11mar 12

Prenons nos dispositions pour le 18 mars !

L’insurrection c’est maintenant

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Vous êtes dorénavant trente mille chaque jour à passer me rendre visite sur ce blog ! Je me sens donc un devoir encore plus fort de renouveler mes publications, même si le passage ici va dans toutes les rubriques et pas seulement à la une. Le Webmestre assure fidèlement le service de mise en page et l'écrasante gestion des milliers de messages qui sont postés. Cette note réjouira ceux qui me demandent souvent d'écrire plus brièvement. Mais je ne promets pas que ce soit plus simplement. Car j'écris de retour d'une grosse journée de présence studieuse. D'abord à la réunion du Front de Gauche des sports. Ensuite à la réunion nationale de l'association des associations. Un jour comme les autres : beaucoup de travail et de fraternité militante. Le service de protection rapprochée est parmi nous mais les camarades mettent leur point d'honneur à m'entourer comme avant. Hier j'ai reçu au courrier un cadeau hors du commun venant d'un camarade électeur. Il s'agit d'une plaquette de poésie de Paul Eluard : « Corps mémorables », édition achevée le 24 septembre 1948. La merveille est aussi que l'exemplaire comporte une signature manuscrite de Paul Eluard lui-même. Depuis je suis sur un petit nuage.

Le 18 mars prochain, avec l'appel du Front de Gauche à une marche sur la Bastille, un événement d'un genre nouveau va avoir lieu. Un genre tout à fait nouveau. A quand remonte la dernière manifestation politique, à l'appel d'une organisation politique, sur un mot d'ordre politique ? Je n'en ai pas de souvenir. Mais si je devais fouiller, je me reporterais aux plus chaudes heures de notre histoire : mai 1968, mai 1958. Une autre nouveauté doit être prise en considération. C'est la première fois qu'une campagne électorale se donne un tel moyen d'expression. C'est donc que cette campagne ne ressemble à aucune autre jusque-là. Et s'il en est ainsi c'est parce que jamais une campagne électorale n'a eu lieu dans un tel contexte. L'ampleur de la crise économique et financière en fait une crise politique. La preuve qui le montre et le résume est que, précisément, cet appel à la marche sur la Bastille connaît un grand succès d'enthousiasme. De partout il y a mobilisation, et les initiatives les plus diverses y préparent avec ardeur. De tous côtés, bien au-delà des cercles militants la date est connue et fait parler ! Cela montre qu'il y a une perception au niveau du grand nombre du caractère spécial du moment et que cela doit se traduire par des méthodes d'action qui y correspondent.

Le contenu de la marche est révolutionnaire. Il s'agit d'affirmer notre volonté de tourner la page des institutions actuelles et de passer à une nouvelle République. Une République sociale qui élargisse le champ de la démocratie en France. En ce sens il s'agit d'une insurrection citoyenne. Pacifique, calme, organisée, dirigée vers un objectif respectueux de la règle démocratique du vote au suffrage universel pluraliste. Une insurrection dont le rendez-vous opérationnel est le vote à l'élection présidentielle. Mais une insurrection. En quoi en est-ce une ? Le but et le moyen nous l'indiquent. Le but : le changement institutionnel. Le moyen : l'action du peuple lui-même se dressant contre un ordre inique. S'il en est ainsi c'est que nous partageons le constat de dangerosité du cadre actuel pour régler les problèmes urgents que le pays doit traiter. Le partage des richesses, la démocratie dans l'entreprise, la parité dans toutes les instances de représentation, la souveraineté populaire sur le parlement et de celui-ci sur toutes choses, ne peuvent être réalisés dans le cadre des institutions actuelles. Pire, celles-ci y font obstacle. Cette question ne concerne pas seulement le cadre national. Au contraire notre insurrection civique vise le pouvoir autoritaire qui s'impose à nous depuis les institutions actuelles de l'Union Européenne et contre lesquelles nous sommes rendus impuissants du fait de notre monarchie quinquennale. La gravité particulière et actuelle de la situation résulte de la signature du nouveau traité européen le premier mars dernier. Le gouvernement du pays consent  un renoncement à la souveraineté budgétaire du pays sans même l'excuse de la transférer à une autre instance démocratique. Cela permet de bien comprendre la légitimité de notre insurrection. La constitution de 1793 l'exprime bien : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

A vrai dire, la conduite de notre campagne fait de cette marche une étape à l'intérieur d'une séquence maîtrisée de longue main. Le Front de Gauche a été constitué comme l'instrument politique d'un projet. Je ne parle pas du contenu du programme « L'Humain d'abord » qui en est l'expression à une étape du parcours, celle qui commencerait concrètement avec notre gouvernement. Ce projet c'est d'assumer le sens du refus de 2005 face au projet de Constitution européenne devenu depuis le Traité de Lisbonne sous l'empire duquel nous vivons. C'est le projet d'un changement profond de la règle d'organisation de la société. L'actualité et l'importance d'un tel projet est démontrée par le sort subi par ceux qui ont accepté la règle du jeu actuelle. Il s'agit de la Grèce ! Mais aussi du Portugal, de l'Italie et de l'Espagne, pour ne citer que des voisins. Pour le futur de la France, il faut placer côte à côte le fait que les agences de notations veulent frapper notre pays et qu'un plan d'austérité terrible est programmé par le nouveau traité européen signé par Sarkozy. On devine ce qui attend notre pays s'il ne se prépare pas à résister et à contre attaquer, c'est-à-dire à proposer et à s'appliquer une autre règle du jeu.

J'ai promis, quelques lignes auparavant, un résumé de notre plan d'action dont la campagne présidentielle a été le cadre et l'instrument. Jusqu'en juin 2011 nous avons travaillé au rassemblement des forces de la gauche du « Non » autour d'un programme partagé et d'une candidature commune à l'élection présidentielle. Sur la place Stalingrad, le 29 juin dernier, nous avons lancé ce rassemblement. Puis nous l'avons développé jusqu'à la Fête de l'Humanité. Ce fut la période où le contenu du programme partagé a été bouclé et rendu public. Puis, tandis que se déroulait les primaires socialistes, nous avons ancré notre action sur le terrain. Nous avons permis que son contenu s'incruste dans le sol social du pays en organisant une diffusion massive du programme « L'Humain d'abord ». Ce fut le temps des premières assemblées citoyennes et des premiers meetings de popularisation. Nous sentions que la rencontre s'étendait en profondeur, que le discours touchait une masse de gens. Cette période nous a permis de faire comprendre notre différence d'approche avec le programme d'action du PS. Une démonstration argumentée a ainsi commencé à se diffuser. Elle a forgé des liens solides de convictions et de confiance. Nous avons alors avancé dans les esprits alors même que la tenue des primaires socialiste absorbait pourtant tout l'espace médiatique. Nous avons fini l'année avec le sentiment d'une force grandissante dont attestait déjà le niveau de participation à nos réunions et meetings.

