03avr 12
Quand aurais-je de nouveau l’occasion de me retrouver devant ce clavier ? J’ai derrière moi déjà tant de jours sans trêve ! Mais de si beaux moments aussi. Un tunnel d’activité m’attend ! Trois jours sur les routes puisque je vais aller à Vierzon, Limoges et enfin place du Capitole à Toulouse. Puis j’enregistre les clips de campagne. Deux émissions de télé et… la semaine suivante sera déjà là. La cadence est rude. Mais inévitable. J’en déduis que le temps d’écrire va encore se réduire. Je prévois donc un changement provisoire de ma façon de m’exprimer sur ce blog. Puisque je n’aurai pas le temps d’écrire, je vais peut-être faire une « pastille vidéo » régulière. Je ne sais pas encore à quelle cadence. Et je regarde encore comment faire pour ne dépendre de personne pour le réaliser. Mon fidèle webmestre m’accompagnera dans cette nouvelle aventure. Son formidable travail de modération de cette agora qu’est devenu ce blog s’exercera dans un cadre nouveau.
En illustration de ce billet des images de la rencontre, dans un gymnase dimanche 2 avril dernier, entre Jean-Luc Mélenchon et une centaine d'habitants du quartier de la Grande Borne à Grigny dans l'Essonne. Photos : S. Burlot.
J’ai aimé être à Grigny ce dimanche. Je reconnais que c’était très dur physiquement après une telle semaine, continuée, la veille encore, par la soirée LGBT. Elle m’a si terriblement stimulé ! Je place ce moment-là sur le même plan que le moment passé avec l’association pour le droit à mourir dans la dignité et celle sur la lutte pour les droits des femmes. Ce sont les frontières de la condition humaine, comme je les conçois pour me demander comment les abolir.
Mais à Grigny c’était le thème de la banlieue qui m’occupait. En fait, pour nous, c’est un thème à reformuler. Notre point de vue récuse la stigmatisation du « hors droit commun » qui est devenu le lot officiel de toutes les politiques dites « de la ville ». La problématique de la révolution citoyenne est fondée sur l’avancée de l’égalité des droits. La question des moyens arrive alors à sa place : celle d’un moyen au service d’un objectif valable pour tous et non d’une fin en soi. Le dire n’enlève rien à ce qui doit être fait de particulier et en particulier. Mais c’est une façon de le poser comme un droit commun mis en œuvre et non une mesure d’exception qui fonctionne comme une discrimination et une stigmatisation de plus.
La banlieue joue dans notre réflexion politique le même rôle que la découverte du « précariat » comme catégorie sociale caractéristique du nouvel âge du capitalisme. C’en est la forme territoriale. Mais nous ne parlons pas, nous, avec la langue des euphémismes. Nous n’évoquons pas les « territoires abandonnés ». Nous ne parlons même pas de populations abandonnées. Nous parlons de populations surexploitées. Telle est la fonction de ces espaces : le parcage des populations hyper-serviles de notre temps. Tout cela se lit dans les chiffres à livre ouvert. Mais il faut en retenir le sens social et non la description territoriale. Le territoire ici est l’apparence que prend le lien social. Il s’agit d’un apartheid. Ce ne sont pas les quartiers pauvres qui sont le problème, c’est la société qui produit la pauvreté. Si la pauvreté explose ici, c’est parce que la richesse explose ailleurs. Si la violence explose en bas, c’est parce que la violence de la guerre économique est devenue la norme que le haut impose à tous.
4,4 millions de personnes vivent dans les 751 quartiers en « Zones Urbaines Sensibles ». On y trouve 43% de moins de 25 ans quand il y en a seulement 30% dans l’ensemble de la population. Ce qui devrait être un atout est transformé en plaie. Car le taux de chômage des jeunes dans les ZUS est de 40% contre 25% dans tout le pays. 43% des jeunes hommes sont au chômage, 37% des jeunes femmes aussi. Il est de fait que le taux de chômage dans ces zones est de 21%, alors qu’il est de 10% dans tout le pays. Cet écart qui accable ces populations se creuse avec l’accélération du modèle libéral. Car le chômage progresse plus vite dans les zones urbaines sensibles que dans le reste du pays. En à peine un an, de 2009 à 2010, l'écart entre le taux de chômage local et celui du reste du pays est passé de 8,7 points à 10,6 points ! Parmi la pluie de chiffres que l’on peut donner, qui montrent comment on peut reconstruire le regard en partant de la condition sociale des habitants plutôt que de leur adresse, ceux qui touchent la santé sont les plus frappants. La mauvaise santé dentaire concerne 53 % des habitants de ces quartiers contre 40 % dans le reste du pays. Malbouffe, vie pénible et vie disloquée produisent tous leurs effets. Il y a 47% des femmes en surpoids dans cette population et la mortalité y est plus élevée que partout ailleurs. Le professeur Emmanuel Vigneron a pu faire une carte qui résume la situation en évaluant la mortalité et le niveau des revenus le long des voies du RER. Accablant. Entre la station du RER Luxembourg et le parcours essonnien, le revenu par personne diminue en moyenne de moitié selon les stations et la probabilité de mortalité de même.
Grigny où je me trouvais ce dimanche est une caricature de cette situation voulue et organisée. La mairie de gauche tâche de remonter la pente et le pouvoir lui enfonce la tête dans l’eau dès qu’elle l’en sort. Cette ville est la plus pauvre d'Île-de-France. A deux pas du synchrotron, du Plateau de Saclay, d’Ariane Espace et des centres de recherche du génome, sans oublier l’aéroport d’Orly, la gare TGV de Massy, le tout constituant la zone industrielle la plus développée d’Europe. Le territoire n’est rien puisqu’il n’explique rien et ne règle rien. Tout est social donc tout est politique. Près de 10 000 Grignois vivent sous le seuil de pauvreté.
