31mar 12
Vous avez noté, bien-sûr, comment depuis quelques semaines, les intentions de vote pour le Front de Gauche relevées par les sondages sont à la hausse. Cette fois-ci cela correspond à ce que nous observons de toute part dans le pays avec nos propres instruments de mesure. La marche sur la Bastille et sa première réplique à Lille en attestent. Je n’en dis pas davantage. Cette situation déchaîne contre moi un ouragan de tirs tendus. Les arquebusiers les plus divers du Front National aux Verts en passant bien-sûr par les socialistes et l’UMP sont montés au feu. Je vois bien que cela énerve ! J’en dis le fond des raisons. Puis je viens sur une affaire largement sous signalée : la situation des lycées professionnels. Et comme il me faut faire vite, puisque je dispose de peu de temps pour monter cette note, je vais devoir après bien d’autres recourir à une méthode que je juge assez pauvre le reste du temps : donner des liens sur la toile pour dire ce que j’ai à dire.
En illustration de ce billet des militants du Front de Gauche colleurs d’affiches dans le XXème arrondissement de Paris : « Prenez le pouvoir ! », « Leurs profits polluent la planète », « Augmenter les salaires pas les actionnaires ». Photos : Insousciance et S. Burlot.
En ce moment ça bouge dans les lycées professionnels. Notamment dans le département dont j’ai été élu si longtemps, l’Essonne. Je ne peux m’empêcher de vouloir en parler. En effet ma passion pour le sujet est intacte et mon indignation est à hurler ! Les suppressions de postes pour la rentrée 2012 menacent désormais la survie de nombreux établissements. Les lycées professionnels vont en effet supporter les deux tiers des 6 550 suppressions de postes prévues à la rentrée prochaine dans le second degré. Alors qu'ils ne scolarisent qu'un tiers des élèves du secondaire ! Le gouvernement a donc délibérément choisi de faire cette voie d’enseignement une cible. C'est un choix cohérent avec la volonté de Nicolas Sarkozy de passer de 500 000 à un million d'apprentis dans le pays. Pour parvenir à un tel résultat, la droite a besoin de pousser hors des lycées professionnels les jeunes pour les mettre de force en apprentissage en entreprise.
Pour économiser ces postes, il ne s'agit plus seulement de supprimer des heures, ou d'éliminer les cours en petits groupes mais, carrément, de supprimer des formations. Depuis l'élection de Sarkozy ce sont donc 922 classes qui ont été fermées dans l'enseignement professionnel public. Dans le même temps la droite a ouvert 156 classes dans l'enseignement professionnel privé confessionnel. On ne peut avoir meilleure démonstration de l'option préférentielle pour l'enseignement privé qu'applique l'UMP. Mais désormais ce sont donc carrément des établissements entiers qui sont fermés : déjà 54 ont été rayés de la carte depuis 2007. Et la rentrée 2012 s'annonce la plus destructrice qu'ait jamais connue le secteur. Rien que dans l'académie de Lille, 14 lycées professionnels vont être « fusionnés ». Cela signifie que dans de nombreux endroits il n'y aura plus du tout d'offre de formation professionnelle accessible dans l'enseignement public. L'Association des régions de France s'en est émue. Elle dénonce un « gâchis financier incompréhensible ». En effet, des lycées récemment rénovés par les régions, avec du matériel neuf, vont devoir fermer faute de postes d'enseignants à y affecter. Pour les jeunes cela veut dire que les orientations "par défaut", c’est-à-dire non choisies, seront donc plus nombreuses et la réussite en pâtira.
Après ces chiffres se révèle ensuite une autre réforme plus profonde et perverse de l'enseignement professionnel. Appliquée depuis 2009, la réforme du bac-pro qui en a réduit la préparation à trois ans au lieu de quatre, produit son effet néfaste. Il conduit à l’échec un nombre croissant d'élèves. Comme je l'avais malheureusement prévu quand j'ai combattu d'arrache-pied cette réforme. Avec la suppression des cycles de formation BEP, les élèves qui sortent de CAP ont encore plus de mal à poursuivre leur formation et à réussir en bac pro en 3 ans. Les décrochages de jeunes augmentent donc. Dans l'académie de Versailles, la plus importante de France, les décrochages en cours de formation en bac pro ont été multipliés par trois depuis l'application du bac pro en trois ans. Rien que dans cette académie ce sont ainsi 1 500 jeunes qui décrochent sans arriver au bac pro. Et le taux de réussite nationale au bac pro a lui aussi commencé à pâtir du passage au bac pro en trois ans : en 2011 la réussite a baissé de 3,8 % alors qu'elle augmentait dans toutes les autres séries du baccalauréat. Un désastre éducatif prévisible qui prépare une catastrophe économique et sociale non moins prévisible.
Face à ce massacre, les mobilisations se multiplient dans les lycées professionnels en impliquant les enseignants mais aussi les parents et les jeunes. Ils ont raison. Je vous appelle tous à soutenir leurs luttes partout où elles se déclenchent. Car la lutte finit par payer. La mobilisation pour le lycée Le Mas Jambost à Limoges a, par exemple, obtenu la suspension de la fermeture de ce lycée des métiers du bois et de la céramique. Un remarquable établissement qui regroupe des formations du CAP au BTS mais aussi des passerelles avec les écoles d'ingénieurs du secteur ainsi qu'un centre de formation continue. C'est tout ce maillage qualifiant que le gouvernement voulait rayer de la carte. Avec le risque de terribles pertes de savoir-faire, notamment dans les techniques de modelage des matériaux et de fabrication de moules qui ont des applications dans toute l'industrie, de l'automobile à la fonderie en passant par l'ameublement. De nombreux autres lycées pro sont en lutte contre ce saccage de savoir-faire. En Ile-de-France, c'est notamment le cas de plusieurs lycées des métiers du bâtiment en luttes et en grève : Auguste Perret à Evry, Gustave Eiffel à Massy ou Jean-Pierre Timbaud à Brétigny. Mais aussi de lycées formant aux services et soins à la personne comme Baudelaire à Evry et Valmy à Colombes. Autant de secteurs où le besoin de professionnels qualifiés est permanent. Et où la mise en péril de l'outil public de formation et de qualification est une folie pour l'avenir économique du pays.
A présent je vais donner des liens pour diriger ceux que cela intéresse vers les échos de mon agenda de la semaine. Je commence par cette superbe réunion à l’Usine, le quartier général de campagne. Il s’agissait d’un rassemblement des ouvriers des entreprises en lutte pour l'emploi. L’idée était de démontrer comment est pensé l'avenir à long terme, à la base. Cela s’appelait « Forum Industrie et planification écologique ». C’était organisé par le Front des Luttes et plus particulièrement par Laurence Sauvage dont c’était le bébé en quelque sorte ! Un moment saisissant et sans précédent politique, avec les délégations ouvrières de plusieurs entreprises où je me suis moi-même rendu. Le trait commun des interventions était la présentation de projets alternatifs. Faute de pouvoir en traiter moi-même, voici le compte rendu évocateur qu'en a fait Corinne Morel-Darleux sur son blog.
Ensuite, je signale un moment très fort pour moi, encore une fois. Celui passé à la rencontre de l’association pour « le droit de mourir dans la dignité ». Vous vous souvenez sans doute que, à la Bastille, j’ai fait mention de ce droit comme d’une liberté fondamentale de la personne humaine. Au point de souhaiter l’inscrire comme un droit constitutionnel. Je suis intervenu devant les membres de l’association et leurs invités. Le film de mon discours me permet de garder une trace de ce discours que je n’ai pas davantage écrit que les autres. Et comme je crois que j’ai bien résumé mon point de vue je vous le propose pour vos propres méditations. Dernier lien à proposer. Il s’agit d’aller lire mon ami René Revol. A son appel, le Front de Gauche de l’Hérault se propose d’organiser une réplique locale de la mobilisation nationale de la Bastille. Elle aura lieu la veille de la deuxième marche pour la sixième République qui se tiendra sur la place du Capitole à Toulouse le 5 avril prochain.
