03avr 12
Quand aurais-je de nouveau l’occasion de me retrouver devant ce clavier ? J’ai derrière moi déjà tant de jours sans trêve ! Mais de si beaux moments aussi. Un tunnel d’activité m’attend ! Trois jours sur les routes puisque je vais aller à Vierzon, Limoges et enfin place du Capitole à Toulouse. Puis j’enregistre les clips de campagne. Deux émissions de télé et… la semaine suivante sera déjà là. La cadence est rude. Mais inévitable. J’en déduis que le temps d’écrire va encore se réduire. Je prévois donc un changement provisoire de ma façon de m’exprimer sur ce blog. Puisque je n’aurai pas le temps d’écrire, je vais peut-être faire une « pastille vidéo » régulière. Je ne sais pas encore à quelle cadence. Et je regarde encore comment faire pour ne dépendre de personne pour le réaliser. Mon fidèle webmestre m’accompagnera dans cette nouvelle aventure. Son formidable travail de modération de cette agora qu’est devenu ce blog s’exercera dans un cadre nouveau.
En illustration de ce billet des images de la rencontre, dans un gymnase dimanche 2 avril dernier, entre Jean-Luc Mélenchon et une centaine d'habitants du quartier de la Grande Borne à Grigny dans l'Essonne. Photos : S. Burlot.
J’ai aimé être à Grigny ce dimanche. Je reconnais que c’était très dur physiquement après une telle semaine, continuée, la veille encore, par la soirée LGBT. Elle m’a si terriblement stimulé ! Je place ce moment-là sur le même plan que le moment passé avec l’association pour le droit à mourir dans la dignité et celle sur la lutte pour les droits des femmes. Ce sont les frontières de la condition humaine, comme je les conçois pour me demander comment les abolir.
Mais à Grigny c’était le thème de la banlieue qui m’occupait. En fait, pour nous, c’est un thème à reformuler. Notre point de vue récuse la stigmatisation du « hors droit commun » qui est devenu le lot officiel de toutes les politiques dites « de la ville ». La problématique de la révolution citoyenne est fondée sur l’avancée de l’égalité des droits. La question des moyens arrive alors à sa place : celle d’un moyen au service d’un objectif valable pour tous et non d’une fin en soi. Le dire n’enlève rien à ce qui doit être fait de particulier et en particulier. Mais c’est une façon de le poser comme un droit commun mis en œuvre et non une mesure d’exception qui fonctionne comme une discrimination et une stigmatisation de plus.
La banlieue joue dans notre réflexion politique le même rôle que la découverte du « précariat » comme catégorie sociale caractéristique du nouvel âge du capitalisme. C’en est la forme territoriale. Mais nous ne parlons pas, nous, avec la langue des euphémismes. Nous n’évoquons pas les « territoires abandonnés ». Nous ne parlons même pas de populations abandonnées. Nous parlons de populations surexploitées. Telle est la fonction de ces espaces : le parcage des populations hyper-serviles de notre temps. Tout cela se lit dans les chiffres à livre ouvert. Mais il faut en retenir le sens social et non la description territoriale. Le territoire ici est l’apparence que prend le lien social. Il s’agit d’un apartheid. Ce ne sont pas les quartiers pauvres qui sont le problème, c’est la société qui produit la pauvreté. Si la pauvreté explose ici, c’est parce que la richesse explose ailleurs. Si la violence explose en bas, c’est parce que la violence de la guerre économique est devenue la norme que le haut impose à tous.
4,4 millions de personnes vivent dans les 751 quartiers en « Zones Urbaines Sensibles ». On y trouve 43% de moins de 25 ans quand il y en a seulement 30% dans l’ensemble de la population. Ce qui devrait être un atout est transformé en plaie. Car le taux de chômage des jeunes dans les ZUS est de 40% contre 25% dans tout le pays. 43% des jeunes hommes sont au chômage, 37% des jeunes femmes aussi. Il est de fait que le taux de chômage dans ces zones est de 21%, alors qu’il est de 10% dans tout le pays. Cet écart qui accable ces populations se creuse avec l’accélération du modèle libéral. Car le chômage progresse plus vite dans les zones urbaines sensibles que dans le reste du pays. En à peine un an, de 2009 à 2010, l'écart entre le taux de chômage local et celui du reste du pays est passé de 8,7 points à 10,6 points ! Parmi la pluie de chiffres que l’on peut donner, qui montrent comment on peut reconstruire le regard en partant de la condition sociale des habitants plutôt que de leur adresse, ceux qui touchent la santé sont les plus frappants. La mauvaise santé dentaire concerne 53 % des habitants de ces quartiers contre 40 % dans le reste du pays. Malbouffe, vie pénible et vie disloquée produisent tous leurs effets. Il y a 47% des femmes en surpoids dans cette population et la mortalité y est plus élevée que partout ailleurs. Le professeur Emmanuel Vigneron a pu faire une carte qui résume la situation en évaluant la mortalité et le niveau des revenus le long des voies du RER. Accablant. Entre la station du RER Luxembourg et le parcours essonnien, le revenu par personne diminue en moyenne de moitié selon les stations et la probabilité de mortalité de même.
Grigny où je me trouvais ce dimanche est une caricature de cette situation voulue et organisée. La mairie de gauche tâche de remonter la pente et le pouvoir lui enfonce la tête dans l’eau dès qu’elle l’en sort. Cette ville est la plus pauvre d'Île-de-France. A deux pas du synchrotron, du Plateau de Saclay, d’Ariane Espace et des centres de recherche du génome, sans oublier l’aéroport d’Orly, la gare TGV de Massy, le tout constituant la zone industrielle la plus développée d’Europe. Le territoire n’est rien puisqu’il n’explique rien et ne règle rien. Tout est social donc tout est politique. Près de 10 000 Grignois vivent sous le seuil de pauvreté.