Le comique de situation de ce passage à Grigny a été la mobilisation contre nous d’une poignée d’élus UMP à la ramasse, avec des énergumènes locaux dont notre réunion dérangeait les trafics. De tels bouffons aux propos si incohérents que même les micros et caméras s’en détournèrent ! Et s’il y a eu des exceptions à ce cordon sanitaire médiatique, l’essentiel est que les caïds aient bien compris que la mobilisation politique populaire ne respecte pas le privilège territorial qu’ils prétendent s’attribuer. « Vive Sarkozy » criait pour finir le bouffon qui tenta jusqu’au bout de perturber le rassemblement nombreux sur le stade Bélier. Vaste programme !
Mon discours était pénible à prononcer : en plein soleil de face et avec un vent de poussière fine qui me sécha la gorge aussitôt qu’il se leva. De loin j’apercevais des visages amis de mes années de vie militante en Essonne. J’enrageais de ne pouvoir courir embrasser celui-ci ou celle-là, mes très chers camarades des jours anciens et même finalement moins anciens. On se reverra les amis ! Je ne vous quitte jamais. Le discours a été filmé et mis en ligne sur ce blog aussi vite que possible. Nous verrons bien s’il parvient à se diffuser autant que d’autres le font. Je vous y propose une trame de lecture politique. Elle manque de détails, c’est certain, et même de déclinaisons. Treize ans de conseiller général de banlieue me permettent assez de le savoir ! Tenez compte du fait qu’à partir d’un certain nombre de gens présents, il faut nécessairement donner un ton de harangue à son propos. Néanmoins, je pense avoir donné l’épure essentielle d’une manière d’approcher la question posée comme je la vois à présent. Je me fais le reproche de ne pas avoir utilisé sur place les exemples de la gestion « la gauche par l’exemple » qu’animent mes amis sur place. Je pense là au travail de Gabriel Amard sur la régie publique de l’eau ou ses actions pour faire naître une monnaie complémentaire locale dont il sera bientôt question ici.
Vierzon, Limoges, puis Toulouse. Dans le plan initial, Toulouse était prévu comme une réplique de la Bastille. Marseille de même. Je ne parle pas du nombre des participants mais du thème : la sixième République. Cette méthode est le moyen de construire notre force et de l’homogénéiser autour d’objectifs communs de longue durée. Je crois que chacun d’entre vous a bien compris ce que nous faisons dans nos rassemblements. La démonstration de force est un moment du rapport de force. En se construisant, elle l’élargit. Notre force croît à mesure que nous en faisons la démonstration. Aucune magie là-dedans. La force rassure. Donc elle conforte et confirment ceux qui sont en mouvement. Puis les nouveaux acquis se plongent eux-mêmes dans l’action, et le succès les enhardit. Et ainsi de suite, de fil en aiguille comme on dit. Tout cela, c’est la méthode d’enracinement du processus que nous sommes en train de construire. Plus jeune, je me préoccupais beaucoup de tous les instruments de mesure de ces sortes d’action : prise de tracts, d’affiches, nombre de réunions et ainsi de suite. En 2005 j’ai pu observer au premier rang ce que voulait dire une mobilisation partie du terrain et quasiment autonome. Le rapport entre les organisations politiques et le mouvement entre dans une symbiose qui éteint bien des débats théoriques sur le sujet.
A présent le fonctionnement des réseaux sociaux ajoute un espace d’autonomisation et d’enracinement de l’action absolument neuf et d’une puissance inouïe. Cela, je crois que tout le monde parmi vous l’a bien compris. Mais j’observe un fait supplémentaire à propos de ce que permettent ces réseaux. Loin de pousser à une balkanisation de la pensée, des mots d’ordre ou des angles d’analyses, il se produit au contraire une homogénéisation croissante de ceux qui s’impliquent ! On voit même une diffusion accélérée d’un vocabulaire commun et parfois même d’objets très sophistiqués tels que chansons, slogans, et même de consignes d’action, rendez-vous militants et ainsi de suite. Je sais bien que ce n’est pas le moment, mais dans mon esprit une refonte complète de ma manière de penser l’action de parti et le travail d’éducation populaire est en train de se faire. Je pense cependant que le niveau d’auto-organisation que je constate est un signal politique de l’état de ce qui se passe dans la profondeur du pays et pas seulement dans la périphérie de nos organisations ni même de leur deuxième cercle. Je crois que le Front de Gauche devient un Front du peuple et que cette mutation le transforme en une entité politique de masse, une sorte de Front populaire en quelque sorte. Normalement un tel phénomène se constatera sur d’autres plans, comme celui de la lutte en entreprise ou dans les administrations. Bref, je crois que le mois de mai sera chaud.
Trois rendez-vous donc. Je pense que nous serons nombreux. Cela ne veut pas dire que je verrai beaucoup de monde. Car, comme vous l’avez peut-être remarqué, je me mets très en retrait entre les moments où j’interviens, pour ne pas rendre plus difficile l’organisation de l’événement. En effet, ma présence déclenche des mouvements de foule qui peuvent devenir très dangereux pour les gens qui se trouvent là, les enfants et les personnes à mobilité ralentie en particulier. C’est un peu frustrant, je ne le cache pas. Mais c’est, de toute façon, inévitable et il est responsable d’agir de cette façon dans notre intérêt à tous. Si vous venez à une de ces réunions, remarquez les cohortes de camarades qui sont au travail et à la manœuvre. Souvenez-vous que la quasi-totalité sont des bénévoles. Les filles et garçons que vous voyez arcboutés dans l’effort faisant la chaîne, portant des paquets et ainsi de suite, sont le reste du temps des instituteurs, des ouvriers d’usine, des chômeurs, des étudiants. Entre eux c’est la tâche à accomplir qui fixe la hiérarchie de l’urgence, un point c’est tout. La camaraderie et l’esprit d’équipe qui naît là-dedans fait partie du programme ! Même si je sais parfaitement bien que ça couine et grince aussi. Cependant si j’en parle c’est parce que je veux faire connaître cet aspect de notre engagement avec le souci qu’il se diffuse et fasse école. Le style de ce parti d’action que nous formons est une telle bouffée d’oxygène après les mois et les années de miasmes et ergotages confidentiels ! Tous apprennent à agir et à prendre l’habitude de l’efficacité collective. C’est un capital collectif très précieux pour la suite des événements qui arrivent.
