26mar 12
Voici une note volée aux heures dont il avait été décidé de les consacrer au pur repos après les heures et les heures d’action sans trêve de cette semaine. Elle a commencé à la Bastille, s’est continuée dans les visites de terrain sur fond de drame toulousain. Puis il y a eu un moment spécialement émouvant pour moi à l’association pour le droit de mourir dans la dignité. Et j’ai enchaîné avec un aller-retour à la Réunion. Vingt heures de vol, onze heures sur place, un discours essentiel pour moi, deux télés et deux radios ! Je fais court, pour une fois. Le temps de mettre noir sur blanc une idée que j’ai exprimée sur place et qui ne sera pas commentée ni reprise dans la mesure où il s’agit d’un sujet de fond sans embrouille ni dispute. J’ai écrit dans l’avion et au retour. Ça se voit un peu.
Les images d'illustration de ce billet ont été prises mardi 20 mars 2012 lors de la visite de Jean-Luc Mélenchon à l'atelier de réparation de RER de Massy dans l'Essonne. Photos : S. Burlot.
Je suis allé à la Réunion au prix d’une empreinte écologique déplorable puisque j’ai fait l’aller-retour en avion en partant le samedi soir et en rentrant le dimanche soir. De ma vie je n’ai fait un tel gâchis. Mais comment faire autrement ? J’avais promis d’aller outre-mer. Mon voyage en décembre a dû être annulé en dernière minute. J’avais prévu d’aller dans les caraïbes, en Guadeloupe puis en Martinique. A présent le temps m’est cruellement compté. Comment aurais-je pu ne pas revenir à la Réunion ? Je l’avais promis il y a un an. Depuis, le département a connu une insurrection contre la vie chère qui n’est pas éteinte, loin s’en faut ! Dans ce contexte la radicalité concrète de notre programme est une réponse qui ouvre un horizon sans cela totalement cadenassé par le cercle de la misère et de l’impuissance politique.
J’y suis allé aussi parce que sur l’île se noue, avec la constitution du Front de Gauche, l’émergence d’une force politique totalement nouvelle. Nouvelle par son programme, évidemment. Il s’enracine dans plusieurs terreaux. D’abord celui acquis par l’expérience du pouvoir régional conduit jusqu’à peu par Paul Vergès. Puis celui du mouvement syndical qu’incarne Yvan Hoarrau, par ailleurs secrétaire général de la CGT-R, qui anime le comité départemental de soutien à ma candidature. Nous en étions là quand a eu lieu l’arrivée dans le Front de l’alliance des jeunes. Son président est Gilles Leperlier. Avec lui vient Béatrice Leperlier, jeune conseillère régionale présentée par l’alliance dans la liste que conduisait Paul Vergès. On ne pouvait mieux faire comme arc de force représentatif de la société réunionnaise en mouvement et en recherche d’un autre futur. En ce moment les contacts continuent avec le président de l’alliance des pauvres, Jean-Hugues Ratenon. C’est à mes yeux une discussion fondamentale. Il n’y pas de raison qu’elle ne se conclue pas puisque chacun y met tant de sérieux. De notre côté la centralité du mouvement des pauvres qu’il anime est si évidente ! 50 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, ne le perdons jamais de vue. Nous sommes ici dans le cas de figure sud-américain où les pauvres jouent le rôle de catégorie révolutionnaire décisive. Sa participation au comité de campagne serait pour moi comme un coup de tonnerre ! Car, à mon avis, à partir de ce moment, le Front de Gauche prendrait une dimension tout à fait nouvelle et pour mieux dire exemplaire non seulement localement mais aussi pour la métropole.
Car à tous ceux que je viens de nommer s’ajoute la figure du nouveau et jeune député européen de la Réunion, Younous Omarjee. Nos contacts ont commencé depuis de nombreux mois et se mènent de façon constante texte en main sur les sujets essentiels. Après cela vient la colonne vertébrale de l’attelage aujourd’hui. Je veux parler du Parti de Gauche à la Réunion. Petit en nombre il n’en est pas moins un déclencheur et un démultiplicateur ! Tous ses membres se sont aguerris. Moins de paroles plus d’action ! Ils ont épuré et renforcé l’organisation comme parti d’action sous la conduite de Jean-Hugues Savigny mon complice depuis dix ans et Pascal Basse qui anime avec furia le comité sud du parti. C’est eux deux qui menaient la manœuvre pour la préparation du meeting géant tenu sur place, préparé en dix jours. Une nouvelle fois on a vu le miracle permanent de notre forme d’organisation et du type psychologique particulier des membres du Parti de Gauche : gonflés à bloc, que rien n’effraie. Terriblement disciplinés dans le choc et très soudés entre eux. Au total, la jonction de ces composantes constitue une force politique entièrement nouvelle dans l’île ! Elle opère la jonction concrète entre un jeune et petit parti, un élu emblématique, le mouvement social organisé, la jeunesse politisée. Et s’avance le mouvement né de la société où vit une moitié de la population cantonnée dans l’informel parce qu’elle vit sous le seuil de pauvreté. Détonnant.
Le meeting a été, à sa manière, une réplique de l’esprit de la prise de la Bastille ! Près de quatre mille personnes dans une chaleur d’étuve, hyper réactives, superbement souriantes. Auparavant j’avais été accueilli en grande démonstration à l’aéroport au son des tambours et dans un enthousiasme communicatif. De là je suis allé au « pique-nique citoyen » qui se tenait non loin de la salle du meeting. On s’y rendit en cortège sous le timbre « mim marche avec Mélenchon », drapeaux et musique en tête. Occasion pour moi de découvrir le petit camion du Parti de Gauche tout de rouge repeint avec le sigle du parti sur les portières et son écran de télé embarqué. Rigolade : les journalistes et cameramen se sont perchés sur le camion pour se donner une vue d’ensemble pendant que je marchais sous le cagna ! Sonnaient les mots d’ordre : contre Sarkozy : résistance ! Contre la vie chère : résistance ! Contre les profiteurs : résistance ! Et ainsi de suite. Puis ce furent les discours. On les a déjà diffusés en direct. Près de 10 000 connexions montrent quelle place a dorénavant ce média et combien il change notre travail de militant en amplifiant de façon fantastique la portée de nos discours. C’est le moment de venir au cœur de mon discours et de ce que je suis venu venir dire si loin de chez moi !
Mon sujet c’est la mer. Oui, la mer. Une frontière physique pour l’humanité, composée d’une espèce d’animaux terrestres comme on le sait bien. Une « terra incognita », la dernière sur cette planète. Mais la plus vaste ! Plus vaste que le monde connu lui-même puisqu’elle couvre 70 % de la surface du globe. Je suis certain qu’à cet instant, ceux qui me lisent lèvent le sourcil. « Tant que ça ? Tiens c’est vrai, je n’y avais pas pensé ». On n’y pense jamais en effet ! Quels extraordinaire régulateur est cette masse d’eau ! Elle absorbe 80 % de la chaleur produite par la planète ! Et 20 % de CO2. Et pourtant, on n’y pense pas. Ce n’est pas tout. Les populations côtières, dont la vie est liée à la mer représente les 2/3 de l’humanité ! Les deux tiers ! « Tant que ça ? Je n’aurais pas cru non plus ! » J’ai dit que c’était une « terra incognita », comme le mentionnait les cartes du passé à propos des zones terrestres dont on ne savait rien. Car on sait peu, très peu. En tous cas pas assez. C’est la première réserve de biodiversité ! Mais seulement 15 % de la faune et la flore marines seraient connus.
