31mar 12
Vous avez noté, bien-sûr, comment depuis quelques semaines, les intentions de vote pour le Front de Gauche relevées par les sondages sont à la hausse. Cette fois-ci cela correspond à ce que nous observons de toute part dans le pays avec nos propres instruments de mesure. La marche sur la Bastille et sa première réplique à Lille en attestent. Je n’en dis pas davantage. Cette situation déchaîne contre moi un ouragan de tirs tendus. Les arquebusiers les plus divers du Front National aux Verts en passant bien-sûr par les socialistes et l’UMP sont montés au feu. Je vois bien que cela énerve ! J’en dis le fond des raisons. Puis je viens sur une affaire largement sous signalée : la situation des lycées professionnels. Et comme il me faut faire vite, puisque je dispose de peu de temps pour monter cette note, je vais devoir après bien d’autres recourir à une méthode que je juge assez pauvre le reste du temps : donner des liens sur la toile pour dire ce que j’ai à dire.
En illustration de ce billet des militants du Front de Gauche colleurs d’affiches dans le XXème arrondissement de Paris : « Prenez le pouvoir ! », « Leurs profits polluent la planète », « Augmenter les salaires pas les actionnaires ». Photos : Insousciance et S. Burlot.
En ce moment ça bouge dans les lycées professionnels. Notamment dans le département dont j’ai été élu si longtemps, l’Essonne. Je ne peux m’empêcher de vouloir en parler. En effet ma passion pour le sujet est intacte et mon indignation est à hurler ! Les suppressions de postes pour la rentrée 2012 menacent désormais la survie de nombreux établissements. Les lycées professionnels vont en effet supporter les deux tiers des 6 550 suppressions de postes prévues à la rentrée prochaine dans le second degré. Alors qu'ils ne scolarisent qu'un tiers des élèves du secondaire ! Le gouvernement a donc délibérément choisi de faire cette voie d’enseignement une cible. C'est un choix cohérent avec la volonté de Nicolas Sarkozy de passer de 500 000 à un million d'apprentis dans le pays. Pour parvenir à un tel résultat, la droite a besoin de pousser hors des lycées professionnels les jeunes pour les mettre de force en apprentissage en entreprise.
Pour économiser ces postes, il ne s'agit plus seulement de supprimer des heures, ou d'éliminer les cours en petits groupes mais, carrément, de supprimer des formations. Depuis l'élection de Sarkozy ce sont donc 922 classes qui ont été fermées dans l'enseignement professionnel public. Dans le même temps la droite a ouvert 156 classes dans l'enseignement professionnel privé confessionnel. On ne peut avoir meilleure démonstration de l'option préférentielle pour l'enseignement privé qu'applique l'UMP. Mais désormais ce sont donc carrément des établissements entiers qui sont fermés : déjà 54 ont été rayés de la carte depuis 2007. Et la rentrée 2012 s'annonce la plus destructrice qu'ait jamais connue le secteur. Rien que dans l'académie de Lille, 14 lycées professionnels vont être « fusionnés ». Cela signifie que dans de nombreux endroits il n'y aura plus du tout d'offre de formation professionnelle accessible dans l'enseignement public. L'Association des régions de France s'en est émue. Elle dénonce un « gâchis financier incompréhensible ». En effet, des lycées récemment rénovés par les régions, avec du matériel neuf, vont devoir fermer faute de postes d'enseignants à y affecter. Pour les jeunes cela veut dire que les orientations "par défaut", c’est-à-dire non choisies, seront donc plus nombreuses et la réussite en pâtira.
Après ces chiffres se révèle ensuite une autre réforme plus profonde et perverse de l'enseignement professionnel. Appliquée depuis 2009, la réforme du bac-pro qui en a réduit la préparation à trois ans au lieu de quatre, produit son effet néfaste. Il conduit à l’échec un nombre croissant d'élèves. Comme je l'avais malheureusement prévu quand j'ai combattu d'arrache-pied cette réforme. Avec la suppression des cycles de formation BEP, les élèves qui sortent de CAP ont encore plus de mal à poursuivre leur formation et à réussir en bac pro en 3 ans. Les décrochages de jeunes augmentent donc. Dans l'académie de Versailles, la plus importante de France, les décrochages en cours de formation en bac pro ont été multipliés par trois depuis l'application du bac pro en trois ans. Rien que dans cette académie ce sont ainsi 1 500 jeunes qui décrochent sans arriver au bac pro. Et le taux de réussite nationale au bac pro a lui aussi commencé à pâtir du passage au bac pro en trois ans : en 2011 la réussite a baissé de 3,8 % alors qu'elle augmentait dans toutes les autres séries du baccalauréat. Un désastre éducatif prévisible qui prépare une catastrophe économique et sociale non moins prévisible.
Face à ce massacre, les mobilisations se multiplient dans les lycées professionnels en impliquant les enseignants mais aussi les parents et les jeunes. Ils ont raison. Je vous appelle tous à soutenir leurs luttes partout où elles se déclenchent. Car la lutte finit par payer. La mobilisation pour le lycée Le Mas Jambost à Limoges a, par exemple, obtenu la suspension de la fermeture de ce lycée des métiers du bois et de la céramique. Un remarquable établissement qui regroupe des formations du CAP au BTS mais aussi des passerelles avec les écoles d'ingénieurs du secteur ainsi qu'un centre de formation continue. C'est tout ce maillage qualifiant que le gouvernement voulait rayer de la carte. Avec le risque de terribles pertes de savoir-faire, notamment dans les techniques de modelage des matériaux et de fabrication de moules qui ont des applications dans toute l'industrie, de l'automobile à la fonderie en passant par l'ameublement. De nombreux autres lycées pro sont en lutte contre ce saccage de savoir-faire. En Ile-de-France, c'est notamment le cas de plusieurs lycées des métiers du bâtiment en luttes et en grève : Auguste Perret à Evry, Gustave Eiffel à Massy ou Jean-Pierre Timbaud à Brétigny. Mais aussi de lycées formant aux services et soins à la personne comme Baudelaire à Evry et Valmy à Colombes. Autant de secteurs où le besoin de professionnels qualifiés est permanent. Et où la mise en péril de l'outil public de formation et de qualification est une folie pour l'avenir économique du pays.
A présent je vais donner des liens pour diriger ceux que cela intéresse vers les échos de mon agenda de la semaine. Je commence par cette superbe réunion à l’Usine, le quartier général de campagne. Il s’agissait d’un rassemblement des ouvriers des entreprises en lutte pour l'emploi. L’idée était de démontrer comment est pensé l'avenir à long terme, à la base. Cela s’appelait « Forum Industrie et planification écologique ». C’était organisé par le Front des Luttes et plus particulièrement par Laurence Sauvage dont c’était le bébé en quelque sorte ! Un moment saisissant et sans précédent politique, avec les délégations ouvrières de plusieurs entreprises où je me suis moi-même rendu. Le trait commun des interventions était la présentation de projets alternatifs. Faute de pouvoir en traiter moi-même, voici le compte rendu évocateur qu'en a fait Corinne Morel-Darleux sur son blog.
Ensuite, je signale un moment très fort pour moi, encore une fois. Celui passé à la rencontre de l’association pour « le droit de mourir dans la dignité ». Vous vous souvenez sans doute que, à la Bastille, j’ai fait mention de ce droit comme d’une liberté fondamentale de la personne humaine. Au point de souhaiter l’inscrire comme un droit constitutionnel. Je suis intervenu devant les membres de l’association et leurs invités. Le film de mon discours me permet de garder une trace de ce discours que je n’ai pas davantage écrit que les autres. Et comme je crois que j’ai bien résumé mon point de vue je vous le propose pour vos propres méditations. Dernier lien à proposer. Il s’agit d’aller lire mon ami René Revol. A son appel, le Front de Gauche de l’Hérault se propose d’organiser une réplique locale de la mobilisation nationale de la Bastille. Elle aura lieu la veille de la deuxième marche pour la sixième République qui se tiendra sur la place du Capitole à Toulouse le 5 avril prochain.
