19mar 12
Ce matin la fête est finie, déjà. L’idée de nos pauvres petits assassinés et de ce criminel qui court nous déchire le ventre. En une seconde, sitôt qu’on sait, on s’identifie. Nous sommes tous les parents foudroyés, ce sont nos petits qui nous ont été arrachés ! De toute part on m’assaille pour que je fasse je ne sais quoi. J’écris. C’est le mieux. Un communiqué. Rien ne serait plus obscène, selon ma manière d’être, que d’imposer le fracas et les bousculades de la campagne présidentielle aux familles et aux enfants qui vivent cette horreur. Chacun choisit sa façon de dire. Mais le plus urgent du point de vue de la vie commune que nous menons ensemble dans notre pays est de se sentir et de se montrer unis étroitement dans la compassion. Aucun criminel ne doit s’attendre à autre chose qu’à un mépris universel. A l’antique, il ne faut pas prononcer leur nom propre pour qu’ils n’aient pas droit à la renommée que l’ignominie peut donner. On dira le « fou », le « criminel », le « détraqué », pour que les autres dérangés qui errent n’aillent pas se rêver une part de notoriété au prix du sang. Si la suite montre qu’il y a une motivation, en réalité une prétexte et une croûte sur la démence, on aura soin de ne pas la mettre en scène. Ces enfants, comme ces militaires assassinés, sont nos enfants à tous. Un point c’est tout ! Je suis certain que la police et la justice vont rattraper le criminel sous peu. Citoyens policiers, vous n’avez pas besoin qu’on vous le dise, mais quand même je le fais : mettez les bouchées doubles. On compte sur vous. On a besoin pour la paix civile que vous régliez ça très vite. Pour l’heure, nos cœurs saignent.
C’était seize heures place de la Bastille. Eric Coquerel puis Marie-George Buffet venaient de quitter la petite tente où je terminais de préparer mon discours. Sur les écrans nous suivions la suite de la marche que nous venions de finir puisque nous marchions dans un improbable « carré de tête » pourtant précédé de plusieurs milliers de marcheurs ! Entrent Gabriel Amard, l’homme de l’organisation logistique et François Delapierre. Ce sont mes compagnons de combat depuis des années bien qu’ils soient plutôt jeunes. Nous avons les mêmes codes les mêmes mots pour désigner les choses. A leurs mines exaltées et à leurs sourires ennuyés j’ai compris qu’on allait se dire des choses peu banales. Alors j’ai su que nous avions atteint notre objectif. Ils sont venus me poser le problème le plus extravagant que j’ai jamais rencontré dans mon parcours d’orateur politique. Un problème technique. Résumons en mots aussi brefs que furent les leurs.
« La place de la Bastille est pleine. Les avenues et les rues immédiatement adjacentes se remplissent. Les issues de dégagement de la place seront donc bloquées dans peu de temps. Le parcours jusqu’à Nation est toujours plein. Et la place de la Nation ne s’est toujours pas vidée ». Pour décoincer un système qui est déjà quasiment incontrôlable, il faut vider la place de la Bastille ou du moins la débonder. Trop de gens commencent à s’écraser sur les barrières, notre propre service d’ordre ne peut plus circuler, les véhicules de secours ne pourraient pas passer, il y a beaucoup d’enfants au milieu de la foule. Bref il y a danger. Je dois donc limiter la durée de mon temps de parole. « On pense qu’une fois que tu auras fini, les hymnes étant chantés, la place se videra. Ton discours étant filmé il pourra être diffusé une seconde fois quand la place se sera remplie une seconde fois. Mais là encore il ne faudra pas bloquer trop longtemps car la place de la Nation continue de se remplir » De cette façon le flux sera possible. J’approuve le dispositif qui m’est proposé. Je me suis donc adapté. Faire plus court que les trois quart d’heure de prise de parole prévue sur le format de notre premier meeting place Stalingrad en juin dernier.
Commence un exercice littéraire dont à la vérité je suis très gourmand : la contraction de texte. Merci aux années de travail la plume en main et aux maîtres qui m’ont enseigné la littérature. Le défi me galvanise. Je change la musique, je change le rythme, j’allège la phrase, je reprends tout le travail d’envahissement du texte dans mon esprit. Tout cela ce sont des images. Car je n’écris rien. Juste un plan posé sur un format à l’italienne. Il faut avec un quart d’heure de moins, déchirer le ciel et m’envoler avec le génie de la Bastille. C’est une image, bien sûr, chers lecteurs nouveaux venus ici qui ne connaîtraient pas ma façon de dire. Je répète la voix haute les quasi vers que j’ai improvisés dans mon esprit : « Ça se voit, ça se sent, ça se sait, le printemps est dans trois jours. Chaque matin qui commence la lumière étend son domaine dans la journée, la nuit recule. Viennent le temps des cerises et des jours heureux ». Le moment politique y est, et les deux programmes : la Commune de Paris et le Conseil National de la Résistance. Plus une touche empruntée au phrasé des révolutions de l’Amérique du Sud : « Se ve, se siente, Allende esta présente ! ». La maquilleuse tâche de faire son travail tandis que je suis déjà ailleurs ruisselant d’adrénaline. Son sourire apaisant me tient vaguement au sol. Ça y est je dois y aller, la chef de l’escouade vient me chercher. Passage dans le carré des dirigeants du Front de Gauche. On se tombe dans les bras. Martine, Marie-George, Danette en chaise roulante, tous, toutes, et Pierre Laurent, si ému tandis qu’on n’en finit plus de se taper dans le dos. Tous nous savons que la partie est gagnée.
