09avr 12

« groupies », « adeptes », « supporters » : des journalistes conchient les citoyens

En marche pour Marseille

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Finalement je n’ai pas eu le temps de faire l’apprentissage de la technique qui m’aurait permis de faire des petites vidéos comme je l’avais prévu. Je reviens donc à mon clavier. Il sera question de ma semaine passée, de notre rassemblement de Marseille, de la semaine où le chiffrage de notre projet a été sur la sellette, et où vous avez été décrits dans la presse quotidienne écrite comme un ramassis de groupies autour d’une rock star de la politique.

En illustration de ce billet des images prises à Toulouse la rouge le 5 avril : un film « time laps » de 13 000 photos de la place du Capitole, prises de 3h du matin à 23h le soir, puis des portraits de participants rassemblés, attentifs et heureux. Film : Eric Delion. Photos : Stéphane Burlot.

toulouse_03Ce que je viens de vivre, c’est sûrement le plus long tunnel d’action de toute ma vie politique. Après un mois sans pause, une semaine qui fila au rythme d’une réunion publique chaque jour du Bataclan à la place du Capitole de Toulouse. Sans oublier le vendredi tout l’après-midi où l’on enregistrait les clips pour la campagne officielle. Je ne fis juste qu’une pause cet après-midi-là pour répondre à l’invitation qui m’avait été faite d’aller saluer les sidérurgistes de Florange sur le Champ de Mars. Si rude que cela soit ce n’est peut-être rien à côté de ce qu’endurent mes proches camarades, garçons et filles de tous âges qui sont sur le pied de guerre nuits et jours. Quand je dis « mes proches », en fait je parle des deux cent personnes qui tiennent à bout de bras la campagne en première ligne, quelle que soit leur tâche. Disons aussi qu’un savoir-faire extraordinaire s’accumule dans cette circonstance. De tous âges, je veux le répéter, ceux qui m’entourent ne sont plus les mêmes qu’il y a quelques semaines. Tout comme moi. Et ce que j’en dis ignore ce que font par millier, et de leur propre initiative, tant de gens qui mènent campagne de tous côtés. Je nous évoque tous ensemble de cette façon parce que c’est selon moi une composante extrêmement significative du moment politique que nous vivons. L’impact de cette campagne sur nous tous, notre transformation comme individu et citoyen à mesure que s’approfondit l’effet que notre action provoque, fait de nous d’autres personnes. De cette mutation nous avions eu un avant-goût avec le référendum de 2005. Que de choses avaient ensuite changé dans nos manières de voir et de penser ! J’en suis une sorte d’illustration puisque ma rupture personnelle avec le PS partit de la brûlure ressentie dans une expérience qui était pour moi comme des retrouvailles avec moi-même. Mais le choc le plus important c’était d’avoir été majoritaires avec 55 % des suffrages. D’un coup, plus rien ne fut pareil. Ni pour nous, ni pour nos adversaires. Nous avons su que « nous on peut ». Et eux aussi, ils ont su que nous en étions capables. Déjà un grand effet d’homogénéisation politique s’était produit entre tous ceux qui s’étaient engagés dans la bataille. Ce que nous vivons aujourd’hui est un multiple en intensité. Cela du fait même de l’objet de l’élection. Maintenant est posée la question du pouvoir. Ceux qui s’impliquent dans la bataille sont conduits à prendre en charge ouvertement toute une vision du monde, un programme et la manière de le faire vivre. A mesure que les discussions ont lieu, que les rassemblements se font, que se diffusent nos idées et que se disent les adhésions à notre bulletin de vote, nous changeons. toulouse_05Un fantastique parti politique se constitue, parti sans murs, sans carte, sans consigne ou presque, infiniment plus discipliné dans l’action pourtant que bien d’autres en ce moment et avant nous. Car qu’est-ce qu’un parti sinon un programme et une action concertée pour le servir ?

Je suis très attaché à notre dispositif de rassemblements de masse sur les trois places, à la Bastille, place du Capitole et à Marseille. J’ai bien noté que les autres candidats nous imitaient. Je les vois maintenant eux aussi occuper les rues et parfois même se risquer sur des places avec des succès souvent mitigés. Dimanche prochain le PS convoque au bois de Vincennes et l’UMP place de la Concorde. Vous allez voir la différence du traitement médiatique ! Et aussi les chiffrages. On va bien rire je crois. Mais rien de tout cela ne se compare à ce que nous faisons. Car nous ne sommes pas engagés dans des opérations de communication. Nous travaillons des répétitions générales de l’insurrection citoyenne. A l’appel du comité du Front de Gauche, lucidement, à leurs frais, et sans aucun avantage à prévoir, dans un inconfort souvent notable, des dizaines de milliers de gens se mettent en mouvement. Pas un abribus de cassé, pas une poubelle renversée. Le rassemblement et la dispersion se font sans anicroche. Et pour quoi faire ? Soutenir l’idée d’un changement de régime, d’un changement de république. Ce n’est pas une petite affaire. Tant mieux, finalement, si l’adversaire en est encore à jouer au PMU politique, si tous ceux que nous affrontons dans cette partie croient à leur propre propagande à notre sujet. Plus longtemps toulouse_06nous avançons à couvert, plus tranquillement et plus profondément se font notre maturation politique collective et notre apprentissage organisationnel pour les tâches que nous avons à accomplir pendant et après l’élection.

Le rendez-vous de Marseille est pour nous un point d’orgue dans les rassemblements pour la sixième République. Il se pourrait que ce soit la plus importante des trois mobilisations. Elle est placée sous la protection de tous les marseillais. Quelles que soient leurs opinions ils savent que tout le pays va regarder de leur côté. Marseille, dans ces conditions, devient une sorte de phare politique. Le lendemain auront lieu les rassemblements parisiens du PS et de l’UMP. On va voir ce qu’on va voir. Sur place, s’il n’y a pas de risques liés aux lieux ou aux intempéries, je pourrai aller plus loin que la conclusion du cycle des discours sur la nouvelle république que j’ai entrepris de faire d’un rassemblement à l’autre depuis la Bastille pour définir notre projet. La forme ramassée de mes discours et les effets poétiques que je me fais un devoir d’y introduire sont destinés à faciliter le travail politique de tous nos amis quand ils doivent ensuite expliquer autour d’eux ce qu’est la sixième République. A la Bastille, j’ai évoqué lestoulouse_08 principes fondamentaux de liberté individuelle et de responsabilité écologique de notre projet de changement. A Toulouse je suis entré plus avant dans la question de la souveraineté du peuple telle qu’elle se pose aujourd’hui. A Marseille je vais sans doute passer au thème de la République sociale nouvelle que nous voulons établir. Mais le discours que je prononcerai après ceux de mes camarades, encore une fois, ne sera qu’une partie de ce que qui se jouera ce jour-là. Le premier enjeu reste notre nombre et notre capacité à nous mobiliser pour marcher ensemble. Car la démonstration de force, comme vous le savez dorénavant, renforce la force et fait partie du rapport de force. Une semaine avant le vote ce n’est pas secondaire s’il s’agit bien, comme nous le disons, de faire du vote une étape à l’intérieur d’un parcours plus long dont la révolution citoyenne est l’objet et non le changement des personnes aux mêmes fonctions. Après ce rassemblement, notre campagne de premier tour se conclura à Paris au parc des expositions de la Porte de Versailles. J’en parlerai bientôt car c’est un moment très particulier dans mon esprit et dans la stratégie de campagne

