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03avr 12
Quand aurais-je de nouveau l’occasion de me retrouver devant ce clavier ? J’ai derrière moi déjà tant de jours sans trêve ! Mais de si beaux moments aussi. Un tunnel d’activité m’attend ! Trois jours sur les routes puisque je vais aller à Vierzon, Limoges et enfin place du Capitole à Toulouse. Puis j’enregistre les clips de campagne. Deux émissions de télé et… la semaine suivante sera déjà là. La cadence est rude. Mais inévitable. J’en déduis que le temps d’écrire va encore se réduire. Je prévois donc un changement provisoire de ma façon de m’exprimer sur ce blog. Puisque je n’aurai pas le temps d’écrire, je vais peut-être faire une « pastille vidéo » régulière. Je ne sais pas encore à quelle cadence. Et je regarde encore comment faire pour ne dépendre de personne pour le réaliser. Mon fidèle webmestre m’accompagnera dans cette nouvelle aventure. Son formidable travail de modération de cette agora qu’est devenu ce blog s’exercera dans un cadre nouveau.
En illustration de ce billet des images de la rencontre, dans un gymnase dimanche 2 avril dernier, entre Jean-Luc Mélenchon et une centaine d'habitants du quartier de la Grande Borne à Grigny dans l'Essonne. Photos : S. Burlot.
J’ai aimé être à Grigny ce dimanche. Je reconnais que c’était très dur physiquement après une telle semaine, continuée, la veille encore, par la soirée LGBT. Elle m’a si terriblement stimulé ! Je place ce 
moment-là sur le même plan que le moment passé avec l’association pour le droit à mourir dans la dignité et celle sur la lutte pour les droits des femmes. Ce sont les frontières de la condition humaine, comme je les conçois pour me demander comment les abolir.
Mais à Grigny c’était le thème de la banlieue qui m’occupait. En fait, pour nous, c’est un thème à reformuler. Notre point de vue récuse la stigmatisation du « hors droit commun » qui est devenu le lot officiel de toutes les politiques dites « de la ville ». La problématique de la révolution citoyenne est fondée sur l’avancée de l’égalité des droits. La question des moyens arrive alors à sa place : celle d’un moyen au service d’un objectif valable pour tous et non d’une fin en soi. Le dire n’enlève rien à ce qui doit être fait de particulier et en particulier. Mais c’est une façon de le poser comme un droit commun mis en œuvre et non une mesure d’exception qui fonctionne comme une
discrimination et une stigmatisation de plus.
La banlieue joue dans notre réflexion politique le même rôle que la découverte du « précariat » comme catégorie sociale caractéristique du nouvel âge du capitalisme. C’en est la forme territoriale. Mais nous ne parlons pas, nous, avec la langue des euphémismes. Nous n’évoquons pas les « territoires abandonnés ». Nous ne parlons même pas de populations abandonnées. Nous parlons de populations surexploitées. Telle est la fonction de ces espaces : le parcage des populations hyper-serviles de notre temps. Tout cela se lit dans les chiffres à livre ouvert. Mais il faut en retenir le sens social et non la description territoriale. Le territoire ici est l’apparence que prend le lien social. Il s’agit d’un apartheid. Ce ne sont pas les quartiers pauvres qui sont le problème, c’est la société qui produit la pauvreté. Si la pauvreté 
explose ici, c’est parce que la richesse explose ailleurs. Si la violence explose en bas, c’est parce que la violence de la guerre économique est devenue la norme que le haut impose à tous.
4,4 millions de personnes vivent dans les 751 quartiers en « Zones Urbaines Sensibles ». On y trouve 43% de moins de 25 ans quand il y en a seulement 30% dans l’ensemble de la population. Ce qui devrait être un atout est transformé en plaie. Car le taux de chômage des jeunes dans les ZUS est de 40% contre 25% dans tout le pays. 43% des jeunes hommes sont au chômage, 37% des jeunes femmes aussi. Il est de fait que le taux de chômage dans ces zones est de 21%, alors qu’il est de 10% dans tout le pays. Cet écart qui accable ces populations se creuse avec l’accélération du modèle libéral. Car le chômage progresse plus vite dans les zones urbaines sensibles que dans le reste du pays. En à peine un an, de 2009 à 2010, l'écart entre le taux de chômage local et celui du reste du pays est passé de 8,7 points à 10,6 points ! Parmi la pluie de chiffres que l’on peut donner, qui montrent comment on peut reconstruire le regard en partant de la condition sociale des habitants plutôt que de leur adresse, ceux qui touchent la santé sont les plus frappants. La mauvaise santé dentaire concerne 53 % des habitants de ces quartiers contre 40 % dans le reste du pays. Malbouffe, vie pénible et vie disloquée produisent tous leurs effets. Il y a 47% des femmes en surpoids dans cette population et la mortalité y est plus élevée que partout ailleurs. Le professeur Emmanuel Vigneron a pu faire une carte qui résume la situation en évaluant la mortalité et le
niveau des revenus le long des voies du RER. Accablant. Entre la station du RER Luxembourg et le parcours essonnien, le revenu par personne diminue en moyenne de moitié selon les stations et la probabilité de mortalité de même.
Grigny où je me trouvais ce dimanche est une caricature de cette situation voulue et organisée. La mairie de gauche tâche de remonter la pente et le pouvoir lui enfonce la tête dans l’eau dès qu’elle l’en sort. Cette ville est la plus pauvre d'Île-de-France. A deux pas du synchrotron, du Plateau de Saclay, d’Ariane Espace et des centres de recherche du génome, sans oublier l’aéroport d’Orly, la gare TGV de Massy, le tout constituant la zone industrielle la plus développée d’Europe. Le territoire n’est rien puisqu’il n’explique rien et ne règle rien. Tout est social donc tout est politique. Près de 10 000 Grignois vivent sous le seuil de pauvreté.
Le comique de situation de ce passage à Grigny a été la mobilisation contre nous d’une poignée d’élus UMP à la ramasse, avec des énergumènes locaux dont notre réunion dérangeait les trafics. De tels bouffons aux propos si incohérents que même les micros et caméras s’en détournèrent ! Et s’il y a eu des exceptions à ce cordon sanitaire médiatique, l’essentiel est que les caïds aient bien compris que la mobilisation politique populaire ne respecte pas le privilège territorial qu’ils prétendent 
s’attribuer. « Vive Sarkozy » criait pour finir le bouffon qui tenta jusqu’au bout de perturber le rassemblement nombreux sur le stade Bélier. Vaste programme !
