vu les modes de financement de la campagne de Sarkozy en 2007 (et en imaginant qu'ils ne doivent être guère différents en 2012), je trouve personnellement plus sain de payer son billet au tarif "normal" pour aller reprendre la Bastille plutôt que voyager aux frais de personnages peu recommandables qui financent l'UMP pour aller huer les chômeurs, les immigrés, les RSistes, etc sur injonction présidentielle...

  2. Charles dit :

    @citoyenne 21 seb 44 et co... sur la fiscalité des"exilés"...

    Il y a probablement aussi un choix tactique, au delà du fait que 70% approuvent cette mesure: ça fout le PS dans une situation délicate, d'une part, parce que s'il reprend ou approuve il s'avoue à la traîne des "idées" de NS (sans compter que du coup, il se retrouve "en sandwich" entre cette proposition qui vient du fdg et celle de l'UMP), mais surtout, je crois que NS choisit consciemment de "légitimer" les propositions du FdG dans le but de réduire le score du PS, voire, le faire perdre au 1er tour car je ne serais pas étonné qu'il pense que pour lui, un second tour ns-jlm serait plus "facile" à remporter que NS-FH...
    Si c'est ce calcul là qu'il fait, ce serait tout bon pour nous, et il risque d'avoir une drôle de surprise...Mais bon, va savoir avec ces spécialistes des coups tordus ce qu'ils sont capables de nous concocter....

  3. Menjine dit :

    @619 cultive ton jardin
    Le lien que j'avais posté des entretiens de Mélenchon à Bernard Teper m'est apparu tout à fait important, d'abord parce qu'à part la question qui lui est posée il n'y a que Mélenchon qui parle, sans interruption inconsidérée, et si on regarde les cinq entretiens on a un panorama assez complet des perspectives que nous ouvre la candidature de Jean-Luc Mélenchon.
    Ceci dit, comme toi la question de la planification écologique telle que Mélenchon l'a traitée dans ce petit morceau n'a pas répondu totalement aux questions que je me pose.
    Mélenchon explique bien comment il y a des nécessaires synergies qui doivent être proposées entre divers domaines de la production, comment ces synergies doivent être soutenues, organisées par la puissance publique pour pouvoir à la fois préserver l'environnement mais aussi préserver les conditions de travail et une répartition entre le travail et le capital non défavorable aux travailleurs, il montre aussi que le capital ne saurait être "vert" car il y a antinomie entre les deux termes. Mais je ne comprends toujours pas comment la planification va se réaliser.A l'échelle de l'Etat par un nouveau commissariat au plan? à l'échelle des entreprises mises en relation par des structures régionales ?
    Bref, je comprends le nouveau cercle vertueux qui est proposé, je ne comprends pas son articulation avec la VI ème République sociale et avec le renversement du capitalisme. Mes questions sont peut-être trop abstraites et vagues, la réponse est peut-être dans la pratique, mais je ressens cela comme un peu fumeux, si d'autres Mélenchonautes allaient regarder ce lien(Mélenchon pur jus, sans scories journalistiques) et m'éclairaient,merci.

  4. Goguenard dit :

    Eux et nous.
    L.Joffrin : " Mélenchon,un gnafron post-marxiste "
    R.Cayrol parlant du même " un pitre "...
    En direct, C'dans l'air, ses habituels abonnés dissertent sur le dernier push poll de l'Ifop ; ils en avaient marre de voir
    toujours Hollande en tête, ça devenait monotone, ennuyeux (sur le plateau, tous rient du bon mot sorti par Calvi)
    Enfin les courbes se croisent !
    Push poll, utiliser à fond la force de vente du produit, relayé par les réseaux médiatiques de distribution ; l'Ifop s'inspire d'HEC et tous prennent le citoyen pour un client-consommateur.
    Eux :.. de belles personnes, mandarins de la TV, à qui nous pourrions retourner les compliments.
    Qui sont les gnafron, clown ou pitre dans cette histoire ?
    Nous : " un spectre hante l'europe..." Nous sommes leur hantise. Ils croient conjurer l'obstacle avec une nouvelle
    SAINTE ALLIANCE, tacite. L'histoire ne se renouvelle pas, elle bégaye.

  5. Dim dit :

    Dégoûté de ne pas être dimanche à la bastille, je suis parisien mais je bosse ce jour là...