Le comique de situation de ce passage à Grigny a été la mobilisation contre nous d’une poignée d’élus UMP à la ramasse, avec des énergumènes locaux dont notre réunion dérangeait les trafics. De tels bouffons aux propos si incohérents que même les micros et caméras s’en détournèrent ! Et s’il y a eu des exceptions à ce cordon sanitaire médiatique, l’essentiel est que les caïds aient bien compris que la mobilisation politique populaire ne respecte pas le privilège territorial qu’ils prétendent s’attribuer. « Vive Sarkozy » criait pour finir le bouffon qui tenta jusqu’au bout de perturber le rassemblement nombreux sur le stade Bélier. Vaste programme !
Mon discours était pénible à prononcer : en plein soleil de face et avec un vent de poussière fine qui me sécha la gorge aussitôt qu’il se leva. De loin j’apercevais des visages amis de mes années de vie militante en Essonne. J’enrageais de ne pouvoir courir embrasser celui-ci ou celle-là, mes très chers camarades des jours anciens et même finalement moins anciens. On se reverra les amis ! Je ne vous quitte jamais. Le discours a été filmé et mis en ligne sur ce blog aussi vite que possible. Nous verrons bien s’il parvient à se diffuser autant que d’autres le font. Je vous y propose une trame de lecture politique. Elle manque de détails, c’est certain, et même de déclinaisons. Treize ans de conseiller général de banlieue me permettent assez de le savoir ! Tenez compte du fait qu’à partir d’un certain nombre de gens présents, il faut nécessairement donner un ton de harangue à son propos. Néanmoins, je pense avoir donné l’épure essentielle d’une manière d’approcher la question posée comme je la vois à présent. Je me fais le reproche de ne pas avoir utilisé sur place les exemples de la gestion « la gauche par l’exemple » qu’animent mes amis sur place. Je pense là au travail de Gabriel Amard sur la régie publique de l’eau ou ses actions pour faire naître une monnaie complémentaire locale dont il sera bientôt question ici.
Vierzon, Limoges, puis Toulouse. Dans le plan initial, Toulouse était prévu comme une réplique de la Bastille. Marseille de même. Je ne parle pas du nombre des participants mais du thème : la sixième République. Cette méthode est le moyen de construire notre force et de l’homogénéiser autour d’objectifs communs de longue durée. Je crois que chacun d’entre vous a bien compris ce que nous faisons dans nos rassemblements. La démonstration de force est un moment du rapport de force. En se construisant, elle l’élargit. Notre force croît à mesure que nous en faisons la démonstration. Aucune magie là-dedans. La force rassure. Donc elle conforte et confirment ceux qui sont en mouvement. Puis les nouveaux acquis se plongent eux-mêmes dans l’action, et le succès les enhardit. Et ainsi de suite, de fil en aiguille comme on dit. Tout cela, c’est la méthode d’enracinement du processus que nous sommes en train de construire. Plus jeune, je me préoccupais beaucoup de tous les instruments de mesure de ces sortes d’action : prise de tracts, d’affiches, nombre de réunions et ainsi de suite. En 2005 j’ai pu observer au premier rang ce que voulait dire une mobilisation partie du terrain et quasiment autonome. Le rapport entre les organisations politiques et le mouvement entre dans une symbiose qui éteint bien des débats théoriques sur le sujet.
A présent le fonctionnement des réseaux sociaux ajoute un espace d’autonomisation et d’enracinement de l’action absolument neuf et d’une puissance inouïe. Cela, je crois que tout le monde parmi vous l’a bien compris. Mais j’observe un fait supplémentaire à propos de ce que permettent ces réseaux. Loin de pousser à une balkanisation de la pensée, des mots d’ordre ou des angles d’analyses, il se produit au contraire une homogénéisation croissante de ceux qui s’impliquent ! On voit même une diffusion accélérée d’un vocabulaire commun et parfois même d’objets très sophistiqués tels que chansons, slogans, et même de consignes d’action, rendez-vous militants et ainsi de suite. Je sais bien que ce n’est pas le moment, mais dans mon esprit une refonte complète de ma manière de penser l’action de parti et le travail d’éducation populaire est en train de se faire. Je pense cependant que le niveau d’auto-organisation que je constate est un signal politique de l’état de ce qui se passe dans la profondeur du pays et pas seulement dans la périphérie de nos organisations ni même de leur deuxième cercle. Je crois que le Front de Gauche devient un Front du peuple et que cette mutation le transforme en une entité politique de masse, une sorte de Front populaire en quelque sorte. Normalement un tel phénomène se constatera sur d’autres plans, comme celui de la lutte en entreprise ou dans les administrations. Bref, je crois que le mois de mai sera chaud.
Trois rendez-vous donc. Je pense que nous serons nombreux. Cela ne veut pas dire que je verrai beaucoup de monde. Car, comme vous l’avez peut-être remarqué, je me mets très en retrait entre les moments où j’interviens, pour ne pas rendre plus difficile l’organisation de l’événement. En effet, ma présence déclenche des mouvements de foule qui peuvent devenir très dangereux pour les gens qui se trouvent là, les enfants et les personnes à mobilité ralentie en particulier. C’est un peu frustrant, je ne le cache pas. Mais c’est, de toute façon, inévitable et il est responsable d’agir de cette façon dans notre intérêt à tous. Si vous venez à une de ces réunions, remarquez les cohortes de camarades qui sont au travail et à la manœuvre. Souvenez-vous que la quasi-totalité sont des bénévoles. Les filles et garçons que vous voyez arcboutés dans l’effort faisant la chaîne, portant des paquets et ainsi de suite, sont le reste du temps des instituteurs, des ouvriers d’usine, des chômeurs, des étudiants. Entre eux c’est la tâche à accomplir qui fixe la hiérarchie de l’urgence, un point c’est tout. La camaraderie et l’esprit d’équipe qui naît là-dedans fait partie du programme ! Même si je sais parfaitement bien que ça couine et grince aussi. Cependant si j’en parle c’est parce que je veux faire connaître cet aspect de notre engagement avec le souci qu’il se diffuse et fasse école. Le style de ce parti d’action que nous formons est une telle bouffée d’oxygène après les mois et les années de miasmes et ergotages confidentiels ! Tous apprennent à agir et à prendre l’habitude de l’efficacité collective. C’est un capital collectif très précieux pour la suite des événements qui arrivent.