Inutile, je suppose, de dire de nouveau combien le traitement médiatique de la campagne dans la presse écrite peut être décevant. Je parle de la presse écrite car c’est d’elle dont on attend recul et arguments par rapport à l’instantané du média audiovisuel. En réalité, à l’heure actuelle, l’audiovisuel est beaucoup plus factuel qu’une bonne partie de l’écrit. Je n’en juge pas en général mais au cas particulier qui me concerne. Pour l’humour de situation je veux souligner un événement d’un genre nouveau. Il s’agit du traitement du meeting de Lille. A peine avions nous donné le chiffre de la participation que la journaliste du Figaro « tweetait » de tous côtés des persiflages. Du journalisme pro actif en quelque sorte ! Aussitôt les deux autres faces de l’Everest médiatique parisien firent écho. Car la confraternité est plus importante que les faits. C’est donc une première qui a eu lieu. Elle ridiculise les fabricants de faits. Car cette fois-ci la police a… compté. Il y a donc trois chiffres. Celui des organisateurs : 23 000. Celui de la police, reproduit par toute la presse locale : 20 000. Et le chiffre du journal « Le Monde » : 10 000 ! Ah les braves gens. Et, bien sûr, objectivité oblige, le « reportage » avance le chiffre des « organisateurs » pour mieux souligner l’absurde exagération. Manque de chance pour ce type de manipulation, le chiffre de la police (un ramassis de bolcheviks à la solde du Front de Gauche ?) souligne au contraire que nous n’exagérons pas. Mais cet amusant ridicule nous instruit. Il nous rappelle combien le nombre des participants est un enjeu politique. Je ne parle pas de ce qu’en dit la presse parisienne. Cela n’a pas d’impact sur notre trajectoire comme on le voit à notre succès après qu’elle a tant fait pour nous nuire ! Je parle de la perception qu’en ont ceux qui en reçoivent le choc. Car il s’agit d’un choc. Le sentiment de la force décuple la force. La perception du rapport de force fait partie du rapport de force. Et c’est bien pourquoi on reconnaît nos ennemis à cette crispation qui les conduit à nier les faits jusqu’au ridicule !
A l’inverse, notre intérêt est de dire la vérité et rien de plus qu’elle. Nous le faisons parce que c’est notre intérêt de situer exactement le point où nous en sommes, non pour les commentateurs, mais pour l’auto-évaluation exacte que doit faire d’elle-même la force que nous cherchons à constituer. C’est ainsi que chacun peut ensuite apprécier l’effort qu’il veut faire pour améliorer notre rapport de force. Les actes de sous-évaluation sont intéressants aussi car ils permettent une saine éducation collective à propos du niveau de turpitudes auquel certains médias sont prêts à s’abaisser pour mener leur combat. Ainsi quand « Le Nouvel Observateur » nie purement et simplement l’événement de la Bastille. Pas une ligne pas une photo. Mais c’est tant mieux en quelque sorte. Rien n’est plus écœurant que les papiers qu’il nous consacre de temps à autre, plein de morgue, d’offenses de toutes sortes et de ragots de dîner aux bonnes table où invitent les dirigeants socialistes. C’est pourquoi le pire est à venir. Compte tenu de ce qu’est la propagande des socialistes depuis dix jours je m’attends à une entrée en scène spécialement odieuse de la part de l’organe bling-bling du social-libéralisme. Si l’on tient compte des projets de carrière de son principal dirigeant en cas de victoire de la gauche dont tout Paris bruit, sa cotisation à l’entreprise de démolition va être particulièrement gratinée.
Ce qui est frappant dans le tir de barrage que nous subissons en ce moment de Le Pen au PS, c’est le moment où il se déclenche. Bien sûr je suis capable de faire la part des choses. Je vois bien le côté « service commandé » de la désolante campagne de dénigrement des Verts. C’est leur cotisation pour leurs sièges de députés. Mais tout de même ! Je comprends aussi les excès de zèle de ceux qui ont beaucoup à se faire pardonner. Comme Fabius après son échec misérable face à Sarkozy dans l’émission « Des paroles et des actes » ! N’empêche tout cela « fait système », comme on dit. A quel moment tout cela se déclenche ? Je note que c‘est à l’instant où nous sommes en passe de hisser ma candidature plus haut que celle de Le Pen ! C’est là que tout le monde me tire dessus. Complicité objective avec l’extrême-droite ? Oui bien sûr même si elle est inconsciente. Car le fond de l’affaire est le suivant. Tant que Le Pen est troisième, la chanson du vote utile peut être passée en boucle. L’univers politique des quinze dernières années continue à ronronner avec ses rentes de situation et ses positionnements convenus ! Dès qu’elle n’y est plus, le verrouillage des deux premières places saute. Et les suivants de la file sont mis au pied du mur tout aussi fortement ! Dans cette manœuvre, la première bénéficiaire, madame Le Pen, prend toute sa place et vocifère avec le reste de la meute. Et alors apparaît l’incroyable. Il est frappant de constater que les arguments de madame Le Pen et de nombre de mes détracteurs sont les mêmes. Notamment lorsqu’ils utilisent le registre grossier d’un anticommunisme nostalgique de la guerre froide. Chavez, Cuba, le Dalaï Lama sont ainsi régulièrement convoqués à la barre des témoins de mes turpitudes, sans oublier Pierre Lambert et mes trois ans de trotskisme actif il y a quarante ans de cela ! Cécile Duflot y ajoute de touchante remarque sur mon âge avec les mots de l’élégance qui la caractérise.
Certains médiacrâtes aussi semblent voir avec ennui leurs scénarios écrits à l'avance et leurs connivences mondaines ébranlées par un imprévu de cette sorte. Surtout quand cela menace d’affecter aussi les plans de carrière. Du lourd, donc. Me voici donc qualifié d'« allié objectif de Sarkozy », vieille expression héritée de la période du stalinisme. C’est la trouvaille de Patrick Jarreau dans Le Monde du 20 mars. Elle est répétée par tous les imaginatifs de la moutonnerie de luxe. Ainsi par François Martin dans l'éditorial de « Midi Libre ». Ces insinuations malveillantes sont ensuite passées directement dans la bouche de Marine Le Pen qui m'a qualifié le 28 mars de « meilleur allié de Nicolas Sarkozy ». Jarreau, Martin et Le Pen ont donc le même point de vue, devrais-je dire si je raisonnais avec les outils intellectuels de l’ancien trotskiste du « Monde ». La manière dont cette « analyse » circule, par qui elle passe et où elle passe est à elle seule instructive du monde de connivence qui s’agite derrière le rideau.
L’indice majeur de la volonté de propagande manœuvrière est la stupidité de la thèse. Si on prenait cela au sérieux il faudrait en conclure que quand la gauche grimpe cela profite à la droite… Car tels sont les faits : plus le Front de Gauche progresse, plus la gauche dans son ensemble progresse. La preuve en partant des mêmes bases de départ que ces brillants analystes : les sondages ! Pour l’ensemble des sondeurs qui nous « voient » en progression, le total des intentions de vote de la gauche dans son ensemble augmente : +3 points pour CSA, +2 points en une semaine pour l’IFOP ou encore +1 point pour l’IPSOS. Et, pour être plus précis, dans les prédictions des sondeurs, la forte montée du Front de Gauche ne se traduit jamais par un effondrement des intentions de vote du PS. Lorsque CSA observe 2 points supplémentaires pour le Front de Gauche, François Hollande reste stable. Lorsqu’IPSOS nous fait progresser de 1,5 point, François Hollande ne perd qu’un demi-point. Lorsque TNS Sofres voit une augmentation de 6 points pour le Front de Gauche, François Hollande perd 3,5 points. La progression du Front de Gauche est donc avant tout la percée d’une force qui rassemble la gauche et qui conquiert l'adhésion de milliers de personnes désemparées qui ne savaient plus pour qui voter.
Au PS c’est la confusion face à ma candidature. Car notre percée effondre le beau plan stratégique de départ. Que faire, se demande-t-on dans le bureau du tout puissant Manuel Valls qui dirige tout ? Car pour celui-là, nous sommes un danger. Du coup, depuis quarante-huit heures, faute d’idées ou de programme à défendre c’est une suite ininterrompue d’agressions pleine de postures pontifiantes qui se succèdent. Plusieurs caciques me conseillent de « réserver les coups à Sarkozy ». Mais eux-mêmes font exactement le contraire avec moi dans des termes d’une violence incroyable. A vrai dire, pire que cela ne fut jamais aux heures les plus difficiles à gauche au cours des vingt dernières années. D’où vient cette perte de sang froid ? En voici la raison. Hollande ne peut rompre l’ambivalence de sa stratégie politique. Il comptait que nous serions quantité négligeable, obligés de voter sans discuter. Seule importait l’affection de François Bayrou. A cette heure, Bayrou est dans les choux et nous sommes une force incontournable. Et il n’a aucune stratégie de rechange. Est-ce notre faute ? La droite, qui a vu la faille, presse là où ça fait mal. A qui la faute encore une fois ? N’avions-nous pas prévenu qu’il en serait ainsi ? N’avons-nous pas, dès décembre publié tracts et brochures pour expliquer que l’idée d’unir sous un même joug, dans le même attelage, Bayrou et le Front de Gauche serait impossible ?