  6. dany dit :

    @aae
    On peut quand même s'interroger sur la provenance des sous de l'ump vu le nombre d'affaires en cours......
    Vous dites" trouver +sain de payer son billet " exit donc,toutes les personnes qui ne pourront participer
    à la prise de la Bastille faute de moyen,je répéte c'est insupportable
    Résistance,l'insurection maintenant ne peuvent rester seulement des slogans sur des affiches

  7. jnsp dit :

    Pourquoi le FdG ne subventionne-t-il pas en partie le déplacement sur Paris.
    Pourtant un des partis du FdG a environ 30 millions d'euros d'aide publique directe ou indirecte (l'UMP 60 millions mais ce n'est que le double).
    De plus ces dépenses peuvent-elles être incorporées dans les frais de campagne.

    La deuxième question est: quel est le tarif fait par la SNCF à lump.

  8. Ydaho dit :

    Tient : Au cas ou certains ici n'aurait pas encore vu la vidéo (une des vidéos) pour la reprise de la Bastille voila le lien pour la diffuser le plus possible avant dimanche :
    Mélenchon: Appel aux citoyens !

  9. Marie 46 dit :

    Ceux qui pourront aller à Paris le 18 iront.
    Ceux qui ne peuvent pas y seront par le coeur !
    Hasta la victoria !

  10. Erik dit :

    L'Express et son infame rédacteur en chef, signe un édito intitulé "Pour en finir avec Mélenchon" sur le journal en vente ce jour...Eh bien non Mr Barbier, ce n'est pas "en finir", c'est "commencer" car vous n'êtes pas au bout de vos surprises !

  11. Poncet dit :

    L'anecdote des sondages du 13 mars démontre, s'il en était besoin, la grossière imprécision de la méthode des quotas. La méthode de l'échantillon aléatoire donnerait de bien meilleurs résultats (mais tuerait un peu la démocratie...)

    On sait donc que Hollande fera entre 27 et 30%, Sarkozy fera entre 26 et 28%. Rien de nouveau, en somme.

  12. jeanne dit :

    @615 seb44 :je pense que tu as tort sur ce point :N.S. mal conseillé...ne comprend pas... Mais il a cherché à changer son image (cf'vous n'avez pas le monologue du coeur') tout en rassurant ses propres électeurs ; maintenant le solide va commencer ; et c'est là où je rejoins Menjine 652 :comment articuler.....son questionnement est très bien formulé et j'attends d'avoir la ou des réponses dans les semaines à venir,loin des images qui sont données du JL.M. tribun.

  13. Ydaho dit :

    Ben Dany, faut pas attendre, prend le train d'assaut ! d'autres le feront peut être avec toi, prend les devants !
    Jnsp : y'aurait pas un petit peu d'anti communisme dans ton post ? Justement, ces "sous" du PC, que tu ne nommes pas (par prudence ?) servent en grande partie pour la campagne, je te rappelle que les autres partis qui forment le FdG sont fauchés comme les blés.. De plus les chiffres que tu donnes sont largement exagérés ! Y'a un zéro de trop !
    Pour info P.C. : 1 779 748,46 + 1 562 449,11 € = (je te laisse faire l'addition)
    UMP : 12 449 433,46 + 17 693 680,48 € = (je te laisse aussi faire l'addition..)

    Pour tous les partis, tu peux vérifier mes chiffres sur ce lien qui est tout ce qu'il y a d'officiel !
    Transparence financière de la vie politique
    Donc si tu fais bien les additions, tu verras que le P.C. "gagne" pour l'année fiscale a peu près ce qu'a dépensé l'UMP pour le seul meeting de Villepinte..

  14. Je pars au Zenith d'Auvergne.
    J'essaierai de diffuser ce soir des images à partir de mon smartphone :
    http://ustre.am/GcfH
    en espérant retrouver sur place cecile63, Madeleine Collonge, Jonathan, cantalou, Jeanine. Ralliez vous à ma parka rouge.

