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03avr 12
Quand aurais-je de nouveau l’occasion de me retrouver devant ce clavier ? J’ai derrière moi déjà tant de jours sans trêve ! Mais de si beaux moments aussi. Un tunnel d’activité m’attend ! Trois jours sur les routes puisque je vais aller à Vierzon, Limoges et enfin place du Capitole à Toulouse. Puis j’enregistre les clips de campagne. Deux émissions de télé et… la semaine suivante sera déjà là. La cadence est rude. Mais inévitable. J’en déduis que le temps d’écrire va encore se réduire. Je prévois donc un changement provisoire de ma façon de m’exprimer sur ce blog. Puisque je n’aurai pas le temps d’écrire, je vais peut-être faire une « pastille vidéo » régulière. Je ne sais pas encore à quelle cadence. Et je regarde encore comment faire pour ne dépendre de personne pour le réaliser. Mon fidèle webmestre m’accompagnera dans cette nouvelle aventure. Son formidable travail de modération de cette agora qu’est devenu ce blog s’exercera dans un cadre nouveau.
En illustration de ce billet des images de la rencontre, dans un gymnase dimanche 2 avril dernier, entre Jean-Luc Mélenchon et une centaine d'habitants du quartier de la Grande Borne à Grigny dans l'Essonne. Photos : S. Burlot.
J’ai aimé être à Grigny ce dimanche. Je reconnais que c’était très dur physiquement après une telle semaine, continuée, la veille encore, par la soirée LGBT. Elle m’a si terriblement stimulé ! Je place ce 
moment-là sur le même plan que le moment passé avec l’association pour le droit à mourir dans la dignité et celle sur la lutte pour les droits des femmes. Ce sont les frontières de la condition humaine, comme je les conçois pour me demander comment les abolir.
Mais à Grigny c’était le thème de la banlieue qui m’occupait. En fait, pour nous, c’est un thème à reformuler. Notre point de vue récuse la stigmatisation du « hors droit commun » qui est devenu le lot officiel de toutes les politiques dites « de la ville ». La problématique de la révolution citoyenne est fondée sur l’avancée de l’égalité des droits. La question des moyens arrive alors à sa place : celle d’un moyen au service d’un objectif valable pour tous et non d’une fin en soi. Le dire n’enlève rien à ce qui doit être fait de particulier et en particulier. Mais c’est une façon de le poser comme un droit commun mis en œuvre et non une mesure d’exception qui fonctionne comme une
discrimination et une stigmatisation de plus.
La banlieue joue dans notre réflexion politique le même rôle que la découverte du « précariat » comme catégorie sociale caractéristique du nouvel âge du capitalisme. C’en est la forme territoriale. Mais nous ne parlons pas, nous, avec la langue des euphémismes. Nous n’évoquons pas les « territoires abandonnés ». Nous ne parlons même pas de populations abandonnées. Nous parlons de populations surexploitées. Telle est la fonction de ces espaces : le parcage des populations hyper-serviles de notre temps. Tout cela se lit dans les chiffres à livre ouvert. Mais il faut en retenir le sens social et non la description territoriale. Le territoire ici est l’apparence que prend le lien social. Il s’agit d’un apartheid. Ce ne sont pas les quartiers pauvres qui sont le problème, c’est la société qui produit la pauvreté. Si la pauvreté 
explose ici, c’est parce que la richesse explose ailleurs. Si la violence explose en bas, c’est parce que la violence de la guerre économique est devenue la norme que le haut impose à tous.
4,4 millions de personnes vivent dans les 751 quartiers en « Zones Urbaines Sensibles ». On y trouve 43% de moins de 25 ans quand il y en a seulement 30% dans l’ensemble de la population. Ce qui devrait être un atout est transformé en plaie. Car le taux de chômage des jeunes dans les ZUS est de 40% contre 25% dans tout le pays. 43% des jeunes hommes sont au chômage, 37% des jeunes femmes aussi. Il est de fait que le taux de chômage dans ces zones est de 21%, alors qu’il est de 10% dans tout le pays. Cet écart qui accable ces populations se creuse avec l’accélération du modèle libéral. Car le chômage progresse plus vite dans les zones urbaines sensibles que dans le reste du pays. En à peine un an, de 2009 à 2010, l'écart entre le taux de chômage local et celui du reste du pays est passé de 8,7 points à 10,6 points ! Parmi la pluie de chiffres que l’on peut donner, qui montrent comment on peut reconstruire le regard en partant de la condition sociale des habitants plutôt que de leur adresse, ceux qui touchent la santé sont les plus frappants. La mauvaise santé dentaire concerne 53 % des habitants de ces quartiers contre 40 % dans le reste du pays. Malbouffe, vie pénible et vie disloquée produisent tous leurs effets. Il y a 47% des femmes en surpoids dans cette population et la mortalité y est plus élevée que partout ailleurs. Le professeur Emmanuel Vigneron a pu faire une carte qui résume la situation en évaluant la mortalité et le
niveau des revenus le long des voies du RER. Accablant. Entre la station du RER Luxembourg et le parcours essonnien, le revenu par personne diminue en moyenne de moitié selon les stations et la probabilité de mortalité de même.
Grigny où je me trouvais ce dimanche est une caricature de cette situation voulue et organisée. La mairie de gauche tâche de remonter la pente et le pouvoir lui enfonce la tête dans l’eau dès qu’elle l’en sort. Cette ville est la plus pauvre d'Île-de-France. A deux pas du synchrotron, du Plateau de Saclay, d’Ariane Espace et des centres de recherche du génome, sans oublier l’aéroport d’Orly, la gare TGV de Massy, le tout constituant la zone industrielle la plus développée d’Europe. Le territoire n’est rien puisqu’il n’explique rien et ne règle rien. Tout est social donc tout est politique. Près de 10 000 Grignois vivent sous le seuil de pauvreté.
