16mar 12
Cette semaine a filé si vite, et la précédente n’allait pas moins vite. Le présent s’étale sur le futur et dilue le passé. Chaque jour je demande à plusieurs reprises quel jour on est. C’est ainsi, quand tout s’enchaîne sans aucune des pauses et repères qui organisent le quotidien le reste du temps. Les lignes qui suivent, quand les ai-je écrites ? Au fil des moments de pause, dans le train, entre deux rendez-vous. Ce sont mes brouillons de discours et mes moments de mise au point, selon le chapitre. Mais le décousu du récit m’enchante une fois le dernier sujet traité. Ces pages sont au fond mes meilleurs ancrages dans la campagne puisqu’elles me permettent de faire retour sur ce que j’y fais. Ceci fini, je me mets à la préparation de mon discours pour la (re)prise de la Bastille ce dimanche. Je sais que je marche vers un événement singulier, inédit, un accomplissement et un commencement. Un événement de campagne électorale et le début d’une nouvelle histoire, celle d’une insurrection civique.
A Clermont, André Chassaigne et moi, qui ne sommes plus trop novices, nous avions le souffle coupé par l’énormité de ce que nous avions sous les yeux. Près de 9000 personnes dans une salle qui semble monter ses gradins jusqu’au ciel. La plus grande réunion jamais tenue dans la région par la gauche, toute tendance confondue. Marie-Pierre Toubhans, la trentaine récente, prenant la parole la première, au nom de la Gauche Unitaire, a eu un baptême du feu devant une assemblée comme peu d’orateur et d’oratrice de gauche en connaissent dans leur vie militante. Elle fut magnifique, portée comme nous l’avons été tous les trois par cette fantastique communion populaire, en dépit de l’émotion qui étreint par force quiconque parle devant une telle assemblée. Non pas une foule, une assemblée, vive, réactive, prête à écouter avec une concentration incroyable qui facilite les exposés. Magique ! Paul en a fait un carnet de campagne. Lui aussi est un homme jeune dont c’est le premier contact avec cette réalité ressurgie des nappes profondes de la culture politique de notre pays. Dans l’histoire qui s’écrit avec nous, je ne perds jamais de vue le rôle de passeur qui revient à ma génération, impatient que je suis de les voir reprendre le chantier qui faillit rester en ruines, ou dans la honte dont la capitulation de Papandréou est le symbole.
Mon exposé portait pour l’essentiel sur la présentation du sens de la planification écologique. Je vous renvoie au texte dès qu’il sera transcrit, et à la vidéo déjà disponible pour connaître la nouveauté que ce discours contient. Il s’agit de la mise en lien entre cette version de la planification et le règlement de la dette écologique. C’est dans ce contexte que j’ai présenté l’idée de la « règle verte ». Je propose qu’elle soit introduite dans la Constitution. Il en sera question bientôt de nouveau de bien des façons puisque l’idée est centrale pour la cohérence du projet de planification écologique.
Le lendemain j’étais à Marseille au Forum alternatif de l’eau. Mais ma visite sur place a commencé au port. Tout d’abord dans les locaux du syndicat CGT des dockers. Puis elle s’est prolongée par quelques pas sur le port et une rencontre avec les « portuaires », une réunion avec les syndicats des divers métiers impliqués dans l’activité maritime. De tout cela il faut retenir le caractère historique au sens plein et entier du terme ! D’une part parce que l’invitation dans chacun des lieux que je viens de nommer est sans précédent de très longue date. Ensuite parce que, à chaque halte, la convergence entre le programme « L'Humain d’abord » et les plateformes revendicatives éclatait sous les yeux de chacun. Enfin parce que chacun était tranquillement dans son rôle. Les syndicalistes en présentant leurs combats, moi en expliquant ce que nous attendons de chaque profession impliquée dans le cadre de la réalisation du programme. L’autre événement est que tous aient dit publiquement qu’ils soutenaient ma candidature comme candidature des travailleurs. Dit comme cela !
Il se crée dans le petit monde médiatique une danse singulière à mon propos. Depuis que la même semaine les sondages m’ont placé à la hausse pendant que mon adversaire de droite et mon concurrent de gauche me plagiaient, j’ai vu beaucoup de commentaires vrombir autour de moi, comme un essaim qui s’énerve. Il y a la haine de classe pur jus, à la sauce de « l’Express », le journal du dessinateur Plantu le boursier du Qatar. Cette semaine c’est le journal qui a la bave aux lèvres. Il proclame qu’il faut « en finir avec Mélenchon » sur un ton et un style où, tout en me reprochant d’aimer l’invective, l'on parle sur un ton et avec des mots que même « Minute », le journal de l’extrême-droite, n’utilise plus. Comme quoi les provocations de Plantu n’étaient pas des accidents liés à l’inculture du caricaturiste. J’ai lu dans « Marianne 2 » une répartie de Jack Dion qui m’a fait beaucoup sourire et qui est suffisante pour que je m’estime assez vengé avec pour n’y rien rajouter.
Pour le reste, ailleurs, c’est souvent la reprise habituelle des argumentaires du PS. Une nouvelle fois voici la goualante du « vote utile ». A votre bon cœur messieurs dames. Hollande semble si peu sûr de lui et des effets de sa propre campagne que onze point d’écart avec Le Pen ne le rassurent pas. Au lieu de combattre l’emprise de l’extrême-droite et d’essayer de reprendre le terrain à nos côtés, il préfère braconner à la porte de nos meetings en jouant la musique de son film d’horreur favori : la peur du loup. Mais quel loup ? Soyons juste, l’argumentaire du vote utile a changé de registre. Hollande s’est laissé convaincre de calquer sa stratégie sur celle de Sarkozy : arriver en tête du premier tour. Un contresens total. L’UMP doit créer une dynamique qui écrase ses concurrents pour soumettre le reste de la droite et l’obliger à passer sous ses fourches caudines. Jamais cela n’a fonctionné à gauche de cette façon. Hollande est le premier dirigeant socialiste qui refuse toute discussion avec le reste de la gauche et ne propose aux autres que de capituler et de rejoindre son programme, invitation qu’il adresse également à droite à Bayrou. Il est le premier à avoir déclaré et répété dans un livre qu’il n’y avait rien à négocier après le premier tour. Même ceux qui ont cependant signé un pacte avec le Parti Socialiste, conclu des textes et des répartitions de circonscription, sont souverainement méprisés et ramenés à une humiliante série de démentis sans appel. L’état dans lequel les Verts se trouvent désormais en est une illustration saisissante. Celui de Jean-Pierre Chevènement également. Dans ce contexte et avec ces façons de faire, le refrain du vote utile est une rengaine aussi peu crédible que le suspense à deux balles et les pleurnicheries une fois tous les cinq ans de la famille Le Pen à propos des 500 signatures. S’ils croient vraiment ce qu’ils disent et s’ils ont réellement des inquiétudes, les dirigeants socialistes devraient plutôt rester sereins. Ils devraient faire d’autres comptes plutôt que de mener cette pauvre danse de la trouille.
Arriver en tête de tous les candidats au premier tour ? Pour quoi faire ? Giscard était en tête du premier tour avec trois points d’avance sur Mitterrand. Giscard a perdu ! Mitterrand a gagné. En 1995 Lionel Jospin était en tête du premier tour, trois points devant Chirac. Jospin a été battu au second tour et Chirac élu. Pour gagner il faut être en état de rassembler. Et pour cela il faut d’abord qu’il y ait quelque chose à rassembler. Deuxième souci, le risque de « dispersion ». Bonjour le respect que dégage le thème ! Et encore une fois pour dire une bêtise ! Il y avait davantage de candidats à gauche en 1974 et en 1981 ! Bref tout ce bruit ne témoigne que de beaucoup de manque de sang-froid. Et de peu de combativité face à l’adversaire. Mais je dois à la vérité de dire que je ne sais pas si tout ce remuement est voulu ou bien subi par Hollande lui-même. Car je ne trouve toute cette campagne que dans la bouche de ses lieutenants zélés comme Valls et compagnie. Peu importe : je connais la maison et sa propension à utiliser les snippers. Et puis je vois ce que je vois. Hollande multiplie les bonnes façons à l’égard des communistes et il leur fait miroiter sa verroterie ministérielle très bruyamment pour que nul n’en ignore. Pourtant il sait bien à quoi s’en tenir : il n’y aura pas de communistes intéressés par ce chaland sinon ce pauvre Robert Hue.