  15. Poncet dit :

    aae (650) : as-tu des informations sur la négociation entre l'UMP et la SNCF ? Sais tu à quel prix ont été affrétés les trains ?
    Ces trains spéciaux n'ont pas de prix défini sur catalogue, ils sont négociés au cas par cas. Donc, c'est très facile de favoriser telle ou telle manifestation, et pas telle ou telle autre.
    Je veux bien croire qu'il n'y ait pas eu de favoritisme... par rapport au PS, mais par rapport au Front de gauche j'aimerais en avoir la preuve.
    J'ai quelques raisons de penser que Pépy et ses amis ne sont pas forcément fair play avec nous (pour eux, Front de Gauche = PCF = CGT).

  16. PAA dit :

    Des alliés inattendus, parce que de droite, mais étrangers, dans la lutte contre la xénophobie et le racisme tels que prônés par Nicolas Sarkozy dans sa campagne :

    Guy Verhofstad :- son intervention sous le lien suivant : http://www.rtbf.be/info/media/video_guy-verhofstadt-se-demande-qui-est-le-candidat-d-extreme-droite-en-france?id=1711644&mediaset=rtbfinfo--monde&type=video

    ou le Washington Post (US) qui titre Nicolas Le Pen un article - version papier et qui tirerait à boulets rouges sur ses axes de campagne "extrême-droitisant".

    Des ouvertures exploitables auxquelles avec le lapsus de la candidate de l'extrême droite à propos rajoute un touche très prisée par les médias...
    Bon s'est bien aussi quand il ne faut pas faire tout le boulot...

  17. keriel dit :

    excellente prestation, comme d'hab, de Jean Luc Mélenchon à C/politique; un conseil toutefois si je puis me permettre. Quand, à propos de la planification écologique, il a évoqué le moteur à air comprimé comme étant implicitement un progrès environnemental et économe en énergie, il fait erreur. En effet, certes le moteur à air comprimé çà marche (au sens où l'énergie de l'air sous pression permet de faire avancer le véhicule) mais le problème c'est que, en amont, çà coûte énormément en énergie pour comprimer l'air à 200/300bars.Beaucoup plus que pour faire marcher un moteur à explosion. C'est le genre de fausse bonne idée dont il faut se méfier pour ne pas discréditer les vraies bonnes idées du FdG qui sont légion.
    pour la VI république, en avant!

  18. Ydaho dit :

    «Perso, j'ai un excellent scénario a propos des sondages :"épique",
    :
    1/ Sarkozy pompe les voix du FN lourdement affaibli par les coup de boutoirs de Mélenchon, Il sera au second tour avec sa tactique de prédateur "droitisant" et promesses qui coutent pas cher !

    2/ le P.S., malgré qu'il "rougisse" perd les voix des électeurs qui ont des véritable convictions de Gauche au profit du Front de Gauche ! le FdG monte et monte !

    3/ Bayrou joue les vases communicants en "siphonnant" a la fois les voix des centristes qui ne se reconnaissent pas dans la "droitisation" de l'UMP, et celle des "socialiste - libéraux" a qui la "gauchisation" de François Hollande fait "peur" !

    Résultats : Mélenchon/Bayrou/Hollande, dans un "mouchoir" a la seconde place ! tout peut arriver ! et c'est bon pour le FdG avec la dynamique qu'il a et s'il ne s'essouffle pas ! loin derrière sera le FN ! Alors, tout ce que compte de militants et sympathisants du Front de Gauche s'il le peuvent doivent aller a la Bastille ! Tous les hésitants, tous les abstentionnistes, quand ils verront sur leur TV, la marée humaine flamboyante de la Nation a Bastille seront époustouflés par notre capacité a rassembler !

  19. PAA dit :

    ... Je reprends la dernière partie de mon post précédent envoyé trop vite.. désolé..
    "Des ouvertures exploitables auxquelles se rajoute le lapsus de la candidate de l’extrême droite à propos "des démocraties", genre de lapsus très prisés par les médias.
    Bon c'est bien aussi quand il ne faut pas faire tout le boulot..."

  20. maxou dit :

    Bonjour à vous,
    merci Ydaho pour ton post 662 à 13h18,
    je n'ai pas osé répondre à Jnsp :
    d'ailleurs il me semble qu'il à poster presque le même hier si mes souvenirs sont bons...
    Max

  21. naif dit :

    @ETIENNE (617)

    "...des averses prevues sur PARIS ce dimanche......Priere de s'équiper en impers, parapluies ou maillots de bains...."

