09avr 12
Finalement je n’ai pas eu le temps de faire l’apprentissage de la technique qui m’aurait permis de faire des petites vidéos comme je l’avais prévu. Je reviens donc à mon clavier. Il sera question de ma semaine passée, de notre rassemblement de Marseille, de la semaine où le chiffrage de notre projet a été sur la sellette, et où vous avez été décrits dans la presse quotidienne écrite comme un ramassis de groupies autour d’une rock star de la politique.
En illustration de ce billet des images prises à Toulouse la rouge le 5 avril : un film « time laps » de 13 000 photos de la place du Capitole, prises de 3h du matin à 23h le soir, puis des portraits de participants rassemblés, attentifs et heureux. Film : Eric Delion. Photos : Stéphane Burlot.
Ce que je viens de vivre, c’est sûrement le plus long tunnel d’action de toute ma vie politique. Après un mois sans pause, une semaine qui fila au rythme d’une réunion publique chaque jour du Bataclan à la place du Capitole de Toulouse. Sans oublier le vendredi tout l’après-midi où l’on enregistrait les clips pour la campagne officielle. Je ne fis juste qu’une pause cet après-midi-là pour répondre à l’invitation qui m’avait été faite d’aller saluer les sidérurgistes de Florange sur le Champ de Mars. Si rude que cela soit ce n’est peut-être rien à côté de ce qu’endurent mes proches camarades, garçons et filles de tous âges qui sont sur le pied de guerre nuits et jours. Quand je dis « mes proches », en fait je parle des deux cent personnes qui tiennent à bout de bras la campagne en première ligne, quelle que soit leur tâche. Disons aussi qu’un savoir-faire extraordinaire s’accumule dans cette circonstance. De tous âges, je veux le répéter, ceux qui m’entourent ne sont plus les mêmes qu’il y a quelques semaines. Tout comme moi. Et ce que j’en dis ignore ce que font par millier, et de leur propre initiative, tant de gens qui mènent campagne de tous côtés. Je nous évoque tous ensemble de cette façon parce que c’est selon moi une composante extrêmement significative du moment politique que nous vivons. L’impact de cette campagne sur nous tous, notre transformation comme individu et citoyen à mesure que s’approfondit l’effet que notre action provoque, fait de nous d’autres personnes. De cette mutation nous avions eu un avant-goût avec le référendum de 2005. Que de choses avaient ensuite changé dans nos manières de voir et de penser ! J’en suis une sorte d’illustration puisque ma rupture personnelle avec le PS partit de la brûlure ressentie dans une expérience qui était pour moi comme des retrouvailles avec moi-même. Mais le choc le plus important c’était d’avoir été majoritaires avec 55 % des suffrages. D’un coup, plus rien ne fut pareil. Ni pour nous, ni pour nos adversaires. Nous avons su que « nous on peut ». Et eux aussi, ils ont su que nous en étions capables. Déjà un grand effet d’homogénéisation politique s’était produit entre tous ceux qui s’étaient engagés dans la bataille. Ce que nous vivons aujourd’hui est un multiple en intensité. Cela du fait même de l’objet de l’élection. Maintenant est posée la question du pouvoir. Ceux qui s’impliquent dans la bataille sont conduits à prendre en charge ouvertement toute une vision du monde, un programme et la manière de le faire vivre. A mesure que les discussions ont lieu, que les rassemblements se font, que se diffusent nos idées et que se disent les adhésions à notre bulletin de vote, nous changeons. Un fantastique parti politique se constitue, parti sans murs, sans carte, sans consigne ou presque, infiniment plus discipliné dans l’action pourtant que bien d’autres en ce moment et avant nous. Car qu’est-ce qu’un parti sinon un programme et une action concertée pour le servir ?
Je suis très attaché à notre dispositif de rassemblements de masse sur les trois places, à la Bastille, place du Capitole et à Marseille. J’ai bien noté que les autres candidats nous imitaient. Je les vois maintenant eux aussi occuper les rues et parfois même se risquer sur des places avec des succès souvent mitigés. Dimanche prochain le PS convoque au bois de Vincennes et l’UMP place de la Concorde. Vous allez voir la différence du traitement médiatique ! Et aussi les chiffrages. On va bien rire je crois. Mais rien de tout cela ne se compare à ce que nous faisons. Car nous ne sommes pas engagés dans des opérations de communication. Nous travaillons des répétitions générales de l’insurrection citoyenne. A l’appel du comité du Front de Gauche, lucidement, à leurs frais, et sans aucun avantage à prévoir, dans un inconfort souvent notable, des dizaines de milliers de gens se mettent en mouvement. Pas un abribus de cassé, pas une poubelle renversée. Le rassemblement et la dispersion se font sans anicroche. Et pour quoi faire ? Soutenir l’idée d’un changement de régime, d’un changement de république. Ce n’est pas une petite affaire. Tant mieux, finalement, si l’adversaire en est encore à jouer au PMU politique, si tous ceux que nous affrontons dans cette partie croient à leur propre propagande à notre sujet. Plus longtemps nous avançons à couvert, plus tranquillement et plus profondément se font notre maturation politique collective et notre apprentissage organisationnel pour les tâches que nous avons à accomplir pendant et après l’élection.