Et comme tout ce qui concerne la vie des êtres humains finit par être affaire d’échange et de commerce, souvenons-nous que 90 % du commerce mondial transite par mer. Oui, encore une fois : 90 % ! Je commence ici à m’approcher d’autres enjeux. La mer est le premier réservoir des ressources rares. 90 % des réserves d’hydrocarbures s’y trouvent et 84 % des réserves de minerais et de métaux. Dans ces conditions, le monde de sept milliards d’êtres humains étant ce qu’il est, la mer, est, avec l’accès à l’eau potable, le premier enjeu des conflits pour l’appropriation des ressources rares.
Tout ce que je viens de dire, me permet à présent d’en venir à nous, le peuple français. La France est très directement concernée. Certes on ne parle jamais de la mer en France dans les débats politiques. Toute la prise de conscience reste à faire ! C’est pourquoi il était si utile que je commence à en parler. Je crois que si j’ai acquis de l’écoute et peut être même de l’autorité avec le Front de Gauche je dois la projeter constamment au service des grandes causes pour le futur de notre société. Qu’il s’agisse de débarrasser la scène politique des ravages du Front National ou qu’il s’agisse de monter au créneau pour batailler sur les droits fondamentaux de la personne humaine comme le droit de disposer de son corps ou de sa fin de vie, ou parler de la nouvelle frontière de la France qu’est la mer, c’est tout un. Notre campagne doit être un vivier d’idées et de projets qui se diffusent dans la société.
Je compare cette ambition que je propose à celle qui nous a permis de devenir une puissance spatiale. Ne sommes-nous pas la nation d’Europe qui a su s’immiscer dans l’espace et qui occupe aujourd’hui la moitié du marché mondial des tirs de satellites ? N’avons-nous pas mis au point le navire de transport spatial le plus abouti pour alimenter la station internationale de l’espace ? Rien n’est hors de portée pour nous, sitôt que l’Etat et le collectif s’en mêlent ! La mer est notre nouvel espace de réussite et d’exploits scientifiques et techniques ! C’est ma proposition !
Et je m’appuie sur du solide pour faire cette proposition ! La France est le deuxième domaine maritime du monde ! 97 % de cet espace se situe outre-mer. Par exemple la zone économique exclusive en mer de la Réunion est à elle seule aussi importante que celle de la métropole avec ses mille kilomètres de côtes. Au total, dans ces conditions, la moitié de la population française vit dans la bande côtière des 100 km ! Nous avons donc largement les moyens d’agir. Mais nous avons surtout de bonnes raisons de le faire. D’abord parce que du point de vue de l’humanité en général, c’est une priorité écologique. Il s’agit de la préservation du premier réservoir de biodiversité et des principaux équilibres dont dépend tout l’écosystème humain. Cela implique d’améliorer la connaissance, encore très parcellaire du domaine maritime, donc de développer les moyens d’exploration et de surveillance, et de protection cela va de soi. Pour cela il faut relancer la recherche scientifique et technologique sur les questions marines et maritimes. Ce qui, ceci dit par parenthèse, devrait aussi permettre d’améliorer les techniques de pêche, pour trier sur le fond plutôt que sur le pont ! Ensuite, « prendre la mer », c’est une priorité alimentaire et sanitaire compte tenu de l’importance des protéines issues de la mer et des potentialités qu’offrent l’identification et la culture des algues. Enfin c’est une priorité énergétique. L’énergie des mers est la moins exploitée et un des plus grands gisements. Cette dimension économique et sociale n’est pas prédatrice sur l’environnement. Elle ouvre un champ fantastique de développement de l’emploi maritime en France. D’autant qu’il y a un sous-développement de l’emploi et de l’activité maritime en France. Avec le deuxième domaine maritime, nous avons 305 000 emplois, tandis que l’Espagne avec le trente et unième domaine maritime en a 384 000 ! C’est donc un axe d’investissement public prioritaire pour notre projet de planification écologique.
Pour l'instant les moyens d'observation et d'exploration sous marines sont limités. L'essentiel des moyens sont consacrés à l'observation, sous forme de balises mises en réseau et de robots. Seuls les Etats-Unis et depuis peu la Chine ont développé de larges réseaux d'observation. Ils sont ainsi capables de modéliser les évolutions climatiques, météorologiques mais aussi celles des pollutions et de la présence de la faune et de la flore sur de très grands espaces. L'Europe a lancé un projet Esonet pour se doter d'un tel réseau, avec notamment des balises en eau profonde. Mais faute de moyen et d'ambition stratégique, il reste, comme le projet Galileo, diffus, brouillon et sans applications très poussées. Car il est censé couvrir les eaux allant de l'arctique à la mer noire !
Les moyens spécifiques d'exploration sont encore moins développés. Il s'agit des sous-marins profonds sur le modèle du Nautile. Leur activité n'est pas permanente. Cela limite d'emblée leur portée et les projets qui peuvent en découler pour l’exploitation des ressources et la lutte contre les pollutions. Et surtout ces moyens d'exploration ont un rayon d'action limité : rarement au-delà de 6 000 mètres de fond. Autre inconvénient ils ont une autonomie très faible. Ils doivent donc être amenés sur place par un autre navire et peuvent difficilement plonger au-delà d'une dizaine d'heures. Face à cette faiblesse, la France développe depuis peu un projet de véritable vaisseau d'exploration océanique, appelé Sea Orbiter. C'est la première véritable déclinaison marine des méthodes de la conquête spatiale. Mais ce projet pionnier et expérimental ne suffit pas pour répondre au défi permanent et mondial de l'exploration, de l'observation et de la surveillance des grands fonds. Ce sont donc de véritables stations sous-marines permanentes qui restent à développer et à mettre en réseau. La France est dans ce domaine un des seuls Etats au monde à pouvoir se confronter à un défi mondial à travers sa présence dans tous les océans du globe. Notre mise en mouvement, notre audace pourrait être un immense espoir pour la maîtrise écologique d'un des principaux ressorts de l'écosystème humain.
J’ai pensé que je devais évoquer ce grand projet, la conquête de cette nouvelle frontière, là où il fait le plus sens c’est-à-dire outre-mer. De cette façon je pense avoir donné du sens à ce que j’ai dit contre l’expression qui désigne ces départements et territoires comme « territoires ultra périphériques » selon la nomenclature européenne. Je crois avoir montré autrement que par les arguments habituels en la circonstance quel genre d’avant-poste peuvent être les territoires français de l’outre-mer. Il n’en est pas sorti grand-chose en presse écrite. Comme d’habitude. Il me reste donc à espérer premièrement que Hollande ou Sarkozy en parlent à leur tour après moi faute d’idée originale, et deuxièmement, qu’une journaliste de l’audiovisuel, comme madame Ferrari l’a fait à propos des impôts sur les déserteurs fiscaux, se souvienne de ce que j’ai dit. Alors une idée qui n’atteignait pas le bulbe préconstruit des « observateurs » fera son chemin.