Je suppose que j’y verrai beaucoup de rouge. La couleur. Mes amis, mettez du rouge, montrez le rouge : drapeaux, vêtements, accessoires. Vous allez trouver mille et une idées j’en suis certain. Ce printemps doit être rouge. A Toulouse commencez cette démonstration. Notre mouvement porte un programme politique mais aussi une culture qui l’enracine et le projette en même temps. Vous savez tout cela comme moi. Il faut expliquer autour de nous ces rites. Trouvez dans mes notes et sur la toile ce qu’il vous faut à ce sujet. Le rouge était la couleur des sommations avant de tirer sur la foule. En s’appropriant le drapeau, les nôtres ont voulu montrer que rien ne les ferait céder et qu’à l’inverse, c’est eux qui sommaient l’adversaire d’une lutte jusqu’au bout ! Et c’est la couleur des cerises. Celle de la nostalgie du bonheur… à venir. Le rouge dit tout cela. C’est le symbole de la chaleur humaine de notre programme et de notre idéal de vie.
Vous avez pris note de l’agressivité dont je fais l’objet. Venant du PS c’est un concentré de sottises. Quel peut bien être le sens de cette charge ? Là-dessus la droite en fait autant sur un registre encore plus stupide. Pour finir, du Front National aux Verts en passant par le PS, tous viennent aux mêmes insultes de guerre froide et d’anti-communisme moisi. Tous ces gens regrettent le monde dont nous étions absents. La charge vient quand nous sommes en train de dépasser madame Le Pen. Sans elle, comment justifier le « vote utile » ? Comment justifier l’accord PS-Vert qui a tué le mouvement Europe-Ecologie-Les-Verts ? Et ainsi de suite. Bref, madame Le Pen leur manque déjà. Ils n’ont absolument rien fait pour la combattre ni pour la faire reculer. Quelqu’un a-t-il entendu parler ou vu agir qui que ce soit de la fameuse commission « riposte » du PS censé organiser l’action contre le Front National annoncée en janvier ? Quelqu’un a-t-il vu autre chose sur le terrain que l’un de nos huit millions de tracts ? Cette inaction est en fait un comportement « d’allié objectif » comme on dit maintenant.
Je crois qu’en la faisant reculer, nous avons déverrouillé le système politique. Dominique Bussereau, de la droite qui pense, a dit le fin mot de la situation : « Ce qui fait reculer le bipartisme fait reculer la démocratie en France ». On avait compris. Inutile d’aller chercher plus loin. Trente années qui ont enchaîné la gauche à son appareil central le moins-disant prennent fin. Trente années où le prétexte d’extrême-droite a permis de justifier l’extrême-droitisation de la droite, s’achèvent. Tout ce temps perdu à discuter de l’immigration plutôt que de la financiarisation finit dans les gesticulations d’une chasse aux prétendus terroristes qui n’intéresse personne ! Voilà le bilan déflagrateur du travail que nous avons réalisé. Gardons-nous de croire que ce travail est fini. Il faut persévérer et tenir jusqu’au dernier jour de la campagne en renforçant notre dispositif pour résister aux tireurs dans le dos. Ceux qui nous accablent ne convainquent pas pour autant de la valeur de leur candidat. Ils sont seulement là pour nuire. Et même pour faire fuir ! Car les progrès de l’abstention sont le résultat de la combinaison de leurs tirs à vue sur tout ce qui bouge et de la vacuité de leur campagne. Je crois qu’ils préfèrent cela à un mouvement vers nous. Mais le mouvement aura lieu. Il a commencé.
Proposition de loi : rendre possible une rupture immédiate de contrat avec un fournisseur (assurances, FAI etc...) s'il est avéré que celui-ci n'a pas respecté le droit du travail. Aucune indemnité, aucun préavis.
J'y ai pensé en entendant ce matin comment un FAI low cost fait aussi du droit du travail low cost vis-à-vis de ses employés.
Rappelez-vous les regards que vous avez croisés à la Bastille et je suppose, ceux croisés dans les meetings du FdG. Ces beaux regards plein d'amour et d'espérance dans l'avenir. L'avenir c'est l'insurrection Républicaine par les urnes, le devoir sacré. L'avenir c'est pas le PS.
Alors je ne voterais que FdG au premier et second tour quelque soit le résultat du premier. Aucun autre choix n'est possible.
Un autre monde est indispensable.
V.D
Effectivement à mourir de rire quand on apprend que le fameux ThinkTank à l'origine de cette levée de bouclier contre le programme FdG est l'Institut de l'Entreprise: "L’Institut de l’entreprise est un think tank patronal proche du MEDEF qui rassemble plus d’une centaine de grands groupes, dont des piliers du CAC 40. Source Wikipédia.
Les journalistes et leur sale boulot quotidien au service de l'ordre établi et de l'idéologie des dominante ne se rendent pas compte à quel point ils peuvent susciter de la colère.
En Grèce, cela s'est traduit par une pluie de yaourt et d'oeufs sur un présentateur de JT national qui avait accueilli comme si de rien n'était un fasciste local. C'est ici
Il est clair qu'une présence du FdG au second tour n'est pas à exclure. Mélenchon à 18-20%, couplé à une Le Pen avec un bon score peut faire que tout se joue dans un mouchoir de poche !
