09avr 12

« groupies », « adeptes », « supporters » : des journalistes conchient les citoyens

En marche pour Marseille

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Finalement je n’ai pas eu le temps de faire l’apprentissage de la technique qui m’aurait permis de faire des petites vidéos comme je l’avais prévu. Je reviens donc à mon clavier. Il sera question de ma semaine passée, de notre rassemblement de Marseille, de la semaine où le chiffrage de notre projet a été sur la sellette, et où vous avez été décrits dans la presse quotidienne écrite comme un ramassis de groupies autour d’une rock star de la politique.

En illustration de ce billet des images prises à Toulouse la rouge le 5 avril : un film « time laps » de 13 000 photos de la place du Capitole, prises de 3h du matin à 23h le soir, puis des portraits de participants rassemblés, attentifs et heureux. Film : Eric Delion. Photos : Stéphane Burlot.

toulouse_03Ce que je viens de vivre, c’est sûrement le plus long tunnel d’action de toute ma vie politique. Après un mois sans pause, une semaine qui fila au rythme d’une réunion publique chaque jour du Bataclan à la place du Capitole de Toulouse. Sans oublier le vendredi tout l’après-midi où l’on enregistrait les clips pour la campagne officielle. Je ne fis juste qu’une pause cet après-midi-là pour répondre à l’invitation qui m’avait été faite d’aller saluer les sidérurgistes de Florange sur le Champ de Mars. Si rude que cela soit ce n’est peut-être rien à côté de ce qu’endurent mes proches camarades, garçons et filles de tous âges qui sont sur le pied de guerre nuits et jours. Quand je dis « mes proches », en fait je parle des deux cent personnes qui tiennent à bout de bras la campagne en première ligne, quelle que soit leur tâche. Disons aussi qu’un savoir-faire extraordinaire s’accumule dans cette circonstance. De tous âges, je veux le répéter, ceux qui m’entourent ne sont plus les mêmes qu’il y a quelques semaines. Tout comme moi. Et ce que j’en dis ignore ce que font par millier, et de leur propre initiative, tant de gens qui mènent campagne de tous côtés. Je nous évoque tous ensemble de cette façon parce que c’est selon moi une composante extrêmement significative du moment politique que nous vivons. L’impact de cette campagne sur nous tous, notre transformation comme individu et citoyen à mesure que s’approfondit l’effet que notre action provoque, fait de nous d’autres personnes. De cette mutation nous avions eu un avant-goût avec le référendum de 2005. Que de choses avaient ensuite changé dans nos manières de voir et de penser ! J’en suis une sorte d’illustration puisque ma rupture personnelle avec le PS partit de la brûlure ressentie dans une expérience qui était pour moi comme des retrouvailles avec moi-même. Mais le choc le plus important c’était d’avoir été majoritaires avec 55 % des suffrages. D’un coup, plus rien ne fut pareil. Ni pour nous, ni pour nos adversaires. Nous avons su que « nous on peut ». Et eux aussi, ils ont su que nous en étions capables. Déjà un grand effet d’homogénéisation politique s’était produit entre tous ceux qui s’étaient engagés dans la bataille. Ce que nous vivons aujourd’hui est un multiple en intensité. Cela du fait même de l’objet de l’élection. Maintenant est posée la question du pouvoir. Ceux qui s’impliquent dans la bataille sont conduits à prendre en charge ouvertement toute une vision du monde, un programme et la manière de le faire vivre. A mesure que les discussions ont lieu, que les rassemblements se font, que se diffusent nos idées et que se disent les adhésions à notre bulletin de vote, nous changeons. toulouse_05Un fantastique parti politique se constitue, parti sans murs, sans carte, sans consigne ou presque, infiniment plus discipliné dans l’action pourtant que bien d’autres en ce moment et avant nous. Car qu’est-ce qu’un parti sinon un programme et une action concertée pour le servir ?

