09avr 12
Finalement je n’ai pas eu le temps de faire l’apprentissage de la technique qui m’aurait permis de faire des petites vidéos comme je l’avais prévu. Je reviens donc à mon clavier. Il sera question de ma semaine passée, de notre rassemblement de Marseille, de la semaine où le chiffrage de notre projet a été sur la sellette, et où vous avez été décrits dans la presse quotidienne écrite comme un ramassis de groupies autour d’une rock star de la politique.
En illustration de ce billet des images prises à Toulouse la rouge le 5 avril : un film « time laps » de 13 000 photos de la place du Capitole, prises de 3h du matin à 23h le soir, puis des portraits de participants rassemblés, attentifs et heureux. Film : Eric Delion. Photos : Stéphane Burlot.
Ce que je viens de vivre, c’est sûrement le plus long tunnel d’action de toute ma vie politique. Après un mois sans pause, une semaine qui fila au rythme d’une réunion publique chaque jour du Bataclan à la place du Capitole de Toulouse. Sans oublier le vendredi tout l’après-midi où l’on enregistrait les clips pour la campagne officielle. Je ne fis juste qu’une pause cet après-midi-là pour répondre à l’invitation qui m’avait été faite d’aller saluer les sidérurgistes de Florange sur le Champ de Mars. Si rude que cela soit ce n’est peut-être rien à côté de ce qu’endurent mes proches camarades, garçons et filles de tous âges qui sont sur le pied de guerre nuits et jours. Quand je dis « mes proches », en fait je parle des deux cent personnes qui tiennent à bout de bras la campagne en première ligne, quelle que soit leur tâche. Disons aussi qu’un savoir-faire extraordinaire s’accumule dans cette circonstance. De tous âges, je veux le répéter, ceux qui m’entourent ne sont plus les mêmes qu’il y a quelques semaines. Tout comme moi. Et ce que j’en dis ignore ce que font par millier, et de leur propre initiative, tant de gens qui mènent campagne de tous côtés. Je nous évoque tous ensemble de cette façon parce que c’est selon moi une composante extrêmement significative du moment politique que nous vivons. L’impact de cette campagne sur nous tous, notre transformation comme individu et citoyen à mesure que s’approfondit l’effet que notre action provoque, fait de nous d’autres personnes. De cette mutation nous avions eu un avant-goût avec le référendum de 2005. Que de choses avaient ensuite changé dans nos manières de voir et de penser ! J’en suis une sorte d’illustration puisque ma rupture personnelle avec le PS partit de la brûlure ressentie dans une expérience qui était pour moi comme des retrouvailles avec moi-même. Mais le choc le plus important c’était d’avoir été majoritaires avec 55 % des suffrages. D’un coup, plus rien ne fut pareil. Ni pour nous, ni pour nos adversaires. Nous avons su que « nous on peut ». Et eux aussi, ils ont su que nous en étions capables. Déjà un grand effet d’homogénéisation politique s’était produit entre tous ceux qui s’étaient engagés dans la bataille. Ce que nous vivons aujourd’hui est un multiple en intensité. Cela du fait même de l’objet de l’élection. Maintenant est posée la question du pouvoir. Ceux qui s’impliquent dans la bataille sont conduits à prendre en charge ouvertement toute une vision du monde, un programme et la manière de le faire vivre. A mesure que les discussions ont lieu, que les rassemblements se font, que se diffusent nos idées et que se disent les adhésions à notre bulletin de vote, nous changeons. Un fantastique parti politique se constitue, parti sans murs, sans carte, sans consigne ou presque, infiniment plus discipliné dans l’action pourtant que bien d’autres en ce moment et avant nous. Car qu’est-ce qu’un parti sinon un programme et une action concertée pour le servir ?
Je suis très attaché à notre dispositif de rassemblements de masse sur les trois places, à la Bastille, place du Capitole et à Marseille. J’ai bien noté que les autres candidats nous imitaient. Je les vois maintenant eux aussi occuper les rues et parfois même se risquer sur des places avec des succès souvent mitigés. Dimanche prochain le PS convoque au bois de Vincennes et l’UMP place de la Concorde. Vous allez voir la différence du traitement médiatique ! Et aussi les chiffrages. On va bien rire je crois. Mais rien de tout cela ne se compare à ce que nous faisons. Car nous ne sommes pas engagés dans des opérations de communication. Nous travaillons des répétitions générales de l’insurrection citoyenne. A l’appel du comité du Front de Gauche, lucidement, à leurs frais, et sans aucun avantage à prévoir, dans un inconfort souvent notable, des dizaines de milliers de gens se mettent en mouvement. Pas un abribus de cassé, pas une poubelle renversée. Le rassemblement et la dispersion se font sans anicroche. Et pour quoi faire ? Soutenir l’idée d’un changement de régime, d’un changement de république. Ce n’est pas une petite affaire. Tant mieux, finalement, si l’adversaire en est encore à jouer au PMU politique, si tous ceux que nous affrontons dans cette partie croient à leur propre propagande à notre sujet. Plus longtemps nous avançons à couvert, plus tranquillement et plus profondément se font notre maturation politique collective et notre apprentissage organisationnel pour les tâches que nous avons à accomplir pendant et après l’élection.