Je suppose que j’y verrai beaucoup de rouge. La couleur. Mes amis, mettez du rouge, montrez le rouge : drapeaux, vêtements, accessoires. Vous allez trouver mille et une idées j’en suis certain. Ce printemps doit être rouge. A Toulouse commencez cette démonstration. Notre mouvement porte un programme politique mais aussi une culture qui l’enracine et le projette en même temps. Vous savez tout cela comme moi. Il faut expliquer autour de nous ces rites. Trouvez dans mes notes et sur la toile ce qu’il vous faut à ce sujet. Le rouge était la couleur des sommations avant de tirer sur la foule. En s’appropriant le drapeau, les nôtres ont voulu montrer que rien ne les ferait céder et qu’à l’inverse, c’est eux qui sommaient l’adversaire d’une lutte jusqu’au bout ! Et c’est la couleur des cerises. Celle de la nostalgie du bonheur… à venir. Le rouge dit tout cela. C’est le symbole de la chaleur humaine de notre programme et de notre idéal de vie.
Vous avez pris note de l’agressivité dont je fais l’objet. Venant du PS c’est un concentré de sottises. Quel peut bien être le sens de cette charge ? Là-dessus la droite en fait autant sur un registre encore plus stupide. Pour finir, du Front National aux Verts en passant par le PS, tous viennent aux mêmes insultes de guerre froide et d’anti-communisme moisi. Tous ces gens regrettent le monde dont nous étions absents. La charge vient quand nous sommes en train de dépasser madame Le Pen. Sans elle, comment justifier le « vote utile » ? Comment justifier l’accord PS-Vert qui a tué le mouvement Europe-Ecologie-Les-Verts ? Et ainsi de suite. Bref, madame Le Pen leur manque déjà. Ils n’ont absolument rien fait pour la combattre ni pour la faire reculer. Quelqu’un a-t-il entendu parler ou vu agir qui que ce soit de la fameuse commission « riposte » du PS censé organiser l’action contre le Front National annoncée en janvier ? Quelqu’un a-t-il vu autre chose sur le terrain que l’un de nos huit millions de tracts ? Cette inaction est en fait un comportement « d’allié objectif » comme on dit maintenant.
Je crois qu’en la faisant reculer, nous avons déverrouillé le système politique. Dominique Bussereau, de la droite qui pense, a dit le fin mot de la situation : « Ce qui fait reculer le bipartisme fait reculer la démocratie en France ». On avait compris. Inutile d’aller chercher plus loin. Trente années qui ont enchaîné la gauche à son appareil central le moins-disant prennent fin. Trente années où le prétexte d’extrême-droite a permis de justifier l’extrême-droitisation de la droite, s’achèvent. Tout ce temps perdu à discuter de l’immigration plutôt que de la financiarisation finit dans les gesticulations d’une chasse aux prétendus terroristes qui n’intéresse personne ! Voilà le bilan déflagrateur du travail que nous avons réalisé. Gardons-nous de croire que ce travail est fini. Il faut persévérer et tenir jusqu’au dernier jour de la campagne en renforçant notre dispositif pour résister aux tireurs dans le dos. Ceux qui nous accablent ne convainquent pas pour autant de la valeur de leur candidat. Ils sont seulement là pour nuire. Et même pour faire fuir ! Car les progrès de l’abstention sont le résultat de la combinaison de leurs tirs à vue sur tout ce qui bouge et de la vacuité de leur campagne. Je crois qu’ils préfèrent cela à un mouvement vers nous. Mais le mouvement aura lieu. Il a commencé.
à madame irma
6 avril 2012 à 10h27
Un début de réponse à votre question : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Luc_M%C3%A9lenchon
Vous y trouverez toute la littérature et son parcours politique, toujours fidèle à ses convictions mais sachant apprendre de la vie.
J'ai écouté France Inter et France Info ce matin, entre 7h50 et 8h30... j'ai raté le moment où ils ont parlé du rassemblement de Toulouse ? Peut-être que ça n'a jamais existé ?
Plus intéressant, le "baromètre web" des candidats sur le site du Figaro. Sélectionner la vue sur 6 mois (la seule intéressante) et cocher le nombre de "fans" Facebook, "followers" Twitter et citations web. L'allure des courbes est intéressante.
En croissance faible et qui tendent asymptotiquement vers une limite : les courbes de Nicolas Sarkozy.
En croissance plus forte mais qui tendent également asymptotiquement vers une limite : celles de François Hollande et de Marine Le Pen. Cette dernière a cru plus fortement au début, mais sa croissance s'est nettement infléchie à partir du 15 février.
En croissance forte, et les seules qui continuent de croître sans limite (pour les matheux : la dérivée seconde reste positive, tandis qu'elle est négative pour les autres) : les courbes de Jean-Luc Mélenchon.
Qu'en déduire ? Que la notoriété de notre candidat peut encore progresser. Contrairement aux autres candidats, les intentions de vote pour lui peuvent encore croître.
question débat, j'espère que notre candidat va y aller, on s'en fout que Hollande et dans une moindre mesure Sarkozy, c'est le sortant, n'y aillent pas, ALLEZ Y ET ECRASEZ LES, il y a encore beaucoup de gens notamment dans les quartiers populaires qui vont se pencher sur la campagne dans cette dernière quinzaine et QUI NE VOUS CONNAISSENT PAS ENCORE...si si
RIVOLUZIONE
Bravo à Jean Luc Mélenchon pour son discours à Toulouse.