Le rendez-vous de Marseille est pour nous un point d’orgue dans les rassemblements pour la sixième République. Il se pourrait que ce soit la plus importante des trois mobilisations. Elle est placée sous la protection de tous les marseillais. Quelles que soient leurs opinions ils savent que tout le pays va regarder de leur côté. Marseille, dans ces conditions, devient une sorte de phare politique. Le lendemain auront lieu les rassemblements parisiens du PS et de l’UMP. On va voir ce qu’on va voir. Sur place, s’il n’y a pas de risques liés aux lieux ou aux intempéries, je pourrai aller plus loin que la conclusion du cycle des discours sur la nouvelle république que j’ai entrepris de faire d’un rassemblement à l’autre depuis la Bastille pour définir notre projet. La forme ramassée de mes discours et les effets poétiques que je me fais un devoir d’y introduire sont destinés à faciliter le travail politique de tous nos amis quand ils doivent ensuite expliquer autour d’eux ce qu’est la sixième République. A la Bastille, j’ai évoqué les principes fondamentaux de liberté individuelle et de responsabilité écologique de notre projet de changement. A Toulouse je suis entré plus avant dans la question de la souveraineté du peuple telle qu’elle se pose aujourd’hui. A Marseille je vais sans doute passer au thème de la République sociale nouvelle que nous voulons établir. Mais le discours que je prononcerai après ceux de mes camarades, encore une fois, ne sera qu’une partie de ce que qui se jouera ce jour-là. Le premier enjeu reste notre nombre et notre capacité à nous mobiliser pour marcher ensemble. Car la démonstration de force, comme vous le savez dorénavant, renforce la force et fait partie du rapport de force. Une semaine avant le vote ce n’est pas secondaire s’il s’agit bien, comme nous le disons, de faire du vote une étape à l’intérieur d’un parcours plus long dont la révolution citoyenne est l’objet et non le changement des personnes aux mêmes fonctions. Après ce rassemblement, notre campagne de premier tour se conclura à Paris au parc des expositions de la Porte de Versailles. J’en parlerai bientôt car c’est un moment très particulier dans mon esprit et dans la stratégie de campagne
Les quinze jours qui arrivent sont la période des grands rapides. L’espace-temps politique se contracte. Bruits, rumeurs et effets de surprise ont une intensité et un impact d’une force qu’ils n’ont à aucun autre. Chaque semaine, c’est bien normal, l’angle d’attaque contre nous se déplace et varie ses arpèges. Dans la presse quotidienne écrite bien sûr, le fond d’hostilité aveuglée reste le même. Et davantage encore le mépris. Cette semaine, c’était celle du chiffrage catastrophiste contre le programme du Front de Gauche. De bonne guerre même si la charge n’est pas de bonne facture. Mais il y avait aussi plus croustillant, c’est-à-dire plus personnel. C’était la semaine « Mélenchon super rock star ». Insultant à souhait contre nous tous qui nous voyons réduits au rôle de troupeau de bétail électoral stupide. Ce n’est qu’un avant-goût peut-être. Car cette semaine j’ai noté une recrudescence des mails qui m’attribuent des revenus immenses, campagne à l’initiative de l’extrême-droite mais relayée par d’autres avec complaisance comme nous l’avions découvert quand, dans les Yvelines, fut prise la main dans le sac une élue socialiste qui édifiait ses camarades avec ! Et puis autour de chez moi et autour de l’Usine continuent à rôder les « espions » photographes et divers personnages interlopes que notre service d’ordre parvient parfois à dissuader, et la police à intercepter. Mais pas toujours. Evidemment ces voyous disposent d’une carte de presse qu’ils exhibent au moment où ils se font intercepter et, bien-sûr, ils hurlent que la liberté de la presse est menacée par les amis de Cuba et de la Chine. Donc, cette semaine c’était le chiffrage de notre programme qui occupait enfin l’espace. Huit mois après sa publication, il était temps ! Je crains bien que ce soit complètement raté, une fois de plus. Car l’angle d’attaque est donné par un fumeux « Institut de l’entreprise », bidule complètement bidon lié au Medef par une corde d’amarrage géante.
« Le Figaro » a publié le 5 avril un article sur le « coût faramineux » du programme du Front de Gauche. L’argumentaire proposé par cette propagande a été repris en boucle dans maintes émissions et articles de presse sans imagination ni recul. Jean-Michel Aphatie a ouvert son interview d’Eric Coquerel sur les chiffres ainsi colportés sans aucune précaution d’usage. En fait « le Figaro » et Aphatie prolongent directement les élucubrations de « l’Institut de l’entreprise », un think-tank patronal créé en 1975 et très lié au MEDEF. Jugez plutôt. Il est constitué, et financé, par cent vingt grands groupes adhérents, parmi lesquels les piliers du CAC 40. Dominée par les grandes entreprises, cette officine poursuit ouvertement des buts de propagande patronale. Son projet est de promouvoir auprès du plus grand nombre l’idée que « l’entreprise » joue un rôle fondamentalement positif dans la société et de « porter les préoccupations des dirigeants d’entreprise dans le débat électoral ». Le Conseil d’orientation de l’Institut de l’Entreprise est dominé par des dirigeants du Medef et des grands patrons dont les payes dépassent le million d’euros annuels. Tous seraient donc touchés par le revenu maximum. Quelques clics permettent de connaître la composition de cette superbe équipe d’intellectuels. Qu’on en juge. Le président du conseil d’orientation de l’Institut de l’entreprise est Xavier Huillard, PDG de Vinci. Il est entouré d’un cénacle de philanthropes bien connus : Ernest-Antoine Seillière, ancien président du Medef, Frédéric Saint-Geours, président de l’UIMM, Henri de Castries, PDG d'Axa, Gérard Mestrallet, PDG de GDF-Suez, Henri Proglio, PDG d'EDF, Pierre Bellon, président de Sodexo, Alain Bénichou, président d'IBM France, Antoine Frérot, PDG de Veolia Environnement, Françoise Gri, présidente de ManpowerGroup France, Jacques Richier, PDG d'Allianz-France (assurances). Rien que cela aurait mérité un peu de mise à distance critique de la part des journalistes. Il n’en a rien été. On se demande pourquoi.
S’il restait un doute sur la façon de penser de ces grands esprits, il serait vite évacué par la lecture du rapport qu’ils ont déposé en janvier dernier. Le titre est tout un programme : « Pour un choc de compétitivité en France ». On devine qui doit recevoir le choc en pleine figure. L'Institut de l'entreprise proposait, dans une folle originalité, de « faire preuve d'un engagement résolu en faveur de la réduction des dépenses publiques ». Et aussi de « de transférer les cotisations sociales vers la fiscalité pesant sur les ménages. ». Enfin, sur le mode de François Hollande, il demandait de « donner force de lois aux engagements contractuels ». Que tout cela ait disparu des commentaires de ceux qui se sont appuyés sur les élucubrations de ce prétendu institut en dit long sur l’état d’abaissement de ceux qui s’y sont abandonnés.
D’autant qu’ils ne sont guère servis ensuite par la qualité scientifique du travail dont ils se font les répétiteurs. En effet le chiffrage proposé est malhonnête et absurde. Il est construit pour grossir artificiellement le coût du programme du Front de Gauche. Pour gonfler les chiffres, l’Institut de l’Entreprise fait des estimations de coût annuel supposé en 2017. Pour parvenir à cette évaluation du futur, il ajoute aux coûts annuels actuels des hypothèses arbitraires de croissance des dépenses. Et surtout il n’est tenu aucun compte de l’application du programme lui-même. Par exemple, en matière de santé, « l’Institut » projette la croissance actuelle des dépenses de santé pour arriver en 2017 à une estimation de 76 milliards pour le remboursement à 100 % par la Sécurité sociale que nous proposons. Outre la part d’affabulations des hypothèses de départ cette estimation ne tient aucun compte de nos changements de politique de santé, notamment pour réduire drastiquement les prix des soins notamment grâce à la création du pôle public du médicament.