Car pour nous l’événement ce n’est pas seulement le discours. Le discours compte bien sûr. Celui-là comptera, je le sais très bien et je ne fais pas le faux modeste. Mais l’important c’est la marche. Car la marche c’est l’implication populaire concrète. Une action à laquelle chacun participe et fabrique de soi-même. Tout le monde le savait en venant ! Tous sont venus pour cela. Chacun a compris ce qu’il devait faire ce jour-là non comme un badaud mais comme acteur à part entière de cet événement. Les délégations ouvrières des entreprises en lutte s’étaient réparties tout au long des vingt-sept cortèges. Certaines venues de bien loin et partie fort tôt le matin, qui en co-voiturage, qui en car, qui même en avion comme ceux de Bastia ! La réussite du rassemblement tenait à sa forme joyeuse, bonne enfant, faites de sourires partagés et de mots narquois ! Dans les rames de métro, à l’aller et au retour, des groupes chantaient et scandaient encore des slogans. Des chars défilaient, les pancartes les plus inventives pullulaient. C’est cela l’événement : la naissance d’une force consciente, active, politiquement éduquée, autonome qui agit sans besoin de consigne ni organisation infantilisante comme chez les gros bonnets du showbiz politique. Voila pourquoi nous sommes les plus forts et que notre heure est inéluctable. Que ceux qui en doutent voient Ridan, courageux et facétieux aller chanter chez Hollande et les précieux pour leur dire à la fin qu’il votait Front de Gauche. Et toute la salle d’applaudir réduisant à néant le flot des postures prétentieuses dont j’avais été accablé peu avant.
J’ai donc enlevé un quart d’heure de discours. Et tout s’est passé tranquillement comme mes amis l’avaient prévu. Le soir venu, les responsables du service d’ordre m’ont raconté ce moment d’angoisse qu’ils ont vécu quand tout était bloqué et que mon discours stoppait l’écoulement depuis Nation, qu’on commençait à se bousculer et à envahir un nombre croissant de rues entre Nation et Bastille. A la joie et le bonheur de notre éblouissante réussite s’est ajouté un moment terrible de peur rétrospective.
Des couinements fielleux des jaspineurs et politiques hors sol, qui miaulent ce matin leur jalousie blasée, je me console en pensant à ces magnifiques militants que j’ai vus hier à la manœuvre. Je suis très fier du sang-froid de l’organisation de mes camarades. Comment pourrions-nous avoir l’audace d’appeler à une insurrection civique si nous n’étions pas capables de cette superbe discipline d’action ? Les gens qui se sont spontanément relayés par centaines pour donner le coup de main savent que nous sommes une force responsable, stable et forte ! Contrôlant le déroulé de la marche, le service d’ordre du PCF sous la direction de Xavier, a fait une tâche politique formidable. Quatre cent camarades disciplinés ont fluidifié le parcours en dépit de tout ce qui s’y opposait. C’était le poste le plus exposé et incertain car c’est celui du mouvement. L’amont commande l’aval comme on l’a vu. Fantastique ! Pas un incident, pas une casse, des gosses extraits à la chaîne. Sur la place et sur les camions deux cent pégistes, répartis en trois escouades sous la direction générale de Benoît, ont essuyé un rude baptême du feu avec plus de cent engagés volontaires, filles et garçons. Ils ont diffusé deux tonnes de matériels, quadrillé la place et son flux. Valérie, la musicienne et Manu, le docteur en maths, dirigeants sur la place ont tenu la place sans répit de quatre heures du matin à vingt heures le soir ! Autour de moi, qui suis devenu un problème physique non négligeable en raison des mouvements imprévus que mon passage peut provoquer, l’escouade a souffert chaque fois qu’il fallait me faire passer d’un endroit à l’autre. C’est à peine si je reconnaissais mes camarades de la première escouade tant on devait « faire vite », la consigne générale s’agissant de mes déplacements. Laurent, l’instit spécialisé, Clémentine l’étudiante, Henri mon pote le cadre télécom, Hubert, Nathalie, Sakina, tous âges toutes professions, soudés comme les doigts d’une main, eux parmi qui j’en connais qui ne faisaient pas une heure de politique il y a encore un an ou deux et que je vois ici, le sourire aux lèvres ou bien le visage tendu par l’effort et la fatigue, manœuvrer comme une force aguerrie ! Ils concentrent ce que je comprends et ressens de ce qui se passe dans notre campagne. Le processus de la révolution citoyenne c’est celui de la montée de cette insurrection civique et du mouvement politique cohérent qui la porte et l’organise. Amis qui êtes venus, aucun effort n’a été perdu. Le respect dû à ceux qui ont fait des sacrifices pour être là s’ancre dans la claire conscience du travail qu’il nous reste a accomplir. Car il faut penser à la suite. Les mobilisations suivantes. Et notamment les deux répliques prévues à Toulouse et à Marseille. Nous avons un plan de marche qui commence le 18 mars mais s’étend bien au-delà. L’insurrection ne se décrète pas, elle se construit.
Le monde pourri où l’imaginaire d’un misérable détraqué prend pour cible des enfants finira.
Ecoutez je n'ai pas honte de dire que j'ai voté Sarkozy en 2007 car je croyais au changement, je croyais à l'arrivée d'une République propre sans faille. Et bien j'avoue maintenant que je me suis bien fait avoir. Pas envie de me faire avoir à nouveau en 2012. Je ne voterai pas Sarkozy ça c'est certain. Par contre je découvre en vous M. Mélenchon un homme cultivé, intelligent et résigné à changer le cours de l'histoire, de la France, de l'Europe. Alors oui je voterai pour vous maintenant c'est décidé.
Il est grand temps en effet de ne plus permettre à la haine et à la peur de gouverner
De tuer.
Ceux qui tiennent les rennes par et pour leur pognon fabriquent sciemment des assassins d'enfants.
Il en a toujours été ainsi. Diviser pour régner est une sale recette meurtrière.
Nous le savons tous.
Mais la Conscience collective ouvre les yeux, les bras, le cœur.
Elle inverse la machine.
Alors les regards se font actes. Choix. Contagion.
Les média-mensonges deviennent risibles - petits petits - tant leur manipulation apparait de plus en plus lisible, donc de plus en plus inefficace, même mieux : contre-productive.
Le Mouvement s'empare du pays tout entier. Fort.
Il génère une énergie aussi riche d'espoir que de certitude.
Solide. Sage. Responsable.
Puissant.
Enfin !