Mon discours était pénible à prononcer : en plein soleil de face et avec un vent de poussière fine qui me sécha la gorge aussitôt qu’il se leva. De loin j’apercevais des visages amis de mes années de vie militante en Essonne. J’enrageais de ne pouvoir courir embrasser celui-ci ou celle-là, mes très chers camarades des jours anciens et même finalement moins anciens. On se reverra les amis ! Je ne vous quitte jamais. Le discours a été filmé et mis en ligne sur ce blog aussi vite que possible. Nous verrons bien s’il parvient à se diffuser autant que d’autres le font. Je vous y propose une trame de lecture politique. Elle manque de détails, c’est certain, et même de déclinaisons. Treize ans de conseiller général de banlieue me permettent assez de le savoir ! Tenez compte du fait qu’à partir d’un certain nombre de gens présents, il faut nécessairement donner un ton de harangue à son propos. Néanmoins, je pense avoir donné l’épure essentielle d’une manière d’approcher la question posée comme je la vois à présent. Je me fais le reproche de ne pas avoir utilisé sur place les exemples de la gestion « la gauche par l’exemple » qu’animent mes amis sur place. Je pense là au 
travail de Gabriel Amard sur la régie publique de l’eau ou ses actions pour faire naître une monnaie complémentaire locale dont il sera bientôt question ici.
Vierzon, Limoges, puis Toulouse. Dans le plan initial, Toulouse était prévu comme une réplique de la Bastille. Marseille de même. Je ne parle pas du nombre des participants mais du thème : la sixième République. Cette méthode est le moyen de construire notre force et de l’homogénéiser autour d’objectifs communs de longue durée. Je crois que chacun d’entre vous a bien compris ce que nous faisons dans nos rassemblements. La démonstration de force est un moment du rapport de force. En se construisant, elle l’élargit. Notre force croît à mesure que nous en faisons la démonstration. Aucune magie là-dedans. La force rassure. Donc elle conforte et confirment ceux qui sont en mouvement. Puis les nouveaux acquis se plongent eux-mêmes dans l’action, et le succès les enhardit. Et ainsi de suite, de fil en aiguille comme on dit. Tout cela, c’est la méthode d’enracinement du processus que nous sommes en train de construire. Plus jeune, je me préoccupais beaucoup de tous les instruments de mesure de ces 
sortes d’action : prise de tracts, d’affiches, nombre de réunions et ainsi de suite. En 2005 j’ai pu observer au premier rang ce que voulait dire une mobilisation partie du terrain et quasiment autonome. Le rapport entre les organisations politiques et le mouvement entre dans une symbiose qui éteint bien des débats théoriques sur le sujet.
A présent le fonctionnement des réseaux sociaux ajoute un espace d’autonomisation et d’enracinement de l’action absolument neuf et d’une puissance inouïe. Cela, je crois que tout le monde parmi vous l’a bien compris. Mais j’observe un fait supplémentaire à propos de ce que permettent ces réseaux. Loin de pousser à une balkanisation de la pensée, des mots d’ordre ou des angles d’analyses, il se produit au contraire une homogénéisation croissante de ceux qui s’impliquent ! On voit même une diffusion accélérée d’un vocabulaire commun et parfois même d’objets très sophistiqués tels que chansons, slogans, et même de consignes d’action, rendez-vous militants et ainsi de suite. Je sais bien que ce n’est pas le moment, mais dans mon esprit une refonte complète de ma manière de penser l’action de parti et le travail d’éducation populaire est en train de se faire. Je pense cependant que le niveau d’auto-organisation que je constate est un signal politique de l’état de ce qui se passe dans la profondeur du pays et pas seulement dans la périphérie de nos organisations ni même de leur deuxième cercle. Je crois que le Front de Gauche devient un Front du 
peuple et que cette mutation le transforme en une entité politique de masse, une sorte de Front populaire en quelque sorte. Normalement un tel phénomène se constatera sur d’autres plans, comme celui de la lutte en entreprise ou dans les administrations. Bref, je crois que le mois de mai sera chaud.
Trois rendez-vous donc. Je pense que nous serons nombreux. Cela ne veut pas dire que je verrai beaucoup de monde. Car, comme vous l’avez peut-être remarqué, je me mets très en retrait entre les moments où j’interviens, pour ne pas rendre plus difficile l’organisation de l’événement. En effet, ma présence déclenche des mouvements de foule qui peuvent devenir très dangereux pour les gens qui se trouvent là, les enfants et les personnes à mobilité ralentie en particulier. C’est un peu frustrant, je ne le cache pas. Mais c’est, de toute façon, inévitable et il est responsable d’agir de cette façon dans notre intérêt à tous. Si vous venez à une de ces réunions, remarquez les cohortes de camarades qui sont au travail et à la manœuvre. Souvenez-vous que la quasi-totalité sont des bénévoles. Les filles et garçons que vous voyez arcboutés dans l’effort faisant la chaîne, portant des paquets et ainsi de suite, sont le reste du temps des instituteurs, des ouvriers d’usine, des chômeurs, des étudiants. Entre eux c’est la tâche à accomplir qui fixe la hiérarchie de l’urgence, un point c’est tout. La camaraderie et l’esprit d’équipe qui naît là-dedans fait partie du programme ! Même si je sais parfaitement bien que ça couine et grince aussi. Cependant si j’en parle c’est parce que je veux faire connaître cet aspect de notre engagement avec le souci qu’il se diffuse 
et fasse école. Le style de ce parti d’action que nous formons est une telle bouffée d’oxygène après les mois et les années de miasmes et ergotages confidentiels ! Tous apprennent à agir et à prendre l’habitude de l’efficacité collective. C’est un capital collectif très précieux pour la suite des événements qui arrivent.
Je suppose que j’y verrai beaucoup de rouge. La couleur. Mes amis, mettez du rouge, montrez le rouge : drapeaux, vêtements, accessoires. Vous allez trouver mille et une idées j’en suis certain. Ce printemps doit être rouge. A Toulouse commencez cette démonstration. Notre mouvement porte un programme politique mais aussi une culture qui l’enracine et le projette en même temps. Vous savez tout cela comme moi. Il faut expliquer autour de nous ces rites. Trouvez dans mes notes et sur la toile ce qu’il vous faut à ce sujet. Le rouge était la couleur des sommations avant de tirer sur la foule. En s’appropriant le drapeau, les nôtres ont voulu montrer que rien ne les ferait céder et qu’à l’inverse, c’est eux qui sommaient l’adversaire d’une lutte jusqu’au bout ! Et c’est la couleur des cerises. Celle de la nostalgie du bonheur… à venir. Le 
rouge dit tout cela. C’est le symbole de la chaleur humaine de notre programme et de notre idéal de vie.