Toutefois je persiste et signe, FH ce n'est pas la même chose que NS, et ce n'est pas la même politique, même si c'est le même système. Il y a des nuances sur la façon de gouverner, sur la redistribution qui est timide chez FH mais qui a le mérite d'exister, sur l'autoritarisme et l'agitation perpétuelle.
Alors soit, certains laisseront les autres choisir en cas de duel UMP/PS. Vous avez vos raisons, mais je ne trouve pas que ce soit comme ça qu'on aidera le pays à aller mieux et qu'on aidera les plus faibles.
Il suffit de lire les 32 "propositions" de NS pour voir que c'est d'une violence inouïe (les accords compétitivité-emploi ou comment casser le code du travail, les 7 heures de TIG pour les bénéficiaires du RSA, la généralisation de l'alternance ou comment casser l'éducation des jeunes, réforme de la justice des mineurs, l'obligation d'accepter un emploi quand on est au chômage...).
Sans compter tout le reste qui n'est pas dit (privatisation des retraites et de la sécu, fichage généralisé).
Je n'ai de leçons à donner à personne mais chacun sera responsable de voter au 2nd tour. Ou non. Je trouve triste qu'on arrive à trouver un accord sur le nucléaire (référendum) mais qu'on ne soit pas d'accord pour barrer la route à NS quoi qu'il arrive...
[Edit webmestre : Vous n'avez en effet de conseils à donner à personne... sur ce blog. Ailleurs, vous faites ce que vous voulez.
Il y a maintenant trop longtemps que ces commentaires sont pollués par des élucubrations sur le second tour d'une élection dont le premier ne s'est pas encore déroulé. Je suis saturé. A partir de maintenant, tous les commentaires portant sur le second tour seront modérés. Vous êtes bien entendu particulièrement bienvenus d'aller exercer votre liberté d'expression et de radotage ailleurs.]
Je serai moins violent que certains vis à vis de langue rouge. Ce camarade raisonne avec des éléments du passé. C'est caractéristique, souvent de vieux communistes, qui ne mesurent les choses que par rapport aux choses qu'ils ont vécues, quand comme le dit André Chassaigne l'émetteur d'idées était là : le PCF mais où les récepteurs (le peuple) n'étaient pas ouverts. Ils ont du mal à analyser ce qui se passe dans notre peuple. Cela relève à la fois des suites de 1968 (n'a-t-on pas dit que le mouvement des retraites en 2010 était un 68 rampant), de 1936 (un front populaire dans les urnes et qui aura besoin que nous descendions dans la rue quelque soit le cas de figure), de 1789 (mise à bas des privilèges), de la commune de Paris (prise de la Bastille le 18 mars 2012 anniversaire de la commune), de 1830 (Gavroche et les Misérables de Victor Hugo, Génie de la Bastille nous voici revenus), les révolutions sud-américaines (quand tous les pauvres s'y mettront).
Moment historique donc que les peuples de l'Europe et du Monde attendent et espèrent. Nous ne pouvons donc pas la jouer petit bras et comme a dit MG Buffet à Vierzon : "nous n'avons pas de limite".
Les limites elles sont dans les têtes des militants (plus des militants d'ailleurs, les militantes sentent ces choses, ainsi que la jeunesse). Alors ce n'est pas un rêve dans les nuages, c'est une réalité possible, pour peu que nous le voulions et que nous, tous ensemble (1995) nous le voulions.
Notre principal combat: la prise de conscience. L'objectif numéro un des médias n'est pas de nous contrer mais de nous rendre inaudible. Notre adversaire n'est pas la désinformation mais la non-information.
Hier j'ai contacter deux de mes amis. Ils ont une conscience claire des réalités mais ne sont pas informé. Il connaisse à peine Jean Luc Mélenchon. Ils ont remarqué sa différence, sa fermeté et son franc-parler. Mais il ne savent pas ce qu'il propose. Ils sont demandeur d'explication et se rende compte que les autres candidats ne propose rien. Il aura simplement suffit que j'attire leur attention. Un troisième amis n'avais même pas entendu parler de la Bastille...
Voila un échantillon de 3 personnes qu'il suffisait juste d'informer!
Permettez moi la caricature suivante: nous avons pas besoin de convaincre, juste besoin d'informer.
Un nombre encore inestimable de français partage notre sensibilité. Il sont juste pas au courant. Aurons nous le temps d'en informer une quantité suffisante? La réponse à cette question ne détermine pas mon engagement!
De toute manière, inéluctablement, nous deviendrons majoritaire des que l'austérité deviendra réalité. Notre message se répandra de manière exponentielle. Nos explications et nos solutions se répandront telle une trainé de poudre, grâce au travail de fond que nous sommes en train de faire.
Nous avons le savoir faire, continuons de le faire avoir!
Comme un camarade l'a dit plus haut, l'attaque de la France par la Finance aura lieu de toute façon.
Elle est programmée (cf The Economist)
Alors qui voulons nous aux commandes face à cette attaque ?
- Sarkozy ? Il va capituler dans la seconde.
- Hollandreou? Celui qui veut "donner du sens à la rigueur" va tergiverser quelques minutes histoire de donner le change à sa gauche puis va capituler.
Le seul à vouloir résister et avoir un plan c'est le FdG.
Il faut donc voter Jean-Luc au 1er tour et l'envoyer au 2e. Tout le reste n'est que littérature.
A Gérard Blanchet(1308)
Cher camarade,
Je partage en grande partie tes arguments.Toutefois,la masse des adhérents du PCF n'est pas un groupe obéissant aux directives de leur parti.
En 1981,j'ai personnellement refusé que nous participions au gouvernement.Bien que battu démocratiquement dans diverses réunions,je me suis incliné,tout en conservant mon orientation.1983 et la suite m'ont donné raison.