Je conviens qu’une telle espérance après tant de mois de superficialité de la presse écrite qui est censée se donner « le temps du recul » confine à la naïveté. Peine perdue dans ce cas. Je m’y suis mal pris. Que n’y ai-je mis du sexe, du sang ou de la bave ! Lamentablement, il n’y a rien en effet de malveillant dans mon idée, rien contre Pierre, Paul ou Jacques, rien de saignant non plus. Donc ça n’existe pas pour la branchouille plumitive. Les « sujets » à mon sujet c’est mon « amitié », « proximité » avec Dassault, cette inepte trouvaille en vingt ans de vie parlementaire des biographes confus et fielleux qui font le commerce de ce qu’ils ont cru comprendre à mon propos. C’est le photographe qui réclame le droit de piétiner les enfants et les personnes moins mobiles sans discussion parce que c’est « Libération » qui lui paye ses chaussures cloutés et qui me vaut ensuite le venin de ceux qui prétendent en faire une bonne histoire comme ils aimeraient m’en coller une sur le mode inépuisable du « petit journaliste ». C’est le salopard qui exhibe sa carte de presse quand nous le surprenons en train de planquer autour de mon domicile. Ou celui que l’on attrape avec la même carte en poche autour de l’usine en train de se faire passer pour « un copain qui se renseigne ». Bref, moi, la conquête de la mer et le reste, ce ne sont vraiment pas du tout, mais pas du tout, des sujets.
Cette malveillance permanente qui se donne des airs d’objectivité est un sujet de consternation pour moi alors même que j’en connais le ressort dans les réseaux politiques dans lesquels ils s’ancrent. Mais comme beaucoup d’entre vous je voudrais tellement croire au malentendu. Je voudrais tellement croire qu’autre chose de plus respectueux et réellement factuel soit possible. Je sais bien que cela n’a aucune importance puisque progressivement le flot de l’internet recouvre tous ces médiocres abus de pouvoir médiatiques. Je ne ferai pas le détail des innombrables manquements à l’éthique que j’observe, les citations de moi inventées, les titres qui trafiquent les textes et communiqués, les photos malveillantes, les grossières falsifications comme celles qui m’attribuent le refus de connaître le patrimoine des élus. Et combien d’autres bassesses. Puis je me dis que c’est peu de choses devant le drame de l’effondrement de l’intelligence qu’a été le traitement sensationnaliste et, en cela, parfaitement criminel, de l’affaire du tueur en série de Toulouse. Photos en une du jeune homme « comme les autres », nom de l’assassin sur cinq colonnes, tout ce qu’il ne faudrait pas faire dans une société de décence qui ne chercherait pas à garantir l’assurance de la notoriété aux délirants a été fait sans vergogne. Dans quelques jours commenceront bien sur les rétropédalages et les contritions convenues qui suivent toujours la gueule de bois des orgies voyeuristes. Vivement le changement, le vrai.
A Ajaccio, sur une place publique et dans le vent sournois qui rendait le son si pénible, François Hollande devant mille personnes selon Faouzi Lamdaoui son chef de cabinet, et de cinq cent personnes selon le journal « Le Monde », a prononcé un discours dont le contenu a malheureusement été largement méconnu par les observateurs. Comme l’avait été les conséquences de son idée d’introduire le Concordat dans la Constitution. Comme l’a été quoique j’ai pu en dire, écrire et répété en meeting son idée de donner aux négociations sociales une valeur supérieure à la loi. François Hollande à Ajaccio a déclaré vouloir donner un pouvoir réglementaire aux régions. Rien que ça ! Cela constitue tout simplement un démembrement de l’égalité devant la loi et dans la mise en œuvre de celle-ci. Par exemple, l’application du code du travail serait alors à géométrie variable pour toute sa partie réglementaire. Un rêve du Medef ! La France n’est pas une république fédérale ! Mais peut-être le projet des socialistes désormais c’est qu’elle le soit ?
Ce n’est pas tout. Comme la scène se passe en Corse je suppose qu’un conseiller futé a trouvé l’occasion opportune de lui faire parler de nouveau de sa proposition de ratifier la Charte des langues régionales ! Pure démagogie. Car il lui reste à savoir que l’essentiel du contenu de cette Charte s’applique déjà. N’y exceptent que quelques articles qui ne le sont pas pour une raison bien précise. On peut la récuser mais alors il faut le dire et s’en expliquer car sinon ce n’est pas honnête. Ces articles sont censurés par le conseil Constitutionnel au motif qu’ils attentent à l’égalité des citoyens devant la loi. Cela parce qu’ils créent des droits spécifiques réservés aux seuls locuteurs de ces langues. Raison pour laquelle la Charte elle-même ne peut être adoptée sans révision de la Constitution. Donc François Hollande veut faire accepter des articles nouveaux dans la Constitution que par ailleurs il ne veut pas changer. Mais ce sera pour y introduire à trois reprises des exceptions à l’unité de la loi et de la communauté légale : le contrat au-dessus de la loi, le Concordat en Alsace-Moselle et la Charte des langues régionales ! Il est consternant, qu’après tant de débats sur ces sujets entre socialistes, François Hollande impose un point de vue aussi singulier. Le silence de la « gauche » du parti est encore plus consternant ! Ces initiatives qui parcellisent l’application du droit dans la République, créent une nouvelle division à gauche. Il est temps que l’état-major socialiste réalise que tout cela est au-delà de la ligne jaune et a même quelque chose d’un peu, et même beaucoup, « étranger à la tradition de gauche » comme l’avait dit Lionel Jospin en 1985 à propos d’un texte social-libéral intitulé « du bon usage de la rigueur » qu’avait signé Alain Richard. Lequel Alain Richard vient de faire adopter par amendement au Sénat la reconnaissance du caractère propre des crèches confessionnelles pour pouvoir les rendre subventionnables. Cette gauche-là n’est pas la mienne je tiens à le dire et j’espère qu’on le comprenne bien.
A la page quatre du journal « Le Monde » censé rendre compte du déplacement de François Hollande à Ajaccio il est impossible de savoir ce qu’il y a dit et ce que cela implique. Mais bien sûr, on peut tout savoir des bruits des coulisses. Il faut donc attendre d’être à la page six dudit journal pour entendre parler du thème que je viens d’évoquer. Mais ce sera sous l’angle de la polémique que mon communiqué sur le sujet est censé ouvrir. Fine observation qui n’est pas destinée à aborder si peu que ce soit le fond du sujet mais seulement pour en rester au fait que, « initiative tout a fait inhabituelle », je me suis exprimé contre les deux propositions de François Hollande. Qu’une discussion ait lieu en campagne électorale est en effet très surprenant ! Surtout si elle porte sur le programme d’un candidat. Car comme le dit l’article en défense de François Hollande, ma critique s’exprime alors que « François Hollande n’a pas dit autre chose que son programme mentionne sur la décentralisation ». On se pince ! Engager une discussion au moment où une idée est exprimée en public, de manière volontairement solennelle et adaptée au lieu où elle est énoncée, serait une surprise. Tel est le journalisme politique dorénavant !