Le comique de situation de ce passage à Grigny a été la mobilisation contre nous d’une poignée d’élus UMP à la ramasse, avec des énergumènes locaux dont notre réunion dérangeait les trafics. De tels bouffons aux propos si incohérents que même les micros et caméras s’en détournèrent ! Et s’il y a eu des exceptions à ce cordon sanitaire médiatique, l’essentiel est que les caïds aient bien compris que la mobilisation politique populaire ne respecte pas le privilège territorial qu’ils prétendent 
s’attribuer. « Vive Sarkozy » criait pour finir le bouffon qui tenta jusqu’au bout de perturber le rassemblement nombreux sur le stade Bélier. Vaste programme !
Mon discours était pénible à prononcer : en plein soleil de face et avec un vent de poussière fine qui me sécha la gorge aussitôt qu’il se leva. De loin j’apercevais des visages amis de mes années de vie militante en Essonne. J’enrageais de ne pouvoir courir embrasser celui-ci ou celle-là, mes très chers camarades des jours anciens et même finalement moins anciens. On se reverra les amis ! Je ne vous quitte jamais. Le discours a été filmé et mis en ligne sur ce blog aussi vite que possible. Nous verrons bien s’il parvient à se diffuser autant que d’autres le font. Je vous y propose une trame de lecture politique. Elle manque de détails, c’est certain, et même de déclinaisons. Treize ans de conseiller général de banlieue me permettent assez de le savoir ! Tenez compte du fait qu’à partir d’un certain nombre de gens présents, il faut nécessairement donner un ton de harangue à son propos. Néanmoins, je pense avoir donné l’épure essentielle d’une manière d’approcher la question posée comme je la vois à présent. Je me fais le reproche de ne pas avoir utilisé sur place les exemples de la gestion « la gauche par l’exemple » qu’animent mes amis sur place. Je pense là au 
travail de Gabriel Amard sur la régie publique de l’eau ou ses actions pour faire naître une monnaie complémentaire locale dont il sera bientôt question ici.
Vierzon, Limoges, puis Toulouse. Dans le plan initial, Toulouse était prévu comme une réplique de la Bastille. Marseille de même. Je ne parle pas du nombre des participants mais du thème : la sixième République. Cette méthode est le moyen de construire notre force et de l’homogénéiser autour d’objectifs communs de longue durée. Je crois que chacun d’entre vous a bien compris ce que nous faisons dans nos rassemblements. La démonstration de force est un moment du rapport de force. En se construisant, elle l’élargit. Notre force croît à mesure que nous en faisons la démonstration. Aucune magie là-dedans. La force rassure. Donc elle conforte et confirment ceux qui sont en mouvement. Puis les nouveaux acquis se plongent eux-mêmes dans l’action, et le succès les enhardit. Et ainsi de suite, de fil en aiguille comme on dit. Tout cela, c’est la méthode d’enracinement du processus que nous sommes en train de construire. Plus jeune, je me préoccupais beaucoup de tous les instruments de mesure de ces 
sortes d’action : prise de tracts, d’affiches, nombre de réunions et ainsi de suite. En 2005 j’ai pu observer au premier rang ce que voulait dire une mobilisation partie du terrain et quasiment autonome. Le rapport entre les organisations politiques et le mouvement entre dans une symbiose qui éteint bien des débats théoriques sur le sujet.
A présent le fonctionnement des réseaux sociaux ajoute un espace d’autonomisation et d’enracinement de l’action absolument neuf et d’une puissance inouïe. Cela, je crois que tout le monde parmi vous l’a bien compris. Mais j’observe un fait supplémentaire à propos de ce que permettent ces réseaux. Loin de pousser à une balkanisation de la pensée, des mots d’ordre ou des angles d’analyses, il se produit au contraire une homogénéisation croissante de ceux qui s’impliquent ! On voit même une diffusion accélérée d’un vocabulaire commun et parfois même d’objets très sophistiqués tels que chansons, slogans, et même de consignes d’action, rendez-vous militants et ainsi de suite. Je sais bien que ce n’est pas le moment, mais dans mon esprit une refonte complète de ma manière de penser l’action de parti et le travail d’éducation populaire est en train de se faire. Je pense cependant que le niveau d’auto-organisation que je constate est un signal politique de l’état de ce qui se passe dans la profondeur du pays et pas seulement dans la périphérie de nos organisations ni même de leur deuxième cercle. Je crois que le Front de Gauche devient un Front du 
peuple et que cette mutation le transforme en une entité politique de masse, une sorte de Front populaire en quelque sorte. Normalement un tel phénomène se constatera sur d’autres plans, comme celui de la lutte en entreprise ou dans les administrations. Bref, je crois que le mois de mai sera chaud.
Trois rendez-vous donc. Je pense que nous serons nombreux. Cela ne veut pas dire que je verrai beaucoup de monde. Car, comme vous l’avez peut-être remarqué, je me mets très en retrait entre les moments où j’interviens, pour ne pas rendre plus difficile l’organisation de l’événement. En effet, ma présence déclenche des mouvements de foule qui peuvent devenir très dangereux pour les gens qui se trouvent là, les enfants et les personnes à mobilité ralentie en particulier. C’est un peu frustrant, je ne le cache pas. Mais c’est, de toute façon, inévitable et il est responsable d’agir de cette façon dans notre intérêt à tous. Si vous venez à une de ces réunions, remarquez les cohortes de camarades qui sont au travail et à la manœuvre. Souvenez-vous que la quasi-totalité sont des bénévoles. Les filles et garçons que vous voyez arcboutés dans l’effort faisant la chaîne, portant des paquets et ainsi de suite, sont le reste du temps des instituteurs, des ouvriers d’usine, des chômeurs, des étudiants. Entre eux c’est la tâche à accomplir qui fixe la hiérarchie de l’urgence, un point c’est tout. La camaraderie et l’esprit d’équipe qui naît là-dedans fait partie du programme ! Même si je sais parfaitement bien que ça couine et grince aussi. Cependant si j’en parle c’est parce que je veux faire connaître cet aspect de notre engagement avec le souci qu’il se diffuse 
et fasse école. Le style de ce parti d’action que nous formons est une telle bouffée d’oxygène après les mois et les années de miasmes et ergotages confidentiels ! Tous apprennent à agir et à prendre l’habitude de l’efficacité collective. C’est un capital collectif très précieux pour la suite des événements qui arrivent.