Je suis très attaché à notre dispositif de rassemblements de masse sur les trois places, à la Bastille, place du Capitole et à Marseille. J’ai bien noté que les autres candidats nous imitaient. Je les vois maintenant eux aussi occuper les rues et parfois même se risquer sur des places avec des succès souvent mitigés. Dimanche prochain le PS convoque au bois de Vincennes et l’UMP place de la Concorde. Vous allez voir la différence du traitement médiatique ! Et aussi les chiffrages. On va bien rire je crois. Mais rien de tout cela ne se compare à ce que nous faisons. Car nous ne sommes pas engagés dans des opérations de communication. Nous travaillons des répétitions générales de l’insurrection citoyenne. A l’appel du comité du Front de Gauche, lucidement, à leurs frais, et sans aucun avantage à prévoir, dans un inconfort souvent notable, des dizaines de milliers de gens se mettent en mouvement. Pas un abribus de cassé, pas une poubelle renversée. Le rassemblement et la dispersion se font sans anicroche. Et pour quoi faire ? Soutenir l’idée d’un changement de régime, d’un changement de république. Ce n’est pas une petite affaire. Tant mieux, finalement, si l’adversaire en est encore à jouer au PMU politique, si tous ceux que nous affrontons dans cette partie croient à leur propre propagande à notre sujet. Plus longtemps toulouse_06nous avançons à couvert, plus tranquillement et plus profondément se font notre maturation politique collective et notre apprentissage organisationnel pour les tâches que nous avons à accomplir pendant et après l’élection.

Le rendez-vous de Marseille est pour nous un point d’orgue dans les rassemblements pour la sixième République. Il se pourrait que ce soit la plus importante des trois mobilisations. Elle est placée sous la protection de tous les marseillais. Quelles que soient leurs opinions ils savent que tout le pays va regarder de leur côté. Marseille, dans ces conditions, devient une sorte de phare politique. Le lendemain auront lieu les rassemblements parisiens du PS et de l’UMP. On va voir ce qu’on va voir. Sur place, s’il n’y a pas de risques liés aux lieux ou aux intempéries, je pourrai aller plus loin que la conclusion du cycle des discours sur la nouvelle république que j’ai entrepris de faire d’un rassemblement à l’autre depuis la Bastille pour définir notre projet. La forme ramassée de mes discours et les effets poétiques que je me fais un devoir d’y introduire sont destinés à faciliter le travail politique de tous nos amis quand ils doivent ensuite expliquer autour d’eux ce qu’est la sixième République. A la Bastille, j’ai évoqué lestoulouse_08 principes fondamentaux de liberté individuelle et de responsabilité écologique de notre projet de changement. A Toulouse je suis entré plus avant dans la question de la souveraineté du peuple telle qu’elle se pose aujourd’hui. A Marseille je vais sans doute passer au thème de la République sociale nouvelle que nous voulons établir. Mais le discours que je prononcerai après ceux de mes camarades, encore une fois, ne sera qu’une partie de ce que qui se jouera ce jour-là. Le premier enjeu reste notre nombre et notre capacité à nous mobiliser pour marcher ensemble. Car la démonstration de force, comme vous le savez dorénavant, renforce la force et fait partie du rapport de force. Une semaine avant le vote ce n’est pas secondaire s’il s’agit bien, comme nous le disons, de faire du vote une étape à l’intérieur d’un parcours plus long dont la révolution citoyenne est l’objet et non le changement des personnes aux mêmes fonctions. Après ce rassemblement, notre campagne de premier tour se conclura à Paris au parc des expositions de la Porte de Versailles. J’en parlerai bientôt car c’est un moment très particulier dans mon esprit et dans la stratégie de campagne

Les quinze jours qui arrivent sont la période des grands rapides. L’espace-temps politique se contracte. Bruits, rumeurs et effets de surprise ont une intensité et un impact d’une force qu’ils n’ont à aucun autre. Chaque semaine, c’est bien normal, l’angle d’attaque contre nous se déplace et varie ses arpèges. Dans la presse quotidienne écrite bien sûr, le fond d’hostilité aveuglée reste le même. Et davantage encore le mépris. Cette semaine, c’était celle du chiffrage catastrophiste contre le programme du Front de Gauche. De bonne guerre même si la charge n’est pas de bonne facture. Mais il y avait aussi plus croustillant, c’est-à-dire plus personnel. C’était la semaine « Mélenchon super rock star ». Insultant à souhait contre nous tous qui nous voyons réduits au rôle de troupeau de bétail électoral stupide. Ce n’est qu’un avant-goût peut-être. Car cette semaine j’ai noté une recrudescence des mails qui m’attribuent des revenus immenses, campagne à l’initiative de l’extrême-droite mais relayée par d’autres avec complaisance comme nous l’avions découvert quand, dans les Yvelines, fut prise la main dans le sac une élue socialiste qui édifiait ses camarades avec ! Et puis autour de chez moi et autour de l’Usine continuent à rôder les « espions » photographes et divers personnages interlopes que notre service d’ordre parvient toulouse_09parfois à dissuader, et la police à intercepter. Mais pas toujours. Evidemment ces voyous disposent d’une carte de presse qu’ils exhibent au moment où ils se font intercepter et, bien-sûr, ils hurlent que la liberté de la presse est menacée par les amis de Cuba et de la Chine. Donc, cette semaine c’était le chiffrage de notre programme qui occupait enfin l’espace. Huit mois après sa publication, il était temps ! Je crains bien que ce soit complètement raté, une fois de plus. Car l’angle d’attaque est donné par un fumeux « Institut de l’entreprise », bidule complètement bidon lié au Medef par une corde d’amarrage géante.  