La nouvelle polémique de Nicolas Sarkozy sur l'espace Schengen n’est pas si nouvelle ! La dernière fois qu'il s’y est lancé c'était en avril 2011 aux côtés de Silvio Berlusconi. Ils avaient demandé conjointement le rétablissement provisoire des contrôles aux frontières des Etats membres en cas de « difficultés exceptionnelles dans la gestion des frontières extérieures communes, dans des conditions à définir ». Ils demandaient que les accords Schengen soient modifiés en conséquence. Scrogneugneu ! Oui mais, voilà, la réintroduction temporaire des contrôles aux frontières des Etats membres existe déjà dans le Code des frontières Schengen. Ça se trouve aux articles 23 à 26. Il y est permis à un Etat, « en cas de menace grave pour l’ordre public et la sécurité intérieure », de réintroduire le contrôle à ses frontières intérieures. Le maintien des contrôles peut durer 30 jours maximum « ou pour la durée prévisible de la menace grave si elle est supérieure à trente jours ». Donc c’était de la gesticulation. En juin 2011, les chefs d'Etats et de gouvernement de l'Union européenne avaient proposé d'élargir les circonstances dans lesquelles le rétablissement de ces contrôles est possible. Seraient désormais possible « à titre exceptionnel, le rétablissement des contrôles aux frontières intérieures en cas de situation véritablement critique, lorsqu'un État membre n'est plus en mesure de respecter ses obligations au titre des règles Schengen ». Mais cette mesure serait « d'une portée et d'une durée strictement limitées » et « serait prise sur la base de critères objectifs précis et d'une évaluation commune ». Ça sentait le gaz pour Sarkozy car en septembre 2011, la Commission proposait certes de modifier le code des frontières mais à condition que la décision de rétablir les frontières lui revienne. De plus les frontières ne pourraient être rétablies que pour une « période renouvelable de trente jours, pour six mois au maximum ». Certes cette période pourrait être prolongée par la Commission au cas où un Etat membre ne protégerait pas suffisamment ses frontières extérieures. Mais la possibilité pour les Etats membres de réintroduire unilatéralement le contrôle aux frontières intérieures est réduite à 5 jours prolongeables sur décision de la Commission. Insupportable pour Nicolas Sarkozy qui garde un chien de sa chienne à ceux qui ont perverti son idée. Cette proposition vient d'arriver en commission parlementaire au Parlement européen. On est donc encore tout au début de la procédure législative. La sortie de Sarkozy intervient dans ce contexte. Comme une pression et un coup de pied de l’âne. Rien de plus.
Mais ce qu’a dit Nicolas Sarkozy comporte aussi le nombre habituel des approximations langagières du personnage. Amusons-nous. Exemple. « Les accords de Schengen ne permettent plus de répondre à la gravité de la situation. Ils doivent être révisés. » De quelle « gravité de la situation » parle-t-on? Sarkozy agite une menace d'arrivées massives de clandestins qui ne correspond à aucune réalité. Et qui est surtout, par nature, invérifiable. « Il faut un gouvernement politique de Schengen comme il y a désormais un gouvernement de la zone Euro. » Il n'y a pas de gouvernement de la zone euro formalisé. C'est de la pure incantation. Il dit : « Il faut pouvoir sanctionner, suspendre ou exclure de Schengen un État défaillant comme on peut sanctionner un État de la zone Euro qui ne remplirait pas ses obligations. » Ah bon ? Mais ça existe déjà ! En effet il y a déjà une discipline commune aux frontières. Les Etats qui ne la respectent pas, ou dont on suppose qu'ils ne la respectent pas, ne parviennent pas à entrer dans l'espace Schengen. C'est, par exemple, le cas de la Bulgarie et de la Roumanie qui se sont encore vu refuser l'entrée dans l'Espace Schengen le 2 mars dernier alors qu'ils sont membres de l'UE depuis 2007. Mais « sanctionner, suspendre ou exclure de Schengen un État défaillant », c'est l'exact opposé de la logique de l'accord Schengen qui prévoit au contraire que si un Etat, notamment ceux situés aux frontières extérieures de l'UE, fait face à des difficultés, c'est une coopération renforcée qu'il faut prévoir. Il y a même un organisme prévu pour cela : Frontex.
Frontex, c'est l' « Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l'Union européenne ». Créée en 2004 et opérationnelle depuis 2005, son rôle est de lutter contre l'immigration clandestine. Elle dispose pour cela d'un budget annuel de 80 millions d'euros. Son fonctionnement repose sur des équipes "mixtes", composées de polices de plusieurs Etats membres, qui sont déployées en permanence aux frontières de l'UE. C’est aussi de moyens matériels conséquent. Environ 20 avions, 30 hélicoptères, 100 vedettes ! Une équipe d'intervention de 500 à 600 garde-frontières des Etats membres, formés par Frontex, est immédiatement mise à disposition des Etats membres en cas de tentative importante de migration illégale ! Sarkozy vient donc d’inventer l’eau chaude !
J’ai traité Jean-Marie Le Pen de « tortureur ». Cela me vaut une plainte en justice déposée par l’intéressé. Minable ! Il sera ridiculisé comme d’habitude ! Mais je trouve beaucoup plus grave et perturbant le soupçon qui s’exprime à mon égard d’avoir mal utilisé notre langue. Je ne suis pas sans défaut sur ce point. Mais je veux me défendre. Votre opinion m’importe ! Le mot existe et l’usage que j’en ai fait est officiellement autorisé. Voici la définition qu’un des commentateurs de ce blog m’a suggéré de produire. Voici la définition trouvée et les exemples d’usage déjà fait. « Tortureur, -euse, adjectif et substantif. Adjectif. Rare. Qui torture, sert à torturer. Synonyme : tortionnaire. « Tes pauvres outils tortureurs et mordeurs » (Giono, « Que ma joie demeure », 1935, p. 261). Substantif masculin. Celui qui inflige la torture. Synonyme : bourreau, tortionnaire. « Dans sa cellule, le colonel Picquart songe, et suivant, en son rêve, les pensées de ses tortureurs, sourit tranquillement au devoir » (Clemenceau, Vers réparation, 1899, p. 225) ». Je pense que cela devrait rassurer mes amis et instruire mes lecteurs. Et moi, je suis bien content de pouvoir mener les vrais débats plutôt que d’être cloué sur les postillonades de Jean-Marie Le Pen. Postillonade ? Un néologisme acceptable, non ?