Le rendez-vous de Marseille est pour nous un point d’orgue dans les rassemblements pour la sixième République. Il se pourrait que ce soit la plus importante des trois mobilisations. Elle est placée sous la protection de tous les marseillais. Quelles que soient leurs opinions ils savent que tout le pays va regarder de leur côté. Marseille, dans ces conditions, devient une sorte de phare politique. Le lendemain auront lieu les rassemblements parisiens du PS et de l’UMP. On va voir ce qu’on va voir. Sur place, s’il n’y a pas de risques liés aux lieux ou aux intempéries, je pourrai aller plus loin que la conclusion du cycle des discours sur la nouvelle république que j’ai entrepris de faire d’un rassemblement à l’autre depuis la Bastille pour définir notre projet. La forme ramassée de mes discours et les effets poétiques que je me fais un devoir d’y introduire sont destinés à faciliter le travail politique de tous nos amis quand ils doivent ensuite expliquer autour d’eux ce qu’est la sixième République. A la Bastille, j’ai évoqué les principes fondamentaux de liberté individuelle et de responsabilité écologique de notre projet de changement. A Toulouse je suis entré plus avant dans la question de la souveraineté du peuple telle qu’elle se pose aujourd’hui. A Marseille je vais sans doute passer au thème de la République sociale nouvelle que nous voulons établir. Mais le discours que je prononcerai après ceux de mes camarades, encore une fois, ne sera qu’une partie de ce que qui se jouera ce jour-là. Le premier enjeu reste notre nombre et notre capacité à nous mobiliser pour marcher ensemble. Car la démonstration de force, comme vous le savez dorénavant, renforce la force et fait partie du rapport de force. Une semaine avant le vote ce n’est pas secondaire s’il s’agit bien, comme nous le disons, de faire du vote une étape à l’intérieur d’un parcours plus long dont la révolution citoyenne est l’objet et non le changement des personnes aux mêmes fonctions. Après ce rassemblement, notre campagne de premier tour se conclura à Paris au parc des expositions de la Porte de Versailles. J’en parlerai bientôt car c’est un moment très particulier dans mon esprit et dans la stratégie de campagne
Les quinze jours qui arrivent sont la période des grands rapides. L’espace-temps politique se contracte. Bruits, rumeurs et effets de surprise ont une intensité et un impact d’une force qu’ils n’ont à aucun autre. Chaque semaine, c’est bien normal, l’angle d’attaque contre nous se déplace et varie ses arpèges. Dans la presse quotidienne écrite bien sûr, le fond d’hostilité aveuglée reste le même. Et davantage encore le mépris. Cette semaine, c’était celle du chiffrage catastrophiste contre le programme du Front de Gauche. De bonne guerre même si la charge n’est pas de bonne facture. Mais il y avait aussi plus croustillant, c’est-à-dire plus personnel. C’était la semaine « Mélenchon super rock star ». Insultant à souhait contre nous tous qui nous voyons réduits au rôle de troupeau de bétail électoral stupide. Ce n’est qu’un avant-goût peut-être. Car cette semaine j’ai noté une recrudescence des mails qui m’attribuent des revenus immenses, campagne à l’initiative de l’extrême-droite mais relayée par d’autres avec complaisance comme nous l’avions découvert quand, dans les Yvelines, fut prise la main dans le sac une élue socialiste qui édifiait ses camarades avec ! Et puis autour de chez moi et autour de l’Usine continuent à rôder les « espions » photographes et divers personnages interlopes que notre service d’ordre parvient parfois à dissuader, et la police à intercepter. Mais pas toujours. Evidemment ces voyous disposent d’une carte de presse qu’ils exhibent au moment où ils se font intercepter et, bien-sûr, ils hurlent que la liberté de la presse est menacée par les amis de Cuba et de la Chine. Donc, cette semaine c’était le chiffrage de notre programme qui occupait enfin l’espace. Huit mois après sa publication, il était temps ! Je crains bien que ce soit complètement raté, une fois de plus. Car l’angle d’attaque est donné par un fumeux « Institut de l’entreprise », bidule complètement bidon lié au Medef par une corde d’amarrage géante.
« Le Figaro » a publié le 5 avril un article sur le « coût faramineux » du programme du Front de Gauche. L’argumentaire proposé par cette propagande a été repris en boucle dans maintes émissions et articles de presse sans imagination ni recul. Jean-Michel Aphatie a ouvert son interview d’Eric Coquerel sur les chiffres ainsi colportés sans aucune précaution d’usage. En fait « le Figaro » et Aphatie prolongent directement les élucubrations de « l’Institut de l’entreprise », un think-tank patronal créé en 1975 et très lié au MEDEF. Jugez plutôt. Il est constitué, et financé, par cent vingt grands groupes adhérents, parmi lesquels les piliers du CAC 40. Dominée par les grandes entreprises, cette officine poursuit ouvertement des buts de propagande patronale. Son projet est de promouvoir auprès du plus grand nombre l’idée que « l’entreprise » joue un rôle fondamentalement positif dans la société et de « porter les préoccupations des dirigeants d’entreprise dans le débat électoral ». Le Conseil d’orientation de l’Institut de l’Entreprise est dominé par des dirigeants du Medef et des grands patrons dont les payes dépassent le million d’euros annuels. Tous seraient donc touchés par le revenu maximum. Quelques clics permettent de connaître la composition de cette superbe équipe d’intellectuels. Qu’on en juge. Le président du conseil d’orientation de l’Institut de l’entreprise est Xavier Huillard, PDG de Vinci. Il est entouré d’un cénacle de philanthropes bien connus : Ernest-Antoine Seillière, ancien président du Medef, Frédéric Saint-Geours, président de l’UIMM, Henri de Castries, PDG d'Axa, Gérard Mestrallet, PDG de GDF-Suez, Henri Proglio, PDG d'EDF, Pierre Bellon, président de Sodexo, Alain Bénichou, président d'IBM France, Antoine Frérot, PDG de Veolia Environnement, Françoise Gri, présidente de ManpowerGroup France, Jacques Richier, PDG d'Allianz-France (assurances). Rien que cela aurait mérité un peu de mise à distance critique de la part des journalistes. Il n’en a rien été. On se demande pourquoi.
S’il restait un doute sur la façon de penser de ces grands esprits, il serait vite évacué par la lecture du rapport qu’ils ont déposé en janvier dernier. Le titre est tout un programme : « Pour un choc de compétitivité en France ». On devine qui doit recevoir le choc en pleine figure. L'Institut de l'entreprise proposait, dans une folle originalité, de « faire preuve d'un engagement résolu en faveur de la réduction des dépenses publiques ». Et aussi de « de transférer les cotisations sociales vers la fiscalité pesant sur les ménages. ». Enfin, sur le mode de François Hollande, il demandait de « donner force de lois aux engagements contractuels ». Que tout cela ait disparu des commentaires de ceux qui se sont appuyés sur les élucubrations de ce prétendu institut en dit long sur l’état d’abaissement de ceux qui s’y sont abandonnés.
D’autant qu’ils ne sont guère servis ensuite par la qualité scientifique du travail dont ils se font les répétiteurs. En effet le chiffrage proposé est malhonnête et absurde. Il est construit pour grossir artificiellement le coût du programme du Front de Gauche. Pour gonfler les chiffres, l’Institut de l’Entreprise fait des estimations de coût annuel supposé en 2017. Pour parvenir à cette évaluation du futur, il ajoute aux coûts annuels actuels des hypothèses arbitraires de croissance des dépenses. Et surtout il n’est tenu aucun compte de l’application du programme lui-même. Par exemple, en matière de santé, « l’Institut » projette la croissance actuelle des dépenses de santé pour arriver en 2017 à une estimation de 76 milliards pour le remboursement à 100 % par la Sécurité sociale que nous proposons. Outre la part d’affabulations des hypothèses de départ cette estimation ne tient aucun compte de nos changements de politique de santé, notamment pour réduire drastiquement les prix des soins notamment grâce à la création du pôle public du médicament.