« Le Figaro » a publié le 5 avril un article sur le « coût faramineux » du programme du Front de Gauche. L’argumentaire proposé par cette propagande a été repris en boucle dans maintes émissions et articles de presse sans imagination ni recul. Jean-Michel Aphatie a ouvert son interview d’Eric Coquerel sur les chiffres ainsi colportés sans aucune précaution d’usage. En fait « le Figaro » et Aphatie prolongent directement les élucubrations de « l’Institut de l’entreprise », un think-tank patronal créé en 1975 et très lié au MEDEF. Jugez plutôt. Il est constitué, et financé, par cent vingt grands groupes adhérents, parmi lesquels les piliers du CAC 40. Dominée par les grandes entreprises, cette officine poursuit ouvertement des buts de propagande patronale. Son projet est de promouvoir auprès du plus grand nombre l’idée que « l’entreprise » joue un rôle fondamentalement positif dans la société et de « porter les préoccupations des dirigeants d’entreprise dans le débat électoral ». Le Conseil d’orientation de l’Institut de l’Entreprise est dominé par des dirigeants du Medef et des grands patrons dont les payes dépassent le million d’euros annuels. Tous seraient donc touchés par le revenu maximum. Quelques clics permettent de connaître la composition de cette superbe équipe d’intellectuels. Qu’on en juge. Le président du conseil d’orientation de l’Institut de l’entreprise est Xavier Huillard, PDG de Vinci. Il est entouré d’un cénacle de philanthropes bien connus : Ernest-Antoine Seillière, ancien président du Medef, Frédérictoulouse_10 Saint-Geours, président de l’UIMM, Henri de Castries, PDG d'Axa, Gérard Mestrallet, PDG de GDF-Suez, Henri Proglio, PDG d'EDF, Pierre Bellon, président de Sodexo, Alain Bénichou, président d'IBM France, Antoine Frérot, PDG de Veolia Environnement, Françoise Gri, présidente de ManpowerGroup France, Jacques Richier, PDG d'Allianz-France (assurances). Rien que cela aurait mérité un peu de mise à distance critique de la part des journalistes. Il n’en a rien été. On se demande pourquoi.

S’il restait un doute sur la façon de penser de ces grands esprits, il serait vite évacué par la lecture du rapport qu’ils ont déposé en janvier dernier. Le titre est tout un programme : « Pour un choc de compétitivité en France ». On devine qui doit recevoir le choc en pleine figure. L'Institut de l'entreprise proposait, dans une folle originalité, de « faire preuve d'un engagement résolu en faveur de la réduction des dépenses publiques ». Et aussi de « de transférer les cotisations sociales vers la fiscalité pesant sur les ménages. ». Enfin, sur le mode de François Hollande, il demandait de « donner force de lois aux engagements contractuels ». Que tout cela ait disparu des commentaires de ceux qui se sont appuyés sur les élucubrations de ce prétendu institut en dit long sur l’état d’abaissement de ceux qui s’y sont abandonnés.

D’autant qu’ils ne sont guère servis ensuite par la qualité scientifique du travail dont ils se font les répétiteurs. En effet le chiffrage proposé est malhonnête et absurde. Il est construit pour grossir artificiellement le coût du programme du Front de Gauche. Pour gonfler les chiffres, l’Institut de l’Entreprise fait des estimations de coût annuel supposé en 2017. Pour parvenir à cette évaluation du futur, il ajoute aux coûts annuels actuels des hypothèses arbitraires de croissance des dépenses. Et surtout il n’est tenu aucun compte de l’application du programme lui-même. Par exemple, en matière de santé, « l’Institut » projette la croissance actuelle des dépenses de santé pour arriver en 2017 à une estimation de 76 milliards pour le remboursement à 100 % par toulouse_15la Sécurité sociale que nous proposons. Outre la part d’affabulations des hypothèses de départ cette estimation ne tient aucun compte de nos changements de politique de santé, notamment pour réduire drastiquement les prix des soins notamment grâce à la création du pôle public du médicament.

