09avr 12
Finalement je n’ai pas eu le temps de faire l’apprentissage de la technique qui m’aurait permis de faire des petites vidéos comme je l’avais prévu. Je reviens donc à mon clavier. Il sera question de ma semaine passée, de notre rassemblement de Marseille, de la semaine où le chiffrage de notre projet a été sur la sellette, et où vous avez été décrits dans la presse quotidienne écrite comme un ramassis de groupies autour d’une rock star de la politique.
En illustration de ce billet des images prises à Toulouse la rouge le 5 avril : un film « time laps » de 13 000 photos de la place du Capitole, prises de 3h du matin à 23h le soir, puis des portraits de participants rassemblés, attentifs et heureux. Film : Eric Delion. Photos : Stéphane Burlot.
Ce que je viens de vivre, c’est sûrement le plus long tunnel d’action de toute ma vie politique. Après un mois sans pause, une semaine qui fila au rythme d’une réunion publique chaque jour du Bataclan à la place du Capitole de Toulouse. Sans oublier le vendredi tout l’après-midi où l’on enregistrait les clips pour la campagne officielle. Je ne fis juste qu’une pause cet après-midi-là pour répondre à l’invitation qui m’avait été faite d’aller saluer les sidérurgistes de Florange sur le Champ de Mars. Si rude que cela soit ce n’est peut-être rien à côté de ce qu’endurent mes proches camarades, garçons et filles de tous âges qui sont sur le pied de guerre nuits et jours. Quand je dis « mes proches », en fait je parle des deux cent personnes qui tiennent à bout de bras la campagne en première ligne, quelle que soit leur tâche. Disons aussi qu’un savoir-faire extraordinaire s’accumule dans cette circonstance. De tous âges, je veux le répéter, ceux qui m’entourent ne sont plus les mêmes qu’il y a quelques semaines. Tout comme moi. Et ce que j’en dis ignore ce que font par millier, et de leur propre initiative, tant de gens qui mènent campagne de tous côtés. Je nous évoque tous ensemble de cette façon parce que c’est selon moi une composante extrêmement significative du moment politique que nous vivons. L’impact de cette campagne sur nous tous, notre transformation comme individu et citoyen à mesure que s’approfondit l’effet que notre action provoque, fait de nous d’autres personnes. De cette mutation nous avions eu un avant-goût avec le référendum de 2005. Que de choses avaient ensuite changé dans nos manières de voir et de penser ! J’en suis une sorte d’illustration puisque ma rupture personnelle avec le PS partit de la brûlure ressentie dans une expérience qui était pour moi comme des retrouvailles avec moi-même. Mais le choc le plus important c’était d’avoir été majoritaires avec 55 % des suffrages. D’un coup, plus rien ne fut pareil. Ni pour nous, ni pour nos adversaires. Nous avons su que « nous on peut ». Et eux aussi, ils ont su que nous en étions capables. Déjà un grand effet d’homogénéisation politique s’était produit entre tous ceux qui s’étaient engagés dans la bataille. Ce que nous vivons aujourd’hui est un multiple en intensité. Cela du fait même de l’objet de l’élection. Maintenant est posée la question du pouvoir. Ceux qui s’impliquent dans la bataille sont conduits à prendre en charge ouvertement toute une vision du monde, un programme et la manière de le faire vivre. A mesure que les discussions ont lieu, que les rassemblements se font, que se diffusent nos idées et que se disent les adhésions à notre bulletin de vote, nous changeons. Un fantastique parti politique se constitue, parti sans murs, sans carte, sans consigne ou presque, infiniment plus discipliné dans l’action pourtant que bien d’autres en ce moment et avant nous. Car qu’est-ce qu’un parti sinon un programme et une action concertée pour le servir ?
Je suis très attaché à notre dispositif de rassemblements de masse sur les trois places, à la Bastille, place du Capitole et à Marseille. J’ai bien noté que les autres candidats nous imitaient. Je les vois maintenant eux aussi occuper les rues et parfois même se risquer sur des places avec des succès souvent mitigés. Dimanche prochain le PS convoque au bois de Vincennes et l’UMP place de la Concorde. Vous allez voir la différence du traitement médiatique ! Et aussi les chiffrages. On va bien rire je crois. Mais rien de tout cela ne se compare à ce que nous faisons. Car nous ne sommes pas engagés dans des opérations de communication. Nous travaillons des répétitions générales de l’insurrection citoyenne. A l’appel du comité du Front de Gauche, lucidement, à leurs frais, et sans aucun avantage à prévoir, dans un inconfort souvent notable, des dizaines de milliers de gens se mettent en mouvement. Pas un abribus de cassé, pas une poubelle renversée. Le rassemblement et la dispersion se font sans anicroche. Et pour quoi faire ? Soutenir l’idée d’un changement de régime, d’un changement de république. Ce n’est pas une petite affaire. Tant mieux, finalement, si l’adversaire en est encore à jouer au PMU politique, si tous ceux que nous affrontons dans cette partie croient à leur propre propagande à notre sujet. Plus longtemps nous avançons à couvert, plus tranquillement et plus profondément se font notre maturation politique collective et notre apprentissage organisationnel pour les tâches que nous avons à accomplir pendant et après l’élection.