La rigueur des estimations proposées est aussi plombée par les références et méthodes de calcul. Ainsi pour la menace bidon de 800 000 suppressions d’emplois liée au passage du SMIC à 1700 euros combiné avec la fin des allégements de cotisations sociales ! Evidemment il est fait comme si la fin des exonérations était immédiate alors qu’elle sera progressive et conditionnée aux politiques d’emploi et d’investissement des entreprises. « l’Institut » n’hésite pas à prétende que « la pertinence et l’efficacité » de ces exonérations « sont démontrées ». Il ne cite pour cela que deux études émanant du gouvernement. A l’inverse il ne mentionne même pas les rapports de la Cour des comptes qui disent exactement le contraire. Enfin, pour prétendre que le SMIC à 1700 euros supprimerait des emplois, l’Institut de l’entreprise est allé chercher une étude de l’INSEE datant de 2000 sur l’évaluation des causes du chômage. Ce n’est jamais qu’un document qui a donc déjà onze ans. Mais cette étude d’il y a onze ans s’appuyait sur des données de 1997. Au total quel peut bien être la valeur d’une évaluation sur des bases qui ont 15 ans pour calculer l’impact actuel d’une hausse du SMIC ?
Dans chaque vague d’attaques contre nous, il y a toujours une dimension personnelle offensante. La semaine passée j’étais « au bord de la crise de nerf » et menaçais de « partir en vrille ». Un quarteron de journalistes frustrés de connivences en avait décidé ainsi répandant la rumeur que l’on me tiendrait à distance de la presse pour cette raison. Que mes journées ne me permettent plus les bavardages qui les occupent et que je réponde chaque jour à plusieurs entretiens avec la presse quotidienne régionale, thématique et internationale ne leur semblait pas un motif suffisant pour ne pas répondre instantanément à leur inquisitions si souvent quasi exclusivement provocatrices. Cette semaine, le refrain, parti des mêmes prétendus observateurs bien placés pour savoir, c’était ma transformation en « super star » entouré d’un public de groupies qui s’évanouissent. Ces idioties insultantes pour les milliers de gens qui participent à nos meetings sont naturellement destinées à vider de sens ce que nous faisons. Rien de tout ceci n’a donc à voir avec de l’information. C’est une bataille politique. Les méthodes de combat à appliquer sont donc celles de la bataille politique sans aucune des exceptions et circonstances atténuantes pourtant sans cesse exigées par ce type d’adversaires.
Une bataille politique ? Voyons. Que « Valeurs Actuelles » titre à mon sujet « L’enragé » est légitime de la part d’un journal de droite extrême. Que notre rassemblement à Toulouse soit ridiculement sous-estimé par le Figaro est dans l’ordre des choses. La rédaction de ce journal a elle-même fait des résolutions contre le grossier alignement du titre sur la propagande de l’UMP. La suite est plus affligeante. Une photo légendée dans « le Monde », en tout et pour tout. Le titre de centre droit réserve son admiration et ses enthousiasmes pour la réunion dans le bois de Vincennes du PS et la place de la Concorde de l’UMP la semaine prochaine. Là aussi c’est dans l’ordre des choses. « Libération » a une rédaction qui a regretté publiquement l’alignement sur le Parti socialiste. La preuve par Toulouse. Nous sommes relégués à la page douze sans aucune accroche à la une. Nous ne sommes pas l’événement. Nous ne le serons jamais pour ceux-là. Pour ce quotidien l’événement à annoncer en une c’est une interview de Valérie Trieweiler où elle déclare, avec beaucoup de justesse de ton… qu’elle n’a rien à déclarer. Devant ce spectacle, ma consolation intellectuelle, c’est de me souvenir comment Joffrin, alors patron de cette rédaction, titra en une à mon sujet : « L’homme qui veut faire perdre Strauss-Kahn ». Venant d’un proche de Strauss-Kahn, on devine à présent quelle part de duplicité ce titre contenait. A l’heure où j’écris, il est le patron de l’autre organe de presse des sociaux-libéraux, le prétendu « Nouvel Observateur ». Sous sa houlette et haine recuite, l’hebdomadaire se prépare à me vomir dessus. Bien-sûr tout cela est vulgaire, brutal, blessant. La cause est entendue entre nous ici. C’est également stupide de la part de gens qui se préparent à mendier nos voix entre les deux tours d’une élection qu’ils pensent avoir gagnée d’avance et dont ils ont déjà en vue les juteux dividendes de carrière. Car bien sûr Laurent Joffrin, c’est Hollande en ligne directe, tout le monde le sait. Nous savons à quoi nous en tenir ? N’empêche ! Il fait partie de l’exercice auquel nous travaillons, de le souligner, de le donner à voir et de l’enseigner autour de nous, spécialement aux nouveaux arrivants dans le combat. J’insiste pour que mes amis ne l’oublient pas dans leur activité. Faire des ateliers de lecture critique est une activité d’éducation populaire très importante. Car il est impératif de ruiner l’autorité que de tels adversaires acquièrent le reste du temps en prenant la mine d’impartialité que l’on connaît et qui fonctionne comme un appeau. Les esprits capturés par ces leurres de « gôche » forment les zones de crédulités qui permettent ensuite les manœuvres d’appareil les plus vicieuses. Il est donc très utile d’expliquer, le journal à la main, et de faire la démonstration sur pièce et sur place. C’est autant de gagné pour la suite des événements qui nous attendent. Car de tels organes seront toujours des tireurs dans le dos très actifs contre notre combat. Nous l’avons vu en 2005, quand ils se sont tous mobilisés pour le « Oui » et ont agoni le « Non » d’injures avant et après le vote. Ils recommencent à chaque grand rendez-vous. Cette élection en est un, d’envergure majeure.
Le feu dans nos coeurs est inextinguible ! Vamos !
En route pour la suite de la grande aventure que le peuple de France s'annonce a lui-même.
Ce que je vais dire n'a rien de scientifique. J'ai de plus en plus la conviction que le Front de Gauche va "cartonner" pour cette élection, voire l'emporter bel et bien. C'est pourquoi la presse, qui n'est plus libre depuis longtemps et a complètement oublié son métier qui est d'informer et non de juger à la place des citoyens, est contre nous et pète les plombs. Peu importe. Comme l'a dit une militante sur ce blog : nous sommes tous des journalistes !
A Marseille, ça doit être énorme!
Dommage pour "les pastilles video Mélenchon", j'aurais bien aimé sentir le goût que cela aurait pu avoir.
Ceci dit, un billet tellement clair,pénétrant, éclairant, et précis que c'est un plaisir qu'il va me falloir méditer.
