16mar 12
Cette semaine a filé si vite, et la précédente n’allait pas moins vite. Le présent s’étale sur le futur et dilue le passé. Chaque jour je demande à plusieurs reprises quel jour on est. C’est ainsi, quand tout s’enchaîne sans aucune des pauses et repères qui organisent le quotidien le reste du temps. Les lignes qui suivent, quand les ai-je écrites ? Au fil des moments de pause, dans le train, entre deux rendez-vous. Ce sont mes brouillons de discours et mes moments de mise au point, selon le chapitre. Mais le décousu du récit m’enchante une fois le dernier sujet traité. Ces pages sont au fond mes meilleurs ancrages dans la campagne puisqu’elles me permettent de faire retour sur ce que j’y fais. Ceci fini, je me mets à la préparation de mon discours pour la (re)prise de la Bastille ce dimanche. Je sais que je marche vers un événement singulier, inédit, un accomplissement et un commencement. Un événement de campagne électorale et le début d’une nouvelle histoire, celle d’une insurrection civique.
A Clermont, André Chassaigne et moi, qui ne sommes plus trop novices, nous avions le souffle coupé par l’énormité de ce que nous avions sous les yeux. Près de 9000 personnes dans une salle qui semble monter ses gradins jusqu’au ciel. La plus grande réunion jamais tenue dans la région par la gauche, toute tendance confondue. Marie-Pierre Toubhans, la trentaine récente, prenant la parole la première, au nom de la Gauche Unitaire, a eu un baptême du feu devant une assemblée comme peu d’orateur et d’oratrice de gauche en connaissent dans leur vie militante. Elle fut magnifique, portée comme nous l’avons été tous les trois par cette fantastique communion populaire, en dépit de l’émotion qui étreint par force quiconque parle devant une telle assemblée. Non pas une foule, une assemblée, vive, réactive, prête à écouter avec une concentration incroyable qui facilite les exposés. Magique ! Paul en a fait un carnet de campagne. Lui aussi est un homme jeune dont c’est le premier contact avec cette réalité ressurgie des nappes profondes de la culture politique de notre pays. Dans l’histoire qui s’écrit avec nous, je ne perds jamais de vue le rôle de passeur qui revient à ma génération, impatient que je suis de les voir reprendre le chantier qui faillit rester en ruines, ou dans la honte dont la capitulation de Papandréou est le symbole.
Mon exposé portait pour l’essentiel sur la présentation du sens de la planification écologique. Je vous renvoie au texte dès qu’il sera transcrit, et à la vidéo déjà disponible pour connaître la nouveauté que ce discours contient. Il s’agit de la mise en lien entre cette version de la planification et le règlement de la dette écologique. C’est dans ce contexte que j’ai présenté l’idée de la « règle verte ». Je propose qu’elle soit introduite dans la Constitution. Il en sera question bientôt de nouveau de bien des façons puisque l’idée est centrale pour la cohérence du projet de planification écologique.
Le lendemain j’étais à Marseille au Forum alternatif de l’eau. Mais ma visite sur place a commencé au port. Tout d’abord dans les locaux du syndicat CGT des dockers. Puis elle s’est prolongée par quelques pas sur le port et une rencontre avec les « portuaires », une réunion avec les syndicats des divers métiers impliqués dans l’activité maritime. De tout cela il faut retenir le caractère historique au sens plein et entier du terme ! D’une part parce que l’invitation dans chacun des lieux que je viens de nommer est sans précédent de très longue date. Ensuite parce que, à chaque halte, la convergence entre le programme « L'Humain d’abord » et les plateformes revendicatives éclatait sous les yeux de chacun. Enfin parce que chacun était tranquillement dans son rôle. Les syndicalistes en présentant leurs combats, moi en expliquant ce que nous attendons de chaque profession impliquée dans le cadre de la réalisation du programme. L’autre événement est que tous aient dit publiquement qu’ils soutenaient ma candidature comme candidature des travailleurs. Dit comme cela !
Il se crée dans le petit monde médiatique une danse singulière à mon propos. Depuis que la même semaine les sondages m’ont placé à la hausse pendant que mon adversaire de droite et mon concurrent de gauche me plagiaient, j’ai vu beaucoup de commentaires vrombir autour de moi, comme un essaim qui s’énerve. Il y a la haine de classe pur jus, à la sauce de « l’Express », le journal du dessinateur Plantu le boursier du Qatar. Cette semaine c’est le journal qui a la bave aux lèvres. Il proclame qu’il faut « en finir avec Mélenchon » sur un ton et un style où, tout en me reprochant d’aimer l’invective, l'on parle sur un ton et avec des mots que même « Minute », le journal de l’extrême-droite, n’utilise plus. Comme quoi les provocations de Plantu n’étaient pas des accidents liés à l’inculture du caricaturiste. J’ai lu dans « Marianne 2 » une répartie de Jack Dion qui m’a fait beaucoup sourire et qui est suffisante pour que je m’estime assez vengé avec pour n’y rien rajouter.
Pour le reste, ailleurs, c’est souvent la reprise habituelle des argumentaires du PS. Une nouvelle fois voici la goualante du « vote utile ». A votre bon cœur messieurs dames. Hollande semble si peu sûr de lui et des effets de sa propre campagne que onze point d’écart avec Le Pen ne le rassurent pas. Au lieu de combattre l’emprise de l’extrême-droite et d’essayer de reprendre le terrain à nos côtés, il préfère braconner à la porte de nos meetings en jouant la musique de son film d’horreur favori : la peur du loup. Mais quel loup ? Soyons juste, l’argumentaire du vote utile a changé de registre. Hollande s’est laissé convaincre de calquer sa stratégie sur celle de Sarkozy : arriver en tête du premier tour. Un contresens total. L’UMP doit créer une dynamique qui écrase ses concurrents pour soumettre le reste de la droite et l’obliger à passer sous ses fourches caudines. Jamais cela n’a fonctionné à gauche de cette façon. Hollande est le premier dirigeant socialiste qui refuse toute discussion avec le reste de la gauche et ne propose aux autres que de capituler et de rejoindre son programme, invitation qu’il adresse également à droite à Bayrou. Il est le premier à avoir déclaré et répété dans un livre qu’il n’y avait rien à négocier après le premier tour. Même ceux qui ont cependant signé un pacte avec le Parti Socialiste, conclu des textes et des répartitions de circonscription, sont souverainement méprisés et ramenés à une humiliante série de démentis sans appel. L’état dans lequel les Verts se trouvent désormais en est une illustration saisissante. Celui de Jean-Pierre Chevènement également. Dans ce contexte et avec ces façons de faire, le refrain du vote utile est une rengaine aussi peu crédible que le suspense à deux balles et les pleurnicheries une fois tous les cinq ans de la famille Le Pen à propos des 500 signatures. S’ils croient vraiment ce qu’ils disent et s’ils ont réellement des inquiétudes, les dirigeants socialistes devraient plutôt rester sereins. Ils devraient faire d’autres comptes plutôt que de mener cette pauvre danse de la trouille.