Vous avez pris note de l’agressivité dont je fais l’objet. Venant du PS c’est un concentré de sottises. Quel peut bien être le sens de cette charge ? Là-dessus la droite en fait autant sur un registre encore plus stupide. Pour finir, du Front National aux Verts en passant par le PS, tous viennent aux mêmes insultes de guerre froide et d’anti-communisme moisi. Tous ces gens regrettent le monde dont nous étions absents. La charge vient quand nous sommes en train de dépasser madame Le Pen. Sans elle, comment justifier le « vote utile » ? Comment justifier l’accord PS-Vert qui a tué le mouvement Europe-Ecologie-Les-Verts ? Et ainsi de suite. Bref, madame Le Pen leur manque déjà. Ils n’ont absolument rien fait pour la combattre ni pour la faire reculer. Quelqu’un a-t-il entendu parler ou vu agir qui que ce soit de la fameuse commission « riposte » du PS censé organiser l’action contre le Front National annoncée en 
janvier ? Quelqu’un a-t-il vu autre chose sur le terrain que l’un de nos huit millions de tracts ? Cette inaction est en fait un comportement « d’allié objectif » comme on dit maintenant.
Je crois qu’en la faisant reculer, nous avons déverrouillé le système politique. Dominique Bussereau, de la droite qui pense, a dit le fin mot de la situation : « Ce qui fait reculer le bipartisme fait reculer la démocratie en France ». On avait compris. Inutile d’aller chercher plus loin. Trente années qui ont enchaîné la gauche à son appareil central le moins-disant prennent fin. Trente années où le prétexte d’extrême-droite a permis de justifier l’extrême-droitisation de la droite, s’achèvent. Tout ce temps perdu à discuter de l’immigration plutôt que de la financiarisation finit dans les gesticulations d’une chasse aux prétendus terroristes qui n’intéresse personne ! Voilà le bilan déflagrateur du travail que nous avons réalisé. Gardons-nous de croire que ce travail est fini. Il faut persévérer et tenir jusqu’au dernier jour de la campagne en renforçant notre dispositif pour résister aux tireurs dans le dos. Ceux qui nous accablent ne convainquent pas pour autant de la valeur de leur candidat. Ils sont seulement là pour nuire. Et même pour faire fuir ! Car les progrès de l’abstention sont le résultat de la combinaison de leurs tirs à vue sur tout ce qui bouge et de la vacuité de leur campagne. Je crois qu’ils préfèrent cela à un mouvement vers nous. Mais le mouvement aura lieu. Il a commencé.
1 630 commentaires à “En marche vers le Capitole”
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@1196Antigone
Je m'excuse : j'écris dans un français peut-être un peu trop teinté de belge que pour me faire comprendre...
La question n'est pas à QUI reviendra la victoire. Ce sera celle du peuple. Et de tous ceux qui ont œuvré pour. Point barre. Personne ne pourra usurper ce fait.
Je dis simplement que le PS ne nous ménage pas. Dans le meilleur des cas, il nous ignore royalement. Dans la plupart, il nous torpille ! Je n'ai simplement pas apprécié que la jolie, pétillante et combative Clémentine n'ait pas clairement dénoncé l'austérité du programme de Hollande, en refusant de rapprocher Hollande de Sarkozy. Le PC grec, belge, kirghize, tadjik ou martien n'a rien à voir la-dedans.
Et pour être complet : ça me fera mal au sein qu'on ne passe pas au 2d tour : je devrai changer mon fusil d'épaule pour convaincre mon entourage français (dont des expat fiscaux) qu'alors que je vomissais la rigueur, je les invite maintenant à voter pour un rigoriste austère fusse-t-il de "gauche"... Dans l'état actuel de la crise, je ne sais pas ce qui sera le pire : voter Hollande au 2d tour contre Sarko ou avoir dû voter Chirac, en 2002, pour faire obstacle au borgne fasciste...
Ne lâchez rien, Bon dieu !
@CN46400
En fait, comme je ne suis pas complètement convaincu par le programme économique du Front de Gauche et très méfiant à l'égard de celui du PS, je pense que le meilleur des scénarios serait celui où les socialistes auraient besoin de l'appoint des députés du Front de Gauche pour avoir une majorité absolue au Parlement. Cela permettrait de créer un espace de négociation où une certaine créativité pourrait enfin s'exprimer. Les socialistes apporteraient l'expérience et le Front de Gauche servirait de garde fou contre les dérives libérales et disciplinaires des traités européens.
La question de la participation au Gouvernement ne peut que résulter d'un accord sur le programme d'ensemble. On en est loin pour l'instant.
@ Tous ceux qui penseraient que le Parti Communiste Français pourrait entrer dans un gouvernement de centre-droit du style PS ou MoDem, voire un hybride des deux (je sais pertinemment qu'il y en a peu ici, mais ce n'est qu'une réflexion qui peut servir d'argumentaire).
Exceptés Hue et quelques ânes ce n'est plus possible en cet instant d’ascension du Front de Gauche. Ce cas de figure n'aurait été imaginable que si les résultats du premier tour auraient été largement inférieurs à 10 %... et d'après les "mensondages" nous sommes au minimum à 15 %.
Donc non, le PCF n'est pas aussi stupide pour se tirer une balle dans le pied en ce moment de gloire Républicaine.
Un couple est venu passé quelques jours chez moi, un couple du genre "on vote pas" parce que les maroquiniers ne nous intéressent pas, parole de crocodile !
Leur première surprise, que je suive d'aussi près la campagne, seconde, ma "Mélenchonisation" : alors après visionnage du discours de Limoge et celui de Toulouse, lui est convaincu, elle, elle le sera.
On lâche rien !
@pépéL
"Les socialistes apporteraient l'expérience ".
Le problème chez les socialistes c'est qu'ils ne tirent jamais de leçons de leurs expériences et de leurs échecs, au contraire, ils persistent, signent et contresignent ! Et leur aveuglement au niveau Européen a conduit à l'acceptation de tous les traités et à la faillite de la Grèce, l'Espagne etc Ah! elle est belle l'expérience !
Ensuite, au Front de gauche, il y a plein d'élus, d'anciens élus, de représentants syndicaux, d'économistes (qu'on ne voit js à la télé et rarement à la radio), il n'y a pas à s'inquiéter, l'intelligence et l'innovation elle est chez nous, pas chez eux.