Le rendez-vous de Marseille est pour nous un point d’orgue dans les rassemblements pour la sixième République. Il se pourrait que ce soit la plus importante des trois mobilisations. Elle est placée sous la protection de tous les marseillais. Quelles que soient leurs opinions ils savent que tout le pays va regarder de leur côté. Marseille, dans ces conditions, devient une sorte de phare politique. Le lendemain auront lieu les rassemblements parisiens du PS et de l’UMP. On va voir ce qu’on va voir. Sur place, s’il n’y a pas de risques liés aux lieux ou aux intempéries, je pourrai aller plus loin que la conclusion du cycle des discours sur la nouvelle république que j’ai entrepris de faire d’un rassemblement à l’autre depuis la Bastille pour définir notre projet. La forme ramassée de mes discours et les effets poétiques que je me fais un devoir d’y introduire sont destinés à faciliter le travail politique de tous nos amis quand ils doivent ensuite expliquer autour d’eux ce qu’est la sixième République. A la Bastille, j’ai évoqué les principes fondamentaux de liberté individuelle et de responsabilité écologique de notre projet de changement. A Toulouse je suis entré plus avant dans la question de la souveraineté du peuple telle qu’elle se pose aujourd’hui. A Marseille je vais sans doute passer au thème de la République sociale nouvelle que nous voulons établir. Mais le discours que je prononcerai après ceux de mes camarades, encore une fois, ne sera qu’une partie de ce que qui se jouera ce jour-là. Le premier enjeu reste notre nombre et notre capacité à nous mobiliser pour marcher ensemble. Car la démonstration de force, comme vous le savez dorénavant, renforce la force et fait partie du rapport de force. Une semaine avant le vote ce n’est pas secondaire s’il s’agit bien, comme nous le disons, de faire du vote une étape à l’intérieur d’un parcours plus long dont la révolution citoyenne est l’objet et non le changement des personnes aux mêmes fonctions. Après ce rassemblement, notre campagne de premier tour se conclura à Paris au parc des expositions de la Porte de Versailles. J’en parlerai bientôt car c’est un moment très particulier dans mon esprit et dans la stratégie de campagne
Les quinze jours qui arrivent sont la période des grands rapides. L’espace-temps politique se contracte. Bruits, rumeurs et effets de surprise ont une intensité et un impact d’une force qu’ils n’ont à aucun autre. Chaque semaine, c’est bien normal, l’angle d’attaque contre nous se déplace et varie ses arpèges. Dans la presse quotidienne écrite bien sûr, le fond d’hostilité aveuglée reste le même. Et davantage encore le mépris. Cette semaine, c’était celle du chiffrage catastrophiste contre le programme du Front de Gauche. De bonne guerre même si la charge n’est pas de bonne facture. Mais il y avait aussi plus croustillant, c’est-à-dire plus personnel. C’était la semaine « Mélenchon super rock star ». Insultant à souhait contre nous tous qui nous voyons réduits au rôle de troupeau de bétail électoral stupide. Ce n’est qu’un avant-goût peut-être. Car cette semaine j’ai noté une recrudescence des mails qui m’attribuent des revenus immenses, campagne à l’initiative de l’extrême-droite mais relayée par d’autres avec complaisance comme nous l’avions découvert quand, dans les Yvelines, fut prise la main dans le sac une élue socialiste qui édifiait ses camarades avec ! Et puis autour de chez moi et autour de l’Usine continuent à rôder les « espions » photographes et divers personnages interlopes que notre service d’ordre parvient parfois à dissuader, et la police à intercepter. Mais pas toujours. Evidemment ces voyous disposent d’une carte de presse qu’ils exhibent au moment où ils se font intercepter et, bien-sûr, ils hurlent que la liberté de la presse est menacée par les amis de Cuba et de la Chine. Donc, cette semaine c’était le chiffrage de notre programme qui occupait enfin l’espace. Huit mois après sa publication, il était temps ! Je crains bien que ce soit complètement raté, une fois de plus. Car l’angle d’attaque est donné par un fumeux « Institut de l’entreprise », bidule complètement bidon lié au Medef par une corde d’amarrage géante.
« Le Figaro » a publié le 5 avril un article sur le « coût faramineux » du programme du Front de Gauche. L’argumentaire proposé par cette propagande a été repris en boucle dans maintes émissions et articles de presse sans imagination ni recul. Jean-Michel Aphatie a ouvert son interview d’Eric Coquerel sur les chiffres ainsi colportés sans aucune précaution d’usage. En fait « le Figaro » et Aphatie prolongent directement les élucubrations de « l’Institut de l’entreprise », un think-tank patronal créé en 1975 et très lié au MEDEF. Jugez plutôt. Il est constitué, et financé, par cent vingt grands groupes adhérents, parmi lesquels les piliers du CAC 40. Dominée par les grandes entreprises, cette officine poursuit ouvertement des buts de propagande patronale. Son projet est de promouvoir auprès du plus grand nombre l’idée que « l’entreprise » joue un rôle fondamentalement positif dans la société et de « porter les préoccupations des dirigeants d’entreprise dans le débat électoral ». Le Conseil d’orientation de l’Institut de l’Entreprise est dominé par des dirigeants du Medef et des grands patrons dont les payes dépassent le million d’euros annuels. Tous seraient donc touchés par le revenu maximum. Quelques clics permettent de connaître la composition de cette superbe équipe d’intellectuels. Qu’on en juge. Le président du conseil d’orientation de l’Institut de l’entreprise est Xavier Huillard, PDG de Vinci. Il est entouré d’un cénacle de philanthropes bien connus : Ernest-Antoine Seillière, ancien président du Medef, Frédéric Saint-Geours, président de l’UIMM, Henri de Castries, PDG d'Axa, Gérard Mestrallet, PDG de GDF-Suez, Henri Proglio, PDG d'EDF, Pierre Bellon, président de Sodexo, Alain Bénichou, président d'IBM France, Antoine Frérot, PDG de Veolia Environnement, Françoise Gri, présidente de ManpowerGroup France, Jacques Richier, PDG d'Allianz-France (assurances). Rien que cela aurait mérité un peu de mise à distance critique de la part des journalistes. Il n’en a rien été. On se demande pourquoi.
S’il restait un doute sur la façon de penser de ces grands esprits, il serait vite évacué par la lecture du rapport qu’ils ont déposé en janvier dernier. Le titre est tout un programme : « Pour un choc de compétitivité en France ». On devine qui doit recevoir le choc en pleine figure. L'Institut de l'entreprise proposait, dans une folle originalité, de « faire preuve d'un engagement résolu en faveur de la réduction des dépenses publiques ». Et aussi de « de transférer les cotisations sociales vers la fiscalité pesant sur les ménages. ». Enfin, sur le mode de François Hollande, il demandait de « donner force de lois aux engagements contractuels ». Que tout cela ait disparu des commentaires de ceux qui se sont appuyés sur les élucubrations de ce prétendu institut en dit long sur l’état d’abaissement de ceux qui s’y sont abandonnés.