Je n'ai jamais admis les orientations de la social-démocratie qui s'est toujours couchée devant les adjonctions du pouvoir financier.
Il en est de même dans la période présente.Toutefois et contrairement à divers opinions,si nous n'étions pas au 2ie tour,je n'hésiterais pas à voter pour le candidat de gauche,certes avec des pincettes,afin de renvoyer dans ses foyers le locataire actuel du château!
Entre deux maux il faut choisir le moindre!En sachant bien qu'il conviendra de ne pas laisser retomber la pâte en continuant de développer notre "Front de gauche"!
Surtout ne pas rester le fusil au pied!Sinon,une grande déception en sortirait au seul bénéfice des idées de l'extrémiste d'une Le Pen!
Il nous reste deux semaines,rien n'est encore joué!Et le meeting du 19 Avril sera un grand moment au parc des expositions!
Malgrès mes76 berges j'y serais!
Un vieux syndicaliste métallo!
A propos des sans-papiers:
Il faut comprendre que tous les sans-papiers sont des travailleurs, quend ils ne sont pas détenus dans les zones de non-droit et d'arbitraire (centres de rétention etc.). Ils ne peuvent qu'être des travailleurs (ou des enfants), même s'ils ne sont pas en train de turbiner au moment où on prend la photo. N'oublions pas que les chômeurs sont des travailleurs aussi. Et de quoi vivrait un sans-papier, lui qui n'a aucun droit?
Sinon, dans son post contesté, langue-rouge dit des choses justes. Par exemple; j'ai passé deux ans à Marseille, c'est la ville la moins raciste que je connaisse dans la vie quotidienne (d'accord, ce n'est qu'une impression personnelle), pourtant le FN y fait des gros scores. On ne les croise jamais nulle part ces gens-là, mais ils votent!
@ lecabestan 19h41
Ceux qui se souviennent de l’esprit français gaullien devraient trouver le scénario Mélenchon- FdG seul jouable, qui fait penser aux mesures de Roosvelt pour juguler la crise des années 3O aux USA. : Un lissage des impôts faisant porter l’effort national d’abord et vraiment sur les plus riches et juguler fermement les banques. Relancer l’économie d’une nation encore en capacité, par l’augmentation des salaires, d’abord sur le SMIC., (retour à Keynes et abandon des illusions libérales). Et envisager les risques d’une catastrophe climatique comme le new deal qui nous évitera la récession. Et, dans la dernière période Mélenchon nous ouvre le chalenge d’un nouveau Far- West, connaître ce monde des océans, base de la vie, que le productivisme a considéré jusqu’ici comme la grande poubelle !
Ce n’est donc pas le Gand Soir marxiste- léniniste que seul propose, à l'opposé de l'austérité pour les plus pauvres, le candidat du Front de gauche. Mais l’insurrection citoyenne d’une nation réveillant les forces vives de son peuple universaliste! Les petits entrepreneurs suivront ! Et les croyants, avec Mélenchon libre penseur, s’ils ont saisi le sens de cette Parole au tombeau de Lazare « Lève-toi et marche ! ».
Sortons de la deep ecology et du catastrophisme!
Je pense que les propos de Marc Fiorentino commentant l'"appel" de The Economist valent la peine d'être diffusés:
"C'est très clair, hein, the Economist lance l'appel à l'attaque contre la France, la conclusion est sans appel.
Dès le lendemain des élections il faut s'attaquer à la France, il faut la réveiller pour la réveiller, il faut spéculer contre la France, c'est à dire il faut la mettre dans la situation exacte de l'Espagne de l'Italie sinon les français ne feront pas les efforts nécessaires. Il faut bien comprendre que The Economist C'est la voix des marchés financiers si The Economist dit ça c'est que ça va suivre. 1:14 de cette vidéo.
C'est en effet très clair.
N'importe quel français qui a un peu de respect pour lui-même et son pays en entendant cela ne peut que choisir d'élire un homme qui manifeste sa volonté sans détourd'affronterles marchés.
Bonjour,
Le rouge doit être à la mode? OK, moi c'est la voiture que je viens d'acheter rouge. ;-)
Sinon, à propos de cette histoire de vote utile, ça me gonfle bien fort aussi. Au point que j'en ai pondu une petite note. Parce que vous ne lâchez rien!
@ 1288Max Linder
T u es "langue-rouge" ou "langue-de-vipère" ?Si tu n'y crois pas, alors quitte le navire,
@ 1291anna
c'est déjà très compliqué d'essayer de convaincre, ene viens pas nous casser le moral ici.
Chers amis, Langue rouge est Langue rouge, égal à lui même.
Ca faisait un bail qu'il n'était pas venu sur ce blog. Il ne croit pas au Front de Gauche, il l'a dénoncé il y a pas mal de temps, Laissez tombez, et militons.
Nous sommes scrutés dans nos moindres détails, par ce que nous sommes importants, et on dérange.
Tout comme ce Coco bobo, (drôle de pseudo) il vient, il pique et il s'en va
Nous ne sommes pas une meute, mais une force consistante. Il faudra faire avec...
Mélenchon présidons
Donc Arkema vendu à un vautour de fond de pension basé dans des paradis fiscaux et réponse du M.industrie de Hollande, question : "renationaliser ?", réponse: "vous voulez revenir à l'union soviétique". Nous voilà prévenu de ce que sera la politique de FH face au prédateurs de la finance. Cela me rapelle un certain Jospin tenant les manettes de l'état répondant à un journaliste que "l'état ne peut pas tout" face aux délocalisation d'un contructeur automobile. ce jour là je me suis dit "toi mon coco, tu vas perdre les élections".
WM, Jean ai marre : bien parlé citoyens,l'heure n'est plus aux commentaires-radotages ! La victoire est à nous !Haut les coeurs et au boulot : comme toujours,autour de nous,parler expliquer convaincre,et ça marche très bien!