Arriver en tête de tous les candidats au premier tour ? Pour quoi faire ? Giscard était en tête du premier tour avec trois points d’avance sur Mitterrand. Giscard a perdu ! Mitterrand a gagné. En 1995 Lionel Jospin était en tête du premier tour, trois points devant Chirac. Jospin a été battu au second tour et Chirac élu. Pour gagner il faut être en état de rassembler. Et pour cela il faut d’abord qu’il y ait quelque chose à rassembler. Deuxième souci, le risque de « dispersion ». Bonjour le respect que dégage le thème ! Et encore une fois pour dire une bêtise ! Il y avait davantage de candidats à gauche en 1974 et en 1981 ! Bref tout ce bruit ne témoigne que de beaucoup de manque de sang-froid. Et de peu de combativité face à l’adversaire. Mais je dois à la vérité de dire que je ne sais pas si tout ce remuement est voulu ou bien subi par Hollande lui-même. Car je ne trouve toute cette campagne que dans la bouche de ses lieutenants zélés comme Valls et compagnie. Peu importe : je connais la maison et sa propension à utiliser les snippers. Et puis je vois ce que je vois. Hollande multiplie les bonnes façons à l’égard des communistes et il leur fait miroiter sa verroterie ministérielle très bruyamment pour que nul n’en ignore. Pourtant il sait bien à quoi s’en tenir : il n’y aura pas de communistes intéressés par ce chaland sinon ce pauvre Robert Hue.
La nouvelle polémique de Nicolas Sarkozy sur l'espace Schengen n’est pas si nouvelle ! La dernière fois qu'il s’y est lancé c'était en avril 2011 aux côtés de Silvio Berlusconi. Ils avaient demandé conjointement le rétablissement provisoire des contrôles aux frontières des Etats membres en cas de « difficultés exceptionnelles dans la gestion des frontières extérieures communes, dans des conditions à définir ». Ils demandaient que les accords Schengen soient modifiés en conséquence. Scrogneugneu ! Oui mais, voilà, la réintroduction temporaire des contrôles aux frontières des Etats membres existe déjà dans le Code des frontières Schengen. Ça se trouve aux articles 23 à 26. Il y est permis à un Etat, « en cas de menace grave pour l’ordre public et la sécurité intérieure », de réintroduire le contrôle à ses frontières intérieures. Le maintien des contrôles peut durer 30 jours maximum « ou pour la durée prévisible de la menace grave si elle est supérieure à trente jours ». Donc c’était de la gesticulation. En juin 2011, les chefs d'Etats et de gouvernement de l'Union européenne avaient proposé d'élargir les circonstances dans lesquelles le rétablissement de ces contrôles est possible. Seraient désormais possible « à titre exceptionnel, le rétablissement des contrôles aux frontières intérieures en cas de situation véritablement critique, lorsqu'un État membre n'est plus en mesure de respecter ses obligations au titre des règles Schengen ». Mais cette mesure serait « d'une portée et d'une durée strictement limitées » et « serait prise sur la base de critères objectifs précis et d'une évaluation commune ». Ça sentait le gaz pour Sarkozy car en septembre 2011, la Commission proposait certes de modifier le code des frontières mais à condition que la décision de rétablir les frontières lui revienne. De plus les frontières ne pourraient être rétablies que pour une « période renouvelable de trente jours, pour six mois au maximum ». Certes cette période pourrait être prolongée par la Commission au cas où un Etat membre ne protégerait pas suffisamment ses frontières extérieures. Mais la possibilité pour les Etats membres de réintroduire unilatéralement le contrôle aux frontières intérieures est réduite à 5 jours prolongeables sur décision de la Commission. Insupportable pour Nicolas Sarkozy qui garde un chien de sa chienne à ceux qui ont perverti son idée. Cette proposition vient d'arriver en commission parlementaire au Parlement européen. On est donc encore tout au début de la procédure législative. La sortie de Sarkozy intervient dans ce contexte. Comme une pression et un coup de pied de l’âne. Rien de plus.
Mais ce qu’a dit Nicolas Sarkozy comporte aussi le nombre habituel des approximations langagières du personnage. Amusons-nous. Exemple. « Les accords de Schengen ne permettent plus de répondre à la gravité de la situation. Ils doivent être révisés. » De quelle « gravité de la situation » parle-t-on? Sarkozy agite une menace d'arrivées massives de clandestins qui ne correspond à aucune réalité. Et qui est surtout, par nature, invérifiable. « Il faut un gouvernement politique de Schengen comme il y a désormais un gouvernement de la zone Euro. » Il n'y a pas de gouvernement de la zone euro formalisé. C'est de la pure incantation. Il dit : « Il faut pouvoir sanctionner, suspendre ou exclure de Schengen un État défaillant comme on peut sanctionner un État de la zone Euro qui ne remplirait pas ses obligations. » Ah bon ? Mais ça existe déjà ! En effet il y a déjà une discipline commune aux frontières. Les Etats qui ne la respectent pas, ou dont on suppose qu'ils ne la respectent pas, ne parviennent pas à entrer dans l'espace Schengen. C'est, par exemple, le cas de la Bulgarie et de la Roumanie qui se sont encore vu refuser l'entrée dans l'Espace Schengen le 2 mars dernier alors qu'ils sont membres de l'UE depuis 2007. Mais « sanctionner, suspendre ou exclure de Schengen un État défaillant », c'est l'exact opposé de la logique de l'accord Schengen qui prévoit au contraire que si un Etat, notamment ceux situés aux frontières extérieures de l'UE, fait face à des difficultés, c'est une coopération renforcée qu'il faut prévoir. Il y a même un organisme prévu pour cela : Frontex.
Frontex, c'est l' « Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l'Union européenne ». Créée en 2004 et opérationnelle depuis 2005, son rôle est de lutter contre l'immigration clandestine. Elle dispose pour cela d'un budget annuel de 80 millions d'euros. Son fonctionnement repose sur des équipes "mixtes", composées de polices de plusieurs Etats membres, qui sont déployées en permanence aux frontières de l'UE. C’est aussi de moyens matériels conséquent. Environ 20 avions, 30 hélicoptères, 100 vedettes ! Une équipe d'intervention de 500 à 600 garde-frontières des Etats membres, formés par Frontex, est immédiatement mise à disposition des Etats membres en cas de tentative importante de migration illégale ! Sarkozy vient donc d’inventer l’eau chaude !
J’ai traité Jean-Marie Le Pen de « tortureur ». Cela me vaut une plainte en justice déposée par l’intéressé. Minable ! Il sera ridiculisé comme d’habitude ! Mais je trouve beaucoup plus grave et perturbant le soupçon qui s’exprime à mon égard d’avoir mal utilisé notre langue. Je ne suis pas sans défaut sur ce point. Mais je veux me défendre. Votre opinion m’importe ! Le mot existe et l’usage que j’en ai fait est officiellement autorisé. Voici la définition qu’un des commentateurs de ce blog m’a suggéré de produire. Voici la définition trouvée et les exemples d’usage déjà fait. « Tortureur, -euse, adjectif et substantif. Adjectif. Rare. Qui torture, sert à torturer. Synonyme : tortionnaire. « Tes pauvres outils tortureurs et mordeurs » (Giono, « Que ma joie demeure », 1935, p. 261). Substantif masculin. Celui qui inflige la torture. Synonyme : bourreau, tortionnaire. « Dans sa cellule, le colonel Picquart songe, et suivant, en son rêve, les pensées de ses tortureurs, sourit tranquillement au devoir » (Clemenceau, Vers réparation, 1899, p. 225) ». Je pense que cela devrait rassurer mes amis et instruire mes lecteurs. Et moi, je suis bien content de pouvoir mener les vrais débats plutôt que d’être cloué sur les postillonades de Jean-Marie Le Pen. Postillonade ? Un néologisme acceptable, non ?
