31mar 12
Vous avez noté, bien-sûr, comment depuis quelques semaines, les intentions de vote pour le Front de Gauche relevées par les sondages sont à la hausse. Cette fois-ci cela correspond à ce que nous observons de toute part dans le pays avec nos propres instruments de mesure. La marche sur la Bastille et sa première réplique à Lille en attestent. Je n’en dis pas davantage. Cette situation déchaîne contre moi un ouragan de tirs tendus. Les arquebusiers les plus divers du Front National aux Verts en passant bien-sûr par les socialistes et l’UMP sont montés au feu. Je vois bien que cela énerve ! J’en dis le fond des raisons. Puis je viens sur une affaire largement sous signalée : la situation des lycées professionnels. Et comme il me faut faire vite, puisque je dispose de peu de temps pour monter cette note, je vais devoir après bien d’autres recourir à une méthode que je juge assez pauvre le reste du temps : donner des liens sur la toile pour dire ce que j’ai à dire.
En illustration de ce billet des militants du Front de Gauche colleurs d’affiches dans le XXème arrondissement de Paris : « Prenez le pouvoir ! », « Leurs profits polluent la planète », « Augmenter les salaires pas les actionnaires ». Photos : Insousciance et S. Burlot.
En ce moment ça bouge dans les lycées professionnels. Notamment dans le département dont j’ai été élu si longtemps, l’Essonne. Je ne peux m’empêcher de vouloir en parler. En effet ma passion pour le sujet est intacte et mon indignation est à hurler ! Les suppressions de postes pour la rentrée 2012 menacent désormais la survie de nombreux établissements. Les lycées professionnels vont en effet supporter les deux tiers des 6 550 suppressions de postes prévues à la rentrée prochaine dans le second degré. Alors qu'ils ne scolarisent qu'un tiers des élèves du secondaire ! Le gouvernement a donc délibérément choisi de faire cette voie d’enseignement une cible. C'est un choix cohérent avec la volonté de Nicolas Sarkozy de passer de 500 000 à un million d'apprentis dans le pays. Pour parvenir à un tel résultat, la droite a besoin de pousser hors des lycées professionnels les jeunes pour les mettre de force en apprentissage en entreprise.
Pour économiser ces postes, il ne s'agit plus seulement de supprimer des heures, ou d'éliminer les cours en petits groupes mais, carrément, de supprimer des formations. Depuis l'élection de Sarkozy ce sont donc 922 classes qui ont été fermées dans l'enseignement professionnel public. Dans le même temps la droite a ouvert 156 classes dans l'enseignement professionnel privé confessionnel. On ne peut avoir meilleure démonstration de l'option préférentielle pour l'enseignement privé qu'applique l'UMP. Mais désormais ce sont donc carrément des établissements entiers qui sont fermés : déjà 54 ont été rayés de la carte depuis 2007. Et la rentrée 2012 s'annonce la plus destructrice qu'ait jamais connue le secteur. Rien que dans l'académie de Lille, 14 lycées professionnels vont être « fusionnés ». Cela signifie que dans de nombreux endroits il n'y aura plus du tout d'offre de formation professionnelle accessible dans l'enseignement public. L'Association des régions de France s'en est émue. Elle dénonce un « gâchis financier incompréhensible ». En effet, des lycées récemment rénovés par les régions, avec du matériel neuf, vont devoir fermer faute de postes d'enseignants à y affecter. Pour les jeunes cela veut dire que les orientations "par défaut", c’est-à-dire non choisies, seront donc plus nombreuses et la réussite en pâtira.
Après ces chiffres se révèle ensuite une autre réforme plus profonde et perverse de l'enseignement professionnel. Appliquée depuis 2009, la réforme du bac-pro qui en a réduit la préparation à trois ans au lieu de quatre, produit son effet néfaste. Il conduit à l’échec un nombre croissant d'élèves. Comme je l'avais malheureusement prévu quand j'ai combattu d'arrache-pied cette réforme. Avec la suppression des cycles de formation BEP, les élèves qui sortent de CAP ont encore plus de mal à poursuivre leur formation et à réussir en bac pro en 3 ans. Les décrochages de jeunes augmentent donc. Dans l'académie de Versailles, la plus importante de France, les décrochages en cours de formation en bac pro ont été multipliés par trois depuis l'application du bac pro en trois ans. Rien que dans cette académie ce sont ainsi 1 500 jeunes qui décrochent sans arriver au bac pro. Et le taux de réussite nationale au bac pro a lui aussi commencé à pâtir du passage au bac pro en trois ans : en 2011 la réussite a baissé de 3,8 % alors qu'elle augmentait dans toutes les autres séries du baccalauréat. Un désastre éducatif prévisible qui prépare une catastrophe économique et sociale non moins prévisible.
Face à ce massacre, les mobilisations se multiplient dans les lycées professionnels en impliquant les enseignants mais aussi les parents et les jeunes. Ils ont raison. Je vous appelle tous à soutenir leurs luttes partout où elles se déclenchent. Car la lutte finit par payer. La mobilisation pour le lycée Le Mas Jambost à Limoges a, par exemple, obtenu la suspension de la fermeture de ce lycée des métiers du bois et de la céramique. Un remarquable établissement qui regroupe des formations du CAP au BTS mais aussi des passerelles avec les écoles d'ingénieurs du secteur ainsi qu'un centre de formation continue. C'est tout ce maillage qualifiant que le gouvernement voulait rayer de la carte. Avec le risque de terribles pertes de savoir-faire, notamment dans les techniques de modelage des matériaux et de fabrication de moules qui ont des applications dans toute l'industrie, de l'automobile à la fonderie en passant par l'ameublement. De nombreux autres lycées pro sont en lutte contre ce saccage de savoir-faire. En Ile-de-France, c'est notamment le cas de plusieurs lycées des métiers du bâtiment en luttes et en grève : Auguste Perret à Evry, Gustave Eiffel à Massy ou Jean-Pierre Timbaud à Brétigny. Mais aussi de lycées formant aux services et soins à la personne comme Baudelaire à Evry et Valmy à Colombes. Autant de secteurs où le besoin de professionnels qualifiés est permanent. Et où la mise en péril de l'outil public de formation et de qualification est une folie pour l'avenir économique du pays.
A présent je vais donner des liens pour diriger ceux que cela intéresse vers les échos de mon agenda de la semaine. Je commence par cette superbe réunion à l’Usine, le quartier général de campagne. Il s’agissait d’un rassemblement des ouvriers des entreprises en lutte pour l'emploi. L’idée était de démontrer comment est pensé l'avenir à long terme, à la base. Cela s’appelait « Forum Industrie et planification écologique ». C’était organisé par le Front des Luttes et plus particulièrement par Laurence Sauvage dont c’était le bébé en quelque sorte ! Un moment saisissant et sans précédent politique, avec les délégations ouvrières de plusieurs entreprises où je me suis moi-même rendu. Le trait commun des interventions était la présentation de projets alternatifs. Faute de pouvoir en traiter moi-même, voici le compte rendu évocateur qu'en a fait Corinne Morel-Darleux sur son blog.
Ensuite, je signale un moment très fort pour moi, encore une fois. Celui passé à la rencontre de l’association pour « le droit de mourir dans la dignité ». Vous vous souvenez sans doute que, à la Bastille, j’ai fait mention de ce droit comme d’une liberté fondamentale de la personne humaine. Au point de souhaiter l’inscrire comme un droit constitutionnel. Je suis intervenu devant les membres de l’association et leurs invités. Le film de mon discours me permet de garder une trace de ce discours que je n’ai pas davantage écrit que les autres. Et comme je crois que j’ai bien résumé mon point de vue je vous le propose pour vos propres méditations. Dernier lien à proposer. Il s’agit d’aller lire mon ami René Revol. A son appel, le Front de Gauche de l’Hérault se propose d’organiser une réplique locale de la mobilisation nationale de la Bastille. Elle aura lieu la veille de la deuxième marche pour la sixième République qui se tiendra sur la place du Capitole à Toulouse le 5 avril prochain.