Que de bon travail accompli pendant cette campagne !
Il serait très intéressant d'assister à un débat entre F. Hollande, N. Sarkozy et JL. Mélenchon.
Malheureusement, les candidats UMP et PS ne souhaitent pas qu'un tel débat ait lieu. Quel mépris pour le peuple !
Rendez-vous dans l'isoloir ! RESISTANCE!
Hier, excellente prestation de Jean-Luc MELENCHON que l'on doit remercier pour son talent, sa force pour faire connaitre ou avancer nos idées. Pourquoi, lui reprocher un ton gaullien ? Il faut qu'il soit entendu par toutes et tous, que sa voix porte, que ses paroles soient audibles. Un parcours irréprochable en dépit d'un fatigue qu'il doit subir comme tout être humain. Et puis, quand bien même, il a adopté la position du 2 ème homme, en occultant le nom du candidat socialiste, mais en INTERPELLANT Monsieur le Président-candidat avec FORCE, GRAVITE, SOLENNITE. Arrêtez de lui chercher des poux dans la tête ! Sa campagne est EXEMPLAIRE ! La victoire est au bout du chemin; RESISTANCE -PRESIDONS MELENCHON
@madame irma
Je crois que vous avez la meillure explication de son acheminenment in and out sur sa conference du forum de Libe en fevrier dernier. c'est mieux de commencer par ce point la car il offre un tres clair lien entre les valeurs, l'analyse du moments politiques et les prises de positions sur une bonne 30e d'annees..
Chassés du Capitole par la pluie?
FAUX.
Sitôt après la fin de l'intervention de JL Mélenchon, après Internationale et Marseillaise, le chant On lache rien a été
stoppé net et on nous a demandé de quitter la place, ce que nous avons fait (on a bien compris qu'il y avait un problème)
Alors, torchons qui relayez en boucle cette info, pris une nouvelle fois en flagrant délit de déformation de la vérité,
vous croyez tromper qui ?, et combien de temps encore?
Nous sommes de plus en plus nombreux à porter témoignage de vos mensonges.
http://greekcrisisnow.blogspot.fr/2012/04/le-nom-du-mort.html#more
Si Sarko repasse, voilà l'avenir.
http://greekcrisisnow.blogspot.fr/2012/04/le-nom-du-mort.html#more
@poncet
Merci pour ces infos encourageantes, mais attention, la diminution de l'augmentation de la courbe de Le Pen, on vient de nous servir le même argument avec le chômage il n'y a pas si longtemps.
La prise du Capitole à Toulouse avec le Front de Gauche et le camarade Mélenchon, j'y était petit. Une foule joyeuse, vibrante d'émotion et de joie, d'être aussi nombreuse pour combattre l'omerta des radios et télé. J'ai chanté l'Internationale et la Marseillaise le plus fort possible. Le camarade était je crois tout ému de tant d'amour et de ferveur, on sentait la force du peuple, oui on la sentait, nous étions nombre, nous étions frères et sœurs, citoyens et citoyennes.Je garde cet image du camarade Mélenchon apparaissant derrière une nuée de drapeaux, surgissant au dessus de la foule, incroyable, résistance ! Résistance ! RESISTANCE ! Après la Bastille nous avons pris le Capitole, d'autres camarades avaient pris Vierzon et Limoges de belle manière peu avant. Le nombre 70.000 nous a rempli d'un bonheur immense, nous avons gagné ! Sur le retour nous pensions déjà à la prise du Prado, avec la joie de vivre une page d'Histoire de notre France, et pas seulement pour le France, pour l'Europe aussi. Marseille ? petit je te raconterais la prochaine fois, là aussi ce sera grandiose !....
@Xuxu - 11h01
Non non les programmes de lecture vidéo web ne conspirent pas contre le grand soir... Seulement, certains fichiers paraissent un peu lourds à gérer par les fenêtres flash ; avez-vous essayé de passer en "standard" (HD off) ?
Au milieu d'idioties qui ne me font pas rire du tout, lorsqu'il s'agit du candidat Mélenchon, j'ai appris hier soir sur Canal+ que Bernard LAVILLIERS soutient le Front de Gauche.
C'est un grand plaisir que de voir " le Stéphanois" à nouveau se mobiliser pour la vraie gauche et les métallos de la "Vallée de la Fensch", qu'il chantait déjà dans les années 70.
J'y vois un signe de notre audience qui fait boule de neige.
La prospective en perspective blanc bonnet en bonnet blanc chouïa de rose est une vision réaliste digne du plus grand scénario de science fiction réelle. Chapeau Jade d'être du haut de tes 18 chandelles réallumées celles de 68,45,36,de 71,48 et j'en passe pour arriver à la Grande de 89, 92,93 de l'Egalité Robespierre avec St Just à relire,l'Archange de la Terreur qui risque de tourmenter la Parisot.St Just regardant avec attention tous les comptes du Médef et autres patronats voyous, je vous laisse imaginer les préventions pour que le Peuple puisse vivre et non survivre par charité.
Vive la Révolution Sociale Citoyenne of course.
@ Jean-Louis Charpal - 843 : Certes, Jean-Luc ne peut pas s'exprimer devant 70 000 citoyens en plein air et sous la pluie avec sans doute des chaînes étrangères présentes comme au Bataclan, mis en ligne grâce à Zapping-844.
Certes Jean-Luc devra parler avec l'autorité que lui donneront nos suffrages à une nation et à des forces qui ne sont pas toutes acquises au idées du FdG.
Cependant ce n'est pas une impression d'enfant gâté", Jjean-Louis, que nous exprimons par rapport à Toulouse, mais un tout petit détail concernant la voix, avec tout ce qu'elle a de symbolique et d'efficace, même pour les Français encore hésitants ou résignés au Marché destructeur ou les média.