D’autant qu’ils ne sont guère servis ensuite par la qualité scientifique du travail dont ils se font les répétiteurs. En effet le chiffrage proposé est malhonnête et absurde. Il est construit pour grossir artificiellement le coût du programme du Front de Gauche. Pour gonfler les chiffres, l’Institut de l’Entreprise fait des estimations de coût annuel supposé en 2017. Pour parvenir à cette évaluation du futur, il ajoute aux coûts annuels actuels des hypothèses arbitraires de croissance des dépenses. Et surtout il n’est tenu aucun compte de l’application du programme lui-même. Par exemple, en matière de santé, « l’Institut » projette la croissance actuelle des dépenses de santé pour arriver en 2017 à une estimation de 76 milliards pour le remboursement à 100 % par la Sécurité sociale que nous proposons. Outre la part d’affabulations des hypothèses de départ cette estimation ne tient aucun compte de nos changements de politique de santé, notamment pour réduire drastiquement les prix des soins notamment grâce à la création du pôle public du médicament.
La rigueur des estimations proposées est aussi plombée par les références et méthodes de calcul. Ainsi pour la menace bidon de 800 000 suppressions d’emplois liée au passage du SMIC à 1700 euros combiné avec la fin des allégements de cotisations sociales ! Evidemment il est fait comme si la fin des exonérations était immédiate alors qu’elle sera progressive et conditionnée aux politiques d’emploi et d’investissement des entreprises. « l’Institut » n’hésite pas à prétende que « la pertinence et l’efficacité » de ces exonérations « sont démontrées ». Il ne cite pour cela que deux études émanant du gouvernement. A l’inverse il ne mentionne même pas les rapports de la Cour des comptes qui disent exactement le contraire. Enfin, pour prétendre que le SMIC à 1700 euros supprimerait des emplois, l’Institut de l’entreprise est allé chercher une étude de l’INSEE datant de 2000 sur l’évaluation des causes du chômage. Ce n’est jamais qu’un document qui a donc déjà onze ans. Mais cette étude d’il y a onze ans s’appuyait sur des données de 1997. Au total quel peut bien être la valeur d’une évaluation sur des bases qui ont 15 ans pour calculer l’impact actuel d’une hausse du SMIC ?
Dans chaque vague d’attaques contre nous, il y a toujours une dimension personnelle offensante. La semaine passée j’étais « au bord de la crise de nerf » et menaçais de « partir en vrille ». Un quarteron de journalistes frustrés de connivences en avait décidé ainsi répandant la rumeur que l’on me tiendrait à distance de la presse pour cette raison. Que mes journées ne me permettent plus les bavardages qui les occupent et que je réponde chaque jour à plusieurs entretiens avec la presse quotidienne régionale, thématique et internationale ne leur semblait pas un motif suffisant pour ne pas répondre instantanément à leur inquisitions si souvent quasi exclusivement provocatrices. Cette semaine, le refrain, parti des mêmes prétendus observateurs bien placés pour savoir, c’était ma transformation en « super star » entouré d’un public de groupies qui s’évanouissent. Ces idioties insultantes pour les milliers de gens qui participent à nos meetings sont naturellement destinées à vider de sens ce que nous faisons. Rien de tout ceci n’a donc à voir avec de l’information. C’est une bataille politique. Les méthodes de combat à appliquer sont donc celles de la bataille politique sans aucune des exceptions et circonstances atténuantes pourtant sans cesse exigées par ce type d’adversaires.
Une bataille politique ? Voyons. Que « Valeurs Actuelles » titre à mon sujet « L’enragé » est légitime de la part d’un journal de droite extrême. Que notre rassemblement à Toulouse soit ridiculement sous-estimé par le Figaro est dans l’ordre des choses. La rédaction de ce journal a elle-même fait des résolutions contre le grossier alignement du titre sur la propagande de l’UMP. La suite est plus affligeante. Une photo légendée dans « le Monde », en tout et pour tout. Le titre de centre droit réserve son admiration et ses enthousiasmes pour la réunion dans le bois de Vincennes du PS et la place de la Concorde de l’UMP la semaine prochaine. Là aussi c’est dans l’ordre des choses. « Libération » a une rédaction qui a regretté publiquement l’alignement sur le Parti socialiste. La preuve par Toulouse. Nous sommes relégués à la page douze sans aucune accroche à la une. Nous ne sommes pas l’événement. Nous ne le serons jamais pour ceux-là. Pour ce quotidien l’événement à annoncer en une c’est une interview de Valérie Trieweiler où elle déclare, avec beaucoup de justesse de ton… qu’elle n’a rien à déclarer. Devant ce spectacle, ma consolation intellectuelle, c’est de me souvenir comment Joffrin, alors patron de cette rédaction, titra en une à mon sujet : « L’homme qui veut faire perdre Strauss-Kahn ». Venant d’un proche de Strauss-Kahn, on devine à présent quelle part de duplicité ce titre contenait. A l’heure où j’écris, il est le patron de l’autre organe de presse des sociaux-libéraux, le prétendu « Nouvel Observateur ». Sous sa houlette et haine recuite, l’hebdomadaire se prépare à me vomir dessus. Bien-sûr tout cela est vulgaire, brutal, blessant. La cause est entendue entre nous ici. C’est également stupide de la part de gens qui se préparent à mendier nos voix entre les deux tours d’une élection qu’ils pensent avoir gagnée d’avance et dont ils ont déjà en vue les juteux dividendes de carrière. Car bien sûr Laurent Joffrin, c’est Hollande en ligne directe, tout le monde le sait. Nous savons à quoi nous en tenir ? N’empêche ! Il fait partie de l’exercice auquel nous travaillons, de le souligner, de le donner à voir et de l’enseigner autour de nous, spécialement aux nouveaux arrivants dans le combat. J’insiste pour que mes amis ne l’oublient pas dans leur activité. Faire des ateliers de lecture critique est une activité d’éducation populaire très importante. Car il est impératif de ruiner l’autorité que de tels adversaires acquièrent le reste du temps en prenant la mine d’impartialité que l’on connaît et qui fonctionne comme un appeau. Les esprits capturés par ces leurres de « gôche » forment les zones de crédulités qui permettent ensuite les manœuvres d’appareil les plus vicieuses. Il est donc très utile d’expliquer, le journal à la main, et de faire la démonstration sur pièce et sur place. C’est autant de gagné pour la suite des événements qui nous attendent. Car de tels organes seront toujours des tireurs dans le dos très actifs contre notre combat. Nous l’avons vu en 2005, quand ils se sont tous mobilisés pour le « Oui » et ont agoni le « Non » d’injures avant et après le vote. Ils recommencent à chaque grand rendez-vous. Cette élection en est un, d’envergure majeure.