La candidature commune du Front de Gauche à l’élection présidentielle a reçu cette semaine les soutiens de Paul Ariès et du biologiste Jacques Testart. Je le dis de cette façon pour souligner le caractère hautement politique de ce qui vient de se passer à cette occasion, au-delà de son aspect personnel. Jacques Testart et Paul Ariès sont des figures centrales de l’écologie politique. Des penseurs de celle-ci et des porteurs d’alertes et d’idéaux. Avec Paul Ariès, nous avons fait déjà plusieurs bouts de chemin ensemble. Dès 2008, il avait lancé l'appel « Pour un Parti de gauche écologiste » avec Martine Billard, qui était alors députée des Verts et qui est maintenant co-présidente du Parti de Gauche. Paul était aussi présent à notre remue-méninges cet été. Il y avait animé un atelier sur la gratuité des services publics avec notre secrétaire nationale à l'écologie Corinne Morel-Darleux. Elle-même vient de ces réseaux de l'écologie radicale. Plus récemment il avait organisé avec mon camarade Gabriel Amard un séminaire du « Sarkophage » aux Lacs de l'Essonne. J’y avais conclu un atelier sur la gratuité auquel il participait et nous avons construit à cette occasion une bonne relation de respect. Bref, tout cela pour dire que Paul n'est pas un inconnu. Et sa décision n’est pas un coup de tête. Ni une adhésion aveuglée car il reste droit dans ses bottes sur ses positions qui ne sont pas toujours celle du Front de Gauche. Et bien sûr nous ne lui demandons de renoncer à rien. Son soutien est pour moi un bonheur personnel bien sûr. Mais c’est surtout un signe important, celui d'un moment politique majeur. Pourquoi ? Parce qu'il marque l'émergence réelle d'une gauche anti-productiviste. C'est un fait majeur ! C'est ce que nous avions en tête en créant le Parti de Gauche il y a plus de trois ans. J’avais lancé un appel aux écolos et objecteurs de croissance de gauche pour qu’ils viennent construire avec nous un parti creuset qui regroupe le meilleur de toutes les traditions de la gauche. Depuis, de nombreux militants écologistes et anti-productivistes nous ont rejoint. Ils ne sont pas venus faire l’appoint. Ni les sous-traitant de la problématique écologiste. Au contraire ils ont largement contribué à faire bouger les lignes. Ils ont bousculé de nombreux héritages de la gauche. Ils ont permis de renouveler le genre de l'écologie politique. Aujourd'hui c'est au Front de Gauche de porter cette exigence écologique, ce changement de paradigme, pour aller vers le "buen vivir" de mes amis latinos et le "socialisme gourmand", comme Paul Ariès l'appelle. Mais je veux aller plus loin. Comme je l'ai déjà dit, les idées de l'objection de croissance m'interpellent. Elles nous interpellent tous, parce qu'elles viennent percuter le socialisme, une certaine tradition marxiste. Ils nous obligent à nous interroger sur la notion de temps libéré, de revenu social, sur la désobéissance civique, sur la lutte contre le consumérisme et la publicité. Tout cela nous le portons désormais en pratiques militantes aux côtés des réseaux et associations. Je crois que l’osmose se construit. Elle ne se limite pas à ce que je viens d’en dire à propos du Parti de Gauche. Avez-vous lu le numéro de « L’Humanité » qui titre sur le contenu rouge et vert de notre campagne ? Partout les idées avancent. Non pas les unes contre les autres. Non par révélations et conversion mais par synthèse. Et pas les synthèses spongieuses et molles à la social-démocrate. Une synthèse qui déconstruit et reconstruit chaque point de vue pour déminer les désaccords du poids des malentendus et des préjugés. Puis assemble ce qui peut l’être clairement et sans ambiguïté. C’est pourquoi je crois que les écolos en général, les objecteurs de croissance de gauche et les anti-productivistes, ont leur place dans notre rassemblement. Depuis la déroute intellectuelle et politique de Europe-Ecologie-Les-Verts, et du moment que nous sommes les seuls à laisser ouverte la question du nucléaire en la confiant au référendum, c’est avec nous que « ça se passe ». Je pense que cela commence à se savoir. Dès lors le soutien de Paul Ariès est en fait une entrée en ligne d’un courant d’idée central de l’écologie politique dans le Front de Gauche. Le nouveau courant progressiste que nous incarnons élargit son enracinement intellectuel.
J’en étais là de ma rédaction lorsque j’ai reçu une alerte m’indiquant un nouveau soutien. Il s’agit de Safia Lebdi. Conseillère régionale d'Île-de-France d’Europe-Ecologie-Les-Verts, Safia était cofondatrice de « Ni putes ni soumises ». Elle l’a quitté quand Fadela Amara a rejoint le gouvernement de Nicolas Sarkozy. Elle a alors créé le collectif « Les Insoumises ». C’est donc un caractère qui ne se laisse pas intimider. J’ai découvert dans l’Humanité du mardi 13 mars un entretien avec Mina Kaci où elle estime que je « lie l'écologie et la vie des gens ». A la question : « Pourquoi soutenez-vous Jean-Luc Mélenchon, et non Eva Joly, à la présidentielle ? », elle répond : « Je me reconnais pleinement dans le discours du candidat du Front de Gauche. Il est clair, sans fioriture, contre le monde de la finance. Il y a ceux qui possèdent des fortunes et ceux qui n'ont rien. Il rend possible l'idéal d'un monde juste, le partage des richesses. Il est en train d'impulser la construction d'une gauche sociale, laïque, féministe et écologique. En fait, le Front de Gauche est celui qui incarne le plus les valeurs pour lesquelles je me bats depuis des années. » Puis elle donne un éclairage surprenant qui explique la discrétion du parti Vert sur certains thèmes. « Ce parti dit-elle a ouvert ses portes à des personnes de la société civile, comme Augustin Legrand ou moi. On m'a choisie pour mon combat sur la laïcité et le féminisme, notamment dans les quartiers populaires. Or je me suis vite rendu compte qu'EELV ne fait aucun de ces domaines sa priorité. Il estime même, qu'étant divisé sur ces questions, il ne faut surtout pas ouvrir la boîte de Pandore. Ça peut exploser, pense-t-il. Même sur l'écologie, EELV n'est pas audible, parce qu'il en a une approche petite-bourgeoise. » Je classe dans le même état d’esprit ce qu’elle dit ensuite à propos de notre bataille contre le Front National quand Mina Kaci lui demande si je n’en fais pas trop sur le sujet comme me le reprochent certains à gauche. « Je me suis posé la question au début, dit-elle, et je dois dire qu'il a raison de l'affronter bille en tête. C'est quand même grâce à son acharnement que Marine Le Pen a été obligée de dévoiler son véritable projet sur les femmes, particulièrement sur l'IVG. Il a démystifié la candidate d'extrême-droite. Mélenchon n'a pas peur de lui rentrer dedans, contrairement à bien d'autres prétendants à l'Élysée, qui n'osent l'affronter car ils sont ambigus sur un certain nombre de sujets, tels que l'immigration ou la laïcité ».