Je suppose que j’y verrai beaucoup de rouge. La couleur. Mes amis, mettez du rouge, montrez le rouge : drapeaux, vêtements, accessoires. Vous allez trouver mille et une idées j’en suis certain. Ce printemps doit être rouge. A Toulouse commencez cette démonstration. Notre mouvement porte un programme politique mais aussi une culture qui l’enracine et le projette en même temps. Vous savez tout cela comme moi. Il faut expliquer autour de nous ces rites. Trouvez dans mes notes et sur la toile ce qu’il vous faut à ce sujet. Le rouge était la couleur des sommations avant de tirer sur la foule. En s’appropriant le drapeau, les nôtres ont voulu montrer que rien ne les ferait céder et qu’à l’inverse, c’est eux qui sommaient l’adversaire d’une lutte jusqu’au bout ! Et c’est la couleur des cerises. Celle de la nostalgie du bonheur… à venir. Le 
rouge dit tout cela. C’est le symbole de la chaleur humaine de notre programme et de notre idéal de vie.
Vous avez pris note de l’agressivité dont je fais l’objet. Venant du PS c’est un concentré de sottises. Quel peut bien être le sens de cette charge ? Là-dessus la droite en fait autant sur un registre encore plus stupide. Pour finir, du Front National aux Verts en passant par le PS, tous viennent aux mêmes insultes de guerre froide et d’anti-communisme moisi. Tous ces gens regrettent le monde dont nous étions absents. La charge vient quand nous sommes en train de dépasser madame Le Pen. Sans elle, comment justifier le « vote utile » ? Comment justifier l’accord PS-Vert qui a tué le mouvement Europe-Ecologie-Les-Verts ? Et ainsi de suite. Bref, madame Le Pen leur manque déjà. Ils n’ont absolument rien fait pour la combattre ni pour la faire reculer. Quelqu’un a-t-il entendu parler ou vu agir qui que ce soit de la fameuse commission « riposte » du PS censé organiser l’action contre le Front National annoncée en 
janvier ? Quelqu’un a-t-il vu autre chose sur le terrain que l’un de nos huit millions de tracts ? Cette inaction est en fait un comportement « d’allié objectif » comme on dit maintenant.
Je crois qu’en la faisant reculer, nous avons déverrouillé le système politique. Dominique Bussereau, de la droite qui pense, a dit le fin mot de la situation : « Ce qui fait reculer le bipartisme fait reculer la démocratie en France ». On avait compris. Inutile d’aller chercher plus loin. Trente années qui ont enchaîné la gauche à son appareil central le moins-disant prennent fin. Trente années où le prétexte d’extrême-droite a permis de justifier l’extrême-droitisation de la droite, s’achèvent. Tout ce temps perdu à discuter de l’immigration plutôt que de la financiarisation finit dans les gesticulations d’une chasse aux prétendus terroristes qui n’intéresse personne ! Voilà le bilan déflagrateur du travail que nous avons réalisé. Gardons-nous de croire que ce travail est fini. Il faut persévérer et tenir jusqu’au dernier jour de la campagne en renforçant notre dispositif pour résister aux tireurs dans le dos. Ceux qui nous accablent ne convainquent pas pour autant de la valeur de leur candidat. Ils sont seulement là pour nuire. Et même pour faire fuir ! Car les progrès de l’abstention sont le résultat de la combinaison de leurs tirs à vue sur tout ce qui bouge et de la vacuité de leur campagne. Je crois qu’ils préfèrent cela à un mouvement vers nous. Mais le mouvement aura lieu. Il a commencé.
1 630 commentaires à “En marche vers le Capitole”
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Bravo Toulouse, bravo le web, et pas bravo du tout aux journalistes de pacotille qui toujours... oui toujours se foutent de nous. BFMTV, ITELE etc etc... c'est à faire tomber son repas de midi sur les chaussures. Direct après cette superbe démonstration de force, les voilà tout confis de cynisme, allant jusqu'à nous faire passer tous pour des benêts qui hurlent devant un animateur de baluche... franchement ça me monte grave au nez, mais vraiment...
En revenant du boulot je n'ai pu voir que le dernier quart d'heure du meeting qui devait être chaud à entendre les chiffres annoncés, 70 000 sur la place et 15 000 sur le "Net" (ou pratiquement au pic).
Je voulais surtout témoigner de l'annonce de Olivier Besancenot, à 18 h 05, sur France Info. Mis à part la chanson "ridiculissime" du NPA, Olivier aura annoncé que ceux qui recevront la lettre de notre très cher président pourront retourner l'enveloppe, après l'avoir lu ou pas, via la poste et sans la timbrée... il compte sur tous les postiers pour accomplir cet acte d'utilité publique.
Bravo pour cette initiative. Alertons tous les postiers du Front de Gauche de notre connaissance pour suivre ce formidable geste... En plus c'est gratis.
Je viens de rentrer chez moi après un super meeting (j'habite à 200 mètres)....Et je fait la stupidité de zapper sur Bfm tv. Là j'apprends par Ruth Elkrieff la "face sombre" de notre candidat son soutien à la "dictature" du Venezuela...Personne sur le plateau pour lui expliquer qu'une dictature à qui il arrive de perdre des élections n'est pas une dictature, personne pour rappeler que c'est l'ump qui est jumelé avec le pcc chinois, personne pour rappeler les visites de Kadafi et El-Azad...Des fois c'est dur quand même.