Comment sortir de cette situation pour le camp Hollande ? Plutôt que de s’interroger sur les moyens de se doter d’une nouvelle dynamique, l’état-major de campagne socialiste cherche à mettre en place un nouveau verrou de contrainte qui prenne le relais de feu le « vote utile ». Celui-ci est en effet assez largement démonétisé. Ils en ont tellement abusé ! De plus voilà que Le Pen, sous notre pression, est cantonnée à plus de dix points derrière le « prochain président ». Ce dernier, comme d’habitude envoie ses snippers et se donne l’air de regarder de haut la mêlée qu’il déclenche. Le premier à avoir dégainé la nouvelle arme de contrition massive est Jérôme Cahuzac, le conseiller budgétaire de François Hollande et son gardien du temple de l’orthodoxie financière.
Son idée est de verrouiller la situation en passant en force. Mardi 27 mars sur Public Sénat, il a affirmé que le programme de Hollande est « à prendre ou à laisser ». Pour soulager la violence de la charge il a bien sûr ajouté que nous serions déjà d’accord. Puisqu’on nous aurait acheté : « Jean-Luc Mélenchon et son parti ont passé un accord avec le PS pour que leurs candidats aient quelques circonscriptions avec quelque espérance de gains ». J'ai répondu dans mon discours de Lille et je le redis pour que ce soit clair : il n'y a aucune négociation et aucun accord ni avec Hollande ni avec le Parti Socialiste. Cahuzac ment donc avec aplomb. C'est d'ailleurs ce qu'a reconnu son propre camarade Christophe Borgel. C'est le responsable des élections au PS. Il est donc le premier informé. A propos d'éventuelles discussions il a démenti : « Jean-Luc Mélenchon a raison: il n'y en a pas eu ».
D’autres socialistes ont été chargés par Hollande de puiser dans l’artillerie lourde des injures. Là encore avec des arguments de guerre froide style Patrick Jarreau. Le plus grossier est sans aucun doute Gérard Collomb, le maire de Lyon, vieux complice de Hollande dans les grandes manœuvres d’appareil au PS. Dans Le Figaro du 29 mars, il explique à mon propos : « Le modèle qu'il défend, on l'a essayé en URSS, au Cambodge, ça ne marche pas ». Jusqu'ici on n’entendait ces âneries que dans la bouche des soutiens de madame Le Pen. Désormais, le FN et le maire PS de la deuxième ville de France utilisent les mêmes mots contre le Front de Gauche. Mais me comparer à Pol Pot est une nouveauté dans l’infamie que je ne suis pas prêt d’oublier. Je cherche en vain quel brillant éditorialiste relèverait la violence du propos. J’attends le socialiste qui inviterait Collomb à « réserver ses coups à l’extrême droite ». En fait c’est une manière de dire. Car je n’attends rien de personne dans ces milieux globalement hostiles et fielleux.
D'autres responsables du PS ont relayé les grands airs du candidat. Ils demandent avec prétention et arrogance que l'on « parle du projet » et pas seulement des « colères ». C'est ce qu'a réclamé Michel Sapin ce jeudi sur Radio Classique et Public Sénat : « Il serait intéressant que chacun se détermine par rapport aux projets eux-mêmes et pas simplement par rapport à la sonorité de la voix ou par rapport à la couleur du discours ». Michel Sapin est le responsable du projet de François Hollande. Ce n'est pas n'importe qui au PS. Donc il sait qu’il pipeaute. Pas de projet au Front de Gauche ? Pas de projet dans mes discours ? Notre programme est disponible depuis le mois de septembre. Il s'est vendu à plus de 300 000 exemplaires. J'ai fait une offre publique de débat aux autres candidats de gauche le 28 août à Grenoble en conclusion de notre Remue-méninges. Voici ce que j'ai déclaré à cette occasion: « Rassembler le peuple, c'est parler clair. Alors, pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté, et parce que je ne veux pas que nous passions notre campagne dans une espèce d'isolement mutuel : personne ne parle à personne et tout le monde s'enferme dans ses certitudes. Je fais une offre publique de débat à tous nos partenaires de gauche, qu'il s'agisse de nos camarades du NPA ou qu'il s'agisse de nos camarades socialistes. Je vous en prie, acceptez le débat ! Discutons de nos idées, demandons à notre peuple ce qu'il en pense. » Cela fait donc 7 mois que le Front de Gauche a proposé une discussion sur les programmes. 7 mois ! 214 jours ! A ce jour la réponse a consisté dans cette suite d’injures.
Il y a enfin notre cher Arnaud Montebourg. Il a déclaré sur Europe 1 : « Jean-Luc Mélenchon devrait s'interroger sur l'utilisation que fait Nicolas Sarkozy des mots qu'il emploie », avant d’ajouter : « Cela devrait interroger un certain nombre de citoyens sur l'instrumentalisation de l'agressivité de Jean-Luc Mélenchon ». J’ai bien reçu le message. Que ne l’a-t-il confié au représentant qu’il m’a envoyé à la Bastille me porter l’expression de sa solidarité ? Un peu double-langage le camarade. Par prudence donc et pour suivre son enseignement je ne dirai donc pas davantage que ce que lui-même a dit dans un passé récent. Car je suppose que cela doit être conforme aux précautions qu’il me recommande de prendre ! Sans autres commentaires, je rappelle juste quels étaient les mots d'Arnaud Montebourg sur François Hollande : « Il est impossible de construire quelque chose avec Hollande, il nous a conduits à deux désastres, celui de 2002 et celui de 2005. » (à Frangy-en-Bresse, 2005) ou encore : « Le point faible de Hollande, c'est sa candidature » en mars 2011 sur Rue 89. Et dans Libération encore, le 11 octobre : « François Hollande, par deux fois – au congrès de Dijon et à celui du Mans -, m’a refusé la VIe République. Aubry et Hollande, ce sont des dirigeants fermés aux idées nouvelles ! Ils risquent de faire perdre la gauche ! »
D’ailleurs Arnaud Montebourg a bien raison de dire qu’il faut se méfier de l’utilisation par l’UMP des mots que l'on emploie. Pour preuve, le terme « Flamby », qu'il a inventé, a les honneurs de multiples articles sur le site « planète-ump » : « Flamby se fait piquer son nom de domaine », « Le Flamby à la farine », « L’équipe de choc du Flamby », « Flamby hué par les ouvriers de Fessenheim », « Le bouclier fiscal à la sauce Flamby », « Flamby, la manipulation, c’est maintenant ». Jaloux peut-être, Montebourg affirme que je serais « devenu la nouvelle mascotte du Figaro. » Là encore je me contenterai de lui rappeler que je n’y ai jamais dit le dixième de qu’il a dit quand il y a déclaré, en juin 2011, évoquant l'impasse du socialisme de François Hollande et Martine Aubry : « Un socialisme soit déjà condamné par l’Histoire, c’est le socialisme d’accompagnement de la révolution libérale, le blairisme, qui a été condamné par le peuple anglais, soit un socialisme redistributif, qui est impuissant dans une période de disette budgétaire. »
Les donneurs de leçon médiatique finissent toujours par être confondus par la réalité. Ce n'est qu'une question de temps. Je le dis pensant à Jérôme Cahuzac dont le pire des déclarations n’est pas le mensonge politicien à propos de négociations qui n’existent pas. Pour en prendre la mesure vous vous souviendrez que j'ai exprimé à plusieurs reprises mes inquiétudes sur les coupes massives dans les dépenses publiques qu’implique le projet de François Hollande. Or Jérôme Cahuzac, chargé du budget dans son équipe vient de confirmer très précisément l'ampleur de ces coupes dans Le Monde du 28 mars. Cahuzac me donne malheureusement raison là où Patrick Cohen et Libération m'accusaient de tromperie. Le 1er février dernier, sur France Inter, j'avais indiqué que François Hollande prévoyait de baisser les dépenses publiques de 50 milliards d'euros. Je m'appuyais pour cela sur les tableaux présentés dans son programme aux pages 40 et 41. Hollande y propose que la part des dépenses publiques dans la richesse du pays passe de 56,5% en 2012 à 53,9% en 2017. Cela signifie qu'il veut moins de dépenses publiques pour le pays qu'il n'y en a aujourd'hui dans la France de Sarkozy. Son projet représente une baisse des dépenses publiques de 2,6 points de PIB soit 50 milliards environ. A l'époque, dans la deuxième partie de l'émission de France Inter, on se souvient que Patrick Cohen avait contesté ce chiffre. Il s’était fait l'écho de protestations reçues au moment même où nous parlions, en temps réel, de l'équipe de François Hollande. C'était une scène assez surréaliste. Puis, dans la foulée, c'est Libération qui prétendait contrer « l'intox » de Mélenchon en qualifiant mon analyse de « tordue ». Vous pouvez retrouver l'article sur le site internet du journal. Un mois et demi après, le conseiller budgétaire de François Hollande en personne passe aux aveux et me donne donc raison. Bien sûr, vous n'en lirez aucune mention dans Libération et n'en entendrez rien dans la matinale de France Inter. Je vous livre donc la citation exacte de Jérôme Cahuzac dans Le Monde du 28 mars : « François Hollande a choisi, lui, de ramener le rythme de progression, en volume, de la dépense publique, de 1,7 % l'an ces dernières années, à 1,1 %. Avec des hypothèses de croissance assumées, cela diminuera la dépense publique de 2,6 points de PIB en 2017, soit une économie de 50 milliards d'euros. » C'est exactement les chiffres que j'ai donnés, à la décimale près !
