19mar 12
Ce matin la fête est finie, déjà. L’idée de nos pauvres petits assassinés et de ce criminel qui court nous déchire le ventre. En une seconde, sitôt qu’on sait, on s’identifie. Nous sommes tous les parents foudroyés, ce sont nos petits qui nous ont été arrachés ! De toute part on m’assaille pour que je fasse je ne sais quoi. J’écris. C’est le mieux. Un communiqué. Rien ne serait plus obscène, selon ma manière d’être, que d’imposer le fracas et les bousculades de la campagne présidentielle aux familles et aux enfants qui vivent cette horreur. Chacun choisit sa façon de dire. Mais le plus urgent du point de vue de la vie commune que nous menons ensemble dans notre pays est de se sentir et de se montrer unis étroitement dans la compassion. Aucun criminel ne doit s’attendre à autre chose qu’à un mépris universel. A l’antique, il ne faut pas prononcer leur nom propre pour qu’ils n’aient pas droit à la renommée que l’ignominie peut donner. On dira le « fou », le « criminel », le « détraqué », pour que les autres dérangés qui errent n’aillent pas se rêver une part de notoriété au prix du sang. Si la suite montre qu’il y a une motivation, en réalité une prétexte et une croûte sur la démence, on aura soin de ne pas la mettre en scène. Ces enfants, comme ces militaires assassinés, sont nos enfants à tous. Un point c’est tout ! Je suis certain que la police et la justice vont rattraper le criminel sous peu. Citoyens policiers, vous n’avez pas besoin qu’on vous le dise, mais quand même je le fais : mettez les bouchées doubles. On compte sur vous. On a besoin pour la paix civile que vous régliez ça très vite. Pour l’heure, nos cœurs saignent.
C’était seize heures place de la Bastille. Eric Coquerel puis Marie-George Buffet venaient de quitter la petite tente où je terminais de préparer mon discours. Sur les écrans nous suivions la suite de la marche que nous venions de finir puisque nous marchions dans un improbable « carré de tête » pourtant précédé de plusieurs milliers de marcheurs ! Entrent Gabriel Amard, l’homme de l’organisation logistique et François Delapierre. Ce sont mes compagnons de combat depuis des années bien qu’ils soient plutôt jeunes. Nous avons les mêmes codes les mêmes mots pour désigner les choses. A leurs mines exaltées et à leurs sourires ennuyés j’ai compris qu’on allait se dire des choses peu banales. Alors j’ai su que nous avions atteint notre objectif. Ils sont venus me poser le problème le plus extravagant que j’ai jamais rencontré dans mon parcours d’orateur politique. Un problème technique. Résumons en mots aussi brefs que furent les leurs.
« La place de la Bastille est pleine. Les avenues et les rues immédiatement adjacentes se remplissent. Les issues de dégagement de la place seront donc bloquées dans peu de temps. Le parcours jusqu’à Nation est toujours plein. Et la place de la Nation ne s’est toujours pas vidée ». Pour décoincer un système qui est déjà quasiment incontrôlable, il faut vider la place de la Bastille ou du moins la débonder. Trop de gens commencent à s’écraser sur les barrières, notre propre service d’ordre ne peut plus circuler, les véhicules de secours ne pourraient pas passer, il y a beaucoup d’enfants au milieu de la foule. Bref il y a danger. Je dois donc limiter la durée de mon temps de parole. « On pense qu’une fois que tu auras fini, les hymnes étant chantés, la place se videra. Ton discours étant filmé il pourra être diffusé une seconde fois quand la place se sera remplie une seconde fois. Mais là encore il ne faudra pas bloquer trop longtemps car la place de la Nation continue de se remplir » De cette façon le flux sera possible. J’approuve le dispositif qui m’est proposé. Je me suis donc adapté. Faire plus court que les trois quart d’heure de prise de parole prévue sur le format de notre premier meeting place Stalingrad en juin dernier.
Commence un exercice littéraire dont à la vérité je suis très gourmand : la contraction de texte. Merci aux années de travail la plume en main et aux maîtres qui m’ont enseigné la littérature. Le défi me galvanise. Je change la musique, je change le rythme, j’allège la phrase, je reprends tout le travail d’envahissement du texte dans mon esprit. Tout cela ce sont des images. Car je n’écris rien. Juste un plan posé sur un format à l’italienne. Il faut avec un quart d’heure de moins, déchirer le ciel et m’envoler avec le génie de la Bastille. C’est une image, bien sûr, chers lecteurs nouveaux venus ici qui ne connaîtraient pas ma façon de dire. Je répète la voix haute les quasi vers que j’ai improvisés dans mon esprit : « Ça se voit, ça se sent, ça se sait, le printemps est dans trois jours. Chaque matin qui commence la lumière étend son domaine dans la journée, la nuit recule. Viennent le temps des cerises et des jours heureux ». Le moment politique y est, et les deux programmes : la Commune de Paris et le Conseil National de la Résistance. Plus une touche empruntée au phrasé des révolutions de l’Amérique du Sud : « Se ve, se siente, Allende esta présente ! ». La maquilleuse tâche de faire son travail tandis que je suis déjà ailleurs ruisselant d’adrénaline. Son sourire apaisant me tient vaguement au sol. Ça y est je dois y aller, la chef de l’escouade vient me chercher. Passage dans le carré des dirigeants du Front de Gauche. On se tombe dans les bras. Martine, Marie-George, Danette en chaise roulante, tous, toutes, et Pierre Laurent, si ému tandis qu’on n’en finit plus de se taper dans le dos. Tous nous savons que la partie est gagnée.