Inutile, je suppose, de dire de nouveau combien le traitement médiatique de la campagne dans la presse écrite peut être décevant. Je parle de la presse écrite car c’est d’elle dont on attend recul et arguments par rapport à l’instantané du média audiovisuel. En réalité, à l’heure actuelle, l’audiovisuel est beaucoup plus factuel qu’une bonne partie de l’écrit. Je n’en juge pas en général mais au cas particulier qui me concerne. Pour l’humour de situation je veux souligner un événement d’un genre nouveau. Il s’agit du traitement du meeting de Lille. A peine avions nous donné le chiffre de la participation que la journaliste du Figaro « tweetait » de tous côtés des persiflages. Du journalisme pro actif en quelque sorte ! Aussitôt les deux autres faces de l’Everest médiatique parisien firent écho. Car la confraternité est plus importante que les faits. C’est donc une première qui a eu lieu. Elle ridiculise les fabricants de faits. Car cette fois-ci la police a… compté. Il y a donc trois chiffres. Celui des organisateurs : 23 000. Celui de la police, reproduit par toute la presse locale : 20 000. Et le chiffre du journal « Le Monde » : 10 000 ! Ah les braves gens. Et, bien sûr, objectivité oblige, le « reportage » avance le chiffre des « organisateurs » pour mieux souligner l’absurde exagération. Manque de chance pour ce type de manipulation, le chiffre de la police (un ramassis de bolcheviks à la solde du Front de Gauche ?) souligne au contraire que nous n’exagérons pas. Mais cet amusant ridicule nous instruit. Il nous rappelle combien le nombre des participants est un enjeu politique. Je ne parle pas de ce qu’en dit la presse parisienne. Cela n’a pas d’impact sur notre trajectoire comme on le voit à notre succès après qu’elle a tant fait pour nous nuire ! Je parle de la perception qu’en ont ceux qui en reçoivent le choc. Car il s’agit d’un choc. Le sentiment de la force décuple la force. La perception du rapport de force fait partie du rapport de force. Et c’est bien pourquoi on reconnaît nos ennemis à cette crispation qui les conduit à nier les faits jusqu’au ridicule !
A l’inverse, notre intérêt est de dire la vérité et rien de plus qu’elle. Nous le faisons parce que c’est notre intérêt de situer exactement le point où nous en sommes, non pour les commentateurs, mais pour l’auto-évaluation exacte que doit faire d’elle-même la force que nous cherchons à constituer. C’est ainsi que chacun peut ensuite apprécier l’effort qu’il veut faire pour améliorer notre rapport de force. Les actes de sous-évaluation sont intéressants aussi car ils permettent une saine éducation collective à propos du niveau de turpitudes auquel certains médias sont prêts à s’abaisser pour mener leur combat. Ainsi quand « Le Nouvel Observateur » nie purement et simplement l’événement de la Bastille. Pas une ligne pas une photo. Mais c’est tant mieux en quelque sorte. Rien n’est plus écœurant que les papiers qu’il nous consacre de temps à autre, plein de morgue, d’offenses de toutes sortes et de ragots de dîner aux bonnes table où invitent les dirigeants socialistes. C’est pourquoi le pire est à venir. Compte tenu de ce qu’est la propagande des socialistes depuis dix jours je m’attends à une entrée en scène spécialement odieuse de la part de l’organe bling-bling du social-libéralisme. Si l’on tient compte des projets de carrière de son principal dirigeant en cas de victoire de la gauche dont tout Paris bruit, sa cotisation à l’entreprise de démolition va être particulièrement gratinée.
Ce qui est frappant dans le tir de barrage que nous subissons en ce moment de Le Pen au PS, c’est le moment où il se déclenche. Bien sûr je suis capable de faire la part des choses. Je vois bien le côté « service commandé » de la désolante campagne de dénigrement des Verts. C’est leur cotisation pour leurs sièges de députés. Mais tout de même ! Je comprends aussi les excès de zèle de ceux qui ont beaucoup à se faire pardonner. Comme Fabius après son échec misérable face à Sarkozy dans l’émission « Des paroles et des actes » ! N’empêche tout cela « fait système », comme on dit. A quel moment tout cela se déclenche ? Je note que c‘est à l’instant où nous sommes en passe de hisser ma candidature plus haut que celle de Le Pen ! C’est là que tout le monde me tire dessus. Complicité objective avec l’extrême-droite ? Oui bien sûr même si elle est inconsciente. Car le fond de l’affaire est le suivant. Tant que Le Pen est troisième, la chanson du vote utile peut être passée en boucle. L’univers politique des quinze dernières années continue à ronronner avec ses rentes de situation et ses positionnements convenus ! Dès qu’elle n’y est plus, le verrouillage des deux premières places saute. Et les suivants de la file sont mis au pied du mur tout aussi fortement ! Dans cette manœuvre, la première bénéficiaire, madame Le Pen, prend toute sa place et vocifère avec le reste de la meute. Et alors apparaît l’incroyable. Il est frappant de constater que les arguments de madame Le Pen et de nombre de mes détracteurs sont les mêmes. Notamment lorsqu’ils utilisent le registre grossier d’un anticommunisme nostalgique de la guerre froide. Chavez, Cuba, le Dalaï Lama sont ainsi régulièrement convoqués à la barre des témoins de mes turpitudes, sans oublier Pierre Lambert et mes trois ans de trotskisme actif il y a quarante ans de cela ! Cécile Duflot y ajoute de touchante remarque sur mon âge avec les mots de l’élégance qui la caractérise.
Certains médiacrâtes aussi semblent voir avec ennui leurs scénarios écrits à l'avance et leurs connivences mondaines ébranlées par un imprévu de cette sorte. Surtout quand cela menace d’affecter aussi les plans de carrière. Du lourd, donc. Me voici donc qualifié d'« allié objectif de Sarkozy », vieille expression héritée de la période du stalinisme. C’est la trouvaille de Patrick Jarreau dans Le Monde du 20 mars. Elle est répétée par tous les imaginatifs de la moutonnerie de luxe. Ainsi par François Martin dans l'éditorial de « Midi Libre ». Ces insinuations malveillantes sont ensuite passées directement dans la bouche de Marine Le Pen qui m'a qualifié le 28 mars de « meilleur allié de Nicolas Sarkozy ». Jarreau, Martin et Le Pen ont donc le même point de vue, devrais-je dire si je raisonnais avec les outils intellectuels de l’ancien trotskiste du « Monde ». La manière dont cette « analyse » circule, par qui elle passe et où elle passe est à elle seule instructive du monde de connivence qui s’agite derrière le rideau.
L’indice majeur de la volonté de propagande manœuvrière est la stupidité de la thèse. Si on prenait cela au sérieux il faudrait en conclure que quand la gauche grimpe cela profite à la droite… Car tels sont les faits : plus le Front de Gauche progresse, plus la gauche dans son ensemble progresse. La preuve en partant des mêmes bases de départ que ces brillants analystes : les sondages ! Pour l’ensemble des sondeurs qui nous « voient » en progression, le total des intentions de vote de la gauche dans son ensemble augmente : +3 points pour CSA, +2 points en une semaine pour l’IFOP ou encore +1 point pour l’IPSOS. Et, pour être plus précis, dans les prédictions des sondeurs, la forte montée du Front de Gauche ne se traduit jamais par un effondrement des intentions de vote du PS. Lorsque CSA observe 2 points supplémentaires pour le Front de Gauche, François Hollande reste stable. Lorsqu’IPSOS nous fait progresser de 1,5 point, François Hollande ne perd qu’un demi-point. Lorsque TNS Sofres voit une augmentation de 6 points pour le Front de Gauche, François Hollande perd 3,5 points. La progression du Front de Gauche est donc avant tout la percée d’une force qui rassemble la gauche et qui conquiert l'adhésion de milliers de personnes désemparées qui ne savaient plus pour qui voter.