En tous les cas votre rupture avec les dérives de la sociale démocratie qui a été "comme des retrouvailles avec vous même", a permis à tout le peuple de faire ces retrouvailles avec soi-même. Vous avez changé le rapport de chacun avec la politique,nous nous sommes pris en mains, vieilles comme moi, jeunes et fringants comme mes enfants et voisins, merci pour cette mobilisation.
A Marseille et dans les urnes nous sommes debout, enfin !
Merci Jean-Luc, le travail continue sur le terrain, la conviction l'emporte, tout le monde est à l'écoute et ton projet séduit. Je me fais l'avocate de la résistance en marche, nous prendrons le pouvoir de quelque façon que ce soit, rien ne nous arrêtera. L'humain d'abord... voilà qui interpelle beaucoup.
Cher Jean-Luc Mélenchon,
Ignorez les "Nouveaux chiens de garde", comme le peuple les a ignorés en 2005.
Je m'impatiente pour le 19 avril et le rdv du Front de Gauche à Paris porte de Versailles.
Bonne continuation.
Quelle plaisir de te relire. C'est vrai que nous avons eu une once d'inquiétude quand même Mediapart a produit un article sur la fatigue et donc la baisse d'efficacité que nous pouvions craindre de ta part. Tu représentes le peuple en mouvement, sans aucun culte de la personnalité, mais la terrible ambiguïté de notre système médiatique fait que nous avons absolument besoin d'un Mélenchon clair, pédagogue, mais aussi passionné, fougueux et qui crée l'envie d'agir. C'est un échange entre toi et nous, ne manquons surtout pas ce moment pour que la France entière constate que cette campagne est non seulement exceptionnelle mais aussi vitale pour l'avenir de nos enfants.
Nous sommes à un tournant, le dernier virage du 1er tour.. Les chiens de gardes des télés ne savent plus quoi faire pour détourner du regard les citoyens de ce pays de notre insurrection civique... Le Front de gauche devient de plus en plus convainquant et rassembleur... Courage Jean-Luc, Marie Georges, Pierre, Martine, et tous ceux des"Lilas", des QG de France qui œuvrent pour le changement, la 6eme république... RE - SIS - TANCE - ! Merci pour cet espoir politique et on ne lâchera rien !
Qui sait à quoi pense Jean-Luc Mélenchon lorsqu'il évoque les juteux dividendes de carrière promis à Laurent Joffrin qui est le meilleur représentant de cette gauche sociale-libérale qu'il a appelée de ses voeux dans un de ses éditoriaux et qui a détourné des urnes de nombreux électeurs persuadés, non sans raison, qu'il n'y a guère de différence entre le droite et la gauche (sociale-libérale), comme il n'y a guère de différence entre la CDU et le SPD qui ont d'ailleurs gouverné ensemble et s'apprêtent à le refaire?
Cher camarade,
L'idée que nous passions au second tour est enfin entré dans les mœurs. Vive discussion aujourd'hui, entre gens de gauche, mais plutôt anciens, sur la panique que susciterait notre victoire le 22 avril. Peur du "désordre" engendré, vu que nous n'avons pas présenté d'équipe dirigeante encore. Peur de ne pas dépendre d'un chef, mais de nous-mêmes. Bref, ils refusaient de passer de l'espoir à sa réalisation concrète. J'ai démonté méticuleusement ces arguments. Cependant, la peur, incroyable, de réussir à se hisser au pouvoir est dans le cœur même de certains votants de gauche ! Pour neutraliser cette peur de gagner, communiquons sur la solidité de nos équipes, et sur notre propre capacité au rapport de forces constructif avec les européens. Devenons des créateurs de rêve réalistes.
Ce soir, dans la rubrique "campagne officielle pour l'élection présidentielle 2012, ni Fr 2 après le 20h., ni Fr 3 avant le soir 3, n'ont passé la vidéo du Front de Gauche. Alors que nous avons pu voir les 9 autres candidats, pas de Jean-Luc Mélenchon ! Comment est-ce possible ?
Ca nous va très bien que tu n'aies pas eu le temps de t'initier aux vidéos qui devaient remplacer tes billets, toujours passionnants et précieux. Il est plus facile de réfléchir à partir d'un texte écrit, d'en sélectionner des extraits, de copier-coller éventuellement, etc... Il aurait été dommage de passer (même provisoirement) au format vidéo, d'autant que nous ne sommes pas des supporters lobotomisés vissés à un écran, contrairement à ce que veulent laisser croire certains médias. Nous sommes une assemblée, et la construction de cette force "consciente, politisée, disciplinée, adulte", ainsi que tu l'as dit à Toulouse, est dores et déjà la plus belle des victoires. Le dentifrice est sorti du tube! Oui, je sais, c'est un peu moins poétique que la métaphore de la rivière, mais je préfère: une rivière peut toujours revenir dans son lit après la crue; alors que faire rentrer du dentifrice dans un tube, vous avez déjà essayé? On ne lâche rien, ni personne.
Jean-Luc,
Les chiens aboient, la caravane passe.
C'est "vulgaire, brutal, blessant". Oui. Et alors? On est en marche, on va gagner, et ils n'ont encore rien compris. Ils sont un peu lents, ou bien aveugles et sourds, ou bien ils ont peur. (we are dangerous)
Mais bon, il faut aller de l'avant, on est tous-tes derrière, l'espoir est là, et la flamme ne s'éteindra pas. Et on se doit de réussir pour tous les pays qui nous regardent, alors on n'a pas le choix.
Prends soin de toi, c'est la dernière ligne droite, et ensuite c'est là que tout va vraiment commencer.
L'humain d'abord, c'est le plus beau slogan, on le chantera à Marseille avec toi.
Puis-je me permettre de te faire la bise (Ahhh, ces groupies!) et de te remercier encore et encore, ainsi que toute l'équipe qui "labeure" dans l'ombre, et le WM aussi ?
Courage à toutes et tous, On lâche rien!