Car pour nous l’événement ce n’est pas seulement le discours. Le discours compte bien sûr. Celui-là comptera, je le sais très bien et je ne fais pas le faux modeste. Mais l’important c’est la marche. Car la marche c’est l’implication populaire concrète. Une action à laquelle chacun participe et fabrique de soi-même. Tout le monde le savait en venant ! Tous sont venus pour cela. Chacun a compris ce qu’il devait faire ce jour-là non comme un badaud mais comme acteur à part entière de cet événement. Les délégations ouvrières des entreprises en lutte s’étaient réparties tout au long des vingt-sept cortèges. Certaines venues de bien loin et partie fort tôt le matin, qui en co-voiturage, qui en car, qui même en avion comme ceux de Bastia ! La réussite du rassemblement tenait à sa forme joyeuse, bonne enfant, faites de sourires partagés et de mots narquois ! Dans les rames de métro, à l’aller et au retour, des groupes chantaient et scandaient encore des slogans. Des chars défilaient, les pancartes les plus inventives pullulaient. C’est cela l’événement : la naissance d’une force consciente, active, politiquement éduquée, autonome qui agit sans besoin de consigne ni organisation infantilisante comme chez les gros bonnets du showbiz politique. Voila pourquoi nous sommes les plus forts et que notre heure est inéluctable. Que ceux qui en doutent voient Ridan, courageux et facétieux aller chanter chez Hollande et les précieux pour leur dire à la fin qu’il votait Front de Gauche. Et toute la salle d’applaudir réduisant à néant le flot des postures prétentieuses dont j’avais été accablé peu avant.
J’ai donc enlevé un quart d’heure de discours. Et tout s’est passé tranquillement comme mes amis l’avaient prévu. Le soir venu, les responsables du service d’ordre m’ont raconté ce moment d’angoisse qu’ils ont vécu quand tout était bloqué et que mon discours stoppait l’écoulement depuis Nation, qu’on commençait à se bousculer et à envahir un nombre croissant de rues entre Nation et Bastille. A la joie et le bonheur de notre éblouissante réussite s’est ajouté un moment terrible de peur rétrospective.
Des couinements fielleux des jaspineurs et politiques hors sol, qui miaulent ce matin leur jalousie blasée, je me console en pensant à ces magnifiques militants que j’ai vus hier à la manœuvre. Je suis très fier du sang-froid de l’organisation de mes camarades. Comment pourrions-nous avoir l’audace d’appeler à une insurrection civique si nous n’étions pas capables de cette superbe discipline d’action ? Les gens qui se sont spontanément relayés par centaines pour donner le coup de main savent que nous sommes une force responsable, stable et forte ! Contrôlant le déroulé de la marche, le service d’ordre du PCF sous la direction de Xavier, a fait une tâche politique formidable. Quatre cent camarades disciplinés ont fluidifié le parcours en dépit de tout ce qui s’y opposait. C’était le poste le plus exposé et incertain car c’est celui du mouvement. L’amont commande l’aval comme on l’a vu. Fantastique ! Pas un incident, pas une casse, des gosses extraits à la chaîne. Sur la place et sur les camions deux cent pégistes, répartis en trois escouades sous la direction générale de Benoît, ont essuyé un rude baptême du feu avec plus de cent engagés volontaires, filles et garçons. Ils ont diffusé deux tonnes de matériels, quadrillé la place et son flux. Valérie, la musicienne et Manu, le docteur en maths, dirigeants sur la place ont tenu la place sans répit de quatre heures du matin à vingt heures le soir ! Autour de moi, qui suis devenu un problème physique non négligeable en raison des mouvements imprévus que mon passage peut provoquer, l’escouade a souffert chaque fois qu’il fallait me faire passer d’un endroit à l’autre. C’est à peine si je reconnaissais mes camarades de la première escouade tant on devait « faire vite », la consigne générale s’agissant de mes déplacements. Laurent, l’instit spécialisé, Clémentine l’étudiante, Henri mon pote le cadre télécom, Hubert, Nathalie, Sakina, tous âges toutes professions, soudés comme les doigts d’une main, eux parmi qui j’en connais qui ne faisaient pas une heure de politique il y a encore un an ou deux et que je vois ici, le sourire aux lèvres ou bien le visage tendu par l’effort et la fatigue, manœuvrer comme une force aguerrie ! Ils concentrent ce que je comprends et ressens de ce qui se passe dans notre campagne. Le processus de la révolution citoyenne c’est celui de la montée de cette insurrection civique et du mouvement politique cohérent qui la porte et l’organise. Amis qui êtes venus, aucun effort n’a été perdu. Le respect dû à ceux qui ont fait des sacrifices pour être là s’ancre dans la claire conscience du travail qu’il nous reste a accomplir. Car il faut penser à la suite. Les mobilisations suivantes. Et notamment les deux répliques prévues à Toulouse et à Marseille. Nous avons un plan de marche qui commence le 18 mars mais s’étend bien au-delà. L’insurrection ne se décrète pas, elle se construit.
Le monde pourri où l’imaginaire d’un misérable détraqué prend pour cible des enfants finira.
@1487 marj 7h50
Je te prie d'aller ver le lien que j'ai mis dans mon commentaire à 3h50. Là se trouve une conférence magnifique de Jean-Luc Mélenchon sur l'époque Mitterrand et justement un bilan, mais quel bilan! Allez, regardez et après racontez moi qu'est ce que vous pensez.