Bravo, merci, courage !
ce soir le JT de TF1 a montré des images de Toulouse et son correspondant sur place a dit que le capitole était archi plein ainsi que les rues adjacentes et l'autre place dont j'ai oublié le nom. 70000 personnes selon le front de gauche a-t-il dit, c'était toujours ça que les millions de téléspectateurs auront retenu. On ne va pas s'en plaindre pour une fois.
Et si Marseille faisait mieux que la Bastille. Chiche !
A Toulouse nous étions 70000! La Place du Capitole bondée, toutes les rues et les places alentours emplies sous une affluence qu'elles n'ont peut être jamais connu! Un coup de maître. Une colère et un espoir communs, et en même temps une discipline et une attention remarquable. C'était beau. Comment pourraient-on encore nous ignorer? J'ai entendu des gens dans le métro dire qu'ils avaient été convaincus! Pourtant, peu de mesures ont été développées, ce soir, puisque le but était de parler de nos droits fondamentaux et de ce changement d'institutions que nous désirons pour qu'on puisse enfin dire qu'on vit dans une démocratie. Mais ce discours essentiel, ces idées à la base de la raison d'être du Front de Gauche et de tous ses soutiens, a touché beaucoup de gens. Vive la VIème!
Lu chez Paul Jorion (dernier post de Jorion lui-même) le 5/4
Il présente les 3 problématiques qu'un candidat à la présidentielle doit prendre en considération. Aucun des candidats attendus ni les écolos n'assument et Jorion écrit "Le Front de Gauche qui, après avoir pris l’aspect crise financière et économique à bras le corps et avec un bel enthousiasme, s’aventure maintenant sur le terrain de la revendication écologique, s’en tire mille (à vue de nez) fois mieux." que les écolos.
Reste une problématique non prise en compte "la complexité de notre monde qui a cessé d’être maîtrisable depuis que nous avons abandonné de gaité de cœur à l’ordinateur les rôles d’une part de comprendre notre monde, et d’autre part de prendre les décisions qui s’imposent à son sujet". Selon Jorion il faut s'en emparer. Allez Jean-Luc Mélenchon, vous devez avoir quelques bonnes approches de cette question ou tout au moins la volonté d'ouvrir ce débat bien plus alléchant que des barbus blogueurs !
Bravo à tous les militants. Si vous arrivez à limiter l'abstention lors de ces élections (et c'est difficile car le martelage médiatique et la médiocrité de 2 principaux candidats l'entretiennent) l'enthousiasme immense et incroyable se propagera pour montrer que tout est encore possible si on daigne y croire !
cher(e)s ami(e)s cher(e)s camarades,
Ce soir j'ai quitté le net pour regarder le meeting à la télévision que je ne regardais plus depuis 6 mois,j'ai voulu regarder le débat qui suivait,au bout de 30 secondes j'ai fermé la télé,ces gens là nous méprisent vraiment,faites comme moi boycotter les,vous verrez vous ne vous en porterez que mieux.
Qu'il s'en aille tous!
Inéluctablement, le peuple prendra le pouvoir ! Inéluctablement !
Haut le Coeur !
Magnifique Toulouse !
@ Le révolté : oui, ils nous méprisent chaque jour qui passe, alors justement ne prenons pas "garde" a eux.. ça peut le faire sans eux !
Ce soir Jean-Luc Mélenchon était différent, et c'est pas bon, c'est la première fois que je le vois lire, je me doute qu'il est "crevé", mais nous ne sommes pas la "pour la télé".. a Marseille, j'espère que ce sera différent.. Et c'est "nous" qui votons..Pas les commentateurs "avisés"..
Vous nous parlez a nous Mr. Mélenchon, pas a ces "pitres" de la télé.. ça ne sert a rien..
Sinon, tout ce monde sur la place du Capitole, c'était super !.. Ce sera encore plus grand a Marseille ! La télé sera là aussi je suppose, alors parlez nous a "nous". Pas a "eux".C'est une mini-critique.. Désolé..
Quelle montée en puissance !
Des milliers d'humains rassemblés en cette superbe ville de Toulouse, la Place du Capitole débordée d'humanité jusqu'à la place Wilson et dans toutes les rues.
Jean Luc qui semble avoir accepté intimement de porter le costume d'un grand homme d'état et qui l'endosse de superbe façon dans cet instant rare.
Ce qui ne doit pas être facile puisqu'il se méfie de la personnalisation.
Mais pour en finir démocratiquement avec la cinquième République, il faut dabord en passer par les lois de la V°.
La personalisation de ce type de scrutin est ancrée dans l'esprit Français depuis1958 au minimum.
Dans ce rôle de "présidentiable", notre camarade candidat a montré ce soir qu'il est le meilleur.
Mais n'oublions jamais qu'il a insisté sur le role primordial que chacun d'entre nous doit assumer.
C'est comme au rugby, le pack d'avant doit être costaud, c'est le cas, mais ce sont les arrières qui font la différence de points.
J'ai vu également la fin du meeting de Toulouse en rentrant du boulot. ROUGE !
LCP a retransmis l'évènement. BRAVO !
Ensuite, petit débât sur la montée du FdG. Le présentateur a même laché un 16 ou 17% (ça m'étonnerait qu'on voit ces chiffres dans la presse demain, mais nous savons tous que nous sommes bien au delà, ne leur en déplaise).
Une espèce de journaliste aux yeux de colère raillait le FdG tant qu'elle pouvait. Elle soutenait de toute évidence et sans nuance aucune FH. Pauvre folle qui refuse de reconnaitre (juste reconnaitre) la magnifique ascension de notre front populaire.
Sinon, ils riaient tous sur le smic à 1700 € : un non sens économique... ! Qui peut m'expliquer pourquoi se sont toujours des individus percevant au moins 5000 roros par mois qui combattent le smic à 1700 € ! Est-ce qu'ils s'imaginent la vie avec 1700 € par mois ? Ah oui, c'est vrai, eux ont un train de vie à assumer !