Ces deux dernières semaines vont être intenses pour toi, notre porte flambeau, mais nous sommes là ! Les injures via les médias ne doivent pas t'atteindre, sur le terrain nous nous chargeons du reste : des centaines d'affiches et de tracts jours et nuits pour convaincre de la pertinence du programme du FdG : mettre en oeuvre un autre partage des richesses que celui proposé par les hollandais et l'ump. Il n'est pas certain que les hollandais parviennent à rameuter du monde vu notre fréquence de collage ! salutations révolutionnaires Guigs
Bonsoir à tous, bonsoir Jean-Luc, On se languit toujours de tes billets mais on te suit, toi et toute l'équipe à la trace. On ne lâche rien. Tu peux compter sur nous, toutes les petites abeilles rebelles du Front de Gauche disséminées dans toute la France. Mais que ta tâche est immense ! Nous passons tous je crois par les sentiments les plus divers d'heure en heure. Parfois je me dis : 0 temps suspend ton vol ! J'avais lu la composition de cet institut qui impose ses idées libérales à toute la médiacratie. Chaque jour nous apprenons autre chose. Aujourd'hui, par exemple, que Sarko a imposé ses conditions pour le déroulement de l'émission sur France 2 en menaçant de ne pas y participer s'il n'était pas entendu. Et France2 aux ordres évidemment. Puis ce fut sur la twittosphère un déchaînement sur la non diffusion de notre clip de campagne. Bon il y eut des mises au point mais beaucoup de tension. Barbier aussi prépare un sale coup. J'ai entendu aussi sur la chaîne Belge (un beau reportage sur le Front de Gauche) la porte parole de Hollande nous affubler de "ces gens là" en parlant des sympathisants de Jean-Luc. Bref nous sommes mis à rude épreuve. Alors il va nous falloir tenir bon et résister à toute cette pression avec toi qui la subit de plein fouet. Prenez tous soin de vous ! Résistance !
Entendue cette réflexion, en sortant du cinéma ce soir d'où nous venons de voir " les nouveaux chiens de garde", "tous pourris". Mais une voix s'est alors élevée : non pas Mélenchon ! J'ai instantanément regretté de ne pas en être l'auteur car c'est exactement ce que j'étais en train de penser pour me réconforter tant la vue de ce documentaire m'a revoltée. On comprend mieux ce que tous ces journalistes et sois disants experts ont à perdre. Ils sont de la même caste que ceux que vous citez dans votre billet. Je suis confiante dans l'avenir de notre programme, ça bouge de tous les côtés et Marseille sera grandiose. Ne lâchez rien M Mélenchon, nous sommes tous là et c'est trop tard maintenant, car nous, nous ne lâcherons plus rien. Nous sommes de véritables "arapèdes" comme on dit à Marseille !
À l'attention du webmestre : dans le troisième paragraphe, sur les mots "jouer au PMU politique", je mettrais un lien vers http://www.gabrielamard.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=343:pmu&catid=38:notescat&Itemid=53
Bises et bonne soirée !
@+, Sophie
Lors d’une distribution d’un tract spécifique sur La Poste que nous avons intitulé : « La Poste, pour nous, c’est l’humain d’abord !» un facteur nous a remis copie d’une lettre adressée à leur direction locale faisant état de l'opposition des facteurs à la réorganisation mise en place dans leur bureau de poste (la sécabilité) et exprimant des revendications liées à leurs conditions de travail.
Un préavis de grève a été déposé pour mercredi prochain. Le personnel a choisi volontairement cette date car elle coïncide avec un surcroît de travail qui sera dû à l’envoi de la lettre de N. Sarkozy aux citoyens et à l’envoi des professions de foi des candidats à la présidentielle. Ils veulent frapper fort pour être entendus. Une pétition circule parmi le personnel. Elle est massivement signée. Les agents remettent en cause la réorganisation, demandent à être consultés sur le redécoupage des quartiers et expriment des revendications spécifiques à leurs conditions de travail (la question des salaires n'est pas traitée).
J'attire votre attention sur le fait qu’un facteur (longtemps électeur du NPA et "conquis" par le FdG) nous a fortement suggéré que le FdG s’empare, partout dans le pays des difficultés des postiers liés à la réorganisation imposée dans toutes les postes, que ses militants expriment devant un maximum de bureaux de poste leur solidarité et les propositions pour le service public. Pour reprendre ses termes : les facteurs sont "cassés" par le travail et l'ensemble du personnel est déprimé.
Le collectif FdG de notre circonscription et nos candidats à la législative viendront les soutenir mercredi prochain à leur piquet de grève et discuter avec eux. Les facteurs sauront le faire savoir oralement auprès de la population.
Merci Jean-luc de ce billet. Et comme tu le dis si bien, l’espace-temps se contracte.. mais que pour mieux imploser d’ici peu. La déflagration va être terrible. Nous sommes toutes et tous témoins de cette guerre et mensonges médiatiques qui se mènent au jour le jour contre ce front du peuple que tu impulses si vaillamment. Nous en sommes tous témoins, mais rassures toi nous agissons aussi de partout à l’éducation nécessaire. Encore ce soir Olivier Mazerolle vient de déclarer sur BFM.TV qu’il était étonnant et déplorable qu’aucun candidat ne présentait un grand chantier d’envergure, un dessein pour la France.. Sachant bien qu’il ne s’empressera pas de le dire, je propose tout de même que nous lui rappelions la "Nouvelle frontière pour l’Humanité", juste manière à lui montrer que nous ne sommes pas dupes !
On lâche Rien !
Ne nous emballons pas la route est longue et la marche chaotique. Même si nous chutons parfois, gardons confiance car nous servons une juste cause qui, comme la flamme de la Résistance ne s’éteindra jamais
Je me joins aux autres commentaires pour dire qu'on ne se laissera ni impressionner ni endormir par quelque journaliste ou éditorialiste que ce soit, la motivation va grandissant autour des perspectives qu'offrent cette très belle campagne !
Merci a vous.Vous m'avez redonne envie,envie de partager"On s'attendait.Nous nous sommes retrouvés" Cette envie,elle s'est a nouveau ancrée après 1 période ou...Ce qui se passe avec votre candidature est incroyable :elle met en mouvement ce peuple de Gauche qui ne réussissait plus a se retrouver.Vos paroles cassent les discours formates et ouvrent les voies de la construction d'un projet politique qui puise ses racines ds notre Histoire pour se projeter ds un avenir crédible en rupture avec l'existant fraternel aussi a tt l'équipe qui travaille avec vous.
Cher monsieur Mélenchon, les chiens de garde aboient et mordent. Ils défendent leur maitres, ceux qui les nourrissent. Rien de plus, rien de moins. Nous, on préfère les chats ! indépendants, libres, émancipés...qui ont parfois de beaux yeux verts (comme vous, tiens !?vous a t'on dit que vous aviez les plus beaux yeux de cette campagne électorale ? j'arrête avant de m'évanouir, comme ils disent !). Nous avons déjà gagné ! nous sommes ensemble et unis ; nos enfants nous regardent. Comme ils sont beaux nos jeunes que l'on voit aux meetings du Front du peuple de Gauche ! Très cordialement.
Nous sommes sur la ligne droite et on tiendra bien la gauche. Prenons notre réspiration pour nous jeter dans cette bataille, à vos tracts, prospectus et autres affiches pour que fleurisse de rouge la France entière.
Bonsoir Monsieur Mélenchon !