    Comprenez que mêmes les services de la météo sont chapeautés par des dirigeants (C'est François Jacq qui a été nommé le 25 mars par décret du Président de la République: Président-directeur général de Météo-France).
    Quant à "La chaine météo" elle n'a pas encore percuté ou elle n'est pas encore au courant de la manif 18 mars. Elle annonce un temps certes mitigé mais avec de beaux rayons de soleil sur Paris. Quand, sur une prévision à 7 jour on vous place,dés le mardi, un dimanche en déluge et les autres en journées printennières c'est qu'il y a un loup dans les modèles. En principe, ils aiment prévoir un beau temps pour les Week-end, ça fait marcher le tourisme.

    @à tous
    Sur la proposition de NS de taxer les exilés fiscaux;
    La ficelle est grosse. Le but étant de faire monter le PS au créneau pour condamner cette fausse mesure, afin que celui-ci en cognant sur NS, cogne, de fait, sur le FdG. Le mettant ainsi dans une prise en tenaille entre ses "alliés objectifs" et une proposition qu'ils ne peuvent plus prendre (c'est trop tard). Ainsi le PS se met à dos 70% des français et il est en porte à faux sur le vote utile. Bien joué la droite. Par contre personne ne croit que le FdG et l'UMP sont d'accord. Quant à la position de Bayrou sur ce sujet, il ramène son électorat vers le PS qui eux mêmes vont se fracasser en deux camps (droite/gauche)
    C'est de la politique politicienne mais ça fait parti de la politique.... Non?

  22. http://www.24matins.fr/soutien-de-depardieu-a-sarkozy-il-a-ete-tres-gentil-avec-moi-11734

    Voilà, c'est dit, on vote Sarko par intérêt personnel.
    On le savait déjà, mais ça va mieux en le disant.

  23. Michel Berdagué dit :

    Oui il faut aller à la Bastille,pas de consigne dans les gares donc en Résistance chaque résistante- tant- monte dans le train du FdG, si ce n'est pas un train de Résistance-rail mais où les FdG sont majoritaires, se mettre avec les Camarades qui avec la très mathématique Loi des nombres pourront soit avec les 8 composantes agir en solidarité,soit en quête, calmer qqs contrôleurs non -résistants et oui ça existe des privés, mais les cheminots en très large majorité sont pour le service public et sont pour le développement du fret dans une planification écologique et sauront quoi faire.
    Sous les cinq longues années des dérives manifestes,en Résistance des risques sont toujours là,c'est pour cela que le vote les fera partir de tout l'appareil d'Etat en votant Front de Gauche " L'Humain d'abord".
    Camarade Gérard Blanchet merci pour toute ta doc et en particulier la vidéo que tu nous as fait connaitre,celle où l'on voit Olivier et Jean-Luc Mélenchon pour le meeting du NON en 2005 (déjà 7 ans)à Clermont,très drôle notre Candidat pointait les contradictions financières d'une doc fournie par Olivier NPA.
    Zenith en Auvergne....!

  24. nath35 dit :

    Ydaho, pour qui il a voté Bayrou Modem au deuxième tour de la dernière élection présidentielle? Au premier tour n'a-t-il pas "siphonné" le PS. Bayrou le "p'tit fils" de Giscard jamais cru une seconde qu'il soit président et sans l'hebdo Marianne qu'eût-il fait!

  25. PAA dit :

    Voici le lien vers l'article du Wall Street Journal Nicolas Le Pen
    http://online.wsj.com/article/SB10001424052702304450004577277241473592360.html?mod=WSJ_hp_us_mostpop_read

    Avec cette phrase parlant de la rhétorique anti-immigrantion de NS : "... " at a time of economic crisis, if Europe doesn't control who can enter its borders, it won't be able to finance its welfare state any longer" (NS). This is an ugly thought, not only for the ugly sentiments on which it plays but also as a textbook example of economic illiteracy"

    Soit en français : "Citation de NS."... En cette période de crise économique, si l'Europe ne contrôle pas qui peut franchir ses frontières, il ne sera pas possible de financer l'état providence plus longtemps..". WSJ - Ceci est une idée horrible, pas seulement pour les sentiments horribles sur lesquels elle joue mais aussi parce que c'est un exemple scolaire d'analphabétisme économique..."