Les attaques quotiennes et sans relache de l'éditocratie médiocratique et des pseudo experts contre le FdG en général, et JL Mélenchon en particulier, est un véritable poison pour le moral.
Malgré tout, à chaque coup porté, nos coudes reste serrés, nos arguments restent aiguisés, et de nouveaux partisans viennent renforcer les 1ères lignes.
Une véritable ambiance à la "Caméron", mais dans laquelle cette fois, et j'en ai l'intime conviction, les partisans du FdG sortiront vainqueurs face au déchaînnement de haine de cette oligarchie et de ses éditocrates et autres pseudo experts.
En attendant notre victoire, la bataille n'étant pas encore finie, dans les rares moments de calme, rien de mieux pour regonfler le moral que ce clip.
Place au Peuple !
Merci à Jean-Luc Mélenchon et au front de gauche de faire renaître l'espoir dans tout le pays.
Il faut tenir bon,encaisser et riposter intelligemment et constructivement à tous les coups bas, prouvez votre courage et alors plus rien ne pourra vous arrêter.
Pour rester mobilisé, une chanson de combat contre les tenants de l'extrême-droite.
Gardons la pêche !
bonjour fraternel,
Les "médias" nous ont d'abord ignorés, puis ils se sont moqués de nous.
Maintenant commencent les attaques, ce qui prouve que nous sommes le grain de sable qu'ils ont peur de voir gripper la machine infernale d'une politique libérale.
La dernière étape c'est ? Gagner, jour après jour contre les prédateurs de tous poils.
A nous de décider si nous avons la gniak indispensable pour ne pas douter un seul instant du pdg dont vous êtes si porteurs. Nous sommes des citoyens abmirables par notre mobilisation, notre travail de terrain, nous sommes aussi des "passeurs" grâce aux connaissances que nous avons acquises et du programme que nous défendons. Nous sommes le Front de Gauche qui avance inexorablement pour démontrer qu'un peuple en lutte peut "renverser la table" réduire à néant les prédations et autres malheurs "inévitables". Il n'y que la volonté du peuple, soudé, serré, décidé et marchand d'une seule volonté, la sienne, qui est Inévitable !
Jean-Luc nous l'a dit : il faut prendre la parole, occuper l'espace, nous n'avons pas besoin de leur approbation pour imposer nos décisions, nous ne les craignons pas, au contraire, ils nous amusent car ils ont peur de nous. Nous sommes prêts à relever le défi et gagner le combat pour une VIème République grâce au FdG.
Gardons intacte notre motivation, c'est le nerf de la guerre.
Merci Jean-Luc, nous sommes tiens comme tu es nôtre.
Concernant "l'attaque spéculative du 16 avril" sur la dette française, un article (trouvé via libé) qui explique assez bien en quoi ça consiste et pourquoi c'est pas vraiment le moment ni le lieu. Une petite précision ce blog : il est constitué pour la majorité par des traders, mais il a le mérite d’expliquer les divers processus à l’œuvre puisque vécus de l'intérieur par ses auteurs, qui ne manquent pas d'un certain esprit critique envers la façon dont fonctionnent les marchés (le "trading haute-fréquence" par exemple). À lire également un billet sur la fin probable du dollar comme monnaie internationale, ce qui rejoint le constat dressé par le FdG. Je précise pour ma part qu'évidemment la finance spéculative ne me fait pas rire du tout, mais qu'en revanche pour mieux la connaître et la combattre il faut en comprendre les aspects et cela passe par la lecture de tous les avis.
@ marj 574
Bonjour, alors effectivement hier soir sur France 2:
- NDA: du mi-LE PEN / mi-SARKO.
- Eva Joly: Dans sa bulle, déconnecté traitant FH et le PS de gauche molle, le summum de l'hypocrisie car on a bien vu les courbettes que les deux se faisaient dans les coulisse, EJ aura sa place en cas d'election de FH.
- Marine LP: Obsédée comme toujours, par la division des gens et, s'est surtout un peu plus enfoncée avec son jeu bon pour un enfant de 8 ans sur le thème économique (Lenglet était mort de rire!).
- Hollande: C'est dire le rejet de NS qui doit animer les gens au point de porter ce type qui est dans le déni de la crise (il a dit que la France n'était pas touchée inadmissible),bref il n'a rien, ne propose rien.
- Poutou: Bien brave, mais ses propos de touriste sont un gros manque de respect pour les elcteurs du NPA (bon pour nous!).
Vivement ce soir, que nous puissions apprécier la prestation de notre candidat.
Salutations
une petite question pour Jean luc Mélenchon et pour les économistes du front de gauche sur le re-nationalisation de edf et gdf. Je suis agent edf gdf et, durant une bonne partie de ma carrière, l'état a remboursé aux ex actionnaires la nationalisation de 1945. Une fois cette dette éteinte, edf et gdf ont été reprivatisé par Sarkozy, avec la complicité du PS comme chacun sait. Alors ma question est : si nous renationalisons ces entreprises, pourquoi ne pas faire une requisition, comme le propose d'ailleurs le NPA,afin de ne pas rembourser une seconde fois ces voleurs d'actionnaires. L'argument du conseil constitutionnel qu'a employé JL Mélenchon chez Lapix à ce sujet ne tient pas puisque nous changerons la constitution.Ma question peut également s'étendre à l'ensemble du secteur que nous renationaliserons. Personnellement, je ne vois aucun interet à priviligier les actionnaires, je serais plutôt pour les essorer complètement, qu'ils commencent, eux aussi à vivre avec le smig.