En janvier, forts de cet ancrage, aidés par le succès de l'émission « Des paroles et des actes » sur France 2, nous avons lancé toute notre force dans la bataille contre l'extrême-droite. Compte tenu du processus d'extrême-droitisation dans lequel entrait alors l'UMP et son candidat, chaque pierre lancée atteignait deux cibles à la fois. Cette phase du combat nous permit de gagner en autorité et en confiance. L'affluence exceptionnelle à nos meetings, réunions et assemblées citoyennes, les soutiens financiers nous ont vite montré que nous avions franchi un nouveau pallier de mobilisation et de prise de conscience. L'évolution des propos de notre concurrent socialiste, les postures de notre adversaire de droite nous ont prouvé que le mouvement des esprits les conduisaient eux-mêmes à s'adapter et à valider notre tonalité, fusse à leur corps défendant. En se tirant une balle dans le pied sur le plateau de France 2 et en vacillant, puis en se faisant enfermer dans la position cruelle que l'on connaît sur le droit à l'avortement, la famille Le Pen nous a permis de prendre la main sur elle. Ce succès foudroyant sur le secteur où nous avions pris l'offensive et où nous étions pourtant presque seuls en lice nous a propulsé plus avant dans l'opinion. Et cela est depuis, une source supplémentaire de légitimité et de dynamique. C'est avec ces atouts en main que nous lançons l'étape suivante de notre marche. Le 18 mars est à la fois un point d'aboutissement de cette période et le point de départ de la suivante qu'il s'agit de porter à un plus haut niveau politique ! Celui de l'insurrection civique. A vous mes chers lecteurs de multiplier les initiatives de toutes tailles et de tous ordres pour rendre visibles et désirables l'insurrection que le 18 mars va impulser. A suivre ici et sur le site « place au peuple ».

Une fois n'est pas coutume et j'espère qu'il ne m'en voudra pas, je veux compléter le propos que je viens de tenir par un texte qui m'a paru bien résumer ce que j'aurais aimé dire et ce que je voudrais faire comprendre. Il s'agit de l'éditorial de Jean-Emmanuel Ducoin paru dans « L'Humanité » du jeudi 8 mars dernier. Le titre résume bien le lien avec ce que je viens d'écrire : « Insurrection : acte I ».  Comme il y est question de moi, je prie mes lecteurs de me pardonner l'immodestie qu'il y a  dans ce « donné à voir », ici, au milieu de mes propres lignes. Voici le texte de cet éditorial.

« Nous avons allumé la lumière. » Prise isolément, cette phrase que Jean-Luc Mélenchon distille çà et là pour expliquer la démarche fondamentale et presque fondatrice du Front de Gauche peut paraître présomptueuse. Elle ne l'est pas. Héritiers que nous sommes d'une illustre tradition politique qui a toujours marié la justice à l'égalité et fiers – oui fiers ! – de notre axiome marxien adossé aux piliers des concepts républicains, nous entendons cette phrase du candidat à la présidentielle comme l'un des plus beaux symboles du renouveau "de la" politique. Celui du retour à "quelque chose" d'assez sacré : l'Idée. Mais aussi celui du début "d'autre chose" : une gauche à la main ferme. »

« Le peuple a de la mémoire. Alors que nous vivons le temps des remuements essentiels (la crise, le capitalisme, le développement, etc.), nous connaissons l'histoire contemporaine qui, trop souvent, a vu la gauche s'accommoder du "principe de réalité", provoquant ce que certains pouvaient considérer comme un éternel recommencement : une espérance suivie d'une déception… À moins de sept semaines du premier tour de l'élection présidentielle, cette hypothèque sur l'espoir semble levée par la dynamique et la crédibilité du Front de Gauche. Si nous n'aimons guère accorder trop de place aux logiques des sondages, néanmoins, les toutes dernières enquêtes d'opinion réchauffent le cœur et l'esprit et témoignent que le Front de Gauche vient de gravir une marche importante, comme nous le pressentions. Qu'on se le dise, le citoyen candidat Mélenchon vient en effet de franchir la barre des 10% d'intentions de vote ! La gauche de combat, soutenue par un corps électoral solide, est de retour ! Il était temps. Non ? »

« Ne le cachons pas. La verve et l'intelligence oratoire de Jean-Luc Mélenchon ne sont pas pour rien dans l'accélération de ce processus populaire, dont nous ne mesurons pas encore toutes les possibilités. Lui-même le répète à souhait : "Nous défendons des idées, pas un guide suprême ou un leader." Tous les artisans de la campagne du Front de Gauche présents sur le terrain peuvent en témoigner. Grâce à la diffusion dans le corps social d'un discours de très haute ampleur programmatique, associé à l'élaboration d'arguments offensifs qui ne cèdent plus un mètre de terrain à qui que ce soit, tout devient possible, y compris l'appropriation et la diffusion des idées. On ne s'indigne plus seulement, on propose, on politise. L'ambition est si énorme que nous en tremblons de désir. Pour la première fois depuis des lustres, une grande partie du peuple de gauche, jadis déçu, parfois désespéré parce que trahi par la mise en œuvre systématique d'une véritable pédagogie du renoncement, se sent de nouveau concernée. Ce n'était pas "la" politique qui les avait quittés, mais la confiance dans sa capacité à changer leurs vies. Ils savent désormais qu'ils ont un rôle à jouer… »

« Il y a du bonheur à réinventer l'à-venir. Le Front de Gauche, qui voit plus loin que l'horizon et affranchit ceux qui ont souffert d'années d'humiliations, a pour objectif de réveiller et/ou d'éveiller les consciences. En y parvenant, il redonne aussi de la dignité à tous les citoyens, il les aide à devenir eux-mêmes des acteurs d'idées et des propagateurs du bien commun. "Le Front de Gauche, c'est quelque chose de plus grand que nous", clame Mélenchon. Ce quelque chose porte un nom : la révolution citoyenne. Et une méthode : l'insurrection civique. Nous en vivons l'acte I. Tôt ou tard, par la Raison et le Combat, cette insurrection bousculera puis renversera l'hégémonie de la gauche gestionnaire. Oui, la lumière est allumée ! » Merci pour ce résumé si bien dit de ce que nous pensons tous qui nous assemblons de meeting en meeting, de réunions en réunions, de collages en tractages !

Le PS et le Mouvement de Jean Pierre Chevènement ont annoncé avoir signé un « contrat de législature » qui « fonde leur alliance pour 2012 ». On connaît donc le choix de Chevènement un mois après le retrait de sa candidature. Ce n'est pas un accord de coin de table. En effet cet « accord politique et électoral constitue le contrat de législature entre les deux partis et fonde leur alliance pour 2012 ». La centralité de la question  européenne avait déjà été rangée au magasin des accessoires en 2007. Il en est de même cette fois-ci. Un flot de bonnes et saines pensées contre le capitalisme et les autres malheurs du temps garnissent utilement la capitulation sans condition de l'ancienne sentinelle inflexible. Du refus de l'Europe du Traité de Lisbonne, il ne reste que d'émouvants et dérisoires coups de menton favorables à « une parité monétaire plus juste », « un soutien prioritaire à l'investissement et à la recherche pour les PME » et à « une politique de croissance (…) à l'échelle européenne ».

Bien-sûr le PS et le MRC conviennent que le traité récemment conclu est "inacceptable" et "doit être renégocié". Avec le président François Hollande c'est comme si c'était fait. Il s'est bien gardé de leur préciser que son porte-parole a déjà bien expliqué qu'il ne s'agira pas d'un nouveau traité mais d'un texte additif se prononçant en faveur de la croissance. Mais peut-être les chevènementistes n'avaient-ils pas envie de le savoir ou bien même le savaient-ils déjà. Après qu'ils ont rappelé leur opposition à Maastricht, le document ouvre une nouvelle étape qui gomme la précédente. Il déclare que les deux partis « doivent approfondir ensemble leur vision de l'Europe ». Il est temps en effet "d'approfondir la vision", deux mois avant de gouverner ensemble et après qu'on a passé six ans à cela depuis 2005 ! Mais précisément, c'est tout cela qui est fini. Car le texte se propose "d'approfondir la réflexion" jusqu'à un niveau de profondeur  inouï : « en dépassant les oppositions du passé ». Pour moi l'opposition du passé ne peut se régler que sur une seule base : le respect de la décision du vote des français. Mais Hollande ne veut pas de référendum sur le nouveau traité. Et Jean-Pierre Chevènement, docilement, n'en parle plus. 