La rigueur des estimations proposées est aussi plombée par les références et méthodes de calcul. Ainsi pour la menace bidon de 800 000 suppressions d’emplois liée au passage du SMIC à 1700 euros combiné avec la fin des allégements de cotisations sociales ! Evidemment il est fait comme si la fin des exonérations était immédiate alors qu’elle sera progressive et conditionnée aux politiques d’emploi et d’investissement des entreprises. « l’Institut » n’hésite pas à prétende que « la pertinence et l’efficacité » de ces exonérations « sont démontrées ». Il ne cite pour cela que deux études émanant du gouvernement. A l’inverse il ne mentionne même pas les rapports de la Cour des comptes qui disent exactement le contraire. Enfin, pour prétendre que le SMIC à 1700 euros supprimerait des emplois, l’Institut de l’entreprise est allé chercher une étude de l’INSEE datant de 2000 sur l’évaluation des causes du chômage. Ce n’est jamais qu’un document qui a donc déjà onze ans. Mais cette étude d’il y a onze ans s’appuyait sur des données de 1997. Au total quel peut bien être la valeur d’une évaluation sur des bases qui ont 15 ans pour calculer l’impact actuel d’une hausse du SMIC toulouse_26?

Dans chaque vague d’attaques contre nous, il y a toujours une dimension personnelle offensante. La semaine passée j’étais « au bord de la crise de nerf » et menaçais de « partir en vrille ». Un quarteron de journalistes frustrés de connivences en avait décidé ainsi répandant la rumeur que l’on me tiendrait à distance de la presse pour cette raison. Que mes journées ne me permettent plus les bavardages qui les occupent et que je réponde chaque jour à plusieurs entretiens avec la presse quotidienne régionale, thématique et internationale ne leur semblait pas un motif suffisant pour ne pas répondre instantanément à leur inquisitions si souvent quasi exclusivement provocatrices. Cette semaine, le refrain, parti des mêmes prétendus observateurs bien placés pour savoir, c’était ma transformation en « super star » entouré d’un public de groupies qui s’évanouissent. Ces idioties insultantes pour les milliers de gens qui participent à nos meetings sont naturellement destinées à vider de sens ce que nous faisons. Rien de tout ceci n’a donc à voir avec de l’information. C’est une bataille politique. Les méthodes de combat à appliquer sont donc celles de la bataille toulouse_28politique sans aucune des exceptions et circonstances atténuantes pourtant sans cesse exigées par ce type d’adversaires.

Une bataille politique ? Voyons. Que « Valeurs Actuelles » titre à mon sujet « L’enragé » est légitime de la part d’un journal de droite extrême. Que notre rassemblement à Toulouse soit ridiculement sous-estimé par le Figaro est dans l’ordre des choses. La rédaction de ce journal a elle-même fait des résolutions contre le grossier alignement du titre sur la propagande de l’UMP. La suite est plus affligeante. Une photo légendée dans « le Monde », en tout et pour tout. Le titre de centre droit réserve son admiration et ses enthousiasmes pour la réunion dans le bois de Vincennes du PS et la place de la Concorde de l’UMP la semaine prochaine. Là aussi c’est dans l’ordre des choses. « Libération » a une rédaction qui a regretté publiquement l’alignement sur le Parti socialiste. La preuve par Toulouse. Nous sommes relégués à la page douze sans aucune accroche à la une. Nous ne sommes pas l’événement. Nous ne le serons jamais pour ceux-là. Pour ce quotidien l’événement à annoncer en une c’est une interview de Valérie Trieweiler où elle déclare, avec beaucoup de justesse de ton… qu’elle n’a rien à déclarer. Devant ce spectacle, ma consolation intellectuelle, c’est de me souvenir comment Joffrin, alors patron de cette rédaction, titra en une à mon sujet : « L’homme qui veut faire perdre Strauss-Kahn ». Venant d’un proche de Strauss-Kahn, on devine à présent quelle part de duplicité ce titre contenait. A l’heure où j’écris, il est le patron de l’autre organe de toulouse_23presse des sociaux-libéraux, le prétendu « Nouvel Observateur ». Sous sa houlette et haine recuite, l’hebdomadaire  se prépare à me vomir dessus. Bien-sûr tout cela est vulgaire, brutal, blessant. La cause est entendue entre nous ici. C’est également stupide de la part de gens qui se préparent à mendier nos voix entre les deux tours d’une élection qu’ils pensent avoir gagnée d’avance et dont ils ont déjà en vue les juteux dividendes de carrière. Car bien sûr Laurent Joffrin, c’est Hollande en ligne directe, tout le monde le sait. Nous savons à quoi nous en tenir ? N’empêche ! Il fait partie de l’exercice auquel nous travaillons, de le souligner, de le donner à voir et de l’enseigner autour de nous, spécialement aux nouveaux arrivants dans le combat. J’insiste pour que mes amis ne l’oublient pas dans leur activité. Faire des ateliers de lecture critique est une activité d’éducation populaire très importante. Car il est impératif de ruiner l’autorité que de tels adversaires acquièrent le reste du temps en prenant la mine d’impartialité que l’on connaît et qui fonctionne comme un appeau. Les esprits capturés par ces leurres de « gôche » forment les zones de crédulités qui permettent ensuite les manœuvres d’appareil les plus vicieuses. Il est donc très utile d’expliquer, le journal à la main, et de faire la démonstration sur pièce et sur place. C’est autant de gagné pour la suite des événements qui nous attendent. Car de tels organes seront toujours des tireurs dans le dos très actifs contre notre combat. Nous l’avons vu en 2005, quand ils se sont tous mobilisés pour le « Oui » et ont agoni le « Non » d’injures avant et après le vote. Ils recommencent à chaque grand rendez-vous. Cette élection en est un, d’envergure majeure.