La mer, en tout cas nos eaux territoriales, est un bien commun qui doit être soustrait à la "concurrence libre et non faussée" dans le cadre de notre planification écologique.
On n’en parle pas autant qu’il nous faudrait l'entendre…
La production d’énergie via le nucléaire est un cancer pernicieux en action et croissance ascendante pour le vivant d’aujourd’hui et pour celui et celle à naître du genre humain, animal, végétal et celui encore bien moins visible.
Quant à ses déchets toxiques sans odeur ni saveur, nous en générons pour une éternité de générations du vivant tout en croyant qu’il suffit de les enterrer, de les immerger, de ne plus les voir parce nous les auront mis dans des fosses profondes elles aussi inéluctablement contaminées dont nous aurons vite fait d’oublier durant notre éphémère échelle humaine qu’ils s’y trouvent, silencieux, actifs, mortels dans des profondeurs que nous imaginons stables comme l’est notre aveuglante ignorance actuelle.
Pour sortir de cette option de production d’énergie nucléaire, dès à présent, il nous faut entrer dans une autre aire industrielle de production d’énergie, la diffuser, la distribuer, la réguler tous azimuts.
Les moyens sont ceux de l’exploitation de toutes les énergies renouvelables sans exception telles celles dispensées directement ou indirectement par notre étoile solaire ainsi que celles dont la terre ainsi que ses éléments naturels qui sont autant de générateurs.
Il y aura du travail pour tous et quel bonheur de participer à ces milliers de chantiers ou H ou F excellera pour l’intérêt général. Et pour ceux et celles qui devront surveiller et contrôler les sites des déchets radioactifs actuels que nous auront entassés jusqu’à cette prise de conscience salutaire pour qu’enfin l'Humain d’abord perdure, le contrat de travail sera de mille en mille ans renouvelable sans limite dans le temps…
C’est maintenant qu’il faut choisir la planification écologique citoyenne avec ses chantiers et ses programmes et ce dès le premier tour d’élection et non lors d’un deuxième puisqu’il en est ainsi aujourd’hui.
Le choix du programme Front de Gauche et de son avenir à venir qu’il nous appartiendra à tous de présider et non d’enfouir, s’avère incontournable et peu importe la couleur, la coiffure ou comment se vêtiront H ou F pendant la campagne présidentielle. L’humain d’abord et le contenu du programme feront le choix car personne ne peut échapper aux rayonnements ionisants.
Ceci n’a rien à voir avec une crise dite de "l’argent" qui n’est que papier ou lignes informatiques gravées dans le silicium qui ne sont qu’entités virtuelles éminemment modifiables, volatiles et versatiles.
Demandez le programme ou plutôt présidons le programme ! Librement Égalitairement Fraternellement ou bien la mort par dégénérescences inéluctables de génération en génération si nous n’intervenons pas d’urgence. Vivement la 6e que nous la fassions sans façon.
Une remarque sur les langues régionales. Pendant la grande guerre 14/18 on a estimé à 40.000 le nombre de nos soldats qui sont morts par ce qu'ils ne comprenaient les ordres qui étaient formulés en français !
En Corse, J-L Mélenchon a été tres clair sur ce sujet. Oui le français est le ciment de la république.
La dynamique est toujours bonne. Il faut désormais tout faire pour accéder au deuxième tour, sachant que le Ps ne fera aucune concession s'il devait malheureusement arriver devant nous. Les sympathisants qui se préparent malgré tout à voter "utile" doivent l'avoir en tête. Si Jean-Luc Mélenchon n'est pas élu, il n'y aura pas de projet de gauche mené en France pendant au moins cinq ans. Il doivent également savoir que s'ils votent directement pour leurs convictions alors le Front de Gauche sera très probablement en tête au premier tour. De quoi éloigner la peur d'une droite extrême qui est désormais en perte de vitesse, minée par le travail de Jean-Luc Mélenchon.
Avez-vous entendu parler de la proposition de FH concernant la régionalisation du code du travail ?
@123 willy du Sud-Est
Vous décrivez parfaitement un processus trop peu discuté. L'UE se soucie comme d'une queue de cerise des langues et cultures régionales. Mais, fragmenter les états qui auraient la taille critique pour remettre en cause le système, voilà leur objectif. Pas étonnant que le social-libéralisme s'y engouffre. Ça lui évite de parler de la domination bancaire ou des dégâts de la concurrence libre et non faussée.
On peut parfaitement soutenir un enseignement efficace, et non exclusif, des langues régionales sans souscrire aux dérives proposées par les euro-béats. Tout comme Neuilly ne veut pas payer pour le social, la Catalogne ou l'Italie du Nord veulent de moins en moins payer pour l'Andalousie ou pour l'Italie du Nord. C'est à méditer. Le maintien d'un niveau fort pour l'égalité des droits et pour le partage des richesses c'est la République sociale que nous voulons.
Témoignage du défilé du 18 mars vue d'une jeune (14 ans). L'espoir revient et la lutte continue
J'étais si petite dans cette immense foule. Je me sentais pourtant géante car là, j'avais réellement l'impression d'exister. 120 000 dans la rue, 120 000 camarades. Je pleurais, émue, au milieu du rouge, des sourires et de cet espoir rennaissant. J'étais là, poing en l'air, déterminée et fière. Mes Frères et mes Soeurs, mes chers camarades, et moi-même chantant en choeur ces méloppées enchanterresses qui mettent les larmes aux yeux et donnent tant d'espoir. J'avançais, mettant mon coeur dans chacun de mes pas. Soudain, quelqu'un a crié < > D'un même regard, nous avons vu cet ange doré au sommet de cette tour turquoise. J'étais presque certaine, que de ses yeux de métal, il nous encourageait. Mon coeur se souleva : c'était possible, cette dite "utopie", elle était possible maintenant. Cette longue marche, cette lutte, menait à ce beau ciel bleu qu'on nous promettait depuis si longtemps! La pluie se terrait derrière les opaques nuages grisés laissant de timides rayons de soleil carresser tendrement la foule chantante et joyeuse... Au loin, j'entendis la voix émue de Mélenchon, c'était comme si le monde retenait son souffle pour l'entendre. < >. Oui Mélenchon, le Front de Gauche a réuni Notre Famille... J'embrassais le front de mon cadet et pressa encore plus la main de mon benjamin. J'ai regardé tout les camarades autour de moi, ils retenaient leurs larmes mais pas leur joie. J'ai croisé les yeux clairs d'un jeune homme et dans ses yeux, j'ai vu tout cet amour retenu depuis si longtemps, cet espoir passé à la trappe depuis trop de temps. Je n'avais pas besoin...
Entre le 22 avril et le 6 mai, il y aurale Premier Mai. Je sens qu'il s'annonce grandiose, avec beaucoup de rouge et beaucoup d'oeillets révolutionnaires.
Visionnaire Jean-Luc! notre Jean-Luc, porte-parole du Front de gauche et du Peuple!
Depuis dimanche et le discours de La Réunion, ma vision de la France s'est élargie en même temps qu'elle s'unifiait.