L'autre volet des reniements est, par contre-coup pour les alliés écolos du Parti socialiste. Car Hollande et son allié se prononcent « pour une politique énergétique innovante en matière d'énergies renouvelables, et vigoureuse en matière d'économies d'énergie ». Ce qui est excellent, mais ne mange pas de pain. Car le même document précise le point de vue du parti de Jean-Pierre Chevènement. Celui-ci estime « qu'il ne doit pas être porté atteinte à notre industrie nucléaire et à ses capacités, à ses yeux garantes d'une électricité moins chère et moins polluante ». Comment cela est-il conciliable avec un accord de législature qui l'unit par ailleurs à des gens qui pensent exactement le contraire ? Une telle ratatouille est servie à la veille du premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima. Nous n'en tirons donc pas du tout la même conclusion. Car un an après avoir commencé, les effets de la catastrophe nucléaire de Fukushima durent toujours. Cela devrait suffire à montrer l'urgence d'un débat honnête en France sur l'énergie et plus globalement sur la transition énergétique. Et il doit être tranché par le peuple souverain, notamment sur le nucléaire, par référendum. Le Front de Gauche est le seul à le proposer. Je déplore que l'UMP, le FN et le Parti socialiste le refusent. Mais je regrette surtout que l'accord de législature entre le PS et Jean-Pierre Chevènement n'en dise mot. L'importance du sujet devrait interdire que des accords politiciens se substituent au débat public sur le fond et au vote démocratique. Je n'en apprécie que davantage la déclaration de Paul Ariès en faveur de la candidature commune du Front de Gauche. Car s'il est vrai que nous ne sommes pas d'accord sur bien des points, il n'en reste pas moins que notre position ne demande à personne de renoncer à ses convictions ni au moyen de les voir l'emporter. 

Au final, cet accord fonctionne comme une caricature de la "Gauche plurielle". Car à l'époque on pouvait penser que l'on avait fait pour le mieux en juxtaposant les programmes. Il est vrai aussi qu'on n'avait guère eu le temps de faire autre chose du fait de la dissolution surprise de l'Assemblée Nationale décidée par Chirac. Mais aujourd'hui on a l'expérience des inconvénients de cette méthode. Recommencer une erreur de méthode de sang-froid c'est seulement signaler qu'on est intéressé à obtenir le même résultat. Lequel ? Donner les pleins pouvoirs au parti qui dirige le gouvernement. C'est d'autant plus pitoyable que cette fois-ci le programme ne prévoit aucune sorte de conquête sociale comparable aux 35 heures ou à la CMU, ni aucune conquête institutionnelle comparable à la parité comme ce fut le cas avec le programme de Lionel Jospin.

Du passage de Nicolas Sarkozy dans l'émission « Des paroles et des actes » mercredi, on ne semble avoir retenu trois jours après que ses regrets d'avoir fêté sa victoire au Fouquet's et passé ses vacances sur le yacht de Bolloré. Pourtant, au milieu de ce numéro de repentance très convenu, Sarkozy a fait plusieurs déclarations et propositions qui méritent d'être prises très au sérieux. Elles dessinent un programme du candidat Sarkozy assez sinistre.  Il a notamment annoncé le plus grand plan social de ce début d'année en programmant une nouvelle hémorragie de 40 000 emplois publics. Mais dans les collectivités locales. Sans que cela n'ait visiblement ému grand monde, notamment chez les socialistes, pourtant concernés au premier chef. Personne ne sait d'ailleurs comment Nicolas Sarkozy compte s'y prendre pour qu'un gouvernement supprime ainsi des postes dans les collectivités locales qui gèrent leur propre personnel. Il a d'ailleurs aussi indiqué qu'il allait plus largement « poursuivre la réduction des effectifs de la fonction publique ». Les 150 000 postes supprimés depuis cinq ans ne sont donc qu'un début.

Sarkozy a aussi prévu de poursuivre sa thérapie de choc libérale en intensifiant sa chasse aux "assistés". Il n'a évidemment pas parlé des fraudeurs du fisc que le gouvernement exonère régulièrement de poursuites pénales, surtout s'ils ont beaucoup fraudé. C'est un des constats inouïs du dernier rapport de la Cour des comptes : plus vous volez le fisc moins vous avez de chance d'être poursuivi pénalement ! D'ailleurs Sarkozy a bien rappelé qu'« il n'y a pas eu de cadeaux aux riches ». Ceux qu'il a désignés comme assistés sont les bénéficiaires du RSA dit "socle ". C'est-à-dire ceux qui ne travaillent pas. Pour une personne seule, c'est 475 euros par mois.  Deux fois moins que le seuil de pauvreté. Pour eux, Sarkozy propose de généraliser un travail forcé dit d'intérêt général de 7h hebdomadaire. Jusque-là, le "travail d'intérêt général" désignait une sanction pénale. Personne ne sait d'ailleurs dans quels secteurs devra s'exercer ce travail forcé, et avec quel encadrement. Les gestionnaires du RSA, c'est-à-dire les départements vont ainsi devoir gérer le travail forcé d'un million et demi de personnes. Et le projet UMP précise que des pénalités de 100 euros par mois seront appliquées à ceux qui refuseront le travail forcé. Avec les suppressions de postes prévues par Sarkozy dans les collectivités locales, cela promet ! A moins que le président candidat n'ait justement prévu de faire exercer certaines fonctions des collectivités par les bénéficiaires du RSA.

Ce soir-là, les immigrés étaient aussi dans le collimateur de Sarkozy. L'extrême-droitisation de son discours est désormais très avancée. Il a d'abord affirmé : « Si on ne maîtrise pas l'immigration, est-ce qu'on ne va pas à la faillite ? » Comme Mme Le Pen, il ignore l'étude que l'université de Lille a réalisée pour son gouvernement en 2009 et qui conclut que les étrangers rapportent 12 milliards par an aux comptes publics. Ils touchent en effet pour 48 milliards de prestations chaque année mais reversent 60 milliards en impôts et cotisations. Sarkozy a poursuivi ainsi : « Nous avons trop d'étrangers sur notre territoire et nous devons en accueillir moins ». Exactement ce que raconte Marine Le Pen. Et pourtant il y a moins d'étrangers aujourd'hui en France (5,8 % de la population) qu'il n'y en avait en 1975 (6,5 %) et en 1990 (6,3 %) ! Mais Sarkozy pense pourtant que « nous devons diviser par deux le nombre d'étrangers que nous accueillons ». Marine Le Pen va encore plus loin et propose de ramener ce nombre à 10 000 entrées par an. Mais ni l'un ni l'autre ne dit comment il compte s'y prendre. 65 000 entrées concernent chaque année des ressortissants européens. Marine Le Pen compte-t-elle interdire aux européens d'entrer en France ? Et ce n'est pas tout. Chaque année, autour de 50 000 entrées concernent des étrangers membres de la famille d'un Français, que ce dernier fait venir. Là aussi comment Sarkozy et Le Pen comptent-ils s'y prendre ? Vont-ils interdire à des milliers de Français de vivre en famille ? Enfin, 50 000 autres entrées concernent des étudiants. Comment y renoncer ? Faut-il rappeler le nombre d'étudiants étrangers qui deviennent des prix Nobel, des médailles Fields ou des médailles d'or du CNRS ? Ont-ils entendu parler du dernier prix Nobel de médecine, Jules Hoffmann, qui était un étudiant étranger avant de devenir français ?