  26. gabriela dit :

    @ 625 JaB dit: 14 mars 2012 à 9h52 : Un ´`norme merci, S’il vous plaît un lien pour visionner ce direct? Merci encore. (Publie le sur place au peuple ou sur Facbook encore mieux) Merci

  27. J-jour dit :

    Po po po penser à sortir des frontières pour les bulletins météo sur le site de la BBC par exemple, c'est pas du tout aussi humide Dimanche, à la Bastille (bon y a pas Paris Bastille encore ça viendra ;-)) que Météofrance le prétend, juste 63% d'humidité, deux gouttes d'eau entre des éclaircies, alors qu'aujourd'hui à Paris c'est 62%, c'est pour dire!
    Merci à Michel Berdagué pour votre réponse.

  28. Ydaho dit :

    Nath : quand je dis dans un "mouchoir", c'est pour dire que nous pouvons être devant ! devant les deux ! et donc présent au second tour !.. Ce que fera Bayrou, on s'en fout un peu..

  29. Michel Matain dit :

    @ 663 Ydaho

    Très bien ; comment certains peuvent s'imaginer que le budget du PCF, aujourd'hui après 30 ans d'affaiblissement, serait à peine la moitié de celui de l'UMP ? Le temps des valises de Moscou est fini depuis belle lurette (au plus tard en 89/91). Il faut rappeler qu'après les scores inférieurs à 5 % aux deux présidentielles précédentes, la baisse du nombre de députés et de conseillers régionaux, le PCF s'est trouvé financièrement très mal. En 2002 je crois, il avait, après les élections présidentielles, lancé une souscription pour rééquilibrer ses comptes mis à mal par le nom remboursement (imprévu) des frais de campagne. Je vois mal le PCF financer des billets de train aujourd'hui.

  30. Zapping dit :

    Samedi 10 mars 2012 Jean-Luc Mélenchon était face à des représentant d'associations à Saint-Denis (93). La vidéo est publiée sur le blog :
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/03/10/invite-a-repondre-a-des-representants-dassociations/

    Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte ! A la Bastille !

  31. Ghislaine A. dit :

    @ Maréchal Par conséquent ceux qui n'ont pas d'idée devront... Camarade, s'en forger une et ceux qui en ont déjà une s'assurer que c'est la bonne car l'issue du 1er tour ne laisse aucune erreur stratégique possible pour la Gauche de ce pays. Pas un seul électeur qui aime la France, la belle, la rebelle, ne peut s'autoriser la moindre approximation dans son choix.
    Faire un choix strictement partisan ou lié à une personne, au premier tour, serait une erreur lourde de conséquences s'il éjecte l'enjeu primordial de ces élections: le choix de la logique économique à instaurer.
    Nous savons qu'aucun candidat, en dehors de Jean-Luc Mélenchon, n'a la volonté de s'attaquer réellement à l'hégémonie de la finance. Sans ce fil directeur, qui comporte des mesures fondamentales et indissociables les unes des autres (cf. le programme "l'humain d'abord"), les promesses n'en resteront qu'à l'état de promesse et les faits se retourneront contre le peuple.
    @ Alain Tétart (60)(73 ANS) (com.14 mars 2012 à 7h54):car en démocratie pour une élection à deux tours, on vote pour ses idées au premier tour et on élimine au second ! N'étant plus tout à fait en démocratie, j'opterai plutôt pour éliminer au 1er tour et gouverner dès le second! Si nous ratons notre coup, "ça craint" comme disent les jeunes (cf. la Grèce, l'Italie...)!
    Si certains partis politiques n'ont pas su privilégier l'intérêt du peuple en renforçant une gauche unie au Front de Gauche, l'électeur de base ne doit pas se laisser embarquer dans ces manoeuvres politiciennes qui ne serviront pas le bien commun, c'est tout!
    "Pour tirer l'esprit du cachot", à la Bastille, Camarades! "Soufflons nous-même notre forge, battons le fer quand il est chaud" et votons le 22 avril...

  32. steph dit :

    J'ai mes billets pour la Bastille ! Je ferai 600 km aller, mais peu m'importe, je n'aurais manqué cet événement historique pour rien au monde. Le 18 mars sera connu dans les livres d'histoire comme la grande date du renouveau de la gauche anticapitaliste vers sa conquête du pouvoir, c'est possible si on le veut vraiment !