Je ne peux pas finir cette partie de ma note sans évoquer le dernier soutien qui m’est parvenu pendant que je tapais les lignes qui précèdent et que venait de me transmettre Eric Coquerel. Il avait observé que des républicains de gauche de plus en plus nombreux venaient soutenir le Front de Gauche puisque lui-même vient de cette mouvance. Comme beaucoup d’autres il a très mal vécu le ralliement de Jean-Pierre Chevènement à la candidature de François Hollande. Pour lui cela ne rendait pas compte de l’état d’esprit des figures qui ont construit cette mouvance dans le passé. C’est pourquoi c’était du pur bonheur pour lui de me transmettre le communiqué annonçant le soutien de Didier Motchane le soir même où Jean-Pierre Chevènement rendait les armes au Parti Socialiste. Car Didier Motchane représente en effet toute la légitimité historique d’un responsable politique qui a cofondé le CERES avec Jean-Pierre Chevènement, le Parti Socialiste d’Epinay pour lequel il a été secrétaire international et député européen, le MDC puis le MRC. A travers ces différents engagements partisans, cette grande figure du socialisme et de la République n’a jamais varié dans ses convictions. Il s’agit d’un de ces « résistants à l’ordre établi capitaliste », pour reprendre ses termes, que le Front de Gauche entend incarner. « Dans l’ensemble, dit-il, les déclarations et propositions de Jean-Luc Mélenchon correspondent à mes convictions. Elles sont celles qui conviennent à la France d’aujourd’hui. Je retrouve l’esprit du socialisme chez lui et dans sa campagne. Voilà pourquoi je le soutiens ». Ces mots simples sont un encouragement personnel qui me touche. Mais ils donnent surtout un signal politique très fort. Vous le devinez, même si vous ne vous sentez pas concernés par ce segment de l’histoire de la gauche profonde. Ce qui me plaît c’est que cette déclaration n’est pas un acte d’allégeance comme celui de Chevènement à l’égard de Hollande. Motchane, lui, prend sa place, avec sa façon de voir et de penser, avec ses réserves. Voilà qui est tout à fait dans l’esprit de notre Front.
Le RSA est un sujet sérieux. J'y reviens car je ne suis pas satisfait de ce que j'ai eu le temps de répondre sur le sujet dans l'émission de TF1. Le RSA est tout ce qui reste pour vivre à ceux qui n'ont aucun revenu. Aujourd'hui en France, plus de deux millions de foyers bénéficient de ce revenu de solidarité. Si l'on intègre les familles des allocataires, le RSA concerne 4,3 millions de personnes en France. Entre juin 2009 et juin 2011, le nombre d'allocataires du RSA a augmenté de 30%. Parmi les 2 millions d'allocataires, les deux-tiers ne touchent que le RSA « socle ». Une personne seule au RSA « socle » touche 467 euros par mois. Il n'est donc bien évidemment pas question de supprimer cette allocation qui permet à ceux qui y ont droit d'essayer de survivre.
Mais le RSA n'est pas un instrument de lutte contre la pauvreté. C'est seulement un mécanisme de solidarité qui évite de laisser des gens sans aucune ressource. Je rappelle que le seuil de pauvreté pour une personne seule est de 954 euros par mois. Une personne seule au RSA a donc un revenu inférieur au seuil de pauvreté. Il y manque 487 euros par mois ! Et près de la moitié des allocataires du RSA bénéficiaient déjà du RMI ou de l'Allocation Parent Isolé avant de toucher le RSA. Ces deux revenus ont été remplacés par le RSA en juin 2009. Cela signifie que la moitié des allocataires du RSA sont dans la grande pauvreté depuis plus de deux ans. Donc cette allocation telle qu'elle fonctionne ne permet pas de sortir de la pauvreté. Pour sortir de la pauvreté, il faut que chacun puisse vivre dignement de son travail avec un bon salaire. Voila pourquoi j'ai répondu à la question sur le RSA en parlant du SMIC et du plein emploi. Car c'est là notre véritable objectif. Nous ne voulons pas gérer la misère ou l'apaiser, nous voulons l'éradiquer. Bien sûr, avec 8 millions de pauvres et 5 millions de chômeurs c'est un objectif immense. Mais nous ne devons jamais le perdre de vue.
J'ajoute que le RSA pose un deuxième problème. La transformation du RMI en RSA, et la création d'un RSA « activité » en plus du RSA « socle » posent un problème philosophique et politique. Je m'explique. Lorsqu'un allocataire du RSA reprend un emploi, il peut bénéficier dans certaines conditions d'un complément de revenu provisoire : le RSA « activité ». Ce RSA « activité » est censé rendre plus attractif la reprise d'emploi pour les allocataires du RSA « socle ». Vu ? D'abord, c'est une vision libérale des allocataires sociaux qui considèrent que ce sont des fainéant qu'il faudrait "encourager" à retourner au travail. Mais ce n'est pas le pire. Le RSA « activité » est financé par des fonds publics des conseils généraux. Il permet effectivement d'apporter un complément de revenu à ceux qui reprennent un emploi. Mais ce complément de revenu revient en fait à ce que les contribuables du département payent ce que les entreprises ne veulent pas payer aux salariés. En quelque sorte, il revient à socialiser la main d'œuvre non qualifiée. L'entreprise proposera d'autant plus facilement un temps partiel qu'un temps complet qu'elle sait que le salarié touchera un petit quelque chose de la collectivité pour compenser. Elle embauchera d'autant plus au SMIC pour la même raison. Et tout cela se fait insidieusement, par le biais détourné d'une allocation sociale. Je pense que mon point de vue est à présent mieux exprimé qu’il ne l’a été lorsque je me suis exprimé sur TF1. Merci aux amis qui m’ont signalé qu’il y avait un problème de compréhension.
François Hollande s’est exprimé sur les questions de défense nationale à l’Espace Cap 15 à Paris dimanche dernier. On peut s’en régaler sur son site. Diffusé en direct, il a connu un pic de spectateurs somme toute assez modeste : 431 écoutants en ligne. Il est vrai que c’est une longue intervention plutôt assommante. Hollande y affirme sa « résolution », son « courage » dans les décisions à prendre, son « engagement » sur ces questions « cruciales ». Le ton ne suit pas cette mâle résolution. Le discours suinte surtout un ennui profond. L’utilisation amphigourique des mots « déterminé » et « détermination », encadre un empilement de phrases creuses. Cependant sur les questions de fond, le ton monocorde et pâlichon est aussi un habile camouflage pour un tournant atlantiste sans précédent chez les socialistes. Tout y passe : le maintien dans le commandement militaire intégré de l’Otan, certes après « évaluation », l’adhésion au projet américain pour l’Europe de « smart défense » en Europe, certes après « évaluation ».
Le combat du front de gauche n'est pas seulement contre le capitalisme mais aussi pour une meilleur répartition des richesses, pour une planète verte et digne. Pour nos générations suivantes. Le discours de Clermont Ferrand à ce sujet en dit long notamment sur la dette écologique, le monde ne se résume pas à l'argent et au au profit. Regardez aujourd'hui à Lyon il fait 21 degré à l'ombre. Aucun autre candidat ne parle comme cela de l'écologie. Les gens qui votent FN ou UMP ne pense qu'à leur intérêt, nous pensons aux autres et ceux d'après aussi.
Fraternelement
Cher Jean Luc,
De plus en plus nombreux, de plus en plus résolus nous sommes en marche et rien ne peut nous arrêter. Continuons à expliquer et à donner l'envie d'un futur différent et possible ; c'est à portée de main.
Nous sommes dans la suite du combat de 2005 ! Vivement Paris le 18 Mars, vivement Toulouse le 5 avril !
Prends soin de toi.
" En finir avec Mélenchon" a osé dire Barbier, le chien de garde en chef grassement payé par l'oligarchie pour cracher sur le peuple. Tous les citoyens progressistes rêvent d'en finir avec cette insupportable dictature médiatique qui fait depuis 30 ans la courte échelle à la dictature des marchés. Vivement que le financement des médias soit complètement revu par le Front de Gauche pour qu'on retrouve une presse libre et indépendante où ceux qui condamnent cet ultra libéralisme assassin qui nous écrase auront le droit de s'exprimer !