Je ne pourrais pas venir le 14 à Marseille,car de Pau cela fait une trotte,mais je sais que vous viendrez à Pau le lendemain. Nous ici on lâche rien, aux urnes citoyens !
A bientôt et bon courrage !
Bonsoir Jean-Lux (c'est pour la lumière qui les aveugle)
Je me demandais si tous ces gens si bien installés (en vue) en France n'y étaient pas finalement comme en vacances. Et j'espère de la même manière que lors de leurs congés de Noël en Egypte, Tunisie ou Lybie, ils ne vont pas voir venir notre révolution, citoyenne elle.
En tant que grand gourou si tu pouvais faire un peu pleuvoir en région centre car deux années de sécheresse "ça commence à bien faire" comme la si bien dit le personnage qui tient le rôle de dernier président de la cinquième république. J'essaie d'en rire mais c'est effrayant.
Un vieux vert passé au rouge.
Audrey n'a pas toujours raison et le diable se cache même dans les détails dans le matraquage anti-fdg et la propaganda hollandiste des médias.
Chez Ruquier, Audrey Pulvar avait sèchement rétorqué à JL Mélenchon, qui se plaignait du traitement médiatique, qu'en tout cas France 3 le traitait de façon équitable.
Confirmation au soir 3 aujourd'hui comme les jours précédents et c'est très fin:
1. ce soir comme souvent un sujet majeur, le nucléaire ce qui permet -discrétement bien sûr- de faire la campagne d'Eva Joly mais tout en finesse; aujourd'hui, c'était un reportage sur un réacteur en Autriche qui a fermé...très instructif.
2. le classement autoplus sur les bons conducteurs dans la campagne; Marine, les 2 françois, le petit nicolas mais Jean luc -pourtant bien noté- oublié...
3. une mention très particulière pour le réalisateur du soir 3; à 2 reprises alors qu'on évoquait sur le plateau la campagne en général, des images des candidats en meeting passaient en arrière plan; et bien 2 fois la même manip, on voit bien François puis nicolas, puis Marine et puis Jean-luc mais alors faut être sur le qui vive car à peine il apparaît le réalisateur bascule sur des plans rapprochés; la première fois, je me suis dit bon parano, coïncidence mais la deuxième fois, ça commence à faire sens; surtout qu'à la fin retour sur un plan général et là qui qui d'après vous apparaît...allez allez. Si avec tout ça, il n'est pas brillamment "élu" notre "élu" des médias.
Nous entrons dans une zone de turbulences aggravées, les passions s'exacerbent, il fallait s'y attendre, les repères vont être brouillés, les coups bas vont pleuvoir, mais il y a de l'inversement proportionnel en ce domaine. plus on prend de coups plus on progresse. En politique, il faut être un peu maso. Il faut tenir le cap sans faiblir, ne rien lâcher en somme!
Je vous félicite pour votre interview de dimanche soir. Vous avez parlé des petits patrons aux salaires raisonnables qui ne sont absolument représentés dans les organisations patronales. De cette manière, vous ouvrez la voie à l'élargissement de notre base électorale. Lorsque l'individu aura compris que liberté d'entreprendre et respect de l'homme ne sont pas du tout des valeurs opposées nous couperons l'herbe sous le pied de la droite. Celle-ci se prétend le défenseur de la liberté d'entreprendre, alors qu'ils ne défendent que l'intérêt acquis des plus forts qui profitent de leur position dominante pour imposer leur loi. La liberté d'entreprendre en particulier pour les moins favorisées ne peut exister que si elle est protégée des puissants qui se servent de leur position dominante pour assécher les fonds d'investissement. En confortant leur position dominante, ils en profitent pour spéculer, c'est à dire limiter la production des biens essentiels afin d'augmenter artificiellement les prix tout en mettant au chômage une grande partie e la population.
Il y a dans ce pays d'immenses forces créatrices qui ont besoin de fonds d'investissements pour se libérer. Une banque publique qui investira sous le contrôle démocratique dans les secteurs d'avenir créera énormément d'opportunité d'emploi mais surtout d'espoir en l'avenir.
Ce discours nouveau dans la voie de politiques de fronts de gauche est la clé pour obtenir une majorité de citoyens adhérant à nos...
En réponse à Lysette (spot 9) du 9 avril 2012 à 23 h 13
« Ce soir, dans la rubrique campagne officielle pour l'élection présidentielle 2012, ni Fr 2 après le 20 h., ni Fr 3 avant le soir 3, n'ont passé la vidéo du Front de Gauche. Alors que nous avons pu voir les 9 autres candidats, pas de Jean-Luc Mélenchon ! Comment est-ce possible ? » :
Le CSA fait obligation à France Télévision de mettre en ligne les clips de la campagne sur son site Internet dédié à la présidentielle. Vous trouverez ici les émissions courtes (1'30") diffusées le 9 avril. Chaque candidat s'exprimera au total 43 minutes durant la campagne du premier tour sous la forme suivante : 10 modules courts d'une durée de 1'30 ; 8 modules longs de 3'30. Tous ne seront donc pas présents à chaque fois, et c'est le CSA qui a déterminé leur passage par tirage au sort. Ce soir donc, c'est Jean-Luc Mélenchon qui est absent de la liste.
http://www.francetv.fr/2012/campagne-officielle-clips-courts-du-9-avril-121550
Bien cordialement
Un vrai plaisir ce billet, il décrit ce que je pense en quelque sorte, étonnant n'est-ce pas !
Je me suis mis en route aussi et je crois avoir un peu de forces.
Continuons le combat
Ce qui me touche dans ce que vous écrivez, c'est cette sensibilité qu se laisse écorcher par le basses manœuvres de vos adversaires. Et pourtant, vous en avez tant entendu, tant subi. Chaque fois que vous vous trouvez face à ces journalistes de pacotille posant éternellement les mêmes questions "pour qui voterez vous au second tour", j'admire votre patience et j'ai de la compassion pour vous. Mais tel est le destin des hommes de talent d'avoir à subir les attaques des médiocres. C'est une situation qu évoque pour moi les souffrances de Baudelaire exprimées dans le poème qui ouvre les "Fleurs du Mal": Au lecteur".
Non, vous n'êtes pas aimé par des groupies mais l'amour dont vous parlez et que vous levez dans ce pays, est celui d'un espoir et d'une dignité retrouvée.
Quelle joie de voir que la presse étrangère vous découvre et vous admire. Ne soyez pas sensible à l'injustice des medias français, puisque le plus beau media du monde, le peuple, ne parle que de vous.
je mets ici un de mes derniers articles. c'est ma manière de faire campagne pour vous.
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-chute-de-la-maison-karcher-114120
Bien à vous.