La rigueur des estimations proposées est aussi plombée par les références et méthodes de calcul. Ainsi pour la menace bidon de 800 000 suppressions d’emplois liée au passage du SMIC à 1700 euros combiné avec la fin des allégements de cotisations sociales ! Evidemment il est fait comme si la fin des exonérations était immédiate alors qu’elle sera progressive et conditionnée aux politiques d’emploi et d’investissement des entreprises. « l’Institut » n’hésite pas à prétende que « la pertinence et l’efficacité » de ces exonérations « sont démontrées ». Il ne cite pour cela que deux études émanant du gouvernement. A l’inverse il ne mentionne même pas les rapports de la Cour des comptes qui disent exactement le contraire. Enfin, pour prétendre que le SMIC à 1700 euros supprimerait des emplois, l’Institut de l’entreprise est allé chercher une étude de l’INSEE datant de 2000 sur l’évaluation des causes du chômage. Ce n’est jamais qu’un document qui a donc déjà onze ans. Mais cette étude d’il y a onze ans s’appuyait sur des données de 1997. Au total quel peut bien être la valeur d’une évaluation sur des bases qui ont 15 ans pour calculer l’impact actuel d’une hausse du SMIC ?
Dans chaque vague d’attaques contre nous, il y a toujours une dimension personnelle offensante. La semaine passée j’étais « au bord de la crise de nerf » et menaçais de « partir en vrille ». Un quarteron de journalistes frustrés de connivences en avait décidé ainsi répandant la rumeur que l’on me tiendrait à distance de la presse pour cette raison. Que mes journées ne me permettent plus les bavardages qui les occupent et que je réponde chaque jour à plusieurs entretiens avec la presse quotidienne régionale, thématique et internationale ne leur semblait pas un motif suffisant pour ne pas répondre instantanément à leur inquisitions si souvent quasi exclusivement provocatrices. Cette semaine, le refrain, parti des mêmes prétendus observateurs bien placés pour savoir, c’était ma transformation en « super star » entouré d’un public de groupies qui s’évanouissent. Ces idioties insultantes pour les milliers de gens qui participent à nos meetings sont naturellement destinées à vider de sens ce que nous faisons. Rien de tout ceci n’a donc à voir avec de l’information. C’est une bataille politique. Les méthodes de combat à appliquer sont donc celles de la bataille politique sans aucune des exceptions et circonstances atténuantes pourtant sans cesse exigées par ce type d’adversaires.
Une bataille politique ? Voyons. Que « Valeurs Actuelles » titre à mon sujet « L’enragé » est légitime de la part d’un journal de droite extrême. Que notre rassemblement à Toulouse soit ridiculement sous-estimé par le Figaro est dans l’ordre des choses. La rédaction de ce journal a elle-même fait des résolutions contre le grossier alignement du titre sur la propagande de l’UMP. La suite est plus affligeante. Une photo légendée dans « le Monde », en tout et pour tout. Le titre de centre droit réserve son admiration et ses enthousiasmes pour la réunion dans le bois de Vincennes du PS et la place de la Concorde de l’UMP la semaine prochaine. Là aussi c’est dans l’ordre des choses. « Libération » a une rédaction qui a regretté publiquement l’alignement sur le Parti socialiste. La preuve par Toulouse. Nous sommes relégués à la page douze sans aucune accroche à la une. Nous ne sommes pas l’événement. Nous ne le serons jamais pour ceux-là. Pour ce quotidien l’événement à annoncer en une c’est une interview de Valérie Trieweiler où elle déclare, avec beaucoup de justesse de ton… qu’elle n’a rien à déclarer. Devant ce spectacle, ma consolation intellectuelle, c’est de me souvenir comment Joffrin, alors patron de cette rédaction, titra en une à mon sujet : « L’homme qui veut faire perdre Strauss-Kahn ». Venant d’un proche de Strauss-Kahn, on devine à présent quelle part de duplicité ce titre contenait. A l’heure où j’écris, il est le patron de l’autre organe de presse des sociaux-libéraux, le prétendu « Nouvel Observateur ». Sous sa houlette et haine recuite, l’hebdomadaire se prépare à me vomir dessus. Bien-sûr tout cela est vulgaire, brutal, blessant. La cause est entendue entre nous ici. C’est également stupide de la part de gens qui se préparent à mendier nos voix entre les deux tours d’une élection qu’ils pensent avoir gagnée d’avance et dont ils ont déjà en vue les juteux dividendes de carrière. Car bien sûr Laurent Joffrin, c’est Hollande en ligne directe, tout le monde le sait. Nous savons à quoi nous en tenir ? N’empêche ! Il fait partie de l’exercice auquel nous travaillons, de le souligner, de le donner à voir et de l’enseigner autour de nous, spécialement aux nouveaux arrivants dans le combat. J’insiste pour que mes amis ne l’oublient pas dans leur activité. Faire des ateliers de lecture critique est une activité d’éducation populaire très importante. Car il est impératif de ruiner l’autorité que de tels adversaires acquièrent le reste du temps en prenant la mine d’impartialité que l’on connaît et qui fonctionne comme un appeau. Les esprits capturés par ces leurres de « gôche » forment les zones de crédulités qui permettent ensuite les manœuvres d’appareil les plus vicieuses. Il est donc très utile d’expliquer, le journal à la main, et de faire la démonstration sur pièce et sur place. C’est autant de gagné pour la suite des événements qui nous attendent. Car de tels organes seront toujours des tireurs dans le dos très actifs contre notre combat. Nous l’avons vu en 2005, quand ils se sont tous mobilisés pour le « Oui » et ont agoni le « Non » d’injures avant et après le vote. Ils recommencent à chaque grand rendez-vous. Cette élection en est un, d’envergure majeure.
France inter,P Cohen
Ce qui est insupportable pour les interviewers quand ils sont face à JL c'est que leur artifice bien connu (donner la parole pour mieux la reprendre) ne fonctionne pas,pas plus que leurs sources qu'ils reprennent tous en boucle (formatage) et qu'ils balancent comme un scoop (alors qu'il ne s'agit que d'un crin crin usé par l'immédiateté de l'information,ou plutôt de la désinformation),arme présupposée de destruction massive de l'interlocuteur alors qu'il ne s'agit que d'un pistolet à bouchon (mille excuses pour le plagiat) dégainable par un Aphatie,un Duhamel,un Mazerolles,...tous interchangeables puisque clonés,aliénés à la pensée unique et indépassable.
JL tiens bon,dernière ligne droite,le vent de la raison nous porte
NB DCB,libertarien bien dans le moule du système devrait créer le parti des faux culs,sa médiatisation à la demande est pitoyable,ne voulait il pas se reconvertir en commentateur de foot sur C+? le vert du gazon...
Merci Sylvette Le Moal (164) d'avoir fait ce travail. C'est clair que ce "sondage" est totalement pipé, sur le vote des 18-24 ans. C'est quand même affligeant d'en arriver là...
Super trouvaille Cineux Cyril (166). On ne peut rien déduire de précis de ces chiffres (car les internautes cherchent parfois des informations sur leurs adversaires politiques) mais les tendances montrent bien quelque chose.
D'abord, que l'on s'intéresse de moins en moins aux deux "gros" et à Le Pen, et de plus en plus à nous. Et de plus, que notre candidat est le seul à intéresser maintenant autant que les deux premiers.