Les quinze jours qui arrivent sont la période des grands rapides. L’espace-temps politique se contracte. Bruits, rumeurs et effets de surprise ont une intensité et un impact d’une force qu’ils n’ont à aucun autre. Chaque semaine, c’est bien normal, l’angle d’attaque contre nous se déplace et varie ses arpèges. Dans la presse quotidienne écrite bien sûr, le fond d’hostilité aveuglée reste le même. Et davantage encore le mépris. Cette semaine, c’était celle du chiffrage catastrophiste contre le programme du Front de Gauche. De bonne guerre même si la charge n’est pas de bonne facture. Mais il y avait aussi plus croustillant, c’est-à-dire plus personnel. C’était la semaine « Mélenchon super rock star ». Insultant à souhait contre nous tous qui nous voyons réduits au rôle de troupeau de bétail électoral stupide. Ce n’est qu’un avant-goût peut-être. Car cette semaine j’ai noté une recrudescence des mails qui m’attribuent des revenus immenses, campagne à l’initiative de l’extrême-droite mais relayée par d’autres avec complaisance comme nous l’avions découvert quand, dans les Yvelines, fut prise la main dans le sac une élue socialiste qui édifiait ses camarades avec ! Et puis autour de chez moi et autour de l’Usine continuent à rôder les « espions » photographes et divers personnages interlopes que notre service d’ordre parvient toulouse_09parfois à dissuader, et la police à intercepter. Mais pas toujours. Evidemment ces voyous disposent d’une carte de presse qu’ils exhibent au moment où ils se font intercepter et, bien-sûr, ils hurlent que la liberté de la presse est menacée par les amis de Cuba et de la Chine. Donc, cette semaine c’était le chiffrage de notre programme qui occupait enfin l’espace. Huit mois après sa publication, il était temps ! Je crains bien que ce soit complètement raté, une fois de plus. Car l’angle d’attaque est donné par un fumeux « Institut de l’entreprise », bidule complètement bidon lié au Medef par une corde d’amarrage géante.  

« Le Figaro » a publié le 5 avril un article sur le « coût faramineux » du programme du Front de Gauche. L’argumentaire proposé par cette propagande a été repris en boucle dans maintes émissions et articles de presse sans imagination ni recul. Jean-Michel Aphatie a ouvert son interview d’Eric Coquerel sur les chiffres ainsi colportés sans aucune précaution d’usage. En fait « le Figaro » et Aphatie prolongent directement les élucubrations de « l’Institut de l’entreprise », un think-tank patronal créé en 1975 et très lié au MEDEF. Jugez plutôt. Il est constitué, et financé, par cent vingt grands groupes adhérents, parmi lesquels les piliers du CAC 40. Dominée par les grandes entreprises, cette officine poursuit ouvertement des buts de propagande patronale. Son projet est de promouvoir auprès du plus grand nombre l’idée que « l’entreprise » joue un rôle fondamentalement positif dans la société et de « porter les préoccupations des dirigeants d’entreprise dans le débat électoral ». Le Conseil d’orientation de l’Institut de l’Entreprise est dominé par des dirigeants du Medef et des grands patrons dont les payes dépassent le million d’euros annuels. Tous seraient donc touchés par le revenu maximum. Quelques clics permettent de connaître la composition de cette superbe équipe d’intellectuels. Qu’on en juge. Le président du conseil d’orientation de l’Institut de l’entreprise est Xavier Huillard, PDG de Vinci. Il est entouré d’un cénacle de philanthropes bien connus : Ernest-Antoine Seillière, ancien président du Medef, Frédérictoulouse_10 Saint-Geours, président de l’UIMM, Henri de Castries, PDG d'Axa, Gérard Mestrallet, PDG de GDF-Suez, Henri Proglio, PDG d'EDF, Pierre Bellon, président de Sodexo, Alain Bénichou, président d'IBM France, Antoine Frérot, PDG de Veolia Environnement, Françoise Gri, présidente de ManpowerGroup France, Jacques Richier, PDG d'Allianz-France (assurances). Rien que cela aurait mérité un peu de mise à distance critique de la part des journalistes. Il n’en a rien été. On se demande pourquoi.

S’il restait un doute sur la façon de penser de ces grands esprits, il serait vite évacué par la lecture du rapport qu’ils ont déposé en janvier dernier. Le titre est tout un programme : « Pour un choc de compétitivité en France ». On devine qui doit recevoir le choc en pleine figure. L'Institut de l'entreprise proposait, dans une folle originalité, de « faire preuve d'un engagement résolu en faveur de la réduction des dépenses publiques ». Et aussi de « de transférer les cotisations sociales vers la fiscalité pesant sur les ménages. ». Enfin, sur le mode de François Hollande, il demandait de « donner force de lois aux engagements contractuels ». Que tout cela ait disparu des commentaires de ceux qui se sont appuyés sur les élucubrations de ce prétendu institut en dit long sur l’état d’abaissement de ceux qui s’y sont abandonnés.

D’autant qu’ils ne sont guère servis ensuite par la qualité scientifique du travail dont ils se font les répétiteurs. En effet le chiffrage proposé est malhonnête et absurde. Il est construit pour grossir artificiellement le coût du programme du Front de Gauche. Pour gonfler les chiffres, l’Institut de l’Entreprise fait des estimations de coût annuel supposé en 2017. Pour parvenir à cette évaluation du futur, il ajoute aux coûts annuels actuels des hypothèses arbitraires de croissance des dépenses. Et surtout il n’est tenu aucun compte de l’application du programme lui-même. Par exemple, en matière de santé, « l’Institut » projette la croissance actuelle des dépenses de santé pour arriver en 2017 à une estimation de 76 milliards pour le remboursement à 100 % par toulouse_15la Sécurité sociale que nous proposons. Outre la part d’affabulations des hypothèses de départ cette estimation ne tient aucun compte de nos changements de politique de santé, notamment pour réduire drastiquement les prix des soins notamment grâce à la création du pôle public du médicament.

La rigueur des estimations proposées est aussi plombée par les références et méthodes de calcul. Ainsi pour la menace bidon de 800 000 suppressions d’emplois liée au passage du SMIC à 1700 euros combiné avec la fin des allégements de cotisations sociales ! Evidemment il est fait comme si la fin des exonérations était immédiate alors qu’elle sera progressive et conditionnée aux politiques d’emploi et d’investissement des entreprises. « l’Institut » n’hésite pas à prétende que « la pertinence et l’efficacité » de ces exonérations « sont démontrées ». Il ne cite pour cela que deux études émanant du gouvernement. A l’inverse il ne mentionne même pas les rapports de la Cour des comptes qui disent exactement le contraire. Enfin, pour prétendre que le SMIC à 1700 euros supprimerait des emplois, l’Institut de l’entreprise est allé chercher une étude de l’INSEE datant de 2000 sur l’évaluation des causes du chômage. Ce n’est jamais qu’un document qui a donc déjà onze ans. Mais cette étude d’il y a onze ans s’appuyait sur des données de 1997. Au total quel peut bien être la valeur d’une évaluation sur des bases qui ont 15 ans pour calculer l’impact actuel d’une hausse du SMIC toulouse_26?