Enfin, j'ai entendu un extrait du programme de NS (apparemment, il n'emballe pas du tout les journalistes...) : Alors, ce saint homme vient de se rendre compte que les retraités étaient à découvert bancaire du 1er au 8 du mois, puisque les retraites sont versées le 8. Dans un magnifique élan de générosité, ils percevraient (si NS était élu mais c'est mathématiquement impossible) leur retraite le 1er du mois.
Au final, grâce à cette "fumeuse" mesure, ils seront désormais à découvert bancaire du 22 au 30 du mois !
NS un idiot prétentieux !
Et puis je voudrais dire aussi, que les "modalités" de l'application" du SMIC a 1700 euros sont expliquées en long en large et en travers sur le site "place au peuple", alors consultez le, et cessez de poser la question a laquelle vous pouvez obtenir la réponse en cherchant un peu... c'est applicable sans faire de "révolution" ! chercher un peu !
Bonsoir,
J'étais au moins 70 000 devant ma télé ce soir. 70 000 dans le lit de la rivière qui déborde. 70 000 qui ne scieront pas le bois de la mère de Nicolas, ni de sa progéniture.
Et 70 000 après 120 000, et après et après...
Bonjour M. Le président Mélenchon
Marseillaise m'en Votre, Vive la Sociale! Vive la 6ème! Vive le temps de vivre!
Et encore Fraternellement
Pierre de Marseille et de partout ailleurs
Et pour ceux qui n'ont pas "vu", http://www.youtube.com/watch?v=m6vwtCcsOaQ&feature=youtu.be (le meeting de Toulouse) c'est quand même un moment de la campagne qu'on ne pourra pas oublier ! et cette entrée en matière dans le langage de mes arrière grands parents ! le patois des Pyrénées ! Merci ! et j'ai compris en plus !
@ydaho : aussi bon que d'habitude et même meilleur, internationaliste : "la France n’est pas une nation occidentale, elle est une nation universaliste" c'est génial. Je ne l'ai vu lire qu'une fois, pour citer précisément ce qu'a dit Sarkozy, pour lui demander des comptes..
Et cet appel : "répétition générale...et que si c'est moi qui suis élu lorsque je vous appelerai vous y serez", à partir de 8'sur le site de LCP : http://www.lcp.fr/videos/reportages/134842-a-toulouse-jean-luc-melenchon-fait-place-comble
Magnifique à la fois l'espoir d'être élu et la nécessaire mobilisation. Ce n'est donc pas un remake de 1981 qui nous attend, qui n'avait pas su mobiliser le peuple pour résister aux chicagos boys, mais quelque chose de beaucoup plus fort, 1936 ou mieux encore 1789.
http://lci.tf1.fr/politique/elections-presidentielles/taxation-a-75-la-mesure-qui-fait-trembler-les-people-7114355.html
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira, Le peuple en ce jour sans cesse répète, Ah ! ça ira, ça ira, ça ira, Malgré les mutins tout réussira. Nos ennemis confus en restent là Et nous allons chanter « Alléluia ! » Ah ! ça ira, ça ira, ça ira, Quand Boileau jadis du clergé parla Comme un prophète il a prédit cela. En chantant ma chansonnette Avec plaisir on dira : Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
résistance !
Cher Jean-Luc,
Quel beau rassemblement! 70.000 personnes ! la force et le nombre. Impressionnant ! Satisfait du succès de ce meeting je le suis mais moins de votre prestation.Je n'apprécie guère le registre vocal dans lequel vous avez inscrit votre discours. Je veux parler de ce ton emphatique, déclamatoire, gaullien diront certains, un ton en décalage avec le caractère festif du rassemblement.Certes les sujets graves que vous avez abordés ceux ayant trait aux droits fondamentaux, à la démocratie et au chagement d'institutions mais peut-être aussi la présence d'une foule considérable, ne sont pas étrangers à ce changement de registre. Mais je trouve que celui-ci limite le champ des intonations de la voix et ses effets.Il forme en quelque sorte écran entre vous et votre public. L'émotion ne passe pas. C'est dire si la frustration peut être grande ! Je préfère de beaucoup celui qui était le vôtre à Montpellier, à Clermont Ferrand....Suis-je le seul à ressentir ainsi les choses?
Cette réaction à chaud n'altère en rien mon ardeur militante au sein du F de G.
Bien amicalement.
2012 LA FIN DU MONDE
2012 LA FIN DU MONDE
2012 LA FIN DU MONDE
2012 LA F..(Oh tu nous fatigue! VA AU BOUT)
2012 LA FIN DU MONDE CAPITALISTE
Vive la France Universaliste!
A Marseille, parlera-t-il arabe pour les frères de l'autre côté de la méditerranée?
c'est juste pour le plaisir de mon égo que je repose ici la dernière de mon précédent.
Mais cette fois, après le son des violettes...
"Fais nous péter une rôteuse, Edmonde, une Bolinger d'avant l'agrochimie, on est en finale !"
You are toutes belles, we are tous bo
avanti populo
Au sujet de l'affichage officiel sur les panneaux installés par les communes pour la campagne officielle :
> Peut-on coller avant le 9 avril ?
> Peut-on y coller les affiches "Prenez le pouvoir" ?
> ou Y a t-il une affiche officielle obligatoire ?
@Ydaho 21h49
01/ 3 meetings en une semaine, il faut le faire. En plus, si Jean-Luc est au niveau où il est dans les sondages, c'est qu'il a travaillé très très dur depuis le début de 2011.
02/ Le meeting étant télévisé, je suis pour que Jean-Luc s'adresse à tous les français dans un langage et sur un ton différent de ceux auquels nous, militants ou sympathisants, sommes habitués. La victoire à l'élection se fera avec nous mais certainement pas sans les autres français.
j'ai manqué le live du meeting au Capitole (grr!)