680 commentaires à “En marche pour Marseille”
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  1. JoZ dit :

    Jean-Luc,

    Pourquoi aucun commentaires sur les affaires politico-financières de la droite? Pourquoi ignorez-vous ce livre qui aurait fait la la une de tous les journaux d'un véritable démocratie "Ces 600 milliards qui manquent à la France" d'Antoine Peillon, journaliste de la Croix dont je viens de découvrir l'existence grâce à "Arrêt sur images". Il s'agit de l'évasion fiscale: 600 milliards d'euros ont échappé au fisc français. Récupérer cet argent (ou la moitié seulement) financerait formidablement votre programme. Pourquoi ce silence dans vos meeting? J'ai écouté un paquets de vos discours et regardé beaucoup des émissions que vous avez faites grâce au site du Front de Gauche. Nous serons parmi vos électeurs (nous le sommes depuis que vous êtes candidat; ma modeste contribution fut de sensibiliser ceux qui m'entourent - amis, famille, travail - à s'intéresser à vos proposition; vous les avez convaincus; je me prends donc à rêver d'une victoire le 6mai suite à un duel Hollande-Mélenchon. Malheueusement rien concernant cette somme ahurissante de 600 milliards soustraits aux caisses de l'état.
    Vous et vos camarades l'ignorent-t-ils? Ou certains seraient -ils en danger? La 6e République ne peut être que propre
    S'il faut aussi faire du ménage du côté où nous sommes faisons-le, sinon c'est la fin de tout espoir et la porte ouverte définitivement aux cohortes fascistes que les financiers sauront très bien manipuler.
    Courage et espoir. Vive la 6ème...

  2. Dernier Dayack dit :

    J'aime pas faire la route, j'ai donc suivi ce superbe évènement sur ma téloche.
    Quel moment d'émotion ! Merci Mélenchon, tu as réussi à me faire chialer. Depuis le congrès d'Épinay j'en ai vu des campagnes, des meetings, des congrès. Jamais je n'ai senti ce frisson que tu arrives à faire passer.
    Dégoûté de la politique depuis des années, déçu du PS, quoique fidèle au vieux bateau dans les urnes, je me déculpabilisais en disant "j'ai déjà donné", et voilà que tu arrives à me remotiver.
    Comment ne pas l'être avec un tel porte-parole. Quel discours ! Quel contenu! Quelle passion!
    Et cette marée humaine, tranquille, chaleureuse avec des clameurs et des slogans qui m'ont donné la chair de poule. Un moment de bonheur qui me fait renouer avec l'espoir.
    Merci à vous tous

  3. Bob dit :

    Splendides meetings !
    L'un des débats les plus importants est celui qui devrait se faire autour des analyses de Guilluy (Les Fractures françaises), dont certaines affirmations sont sujettes à caution (ex. : 40 p. 100 des électeurs "ouvriers" votent Le Pen). Il met en lumière des transformations urbaines et démographiques importantes, sans formuler d'analyse politique très lumineuse. Ses erreurs sont d'oublier que le capitalisme a toujours signifié le déracinement. Ce que disait par exemple Marx sur l'animosité des ouvriers anglais à l'égard des Irlandais. e que disent d'autres sur le fait que les ouvriers ne votent pas toujours du côté de leurs intérêts.
    Et ce n'est pas la première fois que des démagogues désireux de servir leur propre intérêt ont manipulé idéologiquement l'urbain contre le rural, l'employé contre le chômeur, les hommes contre les femmes, le desouche contre l'immigré ou le descendant d'immigré.
    On peut aussi se poser la question : est-ce qu'un changement de politique favorable à l'intérêt général sera nécessairement davantage promu par la catégorie des ouvriers-employés? Les urbains ont plus tendance à se mobiliser politiquement que les gens des plus petites villes.
    Ces questions trop longtemps éludées sinon à des fins électoralistes doivent revenir dans le débat à gauche. C'est vrai.
    Les interventions de Guilly n'ont pas fait encore l'objet d'analyses sensées et approfondies.
    Il est vrai par ailleurs que les...