Chacun sait donc désormais à quoi s'en tenir quant au programme d’austérité du candidat socialiste. Et si vous n'avez pas bien compris, lisez encore Cahuzac : « Pour annuler le déficit public en 2017, il faut un effort de 4 à 5 points de PIB [produit intérieur brut] dans la mandature. Nous y sommes prêts. » « 4 à 5 points de PIB » représentent entre 80 et 100 milliards d'euros. Puis Cahuzac explique en quoi consiste l'austérité selon Hollande en prenant un exemple concret : « Clairement, cet objectif interdit la création nette de postes dans la fonction publique d'Etat pendant le prochain quinquennat ». Jérôme Cahuzac confirme ce que François Hollande a déjà reconnu : toutes les créations de postes seront compensées par des suppressions ailleurs. Dis autrement, pour créer 60 000 postes dans l'Education et 10 000 dans la sécurité publique, François Hollande va supprimer 70 000 postes de fonctionnaires supplémentaires. Je me permets donc de poser une question simple : où veut-t-il supprimer 70 000 postes de fonctionnaires supplémentaires dans les cinq prochaines années ? Où-juge-t-il que c'est possible ? Pourquoi ne le dit-il pas ?
Jérôme Cahuzac éclaire aussi dans cette interview un autre point épineux du projet de François Hollande. Je veux parler de l'avenir du Traité sur la stabilité budgétaire (TSCG) de Sarkozy et Merkel. Celui qui impose la « règle d'or » d'interdiction des déficits et prévoit des sanctions automatiques contre les Etats contrevenants. François Hollande dit vouloir « renégocier » ce traité. Mais depuis quelques temps, ses soutiens emploient d'autres mots. Il ne serait plus question de « renégocier » mais de « compléter » le TSCG. C'est-à-dire de lui ajouter un protocole pour la croissance mais d'accepter son contenu actuel. Une solution déjà mentionnée dans les Echos début mars où des proches de Hollande affirmaient officieusement qu'il s'agirait d'un protocole sans valeur contraignante. Au même moment, le porte-parole de la campagne socialiste, Bernard Cazeneuve avait expliqué lui aussi sur France Culture qu'il n'était pas question de changer le contenu du traité déjà signé mais de « faire en sorte que l’on mette, à côté de ce Traité sur l’austérité, un pacte de croissance ». C'est cette solution cosmétique que Cahuzac vient de confirmer dans Le Monde : « La France, et d'autres pays, sauront convaincre de la nécessité de compléter le nouveau traité européen par des mesures de relance et de croissance dans une claire répartition des tâches : aux Etats d'ajuster, à l'Europe de relancer ; et de le faire autant qu'il le faudra ! ». Ou encore : il y a « la nécessité d'une coopération européenne accrue et d'un traité qui, à la demande de la France, serait complété de mesures de croissance. » Cette ligne qui annonce l'austérité et renonce à refuser le traité qui l'institutionnalise forme un tout cohérent.
Sophie Clerc,(39) à 9 h 32
Merci pour tes infos, vous êtes bien placés pour voir toutes les dérives de cette U.E. à laquelle votre pays n'adhère pas pour des raisons contradictoires faciles à comprendre. Mais au cas où notre Europe se libèrerait,vous aurez toute votre place, le Peuple Suisse et ses banques entres autres au sein des Fronts de Gauche Européens unis.
Duflot ? On lui fait beaucoup d'honneur !
Cécile Duflot responsable d’EELV, accuse J-LM d’archaïsme politique : elle se moque de«la politique à la papa» de Jean-Luc Mélenchon, qui regarderait trop dans le rétroviseur (de l’histoire). N’empêche que la croissance du nombre des jeunes spectateurs est un fait patent, dans les meetings successifs que préside Mélenchon, particulièrement à Lille, où ils semblent avoir constitué la majorité. Elle affirme que Mélenchon « "C'est un peu de vert, beaucoup de rouge » ; nous rétorquons : Duflot, c’est du vert mais aussi beaucoup de vent.
Comble des comble, elle reproche une « ultra-personnalisation » de Jean-Luc Mélenchon : fume-t-elle de la moquette ?
Raquel Garrido a bien défini le rôle de Jean-Luc : un porte-parole charismatique prêt à s’effacer dès la formation de la VIe République.
Cela n’empêche pas que la chute des écologistes sans appartenance de droite ou de gauche soit solidement amorcée. De tels écolos n’appartiennent-ils pas au passé ? Sous la houlette nostalgique de Daniel Cohn-Bendit, qui réagit comme il y a quarante ans.
Est-elle consciente, la Cécile, de servir le PS ?
Qui se souviendra d’elle, en 2017 ?
Cer que jean Luc ne dit pas ou pas assez:
En plus d'avoir supprimé une année pour préparer le bac pro, ils ont supprimé le BEP un diplome qui permettait aux élèves qui ne pouvaient avoir le bac pro de sortir qd même du système avec un diplome validant une formation de qualité. Concernant les CAP il y en a peu et nos élèves sortant de 3ème ont peu de chances de les obtenir (ceux de troisième préprofessionnelle et les élèves de SEGPA étant prioritaires (système de bonus)
Avec ses suppressions massives, il n'y a plus assez de places en lycée pro pour accueillir nos élèves, donc que fait-on? On encourage- on incite - les collèges à envoyer massivement les élèves en seconde générale qu'ils aient ou pas le niveau requis où là bien sur une partie d'entre eux sera réoriéentée et donc souvent à partir de 16 ans descolarisés ! Ce n'est pas de l'ideologie mais du vécu et ça se passe en ce momment dans tous les collèges de france et notamment de banlieue !
Ce qu'aussi ne savent pas les parents d'élèves, c'est qu'un collège est "noté" -et les moyens qui en découlent aussi- sur ses taux de passage en 2ndeG - on se moque que les élèves y réussissent !- donc les principaux ont pour mission d'encourager fermement les enseignants à modifier leur évaluation - surnotage- afin d'augmenter ce fameux taux de passage ! Et encore nous pouvons en ce momment encore lutter mais avec la réforme sur le role du chef d'établissement tout ceci sera de moins en moins possible !
Enfin pour finir, la suppression des BEP, le peu de CAP -qui deviennent réservés- font des classes de preimière annnée de bac pro (seconde pro) des classes souvent de plus en plus difficiles à gérer (hétérogénéité, orientation subie ) et dans certains lycées le climat s'est largement...
J'attends toujours les explications précises au sujet des TPE et PME.