@Langue-Rouge
"L'électorat de Marine Le Pen l'est beaucoup moins. On le voit peu, il rumine sa colère chez lui. Il ne va jamais dans les manifs, rarement dans les meetings y compris dans ceux de Marine Le Pen. Certains en concluent un peu vite que ce qu'ils ne voient pas n'existe pas."
Oui l'électorat de M Le Pen, c'est celui du repli sur soi et de la haine, il est sûr qu'il n'a rien de bien enthousiasmant à proposer.
Donc personne ne dénit que le danger existe toujours et ce que tu dis est vrai, c'est d'ailleurs exactement ce qu'avait dit JL Mélenchon lors d'une émission (je me rappelle plus laquelle?) :la Le Pen, elle rentre chez les gens uniquement par la télé et l'on ne doute pas que ce média de masse est un outil de manipulation trés efficace.
N'empêche, la dynamique du terrain, elle est pour nous, nous qui tractons sur les marchés, nous nous en rendons compte chaque jour. Alors aurons nous le temps de créer la surprise ? Personne ne sait car personne ne sait ce qui va se passer dans l'isoloir. Il y a encore bcp d'abstentionnistes, rien n'est joué et il nous reste 15 jours pour faire avancer nos idées, pr convaindre. Conclusion: Au lieu de faire d'hypoyhétiques suputations, ne perdons pas de temps, mobilisons.
Marc Fiorantino : the économist "La voix des marchés financiers"
Après les élections, les marchés financiers vont s'attaquer à la France et la mettre à genoux, pour la réveiller.
Comme la Grèce, comme L'Espagne.
Qui gouverne dans cette Europe dans ce monde, la finance, la cupidité, l’égoïsme reprenons le pouvoir "l'Humain d'abord". L'économie au service des hommes. La gouvernance par le Peuple, pour le Peuple.
Bonjour,
Hasard du calendrier, j'étais là à Toulouse alors que je suis de Brest. Jusque là, je faisais partie des indécis entre le vote dit "utile" et l'envie de faire bouger les choses. Je suis reparti convaincu ! Oh, pas par Mélenchon car je l'écoute depuis longtemps et je partage ses idées. Mais j'ai découvert sur la place du capitole un ingrédient que je pensais disparu en France : l'espoir. J'avais été désolé et découragé de voir que nous étions l'un des rares pays où le mouvement des indignés n'avait pu s'ancrer. J'ai ressenti l'indignation, la révolte chez ces jeunes, vieux, parents, ouvriers,.... rassemblés sur la place. Cela m'a donné espoir et je me suis dit que la rupture était possible. Donc je me suis senti la force de dépasser la crainte d’un traumatisme « avril 2002 » bis et penser "Melenchon parce qu'il est temps !".
Merci encore !
OUI!
Il nous faut parler de ce que l'on est capable DE FAIRE! Les embûches il y en aura, mais rien ne nous arrêtera sur notre envie de porter notre pays en dehors des turbulences des spéculateurs. Il n'ont toujours pas compris que lorsqu'il auront fini de mettre les Peuples à genoux, il deviendront naturellement pauvre! Tant pis pour eux s'il n'ont plus de place après notre victoire!
Cela est inéluctable, un système aux abois, n'est plus maître de son destin! Gérer le pays nous saurons le faire, des réglages, il y en aura, mais la dynamique positive et généreuse (merci Jacques) permettra l'aboutissement de notre processus. Cela ne peut pas ce réaliser sans la refonte de nos institutions et notre façon d'organiser la redistribution. La sixième République sera l'écrin de nos réussites futures, le système parlementaires sera la la respiration du Peuple.
Vive la 6ème République, Vive la Sociale, Coeur vaillant et acteur de notre demain.
Bon Dimanche et à la semaine prochaine au pied de notre Davis qui vaincra le Goliath de l'ordre mondial actuel.
Excusez-moi, mais je trouve ça complètement dingue. Je viens de voir Poutou sur Dimanche + défendre une idée totalement similaire à la proposition de Caisse de Solidarité Productive ! Mais qu'est-ce que Jean-Luc Mélenchon et le comité de campagne du Front de Gauche attendent pour défendre cette idée ! C'est incompréhensible ! Doit-on attendre que tous les autres partis la défendent ? Sur Place au Peuple, ça ne parle que de ça quand il est question des petites entreprises.
"Dans un entretien à l'Humanité paru dimanche, le patron du PCF Pierre Laurent dit ne pas exclure une participation de ministres communistes à un gouvernement Hollande".
http://www.atlantico.fr/decryptage/laurent-melenchon-ministres-pcf-gouvernement-hollande-327205.html
Mais comment c'est possible ?
Tien Bon Jean-Luc ! Tien Bon !
En espérant que c'est un simple égarement !
Bravo et Merci à toute et tous et en avant !
Marseille nous attend !
WM..En oubliant tous les S cruellement derrière des il peut tu changer Davis en David, merci et Bon Dimanche
Très bon passage de Jean-Luc Mélenchon sur canal plus. Anne-Sophie Lapix, une des plus mordantes journalistes du plateau en a été pour ses frais. Un nouvel exemple sur la possibilité de notre candidat à défendre le programme du Front de Gauche face à n'importe qui, président actuel y compris.
@iNGO 13H29
Avec Jean-Luc Mélenchon Présidons et Francois Hollande 1er Ministre, un Gouvernement de transition pendant la Constituante avec des ministres FdG! Après la création de la 6ème République, Législatives et élection d'un nouveau chef du Gouvernement.
Fraternellement
Sur Canal+ Mlle Lapix....sous la carpette
JL l'a scotchée avec sa propre glue, ficellée par sa propre suffisance.
Elle n'a jamais de sa vie assistée, ni entrevue le moindre document relatant les meetings du FdG (sauf la marche de la bastille... ou elle a pas pu y échappée).
