11mar 12

Prenons nos dispositions pour le 18 mars !

L’insurrection c’est maintenant

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Vous êtes dorénavant trente mille chaque jour à passer me rendre visite sur ce blog ! Je me sens donc un devoir encore plus fort de renouveler mes publications, même si le passage ici va dans toutes les rubriques et pas seulement à la une. Le Webmestre assure fidèlement le service de mise en page et l'écrasante gestion des milliers de messages qui sont postés. Cette note réjouira ceux qui me demandent souvent d'écrire plus brièvement. Mais je ne promets pas que ce soit plus simplement. Car j'écris de retour d'une grosse journée de présence studieuse. D'abord à la réunion du Front de Gauche des sports. Ensuite à la réunion nationale de l'association des associations. Un jour comme les autres : beaucoup de travail et de fraternité militante. Le service de protection rapprochée est parmi nous mais les camarades mettent leur point d'honneur à m'entourer comme avant. Hier j'ai reçu au courrier un cadeau hors du commun venant d'un camarade électeur. Il s'agit d'une plaquette de poésie de Paul Eluard : « Corps mémorables », édition achevée le 24 septembre 1948. La merveille est aussi que l'exemplaire comporte une signature manuscrite de Paul Eluard lui-même. Depuis je suis sur un petit nuage.

Le 18 mars prochain, avec l'appel du Front de Gauche à une marche sur la Bastille, un événement d'un genre nouveau va avoir lieu. Un genre tout à fait nouveau. A quand remonte la dernière manifestation politique, à l'appel d'une organisation politique, sur un mot d'ordre politique ? Je n'en ai pas de souvenir. Mais si je devais fouiller, je me reporterais aux plus chaudes heures de notre histoire : mai 1968, mai 1958. Une autre nouveauté doit être prise en considération. C'est la première fois qu'une campagne électorale se donne un tel moyen d'expression. C'est donc que cette campagne ne ressemble à aucune autre jusque-là. Et s'il en est ainsi c'est parce que jamais une campagne électorale n'a eu lieu dans un tel contexte. L'ampleur de la crise économique et financière en fait une crise politique. La preuve qui le montre et le résume est que, précisément, cet appel à la marche sur la Bastille connaît un grand succès d'enthousiasme. De partout il y a mobilisation, et les initiatives les plus diverses y préparent avec ardeur. De tous côtés, bien au-delà des cercles militants la date est connue et fait parler ! Cela montre qu'il y a une perception au niveau du grand nombre du caractère spécial du moment et que cela doit se traduire par des méthodes d'action qui y correspondent.

Le contenu de la marche est révolutionnaire. Il s'agit d'affirmer notre volonté de tourner la page des institutions actuelles et de passer à une nouvelle République. Une République sociale qui élargisse le champ de la démocratie en France. En ce sens il s'agit d'une insurrection citoyenne. Pacifique, calme, organisée, dirigée vers un objectif respectueux de la règle démocratique du vote au suffrage universel pluraliste. Une insurrection dont le rendez-vous opérationnel est le vote à l'élection présidentielle. Mais une insurrection. En quoi en est-ce une ? Le but et le moyen nous l'indiquent. Le but : le changement institutionnel. Le moyen : l'action du peuple lui-même se dressant contre un ordre inique. S'il en est ainsi c'est que nous partageons le constat de dangerosité du cadre actuel pour régler les problèmes urgents que le pays doit traiter. Le partage des richesses, la démocratie dans l'entreprise, la parité dans toutes les instances de représentation, la souveraineté populaire sur le parlement et de celui-ci sur toutes choses, ne peuvent être réalisés dans le cadre des institutions actuelles. Pire, celles-ci y font obstacle. Cette question ne concerne pas seulement le cadre national. Au contraire notre insurrection civique vise le pouvoir autoritaire qui s'impose à nous depuis les institutions actuelles de l'Union Européenne et contre lesquelles nous sommes rendus impuissants du fait de notre monarchie quinquennale. La gravité particulière et actuelle de la situation résulte de la signature du nouveau traité européen le premier mars dernier. Le gouvernement du pays consent  un renoncement à la souveraineté budgétaire du pays sans même l'excuse de la transférer à une autre instance démocratique. Cela permet de bien comprendre la légitimité de notre insurrection. La constitution de 1793 l'exprime bien : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

A vrai dire, la conduite de notre campagne fait de cette marche une étape à l'intérieur d'une séquence maîtrisée de longue main. Le Front de Gauche a été constitué comme l'instrument politique d'un projet. Je ne parle pas du contenu du programme « L'Humain d'abord » qui en est l'expression à une étape du parcours, celle qui commencerait concrètement avec notre gouvernement. Ce projet c'est d'assumer le sens du refus de 2005 face au projet de Constitution européenne devenu depuis le Traité de Lisbonne sous l'empire duquel nous vivons. C'est le projet d'un changement profond de la règle d'organisation de la société. L'actualité et l'importance d'un tel projet est démontrée par le sort subi par ceux qui ont accepté la règle du jeu actuelle. Il s'agit de la Grèce ! Mais aussi du Portugal, de l'Italie et de l'Espagne, pour ne citer que des voisins. Pour le futur de la France, il faut placer côte à côte le fait que les agences de notations veulent frapper notre pays et qu'un plan d'austérité terrible est programmé par le nouveau traité européen signé par Sarkozy. On devine ce qui attend notre pays s'il ne se prépare pas à résister et à contre attaquer, c'est-à-dire à proposer et à s'appliquer une autre règle du jeu.

J'ai promis, quelques lignes auparavant, un résumé de notre plan d'action dont la campagne présidentielle a été le cadre et l'instrument. Jusqu'en juin 2011 nous avons travaillé au rassemblement des forces de la gauche du « Non » autour d'un programme partagé et d'une candidature commune à l'élection présidentielle. Sur la place Stalingrad, le 29 juin dernier, nous avons lancé ce rassemblement. Puis nous l'avons développé jusqu'à la Fête de l'Humanité. Ce fut la période où le contenu du programme partagé a été bouclé et rendu public. Puis, tandis que se déroulait les primaires socialistes, nous avons ancré notre action sur le terrain. Nous avons permis que son contenu s'incruste dans le sol social du pays en organisant une diffusion massive du programme « L'Humain d'abord ». Ce fut le temps des premières assemblées citoyennes et des premiers meetings de popularisation. Nous sentions que la rencontre s'étendait en profondeur, que le discours touchait une masse de gens. Cette période nous a permis de faire comprendre notre différence d'approche avec le programme d'action du PS. Une démonstration argumentée a ainsi commencé à se diffuser. Elle a forgé des liens solides de convictions et de confiance. Nous avons alors avancé dans les esprits alors même que la tenue des primaires socialiste absorbait pourtant tout l'espace médiatique. Nous avons fini l'année avec le sentiment d'une force grandissante dont attestait déjà le niveau de participation à nos réunions et meetings.