L'évolution des sondages est intéressante, également. Voir sur le comparateur des sondages du Nouvel Observateur (le mieux fait, je trouve). Plutôt que s'arrêter sur des chiffres imprécis, cela permet de voir des tendances (sans pouvoir malheureusement distinguer la part due à l'ajustement des coefficients de redressement et celle vraiment due aux électeurs). Il est amusant de constater que certains instituts de sondages nous voient progresser continuement, tandis que d'autres nous voient plafonner... sous Le Pen.
très bien Cyril ton édito sur ton blog. Comme toi depuis un moment je sens qu'on peut, qu'on va être au 2e tour. La gauche est de retour, le peuple est de retour la Révolution française est de retour prête à reprendre le flambeau des Lumières et du CNR toutes les deux ayant abouti aux déclarations des droits de l'Homme Universaliste. Notre nation universaliste va être le volcan de l'Europe. Notre peuple ne peut passer à côté de ce grand destin et notamment la jeunesse. C'est pitoyable ces tentatives des chiens de garde d'insulter à ce point la jeunesse en les plaçant en tête des intentions de vote pour la Le Pen. Ils nous font le même coup qu'en 2005 en faisant donner l'artillerie lourde mais ils ont oublié la sanction de 2005 malgré leur tentative désespérée de l'endiguer.
Comme dit Jean-Luc Mélenchon dans ce billet Marseille va être plus grand que la Bastille. Voilà la meilleure réponse, en attendant la surprise (pour eux car pour nous ce ne sera pas une surprise) du 22 avril.
Jean-Luc Mélenchon rock-star? Gourou? Big boss?
Non! Ferment,enzyme,diastase.
Catalyseur!
Quand la masse critique est atteinte, le processust devient irréversible.La pàte est levée.On pourra partager le pain.
Le levain pourra éventuellement servir pour de nouvelles fournées.Merci Cincinatus.
Merci Cincinatus, et merci aussi à tous les autres, y compris les meuniers, les mitrons, et les ouvriers de la onzième heure. Vive la république sociale. A Marseille, puissantes, la Marseillaise et l'Internationale : "Il n'est pas de sauveur supreme". On lache rien.
Les Oligarques trop cultivés de Héros à la mayonnaise made in USA, se référerons toujours aux grands sauveurs de la planète, copiant leurs Tiques jusqu’à l’extrême. Ils croient ainsi à l’Homme providentiel, Chatte fétichiste, ou un Vengeur populiste, au lieu de se nourrir des récits de Marianne ou d’Ulysse. Et de ce fait, ils relègueront à l’infini, mais d’un bref revers de main, les symboles même de leur Pays et de son Histoire, portant aux nues, des Individus masqués, se moquant de celle, qui en porte Drapeau, le sein nu, nous a pourtant ouvert le chemin. Car l’Histoire ‘nait’ chez eux, qu’une parodie, un vieux ‘comte’, une comédie burlesque, faisant, d’un regard ‘graveleux’, fissa des révoltes, des tueries, des massacres, de ces millions de braves gens qui ont donnés sans compter, leur sang, pour faire vivre les idéaux de la République.
France, toujours dans le cœur du peuple tu battras. France, toujours tu vivras, tant que des Femmes et des Hommes porteront haut ton drapeau. Et c’est ainsi depuis des années, des décennies, et maintenant depuis deux siècles.
France je t’aime, tant tu es belle, tant tes Pupilles bigarrées sont, Êtres Rebelles, tant dans l’obscur tes yeux brillent de mille feux. Regard Universel, qui écrasera tous puissants, de par ta seule présence. Tant ces vendus, aux bobards ‘miroités’, tremblent, s’accrochant comme des damnés à leurs strapontins de velours, prenant peur face au vide, réalité de leurs Westerns, de leurs seules marchandises.
Alors...
encore un billet qui va être affiché sur le panneau du personnel
c'est le patron qiu pousse a la révolte....
avec en rouge
Faire des ateliers de lecture critique est une activité d’éducation populaire très importante. Car il est impératif de ruiner l’autorité que de tels adversaires acquièrent le reste du temps en prenant la mine d’impartialité que l’on connaît et qui fonctionne comme un appeau.
Rassurez vous Jean-Luc Mélenchon, les feuilles de choux arrogantes dont vous parlez ne sont que tres peu lues en France, et pas du tout chez nous le peuple.Tout cela ne participe que du microcosme politico-médiatique parisien qui se verrait bien remplacer le peuple et décider à sa place,car eux"ils savent ce qui est juste et bon!".
A cela nous allons continuer à leur opposer la France réelle,celle qui s'est mise en en marche,le fleuve qui vient de sortir du lit où ils voulaient le parquer !
Et je pense en riant à ces paroles de la "marche lorrainne" qui après avoir évoqué Fleurus et Valmy dit : "gare à nos sabots"!
C'est la 1ère fois que j'apporte ma modeste contribution à ce blog que je lis avec gourmandise depuis janvier, et plus précisément depuis votre brillant passage à dpda qui fut pour moi une révélation.
Jeune citoyen de 20 ans, élevé par des parents qui votent socialiste (tendance "oui-ouiste"), je m'appretais à remplir mon devoir sans trop me poser de question. Mais vous m'avez ouvert les yeux : impossible pour moi maintenant de voter pour un candidat aux visions contraires aux miennes sur des sujets essentiels pour la Nation (place dans l'Europe, nucléaire, laïcité...)
Merci M. Mélenchon pour l'énergie que vous déployez, je ne pensais pas vivre aussi intensement ma 1ère campagne présidentielle : vous m'aidez à me forger des convictions que j'arrive maintenant à diffuser autour de moi.
Faites très attention au nouvel angle d'attaque de vos adversaires : dénoncez le dès que vous en avez l'occasion, ne laissez pas le poison se diffuser insidieusement. Il vise à instaurer un "cordon sanitaire" entre nous et les indécis en leur faisant croire que voter FdG c'est s'embrigader dans une secte.
Ils recyclent mot pour mot les insultes que j'ai déjà supportés en tant qu'électeur de Royal à la primaire socialiste. Mais c'était un autre contexte... A l'époque, ils visaient une force déclinante... aujourd'hui ces mêmes commentateurs s'attaquent à un mouvement qu'ils sous estiment et que rien ne semble arrêter.
Courage et force pour la suite des évènements
Dimanche, il faut que la neige des Pyrénées fonde sous les hourra à François !
toustem en aban !
Bonjour à tous,
Ce matin encore j'entend qu'on décris à nouveau le desespoir de nos agriculteurs, qui ne se sentent représenter que par le MODEM ou le FN.Je ne suis pas agriculteur mais, je vis en campagne et je vois combien ce métier avec tous les autres que nous représentons est difficile et, se sent abandonné.
Sommes-nous asser présent dans nos campagnes, pour mettre en avant que nous sommes défenseurs de toutes catégories socioprofessionnelles?
Vive notre programme, l'humain d'abord.
Salutations.
Jean Luc Mélenchon excellent ce matin.