    Je me joins du fond du coeur à tous mes camarades qui m'ont précédé pour encourager tous ceux qui le peuvent à faire de même. Je prends le week-end et j'en profiterai pour rendre visite à mes proches autour de Paris. Ce sera un week-end chaleureux à tous points de vue, gravé dans ma mémoire. Et puis bon, que ceux qui ne peuvent pas faire le déplacement invitent leurs voisins pour écouter le discours de Jean-Luc Mélenchon ! :o)

  33. jnsp dit :

    663 @Ydaho
    Surement pas d'anticommunisme ni primaire ni secondaire ni tertiaire.
    En plus ça fait plusieurs fois que tu réponds à un post, ça rassure un peu.
    Je vais te donner deux références:
    Le monde
    L'express
    ce qui donne pour le PC Recettes budgétaires 2009 : 31 547 710 Euros
    ce qui donne pour l'UMP Recettes budgétaires 2009 : 54 019 008 Euros
    Il ne faut pas oublier que l'aide aux partis est directe mais aussi indirecte par l'intermédiaire des déductions fiscales sur les dons des particuliers et des contributions des élus (66% dans la limite de 20% du revenu imposable)
    Donc il faut toujours creuser un peu plus pour s'approcher de la réalité.
    Ce qui donnerait pour le PC:
    Aide directe: 3.7 millions
    Aide indirecte : 19 millions si tout à 66% sinon un peu moins.

  34. JaB dit :

    663 Gérard Blanchet dit: J'essaierai de diffuser ce soir des images à partir de mon smartphone : http://ustre.am/GcfH Merci Gérard, Cool écho à mon commentaire 625 ! Donc, pour tout ceux qui le peuvent et qui ont un forfait 3G, munissez-vous des outils gratuits ICI ou pour diffuser en stream des images à partir de vos smartphones. Le 18 …remplissons la toile de la clameur.. en direct. ! Sinon, rien à voir.. bien que …? Surfant sur l’air du temps et plus particulièrement sur celui du FdG puisqu’il est le seul à proposer ce réel mouvement, cette insurrection de l’histoire.. 2012 pour l'humain d'abord, la campagne de communication de la Comédie musicale 1789, Les Amants de la Bastille prévue au Palais des Sports de Paris en septembre 2012 s’intensifie.. et.. gage que les paroles et communication du spectacle ; « On doit pouvoir changer l’histoire... » viennent en écho à la situation présente et éveillent encore un peu plus les esprits… Tout conjugué, l'air et grave conjoncture du temps, cette formidable stratégie de l'équipe de Campagne, JL et nous, tous réunis de plus en plus nombreux... si cette Révolution ne se fait pas... je mange ma casquette...

  35. jnsp dit :

    670 @maxou
    "je n'ai pas osé répondre à Jnsp :
    d'ailleurs il me semble qu'il à poster presque le même hier si mes souvenirs sont bons..."
    Il faut oser, parce que si mes données sont fausses je le reconnaitrais très facilement.
    Effectivement j'ai posté les mêmes chiffres hier.
    Ce qui est gênant dans ta réponse c'est une petite, très petite impression de sectarisme, très répandue partout y compris chez moi.
    Ce sectarisme et cette peur d'éléments qui ne coïncident pas avec ce que l'on voudrait et que l'on devrait refuser de voir si l'on est un bon est à mon avis une des causes de l'échec.
    Exemple si tu avance 3 millions d'aide et qu'on te démontre qu'en fait ces 20 tu penses que c'est positif ?

  36. nath35 dit :

    Ydaho, d'accord qu'on s'en fout de Bayrou! Et j'ai bon espoir de voir Jean Luc au deuxième tour! Les 5 semaines qui nous séparent du 1er tour vont être très positives pour le front de gauche car malgré le discours des médias c'est la conviction qui l'emporte chez les militants du front de gauche. Pas une revanche ou un caprice! Et Bayrou le somnifère n'a d'existence que par ce qu'on cite son nom! Monsieur se prend pour l'arbitre mais au dessus de la mêlée. Quel média parle du programme modem? Son programme c'est sa personne! Un peu court. Je pense que la droite droite est beaucoup plus forte que la droite molle et que la droite molle va être très sensible au vote utile du PS. Pour moi le premier tour va nous permettre de mieux visualiser la droite en France que je crois "majoritaire" depuis un certain temps. Mais je pense que Bayrou comme Le Pen vont avoir quelques surprises par ce que le Front de gauche fait venir beaucoup d'écologistes et surtout beaucoup d'abstentionnistes. Abstentionnistes pas que de gauche. Mais un abstentionniste pour moi c'est égal à "qui ne dit mot consent".