En janvier, forts de cet ancrage, aidés par le succès de l'émission « Des paroles et des actes » sur France 2, nous avons lancé toute notre force dans la bataille contre l'extrême-droite. Compte tenu du processus d'extrême-droitisation dans lequel entrait alors l'UMP et son candidat, chaque pierre lancée atteignait deux cibles à la fois. Cette phase du combat nous permit de gagner en autorité et en confiance. L'affluence exceptionnelle à nos meetings, réunions et assemblées citoyennes, les soutiens financiers nous ont vite montré que nous avions franchi un nouveau pallier de mobilisation et de prise de conscience. L'évolution des propos de notre concurrent socialiste, les postures de notre adversaire de droite nous ont prouvé que le mouvement des esprits les conduisaient eux-mêmes à s'adapter et à valider notre tonalité, fusse à leur corps défendant. En se tirant une balle dans le pied sur le plateau de France 2 et en vacillant, puis en se faisant enfermer dans la position cruelle que l'on connaît sur le droit à l'avortement, la famille Le Pen nous a permis de prendre la main sur elle. Ce succès foudroyant sur le secteur où nous avions pris l'offensive et où nous étions pourtant presque seuls en lice nous a propulsé plus avant dans l'opinion. Et cela est depuis, une source supplémentaire de légitimité et de dynamique. C'est avec ces atouts en main que nous lançons l'étape suivante de notre marche. Le 18 mars est à la fois un point d'aboutissement de cette période et le point de départ de la suivante qu'il s'agit de porter à un plus haut niveau politique ! Celui de l'insurrection civique. A vous mes chers lecteurs de multiplier les initiatives de toutes tailles et de tous ordres pour rendre visibles et désirables l'insurrection que le 18 mars va impulser. A suivre ici et sur le site « place au peuple ».

Une fois n'est pas coutume et j'espère qu'il ne m'en voudra pas, je veux compléter le propos que je viens de tenir par un texte qui m'a paru bien résumer ce que j'aurais aimé dire et ce que je voudrais faire comprendre. Il s'agit de l'éditorial de Jean-Emmanuel Ducoin paru dans « L'Humanité » du jeudi 8 mars dernier. Le titre résume bien le lien avec ce que je viens d'écrire : « Insurrection : acte I ».  Comme il y est question de moi, je prie mes lecteurs de me pardonner l'immodestie qu'il y a  dans ce « donné à voir », ici, au milieu de mes propres lignes. Voici le texte de cet éditorial.

« Nous avons allumé la lumière. » Prise isolément, cette phrase que Jean-Luc Mélenchon distille çà et là pour expliquer la démarche fondamentale et presque fondatrice du Front de Gauche peut paraître présomptueuse. Elle ne l'est pas. Héritiers que nous sommes d'une illustre tradition politique qui a toujours marié la justice à l'égalité et fiers – oui fiers ! – de notre axiome marxien adossé aux piliers des concepts républicains, nous entendons cette phrase du candidat à la présidentielle comme l'un des plus beaux symboles du renouveau "de la" politique. Celui du retour à "quelque chose" d'assez sacré : l'Idée. Mais aussi celui du début "d'autre chose" : une gauche à la main ferme. »

« Le peuple a de la mémoire. Alors que nous vivons le temps des remuements essentiels (la crise, le capitalisme, le développement, etc.), nous connaissons l'histoire contemporaine qui, trop souvent, a vu la gauche s'accommoder du "principe de réalité", provoquant ce que certains pouvaient considérer comme un éternel recommencement : une espérance suivie d'une déception… À moins de sept semaines du premier tour de l'élection présidentielle, cette hypothèque sur l'espoir semble levée par la dynamique et la crédibilité du Front de Gauche. Si nous n'aimons guère accorder trop de place aux logiques des sondages, néanmoins, les toutes dernières enquêtes d'opinion réchauffent le cœur et l'esprit et témoignent que le Front de Gauche vient de gravir une marche importante, comme nous le pressentions. Qu'on se le dise, le citoyen candidat Mélenchon vient en effet de franchir la barre des 10% d'intentions de vote ! La gauche de combat, soutenue par un corps électoral solide, est de retour ! Il était temps. Non ? »

« Ne le cachons pas. La verve et l'intelligence oratoire de Jean-Luc Mélenchon ne sont pas pour rien dans l'accélération de ce processus populaire, dont nous ne mesurons pas encore toutes les possibilités. Lui-même le répète à souhait : "Nous défendons des idées, pas un guide suprême ou un leader." Tous les artisans de la campagne du Front de Gauche présents sur le terrain peuvent en témoigner. Grâce à la diffusion dans le corps social d'un discours de très haute ampleur programmatique, associé à l'élaboration d'arguments offensifs qui ne cèdent plus un mètre de terrain à qui que ce soit, tout devient possible, y compris l'appropriation et la diffusion des idées. On ne s'indigne plus seulement, on propose, on politise. L'ambition est si énorme que nous en tremblons de désir. Pour la première fois depuis des lustres, une grande partie du peuple de gauche, jadis déçu, parfois désespéré parce que trahi par la mise en œuvre systématique d'une véritable pédagogie du renoncement, se sent de nouveau concernée. Ce n'était pas "la" politique qui les avait quittés, mais la confiance dans sa capacité à changer leurs vies. Ils savent désormais qu'ils ont un rôle à jouer… »

« Il y a du bonheur à réinventer l'à-venir. Le Front de Gauche, qui voit plus loin que l'horizon et affranchit ceux qui ont souffert d'années d'humiliations, a pour objectif de réveiller et/ou d'éveiller les consciences. En y parvenant, il redonne aussi de la dignité à tous les citoyens, il les aide à devenir eux-mêmes des acteurs d'idées et des propagateurs du bien commun. "Le Front de Gauche, c'est quelque chose de plus grand que nous", clame Mélenchon. Ce quelque chose porte un nom : la révolution citoyenne. Et une méthode : l'insurrection civique. Nous en vivons l'acte I. Tôt ou tard, par la Raison et le Combat, cette insurrection bousculera puis renversera l'hégémonie de la gauche gestionnaire. Oui, la lumière est allumée ! » Merci pour ce résumé si bien dit de ce que nous pensons tous qui nous assemblons de meeting en meeting, de réunions en réunions, de collages en tractages !

Le PS et le Mouvement de Jean Pierre Chevènement ont annoncé avoir signé un « contrat de législature » qui « fonde leur alliance pour 2012 ». On connaît donc le choix de Chevènement un mois après le retrait de sa candidature. Ce n'est pas un accord de coin de table. En effet cet « accord politique et électoral constitue le contrat de législature entre les deux partis et fonde leur alliance pour 2012 ». La centralité de la question  européenne avait déjà été rangée au magasin des accessoires en 2007. Il en est de même cette fois-ci. Un flot de bonnes et saines pensées contre le capitalisme et les autres malheurs du temps garnissent utilement la capitulation sans condition de l'ancienne sentinelle inflexible. Du refus de l'Europe du Traité de Lisbonne, il ne reste que d'émouvants et dérisoires coups de menton favorables à « une parité monétaire plus juste », « un soutien prioritaire à l'investissement et à la recherche pour les PME » et à « une politique de croissance (…) à l'échelle européenne ».

Bien-sûr le PS et le MRC conviennent que le traité récemment conclu est "inacceptable" et "doit être renégocié". Avec le président François Hollande c'est comme si c'était fait. Il s'est bien gardé de leur préciser que son porte-parole a déjà bien expliqué qu'il ne s'agira pas d'un nouveau traité mais d'un texte additif se prononçant en faveur de la croissance. Mais peut-être les chevènementistes n'avaient-ils pas envie de le savoir ou bien même le savaient-ils déjà. Après qu'ils ont rappelé leur opposition à Maastricht, le document ouvre une nouvelle étape qui gomme la précédente. Il déclare que les deux partis « doivent approfondir ensemble leur vision de l'Europe ». Il est temps en effet "d'approfondir la vision", deux mois avant de gouverner ensemble et après qu'on a passé six ans à cela depuis 2005 ! Mais précisément, c'est tout cela qui est fini. Car le texte se propose "d'approfondir la réflexion" jusqu'à un niveau de profondeur  inouï : « en dépassant les oppositions du passé ». Pour moi l'opposition du passé ne peut se régler que sur une seule base : le respect de la décision du vote des français. Mais Hollande ne veut pas de référendum sur le nouveau traité. Et Jean-Pierre Chevènement, docilement, n'en parle plus. 