@Ydaho
Le plus grave dans ce que dit MLe Pen n'est pas tant les énormités qu'elle sort, les discussions de comptoirs qu'elle alimente,tout ce qu'il y a de plus vil et de plus bas dans certains discours populaires. Non, le plus grave c'est la soupe que lui servent les journalistes, personne pr s'offusquer..et l'on voit la différence avec l'acharnement parfois contre JL Mélenchon . Ce qui confirme que rien n'a changé "Mieux vaut Hitler que le Front populaire"
D'autre part, après avoir expliqué en long en large et en travers que tout est la faute des immigrés, elle a bifurqué sur l'Europe, la dette et la finance pr finir par conclure que sans les intérêts de la dette, nous vivrions heureux. Là encore aucun journaliste pour relever la contradiction...si le problème c'est la finance Mme Le Pen (comme nous le démontrons nous), qu'est ce que vient faire l'immigration là dedans ?
Sur le vote des étrangers, Hollande s'est débiné, une fois de plus...Et s'il y a bien une chose que je ne pardonnerai pas aux socialistes c'est de nous avoir laissé seuls face au F haine dans toute cette campagne.A croire que ce parti leur est bien utile comme chien de garde.
Ah sinon, pour ce soir, il faut que JL Mélenchon dénonce haut et fort l'empêchement du vrai débat parce que Sarkozy et Hollande n'en veulent pas.
On reconnait enfin quelques qualités à notre candidat.
On lâche rien.
A Yann Guerin sur la question de la renationalisation, de la réquisition, de l'expropriation : le cas se pose régulièrement en Amérique du Sud : par exemple l'Argentine souhaite récupérer l'ancienne entreprise YPF (pétrole) qui a été bradée à Repsol. Les modalités se posent car il existe des instances internationales de règlement des litiges, comme le CIRDI, et les multinationales, enfin les actionnaires et investisseurs demandent des sanctions en application du droit du commerce... et d'énormes indemnités de dédomagement. J'imagine qu'il faut se poser la question du rôle de la France dans l'OMC, dans les instances internationales et éplucher les règlements européens qui régissent les droits du commerce et de la propriété des actionnaires. J'imagine qu'il faudrait sortir de plusieurs traités internationaux, comme l'ont fait certains pays sudaméricains. Voilà peut-être un début de réponse. Pour EDF GDF et Areva l'Etat a gardé une participation dans le capital, qui devrait permettre de trouver des solutions peu onéreuses, et je ne pense pas que la part détenue par des investisseurs étrangers soit très importante. Je pense qu'il s'agit pour beaucoup de questions d'ordre diplomatique, de relation avec les autres puissances qui voudront faire valoir les droits des investisseurs et actionnaires étrangers...
Hier, je me suis rendu dans ma pharmacie où j'ai observé pendant 20 minutes la clientèle, sur 12 personnes 7 ont eu prescrits des médicaments déremboursés depuis le 1 mars, 5 ont refusé de les prendre.
C'est grave, merci de relayer cette info auprès de J.Luc Mélenchon avant ce soir afin qu'il évoque cette situation qui met doublement en péril les citoyens (pouvoir d'achat et recul des soins), ce sera le seul qui en parlera dans cette campagne.
Bien fraternellement
"Dimanche prochain le PS convoque au bois de Vincennes et l’UMP place de la Concorde. Vous allez voir la différence du traitement médiatique !"
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Surtout avec le Marathon de Paris qui se court le même jour.... avec qui seront comptabilisés les participants et spectateurs :o))
Et à propos du "coût faramineux du programme du Front de Gauche"
Bien sûr qu'ils le trouvent faramineux vu qu'on leur demande de mettre la main à la poche !
Je viens de lire que le défilé du rond point du Prado vers les plages ne serait pas autorisé par la Mairie.
Voici la source : ICI
Bon, vu la teneur, le ton de l'article, les chiffres avancés (50.000 personnes attendues, soit 28% de moins qu'à Toulouse...) les réactions des lecteurs, on sait tout de suite de quel côté penche ce journal.
Tour de France
Les insultes de l'adversaire et des ses porteurs d'eau doivent nous rassurer et nous rendre plus forts.
C'est sur le terrain que ça se passe et que l'on voit que "les choses bougent". Plus on se rapproche du sommet, plus le pourcentage de la pente augmente, plus les coups bas (dans le dos de préférence!) pleuvent et la route est encore longue mais le paysage est magnifique...
Le Nouvel Observateur de Mr. Joffrin tire à gros boulets contre Mélenchon sous le titre "le grand perturbateur"
La gauche caviar vomit sur le Front de Gauche, de concert avec le Figaro, Mme Parisot, et l'ensemble de la médiacratie bien pensante qui n'a pas vu venir la vague.
Les versaillais sont de retour. Non, pas de retour, ils ont toujours été là, les chiens de garde du capital.
Le perturbateur pour Joffrin, ce ne sont pas les marchés financiers qui spéculent contre les dettes des Etats.
Le perturbateur ce n'est pas l'extrême droite sème la haine.
Non, le perturbateur, c'est le peuple qui bouscule leurs certitudes et leurs petits jeux électoralistes bien installés, se saisit du FdG comme instrument de lutte contre la dictature de la finance que tous ces petits marquis de la "gauche" caviar approuvent sans combattre
Faisons en sorte que les nuits de Mr Joffin soient longtemps perturbées.
amicalement,
merci à Kali pour le début de réponse.
j'aurais une deuxième question : on m'interroge sur la suppression des niches fiscales, et me demande le détail en particulier "est-il prévue de supprimer le crédit d’impôt de 50% sur les services à la personne ?"
quelqu'un peut-il m'aider ou me dire ou je peux trouver les réponses. j'ai cherché mais n'ai point trouvé.