Bonjour,
Je vous ai déjà contacté (ainsi que le Front de Gauche) à plusieurs reprises pour vous suggérer... [...]
[Edit webmestre : Oui ! Et vous avez déjà écrit le même commentaire à la virgule près, le 15 mars à 23h32 sur le précédent billet. C'est plus un commentaire là, c'est une obsession.]
Hier soir, dans l'émission "Des paroles et des actes", Hollande a été cuisiné à plusieurs reprises sur le Front de Gauche, qu'il ignore d'une superbe langue de bois ("toutes les sensibilités doivent s'exprimer, chacun fait sa campagne et gnagnagna et blablabla..."). Il fut questionné sur les alliances possibles de second tour (comment peut-il espérer qu'il ait quoi que ce soit à faire dans un gouvernement Front de Gauche ?) et son discours doit nous faire prendre la mesure de sa rigidité : rien à espérer si ce n'est SON programme.
Sa stratégie demeure la même depuis les primaires : se prendre pour le seul candidat légitime et mettre tout le monde au pied du mur. C'est lui ou rien.
Notre mission est donc claire désormais : gagner, gagner, gagner. Nous n'avons pas d'autre choix.
Je vous l'annonce donc avec joie : cette année, le printemps aura lieu le 22 avril et l'été, le 6 mai !
Je ne sais pas pourquoi, je viens de passer un pallier aujourd'hui, je crois désormais vraiment que Jean-Luc Mélenchon peu gagner. Il faut retourner la tête des gens : le Front de gauche peut rassembler, car les socialistes, les gens de gauche sont d'accord avec le programme "l'humain d'abord", alors que nous ne sommes pas d'accord avec le programme socialiste, ce qui rend leur capacité de rassembler beaucoup plus précaire.
Ce sont tellement de bonnes choses qui arrivent en même temps, le retour de la vraie gauche, l'hégémonie culturelle de notre discours, un candidat clair, intelligent, tactique, nobale et humain. Que d'énergie collective assemblée!
Vive le Front de Gauche, vive l'Egalité!
Encore un article du NO empreint d'une grande subtilité ("Mélenchon, piège à c…") qui montre à quel point la gauche libérale entend demeurer hégémonique. L'argument utilisé est toujours le même : le vote Jean-Luc Mélenchon favorise NS, comme s'il fallait nécessairement être en tête au 1er tour pour gagner l'élection. Comme le rappelle Jean-Luc Mélenchon dans son billet, FM était second en 1981, il a gagné, de même que JC en 1995.
Si FB était devant FH dans les sondages, entendrait-on les socialistes dire que le vote FH fait le jeu de NS? Je crois qu'il ne faut pas hésiter à opposer ce contre-argument à tous ces socialistes "parfumés" qui ne supportent pas de se voir contester leur hégémonie sur la gauche. Merci à Jean-Luc Mélenchon.
Sans faire de racolage, les verts qui ne sont pas plus bêtes que les autres doivent bien se rendre compte que le FH s'engage à fermer une seule centrale dans le prochain mandat présidentiel, alors que Jean-Luc Mélenchon prévoit de faire un référendum pour savoir ce que nous en pensons tous, et en même temps il lance les recherches intensives sur l'utilisation des marées, et celles de la géothermie, nous avons des bords de mer à utiliser et notre sous sol a des points chauds que l'on peut exploiter en grand nombre !
L'émission de Radio bleue vers midi dont le lien est dans le sujet précédent montre bien que notre avenir énergétique passe par ces deux points précis et Jean-Luc Mélenchon les a très bien expliqué (comme d'hab...) si 5% des électeurs verts viennent nous aider, assurément nous serons au deuxième tour !
Merci Jean-Luc pour le combat mené depuis le début, et ce n'est pas fini, nous sommes plusieurs à vos côtés.
Pour info, et comme à Clermont, le RSA est de 417E par mois. En effet, 417 + l'Aide au Logement versé généralement directement au propriétaire. Dans mon cas, aprés l'Aide au Logement, je dois encore versé 125E à mon propriétaire.
475E est ce qui est versé aux SDF: en gros, 60E de plus pour se payer un Mc Do et une nuit d'hôtel (lit + douche + WC, c'est déjà beaucoup de temps économisé sur une journée). Mais, après libre d'accepter d'intégrer un foyer ou pas vu qu'ils sont payant à hauteur de 1/3 du RSA, ce qui laisse très peu pour dans le même temps accéder à un logement (loyer, caution etc).
Y'a encore du boulot sur tous ces sujets, mais le Front de Gauche apporte énormément de solutions, les autres rien.
Résistance!
On n'a jamais assez de neurones. Les soutiens d'intellectuels de renom, contrastant avec celui de dgirard Dipardiou, ne peuvent qu'enrichir le FdG. Si ça peut le débarrasser des quelques relents de productivisme ou de travaillisme (au sens stakhanoviste du terme) qui hantent encore, çà et là, certains de nos vieux militants, c'est tout bénef.
@ 5 JT
Je suis d'accord avec vous que la situation économique de l'Europe est très grave, mais je ne partage pas du tout votre pessimisme. Si la faillite que vous craignez arrive, on ne va pas pleurer ! Ca fait 20 ans que j'attends que le système se casse la figure. Ce sera la faillite des banques, des spéculateurs, de l'oligarchie et pas la faillite des peuples ! Que voulons nous ? Rompre avec la sauvagerie économique ultra libérale, mettre à la poubelle l'économie de casino, placardiser les rentiers parasites, partager les richesses. Les accumulateurs de fric ne peuvent se passer de nous car nous créons les richesses par notre travail. Nous, nous pouvons fort bien nous passer d'eux.
De Gaulle a dit : " Il est des circonstances où le pouvoir ne se prend pas, il se ramasse ! ". Si les banquiers sont en déroute, tant mieux." Nous on peut " et nous savons quoi faire. Les banques centrales, BCE y compris, seront forcées de prêter à taux zéro. La faillite du système n'est pas à redouter, c'est une aubaine, une " divine surprise laïque". Jacques Généreux et son équipe sauront quoi faire et nous nous danserons la Carmagnolle ! C'est l'enthousiasme et l'audace qui doivent nous guider, pas la trouille !
Avant, je votais écolo... Mais ça, c'était avant !
Je suis d'autant plus confortée dans mon choix depuis que j'ai vu le meeting de Clermont-Ferrand. Je n'avais jamais pensé à faire une relecture communiste de l'écologie ! Merci d'avoir pris le temps de développer cet aspect essentiel du programme du FdG, le parti rouge et vert !
Beau meeting à Clermont, et quelle assemblée : enthousiaste, concentrée, rieuse, et avide de comprendre pour pouvoir agir au mieux. Le petit PG de l'Allier était là, nous grandissons… on viendra dimanche à la Bastille, comme des grands !
¡ Hasta la victoria siempre !
Jean-Luc Mélenchon parle de Barbier dans ce billet. Aujourd'hui un autre "édito" affligeant de Raffy sur le Nouvel Obs'...
Il se passe quelque chose... Ca commence à paniquer dans les cercles fermés des rédactions là haut à Paris. Tous ces articles et éditos de caniveau qui se multiplient ne font pas qu'attaquer Jean-Luc Mélenchon, ils salissent et insultent aussi des millions de français, c'est très très grave.