Hier, quand vous avez parlé des ouvrières et des ouvriers précarisés méprisés humiliés abandonnés, mon compagnon et moi nous sommes sentis emportés par la foule qui nous traîne nous entraîne écrasés l'un contre l'autre nous ne formons qu'un seul corps et le flot sans effort nous pousse enchaînés l'un et l'autre et nous laisse tous deux zépanouis, zenivrés zé heureux.
Coeur qui saigne, larmes intarissables. Nos petits...
Les collègues de travail viennent aujourd'hui me demander qui vous êtes Jean-Luc. Ils ne vous connaissaient pas ! L'espoir est né dimanche et meut les gens. Ils veulent voir incarner l'espoir en quelque chose. Trop de résignation. Le programme et vous sont l'incarnation.
Il parait d'après quelques sites de Gôche, qui font: "BOF! BOF et rebof", que nous n'étions que des curieux, ou peut être des touristes! La Gôche BOF! est de retour! Attention les amis!
Bravo Jean-Luc, vous permettez que je vous appelle Jean-Luc ? Je suis touché par votre réaction sobre et saine de sincérité, après une présentation dans les médias de votre "posture" sur cette tragédie qui ne me semblait pas correspondre à ce que je ressens de votre personnalité politique et humaine.
"La seule façon d'accomplir et d'être" ; continuez, Jean-Luc.
Je suis profondément touchée par ce drame, comme vous l'avez dit : ce sont nos enfants. C'est dans ces évènements horribles que toute la nation doit être unie. La France est un corps et lorsqu'un français tombe c'est toute la patrie qui souffre !
Merci Monsieur d'être aussi touchant dans vos discours espérons que le corps français réagisse enfant et sorte de l'état anesthésique où Nicolas Sarkozy nous a plongé.
Il n'est pas de mots après la série de meurtres infâmes dans Toulouse et Montauban. Déjà le 22 juillet 2011, j’étais à 100 mètres de la bombe qui fêla le cœur d’Oslo, événement suivi de la tuerie sur Utøya. Ce matin, je n’étais pas loin de l’école juive de Toulouse alors que l’infâme était encore de retour.
En Norvège, nous sommes un petit peuple et lorsqu’on tue un des enfants du pays, c’est le peuple entier qui pleure. L’émotion est vive en France après la série de meurtres. Je pleure ces trois jeunes soldats et je pleure les enfants tout petits qui ont été sauvagement assassinés, ainsi que le papa.
Et demain je pleure encore car ce qui est fait ne peut être défait. Dans mes bras je serre les proches et leur murmure à l’oreille des mots impossibles, les mots des toulousains, pour leur dire notre partage…
Après avoir survécu à la tuerie d’Utøya, une fille des Jeunesses du Parti Travailliste a déclaré: « Si un homme seul a pu faire étalage d’autant de haine, imaginez l’amour que nous pouvons nous témoigner tous ensemble. »
Après les tueries, Stoltenberg, le premier ministre, et le gouvernement entier, ont déclaré que la Norvège continuerait dans la voie du multiculturalisme de la société et intensifierait le débat pour défaire les sectarismes...
Veronika, Toulouse Jolimont
Merci à toutes et tous pour cette magnifique journée du 18 mars 2012. Perchée sur une camionnette à Faidherbe-Chaligny, j'ai photographié pendant trois heures trente, jusqu'à l'arrivée des services de propreté de la ville de Paris. C'était impressionnant ! C'était merveilleux ! Voici le lien vers l'album des 510 photographies réalisées. Je les offre à toutes celles et tous ceux qui étaient présents et à celles et ceux qui n'ont pas pu participer pour des raisons diverses. Je conserve toutefois la maternité de ces photos non libres de droits. Pour être plus précise, vous pouvez les utiliser sur tous supports (papier, blog, site ouèbe, etc.) en précisant mes prénom et nom. Merci d'avance de ne pas les transmettre à la presse aux bottes du pouvoir actuel. Pas d'utilisation commerciale, pas de recadrage des photos et maternité respectée.
https://picasaweb.google.com/104795245679777936855/MarchePourLaVIeRepublique?authuser=0&authkey=Gv1sRgCMGfx96L57GqkQE&feat=directlink
Patricia Tutoy
Je serai à Toulouse le 5 avril mais ne craignez vous pas que la place du capitole soit vraiment trop petite ?
Ce qui s'est passé à Toulouse est bien sûr affreux, mais je n'arrête pas de penser à ces trois soeurs fauchées sur l'autoroute. Elles ont été victimes en fait de la misère, puisqu'elles ont dû descendre d'un train faute de billets, et leur mort ne se prête guère aux récupérations politiciennes. Rien n'est plus triste que la mort des sans grades, dans l'anonymat et l'indifférence. J'ai l'impression que ces pauvres et innocentes victimes sont mortes deux fois
Demain devant le lycée nous irons d'abord respecter la minute de silence en hommage aux enfants morts à Toulouse, émotion et indignation rentrées. Ensuite nous manifesterons contre la suppression de classes...ça c'est pour le militantisme...
Hier nous étions à la Bastille surpris et si peu habitués à la foule compacte, que nous avons dû nous dégager le plus vite possible et nous réfugier rue de Charonne moins envahie par la foule qui impulsivement nous emportait dans le flot... Ce n'est que ce matin que j'ai pu écouter ton discours jean Luc, cela a l'avantage de prendre des notes...
Un immense merci aux parisiens et aux organisateurs pour que tout se déroule dans la joie, la fraternité. Impressionnants le sérieux des slogans... c'était magnifique émotionnellement et nous sommes repartis convaincus que nous venions de vivre un moment grandiose de cette campagne tenue à bout de bras par le Front de gauche......je ne regrette ni mon argent ni la longueur du voyage en train depuis notre Languedoc Roussillon.
Le 5avril nous prendrons le Capitole!
Martin 187
"Voyez avec quel empressement les candidats les plus dépourvus de programme, d'idées, de contenu, s'accordent pour arrêter temporairement la campagne suite aux meurtres de Toulouse. Ce matin, sur France-Inter, Thomas Legrand et compagnie distribuaient des bons points à Sarkozy, Hollande, Le Pen, Bayrou, et un "bémol pour Mélenchon"..."