Tiens, à propos d'économistes achetés qui passent tout le temps ds les médias, le livre de L Mauduis : "Les imposteurs de l'économie".
@pépéL
C'est très exactement la définition de la mollesse: ne pas être tout à fait convaincu par l'un et se méfier de l'autre. Et alors on reste au milieu à regarder tomber la pluie? Et on fait sa fine bouche en ouvrant grand pour avaler les couleuvres? En regardant les gens crever autour.
Grégoire de... Grèce à 17h35
"Aïe ! J'ai mal ! J'ai très mal !"
Je ne sais pas si le PC Grec est à l'affût des déclarations de C.Autin. Mais ce dont je suis sûr c'est que la politique française se décide en France.
Le mouvement qui se dessine aujourd'hui et une grande partie de ce fleuve qui déborde ne se laissera pas entraîner dans des magouilles politiciennes quel que soit le rapport de force. L'histoire nous a appris. L'avenir nous le connaissons. Les mesures face aux menaces de la finance et du capital et qui s'imposent sont impossibles, je dis bien impossibles en l'état actuel des choses et des programmes de F.Hollande.
Le peuple n'acceptera pas un compromis même avantageux. Il sera soit au pouvoir, soit dans la rue.
On peut "éliminer" JL Mélenchon, P.Laurent, C.Autin.... On éliminera pas un peuple déterminé.
Ce sont les mots du représentant du FdG à chaque discours.
A 14 jours du 1er tour de l’élection présidentielle : Place aux jeunes est un excellent reportage de qualité (vidéo 50mns) proposé par les jeunes du Front de Gauche de Montpellier et qu’il conviendrait très certainement de faire largement connaître pour l’intégrer dans le menu de notre site de campagne officiel Place au peuple ! Merci à vous.
Le 22 avril, les Le Pen sont derrière nous !
@ pépéL (21h23)
Je ne pense pas que les élus du Front de Gauche auraient besoin de l'expérience des socialistes. On a vu où ces pros de la politique ont mené la Grèce. Il y a des gens très expérimentés dans notre mouvement. Il est exact que le programme du PS est trop à droite pour se compromettre avec eux. On a déjà donné.
@pépéL qui dit : "le meilleur des scénarios serait celui où les socialistes auraient besoin de l'appoint des députés du Front de Gauche pour avoir une majorité absolue au Parlement."
Sauf que les socialistes avec les sénateurs front de gauche ont la majorité absolue au Sénat. Qu'en ont-ils fait? Ils se sont abstenus, de manière dynamique certes, pour laisser passer le MES de Sarko/Merkel. Non la bonne solution c'est : le meilleur des scénarios serait celui où les députés du Front de Gauche auraient besoin de l'appoint des députés socialistes pour avoir une majorité absolue au Parlement, afin étant majoritaires à gauche d'appliquer le programme du front de gauche "L'humain d'abord".
La folle escalade de l'économie mondialisée à travers quelques archétypes :
http://videos.arte.tv/fr/videos/l_an_2008-6570620.html
Les socialistes ne sont pas de gauche, ils sont favorables au libéralisme économique, aucune entente avec eux ne peut, ni ne doit se faire tant qu'ils seront plus forts que le front de gauche.
@Donato :
Ca fait plaisir de lire ton message.
Nous sommes beaucoup de Français dans ma boîte, et je me heurte à pas mal d'ignorance et à des arguments bidons. Beaucoup vont voter Sarko ou s'abstenir. Hollande est mou, Mélenchon un révolutionnaire donc forcément fou ou à côté de la plaque.
Drôle de cohérence de la part de ces Français qui sont venus vivre en Suisse pour soit avoir un emploi, soit gagner plus. Drôle de cohérence aussi de la part de ces Français qui aiment les services publics suisses et qui se plaignent de la SCNF sans jamais faire le rapprochement avec la casse libérale des services publics chez nous et les salaires misérables. Leur salaire confortable (quoi que pas mirobolant vu le coût de la vie et les loyers en Suisse) c'est normal mais la caissière à 900 Euros rien de choquant.
De toute façon dans quelques mois le dettes européennes seront restructurées à hauteur de 50%. Ils n'auront pas le choix, quelque soit le gouvernement. Lisez le LEAP à ce sujet, c'est instructif. Ca conforte bien l'idée qu'on peut changer de système et que l'idée de l'austérité n'a pas de sens et n'est pas soutenable.
"In fine, les marchés se plient toujours à la loi du plus fort … et à la peur de perdre plus, quoiqu'en disent les théologiens de l'ultra-libéralisme."
Interview de Jean-Luc Mélenchon dans Historia ici.
"PME-TPE, Vous avez tout à gagner avec le Front de Gauche" argumentaire diffusé par le PG65
Voir ici
Le meilleur des scénarios serait que Hollande et Mélenchon se retrouvent au second tour, et qu'on s'explique enfin!
Et je me demande pourquoi ce serait si impossible, des quantités de gens ne supportent plus Sarkozy, lui-même commence à appeler les électeurs FN au vote utile! Tout ça pourrait bien se finir dans un mouchoir de poche. Les plus austéritaires et Sarko-monophobiques mettent le bulletin Hollande dans l'urne. Il passe. Et pourquoi n'y aurait-il pas autour de 19% 20% d'autres électeurs, sans pour autant être de gauche, qui choisiraient de faire passer celui qui a porté le non de gauche contre l'avis de son parti en 2005, et dont ils ont pu comprendre depuis la volonté qu'il incarne avec passion et intelligence de ne plus nous soumettre à cette UE construite contre des peuples et pour leur perte?
@marj et llavador
Votre lien vers la synthèse du livre de Laurent Mauduit est très intéressant et montre que notre bon vieux Marx avait raison : les économistes attitrés ne sont que de vils imposteurs qui mettent en équations des idéologies favorables à la classe dominante pour les présenter comme d'incontournables réalités que le bon peuple doit admettre.
Je pense toutefois qu'on ne peut guère se passer d'économistes ! Jacques Généreux et Laurent Cordonnier sont très bien mais leurs idées ne font que reprendre la logique la relance de notre bon vieux Keynes sans se donner les moyens de la faire réussir. Une leçon que j'ai retenue du passé (1976 et 1983) est qu'une politique de relance ne peut qu'échouer à l'échelon national. Lancer une initiative de croissance européenne supposerait un consensus européen totalement impossible (Au dernier vote, nous étions à 26 Gouvernements pour le MES et 1 contre : la Grande Bretagne eldorado du trading !)
La seule arrivée au pouvoir du Front de Gauche pourrait en refaire basculer quelques uns mais d'ici à ce que Mme Merkel donne son accord à une politique de relance...