Dans chaque vague d’attaques contre nous, il y a toujours une dimension personnelle offensante. La semaine passée j’étais « au bord de la crise de nerf » et menaçais de « partir en vrille ». Un quarteron de journalistes frustrés de connivences en avait décidé ainsi répandant la rumeur que l’on me tiendrait à distance de la presse pour cette raison. Que mes journées ne me permettent plus les bavardages qui les occupent et que je réponde chaque jour à plusieurs entretiens avec la presse quotidienne régionale, thématique et internationale ne leur semblait pas un motif suffisant pour ne pas répondre instantanément à leur inquisitions si souvent quasi exclusivement provocatrices. Cette semaine, le refrain, parti des mêmes prétendus observateurs bien placés pour savoir, c’était ma transformation en « super star » entouré d’un public de groupies qui s’évanouissent. Ces idioties insultantes pour les milliers de gens qui participent à nos meetings sont naturellement destinées à vider de sens ce que nous faisons. Rien de tout ceci n’a donc à voir avec de l’information. C’est une bataille politique. Les méthodes de combat à appliquer sont donc celles de la bataille toulouse_28politique sans aucune des exceptions et circonstances atténuantes pourtant sans cesse exigées par ce type d’adversaires.

Une bataille politique ? Voyons. Que « Valeurs Actuelles » titre à mon sujet « L’enragé » est légitime de la part d’un journal de droite extrême. Que notre rassemblement à Toulouse soit ridiculement sous-estimé par le Figaro est dans l’ordre des choses. La rédaction de ce journal a elle-même fait des résolutions contre le grossier alignement du titre sur la propagande de l’UMP. La suite est plus affligeante. Une photo légendée dans « le Monde », en tout et pour tout. Le titre de centre droit réserve son admiration et ses enthousiasmes pour la réunion dans le bois de Vincennes du PS et la place de la Concorde de l’UMP la semaine prochaine. Là aussi c’est dans l’ordre des choses. « Libération » a une rédaction qui a regretté publiquement l’alignement sur le Parti socialiste. La preuve par Toulouse. Nous sommes relégués à la page douze sans aucune accroche à la une. Nous ne sommes pas l’événement. Nous ne le serons jamais pour ceux-là. Pour ce quotidien l’événement à annoncer en une c’est une interview de Valérie Trieweiler où elle déclare, avec beaucoup de justesse de ton… qu’elle n’a rien à déclarer. Devant ce spectacle, ma consolation intellectuelle, c’est de me souvenir comment Joffrin, alors patron de cette rédaction, titra en une à mon sujet : « L’homme qui veut faire perdre Strauss-Kahn ». Venant d’un proche de Strauss-Kahn, on devine à présent quelle part de duplicité ce titre contenait. A l’heure où j’écris, il est le patron de l’autre organe de toulouse_23presse des sociaux-libéraux, le prétendu « Nouvel Observateur ». Sous sa houlette et haine recuite, l’hebdomadaire  se prépare à me vomir dessus. Bien-sûr tout cela est vulgaire, brutal, blessant. La cause est entendue entre nous ici. C’est également stupide de la part de gens qui se préparent à mendier nos voix entre les deux tours d’une élection qu’ils pensent avoir gagnée d’avance et dont ils ont déjà en vue les juteux dividendes de carrière. Car bien sûr Laurent Joffrin, c’est Hollande en ligne directe, tout le monde le sait. Nous savons à quoi nous en tenir ? N’empêche ! Il fait partie de l’exercice auquel nous travaillons, de le souligner, de le donner à voir et de l’enseigner autour de nous, spécialement aux nouveaux arrivants dans le combat. J’insiste pour que mes amis ne l’oublient pas dans leur activité. Faire des ateliers de lecture critique est une activité d’éducation populaire très importante. Car il est impératif de ruiner l’autorité que de tels adversaires acquièrent le reste du temps en prenant la mine d’impartialité que l’on connaît et qui fonctionne comme un appeau. Les esprits capturés par ces leurres de « gôche » forment les zones de crédulités qui permettent ensuite les manœuvres d’appareil les plus vicieuses. Il est donc très utile d’expliquer, le journal à la main, et de faire la démonstration sur pièce et sur place. C’est autant de gagné pour la suite des événements qui nous attendent. Car de tels organes seront toujours des tireurs dans le dos très actifs contre notre combat. Nous l’avons vu en 2005, quand ils se sont tous mobilisés pour le « Oui » et ont agoni le « Non » d’injures avant et après le vote. Ils recommencent à chaque grand rendez-vous. Cette élection en est un, d’envergure majeure.


680 commentaires à “En marche pour Marseille”
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  1. marion dit :

    Hier (19h29, commentaire 285), je vous ai fait part de ma conviction qu'en cas d'un 2ème tour Mélenchon/Sarko, Mélenchon sera élu haut la main.
    Je voudrais vous faire part ici de ma crainte quant à l'issue d'un 2ème tour Sarko/Hollande.
    Il est vrai qu'il y a un fort rejet de Sarko, mais, avec sa campagne « votez pour moi pour battre Sarko », Hollande ne convainc guère. Et j'ai vraiment peur qu'il se fasse laminer par Sarko lors du débat de l'entre-deux tour. Parce que Sarko se fera un malin plaisir de montrer les contradictions de Hollande dans ses déclarations (ennemi de la finance à Paris, ami de la finance à Londres). Parce que Hollande n'a pas un programme ficelé sur lequel s'appuyer, mais juste « ses 60 propositions », parmi lesquelles certaines sont déjà caduc (tranches d'imposition). Parce que, avec le flou qu'il entretient en permanence, Hollande ne saura pas défendre des idées claires. Ces débats d'entre-deux tours ont, à plusieurs reprises, fait basculer l'élection présidentielle. Signe que Sarko se sent fort pour débattre face à Hollande : lui, qui refuse tout débat avant le 1er tour, vient de proposer la tenue de deux débats entre les deux tours. Soyez sûrs qu'en cas d'un 2ème tour Mélenchon/Sarko, il ne sera plus question d'un deuxième débat. Plus que jamais, il n'y a qu'un seul vote utile, efficace, et nécessaire pour une victoire de la gauche en 2012 : le vote Mélenchon.

  2. marco polo dit :

    Ecouter Hollande sur FI, confirme bien son intention d'utiliser toutes les ficelles pour avancer masqué. Entre Bayrou et Mélenchon, il se refuse à choisir. Rien que ça, c'est un programme politique. La condition pour le mettre au pied du mur : voter Mélenchon, seul résultat utile pour avancer et tant mieux si Mélenchon et devant, le combat restera le même. Le révélateur d'une démarche politique sera de savoir qui Hollande soutiendra.
    De toute façon, le combat va continuer sur le plan des législatives, préparer le terrain pour élire un torrent de nouveaux députés Front de Gauche, c'est se donner les moyens pour préparer la suite, l'après élections.