Le code du travail sera-t-il modifié, change-t-on les donnes pour les retraites ? Les relations entreprises administrations. Les conditions face à la maladie du chef d'entreprise au chômage de ce dernier ?
De très bonnes remarque sur le site place au peuple sur ce sujet. À quant un grand paragraphe dans les prochains meetings MR Mélenchon ? Cela devient urgent si vous voulez convaincre les represantants de la plus grande entreprise de France et me donner des arguments pour vous y aider! Mais ces arguments existent ils ?
Par ailleurs nous créerons au PG56 un groupe d'intervention théâtrale ou toutes personnes intéresse pour un théâtre militant est la bienvenue.
À bientôt
MN Lieneman liste 76 mesures susceptibles de constituer une plate-forme de gouvernement pour 2012-2017.
Mais, force est de constater que sur l'essentiel, il n'y a pas de convergence:
- remettre ou non en cause la loi d’autonomie des universités
- rejeter ou non le traité Merkozy, sachant que le compléter par un volet croissance n’est pas la même chose que le rejeter
-revenir ou non à la retaite à 60 ans et aux 37,5 annuités.
Plus fondamentalement encore, la question est: est-on ou non prêt à dénoncer les traités européens qui rendent impossible la mise en oeuvre d’une politique alternative?
Nos "camarades" "socialistes" perdent leurs nerfs? Les pauvres, le peuple leur fait peur!
Et ils ont raison d'en avoir peur au regard des traités qu'ils ont signés, votés ou sur lesquels ils se sont abstenus, comme les lâches qu'ils sont, pour mieux les laisser passer. Jusqu'à ce cher Jack qui alla jusqu'à faire l'appoint pour la modification constitutionnelle permettant l'adoption du traité de Lisbonne.
Il faudrait, peut être, leur rappeler que leurs illustres prédécesseurs ont voté, quasiment comme un seul homme, les pleins pouvoirs à Pétain en 1940. Décidément, les socialises ne sont plus à gauche, ils sont à l'ouest.
Sur le site "Les Films de l'An 2's videos" vous trouverez 4 vidéos "préparons l'avenir".
Prendre le temps de les visionner c'est mieux comprendre le passé récent et s'armer pour les combats à venir :
en face de nous c'est un mur qu'il faudra faire sauter d'une manière ou d'une autre, j'espère démocratiquement !
Bonjour à tous,
D'abord un témoignage, je suis un produit d'un lycée professionnel enfin de ce que l'on appelait à mon époque un lycée technique d'état, j'y ai passé un bac technique mathématiques et j'ai fini dans une des grandes écoles françaises. Et ma carrière professionnelle s'est terminé comme cadre dirigeant d'une grande entreprise industrielle... Alors complètement d'accord sur l'importance du tissu et des connections avec les lycées pro à maintenir, à développer.
Sur la campagne, les média, France Inter hier matin par exemple, et les journalistes de la presse écrite invités considèrent que l'emploi, l'économie le pouvoir d'achat et l'écologie sont des thèmes ignorés, ils n'écoutent pas Jean Luc c'est sûr mais comment leur rappeler si ce n'est en restant sur ces thèmes dans les interventions, en restant sur le programme et en oubliant les injures, les polémiques, en les balayant du revers d'une phrase.
Bonjour à tous, le Front de Gauche est comme le printemps, la sève monte, les feuilles se multiplient, l'arbre prend forme comme l'Humain d'Abord mais, nous devons sur internet faire connaitre contacter tous nos amis et proposer
nos idéaux de Liberté, d’Égalité et de Fraternité, envoyons donc notre programme, nos vidéos, sans oublier aussi de
l'envoyer aux différents partis de gauche et de droite car certains seront intéressés, multiplions les initiatives personnelles pour augmenter nos chances de passer le premier tour. J'incite lors de mes visites dans les magasins le
personnel de ceux ci à lire notre programme qui est le plus juste, et surtout Résistons, tous mes encouragements, C'dd
Hier soir je suis allé faire du collage, j'ai pris bien soin d'épargner le "concurrent " Hollande. A la lecture de ce billet je me demande si je ne vais pas changer d'option.
Il ne respecte rien pourquoi se gêner.
Il n'y a ni choix ni temps. la Planification Écologique n'est pas "reprise" et surtout pas dans la presse. comme si ce n'était pas l'essentiel. dire la vérité sur l'urgence écologique et ses conséquences dans nos vies, comme la "gestion des pénuries" qui seront notre lot quotidien, c'est purement criminel. La sociale démocratie libérale fait le jeu, en se taisant, du capitalisme spéculateur le plus sauvage. Qui nous assure que la démocratie sera encore vivante en 2017 dans un monde où le partage des richesses deviendra de plus en plus (pour le moins) inégalitaire et soumis aux pressions (militaires ?) des plus puissants ?
Jean-Luc Mélenchon, maintenant !
Je suis allée voir hier " les nouveaux chiens de garde " en présence du réalisateur Gilles Debastre....
ça en dit long sur les interprétations des médias et des sondages qui tendent à fusiller le Front de Gauche depuis qu'il a fait une percée indéniable et a rassemblé une foule considérable. A vous d'en juger et à tirer les conséquences : les médias sont corrompus par le fric et l’intérêt... n'attendons rien des autres - agissons, persuadons, tractons, continuons... C'est Mélenchon qui a raison !
Mes amis et camarades je l'ai écrit personnellement hier à Jean Luc Mélenchon, nous sommes à la croisée des chemins, nous ne sommes pas la locomotive de la gauche mais sont turbo train, son TGV, les socialistes ne font pas le travail ni contre LE Pen, ni contre Sarkozy et nous en connaissons tous les raisons. Le Front de Gauche doit démolir la campagne sécuritaire qui se met en place et le meeting et son discours de Toulouse seront déterminants pour la suite de la campagne. Notre stratégie ne peut fonctionner que si Sarkozy est battu, notre implication dans ces derniers jours de campagne doit être encore plus forte, et nos deux cibles bien identifiées, ne pas se tromper d'objectif, nous voulons être premier et pour cela, il ne faut pas se laisser distraire par des débats stériles.
Hasta la victoria siere !
Ah ! Voici donc pourquoi NS veut envoyer tant de jeunes à l'apprentissage ! Je comprends mieux maintenant...
Depuis que je me suis engagé auprès du FdG j'ai pris conscience d'un fait très important : la politique relève de stratégies et d'idéologies globales et non pas - comme j'ai pu le croire - de réponse bricolées au cas par cas à des problèmes collectifs localisés.
Hors on le voit bien toute l'idéologie de droite, et j'en ai bien peur d'une partie du PS, va dans le sens inéluctable de ce qui est formidablement filmé dans "Let's Make Money" (à vos navigateurs !) c'est pourquoi d'ailleurs, au fond, Sako n'a pas vraiment besoin de présenter un programme clair et détaillé !
Et malheureusement, comme le vrai but de ce genre de politique est parfaitement inavouable au plus grand nombre, on a tenté de nous habituer à des programmes incomplets comportant des points vaguement invérifiables.
Ce qui inquiète peut-être certaines personnes - en tout état de cause c'est le cas de mon entourage - c'est justement l'entièreté de notre idéologie et donc l'indispensable mise en application de ses composantes. Sinon ça ne marcherait pas.
Je suis donc passé par toutes les phases : colère, mépris, annéantissement....et maintenant tristesse mais je continue à marteler à mes amis : "Mais bon sang ! Ce qui est là en toutes lettres c'est ce dont vous rêvez à chaque minute de votre vie pour vous et vos enfants ! Pourquoi avoir peur d'un programme qui tiendra ses promesses ?"
Il faut croire qu'on est pas habitués à tant de clarté. En tout cas pas avant d'avoir été mis devant le fait accompli !
Les aigris, les peureux se déchainent. Si ils tapent aussi fort, c'est que l'on fait peur. C'est vrai que c'est pénible, mais plus que jamais il nous faut résister, encore et encore.
Je ne suis pas loin de partager l'analyse d'Alain Tétard
Pour en avoir discuté avec un électeur de toujours du PS qui votera FdG à la prochaine élection, il se dit que si le PS perd cette fois-ci ça en sera fini de ce parti qui ne s'en relèvera pas.
S'ils sont si féroces, c'est que c'est une question pour eux de vie ou de mort !
Tenons la barre pour proposer une nouvelle alternative.