L'autre volet des reniements est, par contre-coup pour les alliés écolos du Parti socialiste. Car Hollande et son allié se prononcent « pour une politique énergétique innovante en matière d'énergies renouvelables, et vigoureuse en matière d'économies d'énergie ». Ce qui est excellent, mais ne mange pas de pain. Car le même document précise le point de vue du parti de Jean-Pierre Chevènement. Celui-ci estime « qu'il ne doit pas être porté atteinte à notre industrie nucléaire et à ses capacités, à ses yeux garantes d'une électricité moins chère et moins polluante ». Comment cela est-il conciliable avec un accord de législature qui l'unit par ailleurs à des gens qui pensent exactement le contraire ? Une telle ratatouille est servie à la veille du premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima. Nous n'en tirons donc pas du tout la même conclusion. Car un an après avoir commencé, les effets de la catastrophe nucléaire de Fukushima durent toujours. Cela devrait suffire à montrer l'urgence d'un débat honnête en France sur l'énergie et plus globalement sur la transition énergétique. Et il doit être tranché par le peuple souverain, notamment sur le nucléaire, par référendum. Le Front de Gauche est le seul à le proposer. Je déplore que l'UMP, le FN et le Parti socialiste le refusent. Mais je regrette surtout que l'accord de législature entre le PS et Jean-Pierre Chevènement n'en dise mot. L'importance du sujet devrait interdire que des accords politiciens se substituent au débat public sur le fond et au vote démocratique. Je n'en apprécie que davantage la déclaration de Paul Ariès en faveur de la candidature commune du Front de Gauche. Car s'il est vrai que nous ne sommes pas d'accord sur bien des points, il n'en reste pas moins que notre position ne demande à personne de renoncer à ses convictions ni au moyen de les voir l'emporter. 

Au final, cet accord fonctionne comme une caricature de la "Gauche plurielle". Car à l'époque on pouvait penser que l'on avait fait pour le mieux en juxtaposant les programmes. Il est vrai aussi qu'on n'avait guère eu le temps de faire autre chose du fait de la dissolution surprise de l'Assemblée Nationale décidée par Chirac. Mais aujourd'hui on a l'expérience des inconvénients de cette méthode. Recommencer une erreur de méthode de sang-froid c'est seulement signaler qu'on est intéressé à obtenir le même résultat. Lequel ? Donner les pleins pouvoirs au parti qui dirige le gouvernement. C'est d'autant plus pitoyable que cette fois-ci le programme ne prévoit aucune sorte de conquête sociale comparable aux 35 heures ou à la CMU, ni aucune conquête institutionnelle comparable à la parité comme ce fut le cas avec le programme de Lionel Jospin.

Du passage de Nicolas Sarkozy dans l'émission « Des paroles et des actes » mercredi, on ne semble avoir retenu trois jours après que ses regrets d'avoir fêté sa victoire au Fouquet's et passé ses vacances sur le yacht de Bolloré. Pourtant, au milieu de ce numéro de repentance très convenu, Sarkozy a fait plusieurs déclarations et propositions qui méritent d'être prises très au sérieux. Elles dessinent un programme du candidat Sarkozy assez sinistre.  Il a notamment annoncé le plus grand plan social de ce début d'année en programmant une nouvelle hémorragie de 40 000 emplois publics. Mais dans les collectivités locales. Sans que cela n'ait visiblement ému grand monde, notamment chez les socialistes, pourtant concernés au premier chef. Personne ne sait d'ailleurs comment Nicolas Sarkozy compte s'y prendre pour qu'un gouvernement supprime ainsi des postes dans les collectivités locales qui gèrent leur propre personnel. Il a d'ailleurs aussi indiqué qu'il allait plus largement « poursuivre la réduction des effectifs de la fonction publique ». Les 150 000 postes supprimés depuis cinq ans ne sont donc qu'un début.

Sarkozy a aussi prévu de poursuivre sa thérapie de choc libérale en intensifiant sa chasse aux "assistés". Il n'a évidemment pas parlé des fraudeurs du fisc que le gouvernement exonère régulièrement de poursuites pénales, surtout s'ils ont beaucoup fraudé. C'est un des constats inouïs du dernier rapport de la Cour des comptes : plus vous volez le fisc moins vous avez de chance d'être poursuivi pénalement ! D'ailleurs Sarkozy a bien rappelé qu'« il n'y a pas eu de cadeaux aux riches ». Ceux qu'il a désignés comme assistés sont les bénéficiaires du RSA dit "socle ". C'est-à-dire ceux qui ne travaillent pas. Pour une personne seule, c'est 475 euros par mois.  Deux fois moins que le seuil de pauvreté. Pour eux, Sarkozy propose de généraliser un travail forcé dit d'intérêt général de 7h hebdomadaire. Jusque-là, le "travail d'intérêt général" désignait une sanction pénale. Personne ne sait d'ailleurs dans quels secteurs devra s'exercer ce travail forcé, et avec quel encadrement. Les gestionnaires du RSA, c'est-à-dire les départements vont ainsi devoir gérer le travail forcé d'un million et demi de personnes. Et le projet UMP précise que des pénalités de 100 euros par mois seront appliquées à ceux qui refuseront le travail forcé. Avec les suppressions de postes prévues par Sarkozy dans les collectivités locales, cela promet ! A moins que le président candidat n'ait justement prévu de faire exercer certaines fonctions des collectivités par les bénéficiaires du RSA.

Ce soir-là, les immigrés étaient aussi dans le collimateur de Sarkozy. L'extrême-droitisation de son discours est désormais très avancée. Il a d'abord affirmé : « Si on ne maîtrise pas l'immigration, est-ce qu'on ne va pas à la faillite ? » Comme Mme Le Pen, il ignore l'étude que l'université de Lille a réalisée pour son gouvernement en 2009 et qui conclut que les étrangers rapportent 12 milliards par an aux comptes publics. Ils touchent en effet pour 48 milliards de prestations chaque année mais reversent 60 milliards en impôts et cotisations. Sarkozy a poursuivi ainsi : « Nous avons trop d'étrangers sur notre territoire et nous devons en accueillir moins ». Exactement ce que raconte Marine Le Pen. Et pourtant il y a moins d'étrangers aujourd'hui en France (5,8 % de la population) qu'il n'y en avait en 1975 (6,5 %) et en 1990 (6,3 %) ! Mais Sarkozy pense pourtant que « nous devons diviser par deux le nombre d'étrangers que nous accueillons ». Marine Le Pen va encore plus loin et propose de ramener ce nombre à 10 000 entrées par an. Mais ni l'un ni l'autre ne dit comment il compte s'y prendre. 65 000 entrées concernent chaque année des ressortissants européens. Marine Le Pen compte-t-elle interdire aux européens d'entrer en France ? Et ce n'est pas tout. Chaque année, autour de 50 000 entrées concernent des étrangers membres de la famille d'un Français, que ce dernier fait venir. Là aussi comment Sarkozy et Le Pen comptent-ils s'y prendre ? Vont-ils interdire à des milliers de Français de vivre en famille ? Enfin, 50 000 autres entrées concernent des étudiants. Comment y renoncer ? Faut-il rappeler le nombre d'étudiants étrangers qui deviennent des prix Nobel, des médailles Fields ou des médailles d'or du CNRS ? Ont-ils entendu parler du dernier prix Nobel de médecine, Jules Hoffmann, qui était un étudiant étranger avant de devenir français ?