Mais il y a plus odieux encore. C'est la volonté annoncée de Sarkozy de limiter l'accès des étrangers au minimum vieillesse et au RSA. Il a fixé les conditions suivantes : 10 ans de résidence régulière en France et au moins 5 ans de travail. Le caractère universel des droits serait ainsi sabordé. On exigerait des étrangers beaucoup plus que des français pour accéder à des droits sociaux fondamentaux. Les étrangers payent pourtant les mêmes impôts et cotisations que les français. Cette "discrimination", car c'est bien cela que Sarkozy veut institutionnaliser,  est une brèche vers la préférence nationale défendue par le FN. Dès le lendemain Louis Alliot, numéro 2 du FN, s'est d'ailleurs empressé sur « France Inter » de remarquer que Nicolas Sarkozy proposait de légaliser la préférence nationale. Car en effet, celle-ci est aujourd'hui contraire à la loi et même à la constitution qui garantit l'égalité en droits quelle que soit l'origine des personnes.
 


1  138 commentaires à “L’insurrection c’est maintenant”
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  1. Michel Matain dit :

    Renégocier les traités européens, en suspendre leur application, faire payer les riches, poursuivre les exilés fiscaux, s'attaquer à la finance... Tous ces thèmes que le Front de Gauche était seul à défendre sont repris par tous. Avec force démagogie et électoralisme certes. Mais toutes nos propositions, d'un seul coup, sont validées et deviennent réalistes. Les points marqués sur le plan idéologique sont énormes. D'une certaine mesure, nous avons déjà gagné cette bataille électorale en imposant le débat sur nos idées, nos propositions, notre programme !

  2. jnsp dit :

    401 @ Mélopée
    Qu'est-ce qu'un exilé fiscal ?
    C'est un français qui déclare vivre à l'étranger pour payer moins d'impôts donc il est bien question de nationalité.
    Si l'exilé fiscal change de nationalité il n'est plus légalement un exilé fiscal.
    Donc c'est bien lié à la nationalité pourquoi le nier ?

  3. etienne dit :

    @ tous
    Nous sommes les soldats de la révolution citoyenne
    Tout le monde en action
    Mobilisation générale
    Nous pouvons le faire
    Nous allons gagner

  4. Kiki dit :

    Mr Mélenchon, faites quelque chose, ne laissez pas SarkoZy passer nous avons passez 10 ans de vache maigre, on a mangé tout notre pain noir, il monte dans les sondages faites tout pour qu'il dégage.
    Merci d'avance je compte sur vous
    Christine

  5. anne dit :

    Belle prestation d'Eric Coquerel sur M6. Il faut impérativement remettre les pendules à l'heure : les propositions tronquées et baclées qui arrivent chez les 2 "grands" candidats sont de la récupération (mal faite) du programme du FdG édité depuis belle lurette ! Une info, une question à poser sans fin également : l'argent de la campagne de 2007 pour Sarko !

  6. J-jour dit :

    J'ai été un peu remuée hier soir en entendant Jean-Luc Mélenchon sur M6 dire qu'après la mise en oeuvre d'une nouvelle constitution via une nouvelle assemblée constituante, il laisserait les clés du pouvoir au bout si j'ai bien compris d'un an! Je me demande si cela ne peut pas avoir un effet déstabilisant sur un électorat en passe d'être conquis et qui pourrait se demander à qui finalement le pouvoir? Je suis bien consciente que nous sommes prévenus Prenez le pouvoir, Présidons, Place au peuple, et volontaires, mais en analysant ma propre réaction, je trouve l'annonce ainsi faite un peu abrupte.

  7. Jacques dit :

    Et des "moi" et des "moi" et des "moi"... En veux-tu? En voilà! Ça fait des mois et des mois et des mois que cela dure. Il y a des fins de "moi" difficiles.
    Reprenons La Bastille!

  8. Robin dit :

    Je viens de regarder le C politique avec Geraldine Muhlmann.
    Elle est toujours aussi prétentieuse envers vous, Jean-Luc Mélenchon.
    Quand vous parlez de la dette et de sa légitimité, elle sourit d'un air méprisant qui est assez énervant!

  9. Jean-Philippe dit :

    Etape 1 : se débarasser d'ici 40 jours du Sarkozysme... et je rejoins à 100 % l'analyse de Jorie (352)
    Etape 2 : construire (forcément avec des alliances et des alliés durables) une politique de gauche efficace sur les court, moyen et long termes... Ce combat (que l'on doit rendre majoritaire) "contre la finance"... auqel a fait aussi allusion FH récemment : prenons donc le candidat du PS au mot !
    Construire ensemble ce "monde un peu moins vache" dont parlait Jean Ferrat..
    Amicalement à tous !
    Bravo à Jean-Luc Mélenchon pour ce second passage symbolique - et silencieux - de la ligne d'ombre des 10 % d'intentions de votes (me rappelant celui d'Aldo dans "Le rivage des Syrtes" de Julien Gracq)...

  10. Malek dit :

    Plus d'un million d'auto-entrepreneur. Certains considèrent (eux même auto-entr.) ce statut comme un "acquis social" (mode auto-dérision et auto-consternation) et ont peur de le voir rayé de la carte par la gauche aux prochaines élections.
    Il faut ré-expliquer pourquoi ce statut n'est qu'une vaste "rustine", pourquoi le FdG veut en finir avec ce bricolage, et surtout ce qui sera proposé.

  11. Mélopée dit :

    @jnsp

    Nationalité chez NS, à mon sens, est utilisé pour faire faire une association d'idée avec préférence nationale et autre thème du FN sur ce sujet. Des journalistes se sont d'ailleurs inquiétés de savoir s'il y pouvait y avoir une déchéance de nationalité pour ces exilés fiscaux, donc le sous-entendu est bien celui là.
    M'Mélenchon, que je sache, n'a pas liés ça à une histoire de nationalité, mais de civisme et de représentation de la France, pour les compétions sportives par ex. Ce n'est pas la même dimension.

  12. Poncet dit :

    Malek, je crois que tu fais référence à un "reportage" de propagande gouvernementale diffusé ce matin à la radio. Il ne faut pas y accorder trop d'importance : les "auto-entrepreneurs" ne sont ni une classe ni même une catégorie d'électeurs homogène (on y trouve des "petits boulots" comme la jeune femme du "reportage", ou des cadres en fin de carrière qui utilisent ce statut pour compléter leur salaire). Je ne crois pas que supprimer ce statut soit une priorité : ce n'est pas avec ça qu'on va créer de vrais emplois, mais le supprimer n'a aucun intérêt. Il mourra de lui-même par la concurrence d'emplois beaucoup plus stables et mieux rémunérés.
    Le but du "reportage" était de mettre en avant une des rares réalisations de la droite pour l'emploi (à sa façon), en laissant entendre que seule la droite le reconduirait.

  13. sinnaz dit :

    @J-jour
    Cessez de croire que le pouvoir ne peut-être que dans les mains d'une seule personne,fût-elle, et même surtout, la "meilleur d'entre nous".
    Je ne pense pas que ce n'est pas ce que vous pensez réellement, mais votre préoccupation est celle des autres qui ne sont pas avertis, si je vous lis bien, quoique.....
    Ne soyez pas inquiète,même si JL M veut marquer les esprits en rompant avec les codes actuels et qui font partis de la faillite de tout les systèmes (personnalisation, vénération du chef, guide etc..) il trouvera naturellement sa place parmi tous les autres.
    En attendant, il y a encore du boulot pour tout le monde, alors pas trop de considération pour le"chef", et"Prenons et apprenons le pouvoir".
    Bien à vous

  14. Alain Tétart (60)(73 ANS) dit :

    Le camembert c'est Normand et Français !
    Le gruyère, le vrai c'est Suisse !
    Et les idées neuves et de Gauche sont de Jean-Luc Mélenchon alors il est bien le seul avec le Front de Gauche de pouvoir les expliquer et de les appliquer ! aucun autre n'en sera capable qu'on se le dise !