@yann guérin Sur la question des services à la personne, j'ai trouvé cela.
mon cher camarade encore merci, décidement vous êtes indispensable et efficace.Vraiment merci. beaucoup de réposes sont comprises dans ce document.
Erratum :
Il fallait dire cher Camarade : gloubi-boulga :- O
Je n'avais pas regardé la petite vidéo d'Ababord : nous y étions, alors, pfft.
Quelle erreur !
Nous étions là, là et là, et là aussi.
Epaules contre épaules, coeur à coeur, à sourire de cette proximité, de cet élan concentré, de cette beauté sur tous les visages de toutes les couleurs. Tant d'espoirs et de déterminations.
Bravo aux militants, à Ababord, bravo aux orateurs, et bravo à Jean-Luc Mélenchon qui sait mettre les mots.
Quelle magnifique campagne ! Partir de si bas pour arriver à cette mobilisation qui gonfle chaque jour davantage. Par des mots simples oui c'est possible de faire passer des messages.
demain continuons le combat. Contre l'austérité programmée...Résistons !
bonjour,
hier soir sur france 2,j'ai été étonné de voir qu'aucun candidat ne fasse face aux sempiternels "graphiques" qui leurs sont opposés. J'aimerai tant, que Mr Mélenchon réponde ce soir par des photos bien cinglantes et certainement plus "parlantes" de la situation de français touchés par les dérives de la finance et de la classe politique complice. Le choix ne manque pas dans des sujets comme la précarité, l'absence de logement, ou des "humains" en France n'arrivent même plus à se nourrir convenablement. Sans faire du Zola, cela serait, je pense marquant.Merçi, résistance!
Bonjour ! c'est bien beau de marcher sur "Bastille, Toulouse, Marseille" mais on fait quoi pour dire que c'est nous la gauche ?
Pour stopper le PS qui fera de l'austérité comme Sarko ? Tous savent quon est contre le FN et l'UMP c'est bon !
La bataille pour ces 10 jours c'est de prendre la tête au 1er tour et donc ne plus dire timidement "soyez gentils" Bordel c'est quoi ça ?
FH et les idées du PS doivent être descendues purement et simplement mais avec force !
Il y a un sentiment au FdG qui pose la question veut on être 1er ou aider FH ? Si c'est ça 2em tour abstention massive c'est couru d'avance !
Cher webmestre,
Suite aux messages de cette nuit effacés au petit matin, je me demande si vous ne devriez pas ajouter à la charte du blog l'additif suivant : "Tout message exprimant (même avec courtoisie) une divergence prononcée entre le Front de Gauche et le Parti Socialiste sera systématiquement modéré". Ca serait plus clair.
Si vous modérez mon message, j'aurais eu ma réponse.
Quoi qu'il soit, je vous renouvelle tous mes remerciements pour le travail accompli.
Bien à vous.
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/04/12/m-melenchon-entretient-sa-defiance-des-medias_1684651_1471069.html
Et allez, c'est reparti....La bonne nouvelle, c'est que même sur le site du Monde, il y en a pour prendre la défense du FdG.
D'ailleurs c'est assez rigolo de comparer la différence de commentaires entre les sites d'infos ou pour laisser un commentaires, il faut s'abonner et payer (Le Monde notamment) et ceux ou c'est gratuit...Edifiant.
RESISTANCE !
Bravo d'avoir refusé le petit et le grand journal. Aphatie, "grand chevalier blanc" vomit de haine sur les idées du Front de Gauche. Bravo à Marie Georges et Clémentine qui malgré l'attaque en règle d'une méchanceté inouie à l'encontre de Jean-Luc Mélenchon, ont su répondre à cet bande de Guignols. Courage à vous, à nous tous car dans cette dernière longeurs ils vont lacher les chiens. C'est vrai le combat politique est dur, d'autant plus quand on défend des idées contraires aux idées dominantes. Je pense que leurs attaques de tout bord sont toutefois positives, c'est surement dû que dans les sondages le front de Gauche est en progression et là ils prennent peur. Prenons le pouvoir!
Ce sera géant à Marseille avec pleins de ferveure pupulaire et le meetting de la porte de Versaille va cartonner.
Le fleuve débordera encore de son lit et il n'est pas près d'y retourner nous serons encore plus nombreux qu'a la Bastille.
Vive le front de gauche et que sont score soit très élevé.
Merci pour cette belle campagne avant celle des législatives.
danger d'une nouvelle attaque de la finance
pour mémoire
En juin 2011, le marché des CDS (encours notionnels) représentait 32 400 milliards de dollars (49 % du PIB de la planète), dont 21 400 milliards atteindront leur maturité entre 1 et 5 ans16. Devant l'ampleur de ces chiffres, l'Union européenne a adopté un règlement portant sur l'encadrement des ventes à découvert et certains aspects des contrats d'échange sur risque de crédit. Cette réglementation s'appliquera à partir du 1er novembre 2012. Sur décision du Parlement européen et à l'issue d'une négociation menée par Pascal Canfin, député européen Europe Écologie Les Verts, rapporteur pour ce texte, ce règlement interdit notamment les CDS à nu sur la dette souveraine des États européens.
Bravo Jean-Luc pour cette prestation qui a su replacer le débat autour des vrais sujets évitant les pièges de G. Marchais...etc.
Résistance
On y croit, direction Marseille !
je suis à marseille
ville étrange remplie de pauvres, et ayant un taux élevé d'ISF pourtant, ville ayant re voté x fois pour un gaudin méprisant et laquais des riches; ville ayant "fait" un score important à Sarkozy...je suis curieuse de voir si il y aura du monde à votre meeting, les gens de marseille semblant n'avoir rien compris...et ces communautés qui co existent sans se melanger, le clientélisme éhonté, les clans..ville ou l'on n'est pas heureux, malgré le soleil
en tout cas à cause de vous, pour la 1e fois de ma vie je ne vais pas voter socialiste (je l'ai fait toute ma vie, depuis Mitterrand alors que j'avais 19 ans.....mais pour vous!
bravo!
a samedi!