Il y a bientôt un an j'avais écrit à Jean Leonetti, qui fut le rapporteur de la loi actuelle encadrant de façon si insuffisante la fin de vie. Je n'ai aucune réponse à cette lettre ouverte, dont j'avais envoyé le contenu à une dizaine de journaux, même pas un accusé de réception par le secrétaire par intérim de l'un de ses adjoints.
En tout cas, ce matin, je me suis fendu d'une initiative visant à inciter Hollande à se désister tout de suite en faveur de JL Mélenchon et du Front de Gauche. En tant que non-encarté, je peux me le permettre. Bien entendu là aussi, des copies sont parties vers des journaux. Espérons un sursaut républicain.
Pour que le rêve se réalise, il doit beau.
Quelqu'un de plus doué que moi en informatique peut il relayer l'info rendez vous place de la Comédie à Montpellier?
Merci
Quand je lis cet article ça fait chaud au coeur mais ça m'inquiète aussi beaucoup, ça veut dire que rien ne va changer et que les socialiste n'ont pas l'intention d'écouter les gens du peuple. En fait ça me démoralise complètement meme si je sais que le FdG avance, je sais aussi que le père noel n'existe pas.
Résistance et continuons le combat.
Le blogcast mp3 du discours de Jean-Luc Mélenchon de ce vendredi 30 mars pour une "Défense souveraine et altermondialiste" est disponible sur le blog :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/03/30/discours-pour-une-defense-souveraine-et-altermondialiste/
Et publié aussi le discours prononcé par Jean-Luc Mélenchon à Bobigny le 21 mars 2012 en réaction aux actes criminels odieux de Toulouse :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/03/21/discours-au-rassemblement-de-bobigny/
Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte !
Ils viennent de partout, ils sont de toutes les causes justes. il s ne connaissent pas les salons mondains, les boudoirs parfumés, les caves milésimées. Ils ne regardent pas leur portefeuille et ensuite leurs enfants, ils regardent leurs enfants et s'inquiètent des moyens qu ils ont de les éduquer. Tout est la. Messieurs les socialistes, vous feriez bien d'y songer. La dignité n'a pas de prix.
J'ai reçu un mail d'un adhérrent au FdeG concernant l'Islande, les médias n'en parlent pas mais ils sont peut-être en train d'expérimenter le "programme du Front de Gauche" ou tout au moins cela y ressemble.
Ce qu'ils appliquent en ce moment est loin d'être le programme de M. Hollande.....
C'est vraiment faisable chez nous, s'ils peuvent le faire, pourquoi pas nous.
Le vote utile, le seul vote utile, c'est Mélenchon, aux deux tours, et une majorité du Front de Gauche aux Législatives. C'est valable pour les paysans, comme pour les commerçants et petits industriels. C'est valable pour les employés et ouvriers de plus en plus pressurés (encore un suicide à La Poste). C'est surtout valable pour tous ceux, jeunes, précaires, chômeurs, qui se disent "à quoi bon ?", ou qui ne se disent plus rien tant ils sont enfoncés dans leur misère. Votez, bon sang ! Votez, mais votez Front de Gauche !
En 2002, la période égalité du temps de paroles avait fait passer Besancenot de 0,5% dans les sondages à presque 5% en seulement 15 jours! Or à chaque fois qu'on parle de vous en bien ou en mal,c'est décompté de votre temps d'antenne.SVP,occupez votre temps d'antenne pleinement c'est laisser moins d'espace pour le dénigrement des journalistes par exemple.La période égalité du temps de paroles est une chance formidable pour rallier le grand public, ne la laisser pas passer.
Conscient que la gauche doit gagner l'élection présidentiel car l'enjeu est capital, pas de doute pour moi c'est le Front de gauche qui à le meilleur candidat et le meilleur programme car celui du PS ne m'inspire pas confiance. J'ai regardé le dernier meeting de François Hollande j'ai tenu 4 minutes, 4 minutes d'ennuis, rien à voir avec les meetings de notre candidat Jean Luc Mélenchon ou l'intelligence, le bon sens, la bonne analyse, l'humour sont au rendez vous. J'espère la victoire du front de gauche.
Tous les amis réagissent pour te soutenir, toi Jean-Luc et l'équipe du FdG. Te soutenir mais aussi nousdéfendre, nous les citoyens, contre les râles des puissants qui voudraient encore squatter le pays et vampiriser son peuple, dilapider les conquêtes et les structures qui protègent les faibles, salariés, précaires, retraités, jeunes.
Par des biais ignobles que sont les contre-réformes baptisées "modernisation, consensus pour la compétitivité, plan social, dégraissage ", imposées à tous les pays de l'UE et pratiquées dans les autres depuis que les financiers font la loi, notre pays coule petit à petit au profit des 1 à 10 % de nantis.
Quand on donne de substantielles primes annuelles aux chefs d'établissement scolaires qui suppriment des postes, des options et des classes, quand on pousse les cadres intègres ou les inspecteurs-défenseurs du droit du Travail au suicide, quand on culpabilise les licenciés et les smicards ou qu'on refuse des soins faute de moyens, quand l'appareil judiciaire appelle au secours et subit la férule du pouvoir, c'est vrai que le programme du FdG fait peur et rassemble bien au-delà des partis et clivages traditionnels. Sur ce blog même mais aussi dans mon entourage, que d'ex-abstentionnistes, combien de personnes jusque-là "apolitiques", déçues, engagées dans d'autres voies (assoces, NDAignan, NPA,PS,...), nous annoncent leur vote Mélenchon.
C'est parce que nous FdG, nous commençons à être compris et appréciés de la majorité que les médiacrates aux ordres et surpayés et les rentiers de la Ve république s'affolent et essaient en vain de nous casser.
Quelque part, comme tant l'écrivent ici aujourd'hui, c'est vraiment très très bon signe.
Bravo Jean-Luc et le FdG !
@26 Ph.Royer / si vs recevez une réponse de P.Cohen,faites-nous signe ; je suis curieuse !
@25 Ma Badiou /merci d'avoir rappelé cette magnifique phrase de Jacques Berque : "j'appelle à ces Andalousies toujours recommencées dont nous portons en nous à la fois les décombres amoncelés et l'inlassable espérance".
Pourriez-vous me rappeler de quel livre elle est extraite ? merci.
Les attaques fielleuses et odieuses des verts ou du PS à l'encopntre du FdG et de Jean-Luc Mélenchon sont contre-productives. Ils croient pouvoir ainsi freiner l'irrésistible ascencion du FdG. S'ils réfléchissaient une seconde et ne cédaient pas à la panique, ils se rendraient compte qu'ils creusent leur propre tombe. En effet, très nombreux sont mes amis, mes camarades, mes relations décidés à voter FdG au 1er tour, mais écoeurés par les propos blessants, irresponsables des verts et du PS, ne se déplaceront pas au second tour (ou voteront blanc) si par malheur Hollande se retrouvait face à Sarko. Qu'ils se méfient les prétentieux stratèges du PS ! Celui-ci est en grand danger car la ligne jaune du respect que l'on se doit dans une République digne de ce nom, a depuis longtemps été honteusement franchie. C'est clair, la discipline républicaine à laquelle je me suis tenu toute ma vie (et trop souvent à mon corps défendant), c'est fini ! Je ne donnerai jamais ma voix à des gens qui me trompent, me méprisent et m'insultent. La "gôche libérale" fait une erreur grossière en croyant que les électeurs de Jean-Luc Mélenchon seront faciles à tondre. Je suis convaincu qu'il n'y aura pas de report systématique sur Hollande au second tour comme les caciques du PS aiment à le répandre. A cogner bêtement et si durement sur le FdG et Jean-Luc Mélenchon, la seule chose qu'ils réussissent à enfoncer dans nos crânes est le mot "RESISTANCE". Avec cette misérable et tout compte fait fort imbécile "stratégie", Hollande perdra, quels que soient les résultats du 1er tour. Un formidable espoir est né, une lame de fond s'est formée, rien ne doit la pervertir ou la retenir. A nous tous de préserver cette force immense dont Jean-Luc Mélenchon a su avec son charisme, tisser les...
L'espoir est mince mais je préfère cette espoir vivant, par le vote pour le front de gauche, à la certitude d'un désespoir promis par le PS/UMP. Je refuse de me soumettre. Depuis les primaires du PS mon désenchantement de ce parti est total. Jean-Luc, aide nous a sauver la France.
