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19mar 12
Ce matin la fête est finie, déjà. L’idée de nos pauvres petits assassinés et de ce criminel qui court nous déchire le ventre. En une seconde, sitôt qu’on sait, on s’identifie. Nous sommes tous les parents foudroyés, ce sont nos petits qui nous ont été arrachés ! De toute part on m’assaille pour que je fasse je ne sais quoi. J’écris. C’est le mieux. Un communiqué. Rien ne serait plus obscène, selon ma manière d’être, que d’imposer le fracas et les bousculades de la campagne présidentielle aux familles et aux enfants qui vivent cette horreur. Chacun choisit sa façon de dire. Mais le plus urgent du point de vue de la vie commune que nous menons ensemble dans notre pays est de se sentir et de se montrer unis étroitement dans la compassion. Aucun criminel ne doit s’attendre à autre chose qu’à un mépris universel. A l’antique, il ne faut pas prononcer leur nom propre pour qu’ils n’aient pas droit à la renommée que l’ignominie peut donner. On dira le « fou », le « criminel », le « détraqué », pour que les autres dérangés qui errent n’aillent pas se rêver une part de notoriété au prix du sang. Si la suite montre qu’il y a une motivation, en réalité une prétexte et une croûte sur la démence, on aura soin de ne pas la mettre en scène. Ces enfants, comme ces militaires assassinés, sont nos enfants à tous. Un point c’est tout ! Je suis certain que la police et la justice vont rattraper le criminel sous peu. Citoyens policiers, vous n’avez pas besoin qu’on vous le dise, mais quand même je le fais : mettez les bouchées doubles. On compte sur vous. On a besoin pour la paix civile que vous régliez ça très vite. Pour l’heure, nos cœurs saignent.
C’était seize heures place de la Bastille. Eric Coquerel puis Marie-George Buffet venaient de quitter la petite tente où je terminais de préparer mon discours. Sur les écrans nous suivions la suite de la marche que nous venions de finir puisque nous marchions dans un improbable « carré de tête » pourtant précédé de plusieurs milliers de marcheurs ! Entrent Gabriel Amard, l’homme de l’organisation logistique et François Delapierre. Ce sont mes compagnons de combat depuis des années bien qu’ils soient plutôt jeunes. Nous avons les mêmes codes les mêmes mots pour désigner les choses. A leurs mines exaltées et à leurs sourires 
ennuyés j’ai compris qu’on allait se dire des choses peu banales. Alors j’ai su que nous avions atteint notre objectif. Ils sont venus me poser le problème le plus extravagant que j’ai jamais rencontré dans mon parcours d’orateur politique. Un problème technique. Résumons en mots aussi brefs que furent les leurs.
« La place de la Bastille est pleine. Les avenues et les rues immédiatement adjacentes se remplissent. Les issues de dégagement de la place seront donc bloquées dans peu de temps. Le parcours jusqu’à Nation est toujours plein. Et la place de la Nation ne s’est toujours pas vidée ». Pour décoincer un système qui est déjà quasiment incontrôlable, il faut vider la place de la Bastille ou du moins la débonder. Trop de gens commencent à s’écraser sur les barrières, notre propre service d’ordre ne peut plus circuler, les véhicules de secours ne pourraient pas passer, il y a beaucoup d’enfants au milieu de la foule. Bref il y a danger. Je dois donc limiter la durée de mon temps de parole. « On pense qu’une fois que tu auras fini, les hymnes étant chantés, la place se videra. Ton discours étant filmé il pourra être diffusé une seconde fois quand la place se sera remplie une seconde fois. Mais là encore il ne faudra pas bloquer trop longtemps car la place de la Nation continue de se remplir » De cette façon le flux sera possible. J’approuve le dispositif qui m’est proposé. Je me suis donc adapté. Faire plus 
court que les trois quart d’heure de prise de parole prévue sur le format de notre premier meeting place Stalingrad en juin dernier.
Commence un exercice littéraire dont à la vérité je suis très gourmand : la contraction de texte. Merci aux années de travail la plume en main et aux maîtres qui m’ont enseigné la littérature. Le défi me galvanise. Je change la musique, je change le rythme, j’allège la phrase, je reprends tout le travail d’envahissement du texte dans mon esprit. Tout cela ce sont des images. Car je n’écris rien. Juste un plan posé sur un format à l’italienne. Il faut avec un quart d’heure de moins, déchirer le ciel et m’envoler avec le génie de la Bastille. C’est une image, bien sûr, chers lecteurs nouveaux venus ici qui ne connaîtraient pas ma façon de dire. Je répète la voix haute les quasi vers que j’ai improvisés dans mon esprit : « Ça se voit, ça se sent, ça se sait, le printemps est dans trois jours. Chaque matin qui commence la lumière étend son domaine dans la journée, la nuit recule. Viennent le temps des cerises et des jours heureux ». Le moment politique y est, et les deux programmes : la Commune de Paris et le Conseil National de la Résistance. Plus une touche empruntée au phrasé des révolutions de l’Amérique du Sud : « Se ve, se siente, Allende esta présente ! ». La maquilleuse tâche de faire son travail tandis que je suis déjà ailleurs ruisselant d’adrénaline. Son sourire apaisant me tient vaguement au sol. Ça y est je dois y aller, la chef 
de l’escouade vient me chercher. Passage dans le carré des dirigeants du Front de Gauche. On se tombe dans les bras. Martine, Marie-George, Danette en chaise roulante, tous, toutes, et Pierre Laurent, si ému tandis qu’on n’en finit plus de se taper dans le dos. Tous nous savons que la partie est gagnée.
Car pour nous l’événement ce n’est pas seulement le discours. Le discours compte bien sûr. Celui-là comptera, je le sais très bien et je ne fais pas le faux modeste. Mais l’important c’est la marche. Car la marche c’est l’implication populaire concrète. Une action à laquelle chacun participe et fabrique de soi-même. Tout le monde le savait en venant ! Tous sont venus pour cela. Chacun a compris ce qu’il devait faire ce jour-là non comme un badaud mais comme acteur à part entière de cet événement. Les délégations ouvrières des entreprises en lutte s’étaient réparties tout au long des vingt-sept cortèges. Certaines venues de bien loin et partie fort tôt le matin, qui en co-voiturage, qui en car, qui même en avion comme ceux de Bastia ! La réussite du rassemblement tenait à sa forme joyeuse, bonne enfant, faites de sourires partagés et de mots narquois ! Dans les rames de métro, à l’aller et au retour, des groupes chantaient et scandaient encore des slogans. Des chars défilaient, les pancartes les plus inventives pullulaient. C’est cela l’événement : la naissance d’une force consciente, active, politiquement éduquée, autonome qui agit sans besoin de consigne ni organisation infantilisante comme chez les gros bonnets du showbiz politique. Voila pourquoi nous sommes les plus forts et que notre heure est inéluctable. Que ceux qui en 
doutent voient Ridan, courageux et facétieux aller chanter chez Hollande et les précieux pour leur dire à la fin qu’il votait Front de Gauche. Et toute la salle d’applaudir réduisant à néant le flot des postures prétentieuses dont j’avais été accablé peu avant.
J’ai donc enlevé un quart d’heure de discours. Et tout s’est passé tranquillement comme mes amis l’avaient prévu. Le soir venu, les responsables du service d’ordre m’ont raconté ce moment d’angoisse qu’ils ont vécu quand tout était bloqué et que mon discours stoppait l’écoulement depuis Nation, qu’on commençait à se bousculer et à envahir un nombre croissant de rues entre Nation et Bastille. A la joie et le bonheur de notre éblouissante réussite s’est ajouté un moment terrible de peur rétrospective.
Des couinements fielleux des jaspineurs et politiques hors sol, qui miaulent ce matin leur jalousie blasée, je me console en pensant à ces magnifiques militants que j’ai vus hier à la manœuvre. Je suis très fier du sang-froid de l’organisation de mes camarades. Comment pourrions-nous avoir l’audace d’appeler à une insurrection civique si nous n’étions pas capables de cette superbe discipline d’action ? Les gens qui se sont spontanément relayés par centaines pour donner le coup de main savent que nous sommes une force responsable, stable et forte ! Contrôlant le déroulé de la marche, le service d’ordre du PCF sous la direction de Xavier, a fait une tâche politique formidable. Quatre cent camarades disciplinés ont fluidifié le parcours en dépit de tout ce qui s’y opposait. C’était le poste le plus exposé et incertain car c’est celui du mouvement. L’amont commande l’aval comme on l’a vu. Fantastique ! Pas un incident, pas une casse, des gosses extraits à la chaîne. Sur la place et sur les camions deux cent pégistes, répartis en trois escouades sous la direction générale de Benoît, ont essuyé un rude baptême du feu avec plus de cent engagés volontaires, filles et garçons. Ils ont diffusé deux tonnes de matériels, quadrillé la place et son flux. Valérie, la musicienne et Manu, le docteur en maths, dirigeants sur la place ont tenu la place sans répit de quatre heures du matin à vingt heures le soir ! Autour de moi, qui suis 
devenu un problème physique non négligeable en raison des mouvements imprévus que mon passage peut provoquer, l’escouade a souffert chaque fois qu’il fallait me faire passer d’un endroit à l’autre. C’est à peine si je reconnaissais mes camarades de la première escouade tant on devait « faire vite », la consigne générale s’agissant de mes déplacements. Laurent, l’instit spécialisé, Clémentine l’étudiante, Henri mon pote le cadre télécom, Hubert, Nathalie, Sakina, tous âges toutes professions, soudés comme les doigts d’une main, eux parmi qui j’en connais qui ne faisaient pas une heure de politique il y a encore un an ou deux et que je vois ici, le sourire aux lèvres ou bien le visage tendu par l’effort et la fatigue, manœuvrer comme une force aguerrie ! Ils concentrent ce que je comprends et ressens de ce qui se passe dans notre campagne. Le processus de la révolution citoyenne c’est celui de la montée de cette insurrection civique et du mouvement politique cohérent qui la porte et l’organise. Amis qui êtes venus, aucun effort n’a été perdu. Le respect dû à ceux qui ont fait des sacrifices pour être là s’ancre dans la claire conscience du travail qu’il nous reste a accomplir. Car il faut penser à la suite. Les mobilisations suivantes. Et notamment les deux répliques prévues à Toulouse et à Marseille. Nous avons un plan de marche qui commence le 18 mars mais s’étend bien au-delà. L’insurrection ne se décrète pas, elle se construit.
Le monde pourri où l’imaginaire d’un misérable détraqué prend pour cible des enfants finira.
1 963 commentaires à “De la fête aux larmes”
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J'aimerai comme vous, comme beaucoup croire qu'un détraqué a frappé à Toulouse et Montauban, J'aimerai qu'il soit rapidement mis hors d'état de nuire, j'aimerai que cesse la sinistre mascarade de ceux qui se lamente en public pour mieux se réjouir en privé...........
Mais je ne crois pas que ce soit un détraqué, je crains que l'acte s'éternise, je me dis que ce qui est né à Bastille dérange les plans des installés.......... je me dis des choses que je ne devrais pas imaginer.
Monsieur MELENCHON,
Merci, vous êtes quelqu'un de bien, vous donnez à la politique une belle couleur, celle de la vérité et de l'espoir, celle d'un monde meilleur, celle d'un bonheur possible entre les hommes.
Sur la route, il y a encore plein de Bastilles à conquérir ensemble, mais cette fois avec vous j'ai ressenti que le mouvement se mettait enfin en marche, il prend juste l'élan qu'il faut, une à une l'insurrection qui se construit les prendra toutes.
Vive la republique! Vive la France ! Vive la sociale!
J'y étais!, merci.
@Alain Chevalier (557)
Merci Alain !
Merci, Monsieur Mélenchon !
Merci à tous ici pour vos contributions et vos commentaires !
Et merci au Front de Gauche et à ses militants pugnaces ! La route est longue, oui ! mais nous la paverons des meilleurs intentions... avant de passer aux actes !
Vive la France et vive la République !
Franchement, les derniers événements m'emplissent d'effroi, ces pauvres jeunes et pauvres gosses... mais je me dis que c'est bizarre ce tueur qui frappe par deux fois, très méthodiquement, un coup le 15 avant la grande marche de la Bastille et un coup après, le lendemain...
On aurait voulu ne pas parler de l'événement Front de gauche qu'on n'aurait pas procédé autrement...!
On pourrait en devenir parano, et bien c'est le contraire, nous irons tous de l'avant.
Plus ils provoqueront, en face, à droite, des événements cataclysmiques avec leurs journées de l'Identité nationale à la noix (car franchement, ce fou est bien organisé pour être considéré aussi fou, il a dû participé aux réunion l'an dernier ou il y a deux ans...), plus ils provoqueront, disais-je, et plus nous serons nombreux!
Sarkozy peut bien s'agiter...
Nous serons tous là.
Mais attention aux provoc... on connaît la droite quand elle commence à sentir que le peuple s'organise... Soyons organisés pour nous défendre.
La provocation n'est pas et ne devra pas être de notre côté. Seule la légitime défense face à l'inhumanité...
@PATRICK F 32 à 22h02
A propos des tueries de Toulouse et de Montauban que vous évoquez, il me semble clair que le candidat sortant et ses équipes de communicants tentent de les exploiter en dernière extrémité, conscients qu’ils étaient que leur campagne en était arrivée à des résultats catastrophiques et qu’ils tentent in extremis de rattraper le coup en tentant de l’exploiter.
Je pense qu’il y a danger, car l’opinion est malheureusement très malléable et naïve.
Ils s’appuient pour se faire sur la presse et les médias qu’ils contrôlent totalement et qui y voient une occasion d’en faire leurs choux gras.
Ils ont mis en scène leurs caniches du CFCM et les faucons du CRIF qui leurs sont entièrement dévoués en tentant de faire passer le message de « ne pas instrumentaliser le drame » alors qu’ils ne font que ça mais tentent d’être les seuls à le faire, leur message signifie en réalité « dorénavant la critique est interdite, laissez nous faire et on oublie surtout que c’est nous qui avons ressortis les vieux démons ».
Ils cherchent clairement à renverser la vapeur dans le mois qu’il leur reste et jouer les violons du consensus national derrière le Chef redevenu soudain Président dans une nation en péril, d’où la stupidité du plan « Vigipirate écarlate », la sur-médiatisation à outrance, la compassion démesurée hypocrite et malsaine, les annonces grotesques de chasse à l’homme purement virtuelles et les atteintes bien réelles aux droits de réunion comme à Marseille, d’expression de circulation etc.
Je pense que même un enfant verrait clair dans leur jeu, mais qu’il y a danger…
D'abord "merci"!
Vous croyez à l'émancipation laïque, à la nécessaire libération des forces de l'argent ? Pour "faire société", parlez-nous donc du grand service public, unifié et laïque, et du triptyque simple et clair qui résonne encore dans la mémoire collective : "développer, transformer, unifier". Osez ! La République et ses enfants valent bien cela.
Je remets mon message, je ne le trouve pas....même après avoir parcouru la longue liste des personnes qui ont tellement confiance en vous, et dont je suis tellement heureuse.
Monsieur Mélenchon, merci à vous, merci de me permettre de croire de nouveau en l'avenir.
Merci d'avoir cité tous les faits et actes du passé, que jamais personne ne devrait oublier.
Merci d'avoir fait référence à ces personnes qui se sont battues pour que notre avenir soit...
Merci à vous, simplement.
Un niéme merci Monsieur Mélenchon pour le message fort que vous avez porté à la Bastille appelant à l'initiative citoyenne et à la prise de conscience des peuples! Un moment que le pays n'avait pas eu de cette trempe d'homme politique engagé, investi de ses idées, et d'une verve agréable à lire et à entendre. Vous insufllez l'énergie, nous nous insurgerons!
Une pensée silencieuse à l'égard des victimes de Toulouse...
Hannah Arendt a écrit " C'est dans le vide de la pensée que s'inscrit le mal" et ce mal s'inscrit dans cette ignominie de Toulouse comme il s'inscrit partout ou il y a de l'injustice, de la violence, de l'intolérance, de l'incompréhension. Rien ne pourra effacer avant, mais, ce qui vient nous pouvons le changer, le modeler ensemble, chacune, chacun avec ses moyens, sa générosité et nos responsables politiques seront bien obligés de comprendre que ce peuple de France a repris les rennes et que désormais il veut pouvoir dire ses choix et qu'en plus il est capable de faire les bons choix.A la Bastille s'était d'abord et avant tout un peuple qui était là, des individus porteurs, à nouveau, de fierté, de dignité, de courage comme si ils émergeaient d'une ombre épaisse dans laquelle ils avaient été enfouis depuis longtemps, une ombre dans laquelle nul ne leur donnait la parole et soudain, là, ils redécouvraient ce qu'ils sont réellement et le droit d'être. Merci à vous Mr Mélenchon, car indéniablement vous avez ouvert une porte trop longtemps fermée et dieu qu'elle est grande ouverte.
J'y étais avec mon épouse, mon neveu venu d'Aix en Provence,des amies, des amis. Quel bel après-midi ! Il n'y manquait qu'un peu de soleil qu'on a essayé de faire sortir des nuages (raté!).
J'ai écouté le discours de notre passeur, avec un de mes amis homo. Il prenait contact pour la première fois avec le Front de Gauche. Il était ému aux larmes.
Que dire de plus, sinon que l'on espère l'improbable car c'est ce qui reste lorsqu'on a éliminé tout le reste !
Dimanche 18 fut la révélation que notre candidat était capable de drainer les foules et qu'il avait ses chances d'être le favori ! horreur, malheur ! avant les 10 % déclaré, il amusait la galerie, on le laissait s'exprimer face à un Copé, pensant que ça ne prêterait pas à conséquence et tout ce qui pouvait nuire à Hollande était bon à prendre se disaient-ils à l'UMP ! Voilà que l'oiseau rare a par son chant royal, conquis les masses et son envol est prometteur ! Il faut de ce pas aller lui couper les ailes...Même en essayant de raison garder, difficile de ne pas se poser de vilaines questions...C'est humain !
Face au meurtre de l'enfance, qui vient de réussir à s'introduire en terre occitanne, en pleine campagne, les "principaux" candidats à l'élection ont annoncé qu'il la suspendaient. Pour mieux y apparaitre en somme, d'après ce que j'entends. Que cette suspension feinte devienne leur gibet!
La joie de la marche sur Bastille, directement confrontée à l'horreur...
L'Histoire s'accélère, nous questionne durement.
On s'en fout, nous avons déjà connu la joie que procure la résistance à mort, nous nous en régalerons encore.
La vie s'insurge toujours.
Pour preuve, nous sommes là pour en parler.
Il ne faudra pas oublier d'organiser la surveillance du dépouillement des urnes, comme lorsque des observateurs vont dans les pays où des élections à hauts risques sont tenues. Les citoyens peuvent sans doute aller surveiller comment ça se passe dans leur mairie.
Que retenir de cette journée sur le blog ?
Un formidable enthousiasme, de l'ineffable, du moment à savourer, du jus pour l'équipe de nos mandatés, estimés camarades, qui sont dans l'arène médiatique, forts et capables de nous porter plus loin.
Une appropriation critique des médias, avec un paradoxe : Parler finalement de l'évènement dramatique, que l'on sait instrumentalisé. Mais le paradoxe n'est que fumée, lui aussi. Car, les jeunes ne se feront pas les dents bien longtemps avec ces vieilles ficelles.
Cette fois, l'instrumentalisation de l'être humain, sacré pour nous, se retourne vers les odieux... En décodant vos propos, nous n'apprendrons que mieux à connaître vos intentions !
Mais nous savons aussi que vous cherchez à nous détourner de notre sincérité, et cela vous desservira un peu plus !
Il parait que le vieux port de Marseille ne veut pas nous voir? Mais non, je ne parle pas de Gaudin. Bon, ben on fera sans sa permission. Bonne soirée à tous.
A propos de la tragique actualité: je me suis pris la tête avec ma copine ce soir sur la "suspension" annoncée de la campagne de Sarko-Hollande-Le Pen (les gentils) et les "salauds" (Artaud, Merluche et Bayrou) qui continuent leur campagne sans baratiner et faire les hypocrites.
J'ai tenté de lui démontrer que Sarko-Le Pen-Hollande exploitaient plus que jamais ce drame en dépit de leur "suspension" de campagne, mais TF1 ne montre pas les mêmes choses que ce sur quoi je me fonde (agenda de Sarko avec passage sur France O, présence d'Hollande dans un collège ce jour, le Pen chez Bourdin ce matin...)
Décidément le formatage des esprits non conscientisés fonctionne encore bien...c'est pénible et parfois déroutant.
Je vais relire Chomsky et Herman sur "La fabrication du consentement en démocratie", ça me donnera peut-être la clé du désenfumage.
L'Humain d'abord.
Après l'imposante et prometteuse manifestation du 18 mars et le magnifique discours de Jean-Luc Mélenchon je veux croire que l'appel à l'intelligence des gens à leur faculté de comprendre et de juger finira par convaincre celles et ceux qui hésitent encore à nous re joindre.Et pourtant...A la question posée à Gaël Sliman directeur de BVA Opinion : Mélenchon peut-il atteindre 15% ? il répond :"En théorie oui mais ce qui va bloquer et probablement le contraindra à 10 ou 11% c'est ce réflexe vote utile dont bénéficiera François Hollande. Quand on teste des potentiels de vote de Mélenchon, il est entre 20 et 30% ! Ce qui retient un certain nombre d'électeurs de gauche c'est cette idée que François Hollande est le mieux placé pour battre Sarkozy."Paradoxalement, les signes de François Hollande en direction du Front de gauche comme la taxe à 75% sur les plus riches ne visent ils pas à limiter les possibilités pour Jean-Luc Mélenchon "de lui tailler des croupières "dixit Gaël Sliman.
A un mois de l'élection présidentielle,face à la recrudescence des attaques socialistes, que la montée de Jean- Luc Mélenchon inquiète, je m'interroge : QUELLE STRATEGIE pour lever l'hypothèque vote utile?
Bonsoir a tous amis camarades je suppose que pour beaucoup vous allez surfer sur les blogs de journaux tel que marianne ou le point je trouve que plus le FdG monte, que JL est de plus en plus efficace, précis, extraordinairement documenté sur tous les sujets du programme plus les contre FdG deviennent agressifs hargneux,seraient-ils inquiets(es) au point d'avoir peur ?car de jours en jours les gens arrivent et adhèrent au programme a ce rythme les 15%sont envisageable me trompe-je ?
Emouvante déclaration de jean luc Mélenchon à la suite du drame de Toulouse. Pleine de dignité, de compassion, d'Humanité. La trêve Républicaine qu'impose cet événement doit être respectée. Ne pas le faire est une faute. L'Humain d'abord. Cependant, Bayrou aveuglé par ses ambitions élyséennes n'a pu se retenir. Ainsi il viens de perdre 10 points.
Le FdG doit respecter cette trêve. Demain, nous n'en seront que plus fort dans le débat.
@564_Michail Rosenblum
La description de Fiachra Gibbons est réaliste, son analyse est pertinente. Mais n'est-il pas étrange qu'à ma connaissance aucun journaliste français est capable d'écrire un article du même type. Faut-il que le système médiatique soit à ce point verrouillé?! Persuadué que Jean-Luc Mélenchon et son équipe de campagne sauront, en temps et en heure avant qu'il ne soit trop tard, démonter pédagogiquement l'énoooooorme manipulation émotio-médiatico-politique pernicieuse en cours. Opération qui consiste à tirer misérablement et pleinement avantage de cette horreur en décentrant insidieusement le débat politique hors du rationnel. Seul le Front de Gauche est en mesure de relever intelligemment ce défi. FH et son staff "petits bras" viennent encore de prouver qu'ils jouent uniquement la pendule... Misérable!
Demain, dans les kiosques, sur les chaînes de télévision, il n'y aura qu'une seule image. Une seule image en Une des journaux et lors du 20 H00 : Trois visages sortiront du lot, M.Sarkozy, M. Hollande, Madame Le Pen. Les trois représentants de la dite " Union nationale " : ce mouvement médiatiquement confédéré d'un jour, que seront l'UMP, Le FN et le PS. Trois forces politiques, au creux de la vague, qui se referont ignoblement et solennellement une petite santé à Montauban. Qui a dit que la campagne présidentielle 2012 était suspendue ? Trois forces politiques, toutes rassemblées unanimement dans une communion d'intérêts bien compris. Trois forces politiques équivalentes à celles qui gouvernent actuellement la Grèce à coup de décrets anti-sociaux et directement contre le peuple. Demain il n'y aura qu'une seule image dans les têtes : celle de la future Troïka française qui éreintera le peuple de France à coup de plans d'austérité, de misère noire,de haine et de mépris de classe si le sursaut populaire rate son entrée en scène. Demain trois visages surferons sur la vague de terreur et seront comme le visage d'une menace future si l'on y prend garde. Demain, les trois représentants des marchés financiers feront silence pour taire la fronde du peuple avant la grande traite. Tandis qu'en toile de fond, un ancien militaire toulousain au sang froid, invisible et fou, court la région en braquant un flingue sur les enfants, les citoyens et toute la république française. Dimanche 18 mars 2012, la rivière est sortie de son lit. On cherchera médiatiquement, ces prochains jours et par tous les moyens, à la faire rentrer dans le rang.Que Se Vayan Todos !
Jean-luc Mélenchon, un grand-pére espagnol est-il si près des poètes que par nature ils ont raison avant tout le monde? Freud déjà, grand admirateur de S. Zweig disait: "écoutez les poètes car ils savent mieux que nous" !
A la Bastille Mélenchon a cité Machado, ce grand poète espagnol persécuté et recherché par les tortionnaires de Franco. Et voici les vers d'un autre grand poète, Aragon :
"Machado dort à Collioure
trois pas suffire hors d'Espagne
Que le ciel pour lui se fit lourd
Il s'assit dans cette campagne
Et ferma les yeux pour toujours".
Cette magnifique fresque est non seulement un poème d'Aragon, mais il est mit en chanson par Jean Ferrat, dans Ferrat chante Aragon.
Quelques questions que je me pose:
La campagne est-elle officiellement suspendue par N Sarkozy?
Qu'en est-il de l'égalité du temps de parole entre les candidats?
Je sens que ça fait quelques jours les médias ont commencé à essayer de décrédibiliser Jean-Luc Mélenchon. je crois que c'est le moment maintenant de recommencer le type de discours très pédagogiques que Mélenchon faisait avant la Bastille. Décortiquer le programme, c'est le temps là de mettre devant les solutions concrètes que nous avons à proposer et de démontrer la faisabilité de chacune d'elles.
Les médias ne peuvent plus nous cacher, mais ils nous pressentent comme des rêveurs sympas! C'est un énorme danger!
Je vous prie de reprendre le coté pédagogique !
PS: les dates des prochains meetings?
@Jean-Luc Mélenchon,
J'ai pu constater, depuis lundi, depuis les sinistres événements de Montauban et Toulouse, que mes proches, mes voisins, mes concitoyens paraissaient littéralement démunis, dans leurs mots, leur langages, leurs analyses, leurs pensées, leurs points de vue ou encore leur existence, démunis ou perdus, presque soudainement arrêtés, lorqu'il fût question d'évoquer et de penser ces événements.
Cette soudaine irruption de violence physique, irrationelle, lourde des symboles de la République et de la Patrie qui ont ainsi été très gravement attaqués (une école, des militaires) m'a semblé pouvoir casser, un instant, les élans civiques qui étaient en train de se constituer.
Parce-qu'ils ont été ensemble les initiateurs, les producteurs, les instigateurs d'un vocabulaire, d'un langage et d'idées de divisions, de haine et de racisme, fabriquant et attisant un climat contre-républicain insidieux et violent, l'extrême- Droite de M. Le Pen ainsi que la droite actuellement au pouvoir me paraissent donc résolument incapables d'apporter aujourd'hui une réponse (des mots, du langage, de l'analyse) à cette crise majeure qui incarnera dorénavant le symbole d'une République divisée, frappée de plein fouet.
Nous qui souhaitons plus que tout être unis comme les doigts de la main, apprenons-leur nos mots et notre langage. Puissions-nous veiller à ce que la République demeure une et indivisible.
Ce soit soir ou jamais chez Tadei : Encore de essayiste (guy serman), un ethnopsychiatre bref des penseurs qui par leur titre prennent de l'importance débattent entre eux sans contradicteurs sur jean Luc Mélanchon qui aurait peur du succès car derrière l'insurrection il n'y aurait rien de bien précis, que ce succès lui fait peur, pour finir par un de toute façon c'est la première fois que dans une élection présidentielle il n'y a que des bidouillages et aucun projet de société. Encore une fois des gens qui n'ont pas lu le programme. je pense qu'il faut maintenant développer le fonctionnement de la planification écologique et donner aux gens des exemples concrets de mesures de mise en place de celle ci dans la vie quotidienne. Exemple si on est élu avec la planification écologique nous mettrons en place des diagnostiques de territoire (village, communauté de commune, département, région etc...) afin de recenser les forces et le faiblesses de celui ci de mettre en place des réseaux de partage et d'echange des richesses et des besoins de ces territoires pour des marchés locaux de distribution et de proximité des produits de consommation de base, la production énergétique nécessaire et la création d'emploi pour réaliser ces productions et ces échanges. Comment pourront-ils continuer à dire qu'il n'y a pas de proposition concrete de société.
Toutes mes condoléances aux familles qui ont perdu un être cher, jour triste et noir pour nous tous, les différents commentaires traduisent ma pensée et mes interrogations devant ce drame innommable. Marquons ce jour de deuil dans nos souvenirs et poursuivons la lutte en leur mémoire.
Ce soir ou jamais, ou comment réduire le sens de la reprise de la bastille, ce ne serait que vent et agitation, aucunes perspectives d'avenir, aucun programme novateur. Ces tristes sires pendant un quart d'heure distillent leur venin, Jean Luc serait dépassé par les événements au point d'en réduire son discours, il n'assumerait pas , etc...etc... Quelques intervenant(e)s dont Muller essayent de temporiser, en vain ils sont coupés, ne peuvent développer leur objection. Circulez y'a rien à voir, voilà comment se passe une émission sois disant de qualité. L'insurrection civique, la révolution citoyenne seraient de simples oxymores, je pense que les 120000 personnes de la Bastille apprécieront, ainsi que ceux qui n'ont pu venir. RDV à Marseille pour leur rabattre le caquet !
Molières écrivait dans Tartuffe : "À tous les sots caquets n'ayons donc nul égard".
@çA vA pAs : "Il ne faudra pas oublier d'organiser la surveillance du dépouillement des urnes, comme lorsque des observateurs vont dans les pays où des élections à hauts risques sont tenues. Les citoyens peuvent sans doute aller surveiller comment ça se passe dans leur mairie."
Yep, vu les manips actuelles et à venir, quelles sont les relations du Front de Gauche avec la presse étrangère ? Comment couvre-t-elle la campagne ? Si le contrôle de la presse est aussi réussi que par chez nous, des chances pour que tout soit orienté sur la personalisation de Mélenchon plutôt que de témoigner du souffle populaire qui se lève et de l'intelligence collective de nouveau aux rênes.
@Ardéchoise à 0h19
"La campagne est-elle officiellement suspendue par N Sarkozy?"
Il n'en a pas constitutionnellement le droit.
"Qu'en est-il de l'égalité du temps de parole entre les candidats?"
Le CSA a décrété le bricolage qu'il ne décompterait pas les temps d'expression en rapport avec le drame, c'est bidon et ça en revient à donner du temps en plus pour Sarkozy œuf corse...
Une amie m'a écrit ceci : "Mon fils de 6 ans se demande si le monstre va venir le tuer lui aussi. Merci Nico de penser à nos enfants mais, ils se passent bien de toi... Et moi également !"
J'en étais sûr et certain !
Hier, lorsque j'ai entendu cet énergumène de président programmer une minute de silence, j'ai immédiatement pensé à ce type de conséquences.
Moi, j'avais protégé mon fils de ça, je ne lui en ai pas parlé avant de dormir afin d'éviter à ce minot de 8 ans une nuit agitée de mauvais rêves. Ni d'ailleurs ce matin au réveil pour ne pas alourdir la digestion de son petit-déjeuner.
Mais, Sarko m'a rattrapé !
Ce qu'à fait ce mec, c'est une prise d'otage à l'échelle nationale !
Avec sa minute de silence, il a pris nos enfants en otage en se servant des fonctionnaires de l'Education Nationale comme relais afin de diffuser la peur dans les têtes de nos enfants !
Car il faut savoir que, si une minute n'est rien, les 10 bonnes minutes d'explications détaillées à propos de ce massacre ainsi que la discussion qui s'en est suivie ont consumé l'heure de cour autour des thèmes de haine, de racisme, de xénophobie, de terrorisme...
Et, à la sortie de l'école ce soir, mon fils m'a dit en flippant : "Le maître a dit que ça pouvait arriver à tout le monde, à n'importe quel moment...".
Alors, j'ose affirmer que tuer la pureté, l'innocence, la bonté et la naïveté de tous les enfants de France, c'est aussi horrible que les meurtres qui se sont produits à Toulouse !
Sarko me dégoûte à tout jamais ! Je vomis ce sale mec !
Pardon mais, là, vraiment c'est trop...
@hold-up
laissons ces 3 là à leur comédie ridicule d'union nationale et d'appropriation des obsèques. j'imagine les parents des victimes bousculés par les perches, caméras et garde-du-corps, autour de ces 3 là qui vont s'adonner à un concours de solennité, d'union pas crédible une seconde, sourcil froncé et cravate bleu marine de rigueur. présidentiables d'opérette, gouvernement grotesque d'un jour, à la face du monde et du pays qui hésitera entre écoeurement et hilarité. les obsèques de la 5ème république oui voilà à quoi nous allons assister demain, mais sur le dos de ces victimes malheureusement.
Si certains d'entre vous angoissent encore à l'idée que nous ne participions pas à cette mascarade, quand Sarkozy affublé de le pen fera mine d'observer une minute de silence, repensez à notre rassemblement historique et laissez vous pénétrer par les mots de Karl Marx : "Le Paris ouvrier, avec sa Commune, sera célébré à jamais comme le glorieux fourrier d'une société nouvelle. Le souvenir de ses martyrs est conservé pieusement dans le grand coeur de la classe ouvrière. Ses exterminateurs, l'histoire les a déjà cloués à un pilori éternel, et toutes les prières de leurs prêtres n'arriveront pas à les en libérer."
Tous à Marseille ! On remet ça ! du bruit pour Monsieur Gaudin, qui ne pouvait pas faire mieux pour convoquer tout le Front de Gauche le 14 avril !
Ce soir chez Taddeï, une volée de mauvaise foi sur notre engagement, un manque de respect lamentable (ou une ignorance crasse) pour le programme du front de gauche de la part de quelques invités, une insulte à l'intelligence de Jean Luc Mélenchon. Les langues de serpents orientent bien vite le discours dans une incroyable démonstration de déni du caractère historique de cette démonstration, Etienne Chatiliez et Michel Muller essayant de tempérer timidement cette fronde, comme inquiets de prendre position.
J'ai envi de hurler. Ma compagne et moi sommes "montés" de Montpellier pour être à La Bastille, engagés que nous sommes depuis notre rencontre avec Jean Luc Mélenchon à travers le film de Pierre Carles que nous remercions pour cela.
Encore une boucle de bouclée.
Bravo pour votre dignité Jean Luc, dans ces heures troubles et troublantes.
Les bémols de France Inter sont les altérations de leur propre pensée (un demi ton en dessous de l'intelligence)
Qu'ils s'en aillent tous !
A Michail Rosenblum; je ne dit pas que ce drame doit nous conduire a mettre notre drapeau rouge au fond de notre poche. je dit que l'on doit respecter le silence qu'impose ces événement, comme l'on respecte une minute de silence pour nos camarades tombés au combat. Des enfants ont étés assassinés. Les motivations sont obscures. Nous ne sommes pas aveugles, ni dupes nous sommes des êtres conscients de notre passé, de notre Histoire.J'affirme que demain, nous en seront que plus fort, plus déterminés dans notre combat contre l'injustice.Toujours nous seront du coté des victimes Et demain nous vaincrons
597 - Nicolas G30 - Oui, c'est vraiment cocasse au final. Tandis que N.Sarkozy n'a aucun programme et que M. Hollande ne veut pas dévoiler le sien de peur de se faire dégommer par l'UMP qui - je le rappelle en passant - n'a aucun programme à part celui de la division du peuple Français en clans, castes, clientèles et pestiférés, voilà qu'une docte bourgeoisie bavarde, parlotte au coin du feu, en disant que le Front de Gauche n'est pas crédible parce que précisément, ce mouvement politique de rassemblement populaire a lui, un programme bien charpenté et parfaitement pensé. De qui se moque t-on !? Comique non ? On nous commande de voter pour des candidats aux programmes invisibles tout en nous traitant en même temps de "peuple irrationnel" - Un monde médiatico-politique à l'envers, le Front de gauche : un peuple à l'endroit. En son temps Tocqueville disait cyniquement : " Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira" - Faisons mentir Tocqueville ! Votons en masse Front de Gauche !
Le jour s'est levé sur cette nouvelle république que nous voulons de toutes nos forces.Si ce n'est le prix des billets de train il y aurait eu quelques milliers de camarades en plus.Une réussite totale,et une démonstration de puissance et d'organisation que nous sommes les seuls a pouvoir organiser,comme pour la fête de l'humanité.L'affolement du ps prouve que nous prenons le bon chemin,il y a de longues,trop longues années que je n'avais pas vécu une campagne électorale autant enthousiasmante.Merci a toutes et a tous de m'avoir replongé dans le même espoir que j'ai connu en 1968.Résistance,résistance,l'humain d'abord et en avant pour la victoire totale
M. Mélenchon, étant donné votre énorme capacité à rassembler les foules n'allez vous pas reculer pour le meeting en plein air de Toulouse? N'avez vous pas peur des débordements et des risques éventuels étant donné la situation?
"La trêve" ?
Qu'il y ait rassemblement, deuil pour les victimes de crimes qui apparaissent comme racistes,certes.
Que le président de la République, les corps constituées nous représentent aux cérémonies dans le cadre de la laïcité, certes encore.
Mais ce n'est pas ce qui se passe;: cette trêve c'est la continuation de la campagne et de la collusion libérale par d'autres moyens.
Un tueur ne doit pas arrêter le processus démocratique,la démocratie ne doit pas reculer devant le crime, on cherche,vite, la police va trouver si les moyens lui sont donnés.
La gestion du temps politique elle continue et est instrumentalisée : tous se font voir, s'exposent, communauté truc par -ci, communauté chose par -là, Sarkozy va jusqu'à prononcer l'absurde mot :"communauté militaire", non! "Armée de la République", monsieur le Président de la République!
Sarkozy suspend la campagne: jusqu'à quand ? A son bon plaisir ? Hollande emboîte le pas et jusqu'à Joly qui va défiler aux obsèques des soldats,après ses propos sur le 14 Juillet. Chacun veut se montrer plus affecté, plus responsable que l'autre.
L'union sacrée, alors qu'on est dans l'enquête et que les germes de la division ont été semés entretenus et cultivés par tous ces zigotos. La peur doit se répandre dans les esprits afin qu'occupés à regarder les scooters on en oublie de réfléchir à leur choix de citoyens.
Oui, ils font un calcul sur le temps, rappelez vous le 4 Juillet 2003 on retrouve Yvan Colonna, juste deux jours avant le 6 Juillet date du referendum de Corse, Qui était ministre de l'intérieur? Sarko. Croyez vous qu'on doive attendre deux jours avant les élections pour trouver le tueur, en restant en trêve?
@589_françois chaubet_21 mars 2012 à 0h03
Vous êtes en contradiction complète avec la déclaration du jour de Jean-Luc Mélenchon.
Allez voir ici
à tipetape (530) :
"Que pouvons-nous répondre à une élève (...)"
On peut toujours lui répondre qu'il y a une petite différence entre un accident (imprévu et involontaire) et un meurtre délibéré.
à tous :
Quelqu'un a-t-il la moindre idée de ce qui légitime la présence de Hollande aux obsèques des militaires également assassinés quelques jours plus tôt ? Est-il de la famille ? Est-il invité ? Est-il ministre de la défense ?
Gageons qu'il nous prodiguera ensuite des leçons de morale sur la récupération politique.
Merci l'hallebardier_95
"Cette violence, personne ne pouvait l'imaginer en France", a-t-il observé. "C'est un grand changement, il faut réfléchir et trouver les moyens de répliquer"
C'est aussi le sens de mes interventions
A propos des meurtres de Toulouse: tout le monde se refuse à "instrumentaliser" cette tragédie, mais Sarko s'empresse de "suspendre" sa campagne, de multiplier les recueillements, de nous "éblouir" de son dispositif super-sécuritaire... et d'imposer une minute de silence dans les écoles, sans que cette décision stupide soit seulement mise en cause. Combien de professeurs ont résisté à l'injonction présidentielle? Oui, je suis opposé à toute mesure systématique et imposée. Pourquoi faites-vous silence pour ces enfants juifs, et pourquoi pas pour les 20 enfants Belges écrasés dans leur bus? Pourquoi pas pour les trois petites marseillaises refoulées du train par les contrôleurs? Et pour le peuple Grec? et... De manière générale, n'est-ce pas instrumentaliser vos élèves que de les associer de force à la propagande politicienne? Je suis écœurée par autant d'obéissance.
Heureusement que Jean-Luc Mélenchon poursuit sa campagne. C'est la meilleure façon de ne rien instrumentaliser, de ne pas se laisser submerger par les seules émotions. La meilleure réponse à toutes ces tragédies, c'est plus de politique et moins de gesticulations.
L’émission "ce soir ou jamais", traitait ce soir de notre magnifique prise de la bastille.
Alors, on a eu droit aux avis éclairés des experts patentés, qui par leurs propos ineptes ont participé à la désinformation consensuelle, fielleuse et gratuite.
Monsieur Tobie Nathan n’a pas trouvé mieux de comparer Jean-Luc Mélenchon à Coluche, découvrant ainsi le néant de sa pensée, c’est la seule référence surgie de son cerveau reptilien, tant l’idée du peuple debout lui est étrangère, et n’a pas encore franchie son néocortex.
Monsieur Benard Stiegler, trouva Jean-Luc Mélenchon, "dépassé par sa création", démontrant qu’il n’avait pas lu une ligne sur le Front de gauche.
Je passe sur Sorman, dont l’inanité du discours est permanente.
Je retiens juste Michel Muller qui semblait trouver un écho dans la démarche de Jean-Luc Mélenchon.
Bref, la bobologie bienséante s’est autorisée à déverser sa bile boueuse, gracieusement, par réflexe égotique de confort, profondément malhonnête, de par son ignorance crasse du sujet.
Mais franchement, je trouve purement dégueulasse, que ce brave et "si neutre" Monsieur Taddei, n’ai pas eu le minimum de délicatesse d’inviter un représentant du Front de gauche, pour répondre à la meute, cela eut été le minimum d’honnêteté déontologique qu’on peut attendre d’un journaliste.
Sachant que ce flingage en règle du Front de gauche, n’est pas décompté du temps de parole de la campagne présidentielle. Écœurant.
Même si humainement d'abord on ne peut être insensible au massacre de toutes ses personnes ces jours ci. La tragédie politico-médiatique organisée qui l'entoure est infame. Je propose qu'on fasse une minute de silence dans les écoles à chaque fois qu'une usine ferme alors qu'elle est rentable, pour des raisons boursières afin que nos enfants comprennent l'absurdité et la manipulation dans laquelle ils vont vivre, afin que vite ils puissent décider de changer leur avenir.
Il faut que nos enfants sachent.
Mélenchon ne doit pas se laisser dicter sa conduite de campagne par l'irresponsable candidat-président, lequel, avec ses médias complaisants, se frotte les mains à l'idée d'exploiter politiquement et électoralement les dernières tueries ainsi que les prochaines qui pourraient bien encore accentuer ce climat d'insécurité. Les questions de justice sociale et économique se verraient ainsi reléguées au second plan au plus grand soulagement de qui vous savez.
Aujourd'hui comme hier, les Guignols de l'Info ont parlé de Mélenchon en le comparant à un "enragé" révolutionnaire adepte de la "Terreur" et des "têtes" coupées. Que cette image agressive puisse être de nature à influencer quelques esprits fragiles, cela ne m'étonnerait pas. Ceci dit, je serai honnête, j'ai ri de bon coeur après avoir vu la marionnette de Mélenchon brandir les têtes de Sarkozy et de Pujadas.
Toujours dans la même émission, Sarkozy était littéralement assimilé à un "fou" (sic) suite à sa présentation personnelle et pour le moins douteuse des derniers événements tragiques devant un public d'enfants. On savait qu'il était nul pour l'utilisation de la langue française, on sait à présent qu'il ne vaut guère mieux en matière de psychologie.
"Fou" était également le qualificatif que Jean-François Kahn avait employé il y a cinq ans pour qualifier Nicolas Sarkozy juste avant les Présidentielles de 2007. Une coïncidence qui en rappelle une autre, à savoir la déclaration de Christophe Barbier, l'ami de Sarko et de Carla, la semaine dernière dans l'émission "C dans l'air", juste avant les derniers drames. Voici ce qu'il déclarait et qui ne manquera sans doute pas d'interpeler : « La seule chance pour Sarkozy de remporter cette élection réside dans un événement exogène à la campagne, un événement international, exceptionnel ou traumatisant. »
Assistera-t-on à une exploitation sans vergogne des derniers drames à la manière d'un Hermann Goering ? "On peut toujours manipuler les gens pour qu'ils appuient leurs chefs. C'est facile. Tout ce que vous avez à faire est de leur dire qu'ils sont attaqués, dénoncer les pacifistes pour manque de patriotisme, et exposer le pays au danger. Ce stratagème marche de la même façon dans tous les pays ».
Et si Franklin D. Roosevelt, ancien Président des Etas-Unis, avait raison ? "En politique, rien n’arrive par hasard. Chaque fois qu’un événement survient, on peut être certain qu’il avait été prévu pour se dérouler ainsi." Wait and see !
@ Toutes et tous:
Quiconque viendra nous reprocher notre ardeur en ces temps de malheurs se verra gratifié d'une jolie remarque sur le fait que précisément nous pensons que cet évènement s'inscrit dans un autre encore plus terrible, à plus grande échelle.
C'est ainsi que nous réagissons: en décuplant la lutte
On lâche rien! Mélenchon, Pré-si-dons!
La minute de silence de Sarko, rediffusée en boucle sur nos chaînes, devient assourdissante! Elle prouve au moins que la campagne n'a jamais cessé pour Sarkozy comme pour Hollande, le drame de Toulouse étant du pain béni pour afficher leur soi-disant présidentiaité, qui n'est en fait qu'un paternalisme déplacé.
Le programme du FG devrait proposer la codification d'une déontologie pour les médias les plus influents, ceux de la télévision, qui utilisent l'image avec un voyeurisme irrespectueux des victimes. On a presque l'impression qu'ils se délectent des carnages, de celui-là et de tous les autres, en vampires patentés. Des catastrophes ils font leur fonds de commerce avec un cynisme absolu et indignant. Il est incontestable que cela les réjouit.
Des tables rondes ras du sol sur le drame de Toulouse, animées par des norias de pseuso-experts de tous poils qui se gargarisent de lieux communs, les mêmes images rediffusées sans relâche. C'est ça le journalisme?
Contre cela aussi il faut organiser la résistance! Contre le mépris des médias pour la souveraineté populaire, parfaitement illustré par la dictature des sondages. Le FG a le devoir d'élaborer une série de propositions pour moraliser la scène médiatique, redéfinir la formation des journalistes, rédiger un code de comportement pour tous ceux qui sont habilités à diffuser des images à grande échelle et travaillent cyniquement à réduire la vie politique à une simple stratégie de communication nourrie par des sondages qui sentent le préfabriqué.
Votons utile et efficacement, c'est à dire contre un système qui tend à faire disparaître la souveraineté populaire!
En zappant sur Taddei c'était consternant ils essayaient de faire passer les 120 000 citoyens de la bastille pour de pauvres naifs. Non je ne suis pas naif. Je me rappelle, la traîtrise de Sarko après le non au TCE. Je me rend parfaitement compte que la démocratie est de plus en plus mise de côté et que de soit disant expert prennent de plus en plus de décisions dans des cercles de pouvoirs non élus BCE, commission européenne, FMI que gouvernance est devenu un mot à la mode. Le FdG à un programme à mon sens le seul souhaitable et nécessaire "l'humain d'abord" et de grands humanistes Jean-Luc Mélenchon, J.Généreux "Nous on peut" et on ne baissera pas la tête.
Je ne trouve pas le sommeil. L'émission de FR3, Ce soir ou jamais; m'a épuisée de colère. Comment faire taire cette meute de chiens de garde enragés. Et sur twitter une curieuse information faisait état de menaces sur la personne d'Alexis Corbière. Brrrr ! Et Gaudin avec SA plage ! On ira, on la prendra s'il le faut avec des maillots et des serviettes rouges. Et Sarko qui fiche la frousse à tous les enfants de France ! Grrr. Et ce fou qui court toujours ! Fi du silence ! Quel silence ! Le bruit et la fureur ! Ils n'ont pas fini de nous entendre ! Restons zen. Pas facile. Alors je suis venue lire vos commentaires. Nous puisons notre force les uns dans les autres. Heureusement, elle nous tient vaillants. Je retourne me coucher. Prenez tous soin de vous ! Le climat n'est pas bon et demain c'est le printemps !