Inutile, je suppose, de dire de nouveau combien le traitement médiatique de la campagne dans la presse écrite peut être décevant. Je parle de la presse écrite car c’est d’elle dont on attend recul et arguments par rapport à l’instantané du média audiovisuel. En réalité, à l’heure actuelle, l’audiovisuel est beaucoup plus factuel qu’une bonne partie de l’écrit. Je n’en juge pas en général mais au cas particulier qui me concerne. Pour l’humour de situation je veux souligner un événement d’un genre nouveau. Il s’agit du traitement du meeting de Lille. A peine avions nous donné le chiffre de la participation que la journaliste du Figaro « tweetait » de tous côtés des persiflages. Du journalisme pro actif en quelque sorte ! Aussitôt les deux autres faces de l’Everest médiatique parisien firent écho. Car la confraternité est plus importante que les faits. C’est donc une première qui a eu lieu. Elle ridiculise les fabricants de faits. Car cette fois-ci la police a… compté. Il y a donc trois chiffres. Celui des organisateurs : 23 000. Celui de la police, reproduit par toute la presse locale : 20 000. Et le chiffre du journal « Le Monde » : 10 000 ! Ah les braves gens. Et, bien sûr, objectivité oblige, le « reportage » avance le chiffre des « organisateurs » pour mieux souligner l’absurde exagération. Manque de chance pour ce type de manipulation, le chiffre de la police (un ramassis de bolcheviks à la solde du Front de Gauche ?) souligne au contraire que nous n’exagérons pas. Mais cet amusant ridicule nous instruit. Il nous rappelle combien le nombre des participants est un enjeu politique. Je ne parle pas de ce qu’en dit la presse parisienne. Cela n’a pas d’impact sur notre trajectoire comme on le voit à notre succès après qu’elle a tant fait pour nous nuire ! Je parle de la perception qu’en ont ceux qui en reçoivent le choc. Car il s’agit d’un choc. Le sentiment de la force décuple la force. La perception du rapport de force fait partie du rapport de force. Et c’est bien pourquoi on reconnaît nos ennemis à cette crispation qui les conduit à nier les faits jusqu’au ridicule !
A l’inverse, notre intérêt est de dire la vérité et rien de plus qu’elle. Nous le faisons parce que c’est notre intérêt de situer exactement le point où nous en sommes, non pour les commentateurs, mais pour l’auto-évaluation exacte que doit faire d’elle-même la force que nous cherchons à constituer. C’est ainsi que chacun peut ensuite apprécier l’effort qu’il veut faire pour améliorer notre rapport de force. Les actes de sous-évaluation sont intéressants aussi car ils permettent une saine éducation collective à propos du niveau de turpitudes auquel certains médias sont prêts à s’abaisser pour mener leur combat. Ainsi quand « Le Nouvel Observateur » nie purement et simplement l’événement de la Bastille. Pas une ligne pas une photo. Mais c’est tant mieux en quelque sorte. Rien n’est plus écœurant que les papiers qu’il nous consacre de temps à autre, plein de morgue, d’offenses de toutes sortes et de ragots de dîner aux bonnes table où invitent les dirigeants socialistes. C’est pourquoi le pire est à venir. Compte tenu de ce qu’est la propagande des socialistes depuis dix jours je m’attends à une entrée en scène spécialement odieuse de la part de l’organe bling-bling du social-libéralisme. Si l’on tient compte des projets de carrière de son principal dirigeant en cas de victoire de la gauche dont tout Paris bruit, sa cotisation à l’entreprise de démolition va être particulièrement gratinée.
Ce qui est frappant dans le tir de barrage que nous subissons en ce moment de Le Pen au PS, c’est le moment où il se déclenche. Bien sûr je suis capable de faire la part des choses. Je vois bien le côté « service commandé » de la désolante campagne de dénigrement des Verts. C’est leur cotisation pour leurs sièges de députés. Mais tout de même ! Je comprends aussi les excès de zèle de ceux qui ont beaucoup à se faire pardonner. Comme Fabius après son échec misérable face à Sarkozy dans l’émission « Des paroles et des actes » ! N’empêche tout cela « fait système », comme on dit. A quel moment tout cela se déclenche ? Je note que c‘est à l’instant où nous sommes en passe de hisser ma candidature plus haut que celle de Le Pen ! C’est là que tout le monde me tire dessus. Complicité objective avec l’extrême-droite ? Oui bien sûr même si elle est inconsciente. Car le fond de l’affaire est le suivant. Tant que Le Pen est troisième, la chanson du vote utile peut être passée en boucle. L’univers politique des quinze dernières années continue à ronronner avec ses rentes de situation et ses positionnements convenus ! Dès qu’elle n’y est plus, le verrouillage des deux premières places saute. Et les suivants de la file sont mis au pied du mur tout aussi fortement ! Dans cette manœuvre, la première bénéficiaire, madame Le Pen, prend toute sa place et vocifère avec le reste de la meute. Et alors apparaît l’incroyable. Il est frappant de constater que les arguments de madame Le Pen et de nombre de mes détracteurs sont les mêmes. Notamment lorsqu’ils utilisent le registre grossier d’un anticommunisme nostalgique de la guerre froide. Chavez, Cuba, le Dalaï Lama sont ainsi régulièrement convoqués à la barre des témoins de mes turpitudes, sans oublier Pierre Lambert et mes trois ans de trotskisme actif il y a quarante ans de cela ! Cécile Duflot y ajoute de touchante remarque sur mon âge avec les mots de l’élégance qui la caractérise.
Certains médiacrâtes aussi semblent voir avec ennui leurs scénarios écrits à l'avance et leurs connivences mondaines ébranlées par un imprévu de cette sorte. Surtout quand cela menace d’affecter aussi les plans de carrière. Du lourd, donc. Me voici donc qualifié d'« allié objectif de Sarkozy », vieille expression héritée de la période du stalinisme. C’est la trouvaille de Patrick Jarreau dans Le Monde du 20 mars. Elle est répétée par tous les imaginatifs de la moutonnerie de luxe. Ainsi par François Martin dans l'éditorial de « Midi Libre ». Ces insinuations malveillantes sont ensuite passées directement dans la bouche de Marine Le Pen qui m'a qualifié le 28 mars de « meilleur allié de Nicolas Sarkozy ». Jarreau, Martin et Le Pen ont donc le même point de vue, devrais-je dire si je raisonnais avec les outils intellectuels de l’ancien trotskiste du « Monde ». La manière dont cette « analyse » circule, par qui elle passe et où elle passe est à elle seule instructive du monde de connivence qui s’agite derrière le rideau.
L’indice majeur de la volonté de propagande manœuvrière est la stupidité de la thèse. Si on prenait cela au sérieux il faudrait en conclure que quand la gauche grimpe cela profite à la droite… Car tels sont les faits : plus le Front de Gauche progresse, plus la gauche dans son ensemble progresse. La preuve en partant des mêmes bases de départ que ces brillants analystes : les sondages ! Pour l’ensemble des sondeurs qui nous « voient » en progression, le total des intentions de vote de la gauche dans son ensemble augmente : +3 points pour CSA, +2 points en une semaine pour l’IFOP ou encore +1 point pour l’IPSOS. Et, pour être plus précis, dans les prédictions des sondeurs, la forte montée du Front de Gauche ne se traduit jamais par un effondrement des intentions de vote du PS. Lorsque CSA observe 2 points supplémentaires pour le Front de Gauche, François Hollande reste stable. Lorsqu’IPSOS nous fait progresser de 1,5 point, François Hollande ne perd qu’un demi-point. Lorsque TNS Sofres voit une augmentation de 6 points pour le Front de Gauche, François Hollande perd 3,5 points. La progression du Front de Gauche est donc avant tout la percée d’une force qui rassemble la gauche et qui conquiert l'adhésion de milliers de personnes désemparées qui ne savaient plus pour qui voter.
Au PS c’est la confusion face à ma candidature. Car notre percée effondre le beau plan stratégique de départ. Que faire, se demande-t-on dans le bureau du tout puissant Manuel Valls qui dirige tout ? Car pour celui-là, nous sommes un danger. Du coup, depuis quarante-huit heures, faute d’idées ou de programme à défendre c’est une suite ininterrompue d’agressions pleine de postures pontifiantes qui se succèdent. Plusieurs caciques me conseillent de « réserver les coups à Sarkozy ». Mais eux-mêmes font exactement le contraire avec moi dans des termes d’une violence incroyable. A vrai dire, pire que cela ne fut jamais aux heures les plus difficiles à gauche au cours des vingt dernières années. D’où vient cette perte de sang froid ? En voici la raison. Hollande ne peut rompre l’ambivalence de sa stratégie politique. Il comptait que nous serions quantité négligeable, obligés de voter sans discuter. Seule importait l’affection de François Bayrou. A cette heure, Bayrou est dans les choux et nous sommes une force incontournable. Et il n’a aucune stratégie de rechange. Est-ce notre faute ? La droite, qui a vu la faille, presse là où ça fait mal. A qui la faute encore une fois ? N’avions-nous pas prévenu qu’il en serait ainsi ? N’avons-nous pas, dès décembre publié tracts et brochures pour expliquer que l’idée d’unir sous un même joug, dans le même attelage, Bayrou et le Front de Gauche serait impossible ?