Mais il y a plus odieux encore. C'est la volonté annoncée de Sarkozy de limiter l'accès des étrangers au minimum vieillesse et au RSA. Il a fixé les conditions suivantes : 10 ans de résidence régulière en France et au moins 5 ans de travail. Le caractère universel des droits serait ainsi sabordé. On exigerait des étrangers beaucoup plus que des français pour accéder à des droits sociaux fondamentaux. Les étrangers payent pourtant les mêmes impôts et cotisations que les français. Cette "discrimination", car c'est bien cela que Sarkozy veut institutionnaliser,  est une brèche vers la préférence nationale défendue par le FN. Dès le lendemain Louis Alliot, numéro 2 du FN, s'est d'ailleurs empressé sur « France Inter » de remarquer que Nicolas Sarkozy proposait de légaliser la préférence nationale. Car en effet, celle-ci est aujourd'hui contraire à la loi et même à la constitution qui garantit l'égalité en droits quelle que soit l'origine des personnes.
 


1  138 commentaires à “L’insurrection c’est maintenant”
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  1. CNR dit :

    @Gilbert Delbrayelle 10
    Tout à fait d'accord avec toi quand on pense que Sarko a eu droit à plus de 3 heures sur France 2, chaîne publique, je ne vois pas pourquoi Jean-Luc Mélenchon candidat à la présidence de la république ne pourrait pas bénéficier du même temps d'antenne le 18 mars à la Bastille. Aujourd'hui dimanche afin de remonter la pente la médiacratie va faire l'impossible j'en suis persuadé pour sauver le caporal Sarko. Tout est prêt, caméras, micros, temps d'antenne partout au maximum pour un délire audiovisuel.

  2. marianne du 76 dit :

    Comme catherine, et en plus la grippe de mon époux, mais on fait tout pour être a la Bastille dimanche prochain ! On pourra me reconnaitre, j'aurais mon bonnet phrygien !

  3. jeanne dit :

    Chevenement a "fait bouger les lignes" et comment, on vient de le voir. Mais où est donc passé J.M.Baylet, l'homme heureux des primaires ? Qui en a des nouvelles ?

  4. NANOU 50 dit :

    Oui! on sera à La Bastille Dimanche. Des bus sont affrétés à différents endroits du département de La Manche. Hauts les coeurs ! Lu ce matin dans différents journaux : Jean-Luc serait invité demain sur Europe 1 de 7h à 9h avec B Toussaint, Elkabach, Roumanof et Cantelou. Je ne vois rien sur le blog donc à vérifier!

  5. Sansebar dit :

    Oui, c'est certain, il se passe quelque chose....
    Les anciens comme moi peuvent le dire, aussi loin que remontent nos souvenirs, il est difficile de dire quand nous avons ressenti ces vibrations populaires, et une telle vague monter et se propager. Même dans les grandes années programme commun (1977 / 1978).
    Encore hier matin, sur un marché, à côté des PS et des verts : c'est nous qui étions les plus nombreux et c'est nous qui recevions les réflexions les plus sympas (j'en aurais presque été gênés pour nos voisins et concurrents !), quelque chose de jamais vu de mémoire de "tracteur"....
    Et dire que Chevènement et d'autres passent à côté de ça.
    Pour lui, le l'ai dit sur une page précédente, il nous confirme que la vieillesse est un naufrage.
    Donc, il faut que je me méfie.

  6. cliquot dit :

    En fin du combat
    Anarcho syndicaliste, je serai à Paris le 18 mars, je voterai Mélanchon. [...]
    Cordialement

  7. Hélène dit :

    Je me rallie à laguêpe (25) pour regretter que la question des politiques culturelles ne soit pas plus souvent abordée dans les interventions de M. Mélenchon. Deux pages et demi dans le programme du Front de Gauche qui ne détaillent pas tellement les orientations en la matière paraissent insuffisantes. Il semble qu'il y a là un immense chantier !
    En observant les modalités de prise de parole des citoyens, on peut constater qu'une certaine éducation culturelle et artistique a porté ses fruits : happenings, mises en scène, utilisation des technologies et des médias... On peut se souvenir que les lointaines origines du premier ministère de la culture de Malraux étaient précisément les réseaux de l'éducation populaire qui s'étaient mis en place dans les années 30. Ne ratons pas le débat sur la culture aujourd'hui ! Les citoyens sont actifs et cherchent des moyens d'expression. Mais l'accès à la culture dite "savante" est encore bien peu partagé.
    Posons les termes du débat ! Il y a l'éducation artistique, il y a la valorisation et l'accessibilité à la culture et aux patrimoines, il y a aussi la mise en place de politiques qui favorisent la création vivante et contemporaine...
    Ne laissons pas l'art vivant aux mains des spéculateurs du marché de l'art !
    La Chine, pays où c'est un doux euphémisme de dire que la liberté d'expression a quelques difficultés, arrive première aujourd'hui sur le marché de l'art avec des artistes respectables, mais bien peu ancrés dans la réalité actuelle...

  8. Mimike32 dit :

    Cher Jean-Luc, La SNCF, service public de transports ferroviaires, entreprise publique s’il en est, fonctionnant avec des trains et sur des voies payés par le peuple français, avec du personnel payé par le peuple… serait-elle au service du système capitaliste UMP/PS ?
    Une petite recherche de billets permet de trouver un aller/retour Toulouse/Paris pour la somme de 59,90 € (et en TGV s’il vous plait), on peut estimer qu'il s'agit là du seuil de rentabilité d'un billet sur ce trajet.
    Quand depuis Toulouse, l’on demande à cette même SNCF d’affréter un train pour 630 à 1000 personnes pour ce même trajet (6 à 10 wagons), c’est la somme de 98€ qui est demandée à chacun et toutes les négociations ont permis d’obtenir une remise exceptionnelle de 6 € soit un prix de 92 € l’aller/retour.
    Avec de nombreux amis, nous espérions monter à Paris pour prendre la Bastille à tes côtés le 18 mars 2012; à ce prix-là, je crois que ça va pas être possible.
    Penses-tu qu’en des temps pas si lointains où la SNCF affrétait des trains de France vers les beaux territoires de l’Est pour un aller simple et retour à vide, cette société avait les mêmes politiques tarifaires ? Pardonne-moi ce cynisme.
    Le PDG de ce service public sait-il que le peuple en question se fera un plaisir de le virer dans quelques mois. Où penses-tu que M. Hollande confortera ce gentil garçon dans son fauteuil doré. Quel est donc son salaire ?
    Allez ! On vous regardera sur « place au peuple » car je ne pense pas que la télé publique nous permette de suivre en direct les évolutions de cette manifestation. On pensera très fort à vous.
    Michel, depuis les territoires reculés et ultrapériphériques de La République.

  9. Alain Tétart (60)(73 ANS) dit :

    On attrape pas les mouches avec du vinaigre !
    La preuve : pour remplir son meeting Sarko via l'ump fait venir les provinciaux à ses frais, les trains et les bus sont payés par ce "brave" maire souriant de Meaux !
    Pour nous front de gauche si nous avons décidés de payer notre voyage, (et pour certain c'est pas facile) c'est que nous voulons savourer ensemble ce moment historique que sera ce 18 mars, ensemble nous voulons reprendre la Bastille, ensemble nous voulons préparer le socle de la Sixième République, ensemble nous voulons commémorer ce temps des cerises, car être ensemble pour nous c'est comme se retrouver en famille et il y a bien longtemps que nous n'avions pas fait de réunion familiale. Comme nous l'avait si bien dit Annie Girardot et que je me permets de paraphraser ! "je ne sais pas si j'ai manqué au front de gauche, mais moi la philosophie du front de gauche m'a manqué !"
    Alors oui même si je mangerai des patates huit jours de plus sans viande, je suis très heureux de payer mon voyage pour vous retrouver tous et voir combien j'ai de frères et sœurs ! il y a trop longtemps que vous me manquiez !