Mais il doit rectifier un chiffre important, ce n'est pas 8 milliards qui ont été donnés aux banques mais mille c'est à dire 120 fois plus.
Ce qui est curieux c'est que Eric Coquerel a fait la même erreur chez Aphatie.
Ou est le staff ?
Encore plus curieux ni Cohen ni Aphatie n'ont relevé l'erreur, ils n'écoutent pas les réponses ? ils ne sont pas au courant ?
Bonjour,
Excellente prestation de Jean-Luc Mélenchon ce matin sur France Inter. Il a bien calmé les journalistes et brillamment répondu aux questions des auditeurs. Son esprit de synthèse avec ses touches d'humour sont très importants pour notre crédibilité, n'en déplaise aux chiens de garde de la pensée dominante que sont Clark, Legrand et compagnie.
Ça met en joie pour la journée, le combat continue !
De plus, Jean-Luc a commencé à parler de la Caisse de Solidarité Productive en évoquant une Caisse de Péréquation qui servirait à "mutualiser la dépense cotisations sociales", qui est un argument avancé par nos camarades du Front de Gauche et qui l'emporte systématiquement lorsque l'on explique le financement de l'augmentation du smic à 1700 €, et particulièrement avec les indécis. C'est génial ! ça va nous faire gagner des points pour la fin de campagne !
Par ailleurs, je viens de voir qu'Emmanuel Chaumery, le patron qui vote Mélenchon, vient de publier une tribune sur Rue 89 où il intègre la Caisse de Solidarité Productive dans son argumentaire sur le vote Front de Gauche adressé aux patrons, entre autres.
Bonne journée à tous !
¡ El pueblo unido, jamás será vencido !
Bonjour,
Chaque jour sont diffusés les messages de 9 candidats sur 10. Cela résulte d'un calcul du CSA pour assurer une parfaite égalité du temps d'antenne des candidats sachant que chacun à droit à 43 minutes cumulées jusqu'au 20 avril, soit 10 spots de petits formats (1minute30) et 8 de grands formats (3minutes 30). Les ordres de passage ont été tirés au sort vendredi dernier par le CSA. C'est ainsi il n'y a pas eu de message de M.Mélanchon hier soir. Ce soir ce sera au tour de M.Dupont Aignan.
Cordialement
Nicolas Jacobs
Médiateur de l'information de France 2
Médiateur de l'info Objet : campagne electoral/MELENCHON
voici pour info la réponse que m'a fait france 2
Le peuple a toujours été là... on l'a ignoré et forcé au silence et à la soumission. 5 ans à matraquer nos vies comme on battrait des chiens jusqu'à essayer de nous plier sous les gestes, la peur en croyant qu'on va détaler la queue entre les jambes ! 5 ans à nous isoler les uns et les autres à nous étouffer et bâillonner nos vies jusque dans le moindre de nos soupirs ! C'est fini ! Le peuple se lève ! C'est fini ! Le spot de Mr. Sarko est une grave insulte ! Comment peut-il réitérer ses mensonges d'il y a 5 ans ! Qu'on nous prenne pour ce qu'ils voudront les uns et les autres il n'y a rien de pire que de sous estimer et d'ignorer les hommes ou ses adversaires ! C'est fini et cela depuis que nous sommes des hommes dans notre vie !
Cette croûte infâme de la société sous laquelle on nous enterre vivants est percée et nous n'y retournerons jamais !
Merci Mr. Mélanchon, merci de le voir, de l'entendre et de le dire ! Nous existons et ils vont le savoir ! Le changement a déjà eu lieu grâce à vous ! Continuez ! Nous sommes avec vous !
Bonjour
Arrêts sur images confirme que l'étude démontrant que augmenter le SMIC détruirais des emplois utilisée par Patrick Cohen ce matin pour contrecarrer Jean-Luc Mélenchon était un peu moisie
bonjour a tous.On parles d'augmentation du smic mais le mot le plus juste pour qualifier serait de dire régularisation du smic car c'est bien de cela qu'il s'agit,car nous savons que la répartition des richesses produite par le travail s'est faites au seul profit du capital avec baisse du pouvoir d'achat.quand pensez vous?
Un vrai programme juste, ambitieux,porteur d'avenir, la volonté politique de contrer les funestes objectifs capitalistes avec leurs propres armes, un porte parole aux qualités exceptionnelles et à la stature d'homme d'état.
Jamais cette opportunité de retrouver un mode de vie sensé ne s'était présentée.
C'est pas gagné tant ils s'accrochent à leurs privilèges et utilisent tous leurs outils de propagande pour se maintenir au pouvoir en distillant la peur repoussant la prise de conscience du plus grand nombre.
J'étais à La Bastille car je ne voulais pas rater ce moment historique, je serais Porte de Versailles tout rouge de.......
bonheur d'espoir et de fierté retrouvés.
"Chaque homme dans sa nuit s'en va vers sa lumière" Victor Hugo
Et pour des millions d'anonymes, notre lumière, c'est toi qui nous l'a offerte, Jean-Luc, car nous l'avions oubliée dans un coin... Nous sommes des millions aujourd'hui à nous être retrouvés autour de toi ; à vivre plus éclairés et à t'entourer de la chaleur de nos coeurs pour te protéger de tous ces médisants...
bonjour à tous les combattants
Cher Jean-Luc Mélenchon, je ne pourrai pas voté moi mais je suis le front de gauche au quotidien et quelque soit la pression qui s’exercera sur toi dans ce dernier tournant décisif, pense toujours et en tout temps a ces milliers de français et non français qui sont derrière toi et savent que plus jamais rien ne sera plus comme avant.
Tout ce déferlement contre toi c'est normal, en ce sens que c’est du positif. C'est une guerre ouverte entre le bien et le mal, entre l'humain et la finance, entre l’Amour et la haine et enfin entre la Paix et la guerre. Évacue la douleur et la colère de ton cœur.
Je voudrais te dire enfin que ces coups que tu reçois actuellement accentué par la fatigue physique et mentale te formate et te prépare aux plus hautes responsabilité de dernier président de la V république.
Hier il a fallu que je propose à une amie institutrice qui ne connaissait même pas le front de gauche de suivre ensemble la vidéo du meeting de Lille et a la fin c'était une voix conquise de plus pour nous. Sa décision de glisser le bulle du front de gauche dans l'urne est sans appel.
Bonjour Monsieur Jean-Luc Mélenchon
(J'ai peur de paraître familier, irrespectueux, en disant Jean-Luc, mais ce "Monsieur" me semble un peu trop distant. En bref le coeur y est et c'est bien là l'essentiel)
Un grand merci pour ce dernier billet et cette excellente intervention sur France Inter ce matin (Très bien de refuser l'hypothèse d'être derrière FH et de s'affirmer vouloir être présent au second tour). Me voilà donc rassuré pleinement, revigoré, moi, l'obscur petit républicain "de base", non encarté, séduit par la 6ème République, bien déterminé à pourfendre ce système de monarchie quinquennale; militant dans les forums; n'hésitant plus maintenant à monter au créneau, sur le front de la presse, prêt à "ferrailler", la plume à la main, contre les lignes d'ennemis, jadis d'apparence respectable, dont les masques tombent un à un (Serge Raffy, Jean Daniel et d'autres pseudo "analystes", "décrypteurs", "éditorialistes" de pacotille ou de valets du capitalisme.)