Je crois qu'ils ne se rendent pas compte de l'espoir qui est en train de se lever, je crois qu'ils ne se rendent pas compte que leur mépris va leur exploser à la gueule... Ils sont en train de produire l'effet inverse de ce qu'ils recherchent : cette haine et ce mépris accumulés vont me pousser (comme beaucoup) à ne pas aller voter Hollande au second tour (si tenté qu'il y soit...).
Soyons forts, ne nous laissons pas impressionner : la force c'est nous. A nous d'être présents après le 22 Avril.
"Je suis de gauche : je vote Front de Gauche"
Cette caste et ces élites autoproclamées me dégoutent, il faut leur botter les fesses !
Première étape dimanche !
Tortureur n'est pas du tout un néologisme. Il serait meme plutôt plus approprié au cas Le Pen. Un tortionnaire désigne soit un juge qui condamne à la torture, soit le bourreau qui éxécute la sentance du juge. Un tortureur est plutôt celui qui pratique la torture de sa propore initiative.
Un grand Merci à Monsieur Mélenchon. J'ai tout lu, j'avais la chair de poule.
J'ai 41 ans, ça sera la deuxième fois que je vais voter dans ma vie. La différence, cette fois-ci, c'est que mon vote ne sera pas par défaut, mais bien par conviction.
Si vous serez Président de ce pays (car j’y crois et j’invoque même le ciel), restez comme vous l'êtes : méthodique et à l'écoute des autres pour aiguiser vos solutions tranchantes et surtout pour enfin les mettre en pratique. Car si la théorie est importante, la pratique est bien son image comme une preuve tangible. Dans ma religion qu'est l'islam son prophète dit ceci : "la croyance est ce qui est ancré dans le cœur et sera exécutée par le fait de l'action". Remplaçons la « croyance » par la « théorie » et cette bonne parole sera validée par nous tous.
Je serai avec mon fils Amine pour la reprise de la bastille le 18/03/2012. Fier comme il est de sa composante Algérienne, enfin il sera aussi fier de sa seconde composante.
Que la force soit avec vous ! Je vous dire avec nous aussi à travers le front de gauche.
cher Jean Luc,
comment dire....c'est en fait très dur de choisir les mots car l'émotion me les dérobe ... ils se bousculent dans ma tête car c'est un grand chambardement que vous provoquez dans mes pensées ! comment est ce possible que le rêve qui avait grandi en moi, et même à mon insu, car trop souvent balayé par la réalité, se retrouve brusquement à un endroit où je n'aurai jamais été le placer : dans un programme politique....? je n'en suis pas encore revenue ! on bâti ainsi sa vie tant bien que mal avec la foi intuitive dans ce que l'on fait et puis on pense que, pour le reste, société, politique, ça se passera sans nous, parce qu'à une autre échelle... et bien non, aujourd'hui, tu nous fais revenir aux fondamentaux : et oui redécouvrir que un+un c'est le peuple et que, bien sûr les petits ruisseaux font les grandes rivières... voilà comment, grâce à toi, nous retrouvons notre grandeur. Bien sûr, je suis scotchée par le programme "l'humain d'abord": il est comme un immense château que soutient un socle en béton, loin des châteaux de cartes qui fleurissent çà et là! mais je suis aussi enthousiaste de l'homme qui porte haut et fort ce " voyage". Jean Luc sois remercié de ta grandeur que tu nous distille sereinement à chaque fois, que tu apparais pour, dis tu "éduquer la population que nous sommes. bien humblement, saches que tout doucement nous nous élevons avec toi pour cette aventure formidable . une sincère camarade.
Les amis et camarades. A la Bastille, on va leur mettre une de ces pastilles! Mon sac est fait et ma petite fille pleine varicelle, le temps du we,chez le voisin...qui vote ump!
Et à lire J Luc depuis ces 3 dernières années, je me questionne sur mon étonnement. Qu'est-ce-qui est étonnant? La raison d'être ou bien le fait d'exister? Notre origine ou notre présence? Et en fait, mon étonnement ne naît pas de ce que je découvre, mais de ce que je (re)connais. Mystérieusement.
C'est l'histoire du coup de foudre, de cette violence du choc, qui provient non pas de l'inédit mais de cette grande découverte que j'aimais avant de faire connaissance.
La philo, comme la politique commencent avec l'étonnement. Il transforme le présent comme un "éternel immédiat", comme l'inépuisable talent d'être stupéfait sans être surpris...et on n'est pas au bout de nos surprises!
A l'assaut!
Tortureur: Donner des leçons de français à Mélenchon, c'est un peu comme donner des leçons de vulgarité à Sarkozy.
Pour prendre la mesure de l’évènement politique de dimanche :
200 cars prévus avec 60 personnes par car donnent 12 000
8 trains organisés + voyageurs indépendants : 3000, on arrive déjà à 15 000
Admettons que 5000 personnes viennent de province en voiture : total province :20 000
Ile de France : 12 millions d’habitants. Savez vous que les 9000 personnes présentes à Clermont-Ferrand représentaient 1.5% de la population totale du département ?
Rêvons un peu, si le même pourcentage s’applique au Parisiens ce sont 180 000 personnes qui viendraient s’ajouter aux 20 000 provinciaux. Les chiffres le laissent entendre : Le plus grand meeting politique jamais vu sera le notre.
Cette fois ci c'est la bonne !
« Hollande semble si peu sûr de lui et des effets de sa propre campagne que onze point d’écart avec Le Pen ne le rassurent pas. »
Et si peu sûr des sondages ! Je viens d'achever la lecture instructive de Sondages : Souriez, vous êtes manipulés. Moi-même sondée volontaire sur Internet, il m'arrive de plus en plus souvent de devoir “sauter en marche" pour ne pas répondre n'importe quoi à des questions biaisées. J'imagine que je ne suis pas la seule... Et la taille de plus en plus restreinte des "panels" de sondés (ce que m'a appris le petit livre mentionné) induit forcément des sondages de plus en plus "bidonnés".
La subite "progression" du FdG et de Jean-Luc doit être l'amorce d'un "redressement" des bidonnages permettant à notre élite "sondoyeuse" de ne pas apparaître totalement démonétisée au moment des résultats du premier tour.
On imagine les types de redressement à la hausse des grands lévriers (Sarkozy, Hollande) qui "font la course en tête", et du vilain lapin (Marine Le Pen) qu'on agite devant eux...
Allez, encore une petite larme de joie en lisant tout ça... Merci et bravo à tous !
Bienvenue, à toutes ces personnes de lumière et de conscience qui rejoignent le Front de Gauche !
Courage aux travailleurs gazés par le grand roi l'autre jour,
et tous à la Bastille le 18 Mars !
Juste une petite remarque amicale : évitez svp d'employer le terme "province" et "provinciaux" ;)
Étymologiquement "Province" veut dire : "territoire vaincu". Ca n'est pas le cas !
Avanti popolo !
[Edit Webmestre : "Provence" a exactement la même étymologie. On évite aussi... ?]
La bande du Fouquet soutiendrait le Front de Gauche, c'est pour ça qu'il monte dans les sondages! Le Nouvel Obs n'en plus à une énormité prêt, mais je dois avouer que celle-ci est époustouflante.
Les éditocrates ne reculent devant rien, qu'ils s'en aillent tous!