@prolly (18h58),
entièrement d'accord avec toi. où sont passées les agences de notations ? les mesures austéritaires et "courageuses", etc. l'europe la BCE. on ne les entend plus, en France en tout cas. mais ailleurs dans les autres pays : empoignade autour du détricotage des lois sur le travail en Italie, grève générale en Espagne.. ils nous endorment, ils attendent la fin des élections pour nous tomber dessus en France, en suivant le principe du "jusqu'içi ça va encore". ou "ça pourrait être pire"... mais ça va être pire ! ya qu'a voir ce qui se passe en Grèce et dans tous les pays.
vive la solidarité entre les peuples d'Europe ! les médias : c'est (vraiment) nous.
vive la 6ème !
vive le front de gauche.
Le monde du sport et particulièrement les footballeurs semblent aussi contre une taxation à 75%. "Je n'ai braqué personne pour avoir ce que j'aiaujourd'hui", se justifie Christophe Jallet, défenseur du Paris-Saint-Germain. Apparemment la mesure fait débat dans les vestiaires. "On en a parlé entre nous les joueurs, je ne vous le cache pas", avait-il confié au Parisien fin février."Si on était soumis à ce régime, on aurait forcément l'impression de travailler pour pas grand-chose", a déclaré le joueur, qui gagne 100 000 euros bruts par mois. "On a l'impression qu'on tire dans les pattes de ceux qui réussissent" a-t-il ajouté.
Le président de la Ligue de Football Profesionnel, Frédéric Thiriez, craint même une fuite des joueurs. "Si cette proposition aboutit, le championnat de France serait évidemment relégué en deuxième division européenne", a-t-il affirmé sur RMC début mars. "Nos meilleurs joueurs, qui sont sur un marché mondial, partiraient", a-t-il estimé.
@Stanislas 22h04
Moi, je trouve que le ton est bon. Jean-Luc Mélenchon l'a expliqué maintes et maintes fois. Lorsqu'on est dehors et que les auditeurs sont loin, il faut allonger les mots pour que tout le monde comprenne.
Mais enfin, il nous reste quelques jours pour la délivrance.
Le pari est gagné et tout le monde le sait. Jean-Luc a gagné dans tout les cas de figure. Si c'est lui qui devient président, alors c'est une réussite. Si ce n'est pas lui, le peuple sait quelle est la force politique alternative. Donc la prochaine ça sera le FdG.
En plus, je sens que les gens de gauche, même socialistes, voteront FdG pour les législatives pour appliquer une vraie politique de gauche. Beaucoup de nos camarades socialistes, comme beaucoup de français veulent une chose. Il faut chasser Sarko. En outre, ils sont convaincus que le seul qui peut le faire à cet instant t est Hollande. Ne les bousculons pas et convaincons les de voter pour le programme du FdG aux législatives.
MERCI! respect. éducation populaire. émancipation.
@ 710 Stanislas : Ce n'est pas un style, c'est une technique vocale. Jean-Luc Mélenchon s'en est expliqué à plusieurs reprises sur ce blog. Faites l'analyse de la différence sonore entre un meeting en plein air et un meeting en salle et vous comprendrez que l'orateur doit placer sa voix et " l'étendre " afin que tout le monde puisse bien comprendre ce qui se dit, car ce qui se dit est important. Faites la comparaison avec le candidat arrivant en troisième position, F. Hollande et vous constaterez le ton de crécelle qui accable le pauvre homme et les criailleries insensées que cela procure à ceux qui ne l'écoutent même plus, tant il n'a rien à dire et que cela casse notre esprit autant que les oreilles que nous avons si sensibles. Repensez à la maîtrise tant vocale et intellectuelle du "Candidat Entrant", Jean-Luc Mélenchon et vous comprendrez pourquoi 70 000 personnes sont venues ce soir dans ce si majestueux rassemblement de Toulouse Place du Capitole tandis que 15 000 autres personnes l'écoutaient tout ouïe sur le net. Là où vous aurez cru reconnaitre des accents Gaulliens n'est que le signe Hugolien de bien concrètes promesses Jauressiennes. Bonne nuit et Bravo, Citoyennes et Citoyens de Toulouse la belle Rouge ! Mélenchon: «L'insurrection est un devoir sacré de la République»
Sérieux; pour cette fois.
Dans mon canton rural du Sud Seine -et-Marne, limite Loiret, sous la mainmise de l'UMP (votent toujours De Gaulle), tous les panneaux destinés à l'affichage, hors municipal, ont disparu.
Me demande si cela ne fait pas partie de l'occultation qui s'observe au niveau des micros et des caméras !
Magnifique discours à Toulouse. Dense. De grande hauteur de vue. Rien à voir avec ceux des "politiciens à la ramasse".
Un contenu adapté aux besoins urgents des Français: le partage et l'universalité. Loin de cet économisme neuneu si répandu et de cette vassalisation sournoise à une puissance en déclin.
Merci Mr Mélenchon de faire sortir la campagne de ces considérations mesquines et fausses qui sont le lot quotidien des programmes et des mesures proposés par les autres candidats.
@Stanislas, qui êtes-vous jeune homme pour oser reprocher à Jean-Luc Mélenchon le ton employé ce soir ? Vous n'avez pas lu sa fatigue, sa gravité ? Savez-vous ce que c'est que de parler à ciel ouvert, devant une foule considérable, comme à la Bastille ? Que savez-vous de ce qu'il vit, lui, de ce qu'il sait que nous ne savons pas, de ces pressions qu'il doit subir ? Et ici, on va se plaindre ? Et non, il n'y a pas aucun écran entre cet homme et toutes celles et ceux qui l'écoutent, les mots sont forts, son engagement est total, la charge est et sera, si nous réussissons tous, encore plus lourde, il nous a dit avec gravité qu'il aurait besoin de nous, que la suite sera difficile et il ne faudra pas baisser les bras, il ne devra pas en manquer un. Peut-être étiez-vous un peu fatigué vous aussi... Revisionnez demain cette belle soirée et j'espère que vous sentirez que l'émotion était bien là.
