09avr 12
Finalement je n’ai pas eu le temps de faire l’apprentissage de la technique qui m’aurait permis de faire des petites vidéos comme je l’avais prévu. Je reviens donc à mon clavier. Il sera question de ma semaine passée, de notre rassemblement de Marseille, de la semaine où le chiffrage de notre projet a été sur la sellette, et où vous avez été décrits dans la presse quotidienne écrite comme un ramassis de groupies autour d’une rock star de la politique.
En illustration de ce billet des images prises à Toulouse la rouge le 5 avril : un film « time laps » de 13 000 photos de la place du Capitole, prises de 3h du matin à 23h le soir, puis des portraits de participants rassemblés, attentifs et heureux. Film : Eric Delion. Photos : Stéphane Burlot.
Ce que je viens de vivre, c’est sûrement le plus long tunnel d’action de toute ma vie politique. Après un mois sans pause, une semaine qui fila au rythme d’une réunion publique chaque jour du Bataclan à la place du Capitole de Toulouse. Sans oublier le vendredi tout l’après-midi où l’on enregistrait les clips pour la campagne officielle. Je ne fis juste qu’une pause cet après-midi-là pour répondre à l’invitation qui m’avait été faite d’aller saluer les sidérurgistes de Florange sur le Champ de Mars. Si rude que cela soit ce n’est peut-être rien à côté de ce qu’endurent mes proches camarades, garçons et filles de tous âges qui sont sur le pied de guerre nuits et jours. Quand je dis « mes proches », en fait je parle des deux cent personnes qui tiennent à bout de bras la campagne en première ligne, quelle que soit leur tâche. Disons aussi qu’un savoir-faire extraordinaire s’accumule dans cette circonstance. De tous âges, je veux le répéter, ceux qui m’entourent ne sont plus les mêmes qu’il y a quelques semaines. Tout comme moi. Et ce que j’en dis ignore ce que font par millier, et de leur propre initiative, tant de gens qui mènent campagne de tous côtés. Je nous évoque tous ensemble de cette façon parce que c’est selon moi une composante extrêmement significative du moment politique que nous vivons. L’impact de cette campagne sur nous tous, notre transformation comme individu et citoyen à mesure que s’approfondit l’effet que notre action provoque, fait de nous d’autres personnes. De cette mutation nous avions eu un avant-goût avec le référendum de 2005. Que de choses avaient ensuite changé dans nos manières de voir et de penser ! J’en suis une sorte d’illustration puisque ma rupture personnelle avec le PS partit de la brûlure ressentie dans une expérience qui était pour moi comme des retrouvailles avec moi-même. Mais le choc le plus important c’était d’avoir été majoritaires avec 55 % des suffrages. D’un coup, plus rien ne fut pareil. Ni pour nous, ni pour nos adversaires. Nous avons su que « nous on peut ». Et eux aussi, ils ont su que nous en étions capables. Déjà un grand effet d’homogénéisation politique s’était produit entre tous ceux qui s’étaient engagés dans la bataille. Ce que nous vivons aujourd’hui est un multiple en intensité. Cela du fait même de l’objet de l’élection. Maintenant est posée la question du pouvoir. Ceux qui s’impliquent dans la bataille sont conduits à prendre en charge ouvertement toute une vision du monde, un programme et la manière de le faire vivre. A mesure que les discussions ont lieu, que les rassemblements se font, que se diffusent nos idées et que se disent les adhésions à notre bulletin de vote, nous changeons. Un fantastique parti politique se constitue, parti sans murs, sans carte, sans consigne ou presque, infiniment plus discipliné dans l’action pourtant que bien d’autres en ce moment et avant nous. Car qu’est-ce qu’un parti sinon un programme et une action concertée pour le servir ?
Je suis très attaché à notre dispositif de rassemblements de masse sur les trois places, à la Bastille, place du Capitole et à Marseille. J’ai bien noté que les autres candidats nous imitaient. Je les vois maintenant eux aussi occuper les rues et parfois même se risquer sur des places avec des succès souvent mitigés. Dimanche prochain le PS convoque au bois de Vincennes et l’UMP place de la Concorde. Vous allez voir la différence du traitement médiatique ! Et aussi les chiffrages. On va bien rire je crois. Mais rien de tout cela ne se compare à ce que nous faisons. Car nous ne sommes pas engagés dans des opérations de communication. Nous travaillons des répétitions générales de l’insurrection citoyenne. A l’appel du comité du Front de Gauche, lucidement, à leurs frais, et sans aucun avantage à prévoir, dans un inconfort souvent notable, des dizaines de milliers de gens se mettent en mouvement. Pas un abribus de cassé, pas une poubelle renversée. Le rassemblement et la dispersion se font sans anicroche. Et pour quoi faire ? Soutenir l’idée d’un changement de régime, d’un changement de république. Ce n’est pas une petite affaire. Tant mieux, finalement, si l’adversaire en est encore à jouer au PMU politique, si tous ceux que nous affrontons dans cette partie croient à leur propre propagande à notre sujet. Plus longtemps nous avançons à couvert, plus tranquillement et plus profondément se font notre maturation politique collective et notre apprentissage organisationnel pour les tâches que nous avons à accomplir pendant et après l’élection.