Au PS c’est la confusion face à ma candidature. Car notre percée effondre le beau plan stratégique de départ. Que faire, se demande-t-on dans le bureau du tout puissant Manuel Valls qui dirige tout ? Car pour celui-là, nous sommes un danger. Du coup, depuis quarante-huit heures, faute d’idées ou de programme à défendre c’est une suite ininterrompue d’agressions pleine de postures pontifiantes qui se succèdent. Plusieurs caciques me conseillent de « réserver les coups à Sarkozy ». Mais eux-mêmes font exactement le contraire avec moi dans des termes d’une violence incroyable. A vrai dire, pire que cela ne fut jamais aux heures les plus difficiles à gauche au cours des vingt dernières années. D’où vient cette perte de sang froid ? En voici la raison. Hollande ne peut rompre l’ambivalence de sa stratégie politique. Il comptait que nous serions quantité négligeable, obligés de voter sans discuter. Seule importait l’affection de François Bayrou. A cette heure, Bayrou est dans les choux et nous sommes une force incontournable. Et il n’a aucune stratégie de rechange. Est-ce notre faute ? La droite, qui a vu la faille, presse là où ça fait mal. A qui la faute encore une fois ? N’avions-nous pas prévenu qu’il en serait ainsi ? N’avons-nous pas, dès décembre publié tracts et brochures pour expliquer que l’idée d’unir sous un même joug, dans le même attelage, Bayrou et le Front de Gauche serait impossible ?
Comment sortir de cette situation pour le camp Hollande ? Plutôt que de s’interroger sur les moyens de se doter d’une nouvelle dynamique, l’état-major de campagne socialiste cherche à mettre en place un nouveau verrou de contrainte qui prenne le relais de feu le « vote utile ». Celui-ci est en effet assez largement démonétisé. Ils en ont tellement abusé ! De plus voilà que Le Pen, sous notre pression, est cantonnée à plus de dix points derrière le « prochain président ». Ce dernier, comme d’habitude envoie ses snippers et se donne l’air de regarder de haut la mêlée qu’il déclenche. Le premier à avoir dégainé la nouvelle arme de contrition massive est Jérôme Cahuzac, le conseiller budgétaire de François Hollande et son gardien du temple de l’orthodoxie financière.
Son idée est de verrouiller la situation en passant en force. Mardi 27 mars sur Public Sénat, il a affirmé que le programme de Hollande est « à prendre ou à laisser ». Pour soulager la violence de la charge il a bien sûr ajouté que nous serions déjà d’accord. Puisqu’on nous aurait acheté : « Jean-Luc Mélenchon et son parti ont passé un accord avec le PS pour que leurs candidats aient quelques circonscriptions avec quelque espérance de gains ». J'ai répondu dans mon discours de Lille et je le redis pour que ce soit clair : il n'y a aucune négociation et aucun accord ni avec Hollande ni avec le Parti Socialiste. Cahuzac ment donc avec aplomb. C'est d'ailleurs ce qu'a reconnu son propre camarade Christophe Borgel. C'est le responsable des élections au PS. Il est donc le premier informé. A propos d'éventuelles discussions il a démenti : « Jean-Luc Mélenchon a raison: il n'y en a pas eu ».
D’autres socialistes ont été chargés par Hollande de puiser dans l’artillerie lourde des injures. Là encore avec des arguments de guerre froide style Patrick Jarreau. Le plus grossier est sans aucun doute Gérard Collomb, le maire de Lyon, vieux complice de Hollande dans les grandes manœuvres d’appareil au PS. Dans Le Figaro du 29 mars, il explique à mon propos : « Le modèle qu'il défend, on l'a essayé en URSS, au Cambodge, ça ne marche pas ». Jusqu'ici on n’entendait ces âneries que dans la bouche des soutiens de madame Le Pen. Désormais, le FN et le maire PS de la deuxième ville de France utilisent les mêmes mots contre le Front de Gauche. Mais me comparer à Pol Pot est une nouveauté dans l’infamie que je ne suis pas prêt d’oublier. Je cherche en vain quel brillant éditorialiste relèverait la violence du propos. J’attends le socialiste qui inviterait Collomb à « réserver ses coups à l’extrême droite ». En fait c’est une manière de dire. Car je n’attends rien de personne dans ces milieux globalement hostiles et fielleux.
D'autres responsables du PS ont relayé les grands airs du candidat. Ils demandent avec prétention et arrogance que l'on « parle du projet » et pas seulement des « colères ». C'est ce qu'a réclamé Michel Sapin ce jeudi sur Radio Classique et Public Sénat : « Il serait intéressant que chacun se détermine par rapport aux projets eux-mêmes et pas simplement par rapport à la sonorité de la voix ou par rapport à la couleur du discours ». Michel Sapin est le responsable du projet de François Hollande. Ce n'est pas n'importe qui au PS. Donc il sait qu’il pipeaute. Pas de projet au Front de Gauche ? Pas de projet dans mes discours ? Notre programme est disponible depuis le mois de septembre. Il s'est vendu à plus de 300 000 exemplaires. J'ai fait une offre publique de débat aux autres candidats de gauche le 28 août à Grenoble en conclusion de notre Remue-méninges. Voici ce que j'ai déclaré à cette occasion: « Rassembler le peuple, c'est parler clair. Alors, pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté, et parce que je ne veux pas que nous passions notre campagne dans une espèce d'isolement mutuel : personne ne parle à personne et tout le monde s'enferme dans ses certitudes. Je fais une offre publique de débat à tous nos partenaires de gauche, qu'il s'agisse de nos camarades du NPA ou qu'il s'agisse de nos camarades socialistes. Je vous en prie, acceptez le débat ! Discutons de nos idées, demandons à notre peuple ce qu'il en pense. » Cela fait donc 7 mois que le Front de Gauche a proposé une discussion sur les programmes. 7 mois ! 214 jours ! A ce jour la réponse a consisté dans cette suite d’injures.
Il y a enfin notre cher Arnaud Montebourg. Il a déclaré sur Europe 1 : « Jean-Luc Mélenchon devrait s'interroger sur l'utilisation que fait Nicolas Sarkozy des mots qu'il emploie », avant d’ajouter : « Cela devrait interroger un certain nombre de citoyens sur l'instrumentalisation de l'agressivité de Jean-Luc Mélenchon ». J’ai bien reçu le message. Que ne l’a-t-il confié au représentant qu’il m’a envoyé à la Bastille me porter l’expression de sa solidarité ? Un peu double-langage le camarade. Par prudence donc et pour suivre son enseignement je ne dirai donc pas davantage que ce que lui-même a dit dans un passé récent. Car je suppose que cela doit être conforme aux précautions qu’il me recommande de prendre ! Sans autres commentaires, je rappelle juste quels étaient les mots d'Arnaud Montebourg sur François Hollande : « Il est impossible de construire quelque chose avec Hollande, il nous a conduits à deux désastres, celui de 2002 et celui de 2005. » (à Frangy-en-Bresse, 2005) ou encore : « Le point faible de Hollande, c'est sa candidature » en mars 2011 sur Rue 89. Et dans Libération encore, le 11 octobre : « François Hollande, par deux fois – au congrès de Dijon et à celui du Mans -, m’a refusé la VIe République. Aubry et Hollande, ce sont des dirigeants fermés aux idées nouvelles ! Ils risquent de faire perdre la gauche ! »
D’ailleurs Arnaud Montebourg a bien raison de dire qu’il faut se méfier de l’utilisation par l’UMP des mots que l'on emploie. Pour preuve, le terme « Flamby », qu'il a inventé, a les honneurs de multiples articles sur le site « planète-ump » : « Flamby se fait piquer son nom de domaine », « Le Flamby à la farine », « L’équipe de choc du Flamby », « Flamby hué par les ouvriers de Fessenheim », « Le bouclier fiscal à la sauce Flamby », « Flamby, la manipulation, c’est maintenant ». Jaloux peut-être, Montebourg affirme que je serais « devenu la nouvelle mascotte du Figaro. » Là encore je me contenterai de lui rappeler que je n’y ai jamais dit le dixième de qu’il a dit quand il y a déclaré, en juin 2011, évoquant l'impasse du socialisme de François Hollande et Martine Aubry : « Un socialisme soit déjà condamné par l’Histoire, c’est le socialisme d’accompagnement de la révolution libérale, le blairisme, qui a été condamné par le peuple anglais, soit un socialisme redistributif, qui est impuissant dans une période de disette budgétaire. »
Les donneurs de leçon médiatique finissent toujours par être confondus par la réalité. Ce n'est qu'une question de temps. Je le dis pensant à Jérôme Cahuzac dont le pire des déclarations n’est pas le mensonge politicien à propos de négociations qui n’existent pas. Pour en prendre la mesure vous vous souviendrez que j'ai exprimé à plusieurs reprises mes inquiétudes sur les coupes massives dans les dépenses publiques qu’implique le projet de François Hollande. Or Jérôme Cahuzac, chargé du budget dans son équipe vient de confirmer très précisément l'ampleur de ces coupes dans Le Monde du 28 mars. Cahuzac me donne malheureusement raison là où Patrick Cohen et Libération m'accusaient de tromperie. Le 1er février dernier, sur France Inter, j'avais indiqué que François Hollande prévoyait de baisser les dépenses publiques de 50 milliards d'euros. Je m'appuyais pour cela sur les tableaux présentés dans son programme aux pages 40 et 41. Hollande y propose que la part des dépenses publiques dans la richesse du pays passe de 56,5% en 2012 à 53,9% en 2017. Cela signifie qu'il veut moins de dépenses publiques pour le pays qu'il n'y en a aujourd'hui dans la France de Sarkozy. Son projet représente une baisse des dépenses publiques de 2,6 points de PIB soit 50 milliards environ. A l'époque, dans la deuxième partie de l'émission de France Inter, on se souvient que Patrick Cohen avait contesté ce chiffre. Il s’était fait l'écho de protestations reçues au moment même où nous parlions, en temps réel, de l'équipe de François Hollande. C'était une scène assez surréaliste. Puis, dans la foulée, c'est Libération qui prétendait contrer « l'intox » de Mélenchon en qualifiant mon analyse de « tordue ». Vous pouvez retrouver l'article sur le site internet du journal. Un mois et demi après, le conseiller budgétaire de François Hollande en personne passe aux aveux et me donne donc raison. Bien sûr, vous n'en lirez aucune mention dans Libération et n'en entendrez rien dans la matinale de France Inter. Je vous livre donc la citation exacte de Jérôme Cahuzac dans Le Monde du 28 mars : « François Hollande a choisi, lui, de ramener le rythme de progression, en volume, de la dépense publique, de 1,7 % l'an ces dernières années, à 1,1 %. Avec des hypothèses de croissance assumées, cela diminuera la dépense publique de 2,6 points de PIB en 2017, soit une économie de 50 milliards d'euros. » C'est exactement les chiffres que j'ai donnés, à la décimale près !