A Citoyenne 21 (1501)
Tu as raison de t'agacer voire d'être parfois désemparée devant les craintes de rosière (pardon !) de tous ces membres ou sympathisants PS qui te disent et te redisent "Jean-Luc Mélenchon et votre projet, votre combat, qu'est ce que c'est bien....mais, tu comprends : 21 avril et blablabla...on votera "utile" sans aucun enthousiasme mais utile" quand même."
Bon OK. Une fois qu'on a dit ça qu'est ce qu'on fait ? D'abord on constate que nos idées -malgré le honteux black out et les impostures et agressions médiatiques en tous genres- sont passées de 6 à une moyenne de 12% en cinq mois. Ensuite, on retourne au combat (pacifique) contact par contact, personne par personne. C'est ce que je m'apprête à faire en allant tracter sur un marché (où nous sommes très bien accueillis) après t'avoir adressée ce mot de réconfort. Je ne doute pas que tu en fasses autant depuis de longs mois dans ton joli coin (21 = Côte d'or?) de notre belle et rebelle France. Surtout ne lâche rien, ne lâchons rien.
Fraternel bonjour de Nantes. Jacques
Le camarade JL Mélenchon l'a bien compris, rien ne vaut une argumentation claire et percutante !
Pour qui cherche plus de précisions, voici une conférence du 9 mai 2011 de Jean-Luc Mélenchon concernant 1981.
A tous ceux qui me dise le vote utile c'est FH, je leur répond peut être que le vote FH est utile, mais le vote Jean-Luc Mélenchon est indispensable, la preuve à force de monter non seulement il élimine MLP et en plus il permettra la victoire face à NS
Les photos "sur la prise de la bastille" sont superbes. Un beau boulot pour une belle journée.
Comme la plupart d'entre vous j'ai écouté hier soir Jean-Luc Mélenchon sur Médiapart et je n'avais pas envie que cette soirée s'achève...La flamme qui le porte est celle qui nous éclaire et nous révèle à nous-mêmes "L'Humain d'abord". Le coeur, l'intelligence, la connaissance et la détermination, c'est tellement rare en politique. Merci Jean-Luc.
3 remarques à propos du débat sur Médiapart:
- Médiapart a abordé 2 voire 3 questions gênantes pour notre candidat. Entre autres les questions portant sue Dassault, Mitterrand et la Chine (et la Russie). Lors de ma distribution de tracts et de conversations avec mon entourage, ces points ont été soulevés. Jean-Luc Mélenchon y a répondu avec clarté et sincérité. Le mérite de ce débat a été justement de me permettre d'être mieux armée pour répondre à ces questions à l'avenir, notamment à propos de la défense où j'étais faiblarde. Je suis contrairement à certains sur ce blog très satisfaite de l'ensemble du débat, des questions etc... et bien sûr encore plus convaincue que jamais de mon bon choix.
- Je lis sur ce blog, ici et là, que Mediapart est pro socialiste. Avouez que les questions de Plenel n'ont pas été tendre avec le PS. Donc, arrêtez avec cette paranoïa qui consiste à croire que tous les journalistes sont contre nous.
- Jean-Luc Mélenchon s'est positionné sur des idées qui défendent la République et la liberté d'expression. Il faut accepter aussi des questions embarrassantes quand elles ont le mérite d'être intelligentes et de favoriser une réflexion positive. Certaines réactions sur ce blog ont tendance à m'effrayer. Certes, aujourd'hui l'état de la presse est désastreux. J'aimerais bien ne plus voir sur ce blog des "menaces" d'envoyer à la Bastille toute personne qui aurait le malheur d'exprimer le plus petit doute nous concernant. Prenez exemple sur Mélenchon. Activez les leviers qu'il utilise: sérénité, sincérité, raison, pédagogie, coeur, culture, histoire, et j'en passe...
entièrement d'accord avec S RIOT rien à rajouter si ce n'est qu'on continue le boulot, mais ça tout le monde ici le fait
@Jacques Chanéac (1506)
Je ne suis pas militante à la base, ni bleue, ni verte, ni rouge, ni cramoisie, mais je veux bien rugir et rougir d'exaltation décomplexée pour une cause juste, nimber de reflets pourpres flamboyants, l'expression de mon ardeur républicaine et faire pétiller mes neurones dans le sens élévateur. Je bosse à plein temps et donc j'agis plutôt dans mon coin, au coup par coup, selon les opportunités. C'est très certainement beaucoup moins d'énergie dépensée pour la cause, que la majorité des gens qui vont tracter sur les marchés ! Mais dans la tête, ça carbure un max et les espoirs sont grands de voir Jean-Luc Mélenchon triompher. J'ai dans ma besace, quelques exemplaires du détail du programme "Front de gauche" que j'ai imprimé et photocopié au boulot mais j'avoue que ce n'est pas évident pour une peu expérimentée comme moi sur le terrain, d'interpeler les gens dans la rue et de leur tendre le doc ! Je les ai avec moi et selon les cas de figure, je les mettrai dans des boites aux lettres sur le chemin ou on ne sait jamais si je finis par sauter le pas et que carrément je les distribue à la volée ! Peut être devrais-je aller faire un tour sur le marché et voir si j'y croise une bande de volontaires auxquels se joindre...oui Côte d'Or sinon. Fraternellement
Merci à @1508 Ingo d'avoir mis le lien vers la conference du 9/05/2011 a l'assemblee nationale. J'y étais à cette conférence et ça a été pour moi l'éclairage nécessaire pour bien comprendre comment la "modernisation du socialisme " je vous laisse découvrir qui a développé ce concept ; bref donc la modernisation du socialisme a marque le tournant à droite du ps et l'abandon d'un socialisme populaire pour une adaptation du capitalisme, tellement plus facile d'aller en ce sens et ainsi de rester dans la mollesse intellectuelle...anihilant ainsi toutes nos luttes...