Je n'ai pas trop écouté les infos aujourd'hui, donc je ne suis pas au courant que certains voudraient arrêter temporairement la campagne, mais je suis d'accord pour dire qu'il faut au contraire parler d'autant plus de politique. Je rappelle le positionnement du Front de Gauche sur les trafics en tout genre, et notamment les armes... D'où viennent celles des fusillades ? Il faut plus de policiers pour démanteler ces réseaux.
Qu'on me taxe d'affreux conspirationiste, de paranoaïque délirant;
si je frémis, en sus de l'horreur des crimes, c'est de penser au coincidences du sacro-[sarko]-saint calendrier.
En période électorale?Alors qu'une droite si dure, qu'on a pas fini d'en faire le triste état des lieux, semble sauver les meubles? Alors que l'extrême droite et la gauche vraie tirent de chaque bord les urnes? Rien de tel qu'un consensus national. Rien de telle qu'une cause fédératrice. Rien de tel que la PEUR.
On repense alors aux années de plomb, ici où là, aux opérations -toujours "noires"- de déstabilisation... En faire ici l'inventaire serait illusoire tellement, des attentats à la bombe jusqu'aux "assassinats ciblés", les exemples de terrorisme d'état foisonnent dans l'histoire.
On repense enfin à la "Stratégie du Choc." telle que théorisée par Naomi Klein : faire passer la pilule amère de reformes impopulaires en profitant de l'état de choc, de stupeur infantile dans laquelle est encore l'opinion. Et instaurer enfin un régime "fort".
Camarades, il va falloir se battre de plus en plus contre le vote utile: c'est tout ce qui leur restera bientôt comme argument. Mais le vote utile, c'est comme le chantage aux bas salaires: si vous demandez plus, vous risquez de tout perdre, alors contentez-vous de ce qu'on vous offre. ça a toujours été la rhétorique de l'exploitation. Jean-Luc, ne lâche rien, nous on sait que ce n'est pas toi qui déraisonnes, qui es excessif. Bien au contraire, si on te compares à ceux qui ont déjà gagné de quoi vivre des siècles à l'aise, et qui en veulent encore, et qui poussent des cris d'orfraie à l'idée de devoir en rendre un tout petit peu, de partager. Pourquoi les psys ne dénoncent-ils pas cette maladie mentale caractérisée, peut-être la pire de toutes: la gloutonnerie, la voracité inextinguibles, sans limites ? J'en suis convaincu: le capitalisme n'est pas une vision du monde, ou de la liberté de l'individu, ou une doctrine de l'efficacité économique. Ce n'est rien d'autre que la légitimation d'un sérieux désordre mental.
C'était énorme ! J'étais avec vous du début à la fin, devant l'écran de mon ordinateur. J'ai eu des frissons, les yeux humides... J'ai ressenti une grande joie ! Pourtant j'ai eu peur qu'il y ait des incidents, des accidents, au milieu d'une telle foule. Tout s'est magnifiquement passé, dans un grand élan joyeux, profond, sincère, et avec ponctualité !
J'ai 68 ans et c'est la première fois que je vais voter pour un homme et pour ses idées. Alors que j'ai toujours été " tiède ", votant au centre, la voie du milieu, de l'équilibre certes, mais significative d'une hésitation... (Je m'en sens presque penaude !).
Je suis entrée " en résonance "... Maintenant le rêve prend corps !...
Aujourd'hui la terrible réalité de la folie humaine est venue nous assommer et nous rappeler... qu'il y a du boulot...
Mais grâce à vous l'espoir est revenu, la dynamique et l'enthousiasme sont bien là. Je suis confiante !
Je vous en remercie sincèrement et profondément.
L'emission de Calvi sur la 5 ce soir était abjecte,pleine de sous entendus empoisonnés vis à vis de Jean-Luc Mélenchon,ces gens jouent avec des allumettes dans une poudriere en esperant la faire sauter...soyons calmes et vigilants,je pense que toute une classe oligarchique sent le vent du boulet,se voit le dos au mur et est malheureusement prête à tout.
Je suis inquiet.
161
Hélène JAUBERT (161)
jacques bounoume (206)
"Je suis et reste très choquée par ce que j'ai entendu ce soir sur France 5 c'est dans l'air, en fin d'émission : question de Calvi à propos de Jean-Luc Mélenchon et réponse de Régnier".
Moi aussi, je suis choqué qu'on ose dire que JL Mélenchon et quelques autres dont on ne cite pas les noms, participe à ce climat de haine en s'en prenant aux riches. J'ai envie de vomir. Pas un autour de la table pour temporiser.
Ne lachons rien ! le dur commence.
La tuerie odieuse de ce matin, suivant celle toute aussi affreuse de nos militaires me fait penser que ce tireur n'est p
@jacques bounoume
"L’émission de Calvi sur la 5 ce soir était abjecte (...) Je suis inquiet."
Nous sommes d'accord... vraiment abjecte... mais bon pas étonnant.
Par contre je ne suis pas inquiet. Plus les idées du Front de Gauche avance, et plus certains entament leur travail de sape médiatique. C'est leur boulot; raconter des inepties et ne participer à rien... se replier et enclencher le mécanisme de défense de la petite entreprise médiacratique.
Je bouillonne aussi, souvent, tous les jours même, devant tant d'agressivité, de mépris, et de refus du dialogue (car la majeure partie du temps, ce sont des monologues provocateurs).
Pas de doute, ça va s'enfoncer de plus en plus dans la bouillie, mais il ne faudra pas se laisser entrainer !
Notre capacité à nous rassembler reste inchangée, c'est ça le principal !
Un immense merci à tous pour ces moments grandioses à la Bastille... je crois n'avoir jamais autant parlé à des gens que je ne connais pas ! Grand moment d'émotion quand ma voisine, une dame voilée, hurlait la Marseillaise avec conviction. Jamais je n'ai éprouvé cette sensation étrange et agréable de faire partie d'un peuple. La retraite me laissant du temps, j'étais à Nantes, je serai à Limoges et peut-être à Toulouse. Le chemin sera dur car nos adversaires ne reculeront devant aucune bassesse.