  15. anna dit :

    un homme de convictions que M. Bedos qui a toujours soutenu la gauche et qui montre une fois de plus son engagement auprès des ouvriers de Florange qu'il est allé soutenir, ses propos sont touchants, emplis de bonté. Cela fait du bien d'entendre des hommes fidèles à eux-memes et qui appellent à voter FdG. Ils ne sont pas si nombreux à s'engager les artistes !

  16. Denis F dit :

    Chers camarades, nous avons GAGNÉ la bataille des idées !…

    Et voilà le programme du Front de Gauche et ses idées sont repris à droite au centre et au centre gauche. Même Sarkozy en fait la promotion !…

    Jean-Luc Mélenchon n'a plus qu'un discours à tenir, "puisque tous sont d'accord avec moi du fait qu'ils piratent nos idées et nos propositions ; faites confiance à l'original pas au copies !…"

  17. Lupi jean-claude dit :

    Bonjour à toutes et à tous
    J'essaye de vous lire tous et c'est un réel plaisir car cela m'enrichi et je pense que NS MLP FH doivent le faire aussi car nos idées sont une à une transposées certe à leur sauce mais l'idée et là et point positif fait son chemin dans la médiacratie de base. Mais je met un joli bémol car à part ergoter en se pleignant que le vilain nabo nous pique des idées que fait on? A part dénoncer que la sncf a idée de nous bloquer et sûrement sur la route cela sera la même chose que fait on ? Et au lieu de prendre gentillement la bastille nous prenions furieusement l'elysée.Une révolution citoyenne,une insurrection gentillette que de doux rêve car ces individus ne comprennent qu'une seule chose la fureur du peuple regarder les révolutions arabes toutes confiquées.Certains pense trouver des alliers,mais le peuple n'a aucun allié il ne peut compter que sur lui même et ce n'est pas les "solfériniens" comme les appellent une de nos camarade qui veulent que cela changent au contraire.
    @ Malek
    Ce statut d'autoentreprneur doit disparaitre car cela permet à une frange du patronnat en poussant leurs ouvriers à être autoentrepreneur à faire travailler les gens sans payer de charge juste en soustraitant et pour des salaires horaire de misére car ces ouvriers ne doivent pas dépasser un certain chiffre d'affaire.

  18. lilou 45 dit :

    @ sinnaz (415)

    Pour appuyer votre propos. Winston Churchill a dit après la guerre "il ne faut jamais laisser le pouvoir à un seul homme, quel que soit l'homme et quelles que soient les circonstances ". Jean-Luc est un grand démocrate.

  19. Michel Berdagué dit :

    Affiche magnifique en main Nous avons diffusé l'appel pour "Reprenons la Bastille",en plein centre de Paris.Accueil exceptionnel,des ex LCR sont parties prenantes et militantes pour gagner.Je ne sais le nombre des engagées -és Dimanche,mais tous les records vont être battus,nous risquons le blocage,ni plus ni moins, de Paris,en plus nous avons plein de diffusions,le matin à 7 h 30 à faire d'ici-là,certes qqs refus il en faut bien qqs uns des villepintISTES, là nous voyons que l'image-télé a encore un impact avec ces sondages manipulés uniquement au mains du grand capital impérialisé.
    Debout Nous assistons,sans avoir le pouvoir, à la Révolution Citoyenne en marche,que du bonheur,de la joie,Nous avons déjà gagné ce que nous avions tant espéré,à savoir la continuité des Lumières,de 1789 -92- 93,la Commune et la Prochaine Sixiéme République, sans oublier toutes les Luttes émancipatrices.

  20. Poncet dit :

    Le trouble de J-jour (408) est légitime. Faire disparaître la fonction actuelle de président de la république est juste, mais ce n'est pas sur un tel programme que l'on peut gagner cette élection.

    Quant à la prise du pouvoir par le peuple, elle ne se décrètera pas. Il y a toujours, hélas, des gens plus prompts à prendre le pouvoir que d'autres. C'est le principal obstacle à la démocratie. Ceci veut dire que, si Jean-Luc Mélenchon abandonne le pouvoir personnel de président de la république, ce pouvoir ne sera pas automatiquement repris par le peuple. Où sont les "soviets" ? Je n'ai pas vu le moindre embryon d'assemblée politique locale autonome depuis les assemblées générales de 1995 (et encore, ce n'étaient que des embryons : peu de gens imaginaient qu'elles puissent prendre le pouvoir). Il n'est pas exceptionnel que le pouvoir "tombe" dans la rue, mais il est très rarement repris par des formes populaires d'exercice de la démocratie. Le plus souvent, on assiste à une "reprise en main" par les vieilles structures étatiques toujours en place.

    Il faut donc se préparer à créer les structures chargées de reprendre ce pouvoir. Certaines existent : les fameux "corps intermédiaires" que Nicolas Sarkozy dénonce ("corps intermédiaires", ce concept fourre-tout qui désigne aussi bien communes, associations, partis, syndicats...). D'autres sont à créer : une nouvelle assemblée nationale, réellement représentative de la société française, non d'un service de gériatrie dans un quartier bourgeois... et surtout, celles qui permettront aux salariés d'avoir enfin le pouvoir dans leurs entreprises.

    Créer tout cela sera le rôle d'une assemblée constituante. Mais il ne faudra pas attendre cela pour prendre les premières mesures, urgentes, sur les...

  21. Malek dit :

    @Poncet
    "Malek, je crois que tu fais référence à un "reportage" de propagande gouvernementale diffusé ce matin à la radio."
    Oui et non, je fais aussi référence au bourrage de crâne institutionnalisé dans les formations à la CCI, au Pôle Emploi etc... je pense surtout aux plus fragiles d'entre-nous qui montent leur petite activité comme activité principale, croyant que ce statut les amènera à une situation pérenne et non pas aux compléments de salaires.
    J'y accorde peut-être trop d'importance, certes, mais Jean-Luc Mélenchon l'a évoqué plusieurs fois sur des plateaux et notamment sur C+ il y a peu, sans qu'il ait le temps de développer plus en détail.

  22. r07 dit :

    Bonjour à tous,
    Les sondages, soit...si l'on se base sur les % du dernier sondage en considérant que
    1/le nb d'inscrit est de 45 millions (j'ai trouvé cette estimation sur le net)
    2/une particpation de 84% équivalente à 2007
    3/cela équivaut à 37 800 000 millions de votes
    4/Si comme le font les sondages on exclu les bulletins dit vote nuls
    5/Si on considère les poucentages donnés comme réels (et que l'on ne considère pas le taux de certitude du vote de qui est au alentour de 60%).
    6/On arrive en entrant les chiffres à cela en voix
    Sarkozy : 10 773 000
    Hollande : 10 395 000
    Le Pen : 6 048 000
    Bayrou : 4 914 000
    Mélenchon : 3 780 000
    Joli : 945 000
    Villepin : 378 000
    Dupont aignan : 378 000
    Poutou :340 200
    Artaud : 189 000
    Lepage : 189 000
    Cheminade : 37 800
    Sous réserve que je ne me sois pas trompé dans les chiffres.
    A propos de réserve (l'abstention 7 200 000 voix non exprimées), première réserve pour chacun.
    Qui convainct ceux qui ne s'expriment pas?
    Si M Sarkozy réalise un score en nombre de voix à peu près équivalent, à l'élection précédente (+ de 11 millions pour rappel), ce n'est pas un bon score, c'est un exploit...et cela montrerait que les français sont plus attachés à sa personne, on serait pas loin d'un plébicite, non?. Et générallement les plébicistes se portent sur les personnes pour lesquels on a plus que de l'estime. Or c'est très en contradiction avec les fameuses courbes d'opinions favorables..