Comment sortir de cette situation pour le camp Hollande ? Plutôt que de s’interroger sur les moyens de se doter d’une nouvelle dynamique, l’état-major de campagne socialiste cherche à mettre en place un nouveau verrou de contrainte qui prenne le relais de feu le « vote utile ». Celui-ci est en effet assez largement démonétisé. Ils en ont tellement abusé ! De plus voilà que Le Pen, sous notre pression, est cantonnée à plus de dix points derrière le « prochain président ». Ce dernier, comme d’habitude envoie ses snippers et se donne l’air de regarder de haut la mêlée qu’il déclenche. Le premier à avoir dégainé la nouvelle arme de contrition massive est Jérôme Cahuzac, le conseiller budgétaire de François Hollande et son gardien du temple de l’orthodoxie financière.
Son idée est de verrouiller la situation en passant en force. Mardi 27 mars sur Public Sénat, il a affirmé que le programme de Hollande est « à prendre ou à laisser ». Pour soulager la violence de la charge il a bien sûr ajouté que nous serions déjà d’accord. Puisqu’on nous aurait acheté : « Jean-Luc Mélenchon et son parti ont passé un accord avec le PS pour que leurs candidats aient quelques circonscriptions avec quelque espérance de gains ». J'ai répondu dans mon discours de Lille et je le redis pour que ce soit clair : il n'y a aucune négociation et aucun accord ni avec Hollande ni avec le Parti Socialiste. Cahuzac ment donc avec aplomb. C'est d'ailleurs ce qu'a reconnu son propre camarade Christophe Borgel. C'est le responsable des élections au PS. Il est donc le premier informé. A propos d'éventuelles discussions il a démenti : « Jean-Luc Mélenchon a raison: il n'y en a pas eu ».
D’autres socialistes ont été chargés par Hollande de puiser dans l’artillerie lourde des injures. Là encore avec des arguments de guerre froide style Patrick Jarreau. Le plus grossier est sans aucun doute Gérard Collomb, le maire de Lyon, vieux complice de Hollande dans les grandes manœuvres d’appareil au PS. Dans Le Figaro du 29 mars, il explique à mon propos : « Le modèle qu'il défend, on l'a essayé en URSS, au Cambodge, ça ne marche pas ». Jusqu'ici on n’entendait ces âneries que dans la bouche des soutiens de madame Le Pen. Désormais, le FN et le maire PS de la deuxième ville de France utilisent les mêmes mots contre le Front de Gauche. Mais me comparer à Pol Pot est une nouveauté dans l’infamie que je ne suis pas prêt d’oublier. Je cherche en vain quel brillant éditorialiste relèverait la violence du propos. J’attends le socialiste qui inviterait Collomb à « réserver ses coups à l’extrême droite ». En fait c’est une manière de dire. Car je n’attends rien de personne dans ces milieux globalement hostiles et fielleux.
D'autres responsables du PS ont relayé les grands airs du candidat. Ils demandent avec prétention et arrogance que l'on « parle du projet » et pas seulement des « colères ». C'est ce qu'a réclamé Michel Sapin ce jeudi sur Radio Classique et Public Sénat : « Il serait intéressant que chacun se détermine par rapport aux projets eux-mêmes et pas simplement par rapport à la sonorité de la voix ou par rapport à la couleur du discours ». Michel Sapin est le responsable du projet de François Hollande. Ce n'est pas n'importe qui au PS. Donc il sait qu’il pipeaute. Pas de projet au Front de Gauche ? Pas de projet dans mes discours ? Notre programme est disponible depuis le mois de septembre. Il s'est vendu à plus de 300 000 exemplaires. J'ai fait une offre publique de débat aux autres candidats de gauche le 28 août à Grenoble en conclusion de notre Remue-méninges. Voici ce que j'ai déclaré à cette occasion: « Rassembler le peuple, c'est parler clair. Alors, pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté, et parce que je ne veux pas que nous passions notre campagne dans une espèce d'isolement mutuel : personne ne parle à personne et tout le monde s'enferme dans ses certitudes. Je fais une offre publique de débat à tous nos partenaires de gauche, qu'il s'agisse de nos camarades du NPA ou qu'il s'agisse de nos camarades socialistes. Je vous en prie, acceptez le débat ! Discutons de nos idées, demandons à notre peuple ce qu'il en pense. » Cela fait donc 7 mois que le Front de Gauche a proposé une discussion sur les programmes. 7 mois ! 214 jours ! A ce jour la réponse a consisté dans cette suite d’injures.
Il y a enfin notre cher Arnaud Montebourg. Il a déclaré sur Europe 1 : « Jean-Luc Mélenchon devrait s'interroger sur l'utilisation que fait Nicolas Sarkozy des mots qu'il emploie », avant d’ajouter : « Cela devrait interroger un certain nombre de citoyens sur l'instrumentalisation de l'agressivité de Jean-Luc Mélenchon ». J’ai bien reçu le message. Que ne l’a-t-il confié au représentant qu’il m’a envoyé à la Bastille me porter l’expression de sa solidarité ? Un peu double-langage le camarade. Par prudence donc et pour suivre son enseignement je ne dirai donc pas davantage que ce que lui-même a dit dans un passé récent. Car je suppose que cela doit être conforme aux précautions qu’il me recommande de prendre ! Sans autres commentaires, je rappelle juste quels étaient les mots d'Arnaud Montebourg sur François Hollande : « Il est impossible de construire quelque chose avec Hollande, il nous a conduits à deux désastres, celui de 2002 et celui de 2005. » (à Frangy-en-Bresse, 2005) ou encore : « Le point faible de Hollande, c'est sa candidature » en mars 2011 sur Rue 89. Et dans Libération encore, le 11 octobre : « François Hollande, par deux fois – au congrès de Dijon et à celui du Mans -, m’a refusé la VIe République. Aubry et Hollande, ce sont des dirigeants fermés aux idées nouvelles ! Ils risquent de faire perdre la gauche ! »
D’ailleurs Arnaud Montebourg a bien raison de dire qu’il faut se méfier de l’utilisation par l’UMP des mots que l'on emploie. Pour preuve, le terme « Flamby », qu'il a inventé, a les honneurs de multiples articles sur le site « planète-ump » : « Flamby se fait piquer son nom de domaine », « Le Flamby à la farine », « L’équipe de choc du Flamby », « Flamby hué par les ouvriers de Fessenheim », « Le bouclier fiscal à la sauce Flamby », « Flamby, la manipulation, c’est maintenant ». Jaloux peut-être, Montebourg affirme que je serais « devenu la nouvelle mascotte du Figaro. » Là encore je me contenterai de lui rappeler que je n’y ai jamais dit le dixième de qu’il a dit quand il y a déclaré, en juin 2011, évoquant l'impasse du socialisme de François Hollande et Martine Aubry : « Un socialisme soit déjà condamné par l’Histoire, c’est le socialisme d’accompagnement de la révolution libérale, le blairisme, qui a été condamné par le peuple anglais, soit un socialisme redistributif, qui est impuissant dans une période de disette budgétaire. »
Les donneurs de leçon médiatique finissent toujours par être confondus par la réalité. Ce n'est qu'une question de temps. Je le dis pensant à Jérôme Cahuzac dont le pire des déclarations n’est pas le mensonge politicien à propos de négociations qui n’existent pas. Pour en prendre la mesure vous vous souviendrez que j'ai exprimé à plusieurs reprises mes inquiétudes sur les coupes massives dans les dépenses publiques qu’implique le projet de François Hollande. Or Jérôme Cahuzac, chargé du budget dans son équipe vient de confirmer très précisément l'ampleur de ces coupes dans Le Monde du 28 mars. Cahuzac me donne malheureusement raison là où Patrick Cohen et Libération m'accusaient de tromperie. Le 1er février dernier, sur France Inter, j'avais indiqué que François Hollande prévoyait de baisser les dépenses publiques de 50 milliards d'euros. Je m'appuyais pour cela sur les tableaux présentés dans son programme aux pages 40 et 41. Hollande y propose que la part des dépenses publiques dans la richesse du pays passe de 56,5% en 2012 à 53,9% en 2017. Cela signifie qu'il veut moins de dépenses publiques pour le pays qu'il n'y en a aujourd'hui dans la France de Sarkozy. Son projet représente une baisse des dépenses publiques de 2,6 points de PIB soit 50 milliards environ. A l'époque, dans la deuxième partie de l'émission de France Inter, on se souvient que Patrick Cohen avait contesté ce chiffre. Il s’était fait l'écho de protestations reçues au moment même où nous parlions, en temps réel, de l'équipe de François Hollande. C'était une scène assez surréaliste. Puis, dans la foulée, c'est Libération qui prétendait contrer « l'intox » de Mélenchon en qualifiant mon analyse de « tordue ». Vous pouvez retrouver l'article sur le site internet du journal. Un mois et demi après, le conseiller budgétaire de François Hollande en personne passe aux aveux et me donne donc raison. Bien sûr, vous n'en lirez aucune mention dans Libération et n'en entendrez rien dans la matinale de France Inter. Je vous livre donc la citation exacte de Jérôme Cahuzac dans Le Monde du 28 mars : « François Hollande a choisi, lui, de ramener le rythme de progression, en volume, de la dépense publique, de 1,7 % l'an ces dernières années, à 1,1 %. Avec des hypothèses de croissance assumées, cela diminuera la dépense publique de 2,6 points de PIB en 2017, soit une économie de 50 milliards d'euros. » C'est exactement les chiffres que j'ai donnés, à la décimale près !