Je suis d'accord avec 207 208 210
j'étais une fan de Calvi avant mais à présent je ne peux plus regarder!
Je pense que beaucoup pensent comme moi aujourd'hui à la Lumière des Evènements.
Vive le Fde G, merci à vous
En donnant langage
A l'autre qui rage
Tu fais de l'orage
Un puissant message
Et tout l'équipage
Reprend courage
Et dans ce voyage
Apprend le partage
...
Jamais vécu un moment pareil, une foule énorme, tous serrés comme des sardines dans une vague incessante vers la Bastille. Tous scotchés, pas 1cm d'écart dans ce bout de foule, 1 seule voix, un seul cri RESISTANCE! l'intervention de Mélenchon, plus brève que prévue pour éviter cette pression de la foule et le risque qu'elle contient. A la fin, Inch allah, dans le calme, les pieds hors sol, je me suis laissée porter vers la sortie. Incroyable calme et bonhomie de cette foule fraternelle. Mon appréhension s'est envolée. Discours politique, concis, silence respectueux, attentif à sa propre intelligence. Vraiment génial. La fête gâchée par ces massacres d'enfants et de soldats par un illuminé. Pas question d'exploiter ce drame, mais pour moi, il est clair qu'il ne faut pas allumer les braises et je suis révoltée de l'indignation sélective des média affolés, et qui ne s'affolent jamais des discours de haine bien propre sur elle qui infuse dans la société et qui s'étonne des résultats chez les déséquilibrés. L'horreur,la voilà. Pire, commentaire à c'dans l'air, le seul candidat qui parle de fraternité, d'intelligence, d'humanité par rapport à tous les autres qui font du tri sélectif à longueur de temps entre les hommes, et bien, le seul candidat parlant d'amour dans cette campagne, c'est lui qu'on accuse de tenir un discours "agressif", explosif. Bientôt,on l'accusera de faire perdre la gauche pour défendre notre idéal de fraternité et de partage. Un comble. Nous voilà maintenant dans "vigie pirate rouge". Pourquoi pas le "patriot act", histoire de bien faire peur à tout le monde. Je pense aux pauvres parents ce soir de ces petits, de ces militaires, et de ces gamines écrasées sur l'autoroute à la nuit tombée.
Emission de Calvi abjecte, j'avoue aucun de ses invités ne m'avait autant donné la nausée M. Dominique Reynié Politologue, pour lui la stygmatisation des riches par Jean-Luc Mélenchon participe du climat de violence responsable des dramatiques évènements actuelles. Ben voyons par contre les douces politiques neolibérales qui broient des milliers de personnes par le chômage et la pauvreté sont d'une extrême douceur, comment peut on débiter de telles âneries avec un air aussi satisfait ?
PG972
Ils savent qu'ils sont perdus.
Ici (Martinique) des gens les plus inattendus voterons Front de Gauche (j'allais écrire Mélenchon, excusez moi).
L'écoeurement face aux drames actuels risque de nous voir gagner au premier tour 51 %.
La révolution est une discontinuité, tout est possible.
Ce soir après l'exaltation et la fatigue d'hier, je sens le monde poisseux. Il y a la tristesse de ces enfants assassinés, des réactions "communautaristes",la tristesse de cette course à la photo devant la presse, devant la course à l'eau bénite et à la Kippa de nos politiques, à l'absence de réaction Républicaine laïque.
Encore une fois le seul digne est Mélenchon.
Je n'ai pas écouté Calvi, je ne le peux plus. Mais à lire ici ce qu'en disent Nuno, Jorie, les vers d'un des couplets écrit par Potier dans la chanson "la commune n'est pas morte" me trottent dans la tête:
"Les journalistes policiers
Marchands de calomnies
Ont répandu sur les charniers
Leur flot d'ignominie..."
Alors que cela aurait du être le renforcement de la République, c'est,du moins je le ressens ainsi, la fracture entre groupes, la communion sirupeuse des confessions.
République, une, indivisible et laïque!Citoyens, luttons contre le racisme et l'antisémitisme!
Qu'on me taxe d'affreux conspirationiste, de paranoaïque délirant;
si je frémis, en sus de l'horreur des crimes, c'est de penser au coincidences du sacro-[sarko]-saint calendrier.
En période électorale? Alors qu'une droite si dure, qu'on a pas fini d'en faire le triste état des lieux, semble sauver les meubles? Alors que l'extrême droite et la gauche -vraie- tirent de chaque bord les urnes? Rien de tel qu'un consensus national. Rien de telle qu'une cause fédératrice. Rien de tel que la PEUR.
On repense alors aux années de plomb, ici où là, aux opérations -toujours "noires"- de déstabilisation... En faire ici l'inventaire serait illusoire tellement, des attentats à l'explosif jusqu'aux "assassinats ciblés", les exemples de terrorisme d'état foisonnent dans l'histoire.
On repense enfin à la "Stratégie du Choc." telle que théorisée par Naomi Klein : faire passer la pilule amère de reformes impopulaires en profitant de l'état de choc, de stupeur infantile dans laquelle est encore l'opinion.
Et instaurer enfin un régime "fort"... une "France forte" ?...
La tristesse et l'accablement nous assaillent, le lendemain d'une si belle journée.
Cette journée marquée par une fraternité d'une intensité qui m'était encore inconnue s'est poursuivie de longues heures après les dernières notes de la Marseillaise. Cette foule, ces visages, l'énergie qui s'en dégageait. Puis ces paroles prononcées, ce discours, catalyseur du mouvement et de nos pensées, qui a porté jusqu'au point du jour les chants, les discussions les plus passionnantes et des amitiés nouvelles et improbables.
Les sacrifices consentis pour venir à Paris m'ont été rendu au centuple. Je n'oublierai jamais ces vingt-quatre heures là. Je dirai : lorsque j'avais 19 ans, nous avons repris la Bastille.
Nous l'avons fait. Et de quelle manière ! Cet événement marque l'aube du changement. Là encore nous serons ensemble. Hardi camarades, comme dirait l'autre.