Pas déçue que tu n'aies pas eu le temps de mettre au point les vidéos, même si plus facile à diffuser autour de nous, elles ne pourraient contenir autant que tes billets, que je guette toujours avec impatience. OK tous les chiens de garde sont désormais en ligne et ont sorti les dents ; aujourd'hui à chaque heure France Inter nous bassine avec le vote jeune pour Le Pen, et même si on s'en fout je constate que les sondages sont bloqués à + d'une semaine et peu d'actualisation : la plupart de leur courbe (site du parisien ou de l'ifop) donne les intentions pour les candidats principaux, et les visualise sur leurs courbes, Bayrou et Le Pen inclus, mais il faut cliquer pour connaitre celle de Mélenchon (bizarre, bizarre...). J'observe de mon petit point de vue la même dynamique qu'en 2005, et chacun, chacune de proche en proche parvient à convaincre, arguments à l'appui, et merci de nous les donner pour qu'on fasse aussi notre boulot.
Ce billet est très clair et dans cette nouvelle phase de ce processus nouveau qui voit sous nos yeux (il faut l'avouer interloqués et si heureux de l'être) la naissance d'une nouvelle force politique à laquelle on ne croyait plus, il va falloir désormais élargir le rassemblement - et pour cela Jean Luc a parfaitement raison, il devient nécessaire d'éduquer, "démontrer le journal à la main", expliquer, comment ce pouvoir médiatique manipule, modifie, ment et dénature volontairement car il représente désormais une force combattante au même titre que les forces politiques.
En son temps et sur ce blog, Jean Luc avait fait une analyse ultra pertinente de cette force médiatique et de la stratégie à lui opposer.
En conséquence il ne faut plus à ce moment de l'histoire du mouvement du FdG, faire comme si les chiens aboient et la caravane passe, car il y a de nombreux, très nombreuses personnes qui sont encore sous la domination intellectuelle de cette manipulation permanente des médias qu'il va falloir dénoncer systématiquement désormais si on veut qu'elles puissent faire le pas qui leur manque vers le FdG !
Surtout qu'avec la croissance de ce qui pour les journaleux représente un réel danger et pour nous une espérance, la caricature et les manipulations en deviennent de plus en plus grossières et facile à démontrer. Il va y avoir sans aucun doute encore matière abondante avec Marseille
Education critique populaire sur la médiacratie, tout un programme qui reste à...
Savez vous à quoi je pense aprés avoir lu le billet de JL Mélenchon au sujet de cette presse dictatoriale.
Oui je dis dictatoriale parce que vous pouvez ouvrir n'importe quelle page internet du monde,de libération et bien d'autres journaux en vue, vous dénombrerez les photos et accroches concernant NS, FH et MLP. C'est incommensurablement grotesque et édifiant en terme de déontologie journalistique. Pendant un moment fulgurant d'1/10 ème de seconde j'ai pensé à la période de la dernière guerre mondiale, ne l'ayant pas vécu, j'ai imaginé eu égard à la situation actuelle que d'aucuns puissent avoir des envies de reconvertion dans l'art exprimé par le coiffeur. Métier trés noble au demeurant. J'ai honte ! d'avoir à cause d'eux des pensées comme celle ci.
Je reviens à ma pensée plus légère celle-ci.
Je viens de voir les panneaux d'affichage officiels s'ériger dans mon quartier, tout nickel et galvanisé. A cette heure il y a que deux affiches collées. Le 3 et 4.
NS regarde JL Mélenchon et lui dit la France Forte c'est toi ! JL Mélenchon ne le regarde même pas ! J'ai esquissé un sourire.
Le thème de la république sociale á Marseille, après Toulouse et Paris, pour ceux qui n'ont pas forcement vu les autres rencontres (Grigny par ex.), c'est exactement ce qu'il faut, la boucle idéale.
Juste un petit conseil pour qu'il y ait encore plus de monde : il y a un match de l'o.m. important á 21h le même jour et ça.. Y'en a qui hésitent á aller "á Mélenchon" car il ne veulent pas rater le début du match. A ville particulière, facteurs particuliers! J'espère que le discours ne sera pas trop tard...
On sera lá!
Vive le Front de Gauche et vive Marseille!
@Lysette Ce soir, dans la rubrique "campagne officielle pour l'élection présidentielle 2012, ni Fr 2 après le 20h., ni Fr 3 avant le soir 3, n'ont passé la vidéo du Front de Gauche. Alors que nous avons pu voir les 9 autres candidats, pas de Jean-Luc Mélenchon ! Comment est-ce possible ?
C'est normal, 9 clips étaient programmés aujourd'hui. Les horaires de diffusion de tous les clips sont sur cette page.
Un grand merci pour ce que vous accomplissez avec toute votre équipe et surtout avec tout le peuple de France.
Né en 1983 à l'heure des grandes réformes, je n'ai pour ainsi dire jamais connu de "véritable" gouvernement de Gauche en tant qu'électeur. J'ai toujours connu des votes de sanction depuis que je suis en âge de voter.
Pour la première fois, je vais participer à un vote d'adhésion.
Comme vous le dîtes si bien, on avait l'impression d'être des marginaux, presque des détenteurs d'une relique d'une idée ancestrale que l'on préférait cacher. Il fut un temps, je l'avoue, où j'ai presque eu l'impression que d'être de Gauche (pas socialiste), c'était une tare sociale. Il ont presque réussi à me le faire croire.
Mais notre élan était là. Bien caché. A l'abri, patient. Et tel un coup de grisou dans la fourmilière umpsfn, la petite flamme rouge va raviver le bûcher des vanités le soir du 22 avril.
Et ceux de ma génération comprendront très certainement que je compare cet épisode politique que nous sommes en train de vivre, au "retour du Jedi". :)
Toute ma sympathie et mon amitié vous accompagne, camarade.
Résistance !
Ca ne sont pas les camarades du FdG ni M. Mélenchon qui "partent en vrilles" et sont "au bord de la crise de nerfs" mais bel et bien les pouvoirs en place et leur "médiacratie" (médiocratie) !
C'est à la force et à la multiplication de leurs insultes que l'on mesure, et leur inquiétude, et l'audience, l'intérêt grandissants pour notre programme ! Merci à tous (et, sans fausse modestie, à moi-même, parfaitement !), de le porter si haut, de le défendre si bien ! Plus les gens se l'approprieront, mieux cela sera ! Et je reprends confiance dans l'intelligence de mes compatriotes, moi qui les ai tant détestés d'avoir voté Le Pen en 2002, Sarko en 2007 !