Merci aussi à ceux qui ont mis le lien Mediapart en ligne : cela nous redonne le socle indispensable pour continuer les luttes quoi qu'il arrive, cela nous renforce dans notre humanisme et quel panache intellectuel, vos qualités pédagogiques et votre sens politique en chantent. Si cela nous procure un tel enthousiasme c'est bien que nous sommes dans le vrai. on ne peux rien lacher il en va de l'avenir de l'humain contre ces démissionaires de l'humain à genou devant la finance et les ténébres.
Piqué dans un commentaire sur le fig, qui me semble bien résumer ma vision des choses:
"Le Front de Gauche, c'est la lutte des classes, le PS, c'est la lutte des places!"
Mais blague mise à part, la plus grande difficulté pour moi est de m'approprier de manière suffisamment pointue les argumentaires que nous donne Jean-Luc Mélenchon face aux "utilistes" qui me tannent sur deux points: d'abord la capacité à mettre en œuvre le programme -qu'ils persistent à percevoir comme "utopiste" ou "non concret" qu'il se heurte au mur de la réalité géopolitique dans laquelle nous somme (bref, c'est "impossible" ou "irréaliste") et ensuite la conviction profonde qu'ils ont que quand bien même Jean-Luc Mélenchon parviendrait au second tour, il n'aurait aucune chance de l'emporter contre Sarko car les centristes (et même une partie du PS) auraient plus "peur" du FdG que de Sarko! ("ce serait un désastre financier pour la France, blablabla")
Et j'ai vraiment du mal à leur faire prendre conscience que ces craintes ne sont pas vraiment rationnelles, relèvent plus du fantasme qu'autre chose...Mais je ne désespère pas... Les débats comme celui d'hier sont vraiment une aide pour faire le travail de fourmi! On ne lâche rien! :-D
@toto à 9h56
A propos de ce lien sur l'article (pour une fois positif au Nobs) il est à noter que le forum est fermé.(?)
La virulence des articles du Nobs (voir Serge Raffy) à propos de Jean-Luc Mélenchon est consternante. Une action pathétique, puérile pour tenter de freiner désespérément la montée en puissance du FdG ?
Tous ces signes témoignent de la dynamique de notre marche pour la 6ème République.
Ce n'est qu'un début... continuons.
A propos de Médiapart, n'oubliez pas tous que c'est le seul média qui ait évoqué le FdG et ses alternatives en profondeur, il a publié bcp d'articles quand tout le monde nous conspuait.Edwy Plenel a défendu brillamment la République à plusieurs émissions telles que chez Ruquier en remettant sur la sellette Zemmour et Naulleau. Les affaires du "pouvoir en place" ont été mises à jour par Médiapart. La prestation de Mélenchon a été brillante. Sur Dassault, après tout la jeune journaliste avait le droit de s'interroger, et Mélenchon a répondu très honnêtement, d'un point de vue humain, parce que sa sympathie est évidente, il n'a pas voulu l'enfoncer, secondo, il a répondu de manière très politique sur les rafales en soulignant l'importance de l'indépendance de la France avait pour lui face aux enjeux actuels (eurofighter etc...). La question sur la Chine lui a permis de développer la vision géopolitique du FdG, telle qu'il l'avait développée sur BFM le soir de la Bastille. Enfin sur Mitterand, idem, la compréhension de l'humanité d'un personnage pris dans les filets d'un héritage et del'histoire. La prise en considération de l'évolution d'un homme au cours de sa vie. On peut s'la jouer à laver plus blanc que blanc, mais ce regard est indispensable. Mélenchon avait 22 ans, et s'est emballé pour le programme commun mis au point par l'alliance PC/PS en 81. le bilan n'est pas extraordinaire,mais ça valait le coup ! c'est Mitterand qui l'a permis. Il est vrai que la dérive libérale ensuite est incontestable et Mélenchon s'est alors inscrit dans une dissidence sont ses bouquins,ses motions, ses mouvements peuvent témoigner. Il faut percevoir la dynamique de la vie d'un homme, quelle qu'elle soit.(suite à venir).
Faut-il voter utile?
La réponse est dans la question:
La campagne est à peine commencée qu'au PS ils avancent cela comme argument de vote. Ils agitent la peur, la crainte (de quoi? de NS?) C'est bien léger comme programme (le rejet de NS)
Maintenant il y a un autre (parmi d'autres) point(s) de divergence fondamental (exposé à médiapart) c'est de faire une politique de relance (Jean-Luc Mélenchon) et non d'austérité (PS).
Mettre Le Pen derrière nous est une très bonne chose car cela rend caduc le vote utile du PS.
J'attends donc avec impatience la confirmation : méfions nous des manips des sondages.
Si cela se confirme cela voudra dire que dorénavant il y aura alors une sorte de primaire à gauche dont le peuple sera l'arbitre : et là on en reparlera car pour moi il n'y a pas photo : entre l'orientation socialo libérale des éléphants et notre mouvement rassembleur de la gauche, les militants socialistes sincères auront vite fait leur choix car nous sommes cohérents, pas le PS.
Résistance !
Pas de casseur en fin de manifestation (magnifique la fête) à "offrir" aux télévisions et aux journaux bourgeois !
C'est un fait qui donne à réfléchir.