Bonsoir à vous,
Après l'intense émotion de ce rassemblement enthousiasment et victorieux, voici l'intense affliction devant tant de barbarie...Oui, toute la communauté humaine, la seule qui vaille à être convoquée ici, martyrisée encore une fois dans un acte fou et abject commis par un homme qui n'hésite pas non plus, à s'attaquer aux plus fragiles d'entre nous, aux enfants !
Mais, dans ce mouvement de compassion et de générosité, comment ne pas relever cette précipitation de "certain(e)s" à quitter précipitamment la scène politique en prenant ce sordide alibi comme prétexte alors que l'on constate en même temps qu'ils n'ont plus grand chose à dire à un moment où leur avenir existentiel est mis en jeu ?
Que nous dit-on ? Mise en place d'un plan vigipirate "écarlate" avec suspension de "tout rassemblement vulnérable", accompagné de la mise entre parenthèse de la campagne électorale sarkosienne ce qui libère le temps de parole du président-candidat qui n'est plus comptabilsé en tant que candidat. Après la manifestation de la Bastille, ne voit-on pas ici poindre cette infâme idée d'empêcher le peuple de venir bientôt s'exprimer à Marseille, à Toulouse et ailleurs ? J'espère avoir mal entendu.
Dites-moi vite que je divague et que mon esprit, tout d'un coup altéré, s'égare dans des pensées malsaines et coupablement soupçonneuses!
Bonjour,
cette année je pense ne pas voter. C'est ce que je me disais de la politique car "trop éloignée" de mon vécu, de ma vie au quotidien et de mes idéaux.
Je suis étudiant et c'est la première fois qu'un parti politique m'inspire. Avec beaucoup de mes camarades, et je pense que c'est le ressenti d'une grande majorité de jeune en France, l'avenir sera "difficile". C'est cette image de difficulté que nous avons qui fait que l'avenir est déjà dicté, peu importe pourquoi ou comment, demain sera moins bien qu'aujourd'hui. Le pessimisme est présent chez les étudiants, alors qu'ils étudient pour améliorer leurs futures !
Nous pensons tous que le monde ne peut pas changer, que c'est comme ça, politique ou non, point barre.
Les idées véhiculées par le Front de Gauche sont les seuls qui permettent un changement concret, rien à voir avec les promesses des autres candidats. En lisant le livre du programme du Front de Gauche, j'ai vu que l'humain est réellement remit au centre des préoccupations du pays. Le tout dans une logique qu'aspirent beaucoup de jeune comme moi et, en fait, de tous les générations.
J'ai participé à la marche dimanche et j'ai eu la chance de voir le discours de M Mélanchon. Je n'avais jamais manifesté lors d'un candidature ou participé à un meeting. Les idées font réellement le force de notre pays lorsque les conscience s'éveillent tous ensemble. Cette expérience est inoubliable : une véritable humanité collective pour le changement.
"UTOPISTE DEBOUT" est le slogan en quoi je me reconnais, et surtout, où les participants se sont tous reconnus.
J'ai mis 20mn pour traverser 1/3 de la place avec ma fille de 5 ans dans les bras. Mon frère a été emporté de l'autre côté de la place par un mouvement de foule, c'était pire qu'un métro aux pires heures de pointe, mais je regrette quand même que le discours ait perdu 1/4 d'heure (je comprends quand même).
J'espère une intervention un peu plus poussée concernant la 6ème République et l'insurrection civique...
Quid du 4 Aout? De la prise des place? De la pérennisation des assemblées citoyennes? Des outils mis en place pour remonter les résultats des débats? Des moyens de coordination et de communications transverse nécessaire pour faire vivre les initiatives et organiser les actions? Tant de questions qui restent en suspend ou tout le moins un peu floues...
Un beau dimanche, la meilleure façon de rendre hommage aux combattants de la Commune dont c'était l'anniversaire.
Enthousiasme dans nos deux voitures de retour car l'imposante manifestation a le mérite de mettre en évidence cette France du refus de la soumission aux lois du capital. Celle qui a fait le choix de l'humanité.
C'est un signal allumé : regardez nous, nous sommes comme vous, nous vivons de notre travail et voulons que celui-ci serve au bien de tous, venez nous rejoindre.
Le Front de Gauche c'est l'Humain d'abord mais c'est aussi l'amour de l'humanité et je souhaite vraiment que nous gagnions cette élection pour que tous les pays prennent espoir et fassent comme nous. Transmettre l'exemple de toutes les révolutions citoyennes qui ont réussi pour le bien du genre humain, voilà ce que nous avons fait dimanche. Jean-Luc a raison: toutes les révolutions dans le monde sont nées là et le monde entier va prendre conscience de cette nouvelle insurrection universelle à partir de là! Dimanche nous n'étions plus le Front de Gauche, nous étions sur cette place, la patrie des droits de l'homme qui se met au service des hommes!
Liberté, égalité, fraternité!
à161 héléne jaubert.Je suis pleinement d accord avec toi. Ce sont aussi ces comportements de certains journaleux qui peuvent attiser la haine.Je ne pense pas etre un violent mais, désolé,devant Calvi et Régnier il faudrait me retenir, vraiment.Tu as raison,au moins,soyons nombreux à ecrire à france 5,pour dire notre honte qu une chaine publique ose proposer de tels journaleux.De ce pas je vais aussi écrire à Médiapart et essayer de voir ce qu ils pensent de l émission de hier à c dans lair (du temps).Amitiés
Bonsoir à tous,
Des nouvelles du camarade Généreux, qui participait à un débat ce soir sur le campus de l'Essec à Cergy-Pontoise, avec Daniel Bouton et Yann Le Pelvé de l'agence de notation S&P, et auquel j'ai assisté. Inutile de dire que Jacques Généreux a été brillant, pédagogue sur les causes de l'augmentation de la dette publique en France. Il a également eu le temps d'exposer une partie du programme économique du Front de Gauche - annulation partielle, possibilité pour la BCE de prêter directement aux États. On espère le revoir très rapidement dans les média. On lâche rien!
Pour revenir sur la suspension de campagne.