Parler comme le fait le Fdg, c'est parler autrement que ne le font les énarques, oligarques et eurocrates; c'est une marque du Fdg. Admettre qu'il y a eu un petit loupé pour des tas de raisons, ne remet pas en question la dimension nationale et présidentielle du candidat ni son droit humain à l'intermittence du tempérament.
La force de Jean-Luc et des autres vient de cette transition politique et culturelle en cours de la "Ve rép-novlangue-pub" à la VIe république à venir. Normal que les oreilles aiment qu'on commencent à les considérer humaines et sensibles.
Ne marteaux-piquons pas l'assemblée des citoyens réveillés -on leur aboie assez dessus depuis longtemps-. Je sais que Jean-Luc Mélenchon et son équipe PG,PCF,GU nous ont appris entre autres cette communication enrichissa
Sur tous les Front (suite), d'autres "Bastille" viennent d'être reprises:
Riposte contre le Nobs:
Les articles de Serge Raffy (contre "contre Jean-Luc Mélenchon et la Bastille) introuvables maintenant.
Un article épouvantable (contre Jean-Luc Mélenchon) de Jean Daniel (paru mercredi soir) a disparu. Impossible d'en remettre une louche ce matin, au sujet de Michel Rocard qu'il citait en référence. Je ne peux résister, au plaisir de publier ma riposte à son article, cela m'a fait un bien indescriptible. (voir prochain message) C'est un encouragement à la résistance. On lâche rien.
parti trop vite, pas pu me relire et me corriger. Désolé !
fin du post -les "fautes" tant pis, c'est du spontané !-) : (...) enrichissante et valorisant l'interlocuteur parce qu'elle sollicite sa raison et sa conscience.
Au Prado avant la Bastille victorieuse !
(sur tous les Fronts: Réponse à Jean-Daniel publiée sur un article disparu maintenant)
L'anti-Mélenchonisme primaire et le procès des plumitifs à la solde du capitalisme effréné pour l'encenser, ne saurait apporter une réponse crédible face à la montée en puissance de ce mouvement de citoyens en marche pour la 6ème République. (Bla bla pompeux pour singer la pédanterie inepte de l'article de Jean Daniel)
Quand Jean Daniel affirme qu'au "rassemblement de la Bastille Mélenchon n'a pourtant pas été à son meilleur", en proposant un lien sur un article publié le 18-03-2012 à 07h56 (avec photo même heure) c'est à dire avant l'arrivée de plus de 120 000 personnes pour étayer son analyse, est-il utile de se poser la question de savoir: qui est en perte de crédibilité?
Cette presse, pseudo intellectuelle qui distille une bouillasse d'amalgames: tribun, révolution, terreur, république, Castro, Chavez, trotskisme, Front populaire,"et même Mai-68" pour effrayer l'électeur, dans la pédanterie, est-elle encore crédible?
Cette campagne de désinformation pathétique, puérile, prenant les lecteurs (et électeurs) pour des imbéciles influençables par du bidonnage d'informations, ne serait-elle pas en train d'éveiller des citoyens?
Loin de s'endormir devant ce flot d'inepties, chaque jour, des citoyens de plus en plus nombreux viennent se joindre à notre marche pour la 6ème République. Ce n'est qu'un début...
Merci Mr Mélenchon pour les réflexions que vous apportez à cette campagne.
Votre "demande de comptes" au président sortant est une invitation à débattre qu'il ne manquera pas de refuser, une fois de plus... Peut-être serrait-il bon, histoire que certaines professions se sentent encore plus concernées, d'évoquer au grand public la ratification du traité ACTA, en catimini, en rappelant la démission du dépositaire, les dangers qui guettent la liberté d'expression, en continuant la protection des Majors... Avec un petit mot sur la manipulation au sujet de Megaupload qui préparait une solution LÉGALE de distribution de produits culturels (en association avec une PME française) et qui a été mis au pilori supprimant par la même la propriété de MILLIONS d'internautes y ayant stocké des cours (pour les étudiants), des articles et des info d’enquêtes (pour les journalistes), des compositions audio et vidéo (pour les artistes indépendants), etc. Si je vous parle de ceci, c'est en écho à vos propos sur la culture mais également sur le monopole de la distribution... Heureusement certains proposent des alternatives (deezer, mymajorcompany, etc.).
Continuez comme ça Mr Mélenchon, le peuple semble se réveiller et le cauchemars prendra peut être fin...
Tu as raison de me faire la remarque, Airelle (860)... mais je ne vois pas où tu veux en venir. Veux tu dire que l'audience de Le Pen, comme celle du chômage, peut repartir ?
Tu as raison, il ne faut pas utiliser des concepts mathématiques sans les rattacher à quelque chose de réel. Je précise donc ma pensée.
Il n'y a pas de "taux de chômage maximal potentiel", il n'y a donc pas de limite vers laquelle cette courbe puisse tendre (s'il y en a une, nous en sommes encore très loin : on a vu des économies avec plus de 30% de taux de chômage). Observer l'inflexion de la croissance du chômage n'a donc aucun sens.
Alors qu'il existe bien une audience maximale des candidats et que nous vérifierons le 22 avril. L'audience d'un candidat tend nécessairement vers une asymptote. Il semble que Le Pen, Sarkozy et Hollande se rapprochent de leurs limites respectives.
Ce qui est tout à fait normal : ils étaient déjà connus, archiconnus, avant le début de la campagne et sont archimédiatisés. Ce n'est pas le cas de Jean-Luc Mélenchon, qui reste à découvrir pour beaucoup d'électeurs. Ces courbes le confirment.
On m'a fait parvenir le lien audio du beau billet de Morel sur FI ce matin et des camarades me demandent de transcrire les paroles, ce que j'ai fait. Ai-je le droit de les communiquer ou de les mettre sur ce site ? Merci.