Chacun sait donc désormais à quoi s'en tenir quant au programme d’austérité du candidat socialiste. Et si vous n'avez pas bien compris, lisez encore Cahuzac : « Pour annuler le déficit public en 2017, il faut un effort de 4 à 5 points de PIB [produit intérieur brut] dans la mandature. Nous y sommes prêts. » « 4 à 5 points de PIB » représentent entre 80 et 100 milliards d'euros. Puis Cahuzac explique en quoi consiste l'austérité selon Hollande en prenant un exemple concret : « Clairement, cet objectif interdit la création nette de postes dans la fonction publique d'Etat pendant le prochain quinquennat ». Jérôme Cahuzac confirme ce que François Hollande a déjà reconnu : toutes les créations de postes seront compensées par des suppressions ailleurs. Dis autrement, pour créer 60 000 postes dans l'Education et 10 000 dans la sécurité publique, François Hollande va supprimer 70 000 postes de fonctionnaires supplémentaires. Je me permets donc de poser une question simple : où veut-t-il supprimer 70 000 postes de fonctionnaires supplémentaires dans les cinq prochaines années ? Où-juge-t-il que c'est possible ? Pourquoi ne le dit-il pas ?
Jérôme Cahuzac éclaire aussi dans cette interview un autre point épineux du projet de François Hollande. Je veux parler de l'avenir du Traité sur la stabilité budgétaire (TSCG) de Sarkozy et Merkel. Celui qui impose la « règle d'or » d'interdiction des déficits et prévoit des sanctions automatiques contre les Etats contrevenants. François Hollande dit vouloir « renégocier » ce traité. Mais depuis quelques temps, ses soutiens emploient d'autres mots. Il ne serait plus question de « renégocier » mais de « compléter » le TSCG. C'est-à-dire de lui ajouter un protocole pour la croissance mais d'accepter son contenu actuel. Une solution déjà mentionnée dans les Echos début mars où des proches de Hollande affirmaient officieusement qu'il s'agirait d'un protocole sans valeur contraignante. Au même moment, le porte-parole de la campagne socialiste, Bernard Cazeneuve avait expliqué lui aussi sur France Culture qu'il n'était pas question de changer le contenu du traité déjà signé mais de « faire en sorte que l’on mette, à côté de ce Traité sur l’austérité, un pacte de croissance ». C'est cette solution cosmétique que Cahuzac vient de confirmer dans Le Monde : « La France, et d'autres pays, sauront convaincre de la nécessité de compléter le nouveau traité européen par des mesures de relance et de croissance dans une claire répartition des tâches : aux Etats d'ajuster, à l'Europe de relancer ; et de le faire autant qu'il le faudra ! ». Ou encore : il y a « la nécessité d'une coopération européenne accrue et d'un traité qui, à la demande de la France, serait complété de mesures de croissance. » Cette ligne qui annonce l'austérité et renonce à refuser le traité qui l'institutionnalise forme un tout cohérent.
Bonjour,
Oui, ils commencent à comprendre qu'ils ne maîtrisent rien et ils s'énervent: "la colère est la puissance des faibles".
Nous allons subir, et Jean-Luc en première ligne, des assauts indignes au fur et à mesure qu'ils découvriront que le bambou qui est en train de sortir de terre, possède des racines puissantes et nombreuses.
Gardons confiance en nous. "ensemble tout est possible" n'est-ce pas?
Merci pour tout.
Bonjour à tous, on ne lâche rien c'est tout. Bonne journée
Bonjour,
On a beau se dire que c'est bon signe, reste que cette attitude venant de la gauche est extrêmement pénible à supporter, et de surcroît contre-productive du point de vue de l'intérêt général.
Sinon, dans le registre de la manipulation, ils ressortent la stratégie du choc, si bien décrite par Naomi Klein. Attention, ce coup-là est un coup bas! Quelques détails ici: ici.
Enfin, c'est tous les jours que des gens me disent être maintenant convaincus de voter Front de Gauche. Alors ne lâchons rien, n'ayons peur de rien!
Merci pour le lien René Revol - Nous serons Place de la Comédie - Il faut multiplier les actions puisque les médias sont aux mains des pouvoirs pervers - D'ailleurs quand nous y serons (au pouvoir), il faudrait penser à remettre en place les télés et radios libres - Il est toujours + facile d'appuyer sur le bouton du zappeur que de s'orienter dans les dédales du net. Quoi qu'il advienne aux présidentielles, nous serons toujours là et nous y arriverons !
Les chiens abois, le Peuple passe,
Cette campagne prend une dimension que certains n'imaginaient pas. Il y a ceux qui comme moi sentait bien que quelque chose était possible, que les luttes, nombreuses de ces dernières années, avec la formidable mobilisation pour la retraite à 60 ans à taux plein et ses 3 millions de manifestants annonçait un changement dans les mentalités. Eh bien cette fois-ci ça y est, le Peuple set en marche depuis ce formidable et émouvant rassemblement de la Bastille. Comme tu le dis Jean-luc, ce sont pas les persiflages de commentateurs aigris perclus de rancoeur et sentant qu'une autre période s'annonce moins joyeuse pour eux, qui vont nous faire dévier. Pour preuve, chez moi, dans la Haute-Lande, à Commensacq et sur les cantons environnants on est à l'ouvrage. On colle, on tract et l'accueil est exellent et montre bien que notre message est juste! J'espère pouvoir être à Toulouse, si mon boulot me le permet. J'ai encore en souvenir le meeting de Mont de Marsan que j'avais animé avec Le camarade du PC Alain Baché, candidat aux lesgislatives, lors des Européennes. Dans ma commune on avait fait 19,20%. J'espère que cette fois on sera en tête.
J'écoutais hier matin sur France Inter, le soit disant "débat éco" entre Bernard Maris et le représentant des Echos. C'était affligeant de préjugés, de contre vérité et de malhonnêteté intellectuelle.
Courage et détermination, on va gagner!