  3. Pierre Quillivic dit :

    Ça continue, ou ca ne fait que commencer. Sur France inter a l'instant on n'a évoqué les rassemblements du weekend, pas un mot sur celui de Marseille.
    On lache rien, certes, mais ca devient lourd !

  4. dejean dit :

    A tous.Surpris de l'attitude des médias? Ne vous énervez pas,vous ne faites du mal qu'à...vous mêmes.Un de mes bons camarades,hélas disparu,disait :"fermez la télé,lisez l'Humanité". Faites idem avec les radios,quotidiens,hebdo...allons au contact de nos concitoyens,tractons,porte à porte,assemblées citoyennes,réunions d'appartement,utilisation des réseaux sociaux,...on va les asphyxier.D'autant que nous avons un vrai programme et des arguments difficilement réfutables.

  5. Marie-France dit :

    Chers amis,
    Nous nous rendons hommage à ce grand resistant Raymond Aubrac alors que d'autres preferent rependre le poison et la haine en citant Brasillac; chacun son camp; vive le front de gauche et sa résistance.

  6. jose portugal dit :

    Os portugueses que trabalham e vivem em França estão-se a mobilizar-se para votar Mélenchon. Temos de unir os nossos votos ao candidato da esperança. Todos a Marselha.

  7. Anaïs dit :

    Juste un message de soutien et d'encouragements à J-L. Mélenchon et les militants.
    Je ne suis qu'une sympathisante, et pourtant il m'arrive de consacrer mon temps libre à distribuer des tracts Front de Gauche dans la rue avec d'autres sympathisants. Cette élection doit être celle du peuple, et il y a de fortes chances qu'il la gagne ! Courage !

  8. jorie dit :

    Dudu44 et autres: effectivement, un lynchage en règle de Mélenchon à 12h sur les "affranchis" de france inter, avec l'aide de Plantu, ce subventionné du Qatar qui n'a pas supporté que l'on conteste son dessin sacralisé. La caricature grossière de Jean-Luc Mélenchon, portraitisé en brute aveugle,suivie d'un commentaire soi disant éclairé sur son amour immodéré de Chavez, l'antidémocrate,bref, insupportable.Mais france inter n'est plus ce qu'elle était. Toute une clique se paye Mélenchon depuis des mois, tout en faisant la promo de Le pen (si c'est pas Cohen,c'est pascale clark) depuis plus d'un an. Idem, sur le JT de la 2 à 13h, la seule image de "campagne" qu'ils aient montré de Jean-Luc Mélenchon, c'est cette espèce de "cagole" genre "russe", soi disante fan de Mélenchon, comme si ce clip venait de nous (suggestion sexuelle etc...). Voilà ce que les média montrent du candidat Jean-Luc Mélenchon. Moi aussi, j'écris partout pour protester contre ces violences calomnieuses de Jean-Luc Mélenchon depuis des mois. Dans tous les média, à tous les médiateurs, mais ils s'en foutent royalement. Le tir de barrage est lancé. Dans un consensus général. Aucun mot sur notre programme sinon de grossières calomnies. Par contre, quelle fantastique promo de Me Le pen depuis 1 an, elle qui se sent stigmatisée, pourra leur dire merci sur les nombreux extraits de meeting, tendant à la faire passer pour une "populaire, laïque et sociale". Cela fait un an que ça dure. Moi, je craque, tellement c'est énorme.

  9. jeannine dit :

    Monsieur Aubrac vient de partir, chapeau bas Monsieur, et profond respect. Vous incarniez la Résistance francaise, aux cotés de Jean Moulin. Resistance, c'est notre devise avec Jean-Luc Mélenchon au front de gauche.
    Je viens de telephoner a France inter pour leur dire ce que je pensais,(et c'est peu dire!)du traitement reservé a Jean-Luc Mélenchon ce midi. Ils savent maintenant avoir perdu une auditrice!
    et je rajoute...
    Que se vayan todos!

  10. Florian dit :

    @ Jean-Louis Charpal 483.
    J'ai bien vu ton analyse camarade, on sent bien ce qui nous attend...Si par malheur nous ne sommes pas au pouvoir le 6 Mai prochain, c'est toute la France et l'Europe qui va prendre un gros coup de fouet.
    Mais j'ai tellement confiance en nous et notre programme et, à l'intelligence de notre candidat à aborder les bons sujets au bon moment avec les solutions évidentes.
    On ne vois pas d'autres programmes économiques à la fois efficace et luçide que le notre, pour nous sortir du pétrin.
    Salutations.

  11. graff noe 1268 begnins vaud suisse dit :

    Suivons la campagne avec enthousiasme. Nous ne sommes pas tous des banquiers pourris. 800 Suisses sont partis en 36 pour defendre la république espagnole et la moitié sont morts sur place. Alors vive la révolution citoyenne en France en Suisse et dans toute l'Europe.
    Salut et respect a vous!

  12. Fred Barbosa dit :

    Je déteste ces médias qui veulent nous dire quoi penser et quoi dire. Et ce sur un ton docte et arrogant. Mettons-leur une pâté historique avec un énorme rassemblement à Marseille et dans les urnes!

  13. NatCha dit :

    Juste un petit Hommage
    le verbe Résister se conjugue au présent
    Lucie Aubrac
    Donc on ne lache rien
    Bon courage à tous et vive le Front de Gauche

  14. Poncet dit :

    Je ne vois pas de mal à avoir une certaine admiration pour Hugo Chavez. Ce qu'il a fait pour son peuple est remarquable, il a été élu et réélu démocratiquement, nonobstant une ou deux tentatives de coups d'Etat... il n'était même pas, selon ses dires, marxiste au départ. Il a simplement fait du socialisme pragmatique, sans craindre les ennemis du peuple. Personnellement ça ne me gène pas de voter pour quelqu'un qui a de l'admiration pour Chavez.
    Mais ne nous inquiétons pas trop pour ce qui passe à France Inter. Les gens s'informent sur l'élection d'abord devant la télé, puis devant internet, la radio vient derrière. Et je crains plus le décervelage par les Cauet et Cie sur les radios qu'écoutent les jeunes.

  15. calcium dit :

    Lorsque nous serons à Marseille souvenons nous que c'est Raymond Aubrac, alors Commissaire de la République qui a remis à flot et en marche le port détruit par les allemands et abandonné par les armateurs et autres entrepreneurs apeurés. 6 mois après le port fonctionnait à nouveau grâce à l'aide des Marseillais,des syndicats et groupes résistants. Les patrons pétainistes revenez alors prendre leur bien en éliminant Raymond.
    Souvenons nous toujours que, comme le disait Brecht : " jamais l'huile ne se mélange à l'eau " en évoquant les rapports entre la classe ouvrière et les propriètaires des moyens de production (ou grands bourgeois).