A nous l'Elysée!
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=jV909FLNqss
Je suis désolé de me répéter, mais l'émission de Mediapart ne peut combler de ravissement que les partisans, mais certainement pas les autres. Ce média (notoirement de gauche) reçoit Jean Luc comme Pivot recevrait un écrivain ou un philosophe. On est en 2012 zut...
A part une jeune journaliste (mais sur une question peu intéressante) tout ce truc respirait la consanguinité et non pas la démocratie. Le chat live était un véritable repaire de convaincus.
Et les questions qui sont soulevées, pour l'essentiel, sont en décalage complet des grands thèmes d'une campagne et des préoccupations de tous à un mois du scrutin.
Si la seule réponse de Jean Luc pour tout ce qui est financement et économie, c'est de dire que nous reprendrons 10 points passés du capital au travail, et que le reste du temps on discute du sexe des anges et combien on s'aime en balayant tout d'un revers de main, désolé mais ce n'est pas ce que l'on peut attendre d'un débat démocratique ni ce que l'on demande d'un homme politique en situation de crise.
Franchement parler de Dassault, de Mitterrand était extrêmement ennuyeux. Ou alors il fallait évoquer le tournant économique en termes concrets, et poser honnêtement la question de pourquoi la gauche s'était ramassée économiquement et que Jean Luc se justifie techniquement là dessus.
Moi même qui suis sympathisant et j'attends de sérieux éclairages sur ces questions, je ne vais pas voter aveuglement pour quelqu'un qui ne développe pas une approche économique rationnelle.
Seuls la défense et la géopolitique furent très bien traités. Le reste était un galimatias snobinard.
Geoffroy, lisez "Nous on peut" avec Jacques Généreux pour tout ce qui est programme économique du FdG. Il y a tout dedans. L'économie ce n'est pas seulement des chiffres, c'est aussi une philosophie et une façon de voir la société. Moi je laisse les chiffres aux experts car je n'y connais rien. Alors je fais confiance aux arguments qui me semblent le plus frappés au coin du bon sens. Maintenant je suis d'accord avec vous, on aimerais un peu plus entendre Jean Luc parler de son équipe et de son programme économique, mais les journalistes en présence lui laissent ils le choix.
Je connais bien les travaux de Généreux.
Mais en situation de crise particulièrement, désolé mais l'économie ce sont des chiffres justement.
Je n'accuse pas Jean Luc, qui reste en tout point extrêmement pédagogue, je dis juste que cette proximité intellectuelle de Mediapart, ce type d'émission qui ne posent pas les questions techniques et les thèmes de société, ne sont que de peu d’intérêt pour les profanes, voir même contre productives, et ne permettent certainement pas d'amener de nouveaux électeurs potentiels. J'ai regardé ce débat avec une personne que je souhaitais convaincre... et c'est bien raté !
Un slogan qui m'a fait rire (pardon, on ne se moque pas du physique, mais là, tant pis !)
"L'humain d'abord, le nain dehors"
Quant à moi, je vais voter deux fois pour le front de gauche, dès le premier tour : mon fils absent a déjà fait sa procuration.
Pensez-y, vous aussi, chaque vote comptera.
@Geoffroy
Tes doutes sont respectables et légitimes et l'échec de la gauche après 81 est un vrai sujet. Il me semble que c'est précisément parce qu'il a vécu cette expérience que Jean-Luc Mélenchon a quitté la social démocratie et entrepris une autre démarche, alors même que Hollande et ses amis restent englués dans la leur qui est la poursuite des errements d'après 83.
Maintenant, le galimatias snobinard que tu dénonces a bien été créé par Plenel non ?
Il suffit d'écouter Jean-Luc Mélenchon dans ses meetings et dans ses réponses aux questions intelligentes, quand exceptionnellement il se trouve un journaliste pour en poser une, pour savoir qu'il aurait souhaité parler d'autre chose de plus essentiel que de Dassault et de l'ego démesuré de mr Plenel..... Ce dernier m'a consterné et.... révolté.
Excellent entretien avec Edwy Plenel. Je viens de le regarder.
Il ne faut pas s'attarder sur le narcissisme et les mesquines revanches de Plenel. Comme il l'a fort justement dit : "Les bonnes questions font les bonnes réponses". Il a donné, en l'occurrence, l'occasion à Jean-Luc Mélenchon de montrer qu'il était l'héritier de la victoire de 1981. Non pas l'héritier au sens d'épigone, de moine copiste, mais au sens où il a participé à cette histoire et en a retenu toutes les leçons : ce qu'il faut faire comme ce qu'il ne faut pas faire.
Quant au sens de cette victoire de 1981, il l'a très bien expliqué, même si c'était succinctement. Le nom de François Mitterrand lui reste associé, qu'on le veuille ou non (et je le dis avec d'autant plus de conviction que j'ai fait partie de ceux qui ont salué la mort de Mitterrand en buvant du champagne. Je ne voyais alors que l'homme entâché par sa proximité avec Bousquet et Cie, et son anticommunisme).
Jean-Luc Mélenchon est aujourd'hui effectivement celui qui porte le programme du Front de gauche, et tout ce que cela porte de réalisations positives pour les français en cas de victoire ; non un individu qui brigue le pouvoir absolu.