A propos de Cohn-Bendit, ce monsieur a été un partisan inconditionnel de de la privatisation de France Télécom. Ses déclarations, à l’époque étaient nettes.
Poutou : lamentable ces insinuations perfides. Quel profit pour les salariés ?
Concernant « Le Monde » : Nul doute que la pub accordée à l’héritière de son père, de la tradition d’extrême droite française) sur les jeunes fait écho à la profession de foi (nous sommes en période électorale) du même journal quand à « l’irréalisme » sinon plus de votre programme. Position clairement partisane. A chacun son camp.
Avec mes enfants, pas mal de jeunesse passe à la maison et je peux certifier que, naturellement, l’infamie raciste les révoltent. Le sympathique « Zac(charias) » m’a appris incidemment qu’ils étaient pour la plupart pour votre candidature, mon cadet n’étant pas en reste dans ce domaine ! Surprise pour moi avec le souci de ne pas dicter mes convictions à mes enfants. Les jeunes doivent se faire leur propre opinion, notre rôle de parents étant de les soutenir dans leur propre construction. Allez, ils me barbent avec leur musique !
Deux interrogations concernant votre propos : invoquer la loi française à l’encontre d’un produit créé à la bourse de Francfort me semble opérationnel qu’en France.
Sur le permis de conduire : oui la gratuité mais faut-il absolument charger l’Education Nationale le soin de ce projet, il me semble qu’avec les moyens absolument nécessaires à la
Bonjour Monsieur Mélenchon,
Je voulais vous dire que plus je vous écoute et plus vous me redonnez le moral, je me dis qu'une autre France est possible et que l'avenir de ma fille peut peut être s'améliorer si vous devenez Président. Je fais partie du monde de l'économie sociale et solidaire et même là je vois importer par des polytechniciens, des méthodes de management et décisionnelles, issues de celle du monde de l'entreprise libérale, ce qui me choque par dessus tout.
A Lyon, je n'ai pas pu participé au rassemblement du Double mixte, dommage qu'il n'était pas en plein air comme cela s'est passé après dans les autres villes, je vous imagine place Bellecour, vous auriez fait un autre tabac.
Merci pour vos discours, merci pour vos propositions, nous ne voulons plus de cette économie là, vous incarnez le renouveau de la gauche.
bien à vous
La bouche en cul de poule, ils nous concèdent 17%, depuis le début, ts ces sondages ont été truqués pour éviter la visibilité du FdG.Ils sont obligés de lâcher les vrais chiffres. Maintenant que l'égalité du tps de parole limite les prestations de chacun,ça mangepas de pain. Hier à DPDA, on a eu une superbe illustrat°de l'auto satisfaction journalistique,avec cet opportuniste de FOG, qui se permet de délégitimer carrément l'existence de tous les candidats hors Sarkozy qu'il a trouvé "très bon". Maintenant que Bayrou chute dans les sondages, la morgue,le mépris étaient de rigueur,après lui avoir ciré les pompes pour le faire monter. pour Nathalie Arthaud, c'était carrément un interrogatoire inquisitorial. Et hop,vla notre transformiste préféré,Nicolas Sarkozy.Pas de graphique sur la fantastique hausse de de la dette et du chômage,rien S/Takkiedine, juste Bettencourt et encore, léger léger, planqués derrière Me Joly.Zéro sur son bilan. On l'a branché sur le cfcm lui redonnant1 nouvelle virginité républicaine. Pujadas, Nahmias et l'autre coincée se sont trouvés plus que cool envers Sarko. Hypnotisés, soumis au pouvoir, quel changt.de ton par rapport aux autres! Pour le plaisir,je vs recommande le lâcher de vacheries de Onfray à "ce soir ou jamais" du 10 04, Onfray s'est fait allumer par Judith Bernard qui a pointé sa connivence suspecte avec le système et défendu l'alternativeMélenchon.Onfray,typique de la mauvaise conscience de gauche caviar. Jaloux,malaise...
611 Dominique
Oui, mais on s'en fout, on comptabilisera ceux qui iront au match de foot de l'OM...
Mr. MELENCHON
Hier le mépris, aujourd'hui l'étonnement, demain les flatteries !
Attention de ne pas céder au triomphalisme, la route est encore longue et semée d'embuches, la notoriété est à double tranchant, si elle vous sert à faire connaître notre combat, elle vous désigne comme la cible pour les capitalistes, et ils ne nous ferons pas de cadeaux.
Restez vigilant, souriez moins, conservez votre hargne!
Nous sommes dans la dernière ligne droite, et l'incertitude est dans le camp de nos adversaires. Voyez comme ils tremblent à l'idée de voir de jour en jour grandir cette insurrection citoyenne.Sentez la peur qui les étreints au point de ne plus savoir quoi inventer pour décrédibiliser notre mouvement. Et ils n'ont rien vu ! Demain sera un grand jour, mon coeur s'en souvient dèjà ! Un jour de plus, un pas de plus, une marche de plus en direction de l'humain, Ainsi débordant d'espoir, moi aussi de mon côté et comme vous tous, je m'efforce de convaincre le plus de monde possible autour de moi de voter pour le front de gauche pour qu'ensemble nous prenions le pouvoir.
à l'heure ou je poste ce commentaire le Front de Gauche est à 17 %, ce qui veut dire qu'il manque encore au moins 12 % pour être le candidat de Gauche au second tour. Ne pensons pas que tout est acquis, il y a encore beaucoup à faire et chaque voix doit compter. Les meeting ou apparait Jean-Luc Mélenchon rapportent 2 % environ à chaque fois. Mais le pourcentage retombe dans les 3 jours. Aussi c'est à nous la base à entretenir le feu dans l'âtre. A nous de continuer à persuader ceux qui ne souhaitaient pas voter, à nous de garder ces gens qui hésitent encore parfois... Ce n'est qu'à ce prix que nous avons une chance de gagner... Vive Le Front de Gauche !
Merci Jean Luc tu portes la promesse d'un bel Avril et d'un mois de Mai incomparable !