C'est vrai que les meetings du FdG sont tellement bien relatés dans le" petit Journal", qu'elle doit n'avoir que cela comme référence!
Parler de personnalisation, d'un public s'évanouissant, criant "Méééééélenchon", elle a montré son très grand professionnalisme, et là, le petit "buzz" de la comptabilité "à la peu près" de la mère fascho n'a pas pu être rééditeé, sauf à ses dépends.
Resistance et Joyeuses Pâques
Hollande qui ne veut pas débattre, qui fait faux bond à Anne Sophie Lapiz sur Canal et se fait remplacer par Hamon au pied levé car il veut faire un break...Le PS qui ne compte que sur le rejet de Sarko et leur candidat qui attend sagement que ça se passe..C'est un délire ou la réalité ? Pincez moi.
Extrapolations journalistiques pour exploiter une hypothétique bisbille au sein du Front de gauche; Le premier tour n'a pas eu lieu et notre unique tâche, qui est aussi notre seule certitude, c'est de réaliser le maximum de voix pour le Front de gauche sur la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Tout le reste n'est que Littérature comme l'a dit un camarade.Merci à Jean est marre (1314) pour son appréciation "nous ne sommes pas une meute mais une force consistante.
Il faut diffuser à tout le monde cela :
Comme les deux premiers candidats placés en tête dans les sondages refusent le débattre avec JL Mélenchon ; vous n'avez pas d'autre solution que celle de voter massivement pour JL Mélenchon au premier tour pour qu'il soit au second.
@Rodolphe et ingo
On se calme, on respire. Atlantico est un organe de presse plutôt orienté libéral et son intérêt est de semer la division dans nos rang. Mais c'est peine perdue. Je ne sais pas si vous êtes de vrais soutiens du front de gauche ou des militants de je ne sais où égaré sur notre site, mais le chemin est direct vers le second tour et nous allons le prendre.
On n'est toujours pas plus sûrs qu'avant de la validité des sondages, mais si ils changent en notre faveur, c'est une raison de plus pour croire qu'ils peuvent augmenter encore bien plus et que la réalité des votes nous sera encore bien plus favorable!
ça y est, Mélenchon a clairement signifié qu'il espère gagner les élections, et pas seulement "peser dans la balance", c'est un point de plus pour y arriver, et rajouter 5 points aux sondages et plus..
@ Nicks
Oui, espérons que tu aies raison, c'est ce qui fait que je ne pleure pas encore !
@Nicks
Oui c'est exactement ce que j'allais dire," Atlantico" sort toujours des articles à charge contre JL Mélenchon et le FdG et certains prennent leurs délires pr argent content.
Mais s'ils se le permettent c'est qu'ils savent qu'il existe encore un certain sectarisme chez quelques uns et un anticommunisme chevillé au corp chez d'autres. Attention, nos ennemis savent appuyer là ou ça fait mal, ils utiliseront tjs ttes nos faiblesses pr diviser.
En attendant de lire la véritable interview de Pierre Laurent ds l'Huma.
@Rodolphe
Mais vous l'avez lu l'article ?
Trouvez moi où il peut y avoir un point de scission ?
Un combat politique, ça ne se lâche pas comme ça soldat ! Allez, on y retourne !
@ jean ai marre 1314 8 avril 2012 à 12h49
Chers amis, « Langue rouge » est Langue rouge, égal à lui même.
Ca faisait un bail qu'il n'était pas venu sur ce blog. Il ne croit pas au Front de Gauche, il l'a dénoncé il y a pas mal de temps»
Il n’empêche que ce vieux militant a raison sur tout ce qu’il a dit. Le plus dur à supporter c’est de constater, s’agissant d’élections, l’énorme différence d’échelle entre les fissures des dissensions internes entre militants, et le gouffre qui sépare le milieu des militants plus ou moins en formation avec la masse de l’électorat, informel ou déformé. Il faut se monter le bourrichon, pour mieux se convaincre soi-même de la nécessité de convaincre « l’opinion publique ». Que la classe dominante à appris à se soumettre au moment même où elle a fondé la démocratie,.dès avant 1789. Il faut aux plus jeunes (j’ai aujourd’hui 75 ans, ce qui n’est pas un avantage !) acquérir l’expérience des désillusions, et des longs passages à vide ; Jean Luc Mélenchon voyant la place de la Bastille aussi comble, a commencé ainsi son allocution, avec un rire joyeux : « Mais où étiez-vous donc passés ? »
Même au PS de Suisse Romande Jean-Luc Mélenchon entre dans les débatsIci
Jean-Luc Mélenchon a affirmé, haut et fort, qu'il ne sera dans aucun gouvernement autre que le FdG..alors arrêtez de délirer ! merci.
Bon WE pascal a tous. Les cloches reviennent. (sont-elles vraiment parties?)
Je suis rassuré ! Jean-Luc viens dire sur Canalplus : "Qu'il sera pas dans le gouvernement d'Holland"
Rassuré, pas pour moi, puisque je suis intimement convaincu de la profondeur de Jean-Luc (à regarder : http://www.dailymotion.com/video/xitpze_la-mecanique-melenchon-sur-lcp-le-20-05-2011_news), mais rassuré que tout le monde peu l'entendre et évaluer sans faille la direction que poursuite Le Front de Gauche !
C'est ça la Révolution Citoyen !
Je n'ai aucun doute, ni aucune hésitation. Mon vote sera pour Jean-Luc envers et contre tout. Rien ni personne ne pourra me faire changer d'avis. Ni les journalistes, ni les personnes se posant moult questions. Il connaît ses sujets sur le bout des doigts, Il est le seul des dix prétendants ! Et il sera là !