  16. Palmer dit :

    Ne t’inquiète pas Jean Luc, on est tous derrière toi, Le front de gauche et la seule issue possible à la France, tu est arrivé comme un météore au bon moment, mais on sait que l’impact va être titanesque, avec toi la politique à un sens que l'on croyait à jamais perdu. Si l'esprit subsiste au corps, je suis sur que Victor Hugo est fier de toi.
    Je regrette que mes parents qui on vécu la guerre (communistes, déportés et résistants) ne sont plus de ce monde, ils aurais été heureux de te voir à l'oeuvre contre cette barbarie du XI siècle, à croire comme la chanson "Anne ma soeur Anne" de louis Chédid est toujours d'actualité et qu'il ne faut jamais baissé la garde.
    Raymond Aubrac est décédé hier et c'est pour moi le signe que t'on combat est le plus noble qui soit, Je ne suis pas bon en écriture ni en orthographe ou en littérature mais à travers toi c'est tout comme. Félicitations sans oublier tous les militants qui t'aide à fond dans cette rude bataille.

  17. Antraigues dit :

    L'acharnement médiatique dont nous sommes victimes pose résolument la question de la réorganisation des médias. Le programme du FdG prévoit une loi contre les concentrations dans la presse, la création d'un conseil national des médias et un pôle public des médias. Outre ces excellentes mesures, ne faudrait il pas également interdire aux grandes entreprises industrielles de posséder des médias, et créer des écoles publiques de journalisme, de façon à faire cesser la sélection par l'argent dans cette profession ?

  18. sebidf dit :

    Ce qui es le plus écoeurant c'est la pub que les médias font de LePen. Son discours ne diffère pas de ceux de son père, la seule diffférence résidant dans le traitement qu'elle reçoit de la part de ces médias protecteurs. Donc une toute petite pensée (ironie bien sur) à toutes ces personnes prêtes à voter pour elle pensant renverser ou lutter contre le système et qui sont en fait la première ligne, les pions du "système" si ce mot a un sens, afin que rien ne change. Hier encore il me semble qu'un pauvre bougre venait nous expliquer pourquoi LePen était la seule à proposer un remède efficace pour nous éviter la chute et il nous blamait. Il n'a vraiment rien compris, il sert NS ou fH point. Elle ne sert qu'à ça.
    Mais si elle était au deuxième tour, ils vont nous ressortir leurs "unes" scandalisées, ils se moquent vraiment de notre figure... Enfin, n'écoutant plus la radio ni ne regardant plus la télévision, je m'informe en lisant vos commentaires. Quand je lis ce que les médias se permettent de faire ou dire (comme à priori ce matin sur FI), je trouve cela choquant. Espérons que cela n'affecte pas le score du FdG. Ces personnes auraont une grande responsabilité si le malheur s'abbat sur nous en cas de non-victoire de M.Mélenchon. Ah, faut garder le moral.
    Sinon, positivons, un collègue ce matin lors d'une formation m'a dit: "la surprise va être belle, M.Mélenchon sera au deuxième tour". Qu'il ait raison.

  19. naif dit :

    Barbier de l'express qui est dans les petits papiers de ce qui se trame en haut lieu, disait que seul un évènement exogène pouvait sauver NS. C'était mi-mars et il y a eu l'affaire de Toulouse le 19 mars, juste après la prise de la Bastille.(3 semaines sur l'insécurité, résultat NS + 4 points)
    Aujourd'hui Barbier émet l'hypothèse d'un dégonflement de la "bulle" FdG à 12% et un FN à 19 voir 20%. Pour lui les cartes sont rebattues en terme de réserve de voix.
    Ce Barbier a t-il déjà intégrer le résultat de l'attaque médiatique au bazouka qui est déclenchée et dont il connait les instigateurs. C'est proche du délit d'initié.
    Sur FI, le Morin s'est déchaîné, mais c'est de ma faute je n'arrête pas de lui dire depuis février, surtout du temps ou on en parlait pas: "Merci Morin de parler de JL Mélechon, parlez en en mal ou en moins mal on s'en fout mais parlez en". Ce c** il n'arrête plus. Je regrette.
    Et le Plantu, il ne s'est pas planté, c'était pas son sosie c'était bien lui avec sa copine qui dessine au Vénézuela. J'ai cherché sans succés (Raïma,pas trouvé). Elle doit être interdite d'internet aussi.
    J'ai bien aimé quand l'animatrice a annoncé une averse de mail aprés la déclaration de Plantu sur l'antenne de FI. J'ai pensé aux AMG de ce blog. Mon épouse était malade d'avoir écouté Morin puis aprés Plantu elle exultait. Je lui est dis tu vas voir les copains vont se mettre au clavier. Gagné !

    @ Wb: Merci pour hier soir.

  20. Alain Eck dit :

    A l'occasion du décès de Raymond Aubrac, la presse publie des photos, dont une des obsèques de son épouse Lucie Aubrac: au premier rang, Jean-Luc Mélenchon.

  21. Truhania dit :

    Je sais bien que beaucoup d'entre nous sont ulcérés par le traitement médiatique du Front de Gauche mais je pense qu'il nous sert. D'abord nous il nous surmotive pour défendre nos idées et notre programme.
    Ensuite ce pilonnage massif éveille la curiosité des télespectateurs. Je suis sûr que beaucoup liront nos professions de foi alors qu'ils auraient probablement zappé sans ce pilonnage;
    En plus le pilonnage est clairement ridicule et une bonne majorité des électeurs se rappellent comment ils ont tous fait corps pour le oui au référendum.
    Donc je pense que tout bien pesé, cela nous rend service à condition qu'on allume la lumière en continuant à discuter et argumenter auprès de tous les indécis. Dites leur pourquoi croyez vous qu'ils tirent tous à boulet rouge sur notre candidat.
    Enfin je ne suis pas d'accord pour qu'on mette le peu de temps médiatique qui nous reste (y compris dans les meetings) à répondre essentiellement aux attaques/questions des médias. Faire cela c'est être sur la défensive et accepter leur rythme leur règles du jeu. Nous sommes plus malin nous ridiculiserons leurs thèmes pour avancer les nôtres. Fixons notre rythme et imposons nos thèmes alors nous gagnerons.

  22. bibi dit :

    Je viens de lire le communiqué de NS lors de son intervention à la CGPME le 10 avril.
    IL cite comme un "succès", la mise en place du statut d'auto-entrepreneurs, qui aurait permis la création de 1 million d'auto-entreprises, pour un chiffre d'affaires total de 4 milliards d'euros.
    Si je sais toujours compter, cela fait un CA annuel de 4000 € par auto-entreprise, soit 333 euros par mois (ça ne laisse rien pour vivre) !
    Encore un statut créer pour sortir des chômeurs des statistiques et qui, du fait, a créé des précaires!