"L’état dans lequel les Verts se trouvent désormais en est une illustration saisissante.":
J'avais en effet l'intention de voter pour Éva Joly, jusqu'à ce cafouillage pro/anti nucléaire: je me suis dit s'ils vendent déjà leurs principes pour un plat de lentilles électoralistes (et si en plus ils se font berner) que peut-on attendre de bon par la suite?
Les sociaux dem s'affolent parce qu'ils entendent bien rester hégémoniques et dicter toutes les politiques "à gauche", alors voir une vraie gauche monter dont ils doivent tenir compte, ça dérange leurs plans !
Du coup, ils ont inventé une nouvelle trouvaille : si FH n'est pas en tête au premier tour, c'est la cata ! Bon avant il y avait la Le Pen et le vote utile, mais comme on ne peut plus compter sur elle pour jouer les chiens de garde. Il fallait imaginer autre chose, eh bien maintenant voici le complot Sarkozyste ! ça vole haut, trés haut, au PS !
"l'émergence réelle d'une gauche anti-productiviste"
Oui, c'est ça que j'attends, c'est la seule voie possible pour sauvegarder notre avenir.
Sur Barbier, je vous encourage à lire également cela.
Comme à l'accoutumé, une bonne approche de l'essentiel, juste une remarque (déformation d'un ancien cadre territorial) sur le RSA activité, la "participation" des collectivités territoriales n'est jamais innocente, c'est, chaque fois, un nouveau transfert sur les impôts les plus injustes qui soient (surtout depuis la suppression de la T.P.) et des charges sociales nouvelles qui sont supportées par le Foncier (mal adapté) et la TH (ce droit pour avoir un toit quelque part!)
Ce pan de la fiscalité devra être repris dans le cadre général de la réforme fiscale envisagée, toutefois il faudra bien adapter des recettes nouvelles à d'autres niveaux que le national pour recommencer la décentralisation!
Un court message;
Le vote de conviction c'est celui qui nous fera vaincre.
Que Paris et sa banlieue soit à la hauteur de l'évènement par sa présence massive dimanche entre Nation et Bastille.
Un provincial qui y sera.
Bravo Jean Luc
Amusant comme Christophe Barbier, "l'expert" tous azimuts en politique,orné de sa ridiculissime "Écharpe Rouge", a finit par sauter les plombs...
Et très instructif, aussi.
Ne mollissons pas, et sachons débusquer tous ces "demi-sels" sous leurs airs de "je-sais-tout"...
@14 thierry
TNS SOFRES: Rions un peu en ces jours ou la joie revient.
---> 62% des Français trouvent que la renégociation des accords de Schengen serait une bonne chose mais ils sont partagés sur sa faisabilité (48% pensent qu'elle est possible, 39% pas possible).
Quels sont les français qui connaissent les accords de Schengen ? (à part la classe dirigeante et encore pas toute). Si ils ont pris un panel représentatif, il n'y a ni ma mémé, ni mon concierge, ni mon facteur, ni ma soeur, ni mon conseiller municipal, ni mon prof de chorale, ni mon percepteur, ni l'instituteur de ma petite fille...
---> 52% des Français trouvent que la renégociation du traité européen de discipline budgétaire serait une bonne chose. Ils sont partagés sur la faisabilité d'une telle renégociation (42% pensent qu'elle est possible, 37% impossible)
Même réponse que ci-dessus. Mais en pire. Qui a entendu parler du MES et du traité qui viennent d'être validé par l'assemblée nationale en mars. Les médias n'en ont pas dit deux mots. Là je colle même mon maire et mon voisin ingénieur en modélisation informatique. Je ne parle pas de mon sénateur qui l'a confondu avec le traité de Lisbonne.
---> 79% des Français estiment que la proposition de Nicolas Sarkozy de taxer les exilés fiscaux serait une bonne idée, mais une majorité (53%) pense que Nicolas Sarkozy ne mettra pas en place cette mesure s'il est réélu
J'ai posé la question à mon entourage. La réponse était convenue: Quoiqu'il fasse il ne mettra rien en place, sauf les mesures dont ils ne parle pas. C'est à dire casser notre modèle social.
Connaissez-vous le gang des écharpes ? Non ? Allons, prenez le temps d'y réfléchir... Toujours pas ? Peut-être devrais-je vous mettre sur la voie. Bon... sachez tout d'abord qu'il s'agit de personnages inféodés, serviles et facilement aboyeurs. Ils ont une laisse bien dorée, parfaitement bling-bling, si étincelante qu'elle finit même par aveugler leur raison. La main qui tient la laisse est toujours la même. C'est celle du pouvoir et de l'argent. Le gant qui enveloppe cette main change de temps en temps. Aujourd'hui, ce gant s'appelle Nico le Neuilléen. Il aime bien sortir ses gentils aboyeurs dressés depuis tant d'années qu'ils répandent leur bile aux mêmes endroits. Là où l'espoir devrait pousser puis fleurir. J'en viens à ce qu'ils arborent autour de leur cou, hormis cette laisse. Il s'agit donc d'une écharpe. Rouge, blanche, bleue, peu importe. Ils posent et espèrent imposer. Christophe a expressément choisi la rouge, bien qu'il ne soit pas vraiment révolutionnaire. Jean-Pierre et Alexandre, officiant à la même radio, se sont naturellement dirigés vers le bleu UMP. Amis, méfiez-vous de ces gens qui arborent quasiment à longueur d'année une écharpe avec laquelle ils feraient bien de pendre leurs idéologie libérale mortifère. Un psychologue aura vite fait d'analyser le besoin d'arborer un tel accoutrement.
La Bastille, tiens-toi prête, les humains arrivent... et sans écharpe !
@ Myrrkel 27
Parfumé par Barbier, l'éditorialiste Raffy-né auteur d'un ridicule pamphlet anti-Mélenchon sur le site du Nouvel Obs provoque une délicieuse avalanche de commentaires particulière virulent à l'encontre du médiacrate. Succulent !
@ WM
Le terme "province" n'est plus utilisé en France depuis 1790. C'est un terme administratif de l'Ancien Régime. Il est juste dommage qu'il soit encore employé de nos jours. Ca reste un détail, mais qui agace les 80% de population n'habitant pas en Île-de-France.
Une question qui me taraude depuis quelques jours et que je me permets de soumettre ici:
La révolution citoyenne qui s'est operée en Icelande pourrait-elle servir de modèle pour la 6e république que nous appelons de nos voeux chez nous?
Si oui, pourquoi ne pas y faire référence plus souvent? Et si non, expliquer pourquoi?
Merci d'éclairer ma modeste lanterne...
et à dimanche!
Je me permets de livrer à tous les lecteurs du blog une information assez peu reprise par les médias (on comprend pourquoi, en visionnant ce clip de l’Union Européenne)
J’en profite pour exprimer une nouvelle fois mes regrets sur le fait que nombreux à gauche, et particulièrement au FG, continuent de confondre internationalisme et globalisation, ce qui a pour effet qu’ils s’évertuent à défendre une construction bien peu démocratique et totalement réactionnaire.
Juste un mot encore pour dire que ce clip montre, s’il en était besoin, que l’ultra-souverainisme européen existe bel et bien (c’est même le seul qui existe vraiment) en Europe) et qu’il ne se gène pas pour voir en ennemis barbares, menaçants et violents les peuples du sud et plus précisément les chinois, les orientaux et les noirs.