@ Nicks,
Oui j'ai lu l'article, et je me dis que j'interprète très différemment les questions de Lapix tout à l'heure. "Vous êtes seuls" "Pierre Laurent n'y était pas" etc...
J'espère que P Laurent ne compte pas négocier des portefeuilles avant les Législatives, car sinon le FdG perdra des voix à ces élections, et risquerait la division.
Bonjour à vous,
j'ai l'HD de ce dimanche sous les yeux, et sur cet HD aucunes lignes allant dans le sens de Indigo 13h39 ni de Rodolph à 14h29 ?
Alors s'il vous plaît, un peu de "calme", (Si nous voulons vraiment gagner)...
l'humain d'abord !
Frédéric Mitterrand : « L’arrivée de la gauche au pouvoir serait une catastrophe »
Rédaction en ligne
lundi 02 avril 2012, 09:40
Le ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand, a estimé que « l’arrivée de la gauche au pouvoir serait une catastrophe ».
Le neveu du président François Mitterrand a prédit que « Nicolas Sarkozy a de très fortes chances de gagner » avant d’affirmer que « l’arrivée de la gauche au pouvoir serait une catastrophe. Surtout dans la situation économique actuelle », déclare-t-il dans une interview publiée par Aujourd’hui en France/Le Parisien lundi.
Interrogé sur son sentiment sur la « droitisation de la campagne de Nicolas Sarkozy, le ministre a jugé que le président-candidat « fait avec le Front national ce que François Mitterrand faisait avec le Parti communiste ». « Mélenchon est devenu l’ennemi officiel de François Hollande, l’allié objectif de Nicolas Sarkozy » a également déclaré M.Mitterrand.
(afp)
Ne lâchons rien - l’Humain d’abord –Résistance
Pour repartir au combat, je pense que pour assurer notre place au second tour, il faut marteler que la capacité de rassemblement du FdG est plus grande que celle de FH. Jean-Luc Mélenchon l'a dit à plusieurs reprises. Les derniers bataillons socialistes forment la tortue et disent qu'ils ont peur que Jean-Luc Mélenchon ne batte pas Sarkozy. Or 60% des Français veulent avant tout se débarrasser de ce gars ! Aucune crainte à avoir et le Sarko se fera dézinguer au débat. On le voit déjà venir avec sa "crédibilité" et la "menace communiste".
"Atlantico" est un site de droite libéral qui a déjà à plusieurs reprises essayé d'enfoncer un coin entre JlM et les communistes. Cette tactique n'est pas nouvelle et elle ressort régulièrement dans le figaro et dans d'autres journaux de droite ou de "gauche".
A première vue, rien dans l'interview semble indiquer que le PCF souhaite participer à un gvt si hollande est président. Le titre de cet article est quasiment sans rapport avec son contenu. D'ailleurs à aucun moment la question de la participation des communistes et du FdG à un gouvernement hollande ne lui est posé. Par contre P. Appel Muller qui est interrogé rappelle la position de Jean-Luc Mélenchon (non participation de lui même à un gouvernement qu'il ne dirigerait pas) et du FdG (pas question d'entrer dans un gvt qui ferait une politique d'austérité).
Donc, il n'y a pas de quoi fouetter un chat et rappelons nous que la droite et certains à gauche font tout leur possible pour diviser la gauche et le FdG.
Arrêtons d'alimenter les papiers de ceux qui sont couvert de goudron et qui ne savent plus quoi utiliser pour essayer de créer la moindre brèche de division.
Nous avons tous entendu et depuis longtemps et encore à Toulouse qu'il n'y aura pas de membres du FdG dans un gouvernement autre que celui de JL Mélenchon.
Je n'ai pour ma part aucune crainte quant au débat, qui n'en sera pas vraiment un puisque les participants ne pourront pas s'interpeller directement mais seulement par les biais des questions de l'animateur, Jean Luc est de taille a faire tomber NS de ses talonnettes. Il va perdre de son arrogance et en rabattre, c'est absolument certain.
Je ne vois pas où, dans l'article de l'Humanité Dimanche, Pierre Laurent affirmerait vouloir des ministres communistes dans un gouvernement socialiste, des articles comme celui d'atantico n'ont pour but que de désunir le front de gauche, il ne faut pas tomber dans des pièges aussi grossiers.
Si rien n'est dit dans l'entretien de l'Huma, je pense qu'il faut exiger qu'Atlantico change son titre pour simple déontologie journalistique, on peut faire ça les quelques présents cet après midi ?
Atlantico, un vent nouveau
Oui c'est vrai, ça pue
Fraternellement
Bonjour à tous les amis :-D
Depuis la Bastille, j'étais persuadé que le peuple de France avait bel et bien décidé de résister. Depuis Toulouse, je suis persuadé que cela se traduira dans les urnes, dès le premier tour des élections présidentielles. Cette campagne se déroule de manière formidable et, si je n'étais pas un mécréant, je pourrai presque dire que cela relève du miracle. Après tant d'années de résignation et de luttes sociales parfois vaines voilà que le peuple a trouvé le meilleur moyen de s'organiser politiquement grâce à la dynamique unitaire du Front de Gauche. Plus rien, ne nous résiste et nos adversaires ou autres concurrents sont à la ramasse. Il suffisait de voir la crispation de Benoît Hamon ce midi pour être persuadé que le P.S. sent très bien qu'il ne sera pas au second tour, et que ce sera bien le camarade Jean-Luc qui aura l'honneur de représenter toute la gauche au second tour. D'ailleurs, quelle prestation de ce dernier face à Mme Lapix! Celle-ci, sans doute désarmée par le sourire de notre candidat, est maintenant bonne pour réviser ses fiches et apprendre quelle est la différence entre un capital et un revenu. Que du bonheur!
Alors cette année, oui, non seulement on résiste à l'oppression mais on brise cette les marchés financiers par les urnes!
Vive la Sociale! Vive le Front de Gauche!