  23. Nath dit :

    Bonjour Jean Luc, bonjour à tous,
    J’espère que tu seras aussi en forme demain que tu l’étais hier sur France Inter où tu n’as fait qu’une bouchée de ce pauvre monsieur Cohen !
    On est tous à fond dans la dernière ligne droite, mais quelque soit notre présence sur le terrain, on sait bien que les dernières interventions TV vont être décisives. Donc, juste 2 remarques :
    - Quand tu parles du smic à 1700 €, les prolos (dont je suis) n’y croient pas « vous êtes fous, c’est impossible ». Par contre, si tu prends le temps de préciser qu’il s’agit en fait de 1250 € NET, alors là, l’œil devient plus intéressé car 200 € d’augmentation ça leur devient plus « raisonnable » dans le contexte de matraquage qu’ils subissent.
    - Comme nos stupides journalistes n’arrivent pas à te coincer sur notre programme économique, il vont remettre leur refrain sur Cuba et le Tibet. Et là, c’est nos « bobos » qui coincent (où j’ai plein d’amis que je peine à convaincre). Autant ils sont prêts à nous suivre sur la bataille contre la finance, autant ils sont « choking » sur les « Droits de l’homme » version pensée unique. Il faut travailler un argumentaire béton sur notre position sur ces 2 sujets Tout le reste est absolument limpide ! Salut et Fraternité à tous. « On s’est retrouvés, on ne se quittera plus ! »

  24. Thierry_M dit :

    @ JL Mélenchon.
    Merci à toi et au Front de Gauche pour cette campagne de haut niveau politique.
    Merci pour la qualité de tes réponses lors des émissions de télé ou de radio. Je t'y trouve rayonnant et serein. Tes réponses ce sont encore plus affinées.
    Et tous ces gens qui répandent les idées du Front de Gauche dans les commentaires aux articles des médias dominants. J'en ai lu de magnifiques.
    @ Tous.
    Au premier tour des élections présidentielles depuis 1988, j'ai voté PCF. J'ai voté blanc au second tour. En 2002 j'ai voté pour Le Pen, c'était ma stratégie personnelle.
    Il y a encore quelque temps je croyais que blanc serait mon choix au deuxième tour. Maintenant je sais à 99% que je voterai PS si il est présent au second tour. Ce sont les explications sur ce blog de JL Mélenchon qui m'en on convaincu. Battre Sarkozy, est l'objectif.
    Le 1% qu'il reste, je le garde au cas ou le Front de Gauche se diviserai.

  25. JEAN PAUL 76 dit :

    Courage le non à fait 55% non à l'europe ump et socialiste. donc 15% pour le FN 4% pour les souverainiste de droite il reste donc au moins 30% du non de gauche c'est cela qu'il faut aller chercher

  26. Michel Berdagué dit :

    La déferlante c'est du Capitole à Marseille, toute la Méditerranée nous regarde et au delà,et non pas les vaguelettes des sondes bidonnées Médef et autres agences de formatages. Le 14 à Marseille, avant sur les Places Publiques à Paris le 13, forts de la Bastille de Vierzon,de Limoges, de Metz, de...cf les vidéos Corse,Bretagne...
    Surtout qu'il reste Versailles la porte pour cloturer (à suivre) la dernière cinquième de monarchie des cinq années de catastrophes. Le parc des expositions va être bien petit pour accueillir tout le Peuple celà doit être le 19 ;
    Et le 22....ça dégage sec....
    L'agenda est tout tracé il est historique pour la Libération....

  27. olivier dit :

    De toute façon nous n'avons aucuns choix, si nous voulons virer Sarko il faut Jean-Luc Mélenchon au deuxième tour. Si c'est un deuxième tour Hollande Sarko, alors ce sera du Sarko 2. Sarko va mettre out Hollande entre les deux tours.
    1er tour Front de Guache, 2eme tour Front de Gauche.

  28. olivier dit :

    De toute façon nous n'avons aucuns choix, si nous voulons virer Sarko il faut Jean-Luc Mélenchon au deuxième tour. Si c'est un deuxième tour Hollandex Sarko, alors ce sera du Sarko 2. Sarko va mettre out Holland entre les deux tours.
    1er tour FRont de Guache, 2eme tour Front de Gauche.

  29. Disjecta dit :

    @Cathar
    Sur le coup d'état du 11 avril 2002 par Fedecamera (le syndicat des patrons) contre Chavez, il y a ce remarquable documentaire d'Arte: La révolution ne sera pas télévisée. Nul doute que Onfray ne l'a jamais vu...

  30. Plusieurs commentateurs s'indignent de l'émission de ce midi sur France Inter. Je ne l'ai pas retrouvée, et n'ai d'ailleurs pas cherché plus que ça. L'article de 14h41 est nettement plus mesuré, on peut même y glaner, distillées au compte goutte, quelques informations intéressantes (que nous connaissons, mais qui ne sont généralement pas données au public ordinaire). Le titre est d'ailleurs inhabituellement sympa: "Derrière Jean-Luc Mélenchon, une dynamique de rassemblement"

  31. Elisa dit :

    Pour convaincre les copains qui restne coincé sur le vote Hollande, l'argument le plus efficace que j'ai trouvéest celui de la crise en Grèce et en Espagne qui ne manquera pas de nous tomber dessus très vite, et qu'il faut voter pour la bataille avenir et pas seulement pour elire un président, en vue également de former un gros groupe parlementaire pour faire barage à l'austérité). Ca évite des débats stériles sur des Hypothétiques pourcentages de voix.
    j'ai entendu parlé ici des futures CDS sur la dette française à partir du 16 avril, qu'en est-il, avez vous des liens ? On me pose des questions à ce propos et je ne suis pas capable de répondre.

  32. le révolté dit :

    @sebidf b14h56

    Il faut arrêter de croire aux sondages,car il vont tout faire pour manipuler l'opinion voyant que le fdg monte réellement en pourcentage c'est pourquoi il vont tout faire pour essayer que la mlp remonte, ce sont vraiment des chiens de garde,il ni a plus qu'a éspérer que la majorité des français s'en aperçoit.

  33. Florent dit :

    Désinformation sUr le site du parisien :
    Mélenchon et les médias ça ne s'arrange pas
    «La semaine passée j’étais au bord de la crise de nerfs et menaçais de partir en vrille. Un quarteron de journalistes frustrés de connivences en avait décidé ainsi, répandant la rumeur que l’on me tiendrait à distance de la presse pour cette raison», a écrit Jean-Luc Mélenchon hier sur son blog.
    Thierry Zoccolan
    Les guillemets signifiants les citations ont été enlevés ce qui change tout le sens et vient justement confirmer les rumeurs. Je l'ai signalé mais pour l'instant aucune réaction.
    Merci beaucoup pour votre action
    Bien cordialement

  34. Guillaume dit :

    On a encore du boulot !
    1. Il faut une cellule qui réponde à tout les articles de presse. La désinformation est encore trop forte par sa quantité. Cependant, les articles qui attaquent le Front de gauche sont si pauvres en arguments qu'il serait très facile de les "demonter". Il faut donc organiser un droit de réponse quotidien. Si ce n'est pas deja fait, on peut peut etre le faire: On prend de temps en temps un article de presse qui nous hérisse le poil, on en tire une analyse logique, et on renvoie une reponse argumentée point par point au Front de Gauche, qui valide ou pas, et se charge de renvoyer la reponse à la presse.
    2. En finir définitivement avec le fantôme de Staline (si ne n'est pas dejà fait). Oui, je le deplore chaque jour, mais nombre de français croient véritablement que l'idée de partager les richesse, de nationaliser les grand moyens de productions entraînent obligatoirement la dictature et le goulag. Ne me demandez pas pourquoi ce serait trop long, c'est comme ça. Il y a aussi ceux qui connaissent bien l'histoire mais qui prétendent quand meme que le rouge nous amènera toujours au goulag... Certain vont meme jusqu'à dire que nous avons des exemple de l'idéal communiste en Corée du nord. Comment fait on avec ça ? Je sais que ça vous énerve. Moi ça m’énerve. Mais il faut rester calme et expliquer, et prouver que nous ne sommes ni Staline, ni PolPot. Croyez moi il y a quelques millions de bulletins de vote à la clé de cette réponse.
    Courage à...