D'une génération à laquelle on faisait apprendre par coeur la liste des possessions coloniales de l'Empire, il a fallu se débarrasser de cette conception injuste et mortifère, engendrant un racisme d'autant plus dangereux qu'il était intériorisé à notre insu, donc inconscient. La création des Départements d'Outremer est restée à un stade de formalisme tel, pour beaucoup dans la Métropole, que ceux qui s'y déplaçaient le faisaient pour aller y passer des vacances "exotiques", comme dans des contrées étrangères.
Et voilà que Jean-Luc nous fait découvrir toute la richesse d'une France complète, unifiée dans la diversité de ses populations citoyennes et de ses territoires inter-continentaux, et par conséquent, le rôle mondial qu'elle est capable de jouer dans une perspective positive de coopération et d'échanges vrais avec les pays dits "du Sud".Ca change complètement la donne. Quelles perspectives enthousiasmantes pour notre jeunesse!
Formidable révolution citoyenne qui modifiera les déséquilibres actuels... Enfin, l'espoir!
Le discours de Jean-Luc Mélenchon à La Réunion est publié sur le blog :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/03/25/discours-du-meeting-de-la-reunion/
Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte !
Cher Monsieur Mélenchon, il y a un an et demi, vous aviez développé sur ce site la notion féconde de « précariat » (pour « prolétariat précaire ») (voir 29 novembre 2010). Cette analyse se retrouve aujourd’hui dans une des revendications phares du Front de Gauche (l’engagement de tous les précaires de la fonction publique) et votre discours s’est quelque peu recentré depuis en direction des ouvriers, des employés et des fonctionnaires. Mais tous les « précaires » ne sont pas dans la fonction publique — comme vous l’avez vous-même rappelé en évoquant le statut des journalistes. Je pense par exemple aux intermittents (artistes et techniciens) du spectacle, dont la situation n’a cessé de se dégrader ces dernières années. Or « Libération » de ce jour vient de consacrer 4 pages « au P.S. et à la culture », avec les blabla habituels sur Hadopi et la création... sans même dire un mot (pas un !) sur le statut des « intermittents du spectacle » ! Sur quelle planète dorée ces belles personnes vivent-elles ? Il y a là, me semble-t-il, un boulevard revendicatif que le Front de Gauche devrait naturellement occuper. Bien cordialement à vous.
Jean-Luc, je suis convaincu qu'il faut prioritairement être très clair sur le fait que le Front de Gauche ne participera pas au futur gouvernement FH. Le vote utile est une notion devenue clairement érronée pour beaucoup d'électeurs.
C Duflot tente de discréditer le FG en raillant sans cesse notre mouvement. Cela prouve qu'elle sent bien que de plus en plus de ses sympathisants vont se détourner au profit du FG grâce à tes prises de positions claires et précises au sujet de l'écologie. Je me permets un pronostic: 23% au 1er tour!
A moinds de 30 jours du 1er tour, le débat a déserté les radios et les chaînes de télévision, alors qu'il devrait monter en intensité. je trouve cela antidémocratique, on se moque de nous. les citoyens aspirent aux débats d'idées. Mélenchon est le seul candidat a avoir proposé de débattre avec les autres candidats, résultat aucun volontaire ne s'est proposé. pourquoi ? ils pensent sans doute être élus sans se mouiller comme hollande ou sans avoir encore publié aucun programme écrit pour Sarkozy. quand on aspire à la fonction présidentielle on se doit d'être clair sur ses convictions, les assumer et les défendre sur la scène politique. Sans doute ne se sentent-ils pas à la hauteur des idées que défend le Front de Gauche.
Exploiter l'énergie disponible dans (ou sur) les océans, j'y souscris totalement. Comme toutes les énergies alternatives au pétrole. Une déclinaison concrète de cet objectif : développer une filière Stirling en France. C'est un créneau porteur : personne n'a jamais réussi à industrialiser ce moteur. Il y a eu Solo en Allemagne, je crois qu'ils ont été rachetés par une société suédoise, mais ça reste une machine difficile à trouver, et pourtant ô combien prometteuse pour exploiter beaucoup de formes d'énergie !
Sans doute les difficultés s'expliquent par le "phagocytage" des compétences en moteurs thermiques par l'industrie automobile ; et ce moteur étant très mal adapté à un usage automobile, son développement et son perfectionnement n'intéresse pas les motoristes. Bref, il faut l'intervention d'un Etat et une bonne dose de planification écologique si l'on veut qu'il existe un jour toute une gamme de moteurs Stirling, fiables, de bon rendement, de toutes les tailles et de toutes les puissances.
@ Nathalie 24
J'ai lu les deux articles de Koenig sur notre champion, qui peuvent effectivement faire croire que notre candidat séduit bien plus loin que dans la sphère du Front de gauche et espérer ainsi rassembler plus largement que les électeurs de gauche. Et c'est sans doute ce qui devra se passer si le Front de gauche et le Peuple avec lui devaient prendre le pouvoir le 6 mai. Chacun de nous s'essaye ainsi de débattre et convaincre non pas les convaincus mais celles et ceux qui se situent à l'autre bout de l'échiquier voire le bout à l'extrême opposé de l'échiquier. Sinon, nous ne serions pas efficaces, et n'aurions d'ailleurs pas décollé des 3 ou 4 % des scores qui nous étaient "accordés" au départ.
Je trouve cependant perfide sa comparaison entre le style de campagne de Sark07 et de Jean-Luc Mélenchon en 2012. Car si Sark07 a effectivement berné les électeurs sur de nombreux éléments de son discours (par exemple le "travailler plus pour gagner plus", sauf qu'il n'avait pas précisé que ceux gagneraient plus n'étaient pas ceux qui allaient travailler plus aux côtés de gens de plus en plus nombreux qui n'auraient plus du tout de travail), l'intention de Jean-Luc Mélenchon n'est pas de berner quiconque. Nous ferons les poches à ceux qui se sont gavés trente ans durant pour réaliser les ambitieux projets inscrits au programme du FdG, comme celui que Jean-Luc a développé lors de son meeting à La Réunion.
Donc, oui, Koenig est brillant dans son exposé, mais à consommer avec discernement et sans accepter les yeux fermés toute sa rhétorique.
Amitiés révolutionnaires réunionnaises
Aujourd'hui c'est un beau jour, ensoleillé,printanier à souhait! l'air est plus léger, et je m'en vais promener, le nez au vent ravie avec les" p'tis zoiziaux" .... meuuhh non! Vous n'y êtes pas du tout ! aujourd'hui c'est un jour magnifique parce que ce soir à 19h je me mets sur place au peuple et je suis que dis-je? je vis! le Meeting de LIlle ! Hauts les coeurs et que la joie nous emporte! (Faites passer le lien à toutes vos adresses)
J'ai du mal à imaginer François Hollande comme une voie de recours.
J'ai bien peur qu'il soit pire que tout, avec sa façon de faire passer des monstruosités sans le dire (ou si peu) sans en discuter avec quiconque (concordat, taxation à 75% (qui ne se fera pas), signature de la charte des langues régionales, régionalisation des lois, prééminence des accords locaux sur les textes nationaux) toute cette manière d'endormir tout le monde me dérange fortement, au moins avec les autres, on sait qu'ils sont malfaisant et on les combats, lui arrive masqué avec un sourire enjoleur, mais il va encore plus loin.