"Devant le drame on doit se taire!" L'unanimité des "4 grands" est évidemment elle-même un énorme message politique de résignation et de dévalorisation de la démocratie et de la République. "D'habitude nous sommes les Guignols de l'Info en vrai, vous savez bien, mais là on arrête de gigoter, maintenant on va vous la jouer on est des vraies gens comme vous au fond, regardez, on est très triste quand on assassine des enfants."
Souvenir: après AZF (Toulouse déjà), on pouvait voir dans Paris-Match de larges photos de Baudis, tout seul, debout, immobile, se recueillant l’air pénétré, sur fond d'immense champ de dévastation. Et que c'est poignant et quelle émotion. Bouffon! Curé! J'aurais attendu de voir le maire de cette métropole en responsable politique compétent, actif, s'informant, consultant, organisant.
Je suis comme tout le monde triste et horrifié, mais certains commentaires argumentés et réfléchis sur ce site me réconfortent et m’encouragent (notamment Nicolas G30, Jean-Louis CHARPAL, sergio, bibi, Célia, de mémoire, mais pas qu'eux). Merci camarades, continuons à vouloir voir juste ensemble, vous m’épatez et j’ai plein d’arguments dans ma musette grâce à vous.
Quant au complot méga-machiavélique, c'est toujours possible, mais est-ce qu'on y peut quelque chose si c'est vrai? Le cauchemar de ce côté-là, ça seriat qu'on envoie une escouade truffer de plomb un jeune quelconque, avec émeutes de banlieue et Grande Trouille à la clé. Mais bon, il y faut du savoir-faire et on est jamais trop sûr du résultat, alors comme les équipes actuelles sont plus City que SAC, gardons l’espoir qu’ils se tiennent à carreau.
Bravo le temps des cerises pourrait peut etre revenir
Bonjours Messieurs et Mesdames les modérateurs, J’ espère que nos commentaires atteignent M Mélenchon, ceci dit j’écrirai la suite pour notre candidat communs ! :)
Voila donc l'explication de votre court discourt. Je suis triste de ne pas être venu cependant grâce à ça, pendant la retransmission de votre discours sur BFMTv, j'ai relevé un fait peut-être anodins au première abord mais qui est pour moi révélateur de l'incompréhension de certains camarades présent devant la scène à une directives politique voir philosophique que le front de gauche et d'autres parti politique adopte. En effet à un moment de votre interventions une foule parmi la foule s'est mit à crier votre nom, j'ai été peiné d'entendre ça venant de la bouche de camarades, comme si les médias ne le rabâcher pas assez...
Après ça je pense que l'éducation populaire est loin d'être terminer même pour ceux déjà sensibiliser à nos idéaux et j’espère que la VIéme République, tant attendue, saura contrer ce fléau des pseudos cultes de la personnalités mis en place, comme on le sait, par ces fichus chiens de gardes !
Au même titre que la Justice la Politique doit être Aveugle ! (au sens propre bien sûr... :D)
Hier, j'étais à la Bastille, par simple curiosité, pour entendre le discours de Jean-Luc Mélenchon. Adhérente du PS depuis les primaires, je soutenais jusqu'alors François Hollande. Mais quelque chose d'imprévu et d'inattendu s'est passé : M. Mélenchon m'a retourné le coeur et le cerveau par son discours fiévreux et visionnaire ! Le doute s'est installé en moi, l'enthousiasme m'a peu à peu gagné et j'ai fini par comprendre que je ne voulais plus et que je ne pouvais plus soutenir M. Hollande. Ma décision est donc prise : je voterai Jean-Luc Mélenchon au premier tour de l'élection présidentielle ! Et je connais dans mon entourage une personne (un monsieur retraité, ex-prof de droit), qui lui aussi était au départ pour Hollande et qui maintenant votera pour Jean-Luc. Jour après jour, je pense que nous serons de plus en plus nombreux dans ce cas... le seul bémol que je mettrai, un certain nombre de personnes redoutant un nouveau 21 avril 2002 veulent voter Hollande au premier tour, même si leur coeur penche pour M. Mélenchon ! Espérons que d'ici le premier tour de l'élection, celui-ci saura les convaincre de changer d'avis et de voter pour lui !(Il y a bien réussi avec moi !)
Je ne peux pas voter, car je suis étranger, mais je vais tout faire pour convaincre tous les gens autour de moi de voter pour vous, en commencent par ma compagne. Mélenchon président
en réponse a laurent post 200,la place du capitole peu contenir au maximum 20000 personne comme on le voit lors de victoire du stade toulousain,c"est peu vu la mobilisation mais c'est un synbole important,
les capitouls siègeaient pour administrer la ville et l"occitanie,démocratiquement,
bien avant la révolution,plus pres de nous jean jaures a été adjoint au maire et a pronocé un dicourt historique au méme endroit
mais c"est sur pour le 5 c'est trop petit!
J'ai moi aussi envoyer ma petite pique à France5 pour cette odieuse scène prétentiarde à la fin de C dans l'air.
Prenez garde camarade, les obscurantistes sont fourbes...
Inoubliable journée dans ma vie, ce 18 mars m'a bouleversée et moi qui depuis quelques années ai perdu le sourire, ce jour-là je l'ai eu sur mes lèvres depuis le TGV jusqu'au retour. Quel évènement !
Et puis le retour, lundi un peu fatiguée je reste à contempler les photos.
Et puis encore, l'horreur de cette tuerie, pourquoi ce jour-là, pourquoi tout le gouvernement devant les caméras, pourquoi faire le buzz en suspendant une campagne électorale ?
Ceci n'a rien à voir avec cela, et si les dirigeants et autres illuminés n'avaient pas semé et utilisé la haine raciale en serions-nous là ?
Des familles en deuil, détruites pour toujours, est ce cela que nous voulons dans notre monde ?
Je suis parano ? car j'ai des idées bizarres qui me trottent dans la tête.
Mr Mélenchon continuez, nous sommes allés de Montpellier à Paris, nous irons à Toulouse et à Marseille sans aucune peur.
Vous êtes un homme d'exception.