Car votre auditoire est non seulement fraternel et bienveillant, mais il est aussi intelligent, lucide, le regard clair (et les idées aussi !). Vraiment, la comparaison avec les meetings de la "concurrence" est complètement à votre avantage car, à la qualité du programme et des orateurs, répondent la qualité du public et des débats qui suivent ce "Réveil" (enfin, enfin !), et cette profonde, et, je crois (j'espère !), inéluctable, maturation !
Portez-vous aussi bien que vous portez nos espoirs ! J'espère que ma santé me permettra de venir vous entendre à la Porte de Versailles... D'ici là je vous salue toujours bien fraternellement.
Bonsoir,
Le premier tour, le deuxième tour, les législatives. Il faut voter ! Résistance
Nous sommes le peuple et rien ne seras comme avant.
20h30, sur france 2, paisiblement installé, paquet de chips et petite bière à la main, je regarde "campagne officielle pour l'élection présidentielle 2012" je regarde patiemment les clips respectifs de 9 candidats, puis FIN ! pas de Jean-Luc Mélenchon ? Comme cela est étrange ! du coup cela me rend beaucoup moins paisible.... et un peu plus révolté.... ils n'ont tout de même pas osé ?
Bonjour à tous. je ne sais si c'est voulu ou pas, mais contrairement à la plupart des autres clips, je n'ai vu apparaître l'adresse internet de site officiel de campagne, "place au peuple" ou une autre d'ailleurs. C'est juste une interrogation. Personnellement je trouve le clip trés bien, avec des arguments bien clairement exprimés.
Si chacun de nous réussissait à convaincre, ne serait-ce qu'un seul abstentioniste ou autre vote (in)utile, M. Mélenchon serait élu dès le premier tour ! Allons-y a fond ! Le jeu en vaut la chandelle ! Surpassons nous !
Comparons ce qui est comparable: Qui a les meilleures affluences aux meetings? Qui osera contester cette place au front de gauche? Ce constat établi, comment prétendre mépriser ce mouvement? La presse partiale n'y peut rien.
Nous sommes en marche et ne seront pas stoppés si facilement.
Juste un petit mot pour vous dire que j'entends ça et la qu'ils sondent maintenant l'option Sarkozy-Mélenchon pour le 2eme tour!
Allez, on lâche rien, il est à nous, le deuxième tour!
Résistance !
Jean-Luc, Camarade, j'ai quitté le PCF il y a 2 ans car je ne les trouvais pas assez combatifs et hargneux face à ce gouvernement "royaliste" où 1 seul homme nous fait marcher au pas, décide seul le sort du pays. Je leur ai reproché de s'allier avec le PS pour avoir des places. J'en ai eu marre d'entendre "mais c'est bien d'avoir des élus". C'est bien oui, si ils ne sont pas obligés de voter comme eux ou de s'abstenir comme eux.
Tu me redonnes l'espoir, Jean-Luc...L'espoir que j'avais perdu. Je me suis remise à tracter, à convaincre, à coller et je revis. Je suis au PG. Merci, merci pour ta fougue, ta hargne qui me redonne le punch de mes vingt ans.
Je comprends que tu sois fatigué (on le serais à moins) mais puises ta force dans notre espoir, régénères toi dans l'envie que tu nous donnes de relever la tête et de bâtir un monde meilleur. Merci Jean Luc.
Moi la formule du petit billet, même court me vas bien, si ça peut vous permettre de récupérer et vous consacrez à l'essentiel. Les chiens et chiennes de garde deviennent enragés, leur maîtres commencent à baliser, sait on jamais le peuple se rebellerait mal grès tout leurs efforts pour le rendre corvéable et servile à souhait ! Quelle joie ça a été lorsque le nombre de 70.000 à Toulouse fut annoncé, ce fut une explosion de joie dans la foule de se savoir si nombreux, nous nous regardions tous heureux d'en être, incroyable. L'onde de choc a du être tel que la peur a changé de camp. Leur bassesse à la radio ou à la télé est de plus en plus visible, ils se discréditent eux même. C'est triste pour notre pays, mais il faut croire qu'il faut en arriver là, à cette décadence, pour pouvoir espérer remettre de l'ordre dans l'intérêt du peuple. J'espère que nous gagnerons cette bataille pour éviter cinq années terribles et inutiles comme celles que nous venons de passer. Une société basée sur le rapport de force que l'on nous promet est vouée à l'auto-destruction.Le temps des cerises s'annonce et cette années sera celle du peuple de France. Merci Jean Luc Mélenchon, sans vous et le Front de Gauche il n'y aurait guère d'Espoir et de Lumière.
Vive la VI ème République et la Planification écologique, quel bonheur de participer à leur avènement.
Depuis plusieurs mois j'étais lucide sur ce qui est en train de se passer et à mesure que le 22 avril approche je sens que la ferveur qui anime les partisans du front de gauche est en ébullition.oui,continuons nos actions à travers le pays,ne relâchons pas nos efforts car la victoire nous tend les mains! merci monsieur melenchon!
Bonsoir Jean Luc Mélenchon et à tous, qui œuvrez pour le Front de Gauche. Cette campagne est un temps de bonheur comme on en connaît peu. Une bonne partie du peuple français prend conscience de l'enjeu, c'est encourageant. En 2007, nous avions pressenti le malheur, il s'est abattu. Nous avons serré les dents, nous avons manifesté et puis...rien. Le capitalisme libéral déploie tout son savoir-faire et son argent qu'il a en quantité pour discréditer le seul parti qui lui fait vraiment peur. Entre les chiens de garde de l'extrême droite et le vote utile du PS, notre marge de manœuvre est étroite et ce sera difficile. Mais une chose est sûre, PS et droites espèrent qu'après cette petite récréation, cette protestation formelle, tout rentre dans l'ordre et le libéralisme continue sa destruction massive. Nous aurons à tenir bon, à rester assemblés, tous, du Front de gauche, sans concession avec le pouvoir de la finance, il faut battre la droite mais cela ne suffira pas. Ne pas céder sur l'éthique, ne pas céder à la division qui risque de se présenter après les élections ! Mon souhait serait que l'on ne perde pas de vue les objectifs à long terme. Un combat pour un tel changement de société ne se fait pas du jour au lendemain. Il faudra construire la fraternité, la solidarité telle que nous la rencontrons en puissance dans les meeting et les transmettre autour de nous, en tous lieux, tout au long des jours. Résistance! "Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve"...
Rock star après avoir été Pol Pot, meilleur allié de Sarkozy, meilleur allié de Hollande, le candidat de la terreur !
C'est pas très malin de leur part.
On comprend que des électeurs qui aiment bien leur candidat, ce soit un nouveauté dans le paysage politique français, mais ils faudra bien qu'ils s'y habituent.
Allez zou, prenons le pouvoir !