Terrible et terrifiant.
Front de gauche au deux tours!
Entièrement d'accord avec brelge (123). D'autant que les syndicats d'artistes pourraient prendre part à cette campagne de manière plus large, ils auraient un pouvoir important, notamment dans les médias, si ils le voulaient, ou si on les y invitait. J'ai cependant bien conscience de la fragilité des syndicats de cette profession, ce n'est pas simple, mais ils se battent sans relâche face à l'immense (très immense, très très immense) précarité des artistes, dont tout le monde se fout puisque ça ne rapporte pas, encore moins que l'éducation, encore moins que la santé, c'est vous dire. Pourquoi, donc, ne prennent-ils pas part à ce beau mouvement qui s'étend dans les esprits de jour en jour ?
Contactons-les !
Appel lancé.
Fraternellement.
Encore et encore... tout le monde s'en plaint des infos des services publics. Nous pouvons aider la cause du FdG. Comment ?
(Je le redis, éteignons tous nos TV à l'heure du JT de 20H00 de France 2. Le 1er avril, dimanche. Et pourquoi pas d'autres jours encore... tous ensemble ?!
Cela aurait de la gueule! Ils chercheraient où sont les "cerveaux humains disponibles".
@ Sylvie 37
"je suis droguée au Mélenchon...".
Je suis addict également depuis quelques temps, comment expliquer cela ? J'ai retrouvé l'énergie et l'espoir, moi qui suis un indécrottable pessimiste. Meilleur anti dépresseur : le Mélenchon, pas d'effet indésirable et pas de dosage maximum...
Je suis d'accord avec airvelo 171.
Les médias nous méprisent, méprisons les ! Eteignons nos TV pendant le JT et informons nous autrement.
La droite et la social démocratie nous disent c'est la faute à la crise, mais ce sont eux qui nous y ont mis. Maintenant ils en profitent pour casser le social et proposer des réformes qui n'étaient pas imaginable avant la crise.
Lisez cette article et faite le suivre, merci.
Combattons tous ensemble.
Eux ils divisent Nous nous rassemblons.
Nicolas à 21h04
"En revanche, Jean-Luc, tu as tort de refuser de ratifier la charte des langues régionales et minoritaires"
Et bien pas du tout. Je partage son point de vue sans réserve. Non a ce machin. A voir.
A lire les commentaires sur les sondages, il semblerait que 65% des Français trouvent que l'on ne parle pas assez dans la campagne de l'emploi, du pouvoir d'achat et de l'école. En plus 34% des personnes interrogées disent pouvoir encore changer d'avis.
Pour faire comme les journalistes qui n'hésitent pas à ajouter les carottes et les navets, ça fait 100% des électeurs potentiels pour le Front de Gauche !
Mais c'est sans doute le fait que ces sujets soient au coeur du projet l'Humain d'abord qui fait le succès confirmé de Jean Luc Mélenchon.
Post Scriptum : les langues régionales combien ça coûte ? Ici, les panneaux routiers ont été remplacés pour ajouter ZL et ZT en dessous de ZI et ZA (zone industrielle et artisanale), ça doit beaucoup aider les routiers.
Hier soir sur France 3, il y avait propagande !
Ligne directe, ça s'appelait ! Sujets: Santé-Education-Logement-Entrepreneriat
1. On pose le problème. Assez bien.
2. On convoque des "experts" pour lasolution. Et quels experts !
Alors, quelle fut-elle ?! Je vous le donne en mille ! le programme libéral de l'UMP/PS, sans contradiction, et avec le sourire !
Il va falloir qu'on en parle (qu'on ressorte le texte du CNR) de ce service public !
Les socialistes libéraux ont trahi notre confiance en permettant la casse des services publics. Ils ont fait le jeu de la droite qui a du se féliciter de telles "avancées" avec la bénédiction des syndicats enfumés. On a vu le résultat.
D'accord aussi pour les artistes. Pourquoi ne viennent ils pas agrémenter de leur talent les défilés de luttes ? Musique et théâtre de rues rendraient bien service aux manifestations, car il y a deux manières de faire passer les messages. Soit on défile en silence pour montrer qu'on est pas là pour rigoler, soit on rend la lutte festive pour qu'elle soit sympathique, et fédératrice. Et quelle belle scène que la rue pour leurs premiers pas d'artistes...
L'idée d'Airvelo (171) est intéressante, mais il faut faire circuler le mot d'ordre et surtout, s'assurer de l'effet produit. N'oublions pas que le Médiamat (ex-Audimat) ne mesure l'audience des chaînes que sur un échantillon de foyers. Il
faudrait un mouvement d'abstinence particulièrement suivi pour qu'il soit perceptible et significatif sur cet échantillon.
D'autres idées ?
Oui une idée : assurer la promotion du documentaire "les nouveaux chiens de garde" en le conseillant autour de nous.
Tout y est dit ou presque mais il est diffusé à discrétion.
Comme tous ici je suis inquiet de la chape de plomb qu'est en train d'exercer le monde médiatique à l'égard du Front de Gauche. Comme tous ici je suis furieux du refus scandaleux des médias télévisuels de faire des débats ! C'est absolument et totalement anti-démocratique. C'est aberrant de priver une nation de la possibilité d'entendre les arguments de tous les partis en présence afin de se faire un avis.
Qui peut faire bouger les choses? Quel haut-parleur? J'ai comme l'impression qu'ils se foutent de l'avis des spectateurs ou des lecteurs comme de leur première chemise.
Porte, Ariés, Laurent, Mélenchon, les "connus", ne peuvent-ils pas taper du poing sur la table? Comme aiment à le dire les "nouveaux chiens de garde", sommes-nous pris en otage par un pouvoir médiatique tyrannique? C'est scandaleux et terriblement inquiétant.
@ Nathalie (42) bienvenu chez les têtes dures camarades. Tu es dans le vrai. Aucune raison de faiblir. Tu as bien raison de ne pas te laisser impressionner par les quelques culs-nu qui trainent ici...
A ce propos, lis ceci et diffuse le si tu peux.
Ce journal gratuit de peu de moyen est né en réaction à la langue molle de la médiacratie puante de fric. Les comportements de béotien du "Monde" décrits par Jean-Luc Mélenchon y sont compensés par un vrai travail informatif sur le cas "Hollande".
Tous ces énergumènes qui se concentrent à défendre la bipolarisation sans tenir compte des divergences, alors qu'ils ont les programmes PS et FdG sous le nez. Ceux là devront rendre des comptes. Si ce n'est rendre gorge. Des fois ils nous ferraient presque regretter la grand pleureuse tranchante, dans un moment d’énervement populaire. Leur habitus sont scandaleuses au possible, antidémocratiques, contre le peuple. Bref. Ils puent. Tout ceux-là sentent mauvais. Très mauvais. On n'ose pas y fourrer le nez dans leur torchon. Beuh...
Et il y a des électeurs socialistes pour lire ça et tout gober ? beuhr...