  4. Michel Stimpfling dit :

    Bonjour Jean-Luc, je me suis réveillé ce matin la tête à Marseille. Je suis encore tout remué car ma vie, ma vie professionnelle a été et est encore consacré à côtoyer, reconnaître, collaborer, soutenir, aider nos amis et frères issus du Maghreb et d'ailleurs, c'est dire si tes paroles ont parlé à mon cœur et mon esprit et j'en suis sûr, à leurs cœurs et à leurs esprits. Ce moment va marquer profondément la campagne et les mois à venir. Nos amis et frères ne sont pas des ingrats. Nos messages touchent profondément les peuples européens. J'en ai des marques palpables. Je suis fier de nous

  5. vanina dit :

    J'étais à Marseille hier. Je n'ai plus voté depuis dix ans, depuis le choix entre Chirac et Le Pen. Dimanche prochain, je vais aller voter pour un programme auquel je crois.
    Merci, merci infiniment.

  6. lesur pascal dit :

    Enfin un espoir! on lâche rien sans haine ni violence mais avec lucidité se diriger vers un avenir meilleur. Ne comptons que sur nous mêmes. Courage! le peuple français humanisme plein de valeur humaine n'est pas mort et se renforce. Cette société n'est pas la notre ne représente pas nos valeurs en avant on peut gagner.

  7. marc 94 dit :

    Marc 94
    Le Front de gauche est le seul à proposer vraiment un retour de services publics et sereins dans le domaine de la santé. On dit partout par ailleurs que les personnes âgées votent Sarkozy, à part les communistes qui sont souvent fidèles à leur engagement de toujours... Pourtant c'est elles malheureusement statistiquement, les personnes âgées, qui vont le plus avoir besoin de soins de qualité avec des gens non stressés... Pourquoi ne pas mettre plus ce thème en avant pour les personnes âgées : c'est pourtant leur première préoccupation. C'était juste une idée qui fonctionne avec les personnes âgées que je crois avoir réussi à convaincre sur cet argument. C'est aussi ça "l'humain d'abord". Il n'y a pas assez de choses dans la campagne en direction des senors, pourtant en France, on aime les senors, ils apportent beaucoup, par exemple dans les associations...

  8. bekka dit :

    Bravo monsieur melenchon-magnifique paroles.vous etes le meilleur

  9. Laurette dit :

    Monsieur Mélenchon,
    Depuis la Bastille, l'espoir ne m'a plus quittée et voilà que ce matin, un ignoble ragot rejaillit dans la presse!
    Je ne peux un seul instant vous imaginer avec Patrick Buisson...j'ai eu cet homme comme prof d'économie en terminal et, bien que ses cours étaient denses, je n'oublierai jamais le mépris qui émanait de cet individu !
    Il y a 30ans, j'en avais le sang glacé, aujourd'hui encore, résonnent en moi ses discours d'extrême droite !
    Il faut que nous gagnions, pas dans 10 ans... maintenant !
    Merci pour tout, vous êtes à l'opposé de Buisson, je le sais bien; A Jacquard est aussi de notre côté, alors, tout va bien !
    On lâche rien !

  10. Paupierre dit :

    À lire et à transmettre, sans modération. C'est du sérieux, du qui fait du bien.

    https://simplyleft.wordpress.com/2012/04/16/un-americain-pour-sauver-lhonneur-dune-profession/

  11. wanner dit :

    je suis scandalisée par la bétise des journalistes qui pour faire de l'audience en viennent à poser des questions complètement idiotes à Jean-Luc Mélenchon, ils se rendent ridicules alors qu'il y a des sujets beaucoup plus graves à traiter, Peut on comparer l'importance d'une invitation avec les problèmes financiers sociaux et de santé? Non, l'important est de savoir pourquoi une invitation à l'Elysée. La presse est minable, ne correspond plus à une information digne de ce nom. Mais nous continuons et nous ne lâchons rien.

  12. Lineand dit :

    Bonjour à mes camarades et amis.
    Je suis les différents déplacements du candidat socialiste, et il me rappelle étrangement ses prédécesseurs qui ont été Mitterrand et Jospin. Aussi il est hors de question que j'apporte ma voix au candidat socialiste si celui-ci arrivait devant JL. Mélenchon. Si, comme l'a indiqué ce candidat à maintes reprises qu'il n'y aurait aucune discussion possible entre les deux tours je ne me déplacerai pas le 6 mai prochain. J'attends donc les directives de notre candidat et du bureau politique.
    Merci par avance.