  35. Hold-up dit :

    513 - Truhania a dit : "Enfin je ne suis pas d'accord pour qu'on mette le peu de temps médiatique qui nous reste (...) à répondre essentiellement aux attaques/questions des médias. Faire cela c'est être sur la défensive et accepter leur rythme leur règles du jeu. Nous sommes plus malin nous ridiculiserons leurs thèmes pour avancer les nôtres. Fixons notre rythme et imposons nos thèmes alors nous gagnerons".

    Tout à fait d'accord. J'ai écouté M.Jean-Vincent Placé, sénateur EELV sur radio-France. Invité pendant sept minutes sur les ondes nationales, le naïf a passé tout son temps d'antenne à insulter Jean-Luc Mélenchon, le Front de Gauche, les électrices et les électeurs qui se reconnaissent dans le projet de Constituante, de VI ° république et de planification écologique. Résultats des courses, M. Placé n'a ni parlé de la candidate officielle de EELV, ni du programme de son parti, ni de sa vision pour la France ou l'Europe. Il a cramé tout son temps de parole pour tricoter sur un ton bilieux un discours "contre-productif " pour lui-même - J'en riais, tellement ce monsieur prétentieux n'avait rien compris à la logique médiatique contemporaine. Ses insultes étaient si peu fondées que finalement et paradoxalement, il semblait renforcer, par sa morgue toute personnelle, la pertinence du FdG et la cohérence de son programme. Oui, il faut continuer à construire une dynamique propre au FdG, multiplier les actions et imposer notre agenda politique. Viva...

  36. elgaucho dit :

    Hier matin sur France Inter face à Jean-Luc Mélenchon Patrick Cohen se cache derrière l'INSEE pour ne pas citer L'Institut de l'entreprise qui attaque l'augmentation du SMIC à 1700 euros, mais Cohen en bon professionnel refuse de reconnaître en direct que ses sources sont vieilles de 15 ans !
    Mélenchon, partageons !

  37. clemence dit :

    Crise espagnole : Mariano Rajoy n'aura pas résisté longtemps
    Il avait annoncé d'autorité que l'Espagne n'allait pas restecter les clous du MES.
    Herman Van Rompuy (le président que le monde entier nous envie) lui avait rétorqué que l'Espagne allait subir la sanctions des marchés, sans compter son ministre des finances, Luis De Guindos, qui a failli en venir aux mains avec jean Claude Juncker lors de la dernière réunion de l'Eurogroupe.

  38. Delest dit :

    Edifiant ! Ecoutez et faites écouter l'émission de Mermet sur France Inter en ce moment! Surtout aux amis socialistes qui pensent toujours que FH changera le cours des choses. Nenni ! On trompera le peuple, on se prépare à bien plus d'austérité que jusqu'ici.
    Il faut absolument voter FdG dès le premier tour !

  39. broudin eric dit :

    Bonjour jean Luc je découvre ton blog et suis épaté, j'ai enfin l'impression de me retrouver dans un programme de gauche. L'autre soir à Brest à l'issue du concert de scorpions des jeunes(18/20ANS) avec qui je discutais m'ont dit de voter pour toi,pour le militant cinquantenaire que je suis quelle leçon! l'anchon 43 a raison que chacun d'entre nous soit un militant à part entière et convainque autour de soi aujourd'hui et demain on peut gagner.
    Le vote utile c'et de voter pour toi.Amitiés ne lâchons rien.

  40. Célia dit :

    Cher Jean-Luc,
    Je ne voudrais pas paraître pointilleuse, mais j'ai été "choquée" par un morceau de votre passage à France Inter. Vous dites ne pas vouloir céder aux demandes de regrets, ne pas être un enfant le béret à la main, et pourtant Pascale Claques-qui-se-perdent a réussi à vous le faire faire. Vous vous êtes amendé de vos paroles. "Quelle horreur, vous me faites honte... Maltraiter la langue française..." Quelle horreur d'entendre ça !
    Sachez que la grammaire extrêmement prescriptive qu'on impose en France fait partie du contrôle du peuple. A force de répéter aux gens qu'ils parlent mal, à force de traquer les moindres "fautes", on cultive l'insécurité linguistique qui est une excellente façon de faire taire les gens. Et vous vous y soumettez !
    Sachez qu'il est simplement impossible pour un locuteur natif de maltraiter sa langue, parce que justement la langue n'est rien d'autre que le système issu de la pratique de ses locuteurs. Les langues sont vivantes, elles s'adaptent aux besoins, elles font en sorte de se faire comprendre. Vos "fautes" n'en sont donc absolument pas : les liaisons en "t" permettent de rendre le message plus clair, plus audible, moins ambigu. En termes techniques, elles permettent de résoudre les "conflits de voyelles", que les langues n'aiment pas.
    Si le front du peuple arrive au pouvoir, j'espère que les linguistes et leurs travaux seront rendus plus visibles auprès de la population.

  41. Jake B dit :

    Mais qu'est ce que vous attendiez des media?
    ils bossent pour leurs patrons, et leurs patrons n'ont certainement pas envie de voir arriver le front de gauche au pouvoir. Alors ils y vont de bon coeur car ils n'ont rien à perdre. Et ils se disent qu'ils vont bien réussir à dégoûter quelques milliers de personnes, à en effrayer quelques milliers d'autres. Quel intérêt d'écrire à France Inter ou aux autres ? A mon avis AUCUN ! ils s'en foutent. c'est la dernière ligne droite et leurs patrons ont du leur lâcher la bride en promettant de belles enveloppes, voire même en leur disant simplement qu'ils jouaient leur place. Moi, je méprise en respectant le vieil adage de mon grand père "ne parle pas aux cons, çà les instruit" et je continue mon petit bonhomme de chemin dans mon entourage.
    Ils n'ont rien dans la besace, aucun argument valable, aucun signe de réussite; De la misère partout dans le monde, des guerres en veux tu en voilà, des scandales financiers, des cracks, çà c'est leur CV.