    Autour de moi, l'évolution des intentions de votes avec engagement sur la candidature de M Mélanchon sur + de 50 personnes. Plus de la moitié vote Jean-Luc Mélenchon. Dont de + en + électeurs du PS et du centre. le socle de départ était essentiellement des électeurs du NPA

    Bien à vous tous,
    (Dé)passons les...par...

  23. JaB dit :

    Alors qu'on lui faisait remarquer que Jean-Luc Mélenchon avait fait une proposition similaire, il a répondu : "Vous lui enverrez une petite carte de ma part".

    Et bien c’est parfait ! Le 18 nous lui répondrons avec une…TRES GROSSE CARTE de Google map pour lui montrer le chemin de la sortie.. et aussi pour lui rappeler que ce jeu de cartes est très sérieux et n’est pas un jeu de pioche ! Les vrais atouts c’est l’humain d’abord et c’est le peuple qui les a en main et,.. depuis le début. A chaque pli, consciemment, inéluctablement nous ramassons … les points.

  24. georges dit :

    bonjour
    Il n'y a guère d'illusion à se faire quant à l"affrontement qui opposerait Merkozi ou Hollandreou aux instances Européennes sur les traités. Ne serait ce que politiquement leur abandon en rase campagne aurait lieu dés l'annonce du résultat des elections si l'un d'eux parvenait à se faire élire...(Mélenchon est notre favori). Il est à parier que ces deux truqueurs ne se frotteront pas à préconiser les 1700€,le plafonnement des salaires, l"écart de 1 à 20.... les classes qu'ils représentent ou défendent comme s'ils y avaient des intérets (sic) ne supporteraient pas cette "trahison".qui ne saurait s'imaginer pour le "président des riches " et qui ne pourrait que s'ajouter aux autres pour celui qu'on connait...
    le FdG va gagner !

  25. Jean-François91 dit :

    Le sortant gauchirait son discours ? Le discours, peut-être, le programme, sûrement pas !
    Il y en a sûrement ici qui se souviennent du candidat qui parlait de la fracture sociale... avant de se mettre à gaver les riches, une fois élu. Il n'y a que des journaleux pour prendre (et hélas faire prendre) au sérieux ce type de mensonges.
    Combien vont lui demander s'il parle depuis le Fouquet's ou depuis une cabine du yacht de Bolloré ?
    Pour dire NON à la dictature de la finance, de ses outils et de ses bénéficiaires, il faut battre et les complices déclarés et les complices honteux de cette mafia.
    Vive le Front de Gauche !

  26. Lilly54 dit :

    Bonjour à tous. En attendant que la vérité éclate, si nous donnions aux sondages leur véritable nom quand nous parlons d'eux : Sondage Parisot (IFOP), Sondage Cazenave (OPINIONWAY préféré du Figaro), Sondage Fonds d'investissement americain (SOFRES), Sondage Bolloré (CSA), Sondage PINAULT and co (IPSOS), Sondage Rotchild et Bolloré (BVA)... Bon je pense que c'est suffisamment explicite. Les médias c'est NOUS !

  27. Jacques dit :

    La République n'est pas un "je".
    Elle est à Nous!
    "L'insurrection c'est maintenant".

  28. Lecabestan dit :

    Après l'écoeurement d'hier soir, petit sourire jaune ce matin en lisant l'analyse de Daniel Schneidermann sur la sortie de sarko au sujet des fuyards fiscaux, c'est ICI.

    Cette annonce a pour effet de ridiculiser Hollande qui n'est pas capable de rassembler la Gauche sur les idées. Quand on voit que 10 milliards sur 2 000 milliards d'euros de PIB séparent sarko de Hollande, je parie que sarko va annoncer quelque chose sur le SMIC, ou quelque chose comme ça, un de ces jours.

    Le choix du PS de laminage des autres, voir l'état des écolos, pourrait être l'erreur stratégique de cette élection car avec le Front de Gauche il est tombé sur du dur. Combien de temps va-t-il tenir ?

    Et pour nous, le problème c'est que sarko salit tout ce qu'il touche y compris le mot République. Vivement la 6ème !

  29. turmel jm dit :

    C'est parti! L'opération vote utile, la plus dangereuse pour nous est enclenchée..Je l'attendais,plutôt fin mars..
    Les sondages annoncent Sarko devant Hollande au 1 tour. Cela risque troubler la "France profonde" et faire réfléchir certains (e) qui voulaient voter FdG au 1 tour,là ils vont vouloir assurer..
    Redoublons nos explications, et soyons nombreux à Paris!

  30. Jean-François91 dit :

    @404 jnsp
    Aux Etats-Unis (pays assez peu bolchévique) les étrangers non résidents qui ont des revenus localement payent des impôts états-uniens sur leurs revenus perçus aux Etats-Unis. Une règle semblable doit pouvoir être appliquée en France, si ce n'est pas déjà le cas.

  31. Jean Paul Julliand dit :

    Imaginons un instant que…

    Lundi soir, je me cale devant ma télé, la télécommande dans la main droite (c’est important pour la suite). Durant une heure et demie, je zappe entre TF1 (avec comme invitée quasi permanente « Le Pen, en fille ») et un film très dur, comme seuls les japonais savent en faire. Le télescopage entre les deux « fictions » est riche, mais « Le Pen en fille » en semble encore plus anachronique et dangereuse, face au monde sans pitié que le capitalisme néolibéral nous impose de jour en jour.

    En réalité, j’attends que TFI passe à son second invité : le candidat du Front de Gauche, Jean Luc Mélenchon. Evidemment, je manque les trois premières minutes de sa prestation, mais je me régale par la suite (et je ne zappe plus, ayant enregistré la fin du film). Et là, l’humain entre de plein pied dans la campagne présidentielle. Visiblement, pour Jean-Luc Mélenchon, « l’humain d’abord ! » n’est pas qu’un slogan. A une heure tardive, succédant à une « tue l’amour » (de la politique), l’ancien prof, ministre, sénateur, député européen, etc. réussit la performance de passionner les spectateurs présents, de répondre sur le fond et clairement aux questions des journalistes (pas très bons, comme d’habitude) et, surtout, d’écouter et d’entrer en empathie avec les « français moyens » (ce qu’ils ne sont évidemment pas) du panel choisi par TF1, tout en replaçant leurs demandes ou affirmations dans des problématiques beaucoup plus larges.

    Sans doute, derrière tout ça, y-t-il du métier et de la « com ». Mais pour un vieux « ex de la télé » comme moi, je suis certain qu’il n’y pas que ça. Loin de moi, l’idée de crier à « l’homme providentiel » ! Néanmoins, je suis pour que prenions conscience, collectivement, de la chance que représente le Front de Gauche, dans sa diversité...

  32. Gus dit :

    Ma femme et moi aurions vraiment aimé participer à la Marche sur la Bastille du 18 mars mais difficile (surtout financièrement) de faire le déplacement jusqu'à Paris. Sachez en tout cas que nous serons ce jour là de tout cœur avec nos amis du Front de Gauche !