  13. martine 51 dit :

    Pourquoi on ne parle que de Sarko et Hollande, il y a aujourd'hui 46 % de Francais qui ne veulent pas d'eux
    montrons leur que nous existons. Votons Mélenchon.

  14. altec53 dit :

    Allez zou, prenons le pouvoir quand on énerves les gens s'est que l'on dit la vérité tes solutions sont peurs puisque quelles sont justes

  15. OMAR dit :

    Monsieur Mélenchon,

    Je vous soutiens entièrement....j'ai 40 ans et j'ai toujours voté blanc au présidentiel excepté au 2ieme tour de l'année 2002..Aujourd'hui, je suis ravi de pouvoir voter pour un candidat qui tient un discours qui touche le coeur de l'Homme. Mr Mélenchon, vous êtes ce candidat...Bouleversons ce système capitaliste. L'homme libre c'est celui qui transcende les évènements immédiats de sa vie, les habitudes, les réactions automatiques...balayons le dictat de l'argent...redonnons aux salariés le fruit de leur labeur afin qu'ils puissent vivre dignement...justice pour tous...protégons les plus démunis en promulguant la solidarité et l'entraide...libérons les médias du joug des hypocrites...donnons un toît aux SDF...rétablissons la loi du coeur, l'amour.......

  16. ANDRE dit :

    je viens de visionner l'émission de BFM TV. J'y ai retrouvé tout ce qui constitue mon, notre espoir d'humain face à ce laminoir de haine,d'avilissement de notre intelligence que regroupe ce monde de la finance auquel le futur ex- président puise ses dernières forces avant le râle libérateur.

    quelle intelligence dans les propos, les arguments!je mesure à cet instant que notre survie viendra de cette intelligence humaine que tu nous distilles, et quelque part à bien des moments de cette campagne je me sens porté comme beaucoup par ce que les Brésiliens ont pu eux aussi ressentir quand, comme nous, ils ont eu en face d'eux celui qui les a encouragé à ne pas se résigner! En celà jean-luc tu est notre LULA à nous! »

  17. yves dit :

    cher camarade,
    Militant syndicaliste et membre du POI, cela doit te rappeler tes racines de l'OCI à Besançon.
    je vois que tu as conservé "certaines valeurs" et j'en suis satisfait.
    Actuellement tu est rassembleur de tous les travailleurs opprimés avec une méthode, un discours et une organisation qui je l'espère vont permettre dans les prochaines semaines et les prochains mois d'ouvrir des perspectives à tous les travailleurs de ce pays et plus largement aux travailleurs d'Europe.
    nous avons besoin à terme de faire sauter TOUS les verrous que sont les traités de Maastrich et tous les autres qui nous nous ont mis sous la coupe des U.S.A. et de l'OTAN.
    Avec le M.E.S. la finance internationale va accroître ses pressions contre tous les Etats afin qu'ils organisent la liquidation de l'ensemble de nos droits sociaux.
    Alors oui comme tu as commencé a le faire "tous ensemble" organisons la riposte et la résistance" afin de reprendre en mains "les affaires des travailleurs" ; nos affaires...
    Merci pour ton énergie, ton travail et ton dévouement pour la classe ouvrière.

  18. aubry dit :

    Nous avons été artisan 25 ans avec en moyenne 4 salariés. Quand je lis 10% de contrats précaires pour les petites entreprises ; ça me fait sourire ; ça fait bien peu (à peine un 1/2 temps) surtout quand on sait que parfois c'est surtout en été quand les établissements ferment que nous avions des travaux importants à effectuer ; il nous est arriver de devoir recruter 10 personnes intérimaires en supplément ; mais ensuite, nous retombions à la normale. Le travail chez l'artisan est très en dents de scie ; il y a des coups de bourre et puis c'est le calme plat ; si ce n'est pas souple, c'est impossible à gérer et autant ne plus s'installer ; c'est déjà si dur, à 60 ans mon mari était "usé" ; il n'est déjà plus à mes côtés pour la retraite. Dommage qu'on ne tienne pas compte de la vraie réalité ; c'est une mesure de bureaucrate. Une erreur sans doute. D'autant qu'il faut aussi savoir que certaines personnes préfèrent travailler en intérim pour gérer leur temps plus facilement entre travail et congés. A l'époque où nous étions salariés, nous préfèrions cette solution aussi. D'autre part, ça permet de donner du travail à des personnes qui sans cela n'en n'aurait peut-être pas. Dommage, car je vous soutiens sur beaucoup de points. Bonne chance !