La chape de plomb des médias a le mérite de ne pas nous enfermer dans nos propres certitudes.
Ça donne de l'entrain, de l'énérgie parce que ça nous révolte. C'est là leur énorme faute.
Effet 2005, en somme...
@121 appelons un chat un chat
Brève mais excellente analyse de la situation dont le noeud est : demander à F.H. de revenir sur ces aberrations. C'est là qu'est la clé de la victoire à mon avis.
Tous ensemble, tous ensemble face à ce déferlement anti-démocratique et à fortiori haineux parce que de tous bords
ils veulent faire de J.L.Melenchon l'ennemi public N°1.
Pour la bonne et simple raison que le vote efficace en faveur du front de gauche grandit, grandit,grandit.
Comme le révélateur fait apparaitre l'image et que celle ci n'est pas conforme à cet ensemble de politiquards qui sous le verbiage sont en fait partisan du statu quo.
@ 156 Nicks dit:
Si Jean-Luc Mélenchon n'est pas élu
Si Jean-Luc Mélenchon n'est pas élu cette fois, pour sa première campagne électorale présidentielle, tout ne s'arrêtera pas pour autant. Les choses seront plus compliquées mais la lutte continuera. Beaucoup dépendra du score du Front de Gauche et du nombre de députés qu'il obtiendra en juin à l'Assemblée Nationale. Beaucoup dépendra des rapports de force que nous serons capables d'établir dans les luttes, rapports de force qui eux-mêmes dépendront de notre force électorale et de notre capacité à peser au sein de l'Assemblée Nationale. Notre capacité à peser sera différente si le PS est majoritaire à lui seul (ou avec ses satellites Verts-radical...) ou si une majorité de gauche à l'Assemblée dépend du groupe du Front de Gauche. D'où l'importance dans cette campagne, si particulière dans tant de ses aspects, de lier intimement l'élection présidentielle et les élections législatives. Il faut gagner au vote Front de Gauche encore plus qu'au vote Jean-Luc Mélenchon. Cette élection présidentielle ce n'est pas une fin, c'est un début, c'est le réveil de la gauche en France et en Europe. Beaucoup de choses ne sont pas encore écrites. Rien n'est définitif, mais Jean-Luc élu ou pas dès mai 2012, dans tous les cas de figure, on ne lache rien, on continue.
@Michel Matain
Bien sûr qu'on continue. Mais il faut faire le maximum pour passer du premier coup et préserver la dynamique. C'est parfaitement possible.
comment protester contre la chape de plomb qui couvre les médias, quelques petits reportages ici ou là, pas de débat politique, il est ou le temps de parole des candidats réduit à sa plus simple expression, il est ou le service public ? Pour s'expimer en toute conscience, les électeurs ont droit à l'information, surtout ceux qui n'ont que la télé ou la radio et j'en connais quelques uns qui restent ainsi sur des préjugés comme "ils font tous des promesses qu'ils ne tiendront pas". A quoi sert le CSA ?
Cher monsieur Mélenchon,
Tribun ? Vous avez dit "tribun" ? Lorsque les medias parlent de vous, c'est uniquement pour encenser vos talents d'orateur, votre capacité à mobiliser un public "curieux"... sans jamais évoquer votre programme, notre programme... Toujours la forme, jamais le fond... Ce n'est pas sans me rappeler la campagne d'un certain François Mitterrand en 1981, où beaucoup se plaisaient à dire que "s'il rassemble autant c'est parce qu'il parle bien"... Eh bien moi je dis que j'adhère au fond et à la forme ! Clamons-le haut et fort autour de nous, secouons les désabusés et les léthargiques, les hésitants et les tièdes, installons le bonheur en mai 2012 ! En mai 1981, je n'ai pas pu voter au deuxième tour pour cause de maternité toute neuve, ma fille est née le 7 mai... Mais depuis la clinique, j'ai assisté aux résultats à la télévision, et ensuite à la liesse de la foule en fête à la Bastille sous la pluie... La joie que j'ai éprouvée à cet instant, je veux la vivre en "direct-live" cette fois-ci, et la veille des 31 ans de ma fille, je serai au bon endroit pour fêter votre victoire.
Je suis un bibliothécaire heureux. Bombardé gardien du temple un beau jour de Septembre, un gros trousseau de clés remis entre mes mains, je flâne depuis deux ans dans les rayonnages des lieux dont je suis à présent le responsable.
Poussière et éclairage hésitant ne parviennent plus à en dissimuler les trésors. Curieux et rêveur, je déambule. Alors que je me sens orphelin d'une gauche qui n'existe plus dans mon pays, et que je scrute de ce côté de la frontière les moindres faits et gestes de Jean-Luc Mélenchon, je tombe ce jour sur une édition originale d’un pamphlet de Victor Hugo intitulé "Napoléon le petit".
C’est un petit ouvrage, de par sa taille, à peine moins de dix centimètres de hauteur, habilement fabriqué pour se cacher dans les manches, lorsque ces exemplaires voyageaient clandestinement de Bruxelles, où ils étaient imprimés, jusqu'aux faubourgs de Paris. C’est que Victor Hugo a vécu non loin de chez moi, lorsqu’il était en exil.
Chers amis, cette découverte est un signe : celui du chant du cygne, au col blanc, évidemment. Cette petite anecdote réjouissante, alors que je compulse les pages vigoureuses et jaunies, je vous la dédie ! Ne lâchez rien !
@M.Matain 12h02
Entièrement d'accord.
Il faut1- peser par notre force et notre nombre à l'Assemblée Nationale
ET 2- peser par le développement de notre force intellectuelle collective: nos idées devront continuer à être propagées.
On ne s'arrêtera pas quelque soit le cas de figure : Mélenchon élu ce coup-ci ou pas.
On sera en force, c'est pour cela que les directions du NPA et de LO se trompent à mon avis, la lutte est bien engagée sur deux fronts : celui institutionnel dans les élections, celui des idées et de la lutte de classe dans la profondeur du peuple (ce que d'aucuns appellent la "rue"). Les manoeuvres d'appareil du PS ne compteront plus.
On n'en est qu'au début de la Révolution citoyenne, de toute façon...
Bonjour à tous,
Au risque de me faire taper sur la tête...
Gardons notre calme, ne nous laissons pas guider nos pratiques par ces sondages...même lorsqu'ils sont encourageants.
Le Front de Gauche et son candidat, porteur de ses idées,sont devenus incontournables dans cette période d'avant élection mais aussi comme je l'espère vraiment dans l'après élection.
N'oublions pas que le PS c'est une direction certes gangrenée par la dérive sociale démocrate libérale, mais ce sont aussi des milliers de nos concitoyens que nous côtoyons tous les jours dans notre vie ou dans le travail.
N'oublions pas ce qu'à dit avec force le candidat du Front de gauche: "Le PS et son candidat ne sont pas nos ennemis, ce sont nos concurrents." Soyons unitaires pour deux pour faire avancer le mouvement social.