Je suis ravi de l'émission, hier soir sur Médiapart ! Même si Jean-Luc Mélenchon s'est fait "secouer" un peu par Plenel ou par la journaliste qui lui posait des questions sur S. Dassault, c'est comme ça que nous voulons les journalistes, et c'est comme ça que nous voulons nos hommes politiques ! Il ne faut pas qu'ils pratiquent la "langue de bois" et s'ils ont des faiblesses, hé bien tant mieux, c'est humain ! Et puis ça lui fera travailler le sujet, parce que dans les jours qui viennent, devant 7 ou 9 millions de spectateurs, on lui reposera surement ces questions et il faudra bien répondre "c'était une "affaire d'hommes" ? hé bien il faut des affaires d'hommes ! c'est ainsi (et de femmes)".
Les choses bougent de toutes façons, et elles bougent en notre faveur, c'est rien du tout mais visionnez cette vidéo qui est en train de se propager partout sur les réseaux sociaux, il s'agit de l’interview d'un sympathisant UMP a la sortie du meeting de Sarkozy a Strasbourg : il déclare tout de go qu'il va voter pour Mélenchon. Je vous laisse écouter ses motivations. Le journaliste qui a réalisé l'itw a du en rester sur le cul ! On dirait presque une blague.
@Geoffroy 1524,
Ben il me semble que c'est bien expliqué dans le petit livre "nous on peut" de J. Généreux.
Réforme fiscale (remise en cause de niches fiscales inutiles), luttes contre les fraudes, audit de la dette (pour lutter contre l'effet boule de neige de sa croissance exponentielle dû au mécanisme de l'intérêt composé) reprendre pour l'état le contrôle de la création monétaire droit régalien, sans être terrorisé par ce que l'on raconte sur l'hyperinflation allemande. Relance de l'activité économique mais partir des besoins des êtres humain (alimentation, éducation,...) au lieu de produire toujours plus n'importe quoi n'importe ou n'importe comment.
De mémoire car j'ai prêté le livre qui a été reprêté.
Enorme le militant ump à la sortie de Strasbourg... Si on ratisse à l'UMP, alors je ne comprends plus rien.
Bravo et continuons à nous battre, la victoire contre tous les nantis n'est pas loin
Geoffroy : hier soir sur Médiapart, c'est un cours magistral, un cours de politique entre gens qui partagent certes les mêmes valeurs mais qui n'ont pas les mêmes point de vue sur tout, et ça c'est l'essence même de la gauche, et de part cette particularité, il n'est jamais facile justement de réaliser le "rassemblement" de toute la gauche, mais quand ce rassemblement est fait, alors l'autre rassemblement (celui du peuple) est faisable ! c'est un moment d'histoire qui a défilé devant tes yeux hier soir, et c'est un moment d'histoire qui commence avec le FdG !
Crois tu qu'il soit donné a beaucoup d'homme, la possibilité de réaliser un tel rassemblement sans faire ni compromis ne "salamalecs" ? Il faut connaitre son "histoire" pour mieux affronter son avenir, et si c'est quelquefois barbant, c'est en tous les cas fort instructif ! (pour comparer, je dirais que la princesse de Clèves n'a surement pas passionnés beaucoup d'élèves, je le conçois, mais de le lire ce livre, il en est resté quelque chose.. d'utile !)
Quand au "tchat" c'est un peu normal qu'il n'ait été qu'un "repaire de convaincu", nous étions là pour ça, et de plus nous sommes largement les plus nombreux sur internet ! Nous voulions écouter ce débat entre "les fondamentaux de la gauche", et le "pragmatisme" de l'application de ces fondamentaux, j'espère me faire bien comprendre, je trouve pas les bon mots pour te décrire cela. Et si c'est un "galimatias snobinard" que d'élever au plus haut les valeurs de la Gauche, alors je suis un snobinard ! et beaucoup de ceux qui étaient a la Bastille le sont aussi !
La Fraternité contre la Haine !
Oh la vache !
Enorme la vidéo du militant UMP qui votera Jean Luc. Le type est tellement sincère...
C'est une honte pour la France, bravo monsieur et merci de nous rejoindre.
Merci à Ydaho pour le lien
@Geoffroy
Lisez le programme. Les recettes supplémentaires seront apportés par la fin de certaines niches fiscales, ce qui rapporte déjà des dizaines de milliards, la refonde de l'impôt sur le revenu, la lutte contre l'évasion fiscale, le réamorçage d'une politique de la demande qui stimulera l'économie donc les rentrées fiscales, à l'exact inverse de ce la troika exige aujourd'hui avec les résultats catastrophiques en Grèce notamment, la restructuration du système financier qui va contribuer à rééquilibrer le partage des revenus entre capital et travail etc. De même à l'échelle européenne, nécessaire pour faire avancer nos idées, le rééquilibrage sera recherché par des alliances en vue d'isoler l'Allemagne, en attendant les élections de 2013, qui si le Front de Gauche gagne en France, pourrait bien profiter à Die Linke et à la gauche en général, annonçant un assouplissement certain des position ordo-libérales allemandes. Il y a une vraie cohérence dans ce programme, notamment sur la question économique. mais sa force est d'articuler ses composantes autour d'un vrai projet de société. C'est l'humain d'abord !
De grâce, arrêtez de me répondre sur le programme, je le connais.
Je faisais le critique de Mediapart, du format de l'émission, et de sa vacuité (à mon sens). Et de la nécessité de convaincre par delà notre camp...
Bravo, Jean Luc félicitations je suis un camarade belge anti Sarko et je trouve François Hollande peu crédible.
Je voudrais un front de gauche en Belgique!
@Ydaho 11h28
Excellent, cette vidéo... d'autant plus que ça se passe à Strasbourg, ville pour laquelle j'ai une très grande affection, et en Alsace où le FN, ne l'oublions pas, a fait un temps ses meilleurs scores... mais trêve de sentimentalisme !