Bonne nuit à tous
@Gérard Blanchet, et El guido : ça n’entame pas mon souhait de voter font de Gauche.. Au premier et au deuxième tour, parce que je pense que nous pouvons y être, mais c'était différent, presque "tout le monde" l'a remarqué.. La "gestuelle" était différente.. bon je "passe"..
Dr f : peut être ! qui sait ce qu'il peut arriver dans les jours qui viennent ! c'est une langue comme les autres, pourquoi ne pas se "l'approprier" !
Oui c'est vrai, et je le conçois fort bien, une France Universaliste ! c'est le destin que ce pays devrait avoir, et c'est aussi le destin dont "nous" sommes privés pour le moment ! et c'est surement pas les "iliens" qui nous contredirons, avoir de telles richesses et les négliger pour cause de couleurs de peaux, ça m'a toujours attristé.. et encore, je me "modère" moi même..
Je ne critique pas le discours, je m'étonne de la "posture".. Lisez "Stanislas"...
Wilson regarde ça, c'est le moment de te rattraper ! : Meeting de Toulouse / http://www.youtube.com/watch?v=m6vwtCcsOaQ&feature=youtu.be
à Stanislas 22h24
"Je n'apprécie guère le registre vocal dans lequel vous avez inscrit votre discours. Je veux parler de ce ton emphatique, déclamatoire, gaullien diront certains" Il me semble que dans un de ses articles du blog Jean-Luc expliquait le pourquoi de ce ton; c'était après le meeting place Stalingrad; j'avais cru comprendre qu'à l'air libre, sur une place, c'était une technique utilisée afin que le message soit nettement et clairement perçu des citoyens... L'éducation populaire c'est le fond, l'argumentation, mais c'est aussi la forme... Et puis il y a l'homme respectueux de ceux à qui il s'adresse, pour en faire des égaux de coeur et d'intelligence...
" Le monde du sport est contre la justice." les pauvres ont besoin des riches !
@ElGuido 22h48
"Il faut chasser Sarko.En outre,ils sont convaincus que le seul qui peut le faire à cet instant t est Hollande.Ne les bousculons pas."
Bousculons-les au contraire.Comment peut-on être de gauche,être informé, et voter Hollande?Si le seul objectif pour un électeur de gauche se limite à chasser Sarko,et contribuer à mettre au pouvoir quelqu'un qui continuera sensiblement la même politique,cherchez l'erreur....
Oui ce fut une journée de printemps mémorable ! Oui Stanislas, le ton était juste et le fond puissant car le moment est grave. Jean-Luc nous paraît comme un surhomme. Il doit être épuisé. 3 énormes meetings auxquels il a tout donné. 70 000 personnes, la télé (pour une fois), la pression énorme, la crainte de l'accident. Et tout ce qu'il doit supporter comme affronts, comme humiliation de la part des médias. Vous rendez-vous compte de ce qu'il y a en jeu ? Le monde entier nous regarde et les peuples d'Europe ont les yeux fixés sur nous. J'espère vraiment qu'il va se reposer. On est bien exigeant avec lui. A son équipe je dis : dites à Jean-Luc que nous n'avons plus besoin des médias. Les siens prennent l'habitude de s'en passer. Tout ce qu'il nous a donné le peuple a essayé de lui rendre jusqu'à présent. Et nous sommes sûrs qu'il a marqué de son empreinte une période de notre histoire commune. Je vous embrasse tous très fort comme on embrasse des camarades et des frères de combat ! Bonne nuit !
on ne parle pas de la même façon en plein air et dans une salle. Devant 70000 personnes et devant 6000. on ne peut pas "blaguer" devant une assemblée pareille.
Jean-Luc Mélenchon n'était pas comme d'habitude mais comprenez que les techniques oratoires diffèrent selon les cas.
Immense expression des Toulousains et de tous les gars du Sud-ouest. Bravo et on continue.
demain tractage, matin et après-midi.
Ce soir c'était le j'accuse de Zola !
Ce n'était plus le troisième homme, celui qui abat politiquement LePen mais l'opposant à Zarkozy : le futur président?
La stature présidentielle, version Vème république : faut surement en passer par là.
Bravo aux Toulousians et aux militants qui rendent tout cela possible.
Toulouse la Grande, a parfaitement accueilli Jean-Luc. Nous étions 70000 paraît-il, et en plus la météo a vraiment été avec nous. Même si la douche est arrivée après le discours, elle n'a rien gâché. Merci Jean-Luc de venir à notre rencontre, nous avons besoin de toi et toi de nous. C'était un moment incroyable, toutes ces personnes tournées vers un même idéal, avec une même sérénité. En avant pour les 2 tours...
JE VEUX ALLER A MARSEILLE LE 14 ET JE VIENS DE PARIS
Pardonnez moi pour les majuscules mes cher camarades c'est juste histoire qu'on ne passe pas a coté de mon message. Je suis étudiant et je brûle d'envie d'aller à Marseille pour le meeting de Jean Luc. Seulement vu ma condition d'étudiant, je ne peux me permettre de mettre 90 euros dans un aller simple pour marseille. Je me moque de comment ni du temps que le trajet prendra mais je veux aller à marseille le 14. Covoiturage, bus en partance de Paris n'importe quoi mais je veux en faire partie.
Sur un autre sujet, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais vu le résultat de ce soir dans une ville de 250 000 habitants 70 000 c'est plutot pas mal. A Marseille ça promet d'etre encore plus important. Alors je me posé la question. Pourquoi faire le dernier meeting dans une salle, dans le parc des expos de la porte de Versailles. Aucune salle n'est désormais assez grande pour le front de gauche. De plus Sarko et Hollande veulent aussi occuper des places maintenant et cela le 15 avril. Ce serait une impression de faiblesse que nous donnerions si nous ne parvenions à reunir "que" 40 000 personnes dans une salle.