Le rendez-vous de Marseille est pour nous un point d’orgue dans les rassemblements pour la sixième République. Il se pourrait que ce soit la plus importante des trois mobilisations. Elle est placée sous la protection de tous les marseillais. Quelles que soient leurs opinions ils savent que tout le pays va regarder de leur côté. Marseille, dans ces conditions, devient une sorte de phare politique. Le lendemain auront lieu les rassemblements parisiens du PS et de l’UMP. On va voir ce qu’on va voir. Sur place, s’il n’y a pas de risques liés aux lieux ou aux intempéries, je pourrai aller plus loin que la conclusion du cycle des discours sur la nouvelle république que j’ai entrepris de faire d’un rassemblement à l’autre depuis la Bastille pour définir notre projet. La forme ramassée de mes discours et les effets poétiques que je me fais un devoir d’y introduire sont destinés à faciliter le travail politique de tous nos amis quand ils doivent ensuite expliquer autour d’eux ce qu’est la sixième République. A la Bastille, j’ai évoqué les principes fondamentaux de liberté individuelle et de responsabilité écologique de notre projet de changement. A Toulouse je suis entré plus avant dans la question de la souveraineté du peuple telle qu’elle se pose aujourd’hui. A Marseille je vais sans doute passer au thème de la République sociale nouvelle que nous voulons établir. Mais le discours que je prononcerai après ceux de mes camarades, encore une fois, ne sera qu’une partie de ce que qui se jouera ce jour-là. Le premier enjeu reste notre nombre et notre capacité à nous mobiliser pour marcher ensemble. Car la démonstration de force, comme vous le savez dorénavant, renforce la force et fait partie du rapport de force. Une semaine avant le vote ce n’est pas secondaire s’il s’agit bien, comme nous le disons, de faire du vote une étape à l’intérieur d’un parcours plus long dont la révolution citoyenne est l’objet et non le changement des personnes aux mêmes fonctions. Après ce rassemblement, notre campagne de premier tour se conclura à Paris au parc des expositions de la Porte de Versailles. J’en parlerai bientôt car c’est un moment très particulier dans mon esprit et dans la stratégie de campagne
Les quinze jours qui arrivent sont la période des grands rapides. L’espace-temps politique se contracte. Bruits, rumeurs et effets de surprise ont une intensité et un impact d’une force qu’ils n’ont à aucun autre. Chaque semaine, c’est bien normal, l’angle d’attaque contre nous se déplace et varie ses arpèges. Dans la presse quotidienne écrite bien sûr, le fond d’hostilité aveuglée reste le même. Et davantage encore le mépris. Cette semaine, c’était celle du chiffrage catastrophiste contre le programme du Front de Gauche. De bonne guerre même si la charge n’est pas de bonne facture. Mais il y avait aussi plus croustillant, c’est-à-dire plus personnel. C’était la semaine « Mélenchon super rock star ». Insultant à souhait contre nous tous qui nous voyons réduits au rôle de troupeau de bétail électoral stupide. Ce n’est qu’un avant-goût peut-être. Car cette semaine j’ai noté une recrudescence des mails qui m’attribuent des revenus immenses, campagne à l’initiative de l’extrême-droite mais relayée par d’autres avec complaisance comme nous l’avions découvert quand, dans les Yvelines, fut prise la main dans le sac une élue socialiste qui édifiait ses camarades avec ! Et puis autour de chez moi et autour de l’Usine continuent à rôder les « espions » photographes et divers personnages interlopes que notre service d’ordre parvient parfois à dissuader, et la police à intercepter. Mais pas toujours. Evidemment ces voyous disposent d’une carte de presse qu’ils exhibent au moment où ils se font intercepter et, bien-sûr, ils hurlent que la liberté de la presse est menacée par les amis de Cuba et de la Chine. Donc, cette semaine c’était le chiffrage de notre programme qui occupait enfin l’espace. Huit mois après sa publication, il était temps ! Je crains bien que ce soit complètement raté, une fois de plus. Car l’angle d’attaque est donné par un fumeux « Institut de l’entreprise », bidule complètement bidon lié au Medef par une corde d’amarrage géante.
« Le Figaro » a publié le 5 avril un article sur le « coût faramineux » du programme du Front de Gauche. L’argumentaire proposé par cette propagande a été repris en boucle dans maintes émissions et articles de presse sans imagination ni recul. Jean-Michel Aphatie a ouvert son interview d’Eric Coquerel sur les chiffres ainsi colportés sans aucune précaution d’usage. En fait « le Figaro » et Aphatie prolongent directement les élucubrations de « l’Institut de l’entreprise », un think-tank patronal créé en 1975 et très lié au MEDEF. Jugez plutôt. Il est constitué, et financé, par cent vingt grands groupes adhérents, parmi lesquels les piliers du CAC 40. Dominée par les grandes entreprises, cette officine poursuit ouvertement des buts de propagande patronale. Son projet est de promouvoir auprès du plus grand nombre l’idée que « l’entreprise » joue un rôle fondamentalement positif dans la société et de « porter les préoccupations des dirigeants d’entreprise dans le débat électoral ». Le Conseil d’orientation de l’Institut de l’Entreprise est dominé par des dirigeants du Medef et des grands patrons dont les payes dépassent le million d’euros annuels. Tous seraient donc touchés par le revenu maximum. Quelques clics permettent de connaître la composition de cette superbe équipe d’intellectuels. Qu’on en juge. Le président du conseil d’orientation de l’Institut de l’entreprise est Xavier Huillard, PDG de Vinci. Il est entouré d’un cénacle de philanthropes bien connus : Ernest-Antoine Seillière, ancien président du Medef, Frédéric Saint-