Chacun sait donc désormais à quoi s'en tenir quant au programme d’austérité du candidat socialiste. Et si vous n'avez pas bien compris, lisez encore Cahuzac : « Pour annuler le déficit public en 2017, il faut un effort de 4 à 5 points de PIB [produit intérieur brut] dans la mandature. Nous y sommes prêts. » « 4 à 5 points de PIB » représentent entre 80 et 100 milliards d'euros. Puis Cahuzac explique en quoi consiste l'austérité selon Hollande en prenant un exemple concret : « Clairement, cet objectif interdit la création nette de postes dans la fonction publique d'Etat pendant le prochain quinquennat ». Jérôme Cahuzac confirme ce que François Hollande a déjà reconnu : toutes les créations de postes seront compensées par des suppressions ailleurs. Dis autrement, pour créer 60 000 postes dans l'Education et 10 000 dans la sécurité publique, François Hollande va supprimer 70 000 postes de fonctionnaires supplémentaires. Je me permets donc de poser une question simple : où veut-t-il supprimer 70 000 postes de fonctionnaires supplémentaires dans les cinq prochaines années ? Où-juge-t-il que c'est possible ? Pourquoi ne le dit-il pas ?
Jérôme Cahuzac éclaire aussi dans cette interview un autre point épineux du projet de François Hollande. Je veux parler de l'avenir du Traité sur la stabilité budgétaire (TSCG) de Sarkozy et Merkel. Celui qui impose la « règle d'or » d'interdiction des déficits et prévoit des sanctions automatiques contre les Etats contrevenants. François Hollande dit vouloir « renégocier » ce traité. Mais depuis quelques temps, ses soutiens emploient d'autres mots. Il ne serait plus question de « renégocier » mais de « compléter » le TSCG. C'est-à-dire de lui ajouter un protocole pour la croissance mais d'accepter son contenu actuel. Une solution déjà mentionnée dans les Echos début mars où des proches de Hollande affirmaient officieusement qu'il s'agirait d'un protocole sans valeur contraignante. Au même moment, le porte-parole de la campagne socialiste, Bernard Cazeneuve avait expliqué lui aussi sur France Culture qu'il n'était pas question de changer le contenu du traité déjà signé mais de « faire en sorte que l’on mette, à côté de ce Traité sur l’austérité, un pacte de croissance ». C'est cette solution cosmétique que Cahuzac vient de confirmer dans Le Monde : « La France, et d'autres pays, sauront convaincre de la nécessité de compléter le nouveau traité européen par des mesures de relance et de croissance dans une claire répartition des tâches : aux Etats d'ajuster, à l'Europe de relancer ; et de le faire autant qu'il le faudra ! ». Ou encore : il y a « la nécessité d'une coopération européenne accrue et d'un traité qui, à la demande de la France, serait complété de mesures de croissance. » Cette ligne qui annonce l'austérité et renonce à refuser le traité qui l'institutionnalise forme un tout cohérent.
La colère se sent dans le billet d'aujourd'hui, c'est la nôtre aussi, chaque jour, à lire la presse et à entendre les socialistes et les écolos se tromper d'ennemi, sciemment, cyniquement.
15 % pour le Front de Gauche dans le dernier sondage LH2 va les empêcher de dormir; nous, on va faire de beaux rêves, prémonitoires, et notre réveil sera heureux!
Les agressions verbales de Gérard Collomb contre quiconque porte atteinte à la grandeur du "futur président" ne sont pas nouvelles.
Souvenez vous en novembre dernier il avait déjà fait une sortie contre Eva Joly en parlant des "kmers verts" !
Notre bon maire de Lyon a un problème avec le cambodge. Est-ce que cela se soigne ? Oui ! Une dose de 15% n'est pas suffisante. A 20% on entrevoit la guérison, à 25 % ce sera la convalescence.
Bon @Paul Volfoni et à d'autres
Peut être que je me trompe, mais voilà ce que j'ai compris de la stratégie de Jean-Luc. Premièrement, on vire l'UMP (pas besoin d'expliquer, là), deuxio. si c'est le PS qui est élu et son charismatique chef avec son brillant programme de rigueur, serrage de ceinture et misère pour tous, dans moins d'un an il aura besoin de nous pour se sortir de la mouise. Inéluctablement a dit Jean-Luc. et ça j'en suis sûr, il n'y a que le programme du Front de gauche qui porte un avenir.
Voilà, ne rien lâcher, être prêt.
Très bon discours à Grigny, enfin quelqu'un qui daigne se déplacer sans une horde de CRS et sans Kärcher.
On est avec vous M. Mélenchon, on ne vous lâchera pas de sitôt.
Merci à Mandrin
Pour la vidéo, magistrale, réconfortante à pleurer, pertinence des analyses, grande lucidité de Mme Aminata Traoré, analogie avec le travail du Front de Gauche si bien porté par notre candidat.
Contre la clairvoyance et le courage d'oser proposer un autre monde compatible avec des équilibres stables, planification écologique, partage des richesses, émancipation, arrive au galop l'étendard de la peur, de la terreur, porté par le medef dérangé et les autres campés sur leur nuage.
Sècheresse du temps, danger, la nature est maîtresse et c'est tant mieux, à nous d'apprendre à faire avec et de rester modeste tout en continuant à essaimer. Et ça marche, sur les marchés ou ailleurs, nous retissons les échanges ringardisés! La qualité est là.
Bonjour à tous, attaqués de toute part, résistons de toute part,
Jean Moulin qui nous regarde de la haut est déjà fiers de nous,
Résistance, résistance dans l'urne avec la vague rouge et joyeuse du front de gauche !
Faisons leur ravaler leurs paroles indignes en votant pour notre candidat qui avec toute son équipe à changé une élection qu'ils croyaient pépère.
Bravo Jean Luc Mélenchon, Bravo à tous !