La seule solution : casser l'euro en deux avec d'un coté le camp libéral et de l'autre le pôle keynésien. La création d'une monnaie euripéenne alternative à plusieurs permettrait de redéfinir les bases des politiques économiques et d'en garantir l'efficacité.
En fait, je soutiens le Front de Gauche mais trouve son programme économique un peu mou !
J'ajoute ceci au message de l'hallebardier_95 (1215) : "Appel d'un patron de petite entreprise à voter JLM"
La Le Pen ? Mais qu'elle est Bête ! Elle veut supprimer les super marchés dans les villes de moins de 30 000 Habitants ! la Madame ne s'attaquent pas aux profits des grands distributeurs pour faire baisser les prix, non ! Elle priverait les gens modestes de pouvoir faire leurs courses sans courir 10 lieux différents. Elle voudrait gâcher un peu plus encore le dure vie des ouvriers et salariés qui, eux, n’ont pas de domestique comme Papa Jean-Marie, pour faire leurs courses à leur place.
@ pépéL,
C'est fatigant cette lancinante plainte anti-européenne. Le problème n'est pas l'Europe mais de ce que l'on en fait pour peser sur la planète et compenser ainsi les forces intercontinentales qui sévissent... notamment une partie du monde que je ne nommerais pas mais dont les initiales sont U.S.A.
C'est enrichissant, même en scannant un peu sur l'ensemble (nous sommes à 1200 commentaires en ce moment) de voir évoluer la conscience collective: Il semble que les intérêts se recoupent. On veut ce samedi savoir comment le F de G est perçu ailleurs, et on échange des liens, et on veut savoir si, aussi bien nationalement que localement, on ne va pas tomber dans les habitudes de la gestion partagée.(erreurs de PC grec? et des partis de gauche en Angleterre ou Allemagne? Cela sous-entend quelles inquiétudes? Je ne me pose que la question... J'ai entendu hier un candidat (Fd G-pcf)tenir tribune auprès d'un concurrent EElV- PS), et j'étais tendu : parle-t-il bien de notre stratégie de politique étrangère en se référant aux m^mes schémas que Jean Luc en meeting ( Eh! il oublie les projets de liaison avec l'ALBA et avec la Chine! Est-il pas assez ferme sur la relation avec les autres états européens? Oh! il laisse trop entendre, ou est-ce ma crainte, qu'il y aura ici accord de deuxième tour en juin ?. Bien sûr tout ça doit se débattre collectivement., et se préciser dans l'action. Mais ça me donne envie de proposer à tous de pratiquer l'éducation populaire à outrance, parce que c'est compliqué. Il faudrait étoffer les tribunes, pour mettre auprès des candidats des camarades qui auraient buché sur un aspect précis du programme. On a facilement tendance à laisser tout seul celui qui prend les responsabilités, par paresse. (Et c"est mon cas). On...
Je suis sidéré par les propos de Hold -up (Hold-Up (1021) et @1127 poncet sur le comportement électoral des enseignants qui votent « majoritairement à gauche, voire communiste ».... « Il faut faire un travail idéologique de fond dans ce milieu ». Je suis enseignant et j'ai du mal à comprendre que les propos confus et paradoxaux de hold-up aient pu rester sur ce blog...
[...]
[Edit webmestre : Le plus difficile à comprendre est quand même que vous puissiez vous faire un avis sur la teneur du commentaire de Hold-up presque 24 heures aprés qu'il ait été modéré, juste parce que quelqu'un en évoque le numéro sans en citer la moindre ligne. Comme vous avez été également modéré au cours de cette vieille discussion, il semblerait bien que votre seul propos soit de revenir chercher querelle et je serais assez tenté de vous accorder quelques vacances, pour vous remercier de vos précieux conseils de modération...]
"Hollande ou Mélenchon? Le cœur des socialistes romands balance"
Voir article du Matin en Suisse ici
@l'hallebardier_95
C'est bien ce que je voulais dire.
Je ne peux bien sûr me fier qu'à des impressions comme ce nouveau ton d'irrévérence qu'il me semble percevoir dans les médias à propos de Sarkozy (BFMTV notamment) ou très furtivement dans le titre de cet article qui m'a bien fait rire.
Tout cela m'incline à croire que les mouches libérales ont changé d'ânes pour Hollande, pour ne pas le citer, qui est, faut-il le rappeler, celui qui a remplacé Strauss-Kahn (FMI!) au pied-levé. N'est-il pas de première urgence pour les libéraux, qui ont perdu l'espoir de se reposer sur Sarkozy, de libérer Hollande définitivement de sa gauche (les cadres et think-tank du PS ont certes largement commencé le travail) pour qu'il s'allie avec le centre droit européiste ou du moins en vise les électeurs?
Je me dis surtout qu'à bien y regarder, face à des sondages, il y a des êtres de chair et de désir qui viennent par dizaines de milliers au meeting du Front de Gauche, du Nord au Sud, d'Ouest en Est, on en est sûr de ça, c'est du vécu, du réel, les sondages, non seulement ils appartiennent à ceux qui nous sont hostiles, mais en plus ce sont des prévisions sur des intentions, ce ne sont pas des faits.
Bonsoir à tous,
"Le mouvement aura lieu. Il a commencé."
Et il va s’amplifier au-delà de la Présidentielle. Les Législatives qui suivent un mois plus tard devront confirmer la prise du pouvoir par le Peuple redevenu souverain à travers le vote pour le FdG et Jean-Luc. Il sera donc crucial (j'allais écrire "capital"...) de rester plus que jamais mobilisé et de poursuivre le magnifique travail que chacun et chacune accomplit depuis plusieurs mois maintenant.
Mais d'abord envoyons Jean-Luc au 2e tour pour mettre le Programme partagé et la 6e République sur orbite.
Mélenchon, Présidons !
Antigone
Il ne faut pas regarder le PCF avec les lunettes des autres (ceux qui combattent de fdg). Le PCF est co-fondateur du front de gauche. Depuis fort longtemps sa conduite politique l'amène à considérer qu'il est indispensable de rassembler la gauche sur une ligne de transformation sociale. Jusqu'à présent cela ne marchait pas. Le déclic s'est opéré au moment du référendum sur le traité Européen où se sont rassemblées des forces diverses à gauche pour dire non. Sa traduction politique s'est faite lors de la création du front de gauche. C'est cela qu'il faut comprendre. Personne ne piège personne, dans le front de gauche. C'est une expérience politique inédite. En choisissant Jean-Luc Mélenchon comme candidat commun le PCF l'a fait par maturité politique, il a choisi un candidat porteur du rassemblement et le principal bénéficiaire de ce choix c'est le peuple qui se lève et qui fait déborder le fleuve. Personne ne peut trahir personne parce que le front de gauche et son programme partagé est la ligne politique commune de toutes ses composantes. Ne pas comprendre cela c'est ne pas comprendre la dynamique qui nous anime tous et toutes ni pourquoi les militants communistes ou non sont tellement impliqués dans le combat du front de gauche. Personne ne divisera les forces du front de gauche. Ce que l'on réussit est trop précieux. On vient de reverser la vapeur de près d'un demi siècle de recul des idées progressistes, il faudrait être fou !