  19. zott dit :

    Bravo Jean Luc pour la performance en tous domaines.
    Seul, un être sous tendu par l'intelligence, l'humilité, la compassion peut être capable d'entraîner les foules de gens qui veulent un monde meilleur et savent que cela est possible.

  20. Soti dit :

    bonjour
    la surprise au deuxième tour ça sera : jean luc Mélenchon de front gauche et marine de front national,
    bon chance, bon réussite jean luc,que dieux vous garde
    mes salutations

  21. zott dit :

    bonne chance et de tout coeur

  22. aubry dit :

    Engagée avec ATD Quart Monde, je trouve que peu de place dans votre programme est consacré aux personnes et familles qui vivent dans la grande pauvreté. Comment allez-vous tenir compte de leur espoir de voir un jour leur situation changer ? En 2012, il est indigne de voir autant de situations de misère autour de nous dans un pays comme le nôtre. Il faudrait en finir avec les aides d'urgences qui enfoncent les gens et les empêchent, finalement, de se révolter ; et surtout, ça permet aux collectivités, à l'Etat de se reposer sur les associations caritatives du coup aucune vraies mesures n'est prise pour éradiquer cette misère ; on maintient les gens en état de survie, d'assistance ; est-ce normal ? Il faudrait en finir avec les abris de secours qui séparent les couples et les familles ; quel avenir pour eux, quel avenir pour leurs enfants ? Quand la société va prendre conscience de tout cela et se "lever" pour refuser tout cela ?

  23. Dr Piotr dit :

    Je ne sais pas si ça rachète le journal pour leurs contrefaçons médiatiques, mais ça vaut le détour…
    Bien à vous, l'Amour vaincra

  24. oufko dit :

    cher jean Luc,
    il ne se passe pas un jour sans qu'on parle de vous j'ai le sincère sentiment que la marche est longue mais qu'il faut rien lâcher tout ces rapaces essaye de vous déstabilisée mais plus ils essayes plus la mobilisation est forte, je rêve d'un monde et d'une France meilleur avec vous .
    Courage on est de tous coeur avec vous.

  25. Madiran dit :

    Je suis sidéré par la position des médias vis-a-vis de Jean Luc Mélenchon !

    En 2002, Jospin était élu face à Chirac !
    (Après le duel avec Le Pen c'est Chirac qui passe)

    En 2005, tout le monde (les médias, les acteurs et ples eople et les politiques) votent pour le OUI
    Résultat, c'est le NON qui l'emportera.

    En 2007, Royal est normalement élue vis à vis de Sarkozy.
    (Résultat, c'est Sarkozy qui est élu)

    Actuellement tous les médias, les hommes politiques (ou presque) et les sondages donnent Hollande !
    Les électeurs de Hollande ont donc besoin de savoir que la presse people leur indique pour qui voter ?

    Alors quand on voit les pronostics actuels des médias et des sondages, on peut se dire que Mélenchon possède plus que ses chances.

    Si chacun de nous peut convaincre, et éclairer un électeur indécis, alors Jean-Luc Mélenchon sera immanquablement au second tour.

    L'humain d'abord.... ?
    Mais c'est quoi l'humain pour Hollande ? Une photo dans Gala ou Paris Match avec Barroso et Merkel ?

    Votez Front de gauche, votez pour le Front de gauche car "nous on peut".

  26. dédé dit :

    merci de remettre l'être humain dans une présidentielle,et de redonner de l'espoir en la politique.

    un ancien abstentionniste.

  27. Ruiz A. dit :

    Hasta la victoria, siempre !

  28. penkala dit :

    un deuxieme tour Sarkozy Mélenchon ca serait le kifffffffff

  29. POISSONNET Jacqui dit :

    "Avec le vent les girouettes bougent. Le 22 avril votez pour le vent du front de Gauche" !

  30. dieu daniel dit :

    je ne suis absolument pas communiste mais je trouve que de tous,les candidats, c'est Jean Luc MELENCHON qui parle le plus juste; je ne suis absolument pas etonné de sa spectaculaire percée;il a absolument raison lorsqu'il dit que la France n'a jamais été aussi riche et qu'il faut partager les richesses. Il défend le peuple et c'est très bien....revaloriser le SMIC et les retraites, donner la priorité a l'emploi et le droit au bonheur a tous, voilà des thèmes qui me plaisent.....en tous cas vive J. L. MELENCHON que je soutient a 100 %


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