Cela confirme mes intuitions, nourries de "ma" Bastille et de ce que mon récit a suscité chez certains de mes proches ou collègues, ainsi que de plusieurs commentaires sur ce blog les semaines passées : le FdG au 2e tour face à Sarko, et je suis convaincue qu'il y en aura beaucoup au centre ou à droite à voter pour Jean-Luc Mélenchon. En conclusion, champagne le 22 avril et le 6 mai !
Pour ce qui est du vote utile en faveur du PS, je ne comprends même pas comment ça peut encore être invoqué ! Quand je vois FH s'égosiller à dire qu'il veut rassembler, et qu'au même moment 120 000 personnes se retrouvent à la Bastille autour de Jean-Luc Mélenchon, qui lui, au sens propre comme au sens figuré, "parle avec ses tripes", je trouve cela absolument pathétique.
La vidéo de Strasbourg en dit long sur la désillusion des français (et la mienne !)
Les électeurs viendront de partout, et Jean-Luc Mélenchon sera l'élu des français, celui des idées, du rassemblement et de l'espérance qu'il projette sur l'avenir pour tout le monde. Continuons, il en reste encore beaucoup à convaincre.
La vidéo UMP Strasbourg montre bien l'un des grands soucis de la droite aujourd'hui: les véritables républicains de droite ne peuvent que rejeter la politique haineuse proposée par NS qui est un quasi copié-collé du FN, du coup, il ne leur reste "plus que" François Bayrou comme vote de droite, et là, pour peu qu'ils ne soient foncièrement pas d'accord avec la règle d'or ou l'abandon de souveraineté via le MES, ou qu'ils soient convaincus que seule une véritable politique de relance peut nous sortir de l'ornière, ils n'ont plus d'autre choix que FdG, quitte à "avaler les couleuvres" de gauche!
A ce stade, ce n'est plus qu'un calcul de pour et contre, quels sacrifices leurs paraissent les plus "acceptables" ou en somme, quel est le moins pire des candidats...
Le drame à ce stade, c'est qu'ils n'ont aucun porte parole valable, ni de représentation suffisante pour faire entendre leur voix-c'est d'ailleurs la base du succès de NS via la création de l'UMP! Après, il faut parvenir à leur faire lire notre programme et les faire écouter Jean-Luc Mélenchon, et là, il y a du travail sur la planche!
@ ydahoo
Merci pour ce lien mon vieux camarade de combat
Mais je ne suis guère étonné : j'ai déjà dis ici qu'il fallait faire vivre nos idées y compris en se rendant à des réunions de l'ump et les animer... ce qu'on y trouve comme propos est parfois déroutant, mais souvent encourageant. Il y a plus de déçus du Sarkozysme qu'on ne le pense (moi-même j'en était baba...)
@ citoyenne 21
Oui camarade, n'hésite pas à tracter, tu verras que ce que je dis à propos de l’électeur PS n'est pas sans fondement. Il nous connait mal. Il a besoin de lumière pour ouvrir les yeux. La lumière c'est nous et avec le sourire en plus (parfois tu les détesteras eux et leurs ornières et puis on passe au mouton suivant. Il y en a des moins disposés à se faire tondre que d'autres, c'est ce qui est encourageant).
Bonne journée à tous et toutes.
Lionel
Pour compléter mon propos (11h56) et à la suite des quelques commentaires qui le précèdent : au-delà des frontières partisanes, Jean-Luc Mélenchon est perçu comme "entier" (et non pas "agressif"), "sincère" et déterminé à changer la société... Ce ne serait donc pas étonnant qu'une majorité le rejoigne...
Hier j'ai attentivement suivi les débats sur Mediapart. j'en tire deux conclusions : être dans un courant de gauche au PS ne sert à rien (j'y fus) personne ne les entend, personne n'avait jamais entendu Mélenchon durant ces temps-là, heureusement pour nous tous qu'il a eut la bonne idée d'en sortir. Les cris de Filoche - de bonne foi- ne servent à rien, personne n'entend Hamon, un peu plus Montebourg mais qu'il se soit rallié à Hollande à quoi il sert ? et la 6ème il en fait quoi, il était à la Bastille ? invisible ?
Et on découvre dans ces entretiens que Jean-Luc Mélenchon a une stature de chef d'état, oxymore il en veut pas.
Mélenchon essaie de faire entendre son programme, de le rabibocher aux questions qu'on veut lui poser, médiapart n'est pas 1 interface de meeting. Au fur et à mesure de ses meetings, Mélenchon a bien présenté son programme et ses moyens financiers. Les10 pts du capital,c'est 195 milliards€ par an. Comment peut on les récupérer: réforme bancaire, interdiction des mvts spéculatifs, fiscalité totalement remise à plat. Avec tt ce fric, relance de l'activité par hausse des salaires et investissements massifs dans la conversion écolo du système de production. Impact direct sur l'emploi. Mise au pas des actionnaires,les entreprises pourront enfin sortir de ce carcan et investir là oùla demande l'exige, notamment pour satisfaire aux besoins fondamentaux d'une économie en révolution écologique. On part de la demande etnon plus de l'offre anarchique et sans objet avec le gâchis publicitaire que ça représente (30%de la richesse produite!) Les actionnaires spéculatifs ne servent à rien et nuisent à l'économie,les autres se plieront au long terme et on réduira leur pouvoir tout en garantissant le capital investi. Pour les TPE/PME, soutien massif par une caisse de solidarité productive (taxation des grosses), un crédit à taux quasi nul. Mise en place de synergies écolo entre les entreprises. Enfin de la coopération plutôt que de la compétition aveugle. Relocalisation agriculture et secteurs industriels, réciprocité internationale. Ce sont des chiffres tout ça non? Réglementation dela précarité: 10%ds les petites et 5%ds les grandes entreprises. Aujourd'hui, la précarité atteint de 17à 20%. Geoffroy, c'est du concret,c'est du solide. Il faut voir le programme dans sa globalité pour en saisir l'impact concret dans toutes les strates du tissu économique.