Je vous laisse méditer cette citation de Jean Jaurès. Elle est tout simplement magnifique.
Rien qu'un explemple...
Nous avons distribué sur un marché de la région rouennaise. Il y a quelques années, dans cette ville, on nous aurait jeté de pierres. Et là, au beau milieu des militants UMP, centistes, socialistes [...] nous avions naturellement notre place, et bien plus encore. Cet apm, nous avons distribué dans le centre ville de Rouen, sous les drapeaux et les affiches de "Prenez le pouvoir". Même acceuil.
Hier soir portes à portes dans un quartier délaissé de notre banlieue, toutes les portes se sont ouvertes. Nous ne sommes pas crédules ni utopistes, nous savons bien que ce n'est pas gage de vote. Et nous savons aussi que cinq ans en arrière, nous n'aurions pas reçu le même accueil. Bref, tout cela pour dire qu'il nous reste quinze jours, et qu'ils nous sont propices.
Alors, quand bien même la fatigue, à fond et jusqu'au bout.
Le jeu en vaut la chandelle, il y a quelques mois, personne n'aurait mis un un billet de cent balles sur le boulot que nous faisons depuis des années, alors courage, forza, etc.
On tient le bon, le très bon bout.
[...]
Avec le succés de notre campagne, de nouvelles questions se posent, en route vers l'Elysée. Est ce que Jean-Luc Mélenchon ne resteras président que le temps de la Constituante? Franchement, c'est déstabilisant pour l'électorat de ne prévoir qu'une année et ce n'est pas réaliste. Il faudra au moins 3/4 ans pour que la "révolution citoyenne" se stabilise. Cela n'empêche pas de mener de grandes réformes qui peuvent naitre du travail de cette Constituante comme la décentralisation et la réforme territoriale. Dans un premier temps nous pourrons même réformer la présente constitution sur nombre de points. En tous les cas, "il se passe quelque chose". Nous en sommes tous témoins et nous commencons à être "dépassés" par les demandes des gens. Que ce soit dans diverses assemblées citoyennes ou sur les marchés, une nouvelle vitalité prends forme, encore plus consciente et forte qu'en 2005 contre le TCE. A bon entendeur...
@Laforce Jean Luc.23h52
Tout à fait d'accord avec ce post.
D'autant que le débat pour savoir si la "ligne fdg" allait être suivie et la candidature Mélenchon choisie a donné lieu à des débats et des prises de conscience qui ont permis une puissance accrue de la détermination des militants.
La question du KKE et de Synapismos résulte d'un choix autre, pour d'autres raisons en Grèce. Si j'ai bien compris le KKE pense que la situation en Grèce est arrivée à un point que seule une solution de type "Révolution prolétarienne" est possible, ils pensent que l'Europe n'est pas susceptible d'une quelconque évolution car elle est totalement organisée pour garantir et conserver le capitalisme.Le parti communiste grec n'appartient pas au groupe de député Européens dans lequel sont le PCF le PG et où siègent Mélenchon et Laurent.
D'ailleurs Mélenchon a parlé clairement de cela dans le meeting de Vierzon (ou celui de Limoges),il a dit qu'une victoire en France des idées du fdg pourraient ouvrir d'autres perspectives à tous les peuples d'Europe, sans condamner ni s'immiscer il a dit quels efforts en particulier de Pierre Laurent étaient déployés pour faire bouger les choses enGrèce actuellement.
C'est vraie que les choses ne sont pas fixées et que nous allons ouvrir des voies que d'autres croyaient définitivement bouchées, l'histoire ne s'arrêtera ni en Avril ni en Juin.
Vive la Révolution citoyenne, ouvrant la voie vers le communisme!
Ça cristallise. Nous savions depuis longtemps qu'il existait un multitude pensante qui ne trouvait pas dans les partis institutionnels le moyen de s'exprimer et d'agir. La mise sur pied du Front de Gauche et la personnalité rassembleuse de Jean-Luc Mélenchon ont permis la coagulation attendue, la perspective d'une alternative humaine et politique au monde néolibéral de Sarko-Merkel.
Il nous faut poursuivre nos efforts, et en même temps les maîtriser, pour ne pas nous laisser emporter par la fatigue et l'enthousiasme. Il nous faut aussi, toujours plus vivement, désigner, dénoncer, "le Monde Néolibéral" de Sarkozy-Merkel [et d'autres que je n'ose désigner] à l'origine de la Crise, de l'Austérité, et du Chaos. Nous sommes les seuls à pouvoir leur faire obstacle. Peut-être nous manque-t-il encore des initiatives, des démarches plus affirmées en direction des populations des quartiers populaires.
Dans un article du 05 mars, Paul Jorion donne un argumentaire théorique qui va dans le sens de ce que nous faisons: "le vote utile au 1° tour", il y donne une place éminente au Front de Gauche
Je vous fais part du grand plaisir que je viens d'avoir: je regarde ma boîte à lettres et... un tract avec la silhouette de Jeanne d'Arc toute rouge sur son cheval avec son étendard devenu notre superbe drapeau rouge !
Samedi prochain 14 Avril à15h il y aura à Orléans une marche et une fête du front de gauche.
Quel plaisir de voir cette bonne Jeanne en rouge,dans cette ville où d'habitude ce sont les cohortes de scouts de tout poil qui défilent derrière notre brave pucelle. Elle est à nous aussi depuis Michelet, la fille du peuple,cela fait du bien de la retrouver en belle couleur.
@ Menjine
Ce que tu dis à propos de Pierre Laurent et de son travail auprès des communistes grecs est très instructif et porteur d'espoir. Comme le rappelle Jean-Luc quasiment à chaque meeting, nous avons une responsabilité car la brèche qu'est en train d'ouvrir le FdG en France doit et va susciter des mobilisations citoyennes semblables dans les autres pays européens. C'est pour cela que notre travail est important non seulement pour la France mais pour toute l'Europe. Notre combat, ce n'est pas pour une autre politique en France mais pour une autre politique en Europe.