En mai 2011,JL Mélenchon a prononcé un discours d'une très grande portée au cours d'une conférence portant sur l'avant de la victoire de la gauche en 81 et l'après.(durée 1h30 sur Daylimotion). En tant que communiste très impliqué durant cette période, elle m'a fait comprendre beaucoup de choses. Je vous invite à la regarder...si vous en avez le temps.
Et n'oublions pas ce soir le meeting de Lille.
Salut fraternel à tous.
Ce soir comme on le sait il y a JL Mélenchon en meeting à Lille, je ne savais pas que Hollande était aussi dans la région ce soir a Boulogne-sur-mer. Il sera intéressant de voir la différence de participant à ces deux meeting
ps;ce midi au jt fr3 Nord-PDC la journaliste annonce Jean-Luc Mélenchon au "zenith" erreur c'est à "Lille grand palais" salle plus grande, ils le font exprès ou quoi?
"Homme libre, toujours tu chériras la mer", d'un amour ouvert et, demander à l'Océan de partager son énergie sans le défigurer ni l'épuiser, oui!
Sentir les limites même si elles sont lointaines, élaborer des projets compatibles avec la survie de l'Humain, de la biodiversité dans un cadre planétaire, c'est presque des gros mots, du charabia pour deux candidats vitrines du néolibéralisme fraticide.
La grande maison de Radio France est ronde, ne plus s'étonner alors qu'elle tourne en rond autour d'un même centre fait de deux faux jumeaux, qu'elle ne pense qu'aux ronds; peut-être que le Front de Gauche si espiègle et créatif pourrait organiser, spontanément, une belle ronde autour, avec de jolis baillons roses à paillettes..
Magistral discours à La Réunion, la chaleur ambiante s'est lue sur le mouchoir rouge épongeant le visage assoiffé !
C'est accablant, triste que tout ce jaillissement sensé, porteur d'espoir, d'analyses ne soit pas transmis sur les chaînes, oui ce sont vraiment des chaînes qui bloquent les portes d'un autre monde possible !
La mainmise sur la télé pour confiner les esprits, c'est honteux ! Grrr
Moi aussi je dois l'avouer je suis atteint d'une melenchonite aigue! mais les symptomes sont: espoir, bonheur, envie de rire, de partager, de convaincre. En votant FdG, je suis certain d'être du côté du bon sens, et je ne me résigne pas au NO FUTURE et plus Jean-Luc est "empeché" dans les média ou dans les réunion en publique (marseille), plus je m'apercois que nous vivons dans un monde de droite.
Le silence des médias sur la montée de Jean-Luc est assourdissant. Cette chape de plomb qui s'abat sur le débat democratique a un mois du premier tour : C'est révoltant ! C'est comme si on nous disait "exprimez-vous maintenant" en nous mettant la main sur la bouche !
La colère gronde au sein des masses ! C'est beau se qui va se passer ! La lumière revient !
Je pense que vous allez devoir retrousser vos manches et aller sur le terrain (à l'ancienne) car si les médias ne parlent pas suffisamment du Front de Gauche, il va falloir diffuser ses idées autrement. Je suis de tout coeur avec vous! Ne lâchez rien, on vise le 2ème tour! Vive la gauche (la vraie)!
et si on ne payait plus la redevance télé puisqu'il n'y a que l'argent qui les intéresse ? Qu'ils trouvent d'autres écuelles à lécher les chiens de garde
A fanette 64(12h33)
On compte sur toi aussi ^pour te retrousser les manches !
Courage et merci pour tout ! Merci de faire de la politique là ou certains ne font plus que du spectacle, merci de combattre la haine là où certains combattent leurs semblables, merci de nous montrer la grandeur de notre pays là où certains nous plient l'échine sous le poids des'il est impossible','on ne peut pas faire autrement'. Merci de vouloir partager, merci de rappeler que le socialisme n'est pas la sociale-démocratie. Merci de nous rappeler que nous, peuple de France, sommes la première richesse de ce pays, quoiqu'en disent les marchés !
Quel bonheur enfin de voir la mer au coeur d'un programme politique, et pas n'importe lequel, celui que je soutiens! Comme Breton j'ai toujours été désespéré de constater la méconnaissance et le désintérêt de nos concitoyens et plus encore de nos responsables politiques pour cet univers dont vous avez magnifiquement rappelé l'importance universelle.
Comme si, en France, nous vivions le regard uniquement tourné vers l'est et le continent, adossé à un monde hostile que nous n'envisagions éventuellement de fréquenter qu'aux beaux jours de l'été pour quelques loisirs.
Pourtant, comme vous l'avez si bien dit dans votre discours à la Réunion, notre pays possède déjà des atouts considérables.
Ainsi à Brest (exemple que je connais bien, évidemment) se trouvent réunis IFREMER, l'UBO (université spécialisée en océanographie), l'Institut des Pôles, le Service Hydrographique et Océanographique de la Marine (SHOM), un chantier de construction navale et un port de réparation navale (dont vous aviez suivi les difficultés lors de votre venue en novembre), sans oublier parce que c'est important aussi, un centre d'éducation scientifique, technique et populaire sur le monde marin (Océanopolis).
Il y a là un formidable exemple de pôles d'excellences qui n'attendent que la volonté politique et les soutiens qui l'accompagnent pour être les fers de lance de cette aventure que vous prônez.
La prose de Gaspard Koenig est séduisante, mais son "analyse" sociologique ne vaut pas un clou. La seule information vraiment intéressante dans ses articles sur notre candidat, c'est la confirmation qu'un certain nombre d'électeurs de droite pourraient voter pour lui au second tour, sur d'autres critères que le programme. Or notre candidat aura besoin de ces voix pour être élu.
N'anticipons pas trop : pour l'instant, nous avons seulement la quasi-certitude d'être devant Bayrou et, sans doute, devant Le Pen. C'est déjà magnifique.
Ceci aurait pu avoir un effet médiatique bénéfique, si cela s'était produit avant la période de stricte égalité, et s'il existait encore des médiacrates indépendants. Rien n'est moins sûr. J'entendais encore ce matin Pascale Clark, sur France Inter, tourner en dérision l'obligation d'égalité du temps de parole des candidats...
Mais tout n'est pas encore joué. Le bénéfice de ce passage en 3ème position, peut encore être engrangé.
Pour ce qui est des médias, difficile de sortir de la chape de plomb. C'est cruel et révoltant mais je n'imagine pas que cela puisse changer d'ici le premier tour. Pour ce qui est maintenant des électeurs potentiels de FH, il va peut être falloir passer rapidement à la vitesse supérieure en leur disant très clairement que ce qu'ils s’apprêtent à faire ce n'est pas voter pour un candidat de gauche mais pour un homme qui ne changera fondamentalement rien. Certains des projets évoqués, aussi dans ce blog, ne sont pas rassurants. Ma crainte est que l'on échoue de très peu face à Hollande au premier tour et que l'on soit de la revue par la suite car il s'alliera avec Bayrou.
Bonjour, bon, maintenant que le FN a été "traité" qu'attends Jean-Luc Mélenchon pour s'occuper de Nico ? parce qu'il y a du pain sur la planche (financements douteux, affaire de Toulouse, etc, etc). Faut il attendre qu'il remonte ds les sondages et en reprendre pour 5 ans ? 10 ans ?