Travaillant dans un lycée professionnel (LP) des métiers du bâtiment, je confirme la révolution que la réforme du bac pro, le faisant passer à 3 ans, a engendrée. De plus en plus de jeunes de CAP qui se retrouvent dans d'énormes difficultés pour sortir du système éducatif avec un bac, alors que le monde du travail réclame ces jeunes bacheliers. De plus en plus de jeunes qui sortent en cours de formation pour l'apprentissage (les centres de formation par apprentissage privés faisant miroiter un petit salaire, sans leur dire la difficulté à cumuler, surtout à l'âge de 15-16 ans, école et travail). Les LP, alors que ce sont des établissements qui devraient avoir des moyens conséquents vu la technicité des métiers préparés et le profil des élèves, l'orientation des jeunes se faisant très souvent par défaut sur la base des résultats scolaires de collège et non sur l'amour du métier préparé, sont cassés, laminés par les services centraux de l'éducation nationale. Enfin, la baisse constante du nombre de professeurs titulaires est compensée, souvent, par l'embauche de professeurs contractuels...même travail, traitement diffèrent. Ces professeurs sous-payés travaillent pourtant d'arrache-pied pour éduquer les élèves, sans se rendre compte de la précarité de leur emploi et de l'injustice flagrante que le système engendre en faisant côtoyer des catégories de travailleurs aux statuts différents. La casse méthodique de nos LP, conséquence du "tout budgétaire", est à l’œuvre: les premières victimes? Les jeunes. Honte à tous ces gouvernements qui ne pensent l'éducation de nos enfants que par le seul prisme de l'argent. Fraternité, nous ne pouvons laisser sur le bord du chemin les jeunes les plus démunis.
Résistance!
Effectivement, ça tire dans les coins mais c'est sans compter avec Lucky Jean-Luc Mélenchon ! Joli tir groupé !
Les socialistes savent-ils faire autre chose qu'adjoindre des traités gadgets aux traités européens néfastent? C'est du déjà vu époque gauche plurielle, cette réponse bidon...
On a droit maintenant à l'infamie. Sur france-Inter: Thomas Legrand nous explique (je crois que c'était jeudi matin) que les électeurs du FdG sont des dentistes blasés qui partent jouer au Golf l'après-midi. Il n'y aurait guère de travailleurs chez le FdG (bien sûr puisqu'ils sont peut-être un peu délocalisés en Chine ?! est-ce possible ?).
Une chose, Jean-Luc. On ne dit pas "des fois" mais "parfois". Sinon, vas-y continue, tes discours de la Bastille (ton rire sonore et gourmand en entrée) et à Lille ("la rivière est sortie de son lit") m'on mis les larmes aux yeux.
Fini l'enfumage, enfin une pratique de la politique qui fait montre d'une réelle ambition et pas d'un accomplissement d'étroites visions, qui restent dans le cadre fixé par le capital.
Enfin ! oserai-je dire ! il fallait prouver donc à nous mais aussi aux lecteurs de passage, que le front de gauche ne "magouille" pas en coulisse pour des prochains secteurs législatifs réservés comme ceux qui ont été négociés par les verts et qui les a tué ! Le front de gauche prendra la Présidence de la République avec ceux qui veulent que cela change et si par malheur on n'élimine pas hollande au premier tour dans les mois qui suivront on verra bien nos députés prendre place à l'Assemblée Nationale et cela sans proportionnelle ! "reculer pour mieux sauter" je sais comme vous j'aimerais ardemment voir Jean-Luc Mélenchon en dernier Président de la Cinquième, mais "contre mauvaise fortune bon cœur"
Jean Luc et ses partenaires de campagne ont encore trois semaines pour marteler que hollande ne gagnera pas contre sarko,(c'est évident) alors que Jean Luc avec les socialistes les vrais la Présidence est possible !si Jean-Luc Mélenchon passe le premier tour les derniers indécis enfin viendront voter, alors que si c'est hollande il y aura plus d'abstentions au deuxième tour qu'au premier, voilà pourquoi Jean-Luc Mélenchon gagnera si il passe le premier tour !
J'ose parier ma chemise (rose, pardon je n'en ai pas de rouge) que la moitié des participants de ce blog ne votera pas hollande au deuxième tour et cela pour une raison bien simple, si hollande passe il nous fera la même politique d'austérité que celle de Sarko, donc ça ne nous changera pas grand chose, et si c'est Sarko qui passe les législatives qui suivront permettront de voir une assemblée à gauche avec un groupe FdG important donc ingérable par un Président de droite et nous aurons à nouveau un premier ministre de gauche, et pourquoi pas Jean Luc ou l'un de ses amis ?
Les germes de la révolution des consciences en cours s'épanouissent avec les premières chaleurs du printemps et rien ne saura désormais amoindrir l'éclat de cette lucidité nouvelle qui prend sa racine en chaque individu et ne dépend pas du bruit de fond médiatique ambiant. La vague montante, poussée par la sève de l'idéal du bien commun, est un tsunami qui emportera les miasmes de la société de contrôle et de soumission du plus grand nombre aux intérêts de l'oligarchie. Nous serons au deuxième tour de l'élection présidentielle et feront la tête de pont à la révolution citoyenne européenne. Nous sommes individuellement et collectivement la force du changement irrépressible que nous souhaitons voir dans le monde. Haut les cœurs !
@Alain Tétart-10
Ta chemise est en grand danger.
Car, si par malheur le second tour se présente comme tous les médias le souhaitent, je voterai contre le candidat sortant. Un peu comme j'ai voté Chirac contre Le Pen en 2002.
Toute façon, mon vote est acquis, et pour longtemps, au front de gauche, si l'organisation de nos élections me laissent encore ce choix.
Fraternité, et bon courage à tout ceux qui ferons ce week-end un travail de militant.
Il est 8 h 07 sur l'ordi et je me prépare à distribuer le tract du FdG appelant à voter pour toi le 22.
Car de lire toutes les agitations de ces dits-amis confirment la sagesse populiste (je n'ai pu m'en empêcher), méfie -toi de tes amis les ennemis on connaît,c'est plus facile.
Donc "ils" nous balancent la grosse bertha, l'artillerie lourde,nous allons demander en Résistance aux Camarades Régis D., Gérard M., Albert J. et un max des FTP avec nos FTP-MOI, de passer à la radicalité concrête, donc en guérilla médiatique et d'actions explicatives, car tout ce que tu écris confirme ce que j- ai vécu sur le terrain il y a qqs semaines : rue Montorgueil 75002 Paris, alors que je discutais dans la rue Publique avec 2 radicaux de Gauche et que c'était joyeux et sympathique le responsable du Ps du local m'a dit de me tirer que je n'avais rien à faire ici -sic-. , je lui ai répondu que j'étais dans le Sentier depuis 1968 et qu'il n'allait pas ma faire partir de sitôt. Des UMP entendant la scène m'ont dit de les rejoindre, tu parles comme ils ont été reçus avec tous les rappels des casses de nicoléon.
Voilà l'ambiance,là le crois et je pense que nous ommes depuis longtemps les premiers et qu'ils en sont malades donc très dangereux, mais on sait comment faire : Union du Prolétariat, de notre Peuple, de notre Hexagone et de tout le monde du travail.
Résistance et Victoire.
Je rêve d'un entre deux tour où nos amis socialistes seraient dans l'obligation d'appeler à voter Front de Gauche! J'imagine leurs mines d’orgueil "ravagées", j'imagine cette rage contenue qui les étoufferait à faire bonne mine..
Créons l'histoire, renversons les plans de tous ceux qui pensent qu'il n'y a que 2 alternatives Sarko ou Hollande. On peut créer la surprise car nous sommes nombreux. J'en suis convaincue : Nous pouvons le faire!
En attendant, nous serons nombreux Jeudi 5 Avril à Toulouse (5 bus partent de Tarbes et alentours, je crois savoir qu'une dizaine partent de l'Ariège, 8 du Lot + tous ceux qui comme nous partiront en voiture + tous les Toulousains qui seront au rendez vous!).
Le 22/04/ on peut le faire!
Bonjour à tous, je remarque quant à moi 2 choses :
1) que la vraie nature de ces personnes soit disant amies du peuple se révèle à présent,
2) heureusement que nous avons les blogs de Jean-Luc et celui du Front de Gauche, parce l'on cherche en vain depuis quelques jours des infos sur l'actualité politique de Jean-Luc..(à part bien sûr l'article assassin de Raffy qui a l'honneur de trôner depuis 15 jours à la une..)
Jean-Luc, je voudrais vous remercier de prendre le temps décrire ce billet chaque semaine, car sans lui, même du haut de mes 55 ans, impossible de décrypter justement ce qui se dit, se lit, se fait, ou ne se fait pas, ne se dit pas.
Je me pose une question : vu le silence gigantesque des médias écrits et audiovisuels depuis 15 jours, ne seriez-vous pas haut dans les sondages ? si j'ai raison, j'en connais qui vont avoir des surprises !
Jean-Luc, je vous transmets toute mon amitié, nous sommes des milliers à "vous soutenir moralement" comme on dit, j'espère que cela vous aidera à tenir contre les coups qui vont venir.
Cordialement. Frédérique.