Super discours à Grigny. Quel pied de nez à ces "belles personnes" qui ne connaissent du RER B que son entrée "Luxembourg" place Edmond Rostand ! Je remarque aussi la constance que vous avez de toujours souligner que le plus important est de battre Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen. N'oublions pas que cette élection se joue sur quatre tours. Quel que soit le compétiteur qui aura à affronter la droite ou l'extrême droite au deuxième tour il faudra le soutenir pour ne pas revivre cinq années de plus dans la république du fric. Cela permettra aux idées du Front de Gauche d'avoir plus d'écho lors des législatives qui seront beaucoup plus déterminantes pour la politique gouvernementale à venir. J'espère que ce sera sous votre présidence !
Le discours de Jean-Luc Mélenchon à la Grande Borne à Grigny dans l'Essonne est publié sur le blog ici :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/04/01/discours-au-meeting-de-grigny/
Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte ! A nous le 2ème tour !
Arnaud Montebourg commet une oubli historique qui rend son argument faux :
En 1981 G Marchais avait sans doute moins de chance que Mitterrand de battre Giscard car le PS était une force montante depuis le congrès d'Epinay (1971) alors que le PCF pour de multiples raisons avait un parcours descendant (comme les autres PC dans le monde).
Aujourd'hui, la force montante, dynamique c'est celle du front de gauche alors que le PS (comme le reste de la sociale démocratie) est déclinante. Aujourd'hui, le mieux placé pour affronter la droite c'est donc le front de gauche.
Ce phénomène a déjà été observé lors des dernières cantonales quand une alliance vert/ps a essayé de chiper, avec les voix de droites, des sièges au front de gauche (essentiellement pcf) lorsque la droite était éliminée au 1er tour. Résultat : le front de gauche a gagné partout, cela ne s'était pas vu depuis bien longtemps !
Avec cette campagne, la dynamique s'est amplifiée, alors Sarkozy/Mélenchon, c'est Mélenchon qui gagne.
Bonjour a tous !
J'aimerai vous soumettre une question afin que ma foi en la stratégie de communication soutenu par mon parti ne soit pas ébranlée. Donc : "Celui- là est notre concurrent, pas notre adversaire".
Ok, je suis d'accord ! J'ai été même le premier a me féliciter de soutenir un candidat doté d'une telle classe. A mes amis, je disais : n'est ce pas une très belle réaction, fairplay, attitude louable, gentlemans, etc.
Cependant, j'ai comme l'impression que du coté du PS on ne l'entend pas de la même manière. Il semble clair et évident que dans leurs cas, nous somme bien leurs adversaires et ils ne prennent aucun gant pour le manifester. Combien de temps allons nous supporter cela. Il s'agirai de ne pas nous confondre avec les petits frères de bambi ou panpan. Bien évidemment je suis contre la violence et il ne me viendrai pas a l'esprit d'appeler les gens a en venir aux mains. Mais enfin, il me semble qu'il doit certainement exister un juste milieu, non ?
Je pose donc la question, a quel moment allons-nous dire stop, ça suffit "la passion du christ", y a erreur sur la personne et combien de temps devrons nous supporter gentiment la flagellation sans réagir en conséquence ? Cela me frustre, vous l'aurez compris.
Amitiés militantes !
Comprends pas le PS. Pourquoi n'officialise t-il pas sa position centrale dans le spectre politique et ne fusionne-t-il pas avec le Modem ? Pourrait s'appeler, je sais pas mois, le SocDem ? ou le... PC (Parti du Centre).
Bref, ces campagnes presidentielles, ca pue incroyablement. Alors vraiment, vive la 6eme rep du FdG, qu'on tire la chasse une bonne fois pour toute sur ces institutions.
L'argument clef d'Arnaud Montebourg de ce soir consiste en définitive à comparer François Hollande à François Mitterrand.
Selon Montebourg, proposer en 2012 Mélenchon c'est comme si, face à Valéry Giscard d'Estaing en 1981, vous proposiez Georges Marchais à la place de François Mitterrand.
He bien permettez moi de vous dire que celui qui a le plus observé François Mitterrand de son vivant et qui a retenu de lui, parce qu'il ne se contentait pas de profiter d'un poste mais apprenait en s'appliquant à observer et à écouter, que chacun doit tracer un chemin différent parce que les époques et leurs problèmes ne se ressemblent pas; celui-ci s'appelle Jean-luc Mélenchon.
Je vous invite à lire l'article de Serge Halimi :
L'audace ou l'enlisement :
L’assassinat de sept personnes par un djihadiste a temporairement détourné la campagne présidentielle française des enjeux économiques qui sont au cœur de l’élection. Quelques semaines après le scrutin du 6 mai, le nouveau président participera pourtant à un sommet du G20. Et, d’emblée, il devra accepter, renégocier ou refuser un traité européen inspiré par la droite allemande qui aggraverait les politiques d’austérité. De ce choix dépendra l’orientation économique et sociale de la France, mais aussi celle de la construction européenne.
Formidable
Enfin quelqu'un qui parle du peuple au peuple et qui n'emploie pas la langue de bois.
Vraiment Mr Mélenchon, vous pouvez compter sur ma voix (une de plus) et sur mon soutien pour vous faire progresser dans les sondages. Ceux qui votent Fdg ne sont pas tous des dentistes blasés qui vont jouer au golf l'après midi comme l'a si vite dit Thomas Legrand sur Inter sinon, il y a vraiment beaucoup de dentistes blasés en France.
Ne lâchez rien, continuez.
Merci de nous faire croire encore en la politique
La révolution citoyenne se produit ainsi: quand le peuple l'a décidé, il congédie ceux qui se comportent en maîtres, ceux qui lui font des petits dans le dos, et il porte au pouvoir ceux qui expriment enfin clairement sa volonté: car pour qu'il y ait révolution citoyenne, il faut une "volonté populaire". En fait tous ceux qui doivent être congédiés par le peuple sont ceux qui ont toujours méprisé cette "volonté populaire", soit en disant "votez utile" (Montebourg, le carriériste opportuniste double-veste), soit en disant "votez docile"(Parisot, la joli-thorax des gros bonnets!). Enfin le front du peuple exige de pouvoir voter pour le peuple !
Marie-Georges Buffet est passée ce soir dans l’émission « Radio France politique ». Je l’ai trouvée particulièrement tonique et précise, ne laissant aucun espace d’ambiguïté sur les sujets d’enfumage dont raffolent les intervieweurs cossards aux idées toutes faites. Je pense à l’ânerie faisant implicitement dépendre l’élection de députés FG d’une négociation avec le PS.
Voici le lien (à partir de la 27° mn).
Pensez-vous vraiment que Nicolas Hulot ignore que la planification écologique est la pièce maîtresse de notre programme économique ? Ne serait-il pas plutôt enclin à vouloir rétrospectivement régler des comptes avec EELV et Eva Joly ? Involontairement ou pas il a, de l'avis même d'écologistes que je côtoie, apporté de l'eau à notre moulin.
Bonsoir à tous,
Juste pour dénoncer la mauvaise foi et l'hypocrisie de Nicolas Hulot ce soir au JT de Fr2, en déclarant qu'aucun candidat ne parle de changement climatique et d'écologie dans cette campagne. C'est consternant de la part de quelqu'un qui se dit défenseur de l'économie réelle et de l'écologie et qui ne souffle pas un mot sur la planification écologique et la règle verte que défend le Front de gauche et Jean luc Mélenchon. On lui demande pas d'être d'accord avec tout le programme, mais sur ce point c'est flagrant de la part d'un soi-disant écolo! Je pense qu'il n'a pas encore compris que l'économie capitaliste neolibérale est fondamentalement incompatible avec la planification écologique qu'il appele de ses voeux sans la nommer bien sur! Et pourtant, il s'est déjà fait avoir par le nain et sa bande avec le fameux grenelle!
Résistance camarades, et vive le Front de gauche!
Cécile 63 à 9h28
Cécile vous reprochez gentiment à Jean-Luc Mélenchon la longueur de ses textes. Je me souviens d'un orateur qui termina son discours en disant : "vous voudrez bien m'excuser, je n'ai pas eu le temps de faire plus court". et effectivement, faire court, tout dire en peu de mots, cela demande du temps et je pense pouvoir affirmer que notre candidat n'a pas beaucoup de temps. C'est aussi simple que cela.
on continue...