Tiens tiens ! Ne dirait-on pas que notre Webmestre préféré est sorti de sa tanière, de sa tour de contrôle, de son planeur html, pour se joindre aux 70 000 enthousiastes du Front de Gauche dans Toulouse devenue rouge, et prendre quelques photos backstage, comme ça, l'air de rien...
http://www.jean-luc-melenchon.fr/carnet-de-route-a-vierzon-limoges-et-toulouse-3/
Mélenchon, partageons !
J'ai enfin réussi à visionner la conférence de Jean-Luc Mélenchon sur la défense, c'est non seulement instructif et passionnant, mais cela montre une maîtrise impressionnante du sujet.
Ce qui me plaît surtout est la cohérence retrouvée à chaque pas et quelle que soit le sujet évoqué. Les liens se font entre les différents sujets et problèmes traités.
Enfin un politique qui prend à bras le corps la complexité de notre situation, trace des perspectives à la fois audacieuses et réalistes, bravo ! Pour ceux qui ont 1h30 devant eux je conseille la vidéo qui est dans la vidéothèque du blog.
A diffuser autour de nous le memento de l'hallebardier post1197, 20h44. Je l'ai imprimé pour diffusion au repas de famille ce week end. Bravo, j'espère qu'il aura le temps de faire la même chose pour Hollande ou Sarko cela permettra de faire un comparatif percutant ! Difficile à suivre tout ce qui s'écrit et se passe en ce moment, j'ai déjà deux discours de retard, heureusement que nous étions à Toulouse, des interventions tv non vues. Dernière ligne droite et on y croit de plus en plus à ce deuxième tour, surtout quand Sarko prône le vote utile, on croit rêver !
Mélenchon Présidons !
@nicks 1183 19h23 le lien vers Rue 89 est excellent ;il faut y lire aussi un autre article sur JL.M. et une interview d'E.Terray,très pertinente.Prendre le lien sur 1183.
On vise la qualif au premier tour et on vise la gagne on lâche rien ! je milite à ma façon (n'attendez pas les consignes) mais j'ai encore convaincu un ami écolo de votez front de gauche et ma grande surprise au travail des collègues vont voter rouge dès le premier tour. C'est la victoire finale. Mais faut rien lâcher tant que le vote n'as pas eu lieu dans les urnes. Continuons de convaincre jusqu'à la fin à l'image de notre formidable candidat.Courage Jean Luc ! le peuple est avec toi ! Les Mazerolle et compagnie l'ont bien compris ils ont vraiment la trouille, ainsi que des adversaires c'est pour çà qu'ils vont essayer de dénigrer le programme et Jean Luc. Bon courage à tous. Chacun passe le fil du programme et ce fil s'étend dans tous le pays et ceux qui veulent nous suivent agrandissent le fil eux-même !
Notre meilleur média, c'est nous même, le peuple.
@ phil30,
"Avec le succés de notre campagne, de nouvelles questions se posent, en route vers l'Elysée. Est ce que Jean-Luc Mélenchon ne resteras président que le temps de la Constituante?"
Bien sûr que oui camarade, je n'imagine même pas le contraire, juste le temps que nos constituants écrivent ce qu'il nous plaira, ni plus, ni moins.
Les socialistes perdent très gros! Hormis ma modeste personne, une foule de sympathisant (et de proche-futur sympathisant...) du Front de Gauche avaient une image plus ou moins neutre du PS. Or, nous changeons de vision de ce parti qui n'en est plus un que dans les apparences et les chiffres (qui n'a finalement, actuellement de social que le jeu des Feux de l'Amour auquel ils s'adonnent) car ses tromperies et ses pirouettes sémantiques aliénantes d'anarchisme lui ôtent à nos yeux tout crédit, et jette l’opprobre sur les grands et beaux idéaux de la Gauche Républicaine.
Si les Socialistes avaient vraiment les moyens de leur "ambition" il ne fuiraient ni le débat, ni la confrontation argumentative, car ils jugeraient être suffisamment légitimes pour avoir une chance majoritaire de récupérer des voix. Mais la politique, la vraie, ne se "joue" pas en "défense", il ne s'agit pas d'un sport mais de la centralisation et de la résolution des problématiques sociétales,in fine, les plus impératives!
Et on ose déplorer l'abstention chez les roses, en effet, les Bisounours sont plus réalistes que ces pantins qui gâchent peut-être le peu de visibilité chez ceux qui, au PS, portent encore en eux le "feu sacré" parmi les cadres du parti.
@phil30 (0h06):
je me suis posé la même question. JL Mélenchon a dit qu'il "rendait les clés" et qu'il y aurait une constituante de la 6ème république. Et après ? Après on ne sait pas trop, le système sera profondément changé, mais il y aura surement bien besoin d'un capitaine sur le bateau (mais attention plus un monarque institutionnel comme en ce moment) et ce sera bien naturellement pour lui avec des pouvoirs différents et moins absolus que maintenant.
Est-ce que je me trompe ? Je ne suis pas inquiète qu'on le perde, notre Mélenchon, en votant pour lui...
zab, 1h59
On pourra toujours le réquisitionner après la victoire...
@ zab,
Mais non, nous n'avons pas besoin d'une personne quel quelle soit, nous sommes d'abord demandeurs d'un changement de la constitution, puis et selon cette nouvelle constitution d'appliquer la représentativité décidée. Jean-Luc le sait et ne veut certainement pas vouloir devenir autre chose que le grain de sable qui aura enrayé l'énorme machine libérale a broyer l'humain.
@ zab (1252) :
Je me suis aussi posé la question (sous une autre forme) mais somme toute, pourquoi devrions-nous avoir un capitaine absolument? Si on morcelle les clés du pouvoir avant de les distribuer, cela imposera sans doute un climat de confiance au début, mais rapidement, si le partage est incontestable, la confiance viendra avec le bonheur et la VIe vivra longtemps.
Mélenchon, présidons!
Je sais pas si le lien à été déjà mis mais pendant ce temps Nicolas Hulot répète à l'envi qu'il faut taxer les revenus du capital ! Il s'était déjà rapproché des idées du Front de Gauche sur France-Inter... le nom de Jean-Luc Mélenchon à été d'ailleurs l'un des seuls noms qu'il ait prononcé de façon positive et un peu subliminale à la fin de son entretien. La planification écologique est la seule audible actuellement dans les débats de la présidentielle (EELV s'étant fait bouffer par le PS).