Je pense qu'il faut frapper un grand coup a 2 jour du premier tour. Reunir 200 000 personnes à Paris sur une place public serait un message très fort en faveur du front de gauche qui pourrait faire bouger les derniers récalcitrants.
Jean-Luc Mélenchon franchement la classe ! Bravo ! Nous sommes avec toi !
@ Michèle 17
Je vous l'accorde : le jeune homme de 76 ans était un peu fatigué.
On ne va pas parler ici de la Roche Tarpéienne, sinon pour y conduire (symboliquement) MLP, NS et quelques autres...
Si vous tenez une assemblée à Lyon d'ici le 22 ou avant le 6 mai, n'hésitez pas à rappeler l'hommage de ce brave Liszt aux canuts de Lyon et son admirable dédicace : "Vivre en travaillant ou mourir en combattant".
-Liszt : Lyon, Album d'un voyageur, Impressions et poésies livre 1-,
histoire de faire honte à Collomb. Le programme de Sarkozy, lui serait plutôt de nous faire mourir au travail, continuez à lui demander des comptes.
Ménagez-vous quand même.
A Limoges, la réussite de "Limousin terre de gauche" est une accroche supplémentaire pour convaincre ceux qui ne le seraient pas encore de la puissance de l'union de toutes les forces de gauche. Le discours de Christian Audouin était comme les prémices de la victoire. Ca réchauffe. Oui, ce front peut aller à la victoire, ce front peut développer une politique commune.
Mééting de Toulouse 5/4/2012
Jean-Luc Mélenchon a répondu avec vivacité aux attaques de Sarkozy.Que le président sortant prenne comme cible le FdG et Jean-Luc Mélenchon signifie qu'il considére que Hollande et le ps sont dans sa mouvance politique c'est a dire l'umps.Méme politique, avec quelques nuances, mémes traités européens.Le dernier en date le Mes n'a pas été refusé par le ps.Il y a beaucoup plus que des connivences.Le programme de sarkosy et celui de Hollande ce n'est que de l'esbrouffe ou de la com.Rien sur les réindustrialisations qui sont nécessairesLe président est entrain de se rrendre comptes que le FdG est la vraie gauche
Tour à tour les meeting gigantesques de Vierzon, de Limoges et ce soir Toulouse,confirment cette lame de fond rouge qui envahi toutes les régions de France. Il y a quelque chose d'émouvant de voir des milliers de citoyens comprendre, ensemble et presque simultanément, les mécanismes et le fonctionnement de ce néo libéralisme mis à nu par la crise. Je crois que c'est cette compréhension des évènements qui lie toutes les personnes entre elles. Chapeau au passeur d'idées et au susciteur d'espoir.
Jacques Sapir vient d'écrire un article sur la crise et sur la capacité des candidats à la Présidentielle à la résoudre sans traumatiser davantage les populations. JLMélenchon est le seul candidat à être réaliste et à avoir la volonté de changer le cours des choses. Mais dit-il " il devra abandonner ses habits d’homme d’une gauche trop traditionnelle et accepter de revêtir ceux du père de la Nation, s’il veut sauver la République et nous défaire des bastilles que nous préparent tant la droite que les socialistes "
A Toulouse, ce soir, JLMélenchon a commencé à changer de costume.......
http://www.marianne2.fr/Europe-les-traders-siffleront-bientot-la-fin-de-la-recre_a216822.html
735 - Houy Delalande Fabien : Il y a deux mois je m'étais senti un peu osé de proposer le stade Charléty d'une capacité de 20 000 places pour le symbole politique en 1968. L'idée était sans doute bonne mais maintenant que le Front de Gauche rassemble 70 000 personnes à Toulouse (!) et 120 000 personnes à Paris (!), je dois bien convenir que l'idée qui semblait hier audacieuse est devenue aujourd'hui proprement ridicule. Quand à ton souhait d'aller à Marseille, va sur le site " Place au Peuple ", tu trouveras bien quelqu'un qui te proposeras de t'amener vers la plage du Prado.
Ce soir, c'est au service d'ordre des manifestations du Front de Gauche que je veux tirer mon chapeau. Lorsque M. Mélenchon dit qu'il est fier de cette force disciplinée et organisée, j'entends dans son timbre et sa manière très particulière de lire un discours que d'habitude il préfère improviser, le soin d'éviter de faire trop long et de faire prendre trop de risques à cette foule.
Lorsqu'on lit des propos nauséabonds sur la sécurité en France, je voudrais féliciter chaleureusement cette équipe pour son efficacité à mener des rassemblements incroyablement denses dans une sécurité absolue. Je crois aussi les manifestants très responsables ; pour avoir été dans le vortex de harengs de la Bastille, la dispersion en fin de manifestation se fait d'une façon incroyablement fluide.
Non, les Français qui se pressent aux meetings ne sont décidément pas "frivoles", comme rugit The Economist et sa meute de loups assoiffés des dernières cotisations à encore gratter ; ils sont décidés et n'ont plus d'autre choix que de rassembler leurs forces.
"Nous se sommes rien soyons tout" est l'une des vérités incontournables dans l'hymne International. L'hymne national de Nicolas Sarkozy, et de sa collaboratrice de Neuilly et plus particulièrement du FN, supprimerait sans aucun doute cette vérité pour la remplacer par la maxime de l'oligarchie "Nous sommes tout donc soyez rien"...
Ça laisse à réfléchir... quelque part.
@Ydaho 22h12 Merci pour le lien / discours de JL Toulouse
Itélé a soustitré : "ENTRETENIR LA DYNAMIQUE DU TROISIEME HOMME"
Ils y vont fort de placer Sarkozy en 3ème position...
"...et d'ailleurs tous les peuples écoutent ce que nous sommes en train de faire." (meeting de Vierzon)
C'est vrai, Jean-Luc, il y a des Belges qui suivent tout cela de près et qui commencent à reprendre espoir.
Liberté, égalité, fraternité: la belle théorie va-t-elle enfin être mise réellement en pratique ?
Bon courage à tous !