Le ton et les thèmes abordés, universalistes sont une suite logique des discours entendus jusqu'à présent. Pour ma part, j'attendais ces thèmes, car la crise européenne n'est pas isolée et le contexte mondial nous oblige à examiner les enjeux et les stratégies pour notre avenir : les alliances de la France dans un contexte éconmique qui penche vers les BRICS; l'hégémonie américaine et sa stratégie mortifère pour maintenir la mainmise sur les richesses du monde qui risque de nous aspirer dans une spirale de violence sans fin...
Le Bien Vivre pour tous nous amène à considérer un autre monde et d'autres alliances pour la France (écomiques, militaires) tout en affirmant la place de l'ONU qui doit poser le droit international pour TOUS et protéger ce droit des dérives actuelles (droit d'ingérence, guerrres humanitaires, droit du plus fort...). La stabilité du monde dépend de l'impérieuse nécessité de replacer le droit international au coeur des échanges et son respect par tous pour le bien de tous.
J'ai aussi noté la volonté d'appuyer la reconnaissance devant les nations unies de la notion de crimes écologiques.
On avance, ces thèmes sont porteurs. J'avais évoqué il y a qq jours la nécessité d'évoquer ces thèmes pour nos concitoyens ayant des liens forts avec l'Afrique. L'Afrique est le garde manger des grandes puissances et il est temps d'entendre un discours porteur d'espoir aussi pour les peuples d'Afrique et d'ailleurs, basé sur des relations...
Bonjour à tous,
Mon but n'est pas d'attiser les tension entre Front de Gauche et NPA mais tout de même, c'est clairement de la provocation! Militants NPA, ne vous trompez pas de cible, évitez l'exemple de NA qui tire une balle dans le pied des idées et des personnes qu'elle représente. Occupez vous de la droite!
@850 xuxu,
Bonjour,
Ca coince effectivement et c'est pareil sur France-Inculture: les vidéos se bloquent après environ 10'. Il faut attendre quelques secondes et cela reprend en audio uniquement...Radio-France est au courant de ce problème récurrent....ils essaient d'y remédier.....faut les croire....
@poncet
Loin de moi l'idée de vouloir te critiquer, mais simplement cette phrase m'était restée en travers de la gorge.
Merci de nous rappeler que dans le cas des candidats il y a une limite au nombre d'électeurs, ce qui n'est pas le cas pour les chiffres du chomage, je comprends mieux maintenant cette histoire de courbes qui montent, descendent ou se croisent.
@ Courrierlecteur 6 avril 2012 - 11h00
Très intéressant ton témoignage. La lutte acharnée auprès des médias, des partisans du Front de Gauche pour rétablir les faits, qu'ils dénaturent constamment, est cruciale, comme l'est tout autant le travail sur le terrain. Nous devons être sur tous les fronts, chacun dans la mesure de ses possibilités.
C'est pouquoi me paraît si juste et pertinente, dans un contexte de véritable intoxication médiatique, la réflexion de @ 769 Lilly54 6 avril 2012 - 6h22 : " Nous sommes tous des journalistes" !
NB: @ 865 sergio 6 avril 2012 à 11h30.
Bien lu ton message.Je comprends ton point de vue, mais difficile de satisfaire à la fois toutes les attentes...
On voit naître sur la toile et à la télévision de nombreuses attaques qui qualifie le programme et la politique économique du Front de Gauche d'irréaliste. Il me semble que l'on prêt le flanc en ne parlant pas assez du phénomène spéculatif à l'origine de notre crise économique et que Kondratrief avait décrit avec précision.
Lorsque le capitalisme est laissé à lui même, au bout d'un certain temps, il n'est plus intéressé à produire des richesses mais plutôt à limiter la création de richesse réelle. Par exemple, lorsqu'une population a besoin de 10 maisons par an, on trouve par exemple un prix d'équilibre de 1. Si un acteur devient prépondérant, il peut alors limiter sa production afin que seulement 9 maisons soit sur le marché. Il est alors évident que le besoin restant le même, surtout pour des besoins vitaux, l'accroissement du prix devient exponentiel pour atteindre 10 par exemple. Résultat, les revenus globaux sont alors de 90 et non plus de 10.
Bien entendu cela entraîne du chômage, et une très faible utilisation de outils de productions (uniquement 60% en Europe). Ne serait t'il pas possible d'aborder cela dans un de vos prochains discours pour couper l'herbe sous le pied des prétendus économistes bien-pensant que l'on entend tous les jours. La fiscalité, la réquisition des bien de production sont alors les solutions de ce problème.
Bon courage!
Merci à Courrierlecteur d'avoir préciser les nécessités techniques de prise de parole, obligeant à un ralentissement du discours dans un espace ouvert. J'avais tendance comme certains ici à un peu moins aimer les discours sur les places que ceux des meetings en salle de Jean-Luc Mélenchon, et vous confirmez ce que je m'étais donné comme explication de mes toutes relatives déceptions. C'est aussi la brièveté de ces discours-là qui peut parfois nous laisser sur notre faim, tant nous aimons les développements dont nous avons été gratifié, plus approfondis à chaque meeting, de la cohérence de l'ensemble du programme. Il y a eu hier à Toulouse un point à ce sujet de toute première importance, "La France n’est pas une nation occidentale, elle est une nation universaliste". Et la démonstration par les frontières planétaires de la France non limitée à la métropole.
Comme à chaque fois, j'ai suivi le meeting sur le net...ma santé limite mes déplacements...Je fus émue et enchantée, oui le mot n'est pas trop fort, à la vue d'une pancarte toute simple, façon ardoise d'écolier, brandie par une toute jeune femme..." Nous voulons du bonheur"...Tout est dit!