Bonne nouvelle ce matin, la venue de Jean-Luc Mélenchon le 15 Avril à Pau. Sur les terres de Bayrou ! A une semaine du premioer tour.On sera nombreux à venir le soutenir car il faut qu'il soit non seulement devant la droite mais aussi qu'il soit le représentant de la gauche au second tour !
J'en suis d'ores et déjà convaincu, la divine surprise de 2005 va se renouveler pour notre plus grand bonheur à tous ! Courage amis du Front de Gauche, courage Jean-Luc la ligne d'arrivée de la première étape est en vue !
Quand on parle d'amour c'est rare que ça ne revienne pas.
Pour les oligarques, nous représentons un terrible danger... Nous sommes le seul danger !
Les travailleurs apprécieront le refus du smic à 1700 € par Chérèque.
Suite à celle de Montebourg qui la trouve irréaliste.
À quelques jours du premier tour, ça canonne dur sur France2 (je n'ose imaginer ce qui passe sur TF1, M6...)... Exemple hier soir.
Juste avant le 20h, "ÉlyséeMoi", petite émission de quelques minutes.
Le sujet : " Les candidats promettent la lune"
Sur les 8 exemples, 6 à gauche (Jospin, Mitterrand, Mamaire, Voynet) et 2 à droite (Chirac et VGE). Plus une intervention de Le Pen sur le thème "Les promesses n'engagent que ceux qui y croient". Sans m'étendre sur ce déséquilibre (6 à 2), il me semble qu'il manque quelqu'un, non?
Suit le journal, qui attaque sur le "coup de filet anti-islamiste" de la police, avec images, tournées à l'aube, de l'assaut donné par le GIPN sur une habitation. Je suppose que les journalistes étaient là par hasard. Puis, la tête de Guéand, qui parle. Ça fait peur, et c'est fait pour ça.
Dans la foulée, la déclaration de Cohn-Bendit qui, trouvant que la campagne est "emmerdante", qu'il ne s'y dit rien, propose de voter dès ce dimanche pour en finir...
J'ai éteint mon poste à ce moment-là, en pensant à tous ces électeurs pour qui le poste de télé reste la seule fenêtre sur le monde.
Il est important de dire la vérité aux gens, notamment sur cette politique libérale que les "socialistes" veulent continuer en cas de victoire au soir du second tour de la présidentielle. Bien sur il faut virer Sarkozy, mais pas à n'importe quel prix. La montée du Front de Gauche donne et donnera des perspectives pour l'avenir. Il est nécesaire qu'il devienne la première force de gauche dans ce pays. Pour cela, impliquons nous. Diffusons et discutons du programme du Front de Gauche avec les salariés et je pense que nous pouvons être la grande surprise du premier tour, mais surtout lors des prochaines élections législatives.
Cher représentant du front de gauche
Ne vous laissez pas avoir nous savons de qui viennent ces attaques qui font de vous le bouc émissaire de leurs peurs Car ce que ces minables stratéges oublient c'est qu'en vous insultant en vous traitant comme ils le font c'est à tout ceux qui partagent les idées et le programme du front de gauche qu'ils s'en prennent par leur ignorance de qui vous êtes le porte-paroles,et,que vos mots ne sont que l'expression de notre colére et notre détermination Les éléphants si bien nommés de votre anciens partis sont toujours aussi pontifiants et comme l'ump coupés de la réalité du terrain que maintenant vous connaissez comme nous tous les militants dits de terrain. Courage nous allons leurs démontrer leurs erreurs. Nous voulons un représentant qui ne soit pas une potiche docile face au mercantilisme Merci de si bien nous représentés
Qunad le vent souffle dans la bonne direction il ne faut pas changer de cap, merci Jean Luc de mener cette formidable campagne électorale au nom de FdG. Ceci étant dit, je pense que maintenant il faudrait laisser les chiens de garde du libéralisme aboyer et concentrer tes attaques sur le bilan désastreux du monarque et de sa bande au pouvoir, car c'est à cause de ce bilan que les français n'en peuvent plus et veulent le changement avec le programme partagé. A bientôt à Marseille. Résistance !
Cela fait longtemps que la modernité n'a plus de sens pour "eux". Ils sont vieux et usés par leurs compromissions qui ne mènent nulle part.
Sur le site de Jean Sur (je recommande) "Périphéries", cité le livre de Dominique Dupart : Lamartine orateur.
Pour le plaisir une citation de cet homme politique sur "l'entreprise" France : "On dirait aujourd'hui qu'à leurs yeux la société humaine de France ne se compose que de pain et de viande, et que toute la civilisation d'un peuple comme nous se borne à des espèces de râteliers humains (...) En vérité, il semble que vous pourriez effacer ces 3 mots magnifiques que nous proposons d'inscrire sur le frontispice de votre Constitution : Liberté, Egalité, Fraternité, et les remplacer par ces 2 mots immondes : vendre et acheter"
Question modernité, ils feraient bien d'en prendre de la graine ces hobereaux bien peignés et malotrus!
Et, pour mieux respirer, j'ai aussi en réserve cette phrase de Jacques Berque:
" J'appelle à des Andalousies toujours recommencées, dont nous portons en nous à la fois les décombres amoncelés et l'inlassable espérance"
Nous en appelons au Front de gauche...
On est là et on lâche pas !
Pour les chiffres : bien sûr on croit ceux de la police, mais en plus de ça, quand on regarde le discours en streaming parce qu'on habite trop loin de Lille, Dailymotion nous indique combien de personnes sont connectées. Et Dailymotion et leurs ordis n'ont bien sûr aucune raison de mentir. Pour le discours de Lille donc, nous étions 12500 connectés à la fin. On peut imaginer qu'il y a eu des pics au milieu, on peut imaginer qu'il y a parfois plus d'une personne derrière l'écran etc, etc.
Je prends toutes ces attaques virulentes de manière positive : 1. cela révèle la vraie nature de vos rivaux qui préfèrent donc une Marine Le Pen en troisième, 2. s'ils ont tellement peur, c'est que vous montez bien, 3. pour qu'aucun journal ait relevé quoi que ce soit de votre discours de Lille, c'est qu'il y a un problème.
Donc on lâche rien, on continue à voir tous ceux qui n'ont que la télé pour s'informer (les pauvres). Et rendez-vous le 22 avril.
Vu l'énorme manifestation de la grève générale en espagne,plus de 800 000 selon les observateurs, et certainement beaucoup plus, on peut dire que les espagnols se sont mobilisés. Et bien le plan de rigueur est quand même tombé tranquilement et normalement, parce qu'il est necessaire selon les médias Français. Incroyable propagande.Alors ne molissons pas dans nos efforts pour parvenir à la victoire, car sinon, on fera comme les espagnols, les grecs, les portuguais,italiens et autres européens.On ne pourra que manifester devant les forces de l'ordre et recevoir des coups de matraques. Ce qui se produit déjà chez nous à Besançon pour la venue de sarkonichet. Résistance.
Je suis totalement écœuré par tout ce que je viens de lire. je suis bien conscient du lamentable rôle de la presse, en général, dans cette campagne mais à ce point. Le problème, c'est que peut de monde s'informe réellement des faits des chiffres, des commentaires, des citations, qui leurs sont présentés donc se font manipuler. Par ce fait, il faut bien souvent du temps pour informer, expliquer, à ceux que l'on rencontre dans nos actions, du contraire de ce qu'ils ont entendu, lu ou vu. Je m'aperçois à travers cette lecture que, plus que jamais, qu'il ne faut rien lâcher et être sur le terrain le plus possible. Résistance
Merci à Jean-Luc Mélenchon pour ce nouveau billet dans lequel il dénonce l'imposture socialiste.
"Si l’on tient compte des projets de carrière de son principal dirigeant en cas de victoire de la gauche dont tout Paris bruit, sa cotisation à l’entreprise de démolition va être particulièrement gratinée."
Quelqu'un saurait-il à quoi Jean-Luc Mélenchon fait allusion dans cette phrase?
N’empêche tout cela « fait système », comme on dit. A quel moment tout cela se déclenche ? Je note que c‘est à l’instant où nous sommes en passe de hisser ma candidature plus haut que celle de Le Pen !
Là est en effet l'explication. Dès lors que Jean-Luc Mélenchon est devant MLP, l'argument du vote utile perd toute raison d'être.
