19mar 12

On s'est retrouvés !

De la fête aux larmes

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Communiqué de Jean-Luc Mélenchon

Le 21 mars 2012

L’identification du criminel dégénéré qui nous défiait est une bonne nouvelle. Je félicite la police nationale et salue très chaleureusement ceux qui ont été blessés ce matin au cours de l’opération. Si les informations de la matinée se confirment nous serons d’autant plus déterminés à combattre tous ceux qui ont en commun la haine des autres, la guerre religieuse et les autres habillages de la démence criminelle. Dorénavant notre premier devoir est de lutter contre les assimilations et stigmatisations haineuses à qui cette situation pourrait servir de prétexte.

Ce matin la fête est finie, déjà. L’idée de nos pauvres petits assassinés et de ce criminel qui court nous déchire le ventre. En une seconde, sitôt qu’on sait, on s’identifie. Nous sommes tous les parents foudroyés, ce sont nos petits qui nous ont été arrachés ! De toute part on m’assaille pour que je fasse je ne sais quoi. J’écris. C’est le mieux. Un communiqué. Rien ne serait plus obscène, selon ma manière d’être, que d’imposer le fracas et les bousculades de la campagne présidentielle aux familles et aux enfants qui vivent cette horreur. Chacun choisit sa façon de dire. Mais le plus urgent du point de vue de la vie commune que nous menons ensemble dans notre pays est de se sentir et de se montrer unis étroitement dans la compassion. Aucun criminel ne doit s’attendre à autre chose qu’à un mépris universel. A l’antique, il ne faut pas prononcer leur nom propre pour qu’ils n’aient pas droit à la renommée que l’ignominie peut donner. On dira le « fou », le « criminel », le « détraqué », pour que les autres dérangés qui errent n’aillent pas se rêver une part de notoriété au prix du sang. Si la suite montre qu’il y a une motivation, en réalité une prétexte et une croûte sur la démence, on aura soin de ne pas la mettre en scène. Ces enfants, comme ces militaires assassinés, sont nos enfants à tous. Un point c’est tout ! Je suis certain que la police et la justice vont rattraper le criminel sous peu. Citoyens policiers, vous n’avez pas besoin qu’on vous le dise, mais quand même je le fais : mettez les bouchées doubles. On compte sur vous. On a besoin pour la paix civile que vous régliez ça très vite. Pour l’heure, nos cœurs saignent.

C’était seize heures place de la Bastille. Eric Coquerel puis Marie-George Buffet venaient de quitter la petite tente où je terminais de préparer mon discours. Sur les écrans nous suivions la suite de la marche que nous venions de finir puisque nous marchions dans un improbable « carré de tête » pourtant précédé de plusieurs milliers de marcheurs ! Entrent Gabriel Amard, l’homme de l’organisation logistique et François Delapierre. Ce sont mes compagnons de combat depuis des années bien qu’ils soient plutôt jeunes. Nous avons les mêmes codes les mêmes mots pour désigner les choses. A leurs mines exaltées et à leurs sourires ennuyés j’ai compris qu’on allait se dire des choses peu banales. Alors j’ai su que nous avions atteint notre objectif. Ils sont venus me poser le problème le plus extravagant que j’ai jamais rencontré dans mon parcours d’orateur politique. Un problème technique. Résumons en mots aussi brefs que furent les leurs.

« La place de la Bastille est pleine. Les avenues et les rues immédiatement adjacentes se remplissent. Les issues de dégagement de la place seront donc bloquées dans peu de temps. Le parcours jusqu’à Nation est toujours plein. Et la place de la Nation ne s’est toujours pas vidée ». Pour décoincer un système qui est déjà quasiment incontrôlable, il faut vider la place de la Bastille ou du moins la débonder. Trop de gens commencent à s’écraser sur les barrières, notre propre service d’ordre ne peut plus circuler, les véhicules de secours ne pourraient pas passer, il y a beaucoup d’enfants au milieu de la foule. Bref il y a danger. Je dois donc limiter la durée de mon temps de parole. « On pense qu’une fois que tu auras fini, les hymnes étant chantés, la place se videra. Ton discours étant filmé il pourra être diffusé une seconde fois quand la place se sera remplie une seconde fois. Mais là encore il ne faudra pas bloquer trop longtemps car la place de la Nation continue de se remplir » De cette façon le flux sera possible. J’approuve le dispositif qui m’est proposé. Je me suis donc adapté. Faire plus court que les trois quart d’heure de prise de parole prévue sur le format de notre premier meeting place Stalingrad en juin dernier.

Commence un exercice littéraire dont à la vérité je suis très gourmand : la contraction de texte. Merci aux années de travail la plume en main et aux maîtres qui m’ont enseigné la littérature. Le défi me galvanise. Je change la musique, je change le rythme, j’allège la phrase, je reprends tout le travail d’envahissement du texte dans mon esprit. Tout cela ce sont des images. Car je n’écris rien. Juste un plan posé sur un format à l’italienne. Il faut avec un quart d’heure de moins, déchirer le ciel et m’envoler avec le génie de la Bastille. C’est une image, bien sûr, chers lecteurs nouveaux venus ici qui ne connaîtraient pas ma façon de dire. Je répète la voix haute les quasi vers que j’ai improvisés dans mon esprit : « Ça se voit, ça se sent, ça se sait, le printemps est dans trois jours. Chaque matin qui commence la lumière étend son domaine dans la journée, la nuit recule. Viennent le temps des cerises et des jours heureux ». Le moment politique y est, et les deux programmes : la Commune de Paris et le Conseil National de la Résistance. Plus une touche empruntée au phrasé des révolutions de l’Amérique du Sud : « Se ve, se siente, Allende esta présente ! ». La maquilleuse tâche de faire son travail tandis que je suis déjà ailleurs ruisselant d’adrénaline. Son sourire apaisant me tient vaguement au sol. Ça y est je dois y aller, la chef de l’escouade vient me chercher. Passage dans le carré des dirigeants du Front de Gauche. On se tombe dans les bras. Martine, Marie-George, Danette en chaise roulante, tous, toutes, et Pierre Laurent, si ému tandis qu’on n’en finit plus de se taper dans le dos. Tous nous savons que la partie est gagnée.

Car pour nous l’événement ce n’est pas seulement le discours. Le discours compte bien sûr. Celui-là comptera, je le sais très bien et je ne fais pas le faux modeste. Mais l’important c’est la marche. Car la marche c’est l’implication populaire concrète. Une action à laquelle chacun participe et fabrique de soi-même. Tout le monde le savait en venant ! Tous sont venus pour cela. Chacun a compris ce qu’il devait faire ce jour-là non comme un badaud mais comme acteur à part entière de cet événement. Les délégations ouvrières des entreprises en lutte s’étaient réparties tout au long des vingt-sept cortèges. Certaines venues de bien loin et partie fort tôt le matin, qui en co-voiturage, qui en car, qui même en avion comme ceux de Bastia ! La réussite du rassemblement tenait à sa forme joyeuse, bonne enfant, faites de sourires partagés et de mots narquois ! Dans les rames de métro, à l’aller et au retour, des groupes chantaient et scandaient encore des slogans. Des chars défilaient, les pancartes les plus inventives pullulaient. C’est cela l’événement : la naissance d’une force consciente, active, politiquement éduquée, autonome qui agit sans besoin de consigne ni organisation infantilisante comme chez les gros bonnets du showbiz politique. Voila pourquoi nous sommes les plus forts et que notre heure est inéluctable. Que ceux qui en doutent voient Ridan, courageux et facétieux aller chanter chez Hollande et les précieux pour leur dire à la fin qu’il votait Front de Gauche. Et toute la salle d’applaudir réduisant à néant le flot des postures prétentieuses dont j’avais été accablé peu avant.

J’ai donc enlevé un quart d’heure de discours. Et tout s’est passé tranquillement comme mes amis l’avaient prévu. Le soir venu, les responsables du service d’ordre m’ont raconté ce moment d’angoisse qu’ils ont vécu quand tout était bloqué et que mon discours stoppait l’écoulement depuis Nation, qu’on commençait à se bousculer et à envahir un nombre croissant de rues entre Nation et Bastille. A la joie et le bonheur de notre éblouissante réussite s’est ajouté un moment terrible de peur rétrospective.

Des couinements fielleux des jaspineurs et politiques hors sol, qui miaulent ce matin leur jalousie blasée, je me console en pensant à ces magnifiques militants que j’ai vus hier à la manœuvre. Je suis très fier du sang-froid de l’organisation de mes camarades. Comment pourrions-nous avoir l’audace d’appeler à une insurrection civique si nous n’étions pas capables de cette superbe discipline d’action ? Les gens qui se sont spontanément relayés par centaines pour donner le coup de main savent que nous sommes une force responsable, stable et forte ! Contrôlant le déroulé de la marche, le service d’ordre du PCF sous la direction de Xavier, a fait une tâche politique formidable. Quatre cent camarades disciplinés ont fluidifié le parcours en dépit de tout ce qui s’y opposait. C’était le poste le plus exposé et incertain car c’est celui du mouvement. L’amont commande l’aval comme on l’a vu. Fantastique ! Pas un incident, pas une casse, des gosses extraits à la chaîne. Sur la place et sur les camions deux cent pégistes, répartis en trois escouades sous la direction générale de Benoît, ont essuyé un rude baptême du feu avec plus de cent engagés volontaires, filles et garçons. Ils ont diffusé deux tonnes de matériels, quadrillé la place et son flux. Valérie, la musicienne et Manu, le docteur en maths, dirigeants sur la place ont tenu la place sans répit de quatre heures du matin à vingt heures le soir ! Autour de moi, qui suis devenu un problème physique non négligeable en raison des mouvements imprévus que mon passage peut provoquer, l’escouade a souffert chaque fois qu’il fallait me faire passer d’un endroit à l’autre. C’est à peine si je reconnaissais mes camarades de la première escouade tant on devait « faire vite », la consigne générale s’agissant de mes déplacements. Laurent, l’instit spécialisé, Clémentine l’étudiante, Henri mon pote le cadre télécom, Hubert, Nathalie, Sakina, tous âges toutes professions, soudés comme les doigts d’une main, eux parmi qui j’en connais qui ne faisaient pas une heure de politique il y a encore un an ou deux et que je vois ici, le sourire aux lèvres ou bien le visage tendu par l’effort et la fatigue, manœuvrer comme une force aguerrie ! Ils concentrent ce que je comprends et ressens de ce qui se passe dans notre campagne. Le processus de la révolution citoyenne c’est celui de la montée de cette insurrection civique et du mouvement politique cohérent qui la porte et l’organise. Amis qui êtes venus, aucun effort n’a été perdu. Le respect dû à ceux qui ont fait des sacrifices pour être là s’ancre dans la claire conscience du travail qu’il nous reste a accomplir. Car il faut penser à la suite. Les mobilisations suivantes. Et notamment les deux répliques prévues à Toulouse et à Marseille. Nous avons un plan de marche qui commence le 18 mars mais s’étend bien au-delà. L’insurrection ne se décrète pas, elle se construit.

Le monde pourri où l’imaginaire d’un misérable détraqué prend pour cible des enfants finira.


1  963 commentaires à “De la fête aux larmes”
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  1. Romain JAMMES dit :

    Salut,
    L'euphorie d'hier est à la mesure de l'effroi d'aujourd'hui...
    Voilà à quoi ressemblait mon 18 mars à moi.
    Romain

  2. olivier dit :

    Bravo.

  3. Sansoucy dit :

    Salut Jean Luc, ami citoyen

    Ne lache rien

    Toutes voiles dehors

    Sent le souffle du peuple qui te porte

    La victoire est en point de mire, à l'horizon.

  4. David dit :

    Le ciel français s'est déchiré deux fois, en effet, en moins d'une journée.
    Bonheur sans borne hier, infinie tristesse aujourd'hui.
    Un immense merci, et mille bravo à tous : l'événement lance la marche de l'histoire.
    Nous nous manquions, c'est certain : ne nous quittons pas.
    En marche, les amis.

  5. Valentin dit :

    Cher porte-parole,

    Avant toute chose, merci pour TOUT et pour ce que nous faisons avec vous.
    Je viens de poster sur PlaceauPeuple une réaction au communiqué officiel à propos du crime de Toulouse. La voici, pardonnez le doublon : "Trop court comme réaction officielle, pour le moment, à mon goût. L’acte d’un fou sans doute, d’un isolé peut-être, mais par qui le collectif vacille, tant le collectif est abîmé par la haine. De tous mes vœux, j’appelle une réaction plus forte du FdG. Pas grave si elle est plus émotive. L’Humain d’abord – qui se conjugue au singulier – c’est nous ! Mais je viens tout juste de lire le dernier billet de notre porte-parole sur son blog : tout est dit et avec grande justesse, comme toujours. Alors, je vous en prie, pas de pudeur : donnez à ces autres mots bien plus forts toute la visibilité qu’ils méritent." Bref, s'il vous plaît, ne réservez pas aux seul-e-s militant-e-s attaché-e-s à ce blog ce nouveau message d'amour.

    Salut et Fraternité !

    Boris Valentin

  6. Christophe Brethes dit :

    Bonjour,

    J'osais esperer en assistant a la reprise de la bastille à une journée historique, je ne croyais pas si bien dire.

    C'est l'emergence publique d'une nouvelle force politique, d'un renouveau des idées de gauches qui on tenu grace aux miltants de toutes ses tendances jusqu'a ce jour.

    Cette force va devenir la gauche majoritaire et l'election presidentielle n'est qu'une étape.

    le seul point d'obstacle auquel il va falloir répondre, c'est l'inquiétude de ceux qui ont envi de voter pour nous mais qui ont peur de faire perdre la gauche.

    Il nous faut leur expliquer que meme dans le pire des cas de figure au 2èm tour, la seule garantie pour etre en position d'éradiquer l'extreme droite sera la posotion de force du front de gauche car c'est la seule force capable de lutter contre les degats de la finance sur lequel se developpe l'extreme droite.

    Il faut les convaincre que s'ils s'auto censurent au 1er tour, alors l'ext droite à deja gagné puisque ce serait plier sous sa pression.

    Il faut les convaincre qu'il y a une vie après l'election presidentielle et qu'elle est pleine d'espoir si nous nous en donnons les moyens !

    Nous raisonons a moyen terme et nous craignons autant que l'ext droite ne se renforce que ceux qui se laissent abuser par les sirènes du vote utile.

    La differrence est que nous savons que le seul vote utile pour l'avenir est celui qui mettra le front de gauche en position de devenir la première force à gauche, destinée à etre l'intrument populaire pour la reprise du pouvoir.

    On lâche rien !

    Merci au camarade Mélenchon de nous représenter si bien !

  7. Thalasrum dit :

    Dire que la médiacratie (i-télé) a raconté que votre discours était court, parce que vous aviez peur de la foule

  8. phil68 dit :

    Très beau discours hier à la Bastille. Chaque siècle à son Jaurès, et il se pourrait bien que vous soyez celui du 21eme siècle. Très bonne initiative aussi d'avoir associé les libertés numériques à la 6eme république à venir.

    Un mouvement est en marche. La preuve, seul un mouvement dérange, et c'est le cas de Jean-Luc que certains, prenant peur devant la qualité de sa campagne, veulent à présent discréditer : une vidéo où l'on voit Jean-Luc Mélenchon dire que Cuba n'est pas une dictature commence bizarrement à circuler ces jours ci, visiblement pour le discréditer (des précisions à ce sujet afin de faire taire le buzz négatif naissant seraient utiles).

    C'est au nombre de ses ennemis que l'on reconnaît sa force, entre autres.

  9. Francine DUCROT (ST LEU Réunion) dit :

    Que ce serait rassurant, s'il y avait une si belle affluence au meeting du Port à la Réunion, dimanche prochain! Je l'espère... comme j'espère que ce sera l'occasion de parler de la règle verte, de l'écosystème, de la condition animale, si misérable ici... mais aussi de la tolérance et du vivre ensemble, si éclatants ici... On t'attend, candidat Mélenchon, affûte tes mots et fourbis tes idées : il est grand besoin, ici comme là-bas, d'allumer la lumière.

  10. rodolphe dit :

    Nous avons un devoir de victoire camarades et amis !
    Bravo les militants, les bénévoles. Bravo à nous, à nos aînés.

  11. Jean-Philippe VEYTIZOUX dit :

    Je confirme l'impression par ma propre expérience. Farfouillant sur le net,entre deux cours, à l'affut des commentaires sur notre Bastille, mon regard a été attiré par les occurrences sur le drame de Toulouse en haut de pages et dès que j'ai ouvert un article, je n'ai eu de cesse de demander autour de moi si ils avaient des nouvelles. Je n'étais pas au courant ayant quitté la maison tôt ce matin.L'effet a été immédiat.
    Je trouve la démarche de Jean-Luc tout à fait digne par cette ouverture de billet encore une fois de très haute tenue.

  12. thaixl dit :

    Bravo Jean-Luc pour la belle réussite de cette journée !

    Il semble qu'un nombre croissant de nos concitoyens déjouent les pièges de la "politique spectacle" et s'attaquent à des sujets plus complexes, mais qui permettent d'entrevoir les bases d'une sixième république : la crise que nous traversons est en effet financière, mais elle est aussi sociale, écologique et surtout démocratique...

    Vive la 6ème république ! Vive le front de gauche !

  13. Elie-G. dit :

    Merci pour tout ça.
    Voilà comment s'est passé "mon" insurrection. :)

    http://tinyurl.com/6pmhnps

  14. Sylvie Rabatel dit :

    On était serrés comme des sardines du côté de la rue du Faubourg St.Antoine, on ne pouvait même plus lever les mains pour applaudir..... mais quelle communion ! Merci, Jean-Luc.

  15. Françoise dit :

    BRAVO c'est magnifique, à tout point de vue! C'est porteur d'espoir, rassurant, sérieux, chaleureux, enthousiaste, volontaire, solidaire, encourageant!

  16. naaji dit :

    bonjour à tous
    bien sur l'assassin vient de tuer une nouvelle fois des enfants innocents
    mais je pense haut et fort que ce sont ces détraqués qui nous gouvernent qui sont les premiers responsable de ce carnage. Comment peut on pendant des mois jeter de l'huile sur le feu des religions sans bruler les relations sociales qui régissent notre pays.

    SARKO ET TOUTE TA CLIQUE GUEANT COMPRIS CASSEZ VOUS ET VITE

  17. Malek dit :

    Vendredi, nous manifestions contre l'expulsion programmée de deux enfants d'origine mongole dans collège Rennais, contraints de renouveler leur titre de séjour tous les mois... la colère face à la xénophobie d'état.
    Hier nous fêtions tous ensemble ce jour mémorable pour le peuple, à la Bastille... la joie et la force, la fraternité.
    Aujourd'hui nous sommes dégoutés par cette atrocité, par ce fou qui a osé s'en prendre à des enfants, nos enfants. Aujourd'hui nous sommes toujours aussi dégouté des récupérations de ce drame qui s'agitent déjà.
    Que dire aussi du mépris de cette presse pomponnée face au témoignage fort dont avons fait preuve dimanche.
    Et demain ? Combien de temps cela durera t'il ? Nous ne le savons... Mais nous LUTTERONS !
    On lâche rien ! Ni personne !

  18. Franck Lebas dit :

    Hier, c'était les "cent tristes" au Cirque d'hiver, les cent mille joyeux à La Bastille. Aujourd'hui, près de cent millions de fraternels appelés autour de familles endeuillées. Il y a le triste grave, le grave joyeux, le grave tout court, mais tout ce qui est grave est Chose Publique, pour le meilleur de tous.

  19. ElGuido dit :

    Une pensée aussi aux 3 soeurs fauchées dans l'autoroute. Encore des victimes de la pauvreté (Elles ont été faites descendre du train car elles n'avaient pas de billet).

  20. CEVENNES 30 dit :

    Bonjour,

    Félicitations aux organisateurs, au service d'ordre et à tous les participants à cette marche des libertés. Vous avez fait une démonstration éclatante de vos capacités d'organisations, LE CRI DU PEUPLE a retenti innombrable et puissant et a ébranlé tous nos adversaires politiques. Merci à tous pour cette journée mémorable, Haut les Coeurs, Ardent à la lutte, nous ne lacherons rien. L'HUMAIN D'ABORD...

  21. Confut de n'avoir pu me liberer pour cette grande journée historique de ce début de vingt et eunieme siecle
    j'aurai tellement aimé être parmi vous,mais des imperatifs familliaux m'en ont empéché,j'ai réussi malgré tout à suivre la marche et le discours sur la telé

  22. HEUGUES dit :

    Enfin un formidable espoir ternie par cette abominie qu'est la mort d'innocents dont les véritables instigat(rices)eurs se sont empressés de ne pas en assumer la responsabilité: les laches
    Ne lachons rien, ne lachons rien surtout ces semeurs de haine!

  23. jeannot dit :

    Ignoble assassinat aujourd'hui.
    Mais on se prend à penser "à qui profite le crime"
    Lorsque j'entends certaines déclarations qui sous tendent une certaine entente du pouvoir politique en exercice avec d'autres qui y prétendre je dis Attention.
    Dans bientôt 2 ans sera célébré le meurtre de Jaurès homme de Paix qui ouvra la porte à " L'union sacrée" de l'ensemble de la classe politique de l'époque. Avec comme conséquence la boucherie humaine qui s'en suivit durant 4 longues années.
    Il ne faut en rien bouder, le succès, la fête que fut la journée du 18 mars à la Bastille.

  24. Léonel D. dit :

    Bravo! Bravo! Bravo!
    Beaucoup de courage à tous les camarades, la lutte ne fait que commencer...
    Surtout beaucoup de courage à tonton Méluch....

  25. erde34 dit :

    Un seul mot !
    MERCI !
    Merci pour cette fabuleuse émotion grâce à vous Jean-Luc et à toutes celles et ceux qui ont organisé pour que cette liesse populaire s'exprime.
    Même si en ce triste matin de terribles nouvelles viennent entacher notre bonheur.....
    A défaut d'avoir pu être présent, c'est au travers des vidéo que j'ai revécu cette intense émotion.
    Le peuple réuni dans toute sa diversité sociale, religieuse et laïque...dans ce camaïeu de couleurs...
    Toute La France dans ce qu'elle a de plus beau et cela grâce à "l'humain d'abord".
    "La foi est une brûlure", mais celle du peuple réchauffe nos coeurs car l'espoir d'un monde meilleur est désormais une réalité...

  26. jacques chanéac dit :

    Bravo à tous et Bravo à Jean-Luc pour son explication des coulisses de la Marche et de la relative brièveté (mais quelle densité, quelle hauteur de vue !) d'un discours. La rançon du succès en somme. Pour le reste : c'est sans plaisir que je constate le décalage qui existe entre les propos tenus par les dirigeants du PS et leur base inquiète voire désemparée. Qu'on se comprenne bien. Sur la simple détestation de Sarkozy et de ce qu'il représente, de tout son potentiel de nuisance, pour nos enfants et...pour nous, nous serons sans nul doute 90% à apporter notre suffrage à FH s'il est finaliste. Mais nous n'oublierons surtout pas au moment de faire ce geste, les actes politiques majeurs (complicité dans l'essor du libéralisme, privatisations et plus que tout trahison honteuse du vote populaire avec le soutien au traité de Lisbonne)...entre autres. Qu'on se comprenne bien donc : nous ne sommes pas des enfants qu'on traite avec condescendance quand ce n'est avec mépris. Non le FdG n'exprime pas qu'une colère (B. Hamon), non il n'est pas une force d'appoint (lire l'édifiant et consternant ITV de D. Batho dans Libé ce jour). Le FdG n'est pas le PS. Il n'est pas un mouvement d'accompagnement mais un rassemblement de citoyens qui veulent, eux, se donner les moyens et l'ambition de changer totalement le système, de tenter de bâtir une société basée sur d'autres valeurs (solidarité, partage, éco responsabilité). Et c'est pour cela qu'il suscite un enthousiasme contagieux. Je connais maints socialistes. Ils n'ont pas la pêche conscients qu'à tenter le grand écart entre le FdG et Bayrou, ils risquent de tomber de la chaise et se faire très mal. L'espoir et à coup sûr l'avenir sont dans notre camp. Amis socialistes, il est peut être encore temps de...

  27. Jonathan L. dit :

    Pour paraphraser et développer un peu la dernière ligne de ce post de Jean-Luc car il me semble important de le souligner:

    Autant notre insurrection civique est suivie, grandissante et unie dans la fraternité, autant l'esprit nauséabond qui rampe dans les consciences les plus faibles est aussi un mouvement général; et la misère sociale improbable de notre pays pourtant si avancé est bel et bien instigatrice de l'horreur démentielle de notre temps hypocrite. Si l'ennemie, la finance dérégulée, avait un maître suprême, ce serai cette défiance envers tous et chacun. Souvent la peur du lendemain ne trouve pas sa source dans la crainte de son issue mais plutôt dans la nature de sa substance.

    On lâche rien!

  28. Jo dit :

    Monsieur,
    Vous êtes en train de générer un énorme espoir dans le coeur de beaucoup de "petites gens" (la formule est volontairement caricaturale).
    Bien sûr, vous vous en rendez compte car il y a les sondages, ce dimanche, les médias qui commencent à être déférent avec vous, tout cela... mais cela va au delà des militants et des gens qui se sentent concernés par les élections a priori. De mon point de vue de citoyen lambda, la "mayonnaise prend" (comme dirait ma grand-mère) au delà de mes espérances.
    S'il-vous-plaît, Monsieur Mélenchon, s'il-vous-plaît, quand vous serez président, ne nous décevez pas.
    Bien cordialement,
    Jo

  29. jp dit :

    merci. on lache rien !

  30. MsMichel dit :

    J'Y étais !

  31. Mamyelisa dit :

    Super ta musique Romain JAMMES trop top !allez je remets le lien http://bit.ly/A5d2Cy

  32. Pavémosaique dit :

    J'y étais et c'était très bien.

  33. Mamyelisa dit :

    Super ta musique Romain JAMMES trop top !allez je remets le lien http://bit.ly/A5d2Cy JE re MELENCHON dommage a la fin de page j'ai failli raté.

  34. Marion dit :

    Magnifique journée que celle d'hier.
    Je ne me suis jamais sentie aussi concernée et optimiste.
    Merci de m'avoir éveillée.

  35. Tala62 dit :

    Félicitation pour cette réussite, cela donne un espoir.
    Venez donc dans le Pas-de-Calais, dans le bassin minier autour d'Hénin-Beaumont, oui, là où MLP/FN fait par endroits 35%, mais où autrefois, c'était le PCF qui faisait ces scores. Apportez l'espoir que ces gens ont perdu avec la quasi-disparition, ces dernières années, du PCF, et qu'ils ont reporté sur le FN, malheureusement. Il faut leur expliquer qu'ils se trompent, et qu'il y a une autre voie, pour échapper au chômage et à l'humiliation, que le vote pour l'exclusion et la haine. Ils ont besoin de vous pour retrouver la fierté et le courage.

  36. Célia dit :

    Est-ce que dans ce monde nouveau, où il n’y aura plus de détraqué pour prendre des enfants comme cible, on n'abandonnera pas non plus des adolescentes seules, la nuit, à mi-chemin de nulle part et sans ressource, juste parce qu’elles n’avaient pas de ticket ?

  37. JL Boulnois dit :

    Chere Jean-Luc
    j'aurai aimé être présent mais des problèmes de santé m'y ont empêché, j'ai suivi ton discourt en direct sur internet ainsi que l’interview sur BFM,je peux dire une chose BRAVO pour tous cela me redonne envie de me réinvestir dans la politique, je viendrai au meeting de Vierzon.

  38. Rahan dit :

    Je n'y étais pas pour raison professionnelle mais ça ne m'a pas empêcher de verser des larmes à la vue de ces plus que 120.000 humains réunis là pour que l'amour triomphe. Oui le Front de Gauche et tous ses sympathisants nous aurons permis de ne plus avoir honte d'aimer et de pleurer, d'espoir...
    Merci à toutes celles et ceux qui y étaient.
    Au boulot aujourd'hui, à la cantine et à la pause du matin, autour de moi des tas de gens se sont mis à parler de l'évènement du 18 mars et par ce fait du Front de Gauche, de son programme, de la légèreté de celui de FH. Un incroyable enthousiasme ! Oui, il y a quelque chose qui fait frémir l'air ambiant, quelque chose qui couve qui ne demande qu'à naître...
    C'est la révolution citoyenne, consciente et révoltée qui sort la tête du marasme idéologique des chiens de garde, de l'oligarchie !
    Oui une fenêtre s'est entrebâillée, et il ne tient qu'à nous de faire s'ouvrir les battants en grand pour entrer dans la salle du 2ème tour afin de mettre en place le programme "l'Humain d'abord" du Front de Gauche !
    Ne nous y trompons pas, les gens ne sont pas tous lobotomisés, ils réapprennent à penser, à réfléchir, à écouter et à agir grâce aux formidables passeurs que sont le candidat Jean-Luc Mélenchon et tous ces milliers d'humains qui sont à ses côtés.
    N'ayons plus peur !
    Que vive le révolution citoyenne ! Place au peuple !

  39. Fennec Ironique dit :

    Bravo, Jean-Luc, et merci pour ce nouveau billet, émouvant et digne de l'homme d'état que vous êtes.

    Oui, l'horreur à Toulouse après la si belle joie d'hier...
    Malheur, oeuvre d'un fou, sans doute, mais qui flatte les bas instincts, qui parle de cacher et de hallal, qui s'ingénie à monter les uns contre les autres? Et après on peut venir verser des larmes de crocodile...
    Votre message de fraternité, est LA réponse à cela. Heureusement que vous êtes là, dans cette campagne, pour l'illuminer d'espoir... et pour nous donner du courage même au coeur de la nuit.
    Merci aussi à tous ceux qui ont rendu possible cette marche d'hier, vous leur rendez hommage, et encore une fois vous parlez en notre nom, merci à vous.
    Prenez soin de vous, on est là, we shall overcome, et tous-tes à Marseille le 14!

  40. Mimich dit :

    Bonjour,
    Merci pour ces quelques mots sur "nos petits qui nous ont été arrachés"! pas un mot sur une quelconque obédience religieuse! Bravo et Merci Nous sommes tous citoyens! Continue jean-Luc! Ne lâche rien!
    Il y a eu ceux qui sont montés à Paris, et il y a ceux qui n'ont pas eu les moyens d'y aller! Mais on sera au bureau de vote!

  41. ABDEL dit :

    Merci encore la bande à Sarko pourriture et compagnie pour les ignobles propositions que vous etes en train
    de jeter sur la place publiques. Les assassin c'est eux la violences des mots poussent des demeurés et faibles d'esprit à passer à l'acte si monsieur guéant vous ne vous sentez pas responsable je vous plains tous
    ce qui compte pour vous ce sont vos privilèges.
    Et encore toi SARKO tu ose montrer ta face au mères et parent d'enfant tué par ta fautes HONTE à toi et à toute ta bande d'hypocryte racistes incompétent.
    honte à toi gueant petit politicien minable
    Vos cerveaux noirs de mensonge

  42. argixu64 dit :

    MERCI! MERCI! a vous Monsieur MELENCHON et a toute l'équipe, qui nous a fait participer a cette grande journée
    Même devant mon ordi, l'émotion était grande.
    Aujourd'hui lundi 16, j'écoute MERMET qui lui aussi, était a la BASTILLE, et qui nous fait encore revivre les émotions.
    ON NE LÂCHE RIEN !

  43. Bachi-bouzouk dit :

    Alfred ne sait plus s'il commence ou finit sa nuit dans ce train. Un métro parisien aux sièges en bois ciré, clinquant, grinçant, bruyant. Un métro parisien qui a de la classe. Une pour les riches, une pour les pauvres. Une idée qui le révolte.

    Il se rend à la porte d'Italie d'où il prendra un bus pour le cimetière de Thiais. Il est cantonnier des cimetières parisiens. Eux aussi à plusieurs classes. Sépultures pour riches, sépultures pour pauvres, une fosse pour les plus que pauvre, une fosse pour de vrais hommes.

    Bousculé, secoué par le mouvement de la rame sur les rails, les arrêts, les départs, les aiguillages, il scrute machinalement le compartiment, fatigué d'une nuit sans sommeil, fatigué d'un combat sans fin.

    Des femmes et des enfants d'abord, puis 2 ou 3 vieillards. A gâpette, en Vichy. Amaigris, sans sourire.

    Son regard croise celui de Paul lorsque les verts de gris montent. " Ausweiss, schnell, polizei control ! ".

    Deux hommes en noir les accompagnent. Silencieux, ils détaillent minutieusement les pièces d'identité, les laissez-passer et autres autorisations de circuler.

    Alors que chacun cherche dans ses poches, dans son sac à main, ils emmènent Paul qui suit sans résistance. Sans un mot, sans un geste. Juste un non des yeux, presque imperceptible.

    Juste un non pour dire au-revoir à son ami, continue, continuez, sans moi, pour moi, pour les autres, pour tous…

    Rien ne vient de se passer, les portes se referment dans leur claquement sec et habituel, le train repart, la vie continue en effet.

    Rien ne vient de se passer, d'où la nécessité de continuer la résistance.

    Jusqu'à ce que le jour se lève et empêche à jamais la nuit de retomber.

    Résistance, Résistance, Résistance...

    Le 22 faudra pas louper le dur !

  44. pweber88 dit :

    Magnifique journée, un temps très fort dans ma vie de militant, un rassemblement hors du commun plein de bonne humeur, de joie, de partage et d'espoir. Une foule immense qui devait faire peur et qui pourtant n'a généré aucune angoisse, malgré une impossibilité quasi totale de circuler, tant l'ambiance était chaleureuse. J'ai trouvé le discours formidable, orienté sur le futur et l’avènement d'une nouvelle organisation de société et non sur la compagne électorale. Les commentaires de journalistes ont été souvent pitoyables. Une peur commence à s’immiscer dans leurs certitudes et le temps de la volonté de décrédibiliser montre son nez. NE LACHEZ RIEN !
    Merci pour ce moment de bonheur !

  45. Nicolas G30 dit :

    Ces terribles drames nous bouleversent, nos enfants en sont la cible, ces jeunes filles fauchées sur l'autoroute parce qu'elles ont été virées du train est tout aussi absurde. Notre société est malade de la haine et la misère que certain cultivent pour en faire leur choux gras. Ils n'ont aucun scrupules, ils sèment à tout va l'esprit de division, la peur du prochain, du voisin, du "pas comme nous", de la différence. En plus on se glorifie d'exporter notre belle démocratie avec des campagnes militaires incertaines, pour faire allégeance au grand frère américain. Ils y exportent la Haine et la misère, pour mieux en tirer profit. Je suis en colère que de tels drames se produisent, ils pourraient être éviter.
    Quand on voit la formidable humanité de notre Bastille du 18 Mars, c'est l'humain d'abord qui s'aime l'Amour ! Cela fait chaud au cœur et redonne espoir. Je suis heureux d'avoir pu y aller en petit groupe pour partager ce qu'il y a de plus beau en nous. Merci encore M Mélenchon de marcher en tête, nous sommes nombreux derrière vous, et de plus en plus ! Mélenchon présidons.

  46. Christiane dit :

    Au temps des cerises, j'aurai 66 ans et vous m'avez redonné de l'espoir.
    Merci et bravo !

  47. alexos dit :

    Nous sommes montés à 4 en voiture...de La Rochelle.
    Garés près de la nation, nous nous arrêtons dans une brasserie pour un jambon beurre cornichon, ballon de rouge vers 13h30. Et, qui était assis, presque incognito ? Jean Luc Mélenchon ! Pas de foule autour, ni de gros bras, ni d'animosité !
    Un citoyen parmi d'autre...étonnant de simplicité.
    Merci !
    Je voudrais vraiment faire passer le message suivant.
    Il ne faut pas oublier qu'il y a des travailleurs qui ne sont pas salariés. Des artisans, des commerçants, des travailleurs indépendants, des petits patrons... Que les entreprises ne s'arrêtent pas aux techniciens supérieurs, et que les ingénieurs et cadres sont aussi concernés. Tous se sentent concernés par ce mouvement.
    Merci Jean Luc de le dire dans les prochains meetings.
    Qui peut lui faire passer ce message qui me paraît important

  48. julie dit :

    merci de Toulouse pour ces mots justes. Plus que jamais le slogan "l'Humain d'abord" trouve son sens en ce jour de larmes, celles à peine séchées de joie hier et celle de la colère aujourd'hui. Oui l'humain c'est aussi cela, l'horreur sans nom et nous, en face, de mieux en mieux armés pour nous extraire de l'irrationnel.
    Oui,on prépare le 5 avril à Toulouse, et pour rester dans le récit des coulisses: les rues adjacentes à la place du Capitole sont étroites, la Garonne n'est pas loin, on veut pas s'y noyer!

  49. cyril dit :

    Stupéfaction...j'allume ma radio ce matin, je fais un tour de piste des stations pour savoir si on parle du rassemblement d'hier à la Bastille. Je tombe sur RMC (les Grandes gueules), émission qui, dans mes représentations, est cataloguée comme réac (peut-être à tort...). Les "commentateurs" évoquent une troisième place très probable pour Mélenchon mais la surprise reste à venir... Un auditeur appelle. Il se présente comme un militant UMP de Bordeaux et dit qu'il votera, à l'instar de beaucoup d'adhérents UMP de cette région, pour......Mélenchon !
    J'avoue que là, je reste bouche bée ! Nous ressentons bien que quelque chose se passe mais au point que des militants UMP rejoignent les propositions du FdG, c'est juste incroyable!
    J'étais à la bastille hier. Que ce fut difficile de se quitter...

  50. claire goubert dit :

    en 2012 il est prédit des tsunamis,des bouleversements...ceux qui croient encore que rien ne va changer,qu'on sera toujours de plus en plus pressés jusqu'à extraire la derniere goutte de notre sève,ne sentent pas encore l'énergie formidable de la vague qui nous porte; c'est le moment de prendre cette vague et de la surfer jusqu'au bout;le bout étant notre rêve à tous,rendu possible,d'un monde solidaire où l'on partage tout entre tous,d'une vie que l'on peut dire à nos enfants avec fierté et joie;
    hier,on y était,ensemble,à la Bastille,venus du sud du sud ouest,et prêts aujourd'hui à partager notre élan avec tous,jusqu'à toulouse et Marseille;j'ai un message pour ceux qui doutent : le moindre doute,aussi petit soit-il,est une barrière immense à la réalisation de nos rêves,alors,vivez votre rêve, notre foi en ce monde juste dont on rêve est le meilleur garant de sa réalisation; c'est nous qui portons Jean-Luc Mélenchon,et nous le porterons jusqu'au but!


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