Hé bien moi, je vois bien un 21 avril à l'envers : un second tour Mélenchon / Hollande.
Ca aurait de la gueule.
Beau plaidoyer d'Edwy Plenel sur la fonction du journaliste. Il a raison, même si Jean Luc ne veut pas l'entendre, d'évoquer l'intervention du pouvoir Mitterrandien dans le système médiatique de l'époque car aujourd'hui
cet aspect de la captation de la démocratie se pose comme jamais auparavant.
@manu
Bien ça, un 2ème tour Mélenchon/Hollande. on va finir par l'avoir ce débat !
J'ai parlé de ces commerçants qui, sur deux marchés différents, sont venus réclamer leurs tracts Front de gauche. Je viens de voir la vidéo de ce militant UMP de Strasbourg qui votera pour notre candidat du FG. Cela justifie parfaitement ce que Jean-Luc Mélenchon a dit, hier, à la télé, évoquant les progrès substantiels des chiffres des sondages : "Le front de gauche devient peu à peu le Front du peuple".
C'est exactement cela, la campagne change de dimensions.
@ 1402 marechal
Il faut de tout pour faire un monde.Je ne comprends pas alors que le temps presse qu'on ne tâche pas de réveiller davantage l’électeur socialiste.
@ 1416 Citoyen93
ce qu'il faudrait peut-être, plutôt qu'une attaque frontale de ce type, c'est aller chercher tous ceux qui se cachent, qu'on entends jamais, ceux de la "gauche du PS", les Montebourg, Hamon, Emmanuelli, Lienneman,
@ 1501 citoyenne21
il y a encore malheureusement beaucoup de tièdes parmi les électeurs socialistes
Chers camarade, je lis avec plaisirs vos posts, et vs réflexions réservent parfois des surprises. Nous voulons quoi ? Quel est notre objectif ? Quelle doit être notre ligne de conduite ?
Il est impératif que Sarko dégage. Mais au delà de l'homme c'est le système qui est visé. Remplacer Sarko par Hollande n'est pas la solution puisque nous voulons la rupture du système. La rupture passe par la VI République et par la mise en place de la Constituante. Pour y arriver il nous faut une majorité, et une immense ambition collective.
A 10 % la stratégie était de faire pencher Hollande un peu plus vers la gauche mais à 15 % il s'agit d'élargir le chemin en boulevard, avec à terme notre présence au second tour.
Il n'est donc pas question de tourner la tête à droite ou à gauche. Droit sur le cap.
Les électeurs socialistes, tout comme les prolos qui ont cru au piège de la marine, comme les verts qui découvrent que Placé et Duflot les ont roulé dans les arrangements électoraux, et les non votants par ce que les politiques tous pourris, vont venir nous rejoindre, par ce que la ligne de Jean -Luc est claire, précise, intuitivement saisissable par tous.
Les ténors de solférino, ne viendront pas, et nous n'en voulons pas. Rappelez vous hollande : les communistes n'existent plus...
Vous imaginez que Montebourg, Emmanuelli vont quitter le PS ? Vous imaginez Valls, qui veut moderniser le PS, s'aligner sur nos lignes ?
Il faut que ce parti comprenne qu'il s'est trompé, que sa stratégie suivant DSK, social démocrate, est une erreur.
Mélenchon présidons.
La seule chose qui me donne la pèche en ce moment,
c'est la Mélenchothérapie !
Et dessus... y'a pas de franchise médicale !
Merci Jean-Luc
Une nouvelle fois, comme tant d'autre, je te remercie. Pour ton engagement, pour l'attention que tu prêtes à nous représenter au mieux, pour ta santé que tu ne ménages pas par le rythme ahurissant de ta campagne. Merci, à toute ton équipe et aux volontaires de l'usine et d'ailleurs. Merci de faire ressurgir sur la place du peuple l'idée révolutionnaire des progrès humains (liberté, égalité, fraternité, justice, respect, amour...). Cette idée révolutionnaire qui était encore hier, tellement mis à mal, que la tâche revenait à quelques cellules de résistants ici ou là d'en nourrir jalousement la flamme à l'abri du monstre de la mondialisation libérale qui engloutissait tout méthodiquement sans qu'il ne semble possible de résister.
Résistance! Tous ensemble, Présidons à notre destin commun!
David.
Entendu sur Europe 1 il y a 10 mn : MLP chahutée par des militants socialistes et Front de Gauche sur un marché ! "Résistance" était clamé par les uns, " Hollande Président" pour les autres" puis l'internationale entonnée par les Mélenchonnistes, empêchant MLP de s'imposer ! ou la la ca se corse pour la Marinette !
@Nuno 1530
Mes "Nous On Peut" sont aussi passés de mains en mains et je n'en ai plus.
Acheté, racheté, livré directement chez son destinataire, ce petit livre est un formidable outil pédagogique.
Il participe à sa façon à l'effet boule de neige que nous constatons depuis quelques jours.