Je peux l'avouer, maintenant, ces deux derniers jours j'étais un peu perplexe, dérouté par un objectif un peu faiblard exprimé sur BFM tv (être devant un parti, ce qui revient à se mettre à son niveau, à en faire la promotion) et par un clip quelque peu réducteur (exposition fugitive du programme, absence du mot République, pas d'écho sur la planification écologique, plan de relance...) Certes, il y a des contraintes diverses (législation, temps, contraintes techniques...) mais bon, à...
Liberté individuelle et responsabilité écologique. Souveraineté des citoyens et de la République. Annonce de la Sociale.
Ces trois étapes, ces trois rassemblements, ces trois marches en mouvement renvoient dans les talanquères la prétendue objection "d'irréalisme".
Triples buses de journalistes ne comprenez vous pas ce qui se joue: on change, on fait demi-tour dans le bon sens, bref on révolutionne la donne.
Nous sommes réalistes car nous sommes révolutionnaires, nous ne raisonnons plus à partir de vos prémisses, nous faisons advenir autre chose.
On ne lâche rien.
Vraiment, merci Mélenchon d'avoir revivifié cet espoir, le pauvre ex-Dany -le -Rouge en est totalement délavé, la vieillesse est pour lui un vrai naufrage. JP Rissoan a la même expérience que moi si je comprends bien et son post de 11h48 est totalement éclairant sur ce triste sire.
Soyons tous des Monte-Christo à Marseille: rétablissons l'ordre de la justice !
Nous sommes dans l'explication et dans l'amour. L'acharnement médiatique contre le Front de Gauche est aussi gigantesque, que révélateur de ce qu'il faut changer. Jean-Luc, tiens bon, repose toi ! Merci pour l’immense travail de toute l'équipe.
Si j'en juge par la tonalité des journaux, les mensonges et torrent de boues qu'ils sortent sur nous. Vieilles vidéos contre les journalistes, on dit, reprise en boucle des propos de DCB ou de l'étude du patronnat... J'en déduis que nous avons du faire encore de gros progrès dans les sondages non trafiqués. Je n'avais plus vu cela depuis le référendum de 2005.
Si j'étais joueur je parierais qu'ils vont nous sortir quelques sondages remettant le FN en troisième position. Histoire de voir si cela peut décourager nos militants et nos électeurs.
Alors courage à tous, on continue, on débat on argumentent on met tout ce qu'on a. Il faut que Marseille soit un succès encore plus grand qu'à Paris de telle sorte que la réplique de Sarkozy à la Concorde apparaisse ridicule.
La victoire au premier tour se gagne maintenant.
Sinon chapeau bas à Jean Luc pour son interview sur France Inter. C'était jouissif de voire ce pauvre Monsieur Cohen ne pas vouloir donner sa source et être désarçonné quand il a appris que la fameuse étude daté de 2000. Pour à la fin se raccrocher aux propos de DCB pour tenter de sauver la face.
@182_Germinal 93_11h47
NB: n'oublions pas que Jean-Luc Mélenchon s'est lui même qualifié de "Passeur" (ce qui me semble tout à fait approprié).
Quant à "catalyseur", ça lui va bien aussi, car n'est-il pas entrain de réussir l'Alchimie pour "l'Humain d'abord" entre Projet, Programme et Peuple.
cette campagne est de toute façon l'une des plus belle jamais menée, car je me répète elle allie mouvement politique et mouvement social, levée du peuple et levée des consciences, et les chiens de garde du système sont au bout de leur laisse entrain d'aboyer sur la caravane qui passe, tous les masques tombent les uns après les autres , et plus rien ne sera comme avant. Les"médias "perdent de leur influence et ce qui était pris pour argent comptant devient critiquable et critiqué, c'est déja un immense victoire. maintenant il faut se battre pour ne pas se faire voler cet immense mouvement ; Louis blanc disait a peu près ceci : si tu entend un bourgeois t'applaudir demande toi quelle bêtise tu as pu dire" dons nous somme dans le vrai ! et çà continue! bravo!
Je me demande si le boycott complet et officiel des médias ne serait pas une bonne solution ?
Tout ne peut-il pas se passer dans la vraie vie, dans la rue et sur le web ?
Pouvons-nous continuer à croire que nous pouvons utiliser un moyen à ce point engagé dans un camp (celui de la poursuite de la marche dans le mur) ?
Je ne sais pas mais depuis 2005 je me pose la question et il faudra de toutes façons un jour trouver une réponse adaptée pour que s'arrête ce simulacre d'information.
Cohn bendit a une emission culte, notemment chez pivot en 1982,facile à retrouver sur google, qui ne le présente pas sous un profil de révolutionnaire bien sous tous rapport comme il aime bien se faire passer. Il devrait la mettre un peu en sourdine. D'ailleurs, je pense qu'on ne l'entendra plus.
par contre je suis entièrement d'accord avec John Deckart sur les médias vendus
Pour résumer : Mélenchon monte, la presse le descend... et nous on descend dans la rue.
excellent billet de JL.M. qui explique,détaille, et qui montre aussi les difficultés ; pourquoi se faire tant de souci pour les clips tv, radio ? j'aimerais savoir quel rôle ils jouent dans le choix des électeurs...sur inter JL.M. ne s'est pas laissé prendre la parole ; d'habitude,ça ronronne ; P.Cohen se laisse aller à la futilité, à la facilité ; mais si l'on visionne l'émission sur le net,JL.M., explique avec précision 1700 euros et la suite ; et il démystifie parfaitement la chose ; il faut espérer qu'à Marseille tout va être OK :de l'enthousiasme et de la pédagogie, les jeux ne sont pas faits et il faut aller jusqu'au bout.
@ nicole maison haute
Merci pour Jl. Trés beau message que je soutiens moi aussi ! attendre le travail d'un seul d'un messie en quelque sorte n'est pas envisageable. Mais tout de même faut reconnaitre que lui et toute l'equipe de l'usine vous êtes toutes et tous super.Merci pour votre courage et votre pugnacité.
Oui, prenons le pouvoir, avec la révolution citoyenne. Si tel n'est pas le cas, ce sera la révolution sanguinaire qui éclatera entre les promesses des sarko et hollande.
je viens d'acheter 10 exemplaire du programme chez librio pour les diffuser aux sceptiques qui m'entourent. première chose : parmi les septiques, plus de la moitié sont maintenant convaincus et se sont procuré le programme avat que j'intervienne ! on avance ! deuxième chose, je crois, non, je suis sur que si on passe le premier tour, il faut distribuer ce programme gratuitement à tout le monde. d'ailleurs, quelqu'un sait-il où en sont les ventes ?