Dans les prédictions des sondeurs, la forte montée du Front de Gauche ne se traduit jamais par un effondrement des intentions de vote du PS.
Soit, mais quand bien même Jean-Luc Mélenchon prendrait des voix à FH, où serait le problème? Nul n'est propriétaire des votes des électeurs et encore moins de leurs intentions de vote.
Que faire, se demande-t-on dans le bureau du tout puissant Manuel Valls qui dirige tout ? Car pour celui-là, nous sommes un danger.
Alors qu'il est lui-même un danger, lui qui est favorable à la TVA sociale et avait été approché par NS tant son discours sécuriataire resssemble à celui de NS.
Car je n’attends rien de personne dans ces milieux globalement hostiles et fielleux.
C'est malheureusement la conclusion que nous sommes nombreux à avoir tirée, au moins depuis le référendum de 2005. L'attitude du PS face aux décisions les plus importantes de NS: le Traité de Lisbonne, la réforme des retraites, la loi sur l'autonomie des universités et l'OTAN n'a fait que renforcer la méfiance qu'inspire ce parti prétendument de gauche.
Courage et bravo pour votre résistance. Merci et continuez !
Des tas de gens sont en train de réagir un peu partout dans ce pays. Il faut lutter pour tout d’ailleurs malgré tous ces médias qui nous pénalisent.
Ardent les coeurs. Vive la révolution dans les urnes.
Un billet tout simplement imparable. Je diffuse...
Ou l'on voit bien à travers cette campagne que c'est bien la désinformation qui empeche la prise de conscience des électeurs. Tout est calculé pour manipuler ceux qui ont toujours subi les évènements, en ce moment à la une des journaux on ne parle que de sécurité, des arguments chers à la droite, et les gens oublient un temps qu'ils vivent mal, que leurs fins de mois sont difficiles. Si j'en parle c'est que j'essaie de convaincre une personne de mon entourage au demeurant intelligente mais qui n'a pas de culture politique, c'est un peu mon baromètre, je me suis lancée le défi de la faire voter fdg aux élections avec toute la diplomatie dont je suis capable. Inutile de rappeler ici le pouvoir pernicieux des médias, j'en ai marre de leurs bavardages de comptoir.
Merci pour cet éclairage. Le PS m'inquiète beaucoup. J'en viens à croire qu'il ne veut pas virer Sarkozy. L'obcsurantisme de leurs idées leur masque la vue. Je ne suis pas certain de la victoire contre Sarkozy. L'immobilisme du PS, caractérisé par la mollesse de sa campagne électorale, favorise l'UMP et le FN, qui en tirent profit. Quelle politique à gauche? Hormis le Front de Gauche, l'horizon s'éclaircit dramatiquement. La pauvreté des idéologies de ces mouvements (du PS, EELV, NPA, LO) se conjugue avec la platitude des programmes qu'ils égrennent en fonction du vent sans doute, et la faiblesse des arguments se transforme en actes d'agression contre le Front de Gauche. Donc, c'est grave, très grave parce que cela pose quelques questions : la gauche va-t-elle virer Sarkozy ? La position du PS ne prépare-t-elle pas sans le dire une alliance avec Bayrou ? Le PS choisira-t-il comme les sociaux-démocrates en Europe et ailleurs de s'allier avec la droite plutôt qu'avec la gauche ? Dans ce cas, l'objectif du Front de Gauche est double : passer devant le PS et gagner l'élection. Comme il faut tout envisager, voter pour Hollande à un deuxième tour, il faudra convaincre que notre intérêt c'est d'abord de battre la droite et l'extrême-droite. Ce sera l'unique raison. Après, la lutte continue et avec un rassemblement populaire avec lequel il faudra compter.
A part hurler à tout va "le vote utile, les socialistes n'ont rien mais absolument rien fait pour rassembler la gauche et là ils osent venir blâmer le Front de Gauche qui a su mobiliser le peuple? Pincez moi, je rêve!
Tout ça est tellement juste. Tout ça me fait revenir à l'isoloir après 10 ans d'absence.
A lire et écouter les remarques récentes d'Arnaud Montebourg sur la montée du Front de Gauche, ça me fait mal au coeur :'(
Jean-Luc (je me force pour te tutoyer, il paraît que sinon on se fait rembarrer) j'aime beaucoup la récurrence de ta seule promesse non tenue, à savoir celle de faire court quand tu t'adresses à nous dans tes billets. Tes avant-propos qui brodent sur le thème des "quelques lignes" et du "je serai bref" me réjouissent car en les lisant j'ai la certitude qu'il n'en sera jamais rien, certitude systématiquement confirmée. Cela nous renvoie aussi à notre travail collectif de militant, qui déborde toujours largement sur ce que l'on n'avait prévu au départ: on promet de ne pas dépasser un certain horaire dans les assemblées citoyennes, d'aller enfin se coucher parce que là vraiment on n'en peut plus. Et en fait, on réalise que nous, on peut encore, à notre propre grande surprise. Les débats se prolongent, la cohérence d'ensemble émerge, les idées et les ressentis s'expriment, on n'arrive pas à se quitter. Même chose pour les tractages (Maintenant c'est décidé, je rentre! Bon allez, juste encore quelques dizaines...), les boîtages (Tiens, y'a encore quelques boîtes aux lettres isolées là-bas...) ou les affichages (Mais dis donc, on n'a rien collé dans le lieu-dit du hameau du village de Perpette-les-Olivettes, allons-y!). Vive les fourmis!
Que du bon, on prend tout, quelle a pas été ma surprise de voir sur ma boite mail à mon réveil que des militants de base du NPA appellent à voter Jean Luc Mélenchon. Que de chemin parcouru pour certains, çà prouve qu'on as raison! Et que faut pas lacher !
çà redonne la péche pour aller encore tracter ce matin au marché ou nous sommes environ 50 répartis en trois points! Mon petit doigt me dit que demain des militants de base EELV vont appeler a voter FdG!
Resistance, Résistance.
Suissesse, je vous écris pour vous dire que tous les Français de mes connaissances qui vivent dans mon pays, mais ont bien entendu le droit de vote en France, voteront Mélenchon. Comme une bulle d'air salvatrice. Et l'on voit paraître dans la presse de grands articles explicatifs, alors qu'il n'y a que quelques jours encore, c'était silence radio. De même dans la presse allemande. Les reporters s'exercent à la prononciation, Mê-langue-chongue... La pâte lève ! Dans toute l'Europe ! Bravo. On vous tient les pouces !
Sophie Clerc
La mauvaise foi et mensonges des caciques du PS, et de toute cette presse qui prouve encore une fois l'ignominie de leurs excès me rendent encore plus déterminé à la lutte, bien que des fois cela me donne la nausée.
Même si cela ne nous facilite pas la tâche pour persuader les sympathisants du Ps de voter pour nous au premier tour, il faut raison garder et être plus percutant dans notre argumentation...après avoir déconstruit la désinformation avérée des médias..Mais autour de moi, malgré tout, on sent inexorablement la poussée et les intention de vote pour "l'humain d'abord".
Voici une étude d'opinion dans laquelle ont retrouve les signes de notre progression, même si elle n'est pas explicitement reconnue.
Haut les coeurs camarades!
Bravo Jean-Luc et à tous les sympathisants du Front de Gauche,
La mayonnaise commence à prendre, et ce formidable élan citoyen que vous suscitez les déstabilise. Le PEN dans son registre tout sécuritaire et xénophobe ne varie pas, cela vous sert! Sarkozy pense encore pouvoir récupérer les voix des indécis de l'extrême droite en orchestrant avec son ami Guéant des arrestations télévisées de pseudo-islamistes tout en jouant sur les effets d'annonce, notamment sur la baisse de plus 2 points de déficit du budget de l'état (personne n'est dupe); quant à Hollande, il se trouve devant un gros dilemme. Il sent bien que la situation lui échappe! Va-t-il gauchiser son discours ou bien rester sur ses positions en espérant récupérer l'électorat de Bayrou.
Quoi qu'il en soit, reste assuré Jean-LUC de notre soutien, on va leur montrer à ces oligarques que la France c'est d'abord un peuple empreint de justice, d'égalité et de tolérance, le bien commun de tous c'est le bonheur de vivre ensemble dans un pays où les idées et l'ambition peuvent amener à cette formidable révolution citoyenne. Ne plions pas, unissons nos forces et nos convictions pour faire passer la seule valeur essentielle: l'humain d'abord.