Un fou... un assassin... J'ai depuis des mois clamé à qui voulait bien l'entendre que juste avant les élections, il allait arriver un truc grave, un attentat, un assassinat odieux, qui permettrait à Sarko de procéder à un règlement de l'affaire dans la quinzaine précédant le vote pour jouer sur la corde de la sécurité et se poser en sauveur de la France (il nous avait fait le coup en mettant le feu aux banlieues aux dernières élections !)... Et là, que vois-je... un tueur fou qui s'en prend aux symboles : militaire, enfants et juifs de surcroît... MAIS SOMMES-NOUS AUSSI NAÏFS !? Je ne suis pas sensible aux thèses du complot, mais en terme de stratégie politique pour masquer toute la misère qu'il a engendré et être réélu, c'est malheureusement, encore une fois, sur la peur qu'il va faire des voix !
Quelle Marche, Quelle journée!....Toute la Gauche est rassemblée là
Les militants du PS qui ont des convictions de Gauche ne peuvent que voter Mélenchon au premier tour sauf miracle d'une évolution du programme de Hollande.
Il ne nous reste plus qu'à convaincre le Peuple qui n'est pas de Gauche.
Tu as été tellement bon jusqu'à présent,Jean Luc!, que tu vas bien réussir cette tâche.!
Attention à ne pas se faire enfouir sous les méandres de la 6ème république et les restes du concordat....Personnellement je ne vois pas la nécessité de prendre parti sur des sujets sociétaux pour lesquels on obtient le 60/40 ou 40/60 dans la population.
Le président rassembleur dot dépasser tout cela, car il deviendra le Président de tous les français.
Tu n'as pas le droit de perdre Jean-Luc Mélenchon. C'est maintenant en 2012. Plus le temps passe et plus les déçus potentiels en cas d'échec, vont devenir plus nombreux. jai mal pour ceux qui en souffriront. alors un seul mot d'ordre. Hasta La Victoria!
Pour les meurtres de Toulouse, le candidat du FdG ne pouvait pas se taire et il s'est pas mal débrouillé.
Moi je peux me taire et je vais me taire.
Mon coeur était déjà en souffrance avec la vision virtuelle dans mon cerveau de ces trois gitanes ces trois romettes puisque je l'ose, écrasées sur l'autoroute en pleine nuit. Quel Gâchis. Je ne cherche pas de responsable, ni le contrôleur ni les parents...mais je ne peux m'empêcher de penser que ce système capitaliste ultra libéral crée les conditions de grands malheurs. Bien sûr qu'il faut que perdurent les "gens du voyage" que n'importe où en Europe on puisse arriver avec sa caravane..rester 2 mois et trouver sur place partout des moyens de subsistance..de travail....je ressens la souffrance des familles et des amis...
Les explications pour le bizarre discours de hier, reçues, merci. On pourrait nous surpasser de ce coté au capitole et à Marseille.
L'instrumentalisation du drame pour Hollande et Sarko à des fins politiques, lamentable... font honte.
Merci Le Pen et cia. pour votre discours qui provoque que les fous se croient permis ses folies. je ne savait même pas qui était Brasillac, maintenant je le sais. N"instrumentalisons pas, mais n'oublions pas non plus.
Dommage que la Bastille ait été déplacé au 2eme plan de l'info, mais bon, c'est tout à fait normal.
Je me demande si on aura plus de meeting de l'autre type ceux plus pédagogiques. Pour nous sont un outil redoutable. On a un mois devant nous et si Mélenchon le peut, on a besoin de ses explications et de son énergie le plus souvent possible et partout.
merci à tous pour une journée inoubliable
merci pour vos explications au sujet de votre discours,ouf,nous voilà rassurés,cette journée est déja historique,nous sommes fièrs d'avoir participer à cet évènement je n'avais jamais vu Paris aussi souriant,le front de gauche n'a pas fini de faire parler de lui,aujourd'hui vous etes incontournable,nous débordons d'enthousiasme,oh oui qu'ils s'en aillent tous et place au peuple enfin ! Dommage que Jean ferrat ne puisse voir le temps des cerises qu'il espèrait tant .MERCI encore.
je savais bien que cette limite de 1800 caractères me serait fatale...
Evidemment on ne peut pas laisser penser qu'après avoir parlé de ces gamines écrasées sur l'autoroute je n'ai pas un mot pour les victimes de l'école de Toulouse.
C'est affreux, presque impensable et ma compassion va aux parents et aux amis qui ne peuvent pas comprendre qu'un tel malheur puisse s'abattre sur leur enfant.
Alors comme j'ai la chance de croire que la vie est divine, je prie,
pour la sérénité et le repos des âmes des petites victimes de l'autoroute et de l'école qui bien sûr trouveront leur place aux paradis de l'humanité,
et pour que leurs proches puissent un jour apaiser leurs souffrances.
Il faut se calmer les amis, aussi loin que l'histoire s'en rappelle il y a eu des fous, des assassins. Ceux ci naissent avec une dépression qui les pousse à profiter de la faiblesse des autres, à jouir du mal qu'ils peuvent faire. C'est la main d'oeuvre classique des organisations de malfaiteurs mais ce ne sont pas les enfants de guéant. Ce dernier et les quelques autres qui s'agitent dans ces bureaux ne méritent pas tant de reconnaissance, il ne sont qu'une variable d'ajustement d'un système qui les méprise.Bien sûr je ne veux pas dire qu'il faut banaliser les tentations racistes et les comportements meurtriers, il faut les dénoncer mais politiquement aujourd'hui la priorité n'est pas là. Il faut faire quelque chose pour que les endormis se réveillent, c'est impressionnant le nombre de braves gens qui disent au détour d'une conversation "le front de gauche, ah oui, je vois vaguement ce que c'est, je n'ai pas le temps de m'interresser à tout ça" et donc, s'ils pensent être de gauche ils voteront socialiste sans rien comprendre de ce qui se joue, ou ils ne voteront même pas. Il faudrait lancer un concours d'idée, qu"est-ce qui pourrait immanquablement attirer pacifiquement l'attention du plus grand nombre ? Annoncer l'atterrissage d'une soucoupe volante rouge et en faire sortir notre candidat ?