  10. Hélène dit :

    Fin du message 56 : Pourquoi ? Parce que pour être un placement sûr, l'argent va nécessairement vers un art qui est déjà une icône. Difficile dans ce contexte de favoriser l'émergence de nouvelles formes artistiques, en accord avec le monde réel, lui bien trop instable.
    Là encore, les rapports entre culture et marché sont à repenser !

  11. Pascal397 dit :

    Bonjour tout le monde

    pour complèter cette phrase: "Pour le futur de la France, il faut placer côte à côte le fait que les agences de notations veulent frapper notre pays et qu'un plan d'austérité terrible est programmé", j'ajouterai que le gouvernement actuel essai de planquer un max de poussière sous le tapis en prévision du grand ménage de printemps.

    Quelque soit le résultat de cette campagne électorale, la suite sera compliquée pour ceux qui perdront leur travail, et "avec ton Mélenchon on se relèvera plus facilement" selon les dires d'un voisin convaincu de fraîche date par la prestation à "des paroles et des actes" de notre représentant du FdG.

    Pas besoin de sondage pour comprendre que les qualités de Jean-Luc Mélenchon séduisent ceux qui n'avaient pas encore compris le programme du FdG, et au risque de me répéter la règle médiatique de la phase électorale qui vient va faire évoluer dans notre sens les consciences, donc les votes!

  12. airvelo dit :

    Il faudrait pouvoir comptabiliser toutes celles et ceux d'entre nous qui sont empêchés de rejoindre Paris le 18 mars, faute de temps, mais surtout faute d'argent. Ils ne s'abstiennent pas d'en être; ils ne peuvent pas ! Ayons une considération pour eux. Ils compteront.
    Faire une inscription, par circonscription...

  13. Malek dit :

    @Sansebar :
    "quelque chose de jamais vu de mémoire de "tracteur"....", "il nous confirme que la vieillesse est un naufrage. Donc, il faut que je me méfie."

    Premièrement c'est super d'avoir ces retours aux 4 coins de la France, des paroles de militants comme la tienne, le véritable "indicateur" de ce qui se passe, et non la bouillie sondagière qu'on nous sert matin midi et soir et qui infuse dans toute la "médiacratie".
    Pour le reste, ton âge mur que tu décris avec humour, le meeting de Nantes que j'ai vécu du haut de mes 30ans m'a montré à quel point les échanges étaient constructifs et passionnés, et ce quelque soit l'âge des intervenants (lors des ateliers). Chevènement a fait échouer ses convictions depuis bien longtemps, personnellement, je n'attends rien de lui.

  14. jean le hussard dit :

    Très belle et bonne initiation que celle du 18 mars prochain !
    Il y aura foule, nous le provinciaux ns y participerons avec Coeur, mais de loin...
    Bon courage aussi pour ce soir sur la 5.
    La VIème République est un projet Fédérateur, mobilisateur pour les Forces du Front Citoyen de Gauche

  15. Desbordes Séverine dit :

    Pour la première fois je poste sur le blog de Jean-Luc Mélenchon dont je ne manque aucun papier. Au delà d'adresser ma reconnaissance pour l’extraordinaire travail accompli, je voudrais suggérer deux idées pour dimanche:
    Tous ceux qui y seront pourraient arborer le nombre de KMs parcourus pour venir; ceci bien sûr afin de rendre visible l'immense motivation du peuple de la vraie Gauche. Une page internet pourrait également être ouverte dans laquelle "signeraient" tous ceux qui aimeraient être à la Bastille mais ne pourront s'y rendre. Cette liste pourrait renforcer la mobilisation aux yeux des observateurs honnètes.

  16. Dunizel dit :

    Bonjour à tous,

    Je trouve tout à fait scandaleuse l'attitude de la SNCF avec ses prix - Mimique 32 (59) - N'y a-t-il pas un mail que nous pourrions harceler de notre mécontentement, comme on a fait pour le temps de parole dans les médias ? Pour "paroles de candidat" Jean Luc avait finalement parlé 1h au lieu des 40 mn annoncées.
    Une autre solution serait de prendre le train.... sans billet. Les contrôleurs sont aussi des humains d'abord, et je les vois mal se buter à demander le billet de 650 à 1000 personnes enthousiastes, chantantes, etc... Si on a une adresse mail SNCF je participe bien sur !

    Sinon, pour réveiller les consciences endormies je vous conseille une virée : (ici sur les retraites, pour la vidéo il faut descendre un peu la page. C'est drole et terriblement éducatif, puisque c'est une adaptation de la pensée de Mr Friot. Si vous voulez faire fonctionner les méninges, voyez toutes les conférences gesticulées du pavé. C'est en clair, cher webmestre, j'ai rien piqué ! ;)

    Enfin Jennifer (32), je répète, il n'est pas question de supprimer le RSA, mais de rémunérer correctement le travail, permettant ainsi d'en vivre décemment (hausse du SMIC et du nombre d'heures des temps partiels), ce qui évite la nécessité du RSA différentiel. Et si on peut vivre décemment avec un vrai travail, il n'y aura plus de "crainte" à perdre ce mini-minimum qu'est le RSA.
    Résistons !

  17. ddmm dit :

    @Mimike32
    « Cher Jean-Luc, La SNCF, service public de transports ferroviaires, entreprise publique s’il en est, fonctionnant avec des trains et sur des voies payés par le peuple français, avec du personnel payé par le peuple… »

    Il y a bien longtemps que cela ne ce passe plus comme ça ! La SNCF n’a plus de « service public » que le nom, depuis la casse de ce même service public par l’idéologie libérale, les traités Européen.
    Elle a été éclatée en plusieurs branches, séparant les différentes activités. Les voies et toute l’infrastructure appartiennent à RFF(réseaux ferré de France) qui s’occupe de l’entretien et perçoit des droits de péage lorsque la SNCF ainsi que toutes autres entreprises ferroviaire privées font circuler leurs trains dessus,exactement comme
    l’automobiliste paye pour avoir le droit de circuler sur l’autoroute.
    Le personnel SNCF est payé par le gain que rapporte le prix des billets et le prix du transport du fret, concernant le trafic marchandise. Voila pourquoi de nombreuses lignes ainsi que plusieurs trafics ne répondant pas assez à la rentabilité, sont abandonnées. Il n’y a plus de ce fait la notion de service public telle qu’elle était par le passé.

  18. Barousset dit :

    @58 Mimike32
    Si comme ton pseudo le laisse supposer tu résides dans le Gers, le bus qui partira de Tarbes t'interesse peut être. Vas voir les contacts sur le site Place au peuple.
    L'itinéraire n'est pas arrété, et nous aurons de la place, même si des militants de Pau se joignent au 65.

  19. Patricia Donars dit :

    ... et en plus il chante du Brassens pour s'échauffer la voix avant un meeting... Quelqu'un qui aime Brassens ne peut pas être complètement mauvais ! Moi aussi j'échaufferai ma voix avant d'aller à Nation dimanche prochain à 14h... Mais impossible de décider un ou plusieurs amis à m'accompagner... Les quinquas seraient-ils fatigués ? Tant pis pour eux, je me joindrai seule à la foule qui je crois sera immense et frémissante de joie... Au fait, où en sont les négociations avec la SNCF pour les gens qui viendront des 6 coins de l'hexagone ?
    Mélenchon Présidons !

  20. le révolté dit :

    @ 40 pour lucien

    Voici les informations http://www.placeaupeuple2012.fr/18mars/

  21. orchidee dit :

    patricia, il y a aussi des sexagénaires qui y vont, je t'assure et plus encore, tout ceux qui en ont marre de ces ogres de capitalistes qui n'ont pas su un peu donner pour nous aider à vivre un monde meilleur. Meme des gens qui se pensaient de droite viendront se meler aux drapeaux rouges et je suis certaine que les drapeaux tricolores fleuriront cette belle et grande marche, le rouge aussi est sur le drapeau tricolore et a, sa signification historique.