La candidature commune du Front de Gauche à l’élection présidentielle a reçu cette semaine les soutiens de Paul Ariès et du biologiste Jacques Testart. Je le dis de cette façon pour souligner le caractère hautement politique de ce qui vient de se passer à cette occasion, au-delà de son aspect personnel. Jacques Testart et Paul Ariès sont des figures centrales de l’écologie politique. Des penseurs de celle-ci et des porteurs d’alertes et d’idéaux. Avec Paul Ariès, nous avons fait déjà plusieurs bouts de chemin ensemble. Dès 2008, il avait lancé l'appel « Pour un Parti de gauche écologiste » avec Martine Billard, qui était alors députée des Verts et qui est maintenant co-présidente du Parti de Gauche. Paul était aussi présent à notre remue-méninges cet été. Il y avait animé un atelier sur la gratuité des services publics avec notre secrétaire nationale à l'écologie Corinne Morel-Darleux. Elle-même vient de ces réseaux de l'écologie radicale. Plus récemment il avait organisé avec mon camarade Gabriel Amard un séminaire du « Sarkophage » aux Lacs de l'Essonne. J’y avais conclu un atelier sur la gratuité auquel il participait et nous avons construit à cette occasion une bonne relation de respect. Bref, tout cela pour dire que Paul n'est pas un inconnu. Et sa décision n’est pas un coup de tête. Ni une adhésion aveuglée car il reste droit dans ses bottes sur ses positions qui ne sont pas toujours celle du Front de Gauche. Et bien sûr nous ne lui demandons de renoncer à rien. Son soutien est pour moi un bonheur personnel bien sûr. Mais c’est surtout un signe important, celui d'un moment politique majeur. Pourquoi ? Parce qu'il marque l'émergence réelle d'une gauche anti-productiviste. C'est un fait majeur ! C'est ce que nous avions en tête en créant le Parti de Gauche il y a plus de trois ans. J’avais lancé un appel aux écolos et objecteurs de croissance de gauche pour qu’ils viennent construire avec nous un parti creuset qui regroupe le meilleur de toutes les traditions de la gauche. Depuis, de nombreux militants écologistes et anti-productivistes nous ont rejoint. Ils ne sont pas venus faire l’appoint. Ni les sous-traitant de la problématique écologiste. Au contraire ils ont largement contribué à faire bouger les lignes. Ils ont bousculé de nombreux héritages de la gauche. Ils ont permis de renouveler le genre de l'écologie politique. Aujourd'hui c'est au Front de Gauche de porter cette exigence écologique, ce changement de paradigme, pour aller vers le "buen vivir" de mes amis latinos et le "socialisme gourmand", comme Paul Ariès l'appelle. Mais je veux aller plus loin. Comme je l'ai déjà dit, les idées de l'objection de croissance m'interpellent. Elles nous interpellent tous, parce qu'elles viennent percuter le socialisme, une certaine tradition marxiste. Ils nous obligent à nous interroger sur la notion de temps libéré, de revenu social, sur la désobéissance civique, sur la lutte contre le consumérisme et la publicité. Tout cela nous le portons désormais en pratiques militantes aux côtés des réseaux et associations. Je crois que l’osmose se construit. Elle ne se limite pas à ce que je viens d’en dire à propos du Parti de Gauche. Avez-vous lu le numéro de « L’Humanité » qui titre sur le contenu rouge et vert de notre campagne ? Partout les idées avancent. Non pas les unes contre les autres. Non par révélations et conversion mais par synthèse. Et pas les synthèses spongieuses et molles à la social-démocrate. Une synthèse qui déconstruit et reconstruit chaque point de vue pour déminer les désaccords du poids des malentendus et des préjugés. Puis assemble ce qui peut l’être clairement et sans ambiguïté. C’est pourquoi je crois que les écolos en général, les objecteurs de croissance de gauche et les anti-productivistes, ont leur place dans notre rassemblement. Depuis la déroute intellectuelle et politique de Europe-Ecologie-Les-Verts, et du moment que nous sommes les seuls à laisser ouverte la question du nucléaire en la confiant au référendum, c’est avec nous que « ça se passe ». Je pense que cela commence à se savoir. Dès lors le soutien de Paul Ariès est en fait une entrée en ligne d’un courant d’idée central de l’écologie politique dans le Front de Gauche. Le nouveau courant progressiste que nous incarnons élargit son enracinement intellectuel.
J’en étais là de ma rédaction lorsque j’ai reçu une alerte m’indiquant un nouveau soutien. Il s’agit de Safia Lebdi. Conseillère régionale d'Île-de-France d’Europe-Ecologie-Les-Verts, Safia était cofondatrice de « Ni putes ni soumises ». Elle l’a quitté quand Fadela Amara a rejoint le gouvernement de Nicolas Sarkozy. Elle a alors créé le collectif « Les Insoumises ». C’est donc un caractère qui ne se laisse pas intimider. J’ai découvert dans l’Humanité du mardi 13 mars un entretien avec Mina Kaci où elle estime que je « lie l'écologie et la vie des gens ». A la question : « Pourquoi soutenez-vous Jean-Luc Mélenchon, et non Eva Joly, à la présidentielle ? », elle répond : « Je me reconnais pleinement dans le discours du candidat du Front de Gauche. Il est clair, sans fioriture, contre le monde de la finance. Il y a ceux qui possèdent des fortunes et ceux qui n'ont rien. Il rend possible l'idéal d'un monde juste, le partage des richesses. Il est en train d'impulser la construction d'une gauche sociale, laïque, féministe et écologique. En fait, le Front de Gauche est celui qui incarne le plus les valeurs pour lesquelles je me bats depuis des années. » Puis elle donne un éclairage surprenant qui explique la discrétion du parti Vert sur certains thèmes. « Ce parti dit-elle a ouvert ses portes à des personnes de la société civile, comme Augustin Legrand ou moi. On m'a choisie pour mon combat sur la laïcité et le féminisme, notamment dans les quartiers populaires. Or je me suis vite rendu compte qu'EELV ne fait aucun de ces domaines sa priorité. Il estime même, qu'étant divisé sur ces questions, il ne faut surtout pas ouvrir la boîte de Pandore. Ça peut exploser, pense-t-il. Même sur l'écologie, EELV n'est pas audible, parce qu'il en a une approche petite-bourgeoise. » Je classe dans le même état d’esprit ce qu’elle dit ensuite à propos de notre bataille contre le Front National quand Mina Kaci lui demande si je n’en fais pas trop sur le sujet comme me le reprochent certains à gauche. « Je me suis posé la question au début, dit-elle, et je dois dire qu'il a raison de l'affronter bille en tête. C'est quand même grâce à son acharnement que Marine Le Pen a été obligée de dévoiler son véritable projet sur les femmes, particulièrement sur l'IVG. Il a démystifié la candidate d'extrême-droite. Mélenchon n'a pas peur de lui rentrer dedans, contrairement à bien d'autres prétendants à l'Élysée, qui n'osent l'affronter car ils sont ambigus sur un certain nombre de sujets, tels que l'immigration ou la laïcité ».
Je ne peux pas finir cette partie de ma note sans évoquer le dernier soutien qui m’est parvenu pendant que je tapais les lignes qui précèdent et que venait de me transmettre Eric Coquerel. Il avait observé que des républicains de gauche de plus en plus nombreux venaient soutenir le Front de Gauche puisque lui-même vient de cette mouvance. Comme beaucoup d’autres il a très mal vécu le ralliement de Jean-Pierre Chevènement à la candidature de François Hollande. Pour lui cela ne rendait pas compte de l’état d’esprit des figures qui ont construit cette mouvance dans le passé. C’est pourquoi c’était du pur bonheur pour lui de me transmettre le communiqué annonçant le soutien de Didier Motchane le soir même où Jean-Pierre Chevènement rendait les armes au Parti Socialiste. Car Didier Motchane représente en effet toute la légitimité historique d’un responsable politique qui a cofondé le CERES avec Jean-Pierre Chevènement, le Parti Socialiste d’Epinay pour lequel il a été secrétaire international et député européen, le MDC puis le MRC. A travers ces différents engagements partisans, cette grande figure du socialisme et de la République n’a jamais varié dans ses convictions. Il s’agit d’un de ces « résistants à l’ordre établi capitaliste », pour reprendre ses termes, que le Front de Gauche entend incarner. « Dans l’ensemble, dit-il, les déclarations et propositions de Jean-Luc Mélenchon correspondent à mes convictions. Elles sont celles qui conviennent à la France d’aujourd’hui. Je retrouve l’esprit du socialisme chez lui et dans sa campagne. Voilà pourquoi je le soutiens ». Ces mots simples sont un encouragement personnel qui me touche. Mais ils donnent surtout un signal politique très fort. Vous le devinez, même si vous ne vous sentez pas concernés par ce segment de l’histoire de la gauche profonde. Ce qui me plaît c’est que cette déclaration n’est pas un acte d’allégeance comme celui de Chevènement à l’égard de Hollande. Motchane, lui, prend sa place, avec sa façon de voir et de penser, avec ses réserves. Voilà qui est tout à fait dans l’esprit de notre Front.
Le RSA est un sujet sérieux. J'y reviens car je ne suis pas satisfait de ce que j'ai eu le temps de répondre sur le sujet dans l'émission de TF1. Le RSA est tout ce qui reste pour vivre à ceux qui n'ont aucun revenu. Aujourd'hui en France, plus de deux millions de foyers bénéficient de ce revenu de solidarité. Si l'on intègre les familles des allocataires, le RSA concerne 4,3 millions de personnes en France. Entre juin 2009 et juin 2011, le nombre d'allocataires du RSA a augmenté de 30%. Parmi les 2 millions d'allocataires, les deux-tiers ne touchent que le RSA « socle ». Une personne seule au RSA « socle » touche 467 euros par mois. Il n'est donc bien évidemment pas question de supprimer cette allocation qui permet à ceux qui y ont droit d'essayer de survivre.
Mais le RSA n'est pas un instrument de lutte contre la pauvreté. C'est seulement un mécanisme de solidarité qui évite de laisser des gens sans aucune ressource. Je rappelle que le seuil de pauvreté pour une personne seule est de 954 euros par mois. Une personne seule au RSA a donc un revenu inférieur au seuil de pauvreté. Il y manque 487 euros par mois ! Et près de la moitié des allocataires du RSA bénéficiaient déjà du RMI ou de l'Allocation Parent Isolé avant de toucher le RSA. Ces deux revenus ont été remplacés par le RSA en juin 2009. Cela signifie que la moitié des allocataires du RSA sont dans la grande pauvreté depuis plus de deux ans. Donc cette allocation telle qu'elle fonctionne ne permet pas de sortir de la pauvreté. Pour sortir de la pauvreté, il faut que chacun puisse vivre dignement de son travail avec un bon salaire. Voila pourquoi j'ai répondu à la question sur le RSA en parlant du SMIC et du plein emploi. Car c'est là notre véritable objectif. Nous ne voulons pas gérer la misère ou l'apaiser, nous voulons l'éradiquer. Bien sûr, avec 8 millions de pauvres et 5 millions de chômeurs c'est un objectif immense. Mais nous ne devons jamais le perdre de vue.
J'ajoute que le RSA pose un deuxième problème. La transformation du RMI en RSA, et la création d'un RSA « activité » en plus du RSA « socle » posent un problème philosophique et politique. Je m'explique. Lorsqu'un allocataire du RSA reprend un emploi, il peut bénéficier dans certaines conditions d'un complément de revenu provisoire : le RSA « activité ». Ce RSA « activité » est censé rendre plus attractif la reprise d'emploi pour les allocataires du RSA « socle ». Vu ? D'abord, c'est une vision libérale des allocataires sociaux qui considèrent que ce sont des fainéant qu'il faudrait "encourager" à retourner au travail. Mais ce n'est pas le pire. Le RSA « activité » est financé par des fonds publics des conseils généraux. Il permet effectivement d'apporter un complément de revenu à ceux qui reprennent un emploi. Mais ce complément de revenu revient en fait à ce que les contribuables du département payent ce que les entreprises ne veulent pas payer aux salariés. En quelque sorte, il revient à socialiser la main d'œuvre non qualifiée. L'entreprise proposera d'autant plus facilement un temps partiel qu'un temps complet qu'elle sait que le salarié touchera un petit quelque chose de la collectivité pour compenser. Elle embauchera d'autant plus au SMIC pour la même raison. Et tout cela se fait insidieusement, par le biais détourné d'une allocation sociale. Je pense que mon point de vue est à présent mieux exprimé qu’il ne l’a été lorsque je me suis exprimé sur TF1. Merci aux amis qui m’ont signalé qu’il y avait un problème de compréhension.
François Hollande s’est exprimé sur les questions de défense nationale à l’Espace Cap 15 à Paris dimanche dernier. On peut s’en régaler sur son site. Diffusé en direct, il a connu un pic de spectateurs somme toute assez modeste : 431 écoutants en ligne. Il est vrai que c’est une longue intervention plutôt assommante. Hollande y affirme sa « résolution », son « courage » dans les décisions à prendre, son « engagement » sur ces questions « cruciales ». Le ton ne suit pas cette mâle résolution. Le discours suinte surtout un ennui profond. L’utilisation amphigourique des mots « déterminé » et « détermination », encadre un empilement de phrases creuses. Cependant sur les questions de fond, le ton monocorde et pâlichon est aussi un habile camouflage pour un tournant atlantiste sans précédent chez les socialistes. Tout y passe : le maintien dans le commandement militaire intégré de l’Otan, certes après « évaluation », l’adhésion au projet américain pour l’Europe de « smart défense » en Europe, certes après « évaluation ».
En 2051, six mois après le démantèlement de la dernière centrale nucléaire, le dernier Président de la Vème République tout juste centenaire, déclara: "mes amis, le vrai changement n'eut pas lieu lors de mon élection du 6 mai 2012. Il apparut devant nos yeux ébahis, sous le ciel bas et gris de cette après-midi du 18 mars, en une longue procession du peuple s'étendant de Nation à Bastille".
"la Commune, il y a un petit côté nostalgique sympa, les moments où il y a avait des grands tribuns et puis d'ailleurs il n'y avait pas de femmes, c'était plus pratique" La secrétaire générale d'EELV, fustigeant Mélenchon. La glorieuse Commune à éclatée avec les femmes en tout premier lieu, qui ont été les premières à braver les canons versaillais. Mme Duflot connait aussi mal le programme du front de gauche, qui est résolument féministe, que l'histoire de France. EELV aborde la chose politique par le prisme de l'écologie, ce qui est plein de bon sens. Mais seul le programme du front de gauche maintient une cohérence autours de la question écologique. Tout se tient ! Et pas de progrès écologique sans progrès social, sans lutte contre le capital et l'ultralibéralisme, sans planification écologique, sans lutte contre les paradis fiscaux, sans élévation su SMIC... ni donc sans amélioration de la condition féminine! Vive la Commune ! L'Humain d'abord !
Tout à l'heure, j'ai dit que j'ai coupé la télé pour ne pas voir la fin du journal de France 2. Je parlais de Tapie invité comme "grand témoin politique" à côté de Jean Luc Mélenchon le soir où le Front de Gauche rassemblait 120 000 personnes à la Bastille ! Faut le faire ! Bravo le service public, on sent l'élévation de la pensée. Est-ce que plus bas vous pouvez faire ? Oui oui, yapadeproblème, ils peuvent !
Je me souvenais qu'au début du journal on avait vu le nanard assis à table à côté de Jean Luc Mélenchon et je trouvais honteux sa présence sur le plateau, mais ensuite il avait disparu. Je viens de revisionner le journal sur le site de France 2 et on voit quelque chose d'extraordinaire : Jean Luc Mélenchon a viré l'arriviste millionnaire ! En effet, entre 2 séquences on voit Jean Luc Mélenchon souriant et l'autre nanard qui tire une tronche pas possible et puis au moment où le sujet vient sur la Bastille, Jean Luc Mélenchon occupe seul tout le côté de la table.
Après l'interview, j'ai coupé la télé. Mais je viens de lire que le nanard a renvoyé l'ascenseur à sarko en appelant à voter pour le sauveur de la planète comme le depardieu (en fait il leur a surtout rendu un gros service à eux deux pour des histoires de fric si vous n'êtes pas au courant).
Bravo Jean Luc Mélenchon ! Quelle journée ça a du être !
En vrac avant d'aller me coucher après cette rude et exaltante journée, quelques femmes de la Communes, dont les noms pourraient être portés aux oreilles de MmeDufflot, qui devrait de temps en temps regarder dans le rétroviseur et se taire.
André Léo : journaliste, écrivain au journal "le cri du peuple" dont Mélenchon a parlé ce tantôt à la Bastille, libre-penseuse, compagne de Benoît Malon qui avait dix-sept ans de moins qu'elle, elle a fait scandale et a contribué à la connaissance de la Commune,dont elle a été membre. Anna Jaclard,née Kroukovskaïa, étrangère, Russe et sa soeur Sonia, ont travaillé dans les hôpitaux pendant les trois mois, et les femmes qui lors de la semaine sanglante, ont repris la barricade abandonnée par les gardes nationaux, rue du Château d'eau, le 25 Mai 1871 elles se sont battues, l'une d'elle âgée de 19 ans est morte d'une balle dans la tête, 52 autres survivantes ont été fusillées. La Commune a donné le droit d'électrices et d'élues aux femmes.
Je n'oublie pas le comité de vigilance du 18ème arrondissement dont faisait partie outre Anna et Sonia Jaclard, Louise Michel déportée en Nouvelle Calédonie et qui prendra au bagne la défense des Canaques contre les colons français.
Quelques femmes donc dans le rétroviseur, que ceux qui avaient disparu d'après Hollande et qu'on a revu sur le pavé cet après midi ont toujours au coeur.
Vive la Commune de Paris !
Le passage de Jean-Luc Mélenchon ce dimanche 18 mars au 20h de France 2 est publié sur le blog :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/03/18/invite-du-20h-de-france-2/
Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte ! A la 6ème République !
ok je viens d'arriver fourbu mais super contant de cette splendide journée quand ont est dans le bain de 120.000 gens comme moi heureux déterminés(es)qui scandent de toutes les poitrines ne lâchons rien existence puis JL MELENCHON insurrection civique ça cogne dans les cœurs! deja quand tu vois les 40 cars en file indienne escortés par les motards depuis le péage de l’autoroute de l'ouest jusqu'au cours de Vincennes ou t'attende plus de 200 cars deja garés et des vieux des jeunes des enfants qui vont place de la nation ça te remue les tripes puis 1h1/2 pour rejoindre la place de la bastille,une place bien remplie alors ont se sert de plus en plus 70.000 personnes et environ 50.000 dans tous les boulevards qui se jettent sur la place sachant par téléphone des potes étaient encore a la nation a 16h45 environ 300 jeunes filles et garçons escalades les grilles de la colonne et montent sur le socle pour mieux voir et faire des photos, tout cela dans le calme de bonhomme tranquille et surtout pas un crs en vue pas de provoque rien! puis j'ecris tout cela pour partager cette grande émotion avec les camarades de dublin qui a laissé un lien d'encouragement voyez CAMARADES,JEAN LUC a raison de tous les coins d'EUROPE ce mouvement est suivi avec beaucoup d'intérêt maintenant je vais essayer de dormir avec de belles images dans la tête bonne nuit a demain !salut l’Irlande
Je vous remercie, Jean-Luc, pour votre belle idée de faire un grand meeting sur la place de la Bastille !
Votre discours a été simple, concis, rapide, rien à jeter...
Je vis très très loin de Paris, mais je vous suis sur internet (heureusement que ça existe :)) bravo, je vous soutiens haut et fort car on a besoin de gens comme vous.
A bientôt dans les urnes !
Inoubliable!
cyrille bongiraud : "les photos, les photos"!
C'était impressionnant ces marées noires de gens! Et avec des photos, d'une place débordante et de ces avenues, wahou, ce serait top.
Sinon beaucoup de sourires, beaucoup d'échanges, de re-connaissance. Je crois qu'on lui a mis la pêche à Jean Luc et j'crois que tes photos Cyrille il va avoir envie de les voir!
Même les moins sceptiques et pessimistes dont j'fais partie espéraient 80000...
Ca a boosté tout le monde sur place. Et pas que des militants où des encartés (PG, Communiste, Cégétiste dixit un journal de droite mis en lien plus haut) mais une foultitude pas vraiment uniformisée.
Et la maréchaussée est bien venue chercher les cars sur l'autoroute jusqu'au colonne de Nation. Tout le monde descend en 5mn et le car doit partir pour faire de la place au suivant ca a pris au moins deux heures!
Premier pas à 14h45 au début du faubourg arrivée à 17h à Bastille, se faufiler pour arriver devant l'écran géant, mais en fait très loin derrière, dans la rue face à l'écran et il y avait énormément de monde derrière moi. Sans compter ceux qui n'ont rien vu rien entendu, et donc replay et eux ont mieux entendu le discours parcequ'il n'y avait pas les clameurs. Et les vagues de clameurs, applaudissements c'est revigorant. Parcequ'on ressent les mêmes choses en même temps. Ces si courtes minutes où l'attention n'a pas faillit, les silences de ces marées noires étaient denses d'émotion. Beaucoup de respect aujourdh'ui chez ces 120000.
Même un misanthrope ne peut pas rester indifferent!
Bonne nuit
Il y a quelque chose qui change en France en ce moment,quelque chose qui change vraiment.Il est question de Louise Michel,de Jules Vallès,de Victor Hugo,de la Commune de Paris,des salariés en lutte,d'égalité et de dignité,des mouvements progressistes latino-américains,d'émancipation humaine et de citoyenneté.C'est l'Histoire en marche,c'est la sociale.Il y a peu on se demandait encore s'il y avait une vie après l'Europe du traité de Lisbonne,l'Europe de "la concurrence libre et non faussée",l'Europe froide de l'euro cher,l'Europe de la désindustrialisation et de la concurrence tous azimuts pour une souffrance sociale au maxi...Avec le Front de Gauche c'est le printemps qui est de retour.Avec le Front de gauche une autre Europe est possible car un tel mouvement ne tardera pas à faire des émules chez nos voisins et même un peu plus loin...
APRES LA (RE)PRISE DE LA BASTILLE il nous est permis de croire avoir pu rompre les digues, avoir depasse les bornes, caresser la possibilite de etre au deuxieme tour, tout est desormais permis, les sornettes du vote utile a faveur de Hollende sont finies, vive le vote utile en faveur de Mélenchon, chaque voix comptera pour faire exister notre programme, jusqua celui qui permettra l'acces au deuxieme tour, nous n'avons plus de limites, soyons realistes, demandosn l'impossible, et nous l'aurons...
Que l’on ne perde pas de vue que Sarkozy n’est que la marionnette de la puissance capitalistique à laquelle il accorde tout ce qu’il peut ! Que de mensonges n’a-t-il pas affirmés, sur son couple idéal quelques jours avant l’élection et juste avant de se séparer de son-ex ; qu’il n’était pas un homme de bilan, mais homme d’actions alors qu’il ne cesse de nous faire avaler la pilule de ses décisions catastrophiques ; qu’il promettait monts et merveilles alors qu’il n’a apporté que des ténèbres ! Quel menteur ! Comment ose t-il mesurer le nombre d’élèves en rapport avec le nombre de professeurs pour nous annoncer ironiquement 12 élèves par classe en ignorant qu’un élève n’a pas qu’1 heure de français ou 1 h de math etc par an mais plusieurs par semaines. Comment ose t-il se ridiculiser ainsi en divisant le nombre d’élève par le nb de profs pour annoncer 12 élèves par classe ! en ignorant que chaque élève a 2-3 ou 4 heures de maths, français, langues, géo, histoire, etc… chaque semaine. Pas étonnant que la France soit à la faillite avec un si mauvais comptable car il ne faudrait pas dire un mauvais calculateur !
Je n’ai jamais été dupe de ses promesses mais seulement désolé que trop de gens se laissent embobiner par ses allégations mensongères. Trop tard le mal est fait alors ne laissons pas le loup dans la bergerie, et j’espère que tous les déçus s’uniront pour le congédier. Alors cessons de le critiquer et plaçons le loin de nous et pour cela il faudra des gens forts, droits dans leur tête, qui apportent des solutions efficaces.
Je regrettais de ne pas entendre plus souvent Mr Mélenchon et je me réjouis maintenant de l’entendre au grand jour. Le seul qui ait la force de ses propos, le seul qui n’ajuste pas son discours sur la concurrence par peur de s’en distinguer.
Quel magnifique peuple à Bastille! On est toujours surprises. Mais aussi on est beaucoup à être surprises par le ton du discours, pas par le fond, mais la forme. On est beaucoup à être très préoccupés pour cela. On se demande bien qu'est qui s'est passé. Je recueille ici des mots des camarades sur FB sur le dujet: "un brin hésitant et malheureusement ça a peut-être un peu amoindri leur impact", "je pense qu'il voulait employer un ton solennel pour marquer les esprits et montrer qu'il avait la dimension d'un présidentiel", "quelque part manqué ce rendez vous" "je suis dans l'incompréhension totale", "s'est peut-être un peut planté, impressionné par notre impact..." "il a eu le vertige en nous voyant", "suis resté sur ma fin moi aussi il fallait frapper plus fort dommage" "moi je l ai trouvé tendu, comme si quelque chose allait pas" "Il a parlé comme un présidentiable de l'époque a la De Gaulle" "je me demande vraiment is on lui a pas dit qu il y a danger pour sa personne".
On pense qu'il a forcement une raison. Tous sommes d'accordés pour dire que le fond, ce qu'il a dit a été parfait, mais c'est la forme ce qui nous préoccupe, On croit qu'il aura une explication de sa parte ici, on l'attend parce que nous sommes un peu perdus. Si non, Bravo à tous! le discours magnifique dans le fond, je répète. Merci pour cette journée historique!
J-34 : 1% par jour dans les sondages et ce sera bon !
@gabriela:
Bon je vous rassure, pas la moindre hésitation chez notre candidat, mais un débit de voix ralenti nécessaire dans les circonstances et le lieu où il s'exprimait. Peut-être fallait-il y être pour comprendre: sa voix devait avoir le temps d'atteindre l'autre bout de la place avant de continuer, sinon, ceux qui étaient plus éloignés n'auraient rien compris. Ce qui vous a pu vous sembler hésitant sur internet n'était qu'une preuve parmi tant de nombreuses autres qu'il sait s'adapter à son auditoire, aux lieux où il s'exprime, et qu'il maîtrise parfaitement l'art oratoire (sans parler du fond de son discours qui grandit, grandit dans les esprits des Français à l'image de cette déferlante humaine à la Bastille). Pas d'inquiétude donc et hauts les coeurs, hasta la victoria!
@ Gabriela [601]
Il me semble que c'était l'émotion, et la fatigue aussi mais qu'il a surement oublier à l'occasion...
Pour ma part je ne suis pas inquiet, l’excitation est redescendue mais remontée en flèche à la vue des dernières données médiatiques (qui ne se limitent pas aux voie(x?)s classiques...). Cet évènement est unique et il s'y est passé quelque chose de "sacré" au sens d'indéfinissable...certes il y a la surprise que l'aspect communautaire et instructif n'en soit pas plus évident qu'il est exceptionnel, cependant le caractère humain de ce symbole d'union bonifiante qu'a pu être ce cri du coeur de la France, son Peuple ici personnifié, a donner une réserve d'énergie aussi colossale surtout pour un si jeune parti.
Fraternellement
Bonsoir,
@ Gabriella.
Je vois bien une explication concernant la brièveté du discours et la descente rapide de l'estrade, dès la fin du discours prononcée (vive la sociale).
J'espère me tromper.
Vu les énormes intérêts que Mr Mélenchon met en danger, il y a peut-être crainte d'un attentat : un sniper sur un toit par exemple. Peut-être y a-t-il eu des menaces sérieuses à son encontre.
Je redoute les prochains meetings en plein air, notamment à Marseille.
L'intonation du discours me semble due au fait du lieu du meeting avec l'immensité de la place et des gens. Il faut parler lentement en détachant bien les mots pour que le plus possible de monde entende correctement.
Bien cordialement.
Gabriela,
T'inquiètes, sois patiente, un peu de nourriture pour compenser :
Un animal politique qui fait des "revues de presses" intéressantes, peut-être tu connais. Ca répondra pas à ton questionnement mais c'est une analyse bien vue, ca fait toujours du bien!
http://gauchedecombat.com/2012/03/18/le-vote-futile-sert-autant-sarkozy-que-hollande/
J'y étais moi aussi. Je vous ai tous reconnus, et vous m'avez tous reconnue. Un tel rassemblement de personnes venus d'horizons si différents mais unis par la même espérance, je ne pensais pas voir ça un jour. F Hollande parle de colère. Moi, je n'ai vu que des sourires, de l'émotion, de l'échange spontané.
J'ai été très émue par la forte participation des maghrébins: beaucoup de jeunes mais aussi des familles entières très attentives au discours de J L Mélenchon.
Pour ma part, je trouve que J L Mélenchon a eu raison d'intervenir brièvement. Etant donné que la foule était très compacte sur la place de la Bastille et que les avenues qui y amenaient étaient saturées, le moindre mouvement de panique pouvait transformer la fête en tragédie, malgré la vigilance de chacun. C'est mon point de vue.
Si Hollande qualifie l'insurection citoyenne qui vient de "colère", c'est qu'il tente de travestir la raison en déraison, c'est qu'il est déjà en dehors de l'Histoire, c'est aussi qu'il n'a pas encore appris à nous craindre (je n'ose envisager son respect).
Ecouter ses discours, l'admirer s'époumoner en de vaines démonstrations martiales tout en essayant d'occuper l'espace par des gestes mal synchronisés, procure à la fois l'ennui, le désarroi et l'agacement.
Il a au moins la qualité de ne pas être convainquant lorsqu'il banalise le brouet néfaste de l'austérité.
Le candidat Hollande est une tierce personne qui s'ignore et dont on nous fait l'injonction d'admirer les simulacres.
Question aux camarades : la radicalité concrète nous conduit-elle à voter éventuellement pour lui au second tour ou à l'ignorer par l'abstension ?... que faire de cette hypothèse funeste ?
Bravo.
La France a trouvé le nouveau Robespierre incorruptible et travailleur jusqu'à l'épuisement
qui saura forcer l"avenir à répondre aux aspirations du peuple.
l'Histoire est en marche et même si je ne pourrai pas dire plus tard j'y étais, j'y étais quand même !
En pensées, en échange avec les autres, en spectateur, bref j'y étais presque.
Tout d'abord un grand MERCI pour nous avoir rendu de la dignité, de la fierté, de l'espoir.
Plus que 5 semaines : c'est parti pour la campagne officielle.
J'ai sursauté hier en entendant votre proposition de débat ciblé avec le président.
C'est ce que je me suis dit toute la semaine après m'être aperçu de la stratégie de NS pour sois disant affaiblir FH.
Mais si c'est ça : prenez le à son propre jeu et demandez un débat avec le président et n’ayant plus le temps de lire tous les jours en ce moment, je me suis dit que je l'écrirai plus tard.
Et là : oh miracle : c'est comme si vous m'aviez entendu.
Il faut absolument que JL débatte avec des candidats avant le premier tour, candidat ou porte parole, ou n'importe quoi qui puisse attirer au moins quelques millions de téléspectateurs.
ces débats pourraient faire toute la différence le 22 avril je pense.
Merci encore pour tout.
Peu importe la longueur du discours et même le discours lui-même. Il était symbolique. Hier, c'est "nous" qui avons fait le gros du boulot. Parce que nous étions là. Parce que nous étions cent mille et plus ! Parce que nous avons fait le plus grand rassemblement électoral de toute l'Histoire de notre pays. Pas pour fêter une victoire acquise, mais pour construire quelque chose qui ne pourra pas se défaire.
Le 18 mars nous avons été "immense" et nous avons gagné !
Maintenant qu'on a eu la Bastille, plus rien ne nous fera lâcher !
Message dédié à ces autres centaines de mille qui auraient tant aimé se joindre à nous et qui n'ont pas pu faire le voyage. Rassurez-vous : vous y étiez !
Alors là ! Quel pied, je ressens un vrai souffle d'espoir naît de ce grand rassemblement.
Discours bref que des paramètres techniques suffisent à expliquer. Mais n'en déplaise aux premiers commentateurs télévisuels, la portée de ce discours appelant à la 6ème république est d'une autre teneur que les habituels discours des favoris des sondages qui tentent de faire passer des vessies pour des lanternes.
OUI le front de gauche devient de plus en plus crédible aux yeux de l'opinion avec sa proposition de révolution citoyenne. De plus il y a fort à parier qu'avec sa volonté d'affaiblir son seul rival socialiste, Sarkozy et les médias acquis à sa cause accorderont une visibilité supplémentaire au front de gauche. Calcul purement électoraliste visant à éliminer le PS du premier tour.
Que n'ont-ils vus que c'est de CHANGEMENT que le peuple français désire profondément ? OUI j'y crois
Merci à tous ceux qui ont rendu cette journée possible.....merci à Jean Luc MELENCHON qui a su trouver les mots,le ton et la stature pour un discours historique....à quand le débat avec Sarkozy?MELENCHON PRESIDONS!
Le front de gauche entrainera l'Europe toute entière !
Je n'y étais pas physiquement à ce grand rassemblement mais j'y étais avec le coeur et même à partir de mon poste de télévision, j'ai trouvé vraiment impressionnant, cette foule dense et organisée et j'imagine que Jean-Luc Mélenchon a dû lui-même se sentir pris comme dans un étau à un moment donné ! Discours bref mais percutant ! c'est vrai qu'une foule aussi compacte peut devenir dangereuse (imagnez le discours de Sarkozy avec toute la hargne haineuse qui le caractérise, en direction d'une telle foule !) ! Il y va de la sécurité de notre candidat aussi qui, je l'imagine a pris des dispositions d'un point de vue "sécurité" depuis qu'il est en bonne position et en voie d'atteindre son objectif !
Quant à Hollande, c'est lui qui est en colère (intérieurement) de se voir amoindri de la sorte (même si ca ne se traduit pas dans les sondages) par un concurrent qui le surpasse haut la main et en toute occasion ! Le débat avec la FCPE, fut magistral et même là Hollande n'a pas fait le poids, qu'il ne s'en prenne donc qu'à lui-même si il n'a pas la compétence requise ! Je remets le lien pour ceux qui n'aurait pas visionné ce grand moment : Mélenchon fait un tabac chez les parents d'élèves.
super, tout ce monde, à la bastille,un beau cadeau pour mes 56 ans, moi qui ai rejoins cette gauche qui tremble pas en 2006!
les jours qui viennent vont étre difficiles, tenons nous les coudes!
Un seul mot bravo, un discours claire et précis qui fait battre le cœur de gauche
La nouvelle tarte à la crème de France-Inter et des médiacrates:
Interrogez des manifestants de la Bastille, et leur faire dire que, de toutes façons, ils voteront utile...
Personnellement j'ai répondu à une enquête papier en disant que de toutes façons je votai FdG aux deux tours!
Quand au discours de Mélenchon: excellent; rien à dire vu les circonstances exceptionnelles.
@ 491 Fennec Ironique dit:
18 mars 2012 à 19h13
@Madiran
"Moi, si nous n'y sommes pas le 6 mai, je remets un bulletin de Jean-Luc dans l'enveloppe, au moins, ce sera clair, non?"
Qu'en pensez-vous?
C'est ce que je ferais également, personnellement, je ne pourrai pas mettre un bulletin PS (quand je vois leur refus de débattre avec le F d G à la télé !)
Mesurer la portée d'un évènement à l'aune des réactions de l'adversaire est très instructif.
Hier nous avons gagné. Jusqu'à il y a peu ils nous ignoraient, c'était l'indifférence, nous n'existions pas.
Aujourd'hui ils parlent de nous. Evidemment en bavant fielleusement. Mais l'essentiel est d'avoir fait tomber l'enclave de l'indifférence. Dès lors que nous les avons obligés à parler de nous, nous avons gagné.
En parlant de nous (en bien ou en mal) ils installent un clivage 50-50 et là notre marge de progression trouve un nouvel élan. En contestant le contenu de nos idées, ils en légitiment l'examen.
De surcroît, compte tenu du discrédit des journalistes plus ils bavent plus ça nous sert.
C'est parce que Jean-Luc Mélenchon nous rappelle d'où nous venons, que nous le peuple citoyen, nous savons ou nous voulons aller !
Non nous ne voulons plus de Sarko, non nous ne voulons pas non plus d'une autre politique qui lui ressemblerait, non nous ne voulons plus que l'argent dirige notre vie, nous devons donc faire cette révolution citoyenne sans arme rien qu'avec nos bulletins de vote !
La boucle est bouclée, l'économie libérale est finie et son arme principale qu'est l'argent avec ! avec l'argent la liberté n'existe plus, l'égalité encore moins et la fraternité n'en parlons même pas puisque l'argent éclate même les familles ! certes on conservera l'argent qui est indispensable pour équilibrer les échanges, mais il faut empêcher que l'on puisse jouer sur sa valeur propre, il sera interdit de spéculer sur cet outil indispensable à chaque citoyen, donc il faudra le répartir aussi d'une façon différente. que celui qui travaille plus ou mieux gagne plus il n'y a là rien d'anormal, celui qui travaille le mieux à l'école à plus de bons points que celui qui fait le clown en permanence, à chacun sa liberté de vivre comme il l'entend ! il y a toujours eu des marginaux,des bohèmes, et il y en aura toujours, l'être humain est ainsi fait, des qualités et des défauts, quoi de plus normal, et on peut en faire une métaphore qui pourrait l'expliquer en disant que sans les plaines et les vallées on ne verrait pas le Mont Blanc !
Ce 18 mars Jean-Luc Mélenchon a été notre mont blanc, il a été ce mont blanc parce que nous étions des dizaines de milliers à la Bastille et des millions à la télé et sur beaucoup de chaines ! pour une fois !
SVP WM maître de ces lieux pourriez vous garder au chaud nos commentaires car ils pourraient nous servir de réflexion pour la constituante !...
Journée riche ce dimanche. Riche aussi en débats : cela donne aux gens l'occasion de se parler :
Vers 12 h sous la place de la bastille, discussion sur la constituante avec des indignés qui préparent une banderole, la mienne est pliée dans mon sac, d'ailleurs il s'agit plus d'un tableau que d'une banderole, une parodie de Guernica avec le petit nain à talonnette qui tient des ballons de baudruche comme font les enfants, et des gens qui souffrent autour de lui, il n'en a cure.
Je monte les escaliers, croise quelque camarades, on se salut. L’atmosphère est déjà à la fête.
Et voilà le moment d'accrocher mon "tableau" quelque part sur le parcours, chose faite au "Passage du chantier." Passage qui débouche sur quelques magasins de meubles. Je suis bon pour faire le piquet.
Vers 13 h : discussion avec un passant, j’apprends de sa bouche l'histoire des artisans ébénistes et des ouvriers de Bastille venu de l'est dans les années 20/30, la plupart juifs, syndiqués, socialistes, communistes,le mobilier haut de gamme était tout un commerce à l'époque. C'est de cela que vivaient les gens... La suite on la devine sous l'occupation...elle trouve sa conclusion dégueulasse avec tous ces meubles liquidés dans les années 80 et 90... la population gênante parce que pauvre est chassée une bonne fois du quartier. C'est la "boboïsation" ici et à Montreuil, moi je préfère dire que cette méthode c'est du fascisme rampant...
il regarde mon tableau, l’échange se conclut :
- Guernica ?... on y est encore en fait.
- Oui hélas...d'une certaine manière...
(silence)
- Il faut arrêter tout ça.
- On est bien d'accord...
Le cortège arrive, la grande fête du peuple pour arrêter tout ça. On se salut. On se dit à bientôt pour la victoire.
Et on y croit.
Rentrant émue de la bastille, étonnée d'entendre les commentateurs télé s'attacher à la brièveté du discours de Jean-Luc Mélenchon. Sur place, et je dois pas être la seule à le ressentir, ce n'était pas l'essentiel. Ambiance incroyable. La foule était déjà si énorme, si dense, tellement mais tellement impressionnante qu'on avait compris que nous avons gagné. La longueur du discours importait peu. mais je peux imaginer que les personnes qui n'y étaient pas et attendaient un discours de meeting derrière la télé aient pu ressentir une frustration.
07h00, je viens de rentrer de la Bastille apres un périple de plus de 26 heures.
Mais quelle journée, quelle ambiance incroyable, quelles vibrations positives.
Un discours long ou court de Jean Luc Mélenchon, on s'en fout, mais quel contenu et quel ferveur!
Merci et bravo à tous, on continue le boulot! Résistance!
je me mets à rever : on est au 1° tour à la majorité absolue.
@ Madiran (564)
"Le programme du Front de gauche ne prône absolument pas la désobéissance à l'Europe...Non, il prône la mise en place du programme, sans outrepasser les textes ! "
Ce n'est pas possible. Le droit communautaire a pour effet -et même pour but- de libéraliser l'économie. Comment nationaliser alors que l'Europe impose dans tous les secteurs la mise en place de la concurrence?
Ce matin, sur inter, on parle des plus de 100 000 personnes à la manif. Je me dis: "c'est bon, ils sont enfin objectifs"
Mais une minute plus tard, c'est la parole de trois manifestants (pris au hasard, bien sûr!). Le premier votera NPA, le deuxième Eva Joly, et le troisième vote utile Hollande.
MERCI FRANCE INTER !
Super journée hier merci au front de gauche et à tous les participant de cette journée historique,c'est un tournant dans la vie politique française.
Bah il est plutôt difficile pour les médias de nier cela.
Et une petite phrase du jour : Thomas Jefferson président des États-Unis de 1801 à 1809
"Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet, un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d'abord par l'inflation, ensuite par la récession, jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquise."
Quelle journée hier, un vrai jour de l'an ! La révolution citoyenne est en marche et plus rien ne l'arrêtera...
Sur BFM on continue l'enfumage, acculés, on espère l'abstention salvatrice, "l'abstention sera énorme !" clament les chiens de garde... Et on enchaîne encore et encore avec les 2 sois-disant "grands favoris".. qui coulent et ne savent pas nager.
Ils espèrent aussi que le peuple partira en vacances cet été... Ca ferait tâche les journaux qui afficheraient "les français ne peuvent plus aller en vacances, ils n'en ont plus les moyens". Alors ils déclament : "cette année, malgré la crise, les français seront plus nombreux que l'an passé à aller en vacances !"...
Le peuple français est chaque jour outrageusement manipulé, On nous ment jour et nuit ! Ca suffit !
Reprenons le pouvoir ! L'humain d'abord ! Vive le peuple un et indivisible ! Vive la 6ème République !
"La crise n’est pas une fatalité, ni un accident de parcours, c’est une invention construite de toutes pièces, qui permet au capitalisme financier de parfaire sa domination en usurpant tous les pouvoirs. Nous sommes entrés dans l’État d’urgence d’une guerre ouverte contre les populations. Ce n’est pas le dysfonctionnement du système qui est ici en cause, mais bien l’économie elle-même dans son fonctionnement, son achèvement inévitable.
Il s’agit maintenant d’appréhender le système sous tous ses aspects et dans toute la complexité de ses interactions, pour mieux comprendre comment la création de richesses a été accaparée par la haute bourgeoisie dans le processus de la mondialisation, accéléré par l’informatisation généralisée, la prolifération des dettes, et par le pillage d’un futur déjà ruiné. L’escroquerie de ce temps décompté se précipite, l’espace se restreint aux marchandages et aux spéculations dévastatrices, c’est alors que notre survie s’amenuise dans les restrictions, la misère et la barbarie.
Le règne de l’exploitation et de sa servitude, des séparations guerrières et des arnaques mafieuses, paraît se réduire aujourd’hui au scénario d’une catastrophe programmée. Quand il n’y a plus d’avenir, on peut alors abandonner les préjugés réducteurs d’un passé révolu. C’est le moment de prendre le pouvoir sur ses propres conditions d’existence au cours de situations incertaines, par des pratiques libertaires en coopérant tous ensemble à l’auto-organisation d’une démocratie générale."
Lukas Stella, "L'invention de la crise - Escroquerie sur un futur en perdition"
OUI un débat tv- Jean-Luc Mélenchon vs Sarkozy, et là, tant pis pour Hollande, on passe devant!
je suis étonnée par les crainte exprimées sur la "forme" (voix, et brièveté) du discours de J.LM. Cela me parait anecdotique. Pour parler en plein air sur une vaste place, il faut parler de façon spécifique. D'ailleurs certains ici se plaignent d'avoir mal entendu. La brièveté du discours n'est pas non plus un problème : une constitution n'est pas un bouquin de 150 pages ! J'écoute ce matin France inter et là c'est affligeant d'ostracisme, de bêtise, de mauvaise foi et de partialité.... bref ça continue ! et le discours d'Hamon qui fait le dos rond est bien significatif de la méthode coué : oui le FdeG va voté Hollande ! Eh bien NON, Mélenchon au 2ème tour
Merci à tous !
Encore un ralliement, celui de Maxime Vivas (ex-référent d’ATTAC)
http://www.legrandsoir.info/je-sais-pourquoi-ils-vont-voter-pour-jean-luc-melenchon-deux-fois-si-possible.html
Bonjour,
je vous propose de votez ici.
Notre but à tous c'est le message passé par Jean-Luc Mélenchon est de faire voter les abstentionnistes qui est aujourd'hui à 29%.
On a tous quelqu'un autour de nous qui nous dit que ce sont tous les mêmes que ça ne changera rien...
C'est à nous à leur faire passer cette élan que les médias nous ont coupé.
On a des arguments : le pouvoir d'achat, les logements, l'écologie, récupérer les 10 points partis du travailleurs vers le capitale, que la BCE prête directement aux états.
C'est à de nous prendre en charge c'est le moment d'agir nous sommes les petites fourmis du bas qui travaillent.
Bon courage à tous et résistance.
Meeting fondateur, meeting de rupture, meeting qui marque une "volonté" de prendre le pouvoir. Une irrésistible vague est en train de prendre forme. Une autre manière de faire de la politique est née. JL Mélenchon est assuré d'être au moins le troisième à cette élection.
Bonjour à tous.
Merci M Mélenchon et à celles et ceux qui ont portés ma voix hier.
La thémathique était un acte de définition de la 6 République. La forme : une mobilisation joyeuse et forte, des concerts, un discours. Avec l'objectif d'en faire sentir le souflle, l'esprit, et commencer ce 18 mars à incarner ce possible.
Les différents contenus du programme s'y intégrent, et si certains sont décus de la durée du discours (en particulier le regret de ne pas y avoir entendu d'attaque sur ladroite). Je ne partage pas cet avis. Selon moi, c'est là encore, que la stratégie, du front de Gauche montre qu'elle est très bien pensée et cohérente. Une constitution nouvelle est une nouvelle République, elle est donc au service de chaque citoyen, même si les idées et les propositions sont issues d'un mouvement profondement de gauche. Attaquer, bille en tête, lors de ce moment, la droite ou le PS, aurait atténuer la valeur universaliste du projet et du propos.
Nombreux de mes proches, dont certains ne voteront pas (sans doute pas, j'ai toujours espoir) pour le FdG m'ont appelés à l'issu du discours pour me faire part de leur réactions. Toutes les réactions étaient positives et je crois assez admiratives de la démonstration de force, et de la forme en adéquation avec le fond.
(dé)passons les par les urnes
Bien à vous tous.
Cher Jean-Luc,
Nous sommes tous retournés par ce qui s'est mis en mouvement. depuis longtemps nous attendons un leader qui
sache fédérer autour de lui nos aspirations légitimes. Continues de citer des poèmes à tes meeting pour allier poésie et révolution, je t'assures çà sonne bien ! A Valence, ce serait bien que tu viennes à Valence là où les socialistes nos concurrents bâtissent un empire, avec leur hégémonie, leur façon de faire de la politique en éliminant tout ceux qui ne pensent pas comme eux.çà suffit, de les voir se pavanner avec arrogance comme la droite le leur a enseigné.Viens faire bouger les lignes, et la fourmillière bourgeoise bien installée en faisant le vide autour d'elle.
Hier j'étais à une réunion écologistes, là, aussi çà bouge, on sent qu'il ne tient à rien pour que les raliements au FGDG se fassent, même Michèle Rivasi doutait, présidente de la Crirad. Voilà, mon témoignage ému, d'un homme de Culture, homme de Théâtre dans la Drôme depuis plus de trente ans. Car là, aussi il y a les accapareurs institutionnels qui réduisent à presque rien, la décentralisation. fraternellement à vos côtés- On continue le combat enthousiasmant ! YVARS JP
Pour ajouter au message de Red Lion 574, dans le même genre méprisant que celui d'Eric Le Boucher, il y a eu ce matin sur France Culture (vers 07h15) le commentaire du sieur Dominique Régnié, professeur à SciencesPo Paris: outre la minimisation du chiffre des participants à la manif d'hier à Bastille ("peut-être 50 000"), l'entêtement à ne pas voir que cela a concerné le Peuple dans sa diversité (évocation des bataillons évidemment fournis par le PC et la CGT), et surtout le fait que Jean-Luc Mélenchon est l'otage du PC car il va avoir besoin d'une circonscription où se faire élire député (!), or le PC s'en retournera évidemment (!) vers le PS pour assurer l'élection de ses députés à lui, donc Jean-Luc Mélenchon devra rentrer au bercail PS (!)... Quand on pense que cet individu est chargé par la collectivité de former des diplômés en "sciences politiques", on reste sans voix devant tant d'inobjectivité!... A moins qu'à tous ces "petits marquis" nous fassions déjà si peur qu'ils n'hésitent plus désormais, pour se rassurer, à nier les évidences...
Mais après tout, ce mépris est aussi un puissant indice de notre force: "Il faut collectionner les pierres qu'on vous jette, c'est le début d'un piédestal" (Hector Berlioz; cité par Jean-Luc Mélenchon sur ce blog en octobre 2010)