  37. maxou dit :

    670 @maxou
    "je n'ai pas osé répondre à Jnsp :
    d'ailleurs il me semble qu'il à poster presque le même hier si mes souvenirs sont bons..."
    Il faut oser, parce que si mes données sont fausses je le reconnaitrais très facilement.
    Effectivement j'ai posté les mêmes chiffres hier.
    Ce qui est gênant dans ta réponse c'est une petite, très petite impression de sectarisme, très répandue partout y compris chez moi.
    Ce sectarisme et cette peur d'éléments qui ne coïncident pas avec ce que l'on voudrait et que l'on devrait refuser de voir si l'on est un bon est à mon avis une des causes de l'échec.
    Exemple si tu avance 3 millions d'aide et qu'on te démontre qu'en fait ces 20 tu penses que c'est positif ?

    Jnsp, bonjour à vous, pour commencer je ne suis pas sectaire, je voulais simplement savoir où vous voulez en venir, je ne vous accuse pas d'être sectaire ni légèrement anticommuniste, je voudrais simplement savoir où voulez-vous en venir... ?

  38. Manu dit :

    Nous aussi, on sera à la Bastille. Nous venons en avion d'Allemagne pour 90 EUR/personne avec Air France. Un billet de train avec la Deutsche Bahn aurait coûté plus de 200 EUR/personne. Et pourtant je me suis renseigné le lendemain du meeting de Villeurbanne et de l'annonce de Jean-Luc. Vivement la planification écologique en France pour que les autres pays européens suivent. C'est quand même pas normal que l'avion coûte deux fois moins cher que le train.

  39. Ce serait bien aussi de s'habiller de rouge, autant qu'on le peut.

  40. jnsp dit :

    687 @maxou
    Où je veux en venir ?
    Ça me semble évident : que si mes chiffres sont exacts il serait possible que le FdG aide pour les frais de transport ceux qui ne peuvent pas se payer le voyage.
    S'il ne le fait pas pour d'autres raisons que financières, lesquelles ?
    C'est tout, c'est simple.
    Je suis désolé si ma réponse a pu paraître agressive, elle l'était, à tort.
    Ceci dit il faut le plus possible être exact quand on avance des chiffres, tôt ou tard sinon on se fait coincer et c'est pas bon.

  41. LEULLIER Bruno (50) dit :

    Le grotesque est un style d'ornement découvert à la Renaissance, Par la suite, c'est devenu un terme usuel pour la critique d'art... Oui mais pas que :

    - Christian Blanc et ses cigares payés avec l'argent public = GROTESQUE
    - Alain Joyandet et ses voyages en jet privé en Martinique = GROTESQUE
    - MAM et ses vacances immobilières en Tunisie = GROTESQUE
    - Woerth et la fortune Bettencourt = GROTESQUE
    - Georges Tron accusé d'aggression sexuelle = GROTESQUE
    - Christine Lagarde et l'affaire Tapie = GROTESQUE
    - Kadhafi et le financement de la campagne de Sarko = GROTESQUE

    Voilà donc comment on redonne un sens moderne à un mot oublié : La main dans le pot de confiote = GROTESQUE...

  42. Menjine dit :

    Plusieurs réflexions sur cette histoire de train :
    1- Même en temps ordinaire le train est scandaleusement trop cher, les tarifs sont incompréhensibles, il faut faire de la prospective ("faire jouer la concurrence " comme dit Sarkozy pour le pouvoir d'achat= en bref faut passer des heures pour savoir où,comment à quel prix tu vas partir.
    2- Il paraît quand même que les "arrangements" pour achats groupés ne soient pas les mêmes pour les différents clients: trains pour Lourdes, pour Villepinte ou pour la Bastille.
    3- Un rapport de forces ça se crée, pas la peine de mots d'ordre, il suffit d'un nombre.
    4- Si l'argent coulait à flots au front de gauche en général et au Parti Communiste français en particulier il n'y aurait pas ouvertes de souscriptions nationales. La marche sur la Bastille n'est qu'une action parmi des centaines, qu'est ce que c'est que ces comptes d'apothicaires et ces suspicions entre nous ?
    Tous ensemble ! En force et en marche!