Ca continue sur les ondes et sur internet. Ce sont les "grands" qui vont investir Paris ! Tant qu'on parle de Paris, on ne parle pas de Marseille. Placez haut l'objectif à battre par les "grands" sur les plages du Prado. Si haut que les médias ne puissent trop en rajouter sur réussite insigne des "grands" !
Sur internet "rue 89" un déplaisant Riwal Ferry verse un tombereau d'ordures sur le Front de Gauche... et pendant ce temps là la finance aiguise ses longs couteaux.
Les financiers à l'assaut de la France : ici
En attendant, cette après midi, en bricolant dans un bureau d'association tout en travaillant, nous avons blagué sur les élections, oh ! pas longtemps, mais J-L M et le programme du F de G reviennent sans cesse et pas spécialement pour être critiqués.
En route pour Marseille chantez "Mélenchons-nous" !
j'habite dans le val de marne et demain ont retransmaient en direct le meetting du front de gauche à marseille sur grand écran dans une grande salle ca sera un moment fort car la mobilisation sera encore plus forte qu'a la bastille j'en suis convincu et dimanche, dernère distribution sur les marchés et plus que quelques jours pour convaincre d'avantage mais je peu vous dire que l'ont sent une très bonne dynamique et qui je l'èspère vas faire du 22 avril un moment extraodinaire pour le front de gauche.
merci pour cette belle campagne que vous avez mener ainsi qu'a tous les militants... de toute la france et pour les encouragement de certains pays et d'hommes et de femmes politique.
Je vais aller prendre le bus pour Marseille, il fait beau. Je suis allée à Montpellier voit le meeting de Mr Mélenchon. Sa personnalité, sa manière de diriger sa campagne, l'espoir qu'il fait vivre, font que pour ces élections présidentielles, il m'a donné envie de faire campagne, il a su redynamiser la vrai gauche qui s'était endormie, quoiqu'il arrive surtout n'arrêtons pas. Enfin quelqu'un qui respecte le peuple ! Merci Mr Mélenchon.
Bonjour Monsieur Mélenchon, bonjour toute l'équipe qui l'entoure et bonjour à tous ceux et celles qui veulent prendre le pouvoir.
Je vais à Marseille ce jour. C'est mon premier rassemblement politique auquel je participe...et je ne cache pas une petite émotion (je suis un bleu !).
Je tourne la tête vers la fenêtre et le ciel est dégagé, un coup de chance alors que jusqu'à hier il faisait plutot gris. Même pas de Mistral ça c'est le plus important car on pourra bien entendre. Donc on peut s'attendre à un grand moment.
Monsieur Mélenchon est une vraie locomotive et son panache embellit cette éléction présidentielle.
Il a raison à 1000% quand il annonce une attaque en règle imminente de la finance dans les prochaines semaines.
Après l'Irlande, la Grèce, le Portugal, l'Espagne, l'Italie c'est la France qui en point de mire et qui sera priée de bien vouloir se mettre à genoux devant l'autel du libéralisme qui prône la politique dévastatrice du pire. Mais la France n'acceptera pas et même si les gens d'en haut acceptent, la base elle explosera.
Voulons nous celà ? à mon avis NON. L'autre alternative c'est justement la politique du Front de Gauche qui est totalement novatrice. Il préférable d'affronter ce gigantesque tourbillon (que l'on n'évitera pas) avec force et avec la tête froide plûtot que s'enfoncer la tête dans le sable en pensant que seule la loi du marché va nous sortir de cette impasse monumentale.
Le libéralisme c'est l'anarchie...
Je serai à Marseille cet après midi. Félicitations pour ta campagne.
Bonjour à toutes et à tous
Est-ce que quelqu'un (pourquoi pas le webmestre?) peut me donner les références de la musique du clip de campagne de JL Mélenchon svp? Je trouve que c'est un bon choix, et que cette musique colle bien avec l'idée de l'espoir que procure cette force qui se rassemble et qui grandi...
chers Camarades!
j'aime l'idée de savoir que le mouvement naissant du front de gauche continuera au dela des presidentielle.... aux legislatives et surtout dans les luttes présentes et futures, luttons ensembles pour changer de république, vive notre future 6 éme république sociale et solidaire. Action maintenant, ne lachons RIEN...
Bravo et encore merci pour le discoure de Marseille. Vous nous rendez fières de la France.
Une retraitée et un retraité de st Cyprien 66750
Je viens d'assister au meeting, et je lis l'article du point.fr. Je suis écœurée, ils n'ont rien compris, ou alors c'est de la malhonnêteté intellectuelle : Parisot = Ste Pétoche. Mais comment peut-on faire une erreur pareille ? Mais qui est le journaliste qui a rédigé cet article ? Quelle tristesse. Et je passe sur les petites phrases pour le côté caricatural.
Quant au problème technique du Métro à 14h entre la Castellane et le Prado, je préfère croire qu'il s'agissait d'une réelle avarie.
Mais en tous cas, c'était un beau rassemblement, très digne. Merci et bravo aux Marseillais, ainsi qu'aux habitants de la région, car je sais qu'ils étaient venus pour beaucoup de loin.
Sous le beau soleil de Marseille, quelle belle démonstration ! Ça fait vraiment chaud au cœur.
Dans cette dernière ligne droite, que chacun et chacune d'entre nous arrive a convaincre ne serais-ce qu'une seule personne ! A nous le joli mois de mai !
Ne lâchons rien...
Courage monsieur Mélenchon, prenez soins de vous, une retraitée à qui vous redonner espoir !
Quel beau rassemblement, quel magnifique projet nous sommes appelés à partager, quelle fierté d'entendre des discours d'une telle intensité et qui font appel à notre cœur, à notre intelligence et à notre responsabilité. Même si nous ne sommes pas avec vous sur place, nous sommes en intelligence avec tous les participants à ces meetings. Merci à vous qui vous êtes déplacés, merci de nous représenter aussi nombreux. Quel beau printemps nous vivons ! Il y a déjà pas mal d'années, une chanson disait "Primavera, la esperanza". Nous y sommes.