  22. j-jour dit :

    @Jennifer
    et en complément de la réponse que vous lui faites, Dunizel.
    Bien regarder et écouter cette vidéo Jean-Luc Mélenchon revient sur ces propos sur le RSA à PDC et les précise et parle de viser le Plein Emploi.

  23. ydaho dit :

    Joli billet, qui pointe consciencieusement certaines contradictions de notre société :
    Et tout d'abord que la politique n’intéresserait pas les Français, beau démenti que la campagne du Front de Gauche ! Certains bien sur aimeraient que les va nu pieds que nous sommes ne s'abreuvent que d'une politique a la petite semaine, faites de petites phrases ça et la ou de people genre TF1. Hé non, ce n'est pas le cas !
    Et ensuite ce fameux nucléaire, générateur d'une électricité a bas cout et de bienfaits sans cesse renouvelés. A quelques jours de l'anniversaire du triste Fukushima, Gérard Longuet, ministre de la défense et des anciens combattants déclarait : "le nucléaire n'a jamais tué personne" (exit, Hiroshima, Nagasaki, Three Miles Islands, Tchernobyl, et bien sur Fukushima ) Il est vrai que pour les adeptes de la politique bien pensante une petite phrase comme ça, fait passer le message comme une lettre a la poste ! (auprès des foules lobotomisées).
    Toujours dans l'électricité pas chère et pourvoyeuse de bonheur, il y a aussi le cas de ce Monsieur Jeff Duval, qui officie a Arcueil, pour qui connait Arcueil et la vache noire c'est pas spécialement une banlieue éloignée, a cet endroit nous sommes aux portes de Paris intra-muros ! Et ce n'est pas a une famille mais a une dizaine de familles a qui ce garçon a évité d'être dégalonnés par EDF ! Les gars comme lui méritent le respect, ils sont comme des sentinelles qui nous alertent sur les dérives de...

  24. Est-ce que celui qui a annoncé le déplacement pour Paris, le 18, en train aurait fait une erreur ?
    Personne n'en parle. Pour l'instant, ça reste le car.

  25. thierry dit :

    Personnellement, je suis désormais pessimiste. La droite est puissante, les idées de droite aussi et la porosité UMP FN n'est pas un fantasme pour se faire peur. Le second tour opposera Sarko à Hollande, croire le contraire serait méconnaître le fait que les blocs électoraux sont des icebergs qui se dégèlent très lentement (cela peut être autrement d'ici 5 ans). Et là, la division de la gauche est d'ores et déjà mortelle. Je suis sympathisant et électeur socialiste (je l'ai déjà dit ici, ce qu'a fait la gauche au pouvoir a, pour moi, changé beaucoup de choses tant pour les aspect sociétaux que sociaux) et je suis avec intérêt, à la fois la campagne de Jean-Luc Mélenchon et avec tristesse les commentaires anti PS-Hollande de ce blog, et le refus de la quasi-totalité d'entre vous de voter pour lui au second tour. Car croyez moi, ce qui nous attend avec un Sarko réélu et n'ayant plus rien à perdre, ça ne va pas être blanc bonnet et bonnet blanc avec FH. Je pense que vous aurez une grande réussite le 18 mars et je vous le souhaite, tant votre engagement me laisse sincèrement admiratif,même si j'ai l'impression, en tant qu'électeur socialiste, de prendre sur ce blog des paires de claques en continu. Sans doute même Jean-Luc Mélenchon montera à 13 ou 14 au premier tour, car il réconcilie des gens avec la politique, et c'est une belle chose. Hélàs au bout du compte, le résultat sera le même, alors qu'il aurait suffi de s'écouter les uns et les autres, d'accepter les différences et de construire ensemble.

  26. renouard dit :

    Pour nous, la véritable démonstration de force ce sera les urnes, les 22 avril et 6 mai prochain. La force sera le nombre. Et ça, les urnes c'est tout près de chez soi.
    Si des gens ne peuvent pas venir à Bastille, cause gastro-entérite ou transport ou mal aux pieds, faudra-t-il conclure sur l'élection suivante ? Bien sûr que non.

  27. Denis F dit :

    Toute la France peut participer à cette énorme manifestation, le 18 mars démultiplions les Bastilles, nous gens de gauche même pauvre nous devons pouvoir communier avec nos camarades où que nous soyons en France.
    Il doit y avoir une Bastille dans chaque préfecture de France, avec Paris cela fera beaucoup de Bastilles à reprendre, ceci pour nos camarades et amis qui faute de moyens ou de possibilités ne pourrons pas se déplacer à PARIS.
    Dans chaque préfecture une marche peut être organisée, de la place de l'hôtel de ville à la porte de la préfecture, chaque préfecture devenant la bastille symbolique de chaque département français.

    @ Jean-Luc Mélenchon et à son staff de campagne
    Vite, un appel, dans le sens que je viens de donner, toute la province doit se lever, pour vivre cette journée d'une manière intense, personne ne doit rester devant sa télévision ou son écran d'ordinateur, tout le monde de gauche doit se trouver dans la rue.
    Vive la "rés publica", vive la France, vive la démocratie !

  28. LILITTE dit :

    Allons lucien 40 il faut se réveiller, depuis février il y a une rubrique spéciale 18 mars avec tout le déroulé etc.
    Pas grave mais ne pas s'endormir sur ses lauriers. Allez vite le 18 mars et bien lire notre site ainsi que les blogs. courage !

  29. Nicolas G30 dit :

    Ça fait plusieurs fois que les millitants UMP se plaignent de la presse, on le lit ça ou là, dans la presse, à la tv. "La presse" roulerait pour l'autre candidat, pour la gauche ?. C'est le monde à l'envers, faudrait qu'ils fassent le bilan de leur candidat au lieu de le vénérer comme leur sauveur, le temps d'antenne dans les médias ne leur suffit il pas ? on croit rêver, il veulent en faire un martyr !
    En tout cas j'aimerais savoir quel tarif la sncf à pratiquer pour les huit TGV pour le meeting de villepinte, quelqu'un a des infos là-dessus ? est ce des trains supplémentaires ? gratuit pour les militants ? Pour ceux qui trouve que 92 € comme moi, au lieu de 60 € commence à faire beaucoup, en plus de s'inscrire sur une liste, on pourrait souscrire en fonction de nos moyens sur un compte, une sorte de Bastillethon. Et puis il y a des assemblées citoyennes qui se préparent le 18 mars, elles pourraient être départementales pour manifester notre soutien.

  30. Pierre de Marseille dit :

    Bonjour,
    Comme il est bon que le FdG et JL Mélenchon, nous réconcilient avec l'idée d'une gauche qui veut une vrai rupture avec le capitalisme et le social libéralisme. D’ici le premier tours souhaitons voir une parti beaucoup plus grande de l'électorat se rende compte qu'ils sont les seuls à proposer cette évolution et crédibles à la fois. Je pense que le 18 Mars sera une bonne occasion pour le FdG de réaffirmer ces objectifs pour l'avenir de la France.
    Cordialement

  31. michèle dit :

    Thierry (75) Je ne saurais te donner qu'un seul conseil, fais comme Jean- Luc et claque la porte du PS et viens nous rejoindre je suis sur que tu en meurs d'envie. Et n'oublient pas d'entrainer avec toi tous tes amis.

  32. Ydaho dit :

    Thierry (75)
    Si ça peut te rassurer tu es ici sur un panel d'environ 30 000 personnes donc tu n'a pas, là, le résultat des élections. Mais toi, en ton âme et conscience crois tu réellement que F.H. puisse d'une part battre Sarkozy et d'autre part s'opposer aux milieux financiers ? Veux tu que ton pays ressemble a la Grèce, le Portugal, l'Espagne ? ou même a l’Italie ? Certains de ces pays ont tellement cédés a la finance, qu'ils ont vu leurs gouvernements "renouvelés" sans la moindre élection ! Les trois premiers d'entre eux étaient gouvernés par des sociaux-démocrates : qu'ont ils fait pour sauvegarder les intérêts vitaux de leurs peuples ? A tu besoin d'un nouvel exemple appliqué a ton propre pays pour te "faire une meilleure idée" ? vient donc rejoindre les 13 ou 15 %, pour qu'ensemble nous soyons 18 % ! Et alors peut être seulement nous arriverons a vaincre Sarkozy, mais rien n'est acquis !
    A ce propos d'ailleurs, je note que les militants UMP, sont, soit tout petits, soit "en valent 3 ou 4 (hommes). car la salle de Villepinte est loin de pouvoir accueillir 50 ou 60 milles personnes [...]
    Je ne suis pas journaliste. Mais je fais mon travail d'information.

  33. gerald rossell dit :

    tractage ce matin :
    un militant tend un tract à un citoyen
    - Merci mais je l'ai déjà lu.
    - Alors, qu'en pensez vous sur le fond ?
    - C'est ce qu'il nous faut...et en plus le candidat, il est vraiment pas mal.

  34. Malek dit :

    @thierry
    "Le second tour opposera Sarko à Hollande, croire le contraire serait méconnaître le fait que les blocs électoraux sont des icebergs qui se dégèlent très lentement (cela peut être autrement d'ici 5 ans)."

    Je ne me reconnais pas du tout dans l'image que vous utilisez, prisonnier des glaces, le cervelet congelé.
    Rien ni personne ne pourra me résoudre à penser que le second tour opposera Sarko à Hollande sans que je ne puisse dire mot, ni manifester mes idées, ni soutenir cette lutte que seul le peuple de gauche prend à bras le corps. Je suis ulcéré, je dis bien ulcéré, par la manière dont les médias continuent à se poser en gardiens du temple de la pensée figée et pour le coup, congelée du bulbe. Pour finir, à en voir le nombre de sympathisants et militants socialistes dans les meeting, les réunions publiques du Front de gauche, je ne vois pas pourquoi vous êtes pessimiste. Moi ça me regonfle, ça me motive. Ni pessimisme, ni résignation.

  35. Genialle dit :

    @ 76 Thierry
    Nous avons plaisir à lire ta prose, merci pour tes écrits. Voila le moral des troupes du PS. Quelle ambiance morose. Allez un petit coup de pouce pour toi : Viens ici plus souvent. Nous avons du courage pour tous, de la musique, et de très bons conseils. Les amis du FdG sont géniaux. Courage a vous.

  36. Leila dit :

    Le Front de gauche c'est Ma France de Jean Ferrat

  37. Denis F dit :

    @ Thierry - 75

    Cher camarade du PS, longtemps certainement avant vous, je fus socialiste encarté PS (1978-1994), je suis toujours socialiste de cœur car né avec ce cœur là, et pas avec un autre ; enfin, je veux vous dire camarade, qu'il vous faut bien lire les textes, et regarder le comportement de vos élites du PS, toutes vos élites, et dites moi s'il il y a en une ou un seul qui arrive à la cheville de Jean-Luc Mélenchon, réfléchissez bien avant de répondre, et de donner un nom.

    Ensuite posez-vous la question, le changement radical du système de société est il possible ?
    si vous y répondez par oui, pourquoi le PS n'y souscrit-il pas ? si vous y répondez par non, je suis très triste pour vous, car vous n'avez plus d'espoir, et j'espère que vous n'avez pas d'enfants car vous leur réservez un bien triste avenir. Ceci et dit sans aucune vindicte ou haine quelconque à votre endroit, mais par contre, énormément à l'endroit des dirigeants du PS qui refuse cette évidence.
    Tout cela parce qu'un homme, F. Hollande, veut être Président de la république et qu'il en rêve tellement qu'il s'y ait préparé.

    Rejoignez nous camarade, et entraînez avec vous vos camarades de section, qui comme vous ont un doute dans l'esprit, et ne sont plus convaincus du bien fondé de la politique d'accompagnement du capitalisme que pratique le PS en étant un parti libéral, certes socialiste, mais avant tout libéral, et cela depuis plus de 25 ans. Veuillez être certain que je souhaite ardemment votre venue et celle de vos camarades, non pas seulement pour faire le nombre, mais avant tout pour vous.

  38. Leila dit :

    Dommage qu'on n'entende pas cette si belle et vraie chanson dans vos meetings

  39. Patrice C. dit :

    Je voudrais savoir ou, comment et avec qui je pourrais distribuer des tracts et des affiches.
    j'en imprime quelques unes ici. que je scotch dans la rue à Lyon mais je me sens un peu seul.
    Je pense qu'il faudrait s'unir et en afficher un maximum possible pour que les gens sentent comme nous qu'il se passe quelque chose.

    Merci.

  40. AntiBrouillard69 dit :

    Bonjours à mes frères et sœurs humains d'abord, camarades...

    Depuis peu, grâce au travail du FdG et de Jean-Luc, je me suis réveillé.
    Surtout après le discours de Metz, et moins après la lecture un peu ardue du programme écrit qui mériterait plus de visuels, de tableaux heuristiques et systémiques.

    De fait, j'ai enfin eu plaisir à discuter avec mon coiffeur et sa stagiaire, avec mon amie qui a toujours voté à droite, et une de ses amie, ouvrière qui jusqu’à hier ne savait pas pour qui voter. J'avais des arguments, des chiffres, des démonstrations, des outils pour "communiquer" "convaincre", toucher le cœur et l'esprit. Pour montrer quel était l’intérêt des salariés, (...) Facile jusque là...
    Mais j'éprouve des difficultés face à des personnes qui sont dans une aliénation avancée. Certes crée par un système de l'apparence, de démagogie, de peur sémantique (socialisme, communisme...) et de niveau intellectuel très faible. Il y a aussi ceux qui par mauvais calcul se rangent du côté des prédateurs, bêtise et ou méchanceté ? Pas de mépris ou de haine, et encore moins de croire que la belle cause est perdue pour ceux-là. Mais j'admets mon seuil actuel d'incompétence, n'est pas tribun qui veut.
    Sur la question de l'éducation populaire, éducation politique et citoyenne, j'ai besoin d'outils de la forme, encore plus que d'outils sur le fond. Savoir convaincre le cœur qui est la raison de l'esprit.
    Pour conclure, une digression littéraire que l'on trouve dans le glossaire des livres de Tony Hillerman à la définition : Richesse:" En ce qui concerne les navajos, le désir de posséder est la cause des pires maux. Alex Atcitty déclare : " (...)Si l'on devient riche, c'est qu'on a pris des choses qui appartiennent à d'autres(...). C'était avant...

  41. Dunizel dit :

    @ Séverine (65)
    Très bonne idée la page à signer si on ne peut pas se déplacer ! Il faudrait la proposer sur le site de place au peuple !

  42. MP Langeais 37 dit :

    Chevènement c'est peanuts ! Je ne comprends pas ce long développement sur cet accord retors signé avec le PS. Hormis la déception (compréhensible peut être) de notre candidat ex-socialiste. Il y a bien longtemps que les quelques pro-chevènementistes ont rallié les sirènes "notablières" pour gagner quelques strapontins lors des municipales et autres élections (observations du terrain). A l'image des verts, d'ailleurs. Et des socialistes ayant gagné (guigné) les rangs de la sarkozie. Penchants inexorables. Poursuivons notre chemin et ne nous attardons pas sur les poubelles de l'Histoire.

  43. claude dit :

    bonjour lino83
    Aurions nous le même parcours, sauf et je le reconnais humblement, j ai mis plus de temps que vous pour quitter le parti du Général où je suis entrée en 67, mais je suis aussi juste un peu plus jeune.
    Alors oui Mélenchon me parle au cœur. Je ne peux supporter une société qui laisse sur la route des milliers de gens au non de la rentabilité, ce n'es pas une société civilisée mais société barbare.
    La question est quelle société voulons nous ? La question est l'économie est elle ou non au service des hommes ? La question est les politiques sont ils ou non élus pour certes diriger mais aussi orienter les instruments du vivre ensemble, donc l'economie, vers la sorte de société que veulent les peuples ? Au point où nous en sommes il faut faire vite et sans doute avec une certaine brusquerie, mais il faut faire et remettre l'homme au centre et tous les hommes avec le respect qui est du à l'être humain
    Nous ommes prêts.
    A bientôt et reveillez vous, resistez et engagez vous.

  44. mimi dit :

    En comparent les suffrages recueillis pa NS en 2007 et le résultat des sondages il n'y a que 3 points de différence. Pensez-vous qu'il ait si peu déçu ceux qui lui ont donnés leur voix.

  45. mercure40 dit :

    Sarkozy à Villepinte : "Aidez-moi, nous avons deux mois" sur le site du Nouvel Obs. La démocratie en marche ! Merci à ce grand magazine de gôche.
    Résistance,Résistance et le 18 reprenons La Bastille

  46. marc2 dit :

    @thierry 75
    Si vous êtes favorable à la retraite à 60 ans sans décote, à l'augmentation du SMIC, pour le développement des services publics rejoignez le Front de gauche. Que faites vous avec F Hollande ? Vous pourrez toujours voter pour Hollande au second tour si c'est lui qui y représente la gauche. Pardon si vous avez déjà répondu à la question mais je vous le demande : si c'est jean-Luc Mélenchon qui représente la gauche au second tour, pour qui voterez-vous ? Le doute à ce sujet est accablant en soi et le simple fait de vous poser cette question constitue en soi une réponse cruelle à votre gentil plaidoyer pour Hollande.
    Une chose encore : la gauche vient de perdre 3 présidentielles consécutives, sous la férule et à cause du parti socialiste et chaque fois pour la même raison, son positionnement de centre-gauche.
    Alors permettez à l'électeur de gauche que je suis de vous demander des comptes. quelles leçons en avez-vous tirées ? N'avez-vous pas l'impression que cette fois-ci encore, avec François Hollande, vous vous apprêtiez à nous en faire perdre une 4ème consécutive ? Excusez-moi, mais quand on a fait perdre à l'ensemble de la gauche 3 présidentielles consécutives la moindre des choses c'est de la jouer modeste. Et d'être plus humble sur le "vote utile".
    Mon cher thierry, soyez de gauche. Votez jean-luc Mélenchon le 22 avril.
    Si vous en avez décidé autrement vous resterez notre ami, mais de grâce assumez votre vote, ne venez pas chercher d'alibi dans de mauvais calculs distillés par les médias et les entreprises sondagières.

  47. mercure40 dit :

    @ marc2
    J'étais en train de répondre à Thierry 75. Inutile vous avez tout dit.
    Bravo!

  48. ermler dit :

    @ Thierry (75)
    ...tant votre engagement me laisse sincèrement admiratif,même si j'ai l'impression, en tant qu'électeur socialiste, de prendre sur ce blog des paires de claques en continu.

    Si seulement ces paires de claques pouvaient vous réveiller un peu, vous aussi ! Je parle du réveil de la conscience politique endormie par trente ans d'idéologie libérale. Les claques dans la figure ce sont les peuples qui les ont pris, maintenant on est passé aux coups de massue comme en Grèce. A quand la mise à mort ?
    Oui, la dynamique Front de Gauche réveille et m'a réveillé ! Il est possible (parce qu'indispensable) de résister ! Pourquoi ne pas résister avec nous plutôt que de vous morfondre dans un vote socialiste auquel, je le sens bien, vous ne croyez plus vraiment ?
    Ne vous faîtes pas du mauvais sang pour rien. Ceux qui proclament sur ce blog qu'ils ne voteront pas au 2e tour soit sont ultra-minoritaires dans l'électortat FdG, soit jouent les "fiers à bras" qui s'empresseront quand même de voter contre Sarkozy le 6 mai ! Ca s'est toujours passé comme ça.
    Mais une fois Sarkozy éliminé, la question fondamentale reste. Quelle politique ? Rupture avec les politiques social-démocrates de Papandreou, Schroeder, Zapatero...? ou on continue à avancer vers l'abîme ?
    L'ampleur du vote Front de Gauche au premier tour aidera, peut-être, à répondre à la question.
    A vous de voir.

  49. Hold-up dit :

    Etant donné notre énorme longueur d'avance idéologique sur le PS, il faudrait dans la foulée du 18 mars 2012 - cette marche du peuple français vers la Bastille pour la reprise en main de son pouvoir souverain et la création constituante de la future VI ° république - marquer un grand coup politique et médiatique : Il faut montrer à toutes les citoyennes et à tous les citoyens chacun des membres du gouvernement du Front de Gauche. Il faudrait médiatiquement présenter autour du futur président de la république M.Jean-Luc Mélenchon, chacune et chacun des membres du gouvernement populaire. Il faut dès maintenant asseoir une représentation politique et médiatique concrète de notre mouvement en popularisant le futur gouvernement du Front de Gauche qui aura la charge, si le peuple en décide prochainement, du gouvernement de la France. Pour être reconnu, il faut être vu. Base de toute représentativité réciproque. Nous avons besoin de voir les visages de nos futurs ministres pour mieux comprendre qui fera quoi, comment et pourquoi ? Cela donnera une force supplémentaire à notre candidat du Front de Gauche à la présidentielle française de 2012, M. Jean-Luc Mélenchon. Que Se Vayan Todos !

  50. Spinnaker de Marseille dit :

    @thierry 75
    Bonjour ,
    Pour ma part, je crois que le nœud du problème est la fracture OUI-NON, trans-Ps, sur le TCE en 2005 et encore pire sur le traité de Lisbonne. Beaucoup de votants traditionnels de gauche, dont je fais partie, considèrent le vote Oui, à ces deux traités, du PS comme une forfaiture et la crise de la dette, pardon le hold-up des banksters, nous donne raison. Le PS aurait du exploser à ce moment là.
    Les tentatives de synthèse, visant à enterrer les contradictions internes, n'ont eu comme but que de pouvoir continuer à se partager le fromage des postes rétribués de tous les cadres dirigeants, et ne sont au final qu'un emplâtre sur une jambe de bois! Montebourg a vendu son âme pour un strapontin. La base ne leur pardonnera jamais.
    L’aile droite du PS de Hollande (voir Papandréou!) est définitivement perçue comme l’alliée objectif des banksters. La défaite de Hollande viendra de cette contradiction. Il m’est impossible de voter au second pour pour cette droite sous marine (sans jeu de mots!). La seule solution pour battre Sarkozy est que la vraie gauche soit au deuxième tour donc que Mélenchon soit au deuxième tour.
    Le combat actuel est donc faire exploser cette ligne de partage dans le PS et de convaincre tous les gens de gauche prêts à voter Hollande qu’ils se trompent, et que les « Hollandais » fondent un parti avec Bayrou !
    Le programme du FdG est le seul qui puisse nous sauver des banksters et Mr Mélenchon est clairement un homme de conviction, de grande culture, un grand tribun, un grand débatteur et entraîne avec lui de plus en plus de sympathisants socialistes. Il doit être au second tour!


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