  43. mercure40 dit :

    Bonjour à toutes et à tous,
    Repris dans Sud Ouest
    Près des deux tiers (65%) des Français n'ont pas trouvé Nicolas Sarkozy convaincant lors du meeting de Villepinte, selon un sondage BVA-Orange-Presse régionale-RTL.
    Les sondés sont 35% à avoir trouvé Nicolas Sarkozy "pas du tout convaincant" et 30% "pas vraiment convaincant" lors de cette grande réunion publique dimanche en Seine-Saint-Denis. Ils sont 11% à l'avoir jugé "tout à fait convaincant" et 21% "plutôt convaincant".
    Par ailleurs, si 86% des Français ont regardé (7% en entier, 12% en partie), vu, lu ou entendu parler (67%) du meeting, ils sont aussi près de deux tiers (64%) à assurer que cette séquence "n'a pas changé" l'image qu'ils ont du président sortant.
    meeting de Villepinte Le méga bid
    Résistance-Résistance-Résistance

  44. Michel Berdagué dit :

    Tu montes dans le train en première ou seconde solidarité de classe,à pied à cheval et en voiture et vlà que le zinc est 2 fois moins cher donc si tu pollues un max tu paies 2 fois moins. c'est grave docteur, il faudrait pt'faire un Grenelle et convoquer à la botte tous les média, comme en Camargue dans la carriole cahotante relégués les journalistes à admirer le "chef"sur son cheval. En plus si tu peux aller au Zénith en Auvergne tu fais coup double mais tu te dépèches ça commence à 19 heures.

  45. maxou dit :

    Jnps,vous dites le Front de gauche, sachant qu'apparemment c'est le PCF qui a les moyens ?
    Je comprends donc dans votre question pourquoi le PCF ne paie pas le billet de train de ceux qui n'ont pas d'argent pour se le payer ?
    Alors là je peux vous donner une réponse, je m'interroge aussi pourquoi en effet le PCF refuse-t-il, où n'a-t-il pas pensé à offrir le billet de train à ceux qui ne peuvent se "l'offrir" ?
    De là, que devons-nous en penser ?
    Max

  46. rodolphe dit :

    A l'adresse des socialistes hésitants : Chirac votera Hollande selon le Canard. Après avoir voté pour lui, ne votez pas comme lui !

  47. l'hallebardier dit :

    MEA CULPA – « Pourquoi je quitte Goldman Sachs »
    Lire ici (journal le Monde): Extrait
    "Greg Smith n'est pas un banquier anarchiste. Directeur général en charge des marchés des produits dérivés en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique pour la banque d'affaires Goldman Sachs, il a cru pendant près de douze ans à l'intégrité de son entreprise. Mais aujourd'hui, il démissionne et, démarche rare dans cette institution puissante et secrète, il annonce son départ avec fracas, dans une tribune publiée mercredi par le New York Times, en dénonçant un fonctionnement de l'entreprise "plus toxique et destructif que jamais".

  48. maxou dit :

    Erreur, post 695 à 15h39, dans votre pseudo Jnsp, je m'excuse...
    max

  49. martin dit :

    @bonnet 623 (14 mars 2012 à 9h10)
    A propos de handicap, en février 2011, intervention à l'Assemblée nationale de Marc Dolez.

  50. Menjine dit :

    c'est le PCF qui a les moyens dixit maxou.
    Peut-être le reçoit-il de Moscou ?
    Peut-être que les adhérents sont tous milliardaires ? que les cotisations se comptent en milliers d'euros par camarade?
    Arrêtez votre délire!
    La campagne est menée dans l'unité surtout en ce moment, même si la machine s'est mise en route trop lentement. Si vous lisiez l'Humanité, qui a besoin d'argent pour sa survie, quotidiennement vous l'auriez constaté.
    Unité, tous ensemble!


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive