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L’œil militant
19mar 12
Ce matin la fête est finie, déjà. L’idée de nos pauvres petits assassinés et de ce criminel qui court nous déchire le ventre. En une seconde, sitôt qu’on sait, on s’identifie. Nous sommes tous les parents foudroyés, ce sont nos petits qui nous ont été arrachés ! De toute part on m’assaille pour que je fasse je ne sais quoi. J’écris. C’est le mieux. Un communiqué. Rien ne serait plus obscène, selon ma manière d’être, que d’imposer le fracas et les bousculades de la campagne présidentielle aux familles et aux enfants qui vivent cette horreur. Chacun choisit sa façon de dire. Mais le plus urgent du point de vue de la vie commune que nous menons ensemble dans notre pays est de se sentir et de se montrer unis étroitement dans la compassion. Aucun criminel ne doit s’attendre à autre chose qu’à un mépris universel. A l’antique, il ne faut pas prononcer leur nom propre pour qu’ils n’aient pas droit à la renommée que l’ignominie peut donner. On dira le « fou », le « criminel », le « détraqué », pour que les autres dérangés qui errent n’aillent pas se rêver une part de notoriété au prix du sang. Si la suite montre qu’il y a une motivation, en réalité une prétexte et une croûte sur la démence, on aura soin de ne pas la mettre en scène. Ces enfants, comme ces militaires assassinés, sont nos enfants à tous. Un point c’est tout ! Je suis certain que la police et la justice vont rattraper le criminel sous peu. Citoyens policiers, vous n’avez pas besoin qu’on vous le dise, mais quand même je le fais : mettez les bouchées doubles. On compte sur vous. On a besoin pour la paix civile que vous régliez ça très vite. Pour l’heure, nos cœurs saignent.
C’était seize heures place de la Bastille. Eric Coquerel puis Marie-George Buffet venaient de quitter la petite tente où je terminais de préparer mon discours. Sur les écrans nous suivions la suite de la marche que nous venions de finir puisque nous marchions dans un improbable « carré de tête » pourtant précédé de plusieurs milliers de marcheurs ! Entrent Gabriel Amard, l’homme de l’organisation logistique et François Delapierre. Ce sont mes compagnons de combat depuis des années bien qu’ils soient plutôt jeunes. Nous avons les mêmes codes les mêmes mots pour désigner les choses. A leurs mines exaltées et à leurs sourires 
ennuyés j’ai compris qu’on allait se dire des choses peu banales. Alors j’ai su que nous avions atteint notre objectif. Ils sont venus me poser le problème le plus extravagant que j’ai jamais rencontré dans mon parcours d’orateur politique. Un problème technique. Résumons en mots aussi brefs que furent les leurs.
« La place de la Bastille est pleine. Les avenues et les rues immédiatement adjacentes se remplissent. Les issues de dégagement de la place seront donc bloquées dans peu de temps. Le parcours jusqu’à Nation est toujours plein. Et la place de la Nation ne s’est toujours pas vidée ». Pour décoincer un système qui est déjà quasiment incontrôlable, il faut vider la place de la Bastille ou du moins la débonder. Trop de gens commencent à s’écraser sur les barrières, notre propre service d’ordre ne peut plus circuler, les véhicules de secours ne pourraient pas passer, il y a beaucoup d’enfants au milieu de la foule. Bref il y a danger. Je dois donc limiter la durée de mon temps de parole. « On pense qu’une fois que tu auras fini, les hymnes étant chantés, la place se videra. Ton discours étant filmé il pourra être diffusé une seconde fois quand la place se sera remplie une seconde fois. Mais là encore il ne faudra pas bloquer trop longtemps car la place de la Nation continue de se remplir » De cette façon le flux sera possible. J’approuve le dispositif qui m’est proposé. Je me suis donc adapté. Faire plus 
court que les trois quart d’heure de prise de parole prévue sur le format de notre premier meeting place Stalingrad en juin dernier.
Commence un exercice littéraire dont à la vérité je suis très gourmand : la contraction de texte. Merci aux années de travail la plume en main et aux maîtres qui m’ont enseigné la littérature. Le défi me galvanise. Je change la musique, je change le rythme, j’allège la phrase, je reprends tout le travail d’envahissement du texte dans mon esprit. Tout cela ce sont des images. Car je n’écris rien. Juste un plan posé sur un format à l’italienne. Il faut avec un quart d’heure de moins, déchirer le ciel et m’envoler avec le génie de la Bastille. C’est une image, bien sûr, chers lecteurs nouveaux venus ici qui ne connaîtraient pas ma façon de dire. Je répète la voix haute les quasi vers que j’ai improvisés dans mon esprit : « Ça se voit, ça se sent, ça se sait, le printemps est dans trois jours. Chaque matin qui commence la lumière étend son domaine dans la journée, la nuit recule. Viennent le temps des cerises et des jours heureux ». Le moment politique y est, et les deux programmes : la Commune de Paris et le Conseil National de la Résistance. Plus une touche empruntée au phrasé des révolutions de l’Amérique du Sud : « Se ve, se siente, Allende esta présente ! ». La maquilleuse tâche de faire son travail tandis que je suis déjà ailleurs ruisselant d’adrénaline. Son sourire apaisant me tient vaguement au sol. Ça y est je dois y aller, la chef 
de l’escouade vient me chercher. Passage dans le carré des dirigeants du Front de Gauche. On se tombe dans les bras. Martine, Marie-George, Danette en chaise roulante, tous, toutes, et Pierre Laurent, si ému tandis qu’on n’en finit plus de se taper dans le dos. Tous nous savons que la partie est gagnée.
Car pour nous l’événement ce n’est pas seulement le discours. Le discours compte bien sûr. Celui-là comptera, je le sais très bien et je ne fais pas le faux modeste. Mais l’important c’est la marche. Car la marche c’est l’implication populaire concrète. Une action à laquelle chacun participe et fabrique de soi-même. Tout le monde le savait en venant ! Tous sont venus pour cela. Chacun a compris ce qu’il devait faire ce jour-là non comme un badaud mais comme acteur à part entière de cet événement. Les délégations ouvrières des entreprises en lutte s’étaient réparties tout au long des vingt-sept cortèges. Certaines venues de bien loin et partie fort tôt le matin, qui en co-voiturage, qui en car, qui même en avion comme ceux de Bastia ! La réussite du rassemblement tenait à sa forme joyeuse, bonne enfant, faites de sourires partagés et de mots narquois ! Dans les rames de métro, à l’aller et au retour, des groupes chantaient et scandaient encore des slogans. Des chars défilaient, les pancartes les plus inventives pullulaient. C’est cela l’événement : la naissance d’une force consciente, active, politiquement éduquée, autonome qui agit sans besoin de consigne ni organisation infantilisante comme chez les gros bonnets du showbiz politique. Voila pourquoi nous sommes les plus forts et que notre heure est inéluctable. Que ceux qui en 
doutent voient Ridan, courageux et facétieux aller chanter chez Hollande et les précieux pour leur dire à la fin qu’il votait Front de Gauche. Et toute la salle d’applaudir réduisant à néant le flot des postures prétentieuses dont j’avais été accablé peu avant.
J’ai donc enlevé un quart d’heure de discours. Et tout s’est passé tranquillement comme mes amis l’avaient prévu. Le soir venu, les responsables du service d’ordre m’ont raconté ce moment d’angoisse qu’ils ont vécu quand tout était bloqué et que mon discours stoppait l’écoulement depuis Nation, qu’on commençait à se bousculer et à envahir un nombre croissant de rues entre Nation et Bastille. A la joie et le bonheur de notre éblouissante réussite s’est ajouté un moment terrible de peur rétrospective.
Des couinements fielleux des jaspineurs et politiques hors sol, qui miaulent ce matin leur jalousie blasée, je me console en pensant à ces magnifiques militants que j’ai vus hier à la manœuvre. Je suis très fier du sang-froid de l’organisation de mes camarades. Comment pourrions-nous avoir l’audace d’appeler à une insurrection civique si nous n’étions pas capables de cette superbe discipline d’action ? Les gens qui se sont spontanément relayés par centaines pour donner le coup de main savent que nous sommes une force responsable, stable et forte ! Contrôlant le déroulé de la marche, le service d’ordre du PCF sous la direction de Xavier, a fait une tâche politique formidable. Quatre cent camarades disciplinés ont fluidifié le parcours en dépit de tout ce qui s’y opposait. C’était le poste le plus exposé et incertain car c’est celui du mouvement. L’amont commande l’aval comme on l’a vu. Fantastique ! Pas un incident, pas une casse, des gosses extraits à la chaîne. Sur la place et sur les camions deux cent pégistes, répartis en trois escouades sous la direction générale de Benoît, ont essuyé un rude baptême du feu avec plus de cent engagés volontaires, filles et garçons. Ils ont diffusé deux tonnes de matériels, quadrillé la place et son flux. Valérie, la musicienne et Manu, le docteur en maths, dirigeants sur la place ont tenu la place sans répit de quatre heures du matin à vingt heures le soir ! Autour de moi, qui suis 
devenu un problème physique non négligeable en raison des mouvements imprévus que mon passage peut provoquer, l’escouade a souffert chaque fois qu’il fallait me faire passer d’un endroit à l’autre. C’est à peine si je reconnaissais mes camarades de la première escouade tant on devait « faire vite », la consigne générale s’agissant de mes déplacements. Laurent, l’instit spécialisé, Clémentine l’étudiante, Henri mon pote le cadre télécom, Hubert, Nathalie, Sakina, tous âges toutes professions, soudés comme les doigts d’une main, eux parmi qui j’en connais qui ne faisaient pas une heure de politique il y a encore un an ou deux et que je vois ici, le sourire aux lèvres ou bien le visage tendu par l’effort et la fatigue, manœuvrer comme une force aguerrie ! Ils concentrent ce que je comprends et ressens de ce qui se passe dans notre campagne. Le processus de la révolution citoyenne c’est celui de la montée de cette insurrection civique et du mouvement politique cohérent qui la porte et l’organise. Amis qui êtes venus, aucun effort n’a été perdu. Le respect dû à ceux qui ont fait des sacrifices pour être là s’ancre dans la claire conscience du travail qu’il nous reste a accomplir. Car il faut penser à la suite. Les mobilisations suivantes. Et notamment les deux répliques prévues à Toulouse et à Marseille. Nous avons un plan de marche qui commence le 18 mars mais s’étend bien au-delà. L’insurrection ne se décrète pas, elle se construit.
Le monde pourri où l’imaginaire d’un misérable détraqué prend pour cible des enfants finira.
1 963 commentaires à “De la fête aux larmes”
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Ouééé la question Dassault, ah là là, moi je trouve que lui taxer seulement 44,6 millions d'euros sur les 45 millions annuels qu'il touche, ça montre aussi une sorte de "proximité", non ? J'espère que la question de la "proximité" entre Hollande et tous les grands patrons qui auraient avec lui la possibilité de continuer d'engranger des millions ou de s'exiler fiscalement sera examinée dans le détail le 13 avril. Et j'espère qu'Edwy Plenel, si soucieux des dérives monarchiques, ne manquera pas de demander à Hollande pourquoi il s'opposa à l'idée de réforme constitutionnelle proposée en son temps par Mitterrand. Comparer le traitement fait aux 2 candidats, ça pourrait être intéressant.
Jean-Luc
Merci pour le Drapeau Rouge encore hissé ce soir sur Médiapart.
Fraternellement - L'Humain d'abord
Pierre
Geoffroy tu aurais surement aimé que ce débat soit le même que tout les débats que l'on voit ailleurs. Ben justement Médiapart n'est pas un média comme les autres. Donc le contenu non plus et c'est justement ce qui rend l'exercice intéressant. Du temps pour des échanges et des débats de fond pour une fois, cela ne fait pas de mal. Mr Jean-Luc Mélenchon ne peut pas être parfait, on sait bien que personne n'est parfait. Si certains n'ont pas aimé certains passage, cela n'enlève rien à toute la pédagogie, à tout ce qu'il a défendu du programme. Sur Médiapart il y a une majorité de socialistes qui sont contre le Front de gauche, c'est donc très important qu'ils écoutent un autre son de cloche.
Merci Monsieur Mélenchon de ne pas renier vos amitiés avec Monsieur Mitterand et les hommes en quête d’humanité. Car il faut nous démener sans cesse pour qu’elle advienne cette Humanité sans cesse contrariée. En ces temps régies par des idéologies de plus en plus pourries où nos élans de fraternité sont sans cesse anesthésiés, réveillons nous les uns les autres !
Il est en effet dommage qu’une bonne proportion des prolétaires que nous sommes, au lieu de résister aux assauts des possédants, leur lèchent les bottes, les admirent et dansent comme ils sifflent : « nous sommes les gars de la marine… ». Car pour évacuer nos ressentiments et calmer nos frustrations, nos mafieux parrains ne nous apprennent-ils pas à nous dénigrer entre nous en fonction de nos races, de nos cultures ou de nos religions ? Ne rentrons pas dans leur jeux ! Prenons les cartes en main ! C’est à nous maintenant de fixer les règles !
Oui heureusement que nous sommes de plus en plus nombreux à rentrer dans cette dynamique destinée à remettre les pendules à l’heure (c’est demain soir seulement l’heure d’été).
Car au lieu de se résigner ou de s’indigner stérilement, beaucoup retrouvent l’énergie de la lutte. Non pas la belliqueuse, mais la civilisée qui s’exprime déjà par les urnes.
Confiance... « Le petit Peuple » dont nous sommes issus, peut reprendre son destin en main. Non pas derrière les paroles d’un tribun mais simplement en suivant la voix de la raison. Ecoutons comme elle nous appelle… à prendre notre devoir de citoyen au sérieux. Ne nous nous livrons pas aux gens biens qui nous rêvent qu’en larbins car nos enfants nous en voudraient…
Merci pour cette dynamique orientée vers la vie ! Elle ne s'éteindra jamais... même si mon commentaire ne passe pas
Je n'ai pas trouvé l'équipe de Médiapart malhonnête, ni trop dure. Le candidat du front de gauche n'a pas été convainquant sur Dassault, cette phrase n'engageant que moi. Il l'a été sur le reste. Une fois en difficulté sur une soirée, avec des journalistes jusqu’au-boutiste de leur raisonnement, c'est une belle performance. Nous verrons comment ils traiteront Hollande, mais si tous sont traités de cette manière, ça ne me pose aucun soucis.
De toute manière, il faut se fixer un objectif, un seul : tout faire pour convaincre ! Amis, famille, collègue, discuter, faire découvrir le programme auquel nous adhérons. Les 14% sont une étape. Les sondages ne s'inverseront pas nous concernant, nous raisonnons et ne répondons pas à une pulsion, nous ne sommes pas dans la réaction émotive.
Courage à tous, 4 semaines maintenant, et si beaucoup a été fait, le meilleur reste à faire
D'abord, merci à la personne qui a mis un lien vers l'émission de Médiapart. Je suis toujours à l'affût, dans les commentaires, de liens vers des émissions que j'aurais ratées, des videos, des discours, des réactions de M.Mélenchon. J'ai donc raccroché l'émission vers 21h30. J'ai découvert cette rédaction, qui m'a parue plutôt sympathique. Je veux juste dire que j'ai eu les larmes aux yeux au moment où l'un des journalistes a évoqué la dimension pédagogique des meetings de M. Mélenchon. Peut-être parce que je suis prof. Mais aussi parce que j'avais l'impression qu'enfin, un journaliste reconnaissait ses qualités humaines. C'était très émouvant. Que j'aurais aimé que la journaliste qui l'a interrogé sur M.Dassault, le laisse finir ce qu'il avait à dire sur cet homme, pourquoi il trouvait que c'était un extraterrestre. Comme j'aurais aimé l'entendre parler davantage de M.Mitterrand (j'avais 8 ans en 81, c'est de l'histoire pour moi); comme j'ai été émue quand M.Mélenchon a évoqué ce parcours "de la droite et même de l'extrème droite, à la gauche": c'est cela qui est beau justement chez quelqu'un, c'est sa capacité à changer, en bien. Après tout Victor Hugo aussi a été monarchiste avant d'être républicain. Ce qui m'a par dessus tout émue: la haute dimension humaine de tous ces propos; c'est incroyable pour moi, qu'un homme politique, un candidat à la présidentielle, soit aussi droit, aussi sincère, aussi honnête, aussi humain. Merci! Que d'émotion.
Superbe émission,
Personnalité authentique, cohérente, fiable, humaine, chaleureuse.
La pointure idéale pour endosser les habits de dernier Président de la 5ème République.
Bon casting pour écrire notre Histoire de France.
Un plaisir de vous soutenir Monsieur Jean-Luc Mélenchon.
Bon courage.
Merci pour cette belle campagne à toute l'équipe du Front de Gauche, voici le souvenir que j'ai filmé de la Prise de La Bastille.
Fraternellement à tous
Dans les villages de mon enfance il y avait une semaine "la fête" et le dimanche suivant "la re-fête", ce soir pas de toro de fuego ni de partie de pelote mais du bel et bon Mélenchon : la re-fête quoi, après la Bastille !
Merci Jean -Luc de rester au plus possible authentique. Je suis convaincue qu'il y aucun personne mieux placé que vous pour amorcer la Révolution Civique sur notre vieux continent. Je trouve gout à ma vie, de vivre juste à ce moment là. Et je prend mes responsabilités. Merci à vous tous. L'Amour et l'Unité !
Heureux d'entendre ce soir Jean-Luc Mélenchon à médiapart parler de l'importance de l’indépendance militaire de la France car effectivement quelle serait la pérennité d'une gauche anti-libéral désarmais dans ce monde ? Heureux d'entendre cette esquisse de stratégie d'alliance pour contourner les USA...
Il est sûr que si le front de gauche exerce des responsabilités à la tête de l'état français, il faudra avoir une politique clairvoyante et volontariste en la matière car ceux-ci mettront tout en œuvre pour faire échouer son programme et les alliances qu'il sera susceptible de passer pour faire reculer le camp atlantiste.
Mitterrand à l'époque pas assez lucide sur ce point car trop proche de la libération et ne venant pas de l'école idéologique marxo-communiste en à payer les frais (et nous donc).
Il sont dur ou intraitable les américains déclarât-il après Versaille (82)... et la France n'eut pas la relance qu'il attendait. Que Mélenchon est "vécu" cette histoire est rassurant donc. Le libéralisme depuis s'est ancré mais la gauche politiquement bien fondée, comme avec le FdG, a aujourd'hui les antidotes idéologiques. Bref elle est en mouvement alors qu'ils gèrent leur ancrage, raison de plus pour y croire.
Ce débat à Médiapart était de toute évidence magistral. Merci à eux et cependant je comprends encore mieux pourquoi je n'y suis pas abonnée! Je me demande après son tribunal vespéral, comment va s'en tirer E.Plenel face à Hollande le vendredi 13 (notez: ça porte malheur). Parce que bon Hollande est bien, aujourd'hui, et pas il y a 30 ans, comptable des dérives libérales du PS! de son atlantisme! de son asservissement à l'Europe des marchés et de son appui aux institutions libérales internationales, sans compter l'aéropage d'administrateurs du CAC qui l'entoure et sans oublier sa participation aux think tanks libéraux de la gauche de gouvernement (de renoncement devrais-je dire?).
L'exquis Plenel n'a pas entraîné ce devoir d'inventaire sur le terrain économique, mais seulement lié au passé trouble de Mitterrand. Va-t-il être aussi pugnace avec Hollande? Vont-ils s'ériger en tribunal de l'hstoire comme ce fut fait- là?
Ce que je ne comprends pas c'est que médiapart, qui entretient en son sein des socialistes de choc, des héritiers (au sens propre) comme S.Alliès, sont en train de militer activement de leur pouvoir de citoyens (journalistes?)pour qu'on en reprenne pour un tour et qu'ils viennent (en ce moment de notre combat) demander des comptes à JL Mélenchon.
Merci encore un fois pour tant de lucidité et d'intelligence. Que j'ai de la chance de vivre ça ! et je pense à ceux qui ne sont plus là pour le vivre. "Los muertos de mi felicidad".
Certains passages m'ont échappés mais...waw, ça c'est du bon Mélenchon ! J'en ai tellement appris que mon horizon s'est éloigné et que tout ce cheminement m'a été édifiant. Merci beaucoup, j'aurai de quoi discuter demain niveau sujets de conversation lorsque je distribuerai des tracts !
Allez camarades, on lâche rien!
Pour ce canulard, il ne nuit nullement à l'image de notre candidat ! Au contraire, tout le monde aura pu voir qu'il sait rester authentiquement le même et que donc il n'est pas factice !
Parfois même quand y croit très fort et qu'on est certain d'avoir fait le bon choix, malgré tout on ne peut s'empêcher de vouloir mettre un frein à son emportement et vient alors un "et si..." (quand vous tenez vraiment à quelque chose et que vous n'avez pas envie d'être déçu un jour) et ça peut être au détour d'un petit canulard comme celui-ci, qu'on se dise que finalement, il ne sert à rien de vouloir contenir son attirance, la prise est trop bonne ! Dans le gag, à la proposition de venir le chercher à 6h du mat sur l'aéroport, la réponse "vous n'allez tout de même pas vous déranger pour moi à 6h du matin" ou quelque chose s'y approchant m'a vraiment fait sentir que cet homme là n'avait rien à voir avec les autres gugus postulant ! et puis à la proposition de bal déguisé, la réponse encore "je veux rester seul et tranquille" ! Finalement c'était pas un gag, notre candidat est vraiment de très bonne composition !
Pour Médiapart, j'ai raté le début mais j'en ai vu pas mal ! belle performance ! Nous les aurons ! un candidat pareil ça se mérite et le peuple mérite ce qu'il y a de mieux pour lui, pour l'aiguiller et lui permettre son émancipation. Bravo encore pour l'endurance d"un candidat (homme) hors norme !
Sansebar à 23h33
"Mon abonnement à Médiapart va s'interrompre à la prochaine échéance, c'est à dire le mois prochain."
Je ne veux pas vous plagier tout le post, mais vraiment vous avez interpréter ma penser à la perfection. Vraiment je ne savais pas que E.P avez tant de conflits personnels à résoudre. Combien de narcissisme aveugle cet homme, c'est dommage, je vais avoir du mal à continuer ma souscription, en tant qu'espagnole je pensais avoir une lecture de la vie politique française intéressante, mais si l'information doit passer à travers le filtre d'une personne si égomaniaque et non à travers l'analyse du moment, de la circonstance et du positionnement idéologique qui doit être à côté du plus faible, je dirai volontier: bonne nuit monsieur et pas très enchantée. Le journaliste doit aussi savoir qui est l'ennemi du peuple et à qui il a affaire, la neutralité n'existe pas, celle-ci bénéficie toujours le pouvoir économique en marche qui possède tout les moyens pour ne pas être neutre, j'ai certainement mal interpréter, mais quel rapport avec la choucroute (si vous permettez).
Bonne nuit, merci et courage à tous pour remettre un peu d'espoir dans cette Europe si triste et grise.
A. Machado disait aussi:
"Si es bueno vivir, todavía es mejor soñar, y lo mejor de todo, despertar."
Je suis abonné de Médiapart depuis un moment et je peux dire que la rédaction tente de rester neutre et ne se pronnonce pour aucun candidat. Ceci dit, lorsque'il y a un article politique sur la campagne, les commentaires qui suivent peuvent être "recommandés" et ce sont toujours ceux qui mettent en avant le front de gauche qui sont le plus recommandé, au grand dam des socialistes qui râlent comme des putois en disant que Médiapart est un repaire de FdG. Bref, un régal.
Bonsoir,
Merci à Médiapart pour cette initiative. Intéressante de bout en bout. Quelle éprouvante épreuve pour notre candidat et pour les spectateurs. Passons sur les quelques flottements réels ou subjectivement ressentis mais, et sans vouloir choquer, le plus décevant à mes yeux, a été M. Plenel, qui est venu poser des questions sur un autre temps qui n'ont contribué en rien à éclairer cette campagne ni les contenus du programme du FdeG.
Curieux de voir la prochaine prestation, M. FH.
Le live de Médiapart est en ligne
Mouhahah ca fait plaisir de la voir s'énerver la petite Marine. Pardonnez moi l'expression mais elle avait l'air rouge de colère contre les sondages, les médias, les autorités enfin bref tout ceux qui lui ont léchée les bottes pendant des mois et qui face au succès de la campagne du Front de Gauche sont obligés d'admettre l'évidence: La gauche la vraie n'est pas morte dans ce pays. Elle est la, présente et aussi prête au combat qu'aux jours anciens. Je me délecte de sa déconfiture à la mère facho, même ses messages de haine n'ont rien changé après le drame de Toulouse, le Front de Gauche est la. Et il tient bon. Tenons bon camarades, les jours heureux reviendront, les lendemains qui chantent où nous serons assis, victorieux, sur les décombres de l'ancien monde.
@ Sansebar 1451
Bien d'accord avec vous. L'émission avait bien commencé, avec des échanges vivants et fluides sur le présent et le futur. Cela s'est gâté quand elle a abordé le passé. Lourdes et insistantes questions de Mathilde Mathieu autour de Dassault - ma foi, la réponse de Jean-Luc Mélenchon me suffit, d'autant que cette pauvre histoire n'a pas grand-chose à voir avec le programme du FdG et de son candidat. Avec Edwy Plenel, c'est devenu pénible et tordu : il occupait tout le terrain, demandant sans arrêt à Jean-Luc Mélenchon des comptes sur SA relation à Mitterrand, puis lui reprochant de répondre JE au lieu de NOUS. Très bizarre. Jean-Luc Mélenchon lui a finalement cloué le bec, ouf ! Le bref passage avec Antoine Perraud me fait regretter que n'aient pas été davantage abordés la culture, la transmission : l'humain, en somme. "L'humain d'abord", quelques journalistes de mediapart s'en soucient certainement, Edwy Plenel c'est "moi d'abord" !
Sur Dassault, je n'ai pas trouvé Mélenchon faible vu que j'avais franchement du mal à comprendre quelle était la question. On lui demande pourquoi il s'est abstenu sur la saisine à l'encontre de Dassault. Il répond qu'il ne voulait pas l'enfoncer après l'avoir aplati aux sénatoriales. Bon. La réponse donnée on passe bien 10 minutes sur on ne sait trop quoi. Mélenchon a effectivement zig-zaggé pas mal, mais c'est bien parce que c'était aussi le cas des questions !
Même reproche à Plenel, je n'ai pas bien compris où il voulait en venir. Apparemment il voulait arracher quelque remord à Mélenchon pour n'avoir jamais vomi sur Mitterrand. Sans que ça éclaire vraiment quoi que soit sur la situation actuelle. Évidemment j'ai, comme beaucoup, du mal à comprendre son refus de dire quoi que ce soit de négatif sur Mitterrand mais franchement, au final, ça le regarde et ça n'a aucune espèce d'importance.
En dehors de ça il s'en est quand même rudement bien tiré. Les questions étaient dans l'ensemble pertinentes et les journalistes laissaient au candidat le temps de développer sa pensée, ce qui est assez rare pour être signalé.
@ Poncet
Salut camarade, tu me donnes l'occasion de compléter mon propos.
Si nos militants peuvent dire le moins d’âneries possible c'est tant mieux. Sauf qu'il y en a pour en penser des vertes et des pas mûres... rien qu'à entrevoir les "essais" de certains sur ce blog cela est consternant (mais on a pas tout vu...) et d'autre part, sans un discours clair à tenir vis à vis du mouton PS, nous sommes désarmés. Le slogan "faite pas les moutons etc..." c'est bien beau, c'est rigolo, mais c'est de l’orfèvrerie. Il nous faut un support plus puissant que cela. C'est Jean-Luc Mélenchon qui l'a dans la langue. Pour ma part j'attends qu'il crache. Pour une fois j'aime pas le feu rouge qui dit stop
J'imagine le militant plein de bonne volonté sans discours de référence vis à vis des "socialeux.". Il dit quoi le militant perdu devant les bêlements ? Il a devant lui un "ennemi" qu'il doit traiter comme un "concurrent" : ça n'a pas de sens et cela laisse un vide. Dans ce vide le militant de base trimballera vite ses propres sornettes ou casseroles au nom du FdG, c'est comme Bernouilli et la théorie des fluides et les vases communicants ou un appel d'air, j’espère me faire comprendre.
Et au final c'est le FdG qui a l'air con : j’espère me trompé, mais tout de même il faut le décrocher de ses 29 % l'ami mollette et vite fait.
@citoyen 93
Sauf qu'il faut une constituante comme un grand coup de balai. Les bouffes gamelles du PS ne seront pas invités. A ce titre nous n'avons aucune importance à leur accorder aux Montebourg et compagnie. C'était à eux de se bouger le popotin avant. Et même nos bouffes gamelles à nous sont de trop aussi. En clair, si on veut faire une république digne de ce nom, il faut une purge digne de ce nom aussi.
Excellent entretien sur Médiapart, sans complaisance de la part des Journalistes.
Mr Mélenchon, votre santé nous est très importante. Merci de vous reposer dès que et autant que possible.
La campagne va surement encore s'intensifier dans les semaines à venir.
Bonne Résistance!
Est-il possible de ce libérer du connu et penser inconnu, ce que nous voyons pas, ce qui nous reste à faire, il me semble ? Poser des questions, c'est déjà un début. les réponses viendrons d'elle même.
A lire cet article "A cent contre un" de Pierre Rimbert dans le monde diplomatique de janv 2012. La position de M.Plenel à l'égard de Pierre Bourdieu... La liste des détracteurs est amusante, instructive et toujours d'actualité.
à JL Mélenchon. En espérant aussi que vous allez pouvoir vous reposer, et siroter un bon rhum arrangé comme vous l'a proposé l'autre gugusse.
Témoignage perso sur la question du "bilan Mitterrand" discutée avec Plenel (quoique le terme "discuter" ne soit pas vraiment appropriée avec lui...). Avant le Front de Gauche, alors que chacun de nous errait dans la nuit, dispersés, éparpillés (j'ai l'impression que c'était y a un siècle...) je souffrais de cette maladie qui consiste à penser que "Mitterrand-était-un-traître-au-socialisme".
J'ai changé d'avis, c'est vraiment grâce à vous JL M, et je vous remercie du long travail de pédagogie que vous avez fait là-dessus. J'ai que 32 ans, je remercie les anciens de nous parler de toute cette histoire complexe, si mal connue des gens. La droit
Merci pour votre humanité, nous en avons bien besoin après cette tragédie. La stigmatisation, la haine font le lit de toutes les dérives.
Pour tous ceux qui ont des doutes sur le sujet bilan Mitterrand, regardez cette magnifique conférence de Jean-Luc Mélenchon. Je trouve que cette conférence est une des discours les plus riches de Mélenchon. J'ai appris beaucoup, pas que sur ces années là, mais aussi sur la puissance intellectuelle e idéologique que Mélenchon cultive avec une clareté d'analyse superbe. Ceci date du 2011.
Oh lalalalalala.
Époustouflant le Jean-Luc dans Médiapart. Une encyclopédie vivante.
On n'a pas arrêté d'apprendre.
Jean Luc vous avez été convaincant hier soir et nous doutons que la momie social-démocrate soit aussi claire et honnete que vous l'etes. Je retrouve mes racines grace à cette campagne, j'étais comme beaucoup presque résignée de ne plus entendre la petite musique chère à mon coeur. Prenez soin de vous car nous avons encore du chemin à parcourir.
Marechal, tu te trompes. Permets moi de te rappeler deux ou trois notions de stratégie (niveau basique). Les socialistes ne sont pas nos ennemis, ce sont nos alliés. Des alliés, il faut toujours s'en méfier, car aucune alliance n'est jamais indéfectible et on ne sait jamais qui prendra l'initiative de la rompre. Néanmoins, des alliés, on ne leur tire pas dessus. Pour la raison simple que ça profite à l'ennemi. Ce n'est pas parce qu'on ne tire pas sur ses alliés qu'on est désarmé. C'est pourtant pas dur à comprendre.
La phobie du socialiste n'est pas la plus grande vertu de mes camarades. C'est même un symptôme d'irresponsabilité qui peut expliquer bien des défaites (si le parti est dans l'état oú il est, ce n'est pas de sa faute, c'est de la faute aux socialistes, etc).
Bonjour à vous tous,
Je vous recommande ce matin, la lecture d'un article extrêmement positif* (*"normal") :
"Jean-Luc Mélenchon au-delà de ses espérances" dans le Figaro !
@Lyendith
Je crois que les questions allaient au delà de la personne Mitterrand mais bien sur les échecs de la gauche socialiste au pouvoir et les leçons à en tirer pr l'avenir. Tirer un bilan du passé ne peut qu'aider pr l'avenir.
Donc autant je suis d'accord avec JL Mélenchon pr dire que la gauche et la droite, ça n'est pas la même chose, que les avancées sociales (retraite à 60 ans, congés payés, sécu etc), on les doit essentiellement à des élus de gauche et gouvernements de gauche et je trouve qu'il a raison de répéter cela car certains ont la mémoire courte.
Autant, je ne suis pas JL Mélenchon lorsqu'il minimise les errements des gouvernements socialistes passés et notamment les privatisations (entreprises ms aussi banques) et les dérèglementations financières qui ont eu lieu ds les années 80 (même Hollande le dit).
Ensuite, j'ai été satisfaite de la mise au point sur le dépassement du capitalisme lorsque JL Mélenchon explique que si l'on combat le capitalisme mondialisé financiarisé, ça n'est pas pr revenir au "bon" capitalisme d'antan car ns sommes à un autre moment de l'histoire et l'histoire ne repasse pas les plats.
Enfin, je ne comprends pas ceux qui reviennent sans cesse sur le "coût", le financement, les "mesures concrètes" comme ils disent alors que JL Mélenchon ne cesse de répéter que la question du financement est la question la plus simple. Les gens qui reviennent là dessus n'ont visiblement pas compris que le problème de la crise actuelle n'est pas le manque de richesses produites (qui n'ont js été aussi élevées) ms d'accumulation de ces richesses ss forme de capitaux improductifs et destructeurs. Ensuite, il ne faut pas "fétichiser" l'argent car l'argent c'est du vent et l'on peut le créer.
Oh la la oui Edwy Plenel, c'était lourd. Je suis tombée à ce moment là de l'évocation de la période Mitterrand hier dans l'émission et j'ai trouvé son insistance à la limite du supportable. On est en 2012, proches du but, laissons les vieux démons là où ils sont. Jean-Luc Mélenchon a bien le droit de vouloir garder pour lui intimement, son souvenir personnel d'un homme qu'il a aimé et connu sous un angle personnel. Ce que Mitterrand a fait de travers, il l'a admis forcément et l'on vise bien à réaliser en 2012, ce qui a échoué après 1981 et on ne pas y revenir sans cesse pour remuer le couteau dans la plaie !
On avance, on avance, on avance (comme dirait Alain Souchon) ! Je vais pouvoir grâce au lien, visionner ce que j'ai loupé hier et réécouter la chanteuse à la fin (très réussi) !
Récupérez Jean- Luc, vous avez dit à la fin des plus de 2 h 30 : épuisez,y a de quoi. en continu,des questions à tour de rôle qui frisent les interrogations sur le grill, à flux tendu très à la mode pour les objets et depuis les dérives pour tout le monde du travail, je vais lui vendre cher à Plenel -2 euro- l'Humain d'abord, mais comme fouille-m.,roule ta bille, il a du le lire.
Bon pas de consigne mais un sommeil sans perturbateur en mal de scoop formé à la sauce news tabloids ici-Paris et France -Dimanche, maintenenant en binz,en buzzz en b....., dans le zinc,Benoït et François seront là pour la Réunion?
Pour la Défense, très bien, qui a dit que la Gauche était laxiste et angélique ? Ayant été appelé dans l'Armée de l'Air, les avions m'ont toujours attiré et c'est vrai comme le disait M. Marcel Dassault un avion pour qu'il vole bien doit-être beau ses Mirages,et le Mirage IV l'étaient.
De sortir de l'Otan implique pour la Sixième République,toute nouvelle et toute jeune une Armée Républicaine,certainement pas avec des armes dépassées.D'où une politique internationale très active basée sur les coopérations et les recherches concrètes des désarmements et certainement pas que nous la Sixième République nous cultivions notre jardin tranquille sans nous défendre. A la nano seconde y a pu de jardin.
Et question tendre la joue..... c'est NON;
Bonjour
A la Bastille et ce fut un très grand jour citoyen. Ma femme et moi sommes fiers d’avoir pu faire vivre cela à nos jeunes enfants (10 et 13 ans). C’était un moment historique. Et cela restera un des plus beaux souvenirs de ma vie. Ce matin je découvre que nous avons l’immense bonheur de nous situer exactement au milieu de la photo actuelle de « place à le série ». (Voir site http://www.placeaupeuple2012.fr/). (L’homme en noir aux cheveux blancs). Nous étions venus avec ma femme et mes 2 enfants (les 3 m’entourent sur la photo dont un avec un bonnet rouge). Cette photo ont dirait « La Marseillaise de Delacroix », ou « Le départ des volontaires de Rude » accroché à l’Arc de Triomphe. Le peuple lorsqu’il se rassemble pour la bonne cause reprend toujours le même visage: celui de la détermination joyeuse, et de la ténacité grave qui conduit à la victoire. Merci à vous tous pour ces moments magiques et ces vidéos inoubliables.
Bonjour
Hier soir, j'ai entendu, dans la bouche de Jean-Luc, tout mon combat personnel depuis 40ans. Bien sur je ne l'ai pas fait dans un parti, car je n'en avait pas trouvé qui me représente (aujourd'hui au PG). Oui, nous ne devons pas mettre en place des petits rois aux divers échelons de la société. Oui un être humain = un être humain, quel que soit son origine et son rang social. La considération de l'autre dans sons essence avant sa position sociale.
Merci Jean-Luc, plus cela va et plus je suis satisfait de mon engagement récent. Tu as sans aucun doute permis la cristallisation autour du Projet de 6ème République, et je pense que bien des rêveurs vont nous rejoindre.
Bon Voyage
La prise de la Bastille, c'est bien, même si ça avait déjà été fait en 1789..., mais n'oublions pas qu'il reste qaund même quelques sommets de l'ignominie à raboter.
J'en veux pour preuve ce monument de connerie fascisante émis par le "conseiller logement" (!) de la candidate, probablement fondatrice d'un "Commissariat aux questions arabes".
Ce torchon video est un des articles de la lettre d'information sur l'immobilier à laquelle je suis abonné.
Cher Mr Mélenchon,
j'ai déjà 25 ans et pourtant les choses de la vie politique ne m'ont strictement jamais intéressées. Jusqu'à ce que je prenne mon envol du nid familial pour démarrer ma propre vie, pleine d'illusions et d'espoir. Mais là, la dégringolade. Pas de travail, un chômage qui se termine bientôt et pourtant tant de choses à payer...
Les débats à la télévision se font de plus en plus et, par hasard, je tombe sur votre passage dans une émission à TF1 si j'ai bonne mémoire et là, je vous entends. Je vous avez déjà " croisé " à la télévision et j'avoue que j'avais été agréablement surprise par ce que vous disiez et la manière dont vous le faisiez. Précise, franche et sans courbettes verbales.
Vous représentez, à mon sens, ce dont la France a besoin. Continuez votre combat, il est juste. Vous avez tous mon soutien.
La Fille Qui vient d'un milieu ouvrier et qui est fière de l'être !
Excellente soirée hier avec Jean Luc Mélenchon sur Mediapart. Par moment ça a volé haut et il fallait s'accrocher.
En 1981 nous avons ri et pleuré en même temps, ça ne s'oublie pas mais aujourd'hui c'est comme lorsqu'on me parlait de 1936 quand j'avais 20 ans ! C'est déjà de l'histoire pour les plus jeunes. Pleynel n'a pas été bon. J'ai eu de la peine pour ces journalistes qui nous ont volé des minutes qui auraient pu être intéressantes, Dassault. laïcité (question d'une ignorante et maladresse de l'autre qui vient à sa rescousse et qui confond liberté de conscience et liberté réligieuse).
On ne va pas bouder son plaisir n'est-ce pas ? Il faut que je réécoute des passages sur la constituante et aussi sur la vision de l'avenir parce que l'émotion m'a souvent empéché de mémoriser ces propos formidables.
Mediapart par Antoine Perraud a interviewé Henri Pena-Ruiz sur son livre intitulé "Marx a dit !". Henri Pena Ruiz est dans l'entourage de Jean-Luc Mélenchon. Cette interview a été enregistrée est se trouve sur Dailymotion.
Comme tout a déjà été dit ou presque sur vos échanges d'hier soir, je tenais tous simplement à vous remercier du fond du cœur pour votre engagement au nom du peuple de gauche.
Ne lâchons rien !
j'attends avec impatience de savoir si vous serez à Marseille le 14 avril
nous denonçons regulierement les sondages bricoles, concernant notre candidat, avec raison,pourtant il y a un autre candidat dont les sondages sont surevalues, c est celui par defaut remplaçant dsk ayant fait un bond etonnant apres l ultime derapage du prefere de la bourgeoisie et que les socialistes devaient introniser.Depuis les sondages se suivent et se ressemblent, sur quoi s appuie ce mystere ? mystere...! Son utilite est pourtant bien reelle, faire croire aux electeurs que les jeux sont fait. Cette situation est dangereuse, j entends un constat en permanence face a Sarkozy hollande ne fait pas le " poids" les deux d accord sur l europe sont enfermes dans une meme logique qui etoufe tout debat augmentant ainsi le risque d abstention. Debattre de l austerite ecarte tout espoir de changement.Pour battre Sarkozy il faut des electeurs determines,comme le sont ceux de J L Mélenchon, disposant d un programme de rupture mobilisateur, notre presence au second tour est la garantie de victoire, d une vraie alternative.Nous ont peut.
Pour tous les Marseillais et de la région, en attendant le rassemblement du 14 avril à Marseille, il y a un rendez-vous, aujourd'hui samedi 24 mars, à midi, au Rond Point David, près des plages du Prado, pour faire du bruit et réclamer que soit respecté notre droit à nous exprimer.
Venez nombreux...
J'ai toujours été en retard, pour lire, pour comprendre, pour réagir. Mais là, je ne peux qu'adhérer et applaudir à la déferlante, que dis-je..., au tsunami que le FdG va provoquer dans toutes les couches de nos sociétés soit-disant modernes.
Je suis trop vieux pour lutter à vos côtés mais je suis avec vous, parmi vous, chez nous peuples de gauche !
Allez Petits ! courage et détermination.
Voici le lien pour regarder l'entretien de Médiapart.
Je suis avec toi, Jean-Luc Mélenchon, je suis avec vous tous !
Merci tout simplement
Je m'interroge : sommes-nous bien dans la semaine où commence la campagne officielle avec temps d'égalité de parole ? Ou bien avons-nous entamé une semaine où commence le temps d'égalité du muet sur les chaînes et ondes médiatiques ? Bonne journée !
@Breteau Jean-Claude (1496) : il y a encore malheureusement beaucoup de tièdes parmi les électeurs socialistes ! dès qui reconnaissent les valeurs de notre candidat mais affirment qu'ils ne voteront pas pour lui (par trop de radicalité exprimée selon eux), malgré ce constat fort positif !
Je ne peux pas comprendre de tels comportements, ça me dépasse ! et j'avoue que comme Maréchal, j'aurais juste envie de les secouer et quel que soit le discours face à ces gens là, ils resteront scotchés sur leur vote utile à deux balles ! ils savent que Hollande ne vaut pas un clou mais voilà, ça les rassure, ça reste en regard de leur esprit formaté, la gauche "raisonnable", non estampillée "extrême" !
Qui y a t-il d'extrême dites moi donc que de vouloir le partage et une meilleure répartition des richesses pour tous ! J'en ai marre de voir stigmatiser les "pauvres", catalogués comme les perdants, dans une société qui encense les arrivistes de tous poils !
Si tout citoyen pouvait être correctement éduqué et correctement payé pour le travail qu'il fait, mais chacun se trouverait bien à la place qui lui convient d'occuper ! le plus aventurier qui préfère miser sur le fric d'abord, pourra toujours le faire mais il devra rendre ce qui ne pourrait n'être qu'un poison dans sa vie, à en accumuler trop ! Cela ne peut qu'être sain que de vouloir mettre le curseur à un endroit "acceptable" ! trop pauvre/trop riche, ça ne va pas, il faut un juste milieu ! Qu'ils se rassurent tous ces accumulateurs, le but n'est pas de mettre tout le monde au smic ! 30 000 Euros par mois dans leurs gueules qu'il leur resterait et cela leur semblerait confiscatoire !
Et si vous organisiez une bouillabaisse géante le 14,les pâles parigots en congés payés descendraient en masse, n'oubliez pas la rouille bien rouge et le safran des marchés de Provence,la mer et les calanques,et s'il fait beau tout est possible. Bon si c'est trop cher une sardinade,aux herbes, géante fera l'affaire, dans le Nord on a faim....de libérer cette Mairie entre autres.
Geoffroy 23 mars 2012 à 23h23
"Je ne comprends pas la consanguinité jouissive de ce genre de débat chez Médiapart.. Là on est dans un angélisme idéologique et on ne justifie jamais concrètement le projet économique, des dépenses partout... et ne jamais dire d'où viendra le financement (à part des riches...), l'idéologie c'est bien, mais à un moment il faut se justifier."
Ah, quand le débat s'élève et que l'histoire éclaire le présent, les paradigmes sont et restent trés prégnants dans la tête des réformistes socialistes ou centristes.
Alors! cette révolution ça va couter combien ? A votre avis qu'ont répondu Robespierre, Danton, St Just et bien d'autres...
Moi, j'ai bien aimé ce débat. Un peu long. Mais j'ai appris, notamment sur la laïcité et sur les protestants.
@Poncet
Salut camarade.
Diable tu m'aurais bien cerné : tout le monde sait ici que je déteste les socialistes et que c'est viscérale chez moi (mais de là à en avoir peur, pas du tout au contraire...)
En revanche tu m'aurais mal lu ? où ai-je dis qu'il fallait tirer sur l'ennemi ? j'ai dis qu'il fallait l’ignorer et s'adresser directement à ses électeurs :
Entendons nous bien camarade : quand tu parles des socialistes tu parles de qui au juste ?
Des éléphants qui forment la coquille vide de Solférino ou des électeurs ? De mon point de vue, après les présidentielles, le PS en tant qu’appareil politique sera bon à jeter aux orties....
Permet moi de te rappeler qu'il faut que la constituante face le ménage, et rende le pouvoir au peuple. Ainsi les règles de la 5 em république seront caduques, Les montebourg et compagnie ne seront plus d'aucune utilité... les législatives non plus (là je tord volontairement la réalité, attend la suite) Si la constituante ne dégage pas les bouffe gamelles elle ne sert à rien !
C'est aussi cela que l’électeur "de gôche" doit entendre de notre programme il me semble. Et aller vers nous.
Non ?