La presidentielle est une opportunité d'expression plebeienne. Il n'y en a pas tant. Profitons en.
La mondialisation ultra liberale a montré ses limites: il est temps de la recadrer, de la renegocier. Les financiers doivent servir l'economie pas l'inverse. La Mondialisation n'est pas une mise à sac des ressources, ni un puit d'injustice.
Courage, le peuple français est petit en nombre, mais il a souvent montrer la voie. S'il faut changer les choses, il faut le dire encore, et encore, et encore....
La mondialisation qu'on nous impose n'est pas democratique, le FMI n'est pas democratique, la Banque européenne n'est pas democratique. En quoi sont ils les points d'ancrage de nos votes? Pourquoi devriont nous soumettre sans discutter? La republique et la democratie se construisent, elles ne vont pas de soi...Aujourd'hui Marianne me parait une catin dont les "maqs" se dechirent pour un portefeuille. Triste trottoir.
Oui, nos votes peuvent changer les choses, en sortant du choix binaire Hollande- Sarkozy on renouvelle le champs des possibles. et en contestant le modele liberal proposé, avec assez de suffrage, on oblige à la reflexion puis à la réaction. La mondialisation modelée c'est possible. Il faut se lever pour le dire et le faire.
On va le faire.
Jean -Luc, n'oubliez pas quand meme que nos principaux adversaires restent avant tout le l'UMP et le FN, ce qui est moins perceptible ces derniers temps (surtout concernant l'UMP)!
Cordialement et bonne route!
Pour ne pas désespérer du monde de la presse - car il en existe bien une indépendante et de qualité - dans son dernier opus (Mars/Avril/Mai), l'excellent journal Fakir traite des "Voleurs de débat" (Achilli, Aphatie, Calvi, Lapix, Lenglet,...). Un éclairant décryptage des méthodes des éditocrates. Dans le même numéro, des reportages de terrain auprès des travailleurs qui peinent sous le joug des politiques ultralibérales mises en place par l'Europe avec la complicité de nos dirigeants. A lire également, le tout aussi remarquable Sarkophage, journal de Paul Ariès, qui produit de fines analyses politiques, économiques et sociales permettant de fourbir nos arguments.
La révolution citoyenne est en marche, inexorablement.
No pasarán !
Je m'appelle Manon, j'ai bientot 20 ans. En 3eme parce que je voulais travailler dans le medical et plutôt moyenne en math on m'a orienté vers un bac pro (st2s) "medico social". Pendant ces années de lycée j'ai trouvé ma voie devenir manip radio. Mon bac "mention tres bien" en poche, super dossier scolaire avec appreciation dithyrambique de mes prof, confiante, je fais mon dossier d'orientation pour un DTS imagerie médicale. La formation se deroule dans mon lycée encore mieux. Résultat : pas prise (heu on vous dit plutôt vous etes sur liste d'attente)! 40 places : 38 eleves bac S dont beaucoup on fait une année de medecine mais on échoué et 2 eleves st2s alors que cette formation convient mieux à mon bac pro.
Mais maman (qui nous a elevé seule donc une vrai louve pour ses petits) a résisté elle est aller voir le chef d'établissement (malgré la difficuté a le rencontrer) une dizaine de fois a protesté, argumenté, et ça finit par payer ! Officielement suite à un desistement j'étais admise!
Je suis en 2eme année parmi les meilleures de ma classe malgré mon bac St2s.
Résumé : pour beaucoup de filiere seul le bac S compte faut que ça change!
Vote utile : dégré 0 de la démocratie!
Lorsque les militants du FdG rencontrent les rares militants socialistes engagés dans la campagne « molle » de Hollande, ils doivent souvent répondre à l'argument qui tient lieu de programme pour le PS, à savoir le « vote utile ». Pour assurer la victoire sur Sarko il faudrait, dès le premier tour plébisciter Hollande !
Comme si les socialistes de 2012 avaient oublié la parole de Jaures, fondateur de leur parti : « au 1° tour on choisit, au 2° on élimine! ». Comme si le programme porté par Hollande était si peu crédible qu'on n'oserait pas le mettre en avant ! Comme si nos socialistes n'osaient pas insister sur les différences qui pourraient exister entre leurs propositions et les politiques menées par les socialistes grecs de Papandréou et espagnols de Zapatéro, avec les conséquences que l'on sait!
Mais pourquoi donc, alors que Sarko tente d'escamoter son bilan, et son programme, derrière les amulettes islamiques, Hollande, au lieu de jouer cartes sur tables, paraît lui emboiter le pas en appelant au « vote utile » ! En 2012, ce ne serait donc plus « utile » de voter pour des idées de gauche?
Si Mélenchon qui réclame la 6° république (Comme Montebourg et Ségolène, la « zapatéra de 2007), n'avait, pour cela, q'un argument, celui de la pratique du « vote utile », avec le rabougrissement de la démocratie qu'il suppose, serait suffisant.
D'autant que, cerise sur le gateau, toutes les études montrent que la progression de Mélenchon, en faisant monter le total des voix de gauche assure la victoire de la gauche au 2° tour et que sa campagne anti-FN a totalement déstabilisé la fille de son père !
SVP camarades socialistes, parlons franchement, parlons de politique, et après le débat, nous voterons tous...
@ chers camarades et amis,
Prenant appui sur l'actuel, nous nous projetons dans le reste de campagne avant le second tour.
Il est certain qu'Hollande ne peut pas battre Sarko, au deuxième tour : il ne fait pas le poids, face à la mesquinerie et à la roublardise du candidat de l'ultra libéralisme.
Pour battre Sarko, il faut présenter une alternance économique et écologique de consistance.
Il faut prôner la rupture du système, en présentant le changement intuitivement saisissable par tous.
Notre argumentation est sommaire : nous ne sortirons d'aucune crise d'austérité, si nous ne relançons pas la machine par le pouvoir d'achat. c'est cela que les citoyens de ce pays doivent entendre.
C'est en additionnant que nous créons de la richesse, ce n'est pas en soustrayant, en ponctionnant dans la poche des Français qui travaillent.
Le Front de Gauche est la solution aux problèmes de cette économie libérale.
Nous possédons assez d'arguments pour asséner cette vérité, dans chaque discussion, c'est un préalable.
Au secours ! Le FdG prend mes voix.
- Le PS, EELV, NPA pour l'aile coté gauche en regardant la scéne. (coté jardin si vous préférez)
Au secours ! L'UMP prend mes voix. pour l'aile coté droit en regardant la scéne. (coté cour si vous préférez)
- Le FN, Le Modem car le PS me fait peur car il va être obligé de se radicaliser
C'est bien ça, le 2ème tour sera UMP / FdG.
Cette fois ci ! c'est les "bobos-agés-aisés-insatisfaits sexuellement-BAC+5-fonctionnarisés-cocoisé-passéistes-nostalgiques des années 40" qui vont les déculotter. Les Jeunes leurs mettrons la fessée qu'ils méritent tous. Et alors c'est sûr on va gagner. Parce que même une chaise battrait NS. Mais nous on ne veut pas s'assoir sur une chaise.
Impressionnant : le nombre des lecteurs et des commentaires - la qualité des infos et la profondeur des arguments. Tout s'accélère...on est en plein dans la dynamique de 2005.
Tout est cohérent, tellement cohérent que face à un socialiste ou à un de droite, les enchainements et les arguments viennent tout seuls. Nous sommes cohérents et les autres ne le sont pas !
C'est là notre force : on ne triche pas, on ne ment pas. C'est nous les réalistes et maintenant ça se sait et se sent ! Et c'est pas fini.
Continue comme ça Jean Luc (tu permets que je t'appelle comme ça) : T'es au top !
Pour une République sociale !
Ton billet sur les lycées professionnels : je vais le relire car il est alarmant pour nos jeunes !
Résistance !
Le 22 avril c'est l'anniversaire de mon épouse, j'ai décidé de lui offrir JL Mélenchon au 2ème tour !
Quant à elle, elle a fais vœux de partager la joie de son cadeau avec nous tous.
Et souvenons-nous de Gandhi : "D'abord, ils vous ignorerons. Ensuite, ils se moqueront de vous. Ensuite, ils vous combattront. Enfin, vous aurez gagné !". On est en phase 3 ! le 17 juin nous parachèverons la phase 4 !