Ce qui ressort, de tout ce que je peux lire et entendre, c'est que seul le libéralisme a les solutions pour nous sortir de la crise dans laquelle ils nous ont plongé. Nos solutions ne marchent peut-être pas (ce qui reste à prouver) mais les leurs ont montré leur efficacité (pour eux) et leur grande capacité à nuire (pour nous). Ce qui est sûr, c'est que le pouvoir de l'argent est en pleine action. Ils achètent tout, les journaux, la télévision et même des hommes politiques de tous bords. J'ai rarement vu une telle servilité. J'espère au moins qu'ils sont bien rémunérés pour leurs services.
On est proche d'un état de dictature quand on voit qu'il n'y a plus de débat d'idées et que certains menacent déjà de conspirer financièrement contre notre propre pays en cas de défaite. Faire peur, tel est leur credo ! Abrutir le peuple, lui faire courber le dos, le menacer des pires représailles ! Comment! tu veux un smic à 1700 €, les soins gratuits, la retraite à 60 ans, de l'éducation pour tes gosses ! mais c'est la faillite, le chômage, le départ de nos bons maîtres, les banquiers qui ne prêtent plus !
J'espère seulement que ces journalistes obséquieux ne sont qu'une poignée et qu'il existe une relève honnête, intransigeante, et investigatrice pour les jours à venir.
Notre programme est détaillé et public, les discours, meetings et interviews de nos representants et candidats aussi.
Si quelqu'un dit qu'après avoir pris connaissance de tout cela, n'est toujours "pas convaincu" et "ne trouve pas ce qu'il cherche" c'est tout simplement que nous n'avons pas les mêmes valeurs; cette personne peut ceci dit voter pour quelqu'un d'autre, il ou elle est libre.
Mais qu'il ou elle ne vienne pas faire le naïf ici, car nous ne sommes pas naïfs.
"Un fantastique parti politique se constitue, parti sans murs, sans carte, sans consigne ou presque, infiniment plus discipliné dans l’action pourtant que bien d’autres en ce moment et avant nous. Car qu’est-ce qu’un parti sinon un programme et une action concertée pour le servir ?"
Je suis tout à fait d'accord avec cette définition du FdG, plus, elle m'enthousiasme, mais car il y a un mais, reste la question de notre représentation. Comment vont être représentés tous les non encartés si seules les désignations se font entre partis existants. Je crois qu'il est souhaitable de traiter cette question dans les assemblées citoyennes. Si nous faisons la révolution citiyenne, ne les oublions pas, dans l'euphorie des résultats à venir aux échéances prochaines. Nous ne supporterons pas de voir trop de PC et ex PS reprendre du service et les non encartés être juste la variable d'ajustement. Il faudrait introduire une partie de non encartés dens les désignations aux législatives, par tirage au sort par exemple, ce serait un première dans la renaissance de notre vie politique.
Je m'ajoute à celles et ceux qui ont déja fait cette observation: lorsqu'on se risque à évoquer le FdG dans des cercles de type amicaux ou familiaux, les réactions sont très souvent positives. Comment ce phénomène visiblement récurrent ne se ressent il pas plus dans les sondages ?
D'abord, merci à vous, Jean-Luc Mélenchon, et au Front de Gauche pour cette campagne qui permet de vivre enfin une réconciliation entre bonheur privé et bonheur collectif, ce qui ne s'était pas vu depuis le mouvement de 1995... : pourvu que cela dure !
Une question : puisqu'il est définitivement clair au moins depuis la campagne de Jospin en 2002 que le programme, les dirigeants, peut-être la plupart des adhérents et en gros le projet du PS n'ont plus de "socialiste" que le nom, et que, à l'inverse, le programme, le projet et un des principes majeurs sur lesquels ils s'articulent (la soumission de l'économie au politique, cf. Polanyi) son, eux, fidèles au socialisme véritable, celui de Jaurès et de la vieille SFIO, ne faudra-t-il pas un de ces jours dire "Le socialisme,c'est nous !" ? À moins que des motifs d'étiquettage politique de convention s'y opposent (P Communiste vs. P Socialiste p.ex.) ou qu'il y ait des raisons de fond qui m'échappent ? Si tel est le cas, j'aimerais les connaître, et cela mérite au moins débat.
En attendant, vive la sociale !
La provocation par le mépris est une campagne de discrédit par la caricature, nous connaissons tou-te-s ça dans nos engagements.
La bienséance bourgeoise garde toujours le masque de la courtoisie même en balançant les plus insultantes des "analyses", ils tiennent pour règle essentielle la relation de courtoisie pour cacher leur violence. Avec nos gueules de colériques, burinées par de multiples batailles, nous n'avons pas les visages lisses des gens qui n'ont aucun problème et qui pour le monde qu'ils décrivent est un signe de tare psychologique, nous partons déjà mal dans cette arène bourgeoise mais rien ne nous fera flancher.
Nous savons avec Molière et les autres que nous pouvons faire tomber les masques dans le spectacle en jouant de cette règle tout en éclairant par l'esprit ce qui ce trame pour éveiller les citoyen-ne-s qui regardent la scène qui se joue devant nous. Nous devons déconstruire pas pour notre adversaire mais pour celles et ceux qui regardent et écoutent. Ce qui arrive à l'un nous arrive à tou-te-s, c'est en cela Jean-Luc que tu dois tenir pour nous et éclairer comme tu le fais par la raison les raisons des outrages et tenir le fil de ce qu'il y a à dire au delà de ces tactiques qui visent à te faire perdre l'essentiel de ce qu'il y a à dire. Garde le cap pour nous, nous avons le devoir de réussir! Nous avons l'intelligence du cœur et de l'esprit cette combinaison est la gagnante, c'est la seule qui survie durablement et fièrement à son...
@ John Deckard, 212
la solution passe par un média direct comme "la télé de gauche" par exemple !
des articles réalisés par les équipes du FdG, pour nous montrer la réalité des petits Aphatie par exemple.
et aussi une distribution en boîte aux lettres de tracts ramenant nos soutiens sur un site mieux identifié, que ceux qui sont présents actuellement, et trop disparates encore.
Jean-Luc Mélenchon au travers du blog à été très fin concernant le net ! il faut aux équipes médias du FdG du recul par rapport à tout çà, pour avoir l'outil top niveau, pour contrer "les inutiles" comme ces journaleux de buzz.
par exemple sur la vidéo de canal + avec mme Lapix, franchement il y a des plans de coupe pour nous montrer sa chute de reins ! si l'information et le monde des journalistes tient à la chute de reins des journalistes, c'est qu'ils ont plus rien à dire !
entre les chutes de reins et les guignoleries du petit journal, j'avoue ne plus savoir ou est l'information et le sérieux.
mme Lapix monte sont interview en contre interrogatoire, alors que les exemples quel sort contre Jean-Luc Mélenchon, elle posera par par exemple à Sarkozy la question de savoir ce qu'il pense de l'Etat dans lequel il laisse la France. elle préfère attaquer notre candidat sur un comparatif avec d'autres qui ne sortent pas du modèle libéral !
madame Lapix, on a choisi une autre voix ! faut ouvrir les yeux !