Belle vidéo de Jean-Luc Mélenchon avec les ouvriers de Mittal à Paris : http://www.youtube.com/watch?v=L8FErH-ZQG8&feature=relmfu ; actuellement, ces gens ne lâchent rien et sont un symbole pour toute la France entière, pas seulement pour la Lorraine. Il faut continuer a en parlé et a les soutenir le plus possible. Je me prend a rêvé de cette vallée qui pourrait devenir un des 1er pôle de la planification écologique, pas juste pour sauvegarder le site florange. Mais pour ça...malheureusement il va falloir que l'on monte encore dans les sondages, il n'y a plus vraiment d'alternative à l'heure actuelle que celle de gouverner. Hollande est un traître du PS (parti pour lequel j'avais toujours voté auparavant) et de la gauche en général, il devrait le quitté et rejoindre son ami Bayrou, mais bon, c'est tellement un énorme appareil et une réserve de voix et de pouvoir qu'il n'assumera jamais le fait de n'être qu'un simple pion de plus social libéral sans vision d'avenir a long terme.
@ menjine 0h12
Tu termine un post intéressant en lançant le slogan « Vive le révolution citoyenne, ouvrant la voie vers le communisme ! »
Je récuse cette auto-organisation du mouvement vers un objectif en « isme ». Le mot communisme renvoie à une expérience reconnue historiquement comme «positivement négative». Sans « isme » je conçois ainsi le sens (direction) des concepts derrière les mots que tu emploies et que nous faisons nôtres dans le front de gauche: « Longue vie à la voie ouverte par le retour (révolution) aux biens communs dans la cité ! ». Sans modèle, il s'agit d'ouvrir une brèche dans le mur d'un système subi ! Pour l'heure le slogan partagé n'est que "Résistance!" pour un rassemblement des forces. (Je pense que l'on ne comprend les choses que "après coup")
En ce jour de Pâques, je ne vous annonce pas le retour des cloches quoique ! non je vous annonce l'éclatement du ps ! en effet, si par un malheureux hasard notre candidat Jean-Luc Mélenchon n'était pas au deuxième tour, il y a beaucoup de chance que sarko repasse car je ne vois pas et surtout je n'imagine pas qu'il puisse y avoir, plus de 50 % des voix du Front de Gauche qui se reporteraient sur fh ! donc le ps perd et éclate, et à nous les places à prendre pour le FdG dans les législatives qui vont suivre !
J'arrive de Solférino ce petit village des Landes que FR 2 diffuse tous les dimanche dans son journal de midi. Bien que ce département soit socialiste, il y a des manœuvres pas très catholiques. Le maire élu avec un groupe de gros cultivateurs (de 800 à 3 000 Ha) donc de la FNsea et qui représente plus de 20% des votes pour le FN, à été élu vice président de la communauté de commune (Labouheyre) en échange de son appui au maire conseiller général ps de Labouheyre, et Emmanuelli le grand patron du ps local n'a rien dit ! où sont les vraies valeurs de la gauche ? Le ps est mort alors croyez moi ils vont tous s'accrocher avec leurs dents à leurs places !
La gauche va se reformer autour d'un vrai leader comme Jean-Luc Mélenchon si celui-ci le souhaite, (ce que je ne crois pas pour le moment, car il aura beaucoup de choses à faire quand il sera le dernier Président de la 5 ième) mais en attendant il va nous mettre sur pieds la 6 ième, résistons, résistons, résistons !
Camarades, arrêtez vos bêtises, en cas de second tour FH/NS bien sûr qu'il faut voter à gauche. Je n'attendrai pas les consignes de Jean-Luc Mélenchon pour le faire, mais lui même l'a dit ! La 1ère chose à faire pour la lutte c'est qu'il dégage. Ne Mélenchons pas tout !
Avec NS on risque un grand péril cette fois et vous le savez bien, casse de l'éducation, de la santé, de la sécu, surveillance généralisée, brutalité, on n'en verra pas le bout et ça sera bien dur pour remonter la pente (cf la réforme des retraites), il se gargarisera de son score et se moquera de nous.
Oui c'est vrai FH n'est pas Mélenchons, oui certes il ne propose pas un nouveau système. Mais en attendant ce qu'il propose est plus soutenable et nous permettra de revendiquer nos idée de façon plus tranquille, notamment aux élections intermédiaires.
Vous parlez de résister, mais ne vous trompez pas d'adversaire. L'adversaire absolu c'est NS, point... Ces cinq dernières années ont été horribles et chacun se doit d'être responsable. Voter FH (s'il est au 2nd tour !) ce n'est pas capituler, vous êtes dans la caricature.
Je dis ça en toute amitié camarades, ne vous trompez pas de débat. Comme l'a dit Jean-Luc Mélenchon la lutte ne fait que commencer mais pour cela la priorité absolue c'est de se débarrasser de ce "Président".
Avec NS au pouvoir pour encore 5 ans, vous n'aurez RIEN, walou tout le monde rentre chez soi avec les CRS. Police partout justice nulle part.
je ne veux surtout pas jouer les oiseaux de mauvaise augure, et je partage pleinement le bonheur qui habite chacun d'entre nous ici, mais, en voyant le landerneau libéral s'agiter, du PS au FN en passant par les médias, je sens tout ce petit monde, bien décidé à siffler la fin de la récréation. Tant que nous étions bas, pour eux, le FdG, ça restait du folklore. Aujourd'hui, ce n'est plus la même chanson. Nous sommes devenus une vraie menace, comme l'a très bien dit Jean Luc "we are dangerous" Je crois que dans les jours qui viennent, il va falloir s'attendre à des coups très bas de part et d'autres. Ca a d'ailleurs déjà commencé. Quand on est communiste, comme moi, on a l'habitude, mais il y a beaucoup de nouveaux (elles) arrivant(e)s, de nouveaux (elles) militant(e)s, et qui nous voient déjà en haut de l'affiche. Je ne crois pas la bourgeoisie décidée à se laisser déposséder aussi facilement.
par exemple, j'imagine très bien que dans les jours qui viennent, le FN pourrait repasser (fictivement) devant nous dans les sondages, relancer ainsi le mythe du vote utile pour effrayer les plus indécis de nos électeurs et les renvoyer chez Hollande. Mais je fais confiance à l'umps-fn pour trouver les coups les plus tordus.
juste pour dire que nous devons continuer à nous serrer les coudes encore plus, montrer toujours plus de solidarité et de fraternité pour continuer notre avancée inexorable. j'espère ne pas avoir plombé l'ambiance euphorique! on ne lâche rien!