  33. Poppa dit :

    PAS DE TRIOMPHALISME
    Le candidat UMP VOLEUR D'IDEES est prèt à tout, il a toujours plusieurs mauvais coups d'avance.
    Souvenez-vous en 2007, Cocoq Sarko accompagné de sa Basse Cour de campagne, devait aller chercher les points de croissance, ainsi que plein de bonnes choses, avec les dents...Un coq ça n'a pas de dent ! Il y a un grand nombre de pigeons qui croient aux mensonges et aiment les mensonges, alors il y a un gros travail pour insuffler un peu de conscience a ces "con vaincus" par le mal. Le temps est compté.
    Fraternité

  34. laurence 84 dit :

    D'abords monsieur Mélenchon, merci
    Merci pour cette campagne magnifique
    Merci de poser enfin les bonnes questions dans le débat public, et de les poser dans le bon ordre et le bon sens
    Merci d'être le porte parole de nombreuses personnes qui désesperaient depuis des années de la démocratie et des politiques français, eux qui n'ont cessé d'avilir le débat
    Quoiqu'il arrive, quels que soient les résultats de cette élection, désormais le bon niveau de réflexion a été posé, et c'est déjà une victoire majeure.

    Dans les médias, on vous interroge peu sur la planification écologique, qui pour moi est pourtant le pilier du programme du front de gauche.
    J'aimerai en savoir plus, en particulier sur l'agriculture, le soutiens aux producteurs bio, l'interdiction des ogm (ou pas) des intrants chimiques, l'urbanisme, le ferroutage , la participation des citoyens à toutes les décisions qui modifient leur environnement immediat ?

    Bien sûr, tout ces thèmes seront abordés en marge de la constituante. Mais d'ici là ?
    Je vous encourage à vous exprimer un peu plus sur ces sujets essentiels

    Faute de moyens (j'habite loin de Paris et suis fauchée) je ne serai pas à la Bastille dimanche, et ça me fait enrager. J'y serai par le coeur !

  35. CN46400 dit :

    Manifestement, si j'en juge par les infos intérieures au PS qui me sont parvenue, Hollande, et son staff, ont décidé, plutôt que de répondre politiquement à Sarko, de sortir l'épouventail "Le Pen", et le "vote utile" qui va avec. Au lieu de condamner franchement la porte "Hollande", ils ont choisi, avec l'appui de Montebourg, de tenter, par la peur d'un 21 avril hypothétique (Le Pen est toujours à 12 pt de Hollande), de bloquer le glissement de certains votes socialistes sur Mélenchon que nous constatons tous.

    Leur obsession, c'est, comme toujours, le "trop à gauche"! Ce qui constitue, en fait, une préparation politique pour l'austérité que, déjà, une bonne partie du PS est, mentalement, prète à cautionner.

  36. Natalie Béraud dit :

    Suite à l’interview d’Eric Coquerel et à la réunion d’Hénin-Beaumont, je trouve qu’une dimension essentielle de notre programme n’est pas assez avancée et martelée dans notre discours sur l’immigration. Pourquoi certains ressentent-ils l’immigration, ou même ce qu’ils appellent « l’assistanat », comme un problème ? Parce qu’ils n’ont pas d’emploi et/ou qu’ils vivent dans des conditions très difficiles, et que, comme dans toutes les périodes de crise, ils reportent leur colère sur les « coupables » que la propagande de droite leur désigne. Si on ne met pas à chaque fois, et systématiquement, en regard de l’impact positif de l’immigration - qu’il soit économique ou humain - notre programme économique et social (plein emploi avec la transition écologique et la relance de l’activité, réponse urgente aux besoins de logement, d’éducation, de santé etc), les gens qui se sentent abandonnés par la société ne peuvent pas nous comprendre.

  37. jnsp dit :

    432 @Jean-François91
    Apparemment c'est déjà le cas pour les impots pour les étrangers percevant des revenus en France, mais c'est à creuser.

    Par contre sur la gène par rapport au terme "français" dans les impots concernants les exilés fiscaux, je te signale qu'il suffit que la personne en question change de nationalité pour que la France n'ait plus aucun recourt, c'est donc bien lié à la nationalité.
     
    Petite preuve supplémentaire la parade pour les citoyen US c'est de renoncer à leur nationalité il y en a eu un peu moins de 1000 l'an passé. 1000 c'est pas beaucoup mais ça doit pas être ceux qui paient le minimum d'impots.
    Cette mesure est juste, mais il ne faut pas croire qu'elle sera facile à appliquer contrairement à ce que j'entends ou lis ici ou la.

    À mon avis il faudrait s'orienter vers une subvention monétaire de mesures sociales par création monétaire, certes cela provoquerait un peu d'inflation mais cette inflation serait essentiellement payée par les rentiers les plus riches. La solution pour eux serait donc d'investir mais la par contre il est assez simple de faire un impôt sur le patrimoine.
    Au cas ou les investissement en France deviendraient alors moins intéressant et bien par exemple ça baisserait les prix de l'immobilier (location et achat) ce qui ne serait pas mal.
    Conclusion, l'impot sur le revenu peut être augmenter mais l'impôt sur le patrimoine est plus efficace.

  38. JaB dit :

    WM, je vois qu’il y a quelques ? posts s’excusant de ne pouvoir venir le 18. Je me demande si, pour bonne part, ce ne sont pas des insidieux trolls … ?

  39. Jacques dit :

    @JaB :
    13 mars 2012 à 10h49

    Et vous trouvez-çà "trolls"?

  40. l'ergonomiste dit :

    En passant je voudrais juste dire que Sarkozy à été minable hier sur la question posée par Laurence Ferrari à propos du financement de la campagne 2007. Dès le départ il a répondu par le mépris envers la journaliste, mépris qu'il aime à manier face à des journalistes qui ne poseraient pas les bonnes questions. Même si le travail de Laurence Ferrari n'est à priori pas ma tasse de thé, je ne peux que m'incliner devant son courage hier. Je rappelle qu'elle n'a fait que poser une question sur une INFORMATION du site Mediapart.
    La vidéo est ici : http://videos.tf1.fr/infos/elections-presidentielles/sarkozy-grotesque-de-penser-que-kadhafi-a-finance-sa-campagne-7055301.html.
    L'article de mediapart c'est là : http://www.mediapart.fr/article/offert/df540eb5e53d623d9d0bb5328ae2e41e
    Par ailleurs un grand merci à Thibault Balka : http://videos.tf1.fr/infos/elections-presidentielles/vifs-echanges-entre-sarkozy-et-un-habitant-de-la-banlieue-7055334.html
    Et enfin merci à Dominique, syndicaliste, qui ne'est pas laissé démonter par l'écran de fumée Sarkozyste.

  41. pichenette dit :

    Le parti au pouvoir ayant pratiquement tous les pouvoirs depuis environ 10 ans, les paroles et singeries du candidat et de sa basse Cour sont des attrapes nigauds, des rubans collants où se collent les mouches.
    C'est la grande valse des contradictions qui entendent étourdir les esprits engourdis.
    Continuons à miser sur l'intégrité, la cohérence, la solidarité, la joie de vivre, la dignité, les valeurs fondant la Démocratie et la République..
    C'est de l'espoir qu'il faut créer. Stop à la détresse des individus que des mains complices écrasent à petit feu ou violemment jusqu'à leur ôter le goût de vivre.
    Résistons collectivement. Réussir à "sauver" le peuple avec lui, sans lui, contre lui?
    L'alchimie va-t-elle prendre? Tant de tromperies sont assénées par des écrans!
    Pour que des réactions (chimiques) se fassent à température ambiante, il faut souvent des catalyseurs, des enzymes, disons que le candidat représentant le Front de Gauche est un sérieux catalyseur, les réactifs sont la multitude...Tractons, parlons, chantons, parlons, lisons, soyons à l'écoute...
    Sondages, carottages de la démocratie!
    Et si l'On veut du binaire, c'est Ouvert ou Fermé, seul le Front de Gauche est l'Ouvert!