A méditer…
Je retiens l'intervention prépondérante de la C.G.T dans la campagne présidentielle, le voyage de Jean Luc Mélenchon à Marseille en est l'illustration, aujourd'hui dans la fonction publique territoriale deux tracts ont été distribués, le premier est la déclaration de la commission exécutive de la CGT sur le vote anti Sarkozy, le deuxième est celui de la fédération des services publics CGT intitulé Front National=Front Anti Territorial, je vous invite à lire ces deux déclarations. La CGT fait le boulot, il faut le souligner, depuis que je suis dans la Fonction Publique c'est-à-dire depuis 1982, je n'ai pas retrouvé une telle intervention nationale de la CGT en dehors de fortes initiatives locales, enfin le Front de Gauche est bien l'alternative politique attendu depuis si longtemps.
Ces éditos sont tellement peu subtils que je me demande si ce n'est pas une sorte de psychologie inversée finalement : vomir sur Mélenchon pour lui attirer de la sympathie pour affaiblir Hollande. Ça ressemblerait bien à une stratégie que pourrait avoir l'UMP. Ils risquent de s'en mordre les doigts.
Toujours intéressant comme billet, même si j'ai toujours autant de mal avec l'objectif de plein-emploi. Mais bon, cela vaut toujours mieux que l'objectif de gestion de la misère des socio-libéraux !
Et si on continue sur la ligne de l'anti-productivisme, on voit bien que le plein emploi est un leurre. Si on se met à ne fabriquer que de l'utile, jamais on ne pourra "occuper" la totalité des travailleurs sur 35 heures hebdo. Soit il faudra baisser drastiquement le temps de travail. Soit il faudra prévoir une allocation pour tous ceux que la transition, obligatoirement longue, laissera sur le carreau. Les deux, probablement.
Il serait intéressant de faire la liste de toutes les "allocations" destinées à tempérer la misère, de repérer leurs incohérences, leurs injustices, et les démarches compliquées, humiliantes, honteuses qu'elles imposent à ceux qui en sont les maléficiaires. Pourquoi pas instituer un revenu de base, accessible sans toutes ces acrobaties, qui délivrerait au moins de cette position insupportable tous ceux qui en ont besoin. Autant pour leur DIGNITÉ que pour leur survie.
Y a des militants parisiens sur ce blog ? Je suppose qu'ils vont rameuter tout le monde ! on sera peut être le plus grand nombre populaire de ces années, si on pouvait atteindre ça, on réveillerait l'Europe ! J'ai hâte de dimanche, gros sacrifice pour y aller. Imaginez, j'en ai rêvé cette nuit, 30 000 personnes à crier "Résistance". Bon sang, que ça fait du bien ! Génial que des têtes écologistes rallient notre mouvement. L'écologie et la gauche, ça marche ensemble, parce qu'on ne peut pas être équilibré sans justice. l'humain d'abord, c'est aussi la prise en compte de notre écosystème, pour que les pays du sud arrivent à survivre. Que font les verts égarés au ps, c'est triste, Eva Joly égarée toute seule, son parti avalé par le ps et leurs idées seront trahies.
@webmestre
Mon commentaire a été publié hier en page 20 sur le blog. Aucune chance qu'il touche les lecteurs, malgré la pertinence du propos. C'est la raison pour laquelle je l'ai publié en bonne position sur ce billet. J'ai en revanche bien compris le sens de votre remarque. C'est donc la dernière fois que j'interviens d'une quelconque manière sur ce blog. Je persiste toutefois à dire que vous n'exploitez pas tout le potentiel de la crise financière et que de plus, la campagne (malgré le brio de M. Mélenchon) n'aborde pas le point principal : la crise de la zone euro. L'avenir nous dira si vous avez eu raison de modérer ma participation et si mes propos relevaient véritablement de l'obsession.
L'humain ne peut l'être sans l'écologie car comment être humain sans être en harmonie avec le monde qui nous entoure ? L'argent, la consommation, la publicité, le lucre : tous ces miroirs aux faux-semblants ont fait de nous des zombies écervelés. Réapproprions-nous nos pensées et redevenons qui nous sommes : des êtres libres dotés d'une pensée autonome et tournés vers le bien commun ! Rien de plus normal que les écologistes rejoignent nos rangs : venez tous, nous, nous savons accueillir et partager !
En ce qui concerne "tortureur" je me suis posé la question, mais sachant déjà que vous n'employez jamais un mot pour un autre, ou mal à propos, aussi j'ai cherché et j'ai trouvé, ce mot va très bien à la personne destinataire.
Sans commentaire.
A dimanche
En effet infect ce Raffy mais d'autres lectures redonnent le moral. Ainsi du toujours délicieux billet de Pierre Marcelle qui dans Libé de ce jour s'en prend aux sondages. Mieux disséqués que les programmes qui, imposent "le temps de l'instantané, celui de l'opportunisme et de l'oubli", "à rebours du temps militant qui est de la mémoire et des enjeux". Un Pierre Marcelle qui hier soir, commentant en direct le "live" de l'émisssion de Hollande sur le site de son quotidien, ne se cacha pas qu'il serait avec nous dimanche à la Bastille... aux côtés de celui qu'il nomme "sa mémuche".
Appel
Urgente necessité de taper, taper, taper sur Sarkozy et son parti
Pour la répartie de jack Dion, j'ai trouvé ce lien.
@ marj 37
Ne vous inquiétez pas, le nouvelobs est un magazine de la gauche caviar et bobo qui sert la soupe aux Tapie, Lang, BHL, Rocard, Valls et Hollande. C'est le genre de presse qui en est réduit à offrir des montres et des ordis pour que inciter à s'y abonner... en vain.
Il n'y a que des pseudo-articles ou des dossiers creux noyés dans une pub offrant des stéréotypes du luxe consumériste, tels que peut les fantasmer la petite-bourgeoisie. La petite-bourgeoisie pour moi est surtout une catégorie idéologique qui désigne les salariés et petits possédants qui ne savent pas encore qu'ils vont aussi passer sous le rouleau compresseur des CAC 40 et d'un Capital transnational en guerre.
Idem pour l'Express, la couleur bobo en moins et le parfum centriste bien rance en plus.
Pour les vapeurs d'inquiétude chez Valls, Moscovici et Hollande quant à leur chute, il n'y a pas trente-six solutions : soit ils abandonnent leur dogme libéral et meurtrier (= antirépublicain) du Marché tout-puissant, soit ils assument leur vassalité à Merkel et aux traités eurocratiques qui tuent l'économie réelle et les peuples; dans ce cas leur chute continuera et deviendra libre.
Personnellement ça ne me gêne pas d'avoir JL Mélenchon en tête au second tour contre l'un des Daltons rescapé du 1er tour. C'est pourquoi, plus que jamais : Front de Gauche en force !
Je me permet une petite réflexion qui n'est pas de moi, sur l'écologie.
On s'obstine à vouloir laisser une meilleure planète pour nos enfants, mais il ne faudrait pas oublier de laisser de meilleurs enfants pour cette planète.
Je ne serais hélas avec vous qu'en pensée ce Dimanche. Que ce soit grandiose, bon courage à tous.
Bonjour camarades,
Je vais pour une fois voter républicain dés le premier tour. Ce n'est pas par des choix politiques mais par des choix sociétales que je vais voter front de gauche au premier et deuxième tour, ainsi qu'au troisième lorsqu'il s'agira de revendiquer nos droits. Car tout indique qu'il y aura un troisième tour et ce ne sera pas pour déconner.
Le jour où nous l'emporterons, Jean-luc, le point levé, c'est lorsque chacun de nous sera capable de se battre avec la même ferveur que toi contre ce qui n'est tout simplement pas acceptable.
Continue la baston pédagogique!