Je suis d'accord avec Alain Têtard, Jean-Luc est en train de se rendre compte qu'il est possible dorénavant, vu la force impétueuse du fleuve qui est sorti de son lit, qu'il soit président de la République. Et comme le dit Jean-Louis il s'adresse dorénavant à l'ensemble du Peuple et non plus seulement au front de gauche, avec un discours de chef d'Etat et d'une nation universaliste, donc à l'ensemble du Monde. La Révolution française est de retour. C'est cela qui se passe en ce moment et que nous vivons en Live comme on dit. Il a aussi écouté Marie-George à Vierzon qui a dit qu'il n'y avait plus de limite. Donc oui il peut être président de la République. Comment un homme tel que lui ne pourrait pas ne pas être bouleversé parce qui arrive, d'où la gravité du propos d'hier.
Puisqu'il me reste un peu de caractères; je comprends bien qu'il faut protéger Jean-Luc mais il ne faut pas couper non plus la liaison directe avec les gens. Il en souffre il nous l'a dit de ne plus pouvoir approcher les ami-e-es et tous ces anonymes. Je pense de ce point de vue qu'il faut trouver moyen de conserver ce blog et non pas sous forme vidéo. Quand il écrit Jean-Luc se livre intimement et ça lui fait du bien et lui redonne confiance en lui-même.
Voilà. Un grand homme d'Etat mais un homme qui a besoin d'amour.
Lire "d'avoir précisé" dans mon message précédent.
@Airelle Nous avons lu en sous-titre de nos écrans sur les TV que la place du Capitole était évacuée pour raison d'alerte à la bombe (après le discours et les hymnes).
Lu dans le programme de l'Éducation nationale : l'élève "apprend que, même si la réalité n’est jamais entièrement conforme à l’idéal, celui-ci doit continuer à être affirmé pour guider les comportements et structurer l’action..."
Je ne sais pas si beaucoup d'instituteurs ont mis en pratique cette consigne mais c'est ce que nous faisons en pratique avec le Front de Gauche.
Merci pour le meeting à Toulouse, un grand discours de Jean Luc Mélenchon, des images qui dénotent un grand professionnalisme, à tous les bénévoles et aux participants.
Mediapart persiste et signe.
Pas un mot sur notre campagne après 4 meeting ayant réunis physiquement 90 000 personnes.
Même les médias "dominants" n'osent pas de telles impasses.
Et ça parle d'éthique et d'indépendance. Une hypocrisie comparable à celle du "principal parti de gôche"
Je reviens vers vous pour vous rappeler qu'aujourd'hui les sidérurgistes arrivent à Paris. Ils ont entrepris une marche de Florange à Paris. Bernard Lavilliers les accueillera. J'espère que les camarades parisiens du Front de Gauche sont informés et qu'une délégation pourra être présente.
A Lilly 54,
pour le billet de F.Morel, le texte est retranscris sous la vidéo de sa chronique,ici
Red@rt(13) (873) à 11 h 53.Pour Paris des affiches de L.O. n'ont pas recouvert les célèbres " Reprenons la Bastille " très Rouges.
Par contre nous allons faire et refaire un affichage de " Prenez le Pouvoir " car nos affiches collées en plein centre de Paris ont été recouvertes par des nervis UMP." Paris est à Nous " et pas à cette droite aux abois.
Ce collage npa est d'une nullité crasse, il y avait de la place à côté,et surtout que nous dénonçons le capitalisme vert.
A propos de TOTAL qui bénéficie d'un non -lieu pour ne pas être reconnu pollueur donc payeur, ou responsable mais pas coupable, pédalo/pollueur mais pas rafiot à la casse sous-traité pour max profit la Totalité de ces agissements doivent être reconnus, car quid du Grenelle, aux oubliettes du château des priviléges du CAC, et de cette droite extrême à percevoir des dividendes pour nous faire payer toujours plus des taxes sociales ou pas.
Qu'ils dégagent tous et vite le 22.
D'ici là sur la playa du Prado puis Paris au parc des expositions. Grandiose le Peuple en marche.
Ce soir concert de soutien dans les jardins du Trocadéro, Paris, à 19 h, avec l'acier Rouge et Zebda, pour la marche de l'acier lorrain,partis de Florange les sidérurgistes seront accueillis en musique et par nous.
Désolé, petite erreur de ma part, le lien : http://www.franceinter.fr/emission-le-billet-de-francois-morel-hugo-melenchon-et-le-troisieme-homme-0
Tout monde le remarque,la médiacratie fait tout son possible pour dévaloriser Jean-Luc Mélenchon ; caricature de son discours, mots réducteurs, évitant soigneusement de parler de ses propositions financières chiffrées ; niches fiscales, taxation des multinationales, des expatriés, des milliers de milliards de la fraude/évasion fiscale, planqués dans les paradis gris, taxation de l'argent gagné en dormant etc. C'est le déni complet. On a encore remarqué le petit jeu des zozos de canal+, hier soir, ou A.Massenet s'est reprise à 2 fois pour faire dire à son interlocuteur, quel était l'homme politique le plus désagréable, alors qu'il lui avait déjà répondu que tous les hommes politiques n'étaient pas faciles à interviewer, que c'était Jean-Luc Mélenchon. Sourire amusé et attendu de "l'impartial" Aphatie, qui n'attendait que cette réponse. Attention dimanche, ou l'intervieuweuse coupe systématiquement la parole, empêchant le candidat de développer son argumentation !
@res publica
Non la refondation de la Nation n'est pas une affaire segondaire.
Apprenons à profiter de l'experience cumulée de ceux qui ont agi avant nous, pour apprendre de leurs reussites et éviter leurs erreurs.
Si on regarde par exemple ce qui se passe sur le continent américain on voit que les pays qui ont les changements sociaux et économiques les plus prometteurs, ceux qui ont vu les plus grandes améliorations de leur niveau de vie, sont ceux qui sont passés par la case "Constituante".