  42. Alain44 dit :

    La charge d'Onfray contre JL Mélenchon est terrible, il veut dire que si Mélenchon arrivait au pouvoir des têtes tomberaient pour assoir ce pouvoir ou se maintenir au pouvoir. JL Mélenchon est visiblement attiré par les personnages qui résistent au capitalisme sauvage. Cela ne veut pas dire qu'il cherche à les imiter. De plus la Révolution que cherche Mélenchon passe par les urnes. Il a bien dit: on votera beaucoup avec moi. Ensuite Carrier est le personnage qu'il ne faut pas prendre pour exemple afin de décrire une époque terrible de transformation politique révolutionnaire. Carrier était envoyé, comme d'autres, en province par la convention pour organiser cette révolution en marche et repérer les comploteurs royalistes et si possible les empêcher de nuire. Mais Carrier était une fripouille sauvage qui agissait pour son propre compte et qui fut condamné à la peine capitale après un procès.Onfray malgré son savoir immense me parait bien manquer de maturité pour porter de pareils jugements.
    Pour ceux qui veulent aller plus loin sur Carrier lire Carrier et la terreur nantaise de Jean-Joël BREGEON paru en librairie académique Perrin.

  43. mathias95 dit :

    Tous ces sondeurs se connaissent, quelqu'un nous a donné, il n'y a pas si longtemps, leur liste et le nom de leurs propriétaires, c'est l'oligarchie financière. Ils ont tous le même objectif et se rencontrent ; de cette façon ils se sont mis d'accord il y a 5 ans, pour sortir une Ségolène de nulle part, ils ont fait la même chose avec F.H, sorti de nulle part également, c'est le moins "dangereux" pour eux, son programme ne se différencie en rien de N.S, c'est du factuel. Tout cela est un grand cirque. Ce qui les affole aujourd'hui, c'est que le FdG soit très certainement au dessus de 20%. Encore une fois, la preuve, c'est d'aller sur "Le Siècle", ils ont des intérêts conjugués...

  44. augustin robespierre dit :

    Nous nous présentons ainsi devant l’histoire dans une action de refondation universaliste dont nous savons qu’elle est la condition d’une liberté accomplie des individus. Morale et politique y cheminent du même pas ; chacune de ces deux catégories fonctionne pour l’action sur soi-même comme pour celle qu’on entreprend dans l’ordre social. Nous osons vouloir que la politique agisse comme un principe de conservation du sens moral dans l’Histoire. Et notre vie toute entière y trouve alors son sens. Le travail de construction de soi peut y prendre la première place, agir comme un refus des raisons transcendantes qui toujours mutilent l’esprit, et besogner ainsi à construire une universalité vivante par chacun de ses éléments. Nos cathédrales sont les galeries d’art, et les salles de musique, nos livres de méditations toute littérature, nos messes les grands concerts, et notre drapeau est bien toujours le rouge, qui annonce les partageux depuis près de deux siècles.
    1991, J.L. Mélenchon « A la conquête du chaos » (ed. Denoel, coll. Médiations)

  45. ninie dit :

    @Lilly54 (9 avril 2012 à 23h25)
    Oui, après avoir vu Christophe Barbier hier dans "C dans l'air" intitulé "la lutte finale", je pense aussi qu'il prépare un mauvais coup, mais tellement minable...
    Il semblerait qu'il ignore (ou minimise) la vague Mélenchon: il n'arrête pas de ressasser que la Le Pen reste une menace, sans prendre au sérieux la progression du Front de Gauche: un déni en somme!
    Cela va sûrement le pousser, comme la plupart des médias, à continuer le "bourrage de crâne" en ce sens dans son magazine, il faut s'y attendre. Il doit être en train de prier pour que les instituts (neutres?) de sondages ne lui donnent pas tort! Qu'il se méfie!

  46. quintessence dit :

    Vous êtes probablement en dessous de la réalité. Je pense que nous oscillons entre 20 et 30 %, vu l'énergie qui développe à essayer de nous botter le cul. La seul façon de nous battre, rassemblement de toute les forces contre nous (NS + FB + MLP + FH).

  47. soubeyranne dit :

    Alors, là chapeau, je ne suis pas venue pour rien aujourd'hui pour vous lire, les uns et les autres, au lieu d'écouter les inepsies de FI. Un grand merci à Florent pour les diverses vidéos d'Etienne Chouard, notamment celle concernant la dette. Pourquoi, comment on en est arrivé là. ! cette vidéo dure 22 mn, mais c'est clair comme de l'eau de roche, et franchement, il n'y a qu'un vote possible celui du Front de Gauche. Idem pour celle concernant Hugo Chavez, on devrait l'envoyer à M. Onfray.
    Concernant FI, je pense qu'il est utile de ne pas les lâcher,...Audrey Pulvar a avoué un soir chez Ruquier, qu'à la suite de l'éviction de Stéphane Guillou et Didier Porte, ils avaient perdu 400 000 auditeurs. Donc, notre avis compte.

  48. David JV dit :

    "Ce que je vais dire n'a rien de scientifique. J'ai de plus en plus la conviction que le Front de Gauche va "cartonner" pour cette élection, voire l'emporter bel et bien. C'est pourquoi la presse, qui n'est plus libre depuis longtemps et a complètement oublié son métier qui est d'informer et non de juger à la place des citoyens, est contre nous et pète les plombs. Peu importe. Comme l'a dit une militante sur ce blog : nous sommes tous des journalistes !"

    J'ai exactement la même impression, cela arrive...indéniablement, je pense qu'il va y avoir une très grosse et (bonne) surprise le 22 avril au soir. En tout cas, avec des amis (et ça fait longtemps que cela nous était pas arrivé) on va tous se réunir et passer la soirée ensemble pour les résultats.
    L'espoir renait...enfin !
    Résistance.

  49. Delest dit :

    Tout ce que dit Jean-Luc Mélenchon y est ! (chez Mermet aujourd'hui, le 11/4 à 15H, Fr Inter: Les financiers au coin du bois...)
    Y compris la nécessité et l'imminence de l'insurrection citoyenne, la description de tous les dangers du système spéculatif, les solutions possibles et nécessaires ! "Il y aura sûrement un Etat (en Europe) où la brèche sera ouverte". "Ne sous estimez pas la révolte populaire". "FH une fois élu, il sera confronté dès l'été à une très grande crise et à la contradiction : le peuple ou les marchés" "On attend des mouvements sociaux très importants!"
    Amis socialistes et amis indécis, écoutez cette émission !
    Vous aurez la confirmation par d'autres sources de ce qu'il faut faire le 22 avril ! Prendre ses responsabilités.

  50. jppl dit :

    Salut à toutes et tous. En ce moment, La bas si j'y suis Les financiers au coin du bois avec Serge Halimi et J. Sapir. Ce qui nous attend après les élections si Hollande est élu ; la finance comme d'habitude fera faire "le sale boulot" à la pseudo gauche. La guerre contre le peuple insoumis de France est prête. Elle sera totale. Notre mobilisation permanente au delà du premier tour avec Jean-Luc Mélenchon et le FdG est vitale, l'élection n'est qu'une étape, que le résultat soit en notre faveur ou non, les législatives seront décisives, nous n'avons pas d'autre choix que RÉSISTER. Cela n'entame en rien ma confiance. Nous sommes une grande force. On ne lâche rien.!


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