Louise London, hommage à elle.
Je viens de retrouver le livre de Louise London : "La mégère de la rue Daguerre, souvenirs de Résistance", édition Seuil-Mémoire.1995.
Nous l'avions offert à notre fille pour l'anniversaire de ses 15 ans, c'est un livre qui a compté pour nous tous, je ne sais pas s'il est encore publié, si oui lisez les souvenirs de cette militante communiste et antistalinienne, selon la belle expression de Michel Matain.
Alain TÉTART
Avez vous envisagé l'hypothèse qu'un vieux communiste comme moi puisse voter à défaut de Jean-Luc Mélenchon au deuxième tour pour FH justement par ce qu'il sera un président faible et donc disponible à être contraint par des rapports de forces parlementaires alors que Sarko s'il est élu fera une politique telle que pour s'en défaire il faudra faire une insurrection tout court pas citoyenne mais d'une brutalité à la mesure de sa politique. Il faut que vous soyez bien loin des préoccupations des pauvres pour ne pas comprendre qu'au FdG nous voteront à une écrasante majorité contre Sarkozy, parce que s'il est battu c'est une brèche énorme que nous ouvrirons en Europe dans la bastille des oligarques, de leurs élus et journalistes stipendiés.
Alain n'ayez pas peur, nous votons FdG Jean-Luc Mélenchon pour abattre Sarko et c'est nous qui faisons le boulot de faire basculer l'ensemble de l'échiquier politique de l'extrème droitisation conjuguée à l'abstention vers une révolution citoyenne à gauche.
Je viens d'écouter le discours de Grigny. Ça part du coeur et ça va droit au coeur. Bravo Mr Mélenchon, vous avez déjà gagné. Même si je rencontre des gens apeurés, qui vivent très douloureusement la dégradation de leurs conditions de travail(psychologues scolaires, enseignants, éducateurs spécialisés..) et dont certains se trompent (à mon sens), en s'apprêtant (par peur) à voter Hollande pour faire barrage à ce cauchemard de Sarko, je suis profondément convaincu que vous avez fait bouger les lignes, que vous avez ouvert les consciences et que quoiqu'il arrive vous avez déjà gagné, et que le Front de Gauche sera au pouvoir un beau jour. Magnifique travail, dont nous vous sommes infiniment reconnaissants. Pour résumer cette situation, j'ai envie de dire: "Le vote lié à la peur, c'est Hollande, le vote du coeur c'est Mélenchon"!
@Siamy
Le vote de la Raison c'est Mélenchon, le vote du Peuple c'est Mélenchon, le vote de l'espoir c'est Mélenchon et le vote de la fratenité c'est Mélenchon et le fdg.
Ne votons pas par peur,mais par courage.
Vous parliez de la suffisance des mediacrates. Ce monsieur Field qui ricane quand Raquel Garrido parle d'être en tête !
Bonsoir j'ai visionne l'explication de Raquel Garrido sur la constituante et les exemples du venezuela bolivie et equateur edifiant et instructif si j'ai bien saisi il s'agit d'elir des personnes qui serons chargées apres consultation des composantes populaires de proposer un projet de constitution qui pourra etre amande et approuve par referendum de maniere a en terminer avec la 5ieme republique et son fonctionnement et ainsi donner le pouvoir au peuple dans la 6ieme republique. Donc c'est tout le sens des mots d'ordres du front de gauche :qu'ils s'en aillent tous, prenez le pouvoir, l'humain d'abord. Alors j'ai une question : les medias parlent d'un taux d'abstention de 32% et les gens questionnes disent souvent qu'ils ne croient plus aux hommes politiques et a la politique car quoiqu'ils fassent votent(expl non a la constitution europeenne) leurs decisions leurs sont confisquées. Donc ne pourrait il pas y avoir plus d'explications sur la 6iemme republique que le front de gauche entend mettre en place pour que les gens prennent consciences des veritables changements à effectuer comprennent les enjeux et qu'ils luttent, se mobilisent pour exiger ces changements. Car le deploiement de l'artillerie lourde elle a une raison c'est que les soutients du capitalisme et du liberalisme eux sont au fait des enjeux de pouvoir et comptent sur l'ignorance pour faire avaler leurs couleuvres. Et secondo preparer le peuple aux coups tordus qu'inexorablement cette reaction mettra en place pour qu'il soit a meme de rendre coup pour coup. Et pour terminer le projet de traite europeen et le m e s sont les nouveaux outils du capital pour amplifier cette confiscation du pouvoir et ceux qui se sont abstenus et ne proposent que le rajout d'un paragraphe sont complices.
@erik 427
D'accord, aller chercher Bouvard, pour le dessert, au JT de Fr2, aujourd'hui dimanche, c'est grotesque et dangereux car le JT de Delahousse est regardé et l'avalanche de compliments sur le cher Bouvard, grand journaliste politique, tapant sur Mélenchon, c'est vraiment malhonnête !
Jean-luc parait fatigué. Qu'il se protège, obligez le à se ressourcer, la route est encore longue. Tous ses collaborateurs sont de qualité, ils ont une présence remarquable, ils doivent relayer plus souvent encore. Je l'aurais aimé plus proche de son public de Grigny par exemple, car c'est par là que le changement devra être le plus concret et le plus tangible. Toulouse et Marseille vont demander encore beaucoup d'énergie. Quant-à la suite, il faudra la pleine forme au nouveau président pour affronter le tsunami de son élection. J'imagine le tête de la Parisot. Pas besoin de la pique, elle se décomposera bien toute seule !
@ gannih khalid 22h37
C'est une compétition rude entre ceux qui se prétendent de gauche et nous. Je pense que Jean-Luc Mélenchon adopte la bonne attitude. Rester dans un cercle correct, sans se laisser attaquer, mais sans dépasser les bornes où tout le monde l'attend, où tout le monde (pire qu'à cette heure) le montrera du doigt comme un énergumène qui ne se tient pas ! De mon point de vue de français moyen, qui pense que, comme tous les français, nous sommes tous de grands tacticiens, il vaut mieux être attaqué qu'être l'agresseur. Si on regarde qui nous attaque (les snipers du PS, Collomb, JP Huchon, Fabius etc, Le Pen père et fille, Parisot du MEDEF, Duflot des Verts, les médias, etc..) au bout du compte, ceux qui sont agressés par tous, sont ceux qui ont raison. On ne change pas, On lâche rien !
Il est intéressant d'observer l'évolution du concept "vote utile" dans la bouche des représentants du PS : Initialement brandi comme un réflexe républicain anti FN (rassembler le plus de votes pour éloigner Le Pen du second tour), il évolue maintenant que les sondages placent le FdG en troisième position devant Le Pen : à présent, le vote utile serait "donner à Hollande une dynamique de victoire" dès le premier tour en le plaçant en tête le 22 avril pour lui assurer sa victoire sur Sarkozy au second tour. Cette élection serait donc un scrutin à un seul tour ?
La méthode vise à exempter le PS de tout rapprochement vers le FdG entre les deux tours et à écarter la question du repport de votes. La manipulation est inépuisable, à chaque jour on invente un "danger" pour culpabiliser l'électeur de gauche et le rappeler à son devoir. Et on laisse les journalistes expliquer droits dans leurs bottes que la montée du FdG oblige Hollande à orienter sa campagne plus à gauche et donc à risquer de dissuader les centristes qui seraient les "véritables arbitres" du second tour. C'est Hollande qui décide que sa victoire doit se gagner au centre et qu'il a plus à perdre à se déporter vers sa gauche. Comme si, quelque courbette vers le centre qu'il fasse, le troupeau de la gauche le suivrait comme un seul homme. Et qu'il est dur de convaincre autour de nous les gens de gauche ce qu'ils ont à perdre en votant Hollande.
Leur peur alimentée par les psychoses médiatiques est intarissable.