Ce matin sur Inter, on remet en cause les propos de Jean-Luc quant à l'accord EELV/PS sur la fermeture des centrales nucléaires. Une seule fermeture a dit Jean-Luc. C'est faux dit l'éditorialiste. Je vous laisse réécouter. Je leur ai envoyé la vidéo du débat Hollande/Copé à ce propos. Rires.
Nous dénonçons depuis tant de jours ici ce traitement médiatique qui nous est fait et l'acharnement réservé à Jean-Luc. Et nous avons bien compris qu'il ne sert plus à rien de nous nouer l'estomac puisque nous avançons ensemble si ardemment.
Je suis professeur en lycée professionnel et je dois dire que le billet de Jean-Luc ce matin m'a comblée. Ce qu'il dit est bien sûr parfaitement exact. La casse est organisée depuis l'ère Sarkozy. Je me permets d'ajouter deux réflexions pour alimenter le sujet :
- Le remplacement des Bac Pro 4 ans en Bac Pro 3 ans n'a été qu'un moyen pour permettre la suppression massive de postes. Il n'y avait là aucune réflexion pédagogique mais uniquement une gestion comptable. Pour y parvenir, il fallait réduire les contenus, d'une part, et supprimer les dédoublements d'autre part. L'appauvrissement des contenus est une catastrophe car il réduit considérablement le niveau de nos élèves tant sur le plan des connaissances générales que sur celui des savoir-faire professionnels. La suppression des dédoublements conduit évidemment à une détérioration des conditions de travail pour les élèves comme pour les enseignants.
- Le second point est une réflexion politique : Les Régions ont leur mot à dire, il me semble, sur l'organisation de l'enseignement professionnel. Elles sont toutes à gauche et je ne comprends pas leur manque de réactivité aux plans de casse de la droite. Aux dernières élections régionales, par discipline républicaine, j'ai donné ma voix au candidat PS parce qu'il avait notamment insisté sur la priorité qu'il comptait donner à l'enseignement professionnel. Bah on a vu !
La place du Capitole appartient au peuple. Le 5 avril nous le prouverons ! c'est notre Bastille à nous ! vive la VI ième république. Vive l'assemblée constituante! vive le programme l'humain d'abord!
Il faut en finir avec la social démocratie et l'arrogance de ceux qui s'imaginent que notre bulletin de vote leur appartient ! Non au vote censitaire ! oui au vote démocratique du peuple ! vive le front de gauche.On ne lâche rien
Que se vayan todos!
hollande et le ps veulent ils gagner, depuis la primaire j ai un doute et il s amplifie.Ne cherchent ils pas a entrainer la gauche dans leur chute ? Cequi change la donne c est la poussee du front de gauche qui a casse le scenario imagine par la bourgeoisie et cela peut et doit aller tres loin.Hollande refuse le debat nous comprenons pourquoi,alorsfaisons ce debat au porte a porte.J ai reçu un tract " pour defendre le pouvoir d achat" de l impetrant,c est une mine d or pour faire voter Mélenchon je vous conseille de vous le procurer.la mesure "phare" plus 25% dlloc de rentree scolaire les actionnaire de carrefour, auchan et cie prennent des 2 mains les banques et les huissiers aussi, car 1 mois par an les pauvres peuvent retarder les echeances douloureuses n est il pas preferable que l ecole soit totalement gratuite comme nous le proposons ? ensuite vient le blocage" provisoire" des prix des carburants, le temps sans doute de faire elire quelques deputes. Autre reduction des factures de chauffage par un "grand" plan de renovationthermique dans les logements, le concret c est demain voire apres demain, mais comme il faut reduire les depenses selon hollande. Foutaise..Al evidence ces gens ne connaissent rien de la vie des familles. Alors vous imaginez un debat Melehchon/Hollande sur ce sujet ? Dire apres cela " le pouvoir d achat, c est la preoccupation des français, c est ma priorite " c est du foutage de gueule,non.Quand au smic salaires prnsions retraites, ne cherchez pas, ils ont "oublie". Alors nous sommes ou dans les sondages ? Et nous serons ou lorsque chaque jour les français apprendrons la verite sur le programme du "prochain president" Chacun comprend l imperatif d etre au second tour pour mettre fin a l arnaque de "goche"
Nécessaire de faire passer ce billet à ceux qui n'ont pas internet. Expliquons aux arbres que nous replanterons, mais il y va de la survie de tous les écosystèmes à ne pas laisser se propager des odieuses manipulations dévastatrices. Donc imprimons, pour que ces billets circulent, informent, éduquent.
Les familles, les jeunes, les enseignants, les artisans, les PME, les citoyens conscients doivent se mobiliser contre les assauts lancés contre les formations professionnelles, technologiques, bases du tissu productif dont il faut arrêter la fuite. Le matraquage contre les fonctionnaires, les services publics a réussi en jouant sur la jalousie, sans dire le fond des questions et aussi de façon très subtile et stratégique en sabrant dans les moyens, les programmes, les objectifs pour que les situations se dégradent. Ainsi le niaiseux "ras-le-bol" a été une belle couette pour que l'usager prenne le fonctionnaire pour son ennemi.
L'homme savamment est découpé en fonctions, perdant ainsi sa vison globale de lui-même et tout seul docilement, il se tire des balles dans le pied ou se donne un coup de couteau dans le dos ou se donne à boire du poison qu'il sucre. Il y en a des choses à détricoter et à rassembler pour donner sens.
Quel mépris pour le Pays, pour son peuple ont certains "grands" candidats pour oser se présenter en digne garant de la République, de la Démocratie alors qu'ils ne cherchent qu'à diviser, éliminer!
Quant au PS, cela sent la dérive des continents.
Monsieur Mélenchon, merci de tous les arguments qui vont fleurir nos distributions printanières. Le chemin est tracé, avec de bonnes chaussures on va loin.
Je ne sais comment exprimer à quel point je suis soulagé tout les jours en lisant et en écoutant Jean-Luc Mélenchon, ici à Nantes et aussi à la Bastille et le reste du temps sur le blogs.
Je pressens la victoire contre la perversité de cette organisation libérale qui entre autres Crimes, détruit sciemment l'enseignement professionnelle au mépris de l'avenir. Cette classe dirigeante servit par sa valetaille est un monstre.
Je me rappelle de deux choses que j'ai retenu d'un très antique révolutionnaire: il haïssait les tièdes et il professait les bienfaits du partage. Certain au PS devrait méditer cela.
Bonjour à tous
Quand j'ai commencé à lire cet article ce matin, le nombre de lecteur était de 1150 personnes
A la fin on était plus de 2500. D'accord je ne lis pas vite, mais quand même !
A cette heure matinale pour une fin de semaine, ça fait du peuple !
Bonne journée à tous et si vous n'avez pas de projet pour demain, Grigny nous attend.
Très bonne analyse contenue dans ce billet, il fallait s'y attendre, plus la campagne avance, plus le FdeG gagne du terrain et plus les attaques seront vives. Il faut dire la vérité, les citoyens sont ivres de vérité après tant d'années de mensonges, C'est ce qui fait la force du FdeG, on ne lâche rien. Plus nous allons nous rapprocher de la date de l'élection, plus il faudra que chaque citoyen prenne position, la sincérité sera payante pour le FdeG.
La manipulation est flagrante.
C'est impressionnant le nombre de personnes qui viennent au secours de F. Hollande pour tenter d'influencer l'opinion. N'est-ce pas là le signe tangible des failles du candidat.
Ces derniers jours on relève des cas flagrants de médiacratie abusive et de perfidie envers Jean-Luc Mélenchon.
Pour exemple sur France Inter vendredi dans le débat Eco : B. Maris et D. Seux disant que le programme du FdG était un rassemblement de ceux de 1936, 1944 et 1981 tout y passe et l'on sent bien que les attaques deviennent plus dédaigneuses de la part de ces médiacrates qui voient leurs scénarios s'écrouler parce qu'ils n'avaient pas mesuré la force du concept du FdG.
Maintenant, au tour du parti écolo d'accuser le FdG de siphonner leur électorat en qualifiant notre campagne comme une escroquerie (je cite) ! Pour qui prennent-ils le peuple si ce n'est pour des idiots qui ne sont pas capables de se forger leur propre avis ! Ils sont petits, tout petits ces gens-là et n'ont pas une once de dignité. Ils ne font qu'aggraver leur cas et ils se sabordent sans l'aide de personne !