@Lilly54 11h50 - Fonce Lilly pour les couplets de François Morel, tu verras bien si ça passe
en tout cas c'est pas lui qui va te faire un procès.
(J'y ai pensé aussi, mais j'ai la tête ds le guidon ce matin)
En ce moment, des gens comme ça sont providentiels.
Sur France inter, les bobos de l'équipe Pascale Clark avec leur humour caustique de bobos à 2 balles n'auront bientôt plus qu'à retourner à la case Pôle Emploi si ça continue.
Merci aussi de signaler le boulot de Lavilloch, il est un peu dur à bouger, mais c'est une vrai locomotive quand il s'y met.
J'ai trouvé la voix de notre candidat très bien placée hier ! Au moins c'était audible à 100 % ! je ne vois pas en quoi c'est étonnant que le ton ai pu avoir changé ! Techniquement parlant, tout a déjà été dit sur les difficultés d'être audible dans des conditions de plein air et donc du souffle beaucoup plus grand qu'il faut prendre pour parvenir à se faire comprendre et entendre ! c'est un exercice que tout le monde n'est pas en mesure de faire avec efficacité ! j'ai hâte de voir FH se prêter à ce genre d'exercice ! comme cela risque d'être pénible pour tout le monde y compris pour ses fans !
Ce que je pense, c'est que notre candidat, peut être au tout début ne croyait pas tant à ses chances de victoire réelles mais il est allé au charbon sans se ménager parce que de toute façon, même si pas élu, il aurait permis aux valeurs de gauches de retrouver leur tonalités les plus nobles !
Maintenant, surpris ou pas par le fait qu'il cartonne un max et que donc ses chances d'y être sont réelles, il prend la mesure de la tâche qu'il l'attend avec sérieux et étant tombé en politique dès le berceau, si je puis dire, il agit donc de manière très habile forcément et certainement pas au petit bonheur la chance !
Je suis pour ma part, époustouflée par ses capacités de résistance ! Même si je n'avais pas été séduite par le programme, j'aurais voté pour l'homme parce que j'estime que ce ne serait que justice que le prix soit remporté par celui qui se sera défoncé...
je ne résiste pas au plaisir de vous raconter une petite anecdote.
partant distribuer des tracts sur un marché ce matin, je suis abordé par deux militants ps qui me donnent un tract appelant à voter Hollande.
Il m'interrogent sur mon choix de candidat,
n'ayant aucun signe apparent sur moi, je simule une certaine indécision, peut-être Hoillande peut-être Mélenchon... une discussion s'ensuit ou la dame du PS me dit avec une certaine ingénuité : il faut absolument voter Hollande, imaginez que Mélenchon arrive en tête de la gauche.
Moi : vous croyez cela possible?
Il y a un risque, répond-elle.
je passe sur la suite, mais je note que l'inquiétude monte au PS et qu'une victoire du front de gauche semble crainte.
Ca vaut que ce que ça vaut, mais ça fait toujours plaisir...
Les lignes changent dans les médias, aujourd'hui (6 avril) Mélenchon n'est plus l’horrible rouge mais le doux rêveur....et demain (6 mai)....le futur Président.
Sondage en ligne du site epoc à remplir jusqu'au 10 avril :
http://www.election-politique.com/
Suite et fin de mon message : j'aurais voté pour l'homme parce que j'estime que ce ne serait que justice que le prix soit remporté par celui qui se sera défoncé pour le mériter !
Ah tiens, moi toujours trop franco, je vais aussi m'amuser à jouer à l'indécise face à des socialos si j'ai l'occasion d'en croiser, histoire de voir ce que ça fait ! ben oui à présent, il ne fait aucun doute que notre candidat a toutes ses chances et là ça les fait flipper !
Et quant à la rumeur concernant Bayou (à vérifier) qui pourrait être le premier ministre de Sarko, ben dis donc si ça s'avérait vrai, lui qui a écrit un livre de critique sur sa politique ! sans commentaires et vive la VIème République
Ah ça y va,ça y va !
Les vla qu'on pas eut le temps de lire le programme de Jean-Luc Mélenchon en entier alors c'est pas possible irrealiste disent ils !
Bien sûr s'ont rien compris !Et leur programme a eux c'est réaliste ! Reculer toujours reculer sombrer dans la misere mais se foutent de qui ? Moi je veux voir tout ca autrement vivre et partager le bonheur !
A Nath (11h 53)
Merci pour votre contribution, c'est exactement ce que j'aurais dit si j'avais été capable de le formuler aussi bien que vous. Depuis 5 ans, j'avais honte d'être Française par rapport à l'image que N Sarkozy véhiculait de notre pays dans le monde. Non seulement J L Mélenchon nous rend notre fierté, mais il remet en cause l'égémonie des "puissants" sur le reste du monde. Sa position universaliste donne tout son sens à "l'humain d'abord". Nous sommes tous des citoyens du monde.
merci encore Jean-Luc pour ce discours d'hier soir, à Toulouse. Une chose m'inquiète cependant, c'est la fatigue. J'ai suivi toutes retransmissions et podcasts jusqu'à hier et l'on t'as vu pour la première fois épuisé hier... Repose toi, camarade. Reprends des forces.
Hasta la victoria, siempre!
Je viens de visionner l'entretien sur BFM Clémentine Autain vs J.Jacques Bourdin;
Bravo Clémentine; belle assurance, bonne répartie; Bourdin en a mangé son chapeau,
Bonjour, nouvelle sur ce blog. J'ai bien aimé le commentaire "politicofiction" de Prolly.
Résistance
Nathalie
@ Red@rt (13) 6 avril 2012 à 12h30
Sur Mediapart,
Mélenchon investit la place du Capitole, à Toulouse
Il y a le discours dans son intégralité, mais c'est dans le fil d'actu et c'est traité dans une brève qui n'a pas droit à la Une. On a le sentiment d'une mise de côté du Front de Gauche.