à Gilles Rémignart (23h28) qui écrit : "c'est une brèche énorme que nous ouvrirons en Europe"
Si c'est (comme je ne l'espère pas !) M. Hollande qui doit battre Sarkozy à notre place, nous nous retrouverons avec la même social-démocratie que bien des pays européens... Jean-Luc Mélenchon en a pourtant clairement évoqué les contours dans bien des meetings et sur de nombreuses antennes au cours de cette campagne:
- nous conserverons le risque de l'industrie nucléaire et de ses déchets ingérables
- nous resterons dans la 5e République au président omnipotent et aux institutions sclérosées
- nous n'aurons pas la retraite à 60 ans ni le smic à 1700 €
- la finance continuera de rigoler dans l'Europe du traité de Lisbonne
- nous suivrons les opérations guerrières américaines au sein de l'OTAN
- le concordat entrera dans la constitution
- le droit du travail sera détruit par la remise en cause de la hiérarchisation des normes
- les régions françaises entreront en concurrence les unes envers les autres comme les nations européennes le sont déjà
- l'austérité fleurira en France tandis que les services publics continueront à être malmené.
J'arrête là la liste, mais comme brèche dans le système libéral, on doit pouvoir trouver mieux.
C'est pourquoi notre seule possibilité est, effectivement, comme l'indique à présent notre candidat, d'être, nous-mêmes, en tête de la gauche le 22 avril au soir.
Aujourd'hui 15 % dans un sondage pour le Front de Gauche. Bien sûr, ce n'est qu'un sondage. Ce qui sera intéressant c'est le score réel dans les urnes. Objectif les 26 % du PC en 1945... est-ce impossible ? Là bien sûr, certains petits marquis poudrés du libéralisme à parure sociale qui croient que les électeurs sont assez truffes pour ne pas distinguer entre le sociétal qu'ils pratiquent et le social qu'ils revendiquent, auraient raison de faire la tête.
Exemple du piège à Gogo que nous tend le PS à chaque instant : "Vous êtes tous d'accord pour dire qu'il est inadmissible de tolérer des discriminations vis à vis des femmes dans le monde du travail ?
- En effet, c'est inadmissible !" répond le choeur des braves électeurs
"Bien, nous abrogeons la loi qui interdit le travail de nuit des femmes", nous dit ce brave gouvernement socialiste. Ce n'est pas si vieux.
Et tout à lavement, comme dirait Bérurier.
@ çA vA pAs
Oui, la "Terreur" c'est ce que tu énonces et s'y rajoutent les licenciés humiliés, les travailleurs malades à cause de certains boulots, les personnes sans moyens pour vivre sainement (repas, logement, vacances) et victimes ainsi de maladies graves, les guerres menées pour des intérêts financiers, la casse de peuples et de républiques qui vendent leur terre (Grèce : ports, routes, îles, sites), l'aculturation et l'abrutissement par la pub et la télé qui martèlent des messages de résignation et de passivité... Elle serait très longue la liste des terreurs du medef, des cac40, et de Wallstreet !
@ j.lou et Menjine
La comparaison de Montebourg montre à quel point les socialos sont affolés! Pour en venir à des arguments aussi grossiers, décontextualisant les situations (1981 et 2012, les données ne sont pas exactement les mêmes, non ?) Les staffs du PS voient une perte énorme en pouvoir, aura, frics et avantages matériels de toutes sortes : sièges, présidences, indemnités, à tous les niveaux, du canton à la Région en passant par le Sénat, l'A.N., Bruxelles et tous les cumuls possibles.
Des projets de carrières juteuses et faciles commencent à se dissoudre, vu l'envolée du FdG et la nullité du projet hollandais. Comme Parisot qui vampirise l'économie via la Bourse et les actionnaires, comme Le Pen et sarko qui vampirise la démocratie et les tissus républicains, le PS hollandais voulait vampiriser la colère et l'espérance du peuple. C'est raté !
Ne soyez pas en colère que la médiacratie et tous ses affidés plus ou moins serviles aient déclenché l'offensive générale contre Jean Luc, car ainsi ils vont aider à la concrétisation rapide autour de la candidature Front de Gauche d'un même mouvement populaire d'ampleur qu'en 2005. Les gens ne sont pas idiots, depuis 2005 ils savent parfaitement interpréter les signaux médiatiques qui leurs sont envoyés par une élite aux abois qui alors étale toute sa morgue et sa médiocrité sans parler de son mépris envers l'intelligence d'un peuple.
Bon courage dans cette campagne sur le fond des idées et des actes, pour le soutien jusqu'au bout des valeurs de la révolution française : Liberté, égalité, fraternité.
On commence à tenir le bon bout assurément, et ça ne fait pas plaisir à tout le monde, et ça fait même peur à beaucoup, y compris ailleurs qu'au patronat et à la droite et à l'extrême de la droite ! Merci pour ces explications et clarifications éclairantes et factuelles, concrètes.
Quand on lit le fond des propositions actuelles des bobos socio-libéraux, cela fait froid dans le dos sur l'intensité de la bataille qu'il va falloir mener dans les 12 et 24 mois qui viennent !... Mais heureusement, la rivière sort de son lit, et il ne suffira pas de claquer du doigt pour qu'elle y rentre bien sagement la tête baissée. L'insurrection civique est en marche et les calculs politiciens d'état-major manipulateurs vont donc être beaucoup, beaucoup plus difficiles.
Alors, cette bataille, le plus tôt est le mieux. Et, heureusement, tout ce qui est gagné dès maintenant en explications et conviction ne sera plus à gagner en explications et démonstrations plus tard. Alors autant faire place propre, transparence tout de suite. Glasnost et Perestroïka !...
Et tant pis pour les déceptions des vampires de tous poils ! Je me réjouis d'apprendre que la police a compté 20 000 personnes à Lille, ce qui valide les plus de 100 000 de la Bastille.
remarque du post 380
80000 c'est dans ma fonction publique enseignement supérieur et recherche!persque
au total c'est 800000 précaire dans la fonction publique (fonction territoriale,hospitalière,d'etat)
pour la poste c'est depuis environ 4voir 5ans que c'est privé donc pas compté
cette précision me semble importante
@Jean-Luc Mélenchon
Bonjour,
j'ai entendu des journalistes (C Politique, 28 mars) parler spontanément d'un électorat "bobo" (sic) concernant le Front de Gauche. Je ne connais pas d'éthymologie valide de "bobo". Pour ma part, j'ai entendu la première fois parler de "bobos" il y a peut-être 12 ans, dans un bistrot.
Mais je n'ai jamais su, moi qui habite pourtant en ville avec mes jeunes enfants, de quoi il en retournait exactement ! Qui sont donc les "bobos" ? Ou plutôt, qui veut-on encore stigmatiser ainsi ? Ce ne sont pas des juifs, des musulmans, des ouvriers, des bourgeois, des riches ? Qui s'agit-il alors donc de (dis)qualifier ? La classe moyenne ? J'avoue que je ne sais pas bien, et être bien surpris de ce terme employé tout bonnement sur un plateau télévisuel. J'ajouterai qu'il n'est peut-être pas toujours profitable de désigner "les riches" (dans un ensemble, donc) comme un ennemi, ou un rival. Moi-même, je ne suis pas "riche" (en argent, on s'entend), mais je connais bien de riches patriotes qui veulent en découdre avec le capital et la domination
néo-libérale américaine. Ce sont des militants, comme nous tous.
Bien à vous.
Quand un peuple le veut, il n'y a rien qui l'arrête. J'avais 10 ans en 1980. En Uruguay c'était la dictature militaire (la seule vrai qu'on a connu de notre histoire). Les militaires se croyaient si forts qu'ils on fait un référendum pour que le peuple leur donne le pouvoir pour toujours (presque). Alors, pas de presse, bien sûr, tous les partis politiques interdits, pas de droit de réunion (même marcher plus de 3 personnes ensemble dans la rue était interdit), imaginez vous: à la télé chaque 5 minutes de propagande officielle pour voter oui, pour le non, absolument rien, sauf les murs des villes que pendant quelques heures affichaient des consignes jusqu’à que la police vienne les repeindre. Et vous savez quoi? On a gagné! Pas de fête, bien sur, sauf quelques sourires complices le lundi suivante, tout le monde souriait dans le bus, à la rue, au bistrot, à l'école, au boulot, mais rien de plus. On a eu droit a 4 années de plus de dictature, mais cela a été le commencement de la fin, Je vous raconte ça pare que je crois que les peuples peuvent être lents, même parfois un peu pommés, mais ils sont pas stupides. Je suis très préoccupé par le traitement qui fait la presse de nous et les autres partis, mais ils ne font que cacher le soleil avec leur petit doigt. Le peuple a commencé à se réveiller, je ne sais pas si dans 3 semaines il le sera complètement ou pas, mais le chemin est commencé et il est inexorable.