@SYL à 10h20, 57
Pour commencer à vous répondre ce qui concerne les PME il y a une vidéo ici.
Courage !
Même pas peur ! Ils ne nous impressionnent pas, mais ils nous offensent, ils nous dénient le droit d'être intelligents et bien on leur fera voir. On progresse dans toutes les catégories que l'on voulait convaincre, les ouvriers 20 % d'intentions de vote contre 10 il n'y a que quelques semaines, les abstentionnistes qui choisissent Jean Luc en toute connaissance de cause. Et événement capital qui va prendre de l'ampleur les jeunes 16 % contre 6 il y a peu. Continuons le travial de fourmi et les rassemblements monstre. Limoges, Toulouse et Marseille par dizaines de milliers. Quant au PS il peut gagner s'il veut mais que personne ne soit dupe une politique à la Hollande et dans 5 ans c'est MLP qu'on se coltinera au 2ème tour. La vraie politique de gauche c'est nous tout faire pour convaincre les électeurs qui veulent que la gauche gagne que c'est nous qui la ferons gagner et pas pour décevoir ensuite comme le ferait une politique sociale libéralo-capitalo tsointsoin rose bonbon sucé tombé resucé.
Je viens de tracter à Toulouse sur le marché, trés bon accueil général à part quelques excités EELV et PS fous de rage et de jalousie qui lancent des invectives ms refusent la discussion.
Il va y avoir beaucoup de monde jeudi au meeting !
Les snipers du PS
Cette attaque concertée et concentrée contre JL Mélenchon et le FdG de la part d'une partie de la gauche relève, à mon sens
1) de la peur de voir le FdG et son candidat réaliser un score tel que F.Hollande et le PS seront obligés de discuter ou pire encore pour eux
2) De voir JL Mélenchon passer devant Hollande !
Enfin ces messieurs-dames ont peur de perdre le bénéfice de leur accord passés avec le PS ! Peut leur chaud d'épargner MLP et NS pourvu que le FdG reste derrière comme force supplétive du PS.. un réservoir de voix en somme ! Après la saillie de Cahuzac Hollande ne pouvant attaquer lui-même envoie ses snipers ouvrir le feu sur Mélenchon. A trop vouloir gagner ils risquent de tout perdre ! Tant pis pour eux !
Contre ceux qui disent que la France est trop endettée et qu'il faut diminuer les depences publiques, il faut leurs rapeller qu'apres la 2nd guerre mondiale la France avait une dette de 150% du PIB annuel (chiffre à confirmer tout de meme). Et qu'est ce qu'on a fait ensuite? Mise en place de la Sécurité Sociale (grace à Ambroise Croizat) et dépense publique massive pour reconstruire le pays devasté (investissement planifié par l'Etat par commissaire au plan).
Résultat: relance de l'activité et diminution de la dette publique.
Un grand merci pour toutes les "munitions" que contient cet article. On va s'en servir ! Plus motivé que jamais, je prépare le fourgon et direction Limoges et Toulouse...
Ah! voilà le moment que j'attendais tant, que le P.S. nous cogne (lâchement, comme il sait faire) et suscite l'ire de notre candidat. Alors qu'il cogne lui aussi à son tour, et plutôt deux fois qu'une, sans faiblir; à Toulouse (j'y serai), à Marseille et partout ailleurs jusqu'au premier tour pour qu'on leur passe devant et dénonce l'imposture. Assez de politesses, ils sont nos adversaires acharnés, pas concurrents, au même titre que la droite avec laquelle ils collaborent honteusement depuis des décennies; Traité de Lisbonne - M.E.S, austérité, laïcité, médiacrates, etc. S'ils ne veulent rien donner, nous le leur arracherons !
On lâche rien !
Les manœuvres du PS mises en lumières dans ce billet de Jean-Luc Mélenchon traduisent l'incapacité de ce parti à sortir de sa stratégie perdante, comme en 1995, 2002, 2005 et 2007... Ce n'est plus pour le PS qu'une course contre la montre: les courbes FdG et PS se croiseront-elles avant ou après le premier tour? Se sont-elles déjà croisées, "à notre insu"? Pendant longtemps j'ai pensé que Sarko s'effondrerait dès le premier tour, que son impopularité le balaierait. Si sa combativité, la vacuité du PS et les sondages me font mentir, je pense désormais que seul le FdG est capable de vaincre Sarkozy au deuxième tour. Car Jean-Luc Mélenchon saura trouver ses failles, le pousser dans ses contradictions et ses échecs; il l'affaiblira par les affaires de corruption qui encerclent Sarko de toutes parts; il brandira l'Humain d'abord pour mieux dénoncer le bilan et les calamités de l'Europe Merkoziste. En dehors du bilan, F. Hollande ne pourra utiliser aucun de ces arguments: il s'est seulement abstenu au MES et a voté le TCE puis Lisbonne; les fédé PS sont mouillées jusqu'au cou; Sarko aurait tôt fait d’ironiser sur un "changement d'opérette" tellement la continuité est de mise dans les 60 propositions...
Le seul changement, c'est avec le Front de Gauche, pour une VIème République!
Je viens de lire une interview de Combadélis dans le parisien.
Extraits :
"il (Jean-Luc Mélenchon) n’est en situation ni d’être au second tour ni de battre Sarkozy."
Combadélis c'est la madame Irma du PS ?
"C’est ce que propose François Hollande : d’abord, redresser le pays, pour pouvoir redistribuer dans la justice, ensuite."
"Redresser le pays " (moi ce que j'entends dans sa bouche c'est "dresser") c'est une façon claire de dire qu'ils vont mettre l'austérité en place ?
"Contrairement aux écologistes, les communistes n’ont jamais voulu signer de programme commun depuis 1974" ou bien "Si Mélenchon voulait un programme commun, il fallait le proposer, comme les écologistes, avant la campagne".
Eh quoi, le FdG n'as-t-il pas proposé de discuter avec toutes les forces de gauche en août 2011 ?
Enfin pour finir on va faire peur aux électeurs : "Il (François Hollande) reste le mieux placé au second tour. Mais il n’est pas à l’abri d’une combinaison politique qui verrait Sarkozy virer en tête au premier tour et accueillir le ralliement de Bayrou ou d’autres…"
M. Combadélis vous n'avez donc rien d'autre à dire aux français ?
Les Verts sont affligeants : après avoir élu Eva Joly comme candidate, ils passent leur temps à la dégommer. Elle a vraiment du courage à persister après tout ce qu'ont pu dire ses "copains" sur elle, sa campagne... C'est à celui qui sera le plus ignoble et le plus abject. A la fin je ne sais pas qui remporte la palme du meilleur coup de lame dans le dos d'Eva : Mamère ? Cohn-Bendit ?... De plus, les Verts lancent une candidate pour la présidentielle après avoir décidé de candidatures communes avec le PS au premier tour des législatives : ça fait désordre, c'est totalement incohérent. Si on a un vrai projet, on le porte à toutes les élections. Dans la confusions ambiante, il est légitime que les électeurs Verts se posent la question de la pertinence de cette candidature. Et comme les électeurs Verts ont aussi un cerveau, leur réponse est claire : cette candidature ne sert à rien. Il ne leur reste pas beaucoup de choix possibles. Ou voter directement pour le PS ou voter Front de Gauche s'ils se sentent de gauche et sont vraiment attachés à l'écologie.
Bonjour! Je viens de prendre connaissance du billet de Jean-Luc et me voilà horrifié! Si on reprend Marx et la "fabrique" du prolétaire, on prend conscience immédiatement que ce qui est décrit dans ce témoignage qu'il n'y a pas d'hésitation quant aux intentions du pouvoir en place de nous rendre esclaves de son système. Et quand on parle d'esclavagisme, on parle de pouvoir infliger jusqu'à la mort, la servitude. Mobilisons-nous en nombre et résistons cette fois-ci avec toute la puissance de nos convictions parce que nous n'en sommes plus à défendre nos droits mais nos vies et celles de nos enfants. Dégageons le félon de la cia et remetons de la dignité humaine et de la justice sociale dans notre pays!
Vive la sociale, vive le Front de Gauche!
J'ai entendu et vu Pascale le Néouannic (quelle chaîne ?) parler calmement et avec précision de la position du FdG sur l'enseignement public et privé, technique, novateur et intéressant, il me semble que cela n'est pas assez mis en valeur.