Antigone ce dont tu parles existe déjà,au dernière municipale nous avons présenté une liste pc avec des cartés et sympatisants
Bravo camarade Jean-Luc pour la façon grandiose et courageuse avec laquelle tu mènes notre belle campagne.
Pour le débarquement sur la plage du Prado Samedi, tu pourras rappeler que la Vième République est née en 1958 en pleine guerre d'Algérie pour donner les pleins pouvoirs à De Gaulle. A marseille tu rappeleras encore, comme tu l'as fait à la Bastille, que la guerre est bien finie avec le peuple algérien et qu'il est temps de panser nos plaies.
Pour ce qui est de l'estimation du "coût" de notre programme par l'institut machin de l'économie du MEDEF, tu pourras bien répondre " Non, la dépense publique n'est pas une dépense" et tu trouveras tous les arguments dans le texte de Bertrand Bony sur le site de l'association "Réseau Salariat" : http://www.reseau-salariat.info/0f4f0fe9585fd2c48fd2e0062dc1c1e0.
Haut les coeurs et tous à la plage.
La campagne se passe très bien. Nous entrons dans une période où la question est celle de la pertinence de nos propositions pour l'exercice du pouvoir.
Voilà pourquoi revient la question de notre programme et de son chiffrage. C'est une question risquée pour nous, mais encore plus pour nos adversaires.
Si des majorités d'idées se dégagent sur l'augmentation des salaires ou la planification écologique, je ne vous fais pas un dessin.
Quant à une attaque en règle du "Nouvel Observateur", on a déjà connu et à ma surprise, il s'est trouvé une armée d'internautes pour fondre sur le Raffy.....mais soyons vigilants!
Qui peut me dire quel jour et à quelle heure aura lieu le dernier meeting organisé à Paris porte de Versailles? Je voudrais acheter d'ores et déjà mon billet de train. Merci.
@ 232 Jake B
La vérité c'est que le système (sauvagerie économique mondialisée et dictature des spéculateurs) est à la fois une réussite totale et un échec retentissant. Une réusite totale pour l'internationale des accumulateurs de fric et une catastrophe pour 99% de l'Humanité. Le Front de Gauche veut arriver au résultat inverse, remettre sur ses pieds un monde qui marche sur la tête, comme on retourne le sablier. Les parasites qui dominent le monde paniquent car ils savent que s'ils mordent la poussière en France, comme ils l'ont mordu dans d'autres pays, cela aura, pour des raisons historiques et géo politiques, des conséquences encore bien plus graves pour eux. La France est regardée et une défaite dans notre pays, du fait de la contagion ou plutôt de l'exemplarité, sonnera le glas de 30 ans d'une dictature infâme. Rien d'étonnant à ce qu'ils "lâchent les chiens" qui rivalisent de zèle dans leurs aboiements grotesques.
NB : je ne suis pas sûr qu'il soit opportun dans la "dernière ligne droite " de perdre du temps et de l'énergie avec les trolls qui "font l'âne pour avoir du son". Comme on dit: c'est vous qui voyez...
bravo cobalt, c'est exactement ce qu'il faut dire. merci, merci aussi à tous les êtres humains imparfait qui malgré leur honnêteté s'exprime dans la douleur et dont le discours peut être un peu dur. c'est vrai que nous sommes fatigués de souffrir et que parfois on peut s'emporter. Mélenchon sera au second tour, j'en suis sur, à condition qu'on ne baisse pas les bras
Le thème du billet de Jean-Luc Mélenchon est les attaques de la presse.Mais la violence des réactions contre les journalistes notemment ceux de France inter ce matin est, je trouve démeusurée dans les posts
voulez vous d'un monde où tout le monde est d'accord avec le front de gauche, ou la brosse à reluire est passée sur Jean-Luc Mélenchon à longueur d'antenne. Voulez vous tout les matin lire l'huma bien tranquille pour être sûr que le 6 mai nous aurons notre président qu'on aime tant ?
Il y a une mesure a avoir. la presse devrai être un contre pouvoir,quelque soit le pouvoir.
Je ne suis pas naïve et je regarde avec détresse se que sont devenu "le monde" et "libé", j'ai lu les nouveaux chiens de gardes.
Mais ils restent de très bons journalistes et dans pleins de médias ils faut savoir aussi passer la première page et ne pas faire de généralités imbeciles et réductrices.
(Merci au passage à Hervé Kempf pour ses super édito dans le monde)
Bonjour à tous ! Depuis ce matin, c'est "dégommage de Jean Luc " à OK Chorale (comme dirait ma petite fille). Radios, chaînes de TV,ils tombent tous à bras raccourcis sur le FdG : ça me rassure ! Ils ont tous le trouillomètre à 0 :La surprise du 22 Avril va les scotcher devant leurs micros! Imaginez la tronche d'Elkabach,celle d'Aphatie, de Raffy, de Cohen, de Pujadas, de Joffrin (je ne les cite pas tous!) Allez, les amis, c'est gagné, j'en suis sûre. Allez MARSEILLE !
La notion de "métier" est bannie des concepts imposés par le libéralisme liberticide.
Les soignants, les enseignants, les chercheurs, les magistrats et autres participants à l'ossature, à la vitalité, à la cohésion de notre société passent une grande partie de leur temps de travail en tâches n'ayant rien à voir avec leur métier. Oter le sens du travail pour perdre les esprits, faire des hommes des pions jetables.
Les "journalistes" ne sont pas épargnés, ils consacrent ainsi pas mal de temps à cirer les bottes, la poussière envahit tout. Ils contribuent à la confiscation de la démocratie, gravissime!
La baguette du chef d'orchestre, veritable Gourou, Monsieur Néolibéralisme du Capitalisme Financier Dérégulé, impose à une bande de joueurs flattés la même partition. Les notes dictées par les agences composent des morceaux étourdissants et répétitifs. Big manipulations avec une bande de complices qui ne savent qualifier les autres que comme ils sont eux -mêmes.
Impossible d'imaginer que le Peuple ait une vision haute des questions, tout est fait pour briser les fils qui conduisent à trouver du sens, à montrer que d'autres choix sont possibles.
Les porteurs de pseudoinfos ont intérêt à ce que tout aille mal, le malheur est bien plus vendeur !
Monsieur JL Mélenchon se pose en Homme d'Etat, ce qui fait de l'ombre aux jaloux à l'étroit dans leur costume foncé.
Bientôt alternative entre marathon et course hippique, c'est trop, mais c'est pas beau !