Rien n'est plus fort qu'une idée dont l'heure est venue Victor Hugo
Bonsoir, je n'ai qu'une seule chose à dire: il faut esquiver les balles du PS mais ne tirer que sur l'UMP et le FN.
Est-ce que les temps de parole de Delahousse et la "clique" de son plateau y compris Fourest qui n'ont pas arrêté de taper sur Jean-Luc Mélenchon vont être décomptés de son temps de parole ?
Scandaleux la façon du comportement de ce service publique France 2 qui se comporte pire que TF1 "privatisé"
Début janvier, alors que j'étais aux toilettes, c'était un mardi, je me suis soudain souvenu qu'il y avait une élection présidentielle en avril, et, après avoir bien réfléchi aux options qui s'imposaient : Sarko ou Hollande, je me suis dit qu'il y avait un réel problème dans ce pays. L'année 2011 où nous avons bouffé à longueur de journée du Sarkoshow ainsi que du PSy-show avec les primaires, il ne semblait y avoir qu'un seul choix bifide, puisque les médias semblaient tous acquis : le libéralisme de droite et celui de gauche.
Il est clair que ça ne m'a pas fait rêver, j'ai donc décidé, en tirant la chasse, de m'abstenir, comme je le fais depuis la honte Chirac.
Puis je suis tombé sur un replay avec Mélenchon, dont j'avais une idée tout à fait négative, celle d'un pitbull démago, vulgaire et ignare, et je me suis rendu compte par la suite que les médias avaient volontairement véhiculé cette fausse image. J'ai découvert ce blog et regardé les divers articles et videos et j'ai découvert en fait tout l'inverse de l'idée que j'avais...mais plus encore d'un élan vers autre chose, qui soit une rupture avec ce monde d'Ubu dans lequel nous sombrons. Je suis un petit entrepreneur et j'ai envie de dire : "Chiche! On y va". Les systèmes du passé ont montré leurs limites. Je suis clairement convaincu qu'il faut une rupture radicale et que personne n'ose la faire. Le front de gauche ose la proposer et c'est excitant d'y croire!
Mélenchon a ma voix pour les 2 tours!
Resistance!
Moi aussi je viens de voir/lire le discours de Grigny ! quelle audace politique, quel esprit de démocratie parfaite, oser tenir de tels discours dans des quartiers si peu considérés par la bien-pensance... Comme je suis fier d'adhérer à un mouvement pareil ! Pauvre Mme Parisot, vous êtes bien incapable d'aller à Grigny et y expliquer votre politique. Vous me faites penser à cette chanson des années 60/70'"pauvre petite fille riche".
Hauts les cœurs ! Oui, le FdG a un cœur gros comme ça !
Hé tout le monde!
Je vous trouve un peu idolâtre, genre 1981[...]. Jean-Luc est un homme talentueux et cultivé. Pas un prophète.
Discutons des thèmes sociétaux et non des pourcentages d'intention de vote par sondage!
C'est technique, c'est bien, mais c'est loin d'être l'essence du débat. No pasaran! Con Amor!
@Jean-Luc Mélenchon, et tous les camarades et amis,
J'aimerai vous voir danser et chanter. Je ne plaisante pas. Une sorte de negro spiritual laïque de la résistance. Avec cette joie de vivre et cet humour que je ne cesse d'observer dans mon quartier. A bas la tristesse, à bas la résignation !
Bien à vous.
Melmoth, votre engagement confirme que le front de gauche devient progressivement le Front du peuple. Et c'est tout à fait exaltant. les analyses des 13% donnés à Jean-Luc Mélenchon par les sondages (aujourd'hui c'est 15%), montrent que 9% des ACCE (artisans, commerçants, chefs d'entreprises) voteront Mélenchon. C'est un progrès énorme, et qui n'a pas fini de finir, naguère, c'était de l'ordre de 2 à 3%. Allez voir vos collègues, si je puis me permettre.
Jean Luc Mélenchon c'est Le Francois Mitterrand de 2012, il veut et il peut exercer le pouvoir... Il a déjà gagné le débat avec F. Hollande, et il le lui donne la revanche. Mais il a peur, tant pis pour lui, il perdra par défaut.
Ne boudons pas notre plaisir!
15% c'est 15%
Bravo à JLM! Bravo au FdG! Bravo à Tous!
Nous avons encore un grand potentiel de progression! Laurence Parisot nous le prouve. Elle a peur!
N'oublions jamais Jean-Luc Mélenchon sera le président de tous les français.
@Alain Le Vot 1-04 à22h31
Je ne suis pas loin de penser aussi qu’aujourd'hui, « le mieux placé pour affronter la droite c'est donc le front de gauche »…qu’avec cette campagne « la dynamique s’est amplifiée, et qu’alors lors avec Sarkozy/Mélenchon, c’est Mélenchon qui gagne »
Mais je crois que l’acquis essentiel c’est que, quels que soient les accusations éculées, et quoi qu’il arrive par les urnes dans l’immédiat, rien ne sera comme avant : le peuple revendiquera demain sa part de respect et d’autorité, au lieu de baisser la tête et d’accepter les discriminations. Parce qu’une nouvelle force politique est née, transcendant les routines (feuilles de routes et modèles partisans) du XXeme siècle, et renouant avec l’esprit traditionnel d’engagement populaire, unitaire,sans consigne préalable, en faveur d’ une politique corrective de l’injustice. « Plus jamais comme hier », voilà ma consigne ! Etant acquis que se sera dans un monde adapté à sa propre finitude. Si par notre campagne, magistralement conduite par J. L. Mélenchon, le monde du travail –ouvriers, techniciens, cadres, patrons de PME- admet l’urgence d’une solidarité face au réchauffement climatique, qui rend nécessaire le retour à l’emploi, un nouveau partage des richesses, et la reformulation de l’économie, la mise sous tutelle de la finance, une politique étrangère altermondialiste… alors on peut espérer sortir du processus chaotique des crises. Votons pour Jean-Luc Mélenchon !
Je rentre à l'instant du boulot... vais-je me coucher? Absolument pas: je rejoins un camarade en gare et nous tractons jusqu'à 9h! Tous sur le pont, le second tour est à portée de main!
Ardents à la lutte!
Je trouve que François Hollande est en voie de "balladurisation". Vous vous souvenez en 1995, Edouard Balladur (premier ministre) était très haut dans les sondages, peut-être 10 points devant Chirac. Et bien, finalement c'est Chirac qui lui est passé devant car Balladur était trop en retrait, rechignait à descendre dans l'arène et paraissait trop distant, à l'inverse de Chirac qui allait au devant des Français. Et bien, j'ai l'impression que c'est ce qui est en train de se passer aujourd'hui avec Hollande et que c'est Mélenchon (comme Chirac) qui fait une super campagne, au contact des Français qui finalement va l'emporter et être au deuxième tour. J'espère ne pas me tromper ! Mais plus le temps passe et moins j'arrive à m'imaginer FH à l'Elysée, quelque chose ne colle pas ! Je pense qu'on aura un second tour Mélenchon-Sarkozy et que Mélenchon l'emportera ! La machine Mélenchon est en marche et ne peut plus s'arrêter, j'ai beau essayer de m'imaginer que s'il ne passe pas en 2012, il pourra se représenter en 2017, mais bizarrement je n'y crois pas, c'est maintenant ou jamais...
Réponse le 22 avril...
Je suis triste d'entendre que certains vont voter " par défaut ".
La France est un grand pays qui ne doit pas être dirigé par défaut mais par quelqu'un de responsable et qui exprime la fraternité, la solidarité.
Aller Jean Luc, nous allons gagner et grâce à toi y gagner en clarté, respirer enfin, sortir de cette oppression, ouvrir nos poumons au vent du progrès de l'humanité, celui qui relie les hommes entre eux et fait disparaitre les inégalités dont nous souffrons.
La victoire est proche. Courage !