  42. Poncet dit :

    Le réflexe "vote utile" ne nous nuira pas forcément. Avec les intentions de vote promises actuellement par les instituts de sondage, la gauche n'est pas à son maximum. Nous avons de quoi gagner encore beaucoup d'électeurs sans en prendre un seul à François Hollande.

  43. jorie dit :

    Moi,comme SEDBIF,ça me rend malade que nos idées soient "copiées" par les autres candidats qui ne penseront évidemment qu'à les trahir. Malgré que ces idées infusent, le FdG sera d'autant plus spolié et effacé de la sphère média pour discuter de Sarko,hollande,bayrou, voire le pen. France inter récidive cematin avec Le pen qui a décidément toutes les faveurs matinales sur un an quasiment 10 invitations du FN contre 3 pour Jean-Luc Mélenchon. Ils feraient tous n'importe quoi pour évincer le FdG du regard des électeurs. Ils vendraient leur mère pour ça. Certains journalistes sont plus honnêtes, faudra le reconnaître, même s'ils ne sont pas de notre bord, mais qu'ils sont rares !
    JNSP,àmon sens, il faut préférer l'impôt surle revenu à l'impôt surle patrimoine. On peut posséder des choses, mais elles n'ont de valeur que par ce qu'elles peuvent rapporter et coûter. Il faut voir les "propriétés" en mode dynamique, pas seulement en mode statique, parce que ça ne veut rien dire dans les faits. Seuls les revenus comptent (syndrome del'ile de Ré).Les possédants sont + privilégiés que ceux qui n'ont rien, certes. Dans ce système en crise, ça protège des "loyers", mais pour autant, les revenus peuvent être faibles,voire inexistants (syndrome de l'ile de ré)et dans ce cas, la propriété permet à ces "possédants" de s'assurer 1 revenu que la société ne peut pas leur donner. Notamment les seniors qui ont perdu leur boulot à la cinquantaine. Seul l'impôt sur le revenu permet la justice, pas la négation de la propriété en tant que tel. Cela étant, il est clair qu'une sté qui permettrait aux individus d'avoir confiance en leur survie rendrait la propriété superflue en tant que tel. Mais il est clair que sans ma "maison", àl'heure actuelle, je serais à la rue,du fait des...

  44. Lupi jean-claude dit :

    @ poncet
    " Nous avons de quoi gagner encore beaucoup d'électeurs sans en prendre un seul à François Hollande."
    Erreur nous devons tout lui prendre.Nous devons nous débarraser du PS (ces dirigeants bien sur).

  45. JaB dit :

    440 Jacques dit:
    J’ai dis.., vu le nombre, que je me demandais.. !
    C’est une interrogation, sur un possible procédé tordu pour faire remarquer que x nombre ne viendront pas.. que ce peut-être aussi une forme démobilisante, cherchant peut-être à dire insidieusement à ceux qui essaient de venir mais qui ont du mal, qu’ il y en à d’autres qu’eux… Voilà, sans pour autant déprécier les message sincères, c’était juste une remarque.

  46. J-jour dit :

    @Jaccques
    Des mois, d'émoi de vie, qui n'en a pas? Je sais bien qu'il ne suffit pas d'être hors de soi depuis des mois pour être nous, mais aussi que dans nous se nouent des je sortis du moi en pleine conscience des enjeux d'autant plus libres d'être je en harmonie avec le nous.

  47. bibi dit :

    @Lilly54

    13 mars 2012 à 10h08
    Bonjour à tous. En attendant que la vérité éclate, si nous donnions aux sondages leur véritable nom quand nous parlons d'eux : Sondage Parisot (IFOP), Sondage Cazenave (OPINIONWAY préféré du Figaro), Sondage Fonds d'investissement americain (SOFRES), Sondage Bolloré (CSA), Sondage PINAULT and co (IPSOS), Sondage Rotchild et Bolloré (BVA)... Bon je pense que c'est suffisamment explicite. Les médias c'est NOUS !

    Effectivement, si ce que vous écrivez est vrai, il faut le diffuser largement (réseaux sociaux, médias...). Moi, je l'apprends et un rapide sondage me confirme que nous sommes nombreux dans ce cas !

    Le vote utile n'est valorisé qu'au travers de ces sondages "orientés".
    Alors, pourquoi ne pas commencez systématiquement les interventions médiatiques FdG par cette information pour "éduquer" l'électorat sur le dessein réel des sondeurs ?

    Définitition du Candidat UMP : Usurpateur, Menteur (Manipulateur : on a le choix), Profiteur.

    J'ai regardé l'émission hier soir et Pinnochio a été à la hauteur de ses habituelles qualités : agressif, menteur, ignorant... suis-je tellement à côté de la plaque qu'il pourrait avoir monté dans les sondages à la suite de cette consternante prestation ?

  48. le métayerv dit :

    A Jacques (440). Je ne pense pas. Il est vrai que les transports sont mal répartis en France avec souvent des horaires contraignants et sont très chers surtout si vous ne pouvez payer sur internet. Moi-même, je serais à la bastille mais avec beaucoup de sacrifice financiers car je désespérais de ne pouvoir venir et que j'ai fait un choix. J'espère que ce jour sera le début d'une vue sur un meilleur avenir.
    Vive la révolution citoyenne !

  49. Menjine dit :

    @Natalie Béraud (437)
    Je trouve comme vous, si je vous ai bien comprise, qu'il faut "mettre le paquet" dans notre argumentation sur la question du prétendu "assistanat", mot que Mélenchon a commencé à démolir Dimanche sur la 5, mais comme la dame ne l'a pas laissé continué on n'a pas eu la suite de l'argumentation.
    Il n'y a pas d'assistés, mais en République il y a de la Solidarité.
    D'autre part l'argument que l'on applique au programme économique du fdg "il rapporte plus qu'il ne coûte", doit être transposé et martelé en ce qui concerne l'immigration : "elle rapporte plus qu'elle ne coûte à la République" : cotisations, consommation locale, impôts, solde positif de la démographie de nos enfants "communs" etc...
    L'immigration est non seulement humainement acceptable et souhaitable, mais économiquement " une bonne affaire" pour la collectivité et chacun d'entre nous.
    Il faut à mon avis diffuser encore plus ces arguments, ces thèmes, c'est à nous sur ce point de faire changer les mentalités, ou pour le dire autrement de mener la bataille idéologique cruciale.
    Si on arrive à cela et quelques soient, même au pire, les résultats des élections, on aura fait un grand pas vers la révolution citoyenne.

  50. breteau jean claude dit :

    les sondages sont pipès, c est une evidence, cela nous permet d avancer,tranquille sans subir trop de brutalites, mais cela freine lelibre choix permis par le credit apporte par l elan d un peuple en marche que rien ne peut arreter.C est le sens de la revolution citoyenne. Le 18 marsdoit amplifier ce mouvement ou doivent. se retrouver les electeurs de gauche qui ont vote massivement NON,notamment dans les quartiers populaires ; ils ont un candidat proposant l europe qu ils attendent,mieux avec un programme pour sortir de la crise.il est necessaire que cette France la soit presente au 2è tour pour representer une autre option,cela passe par l elimination des candidats du camp du oui sauf un car il y en aura obligatoirement un.Tout autre schema priverai d un choix de societe.Cest le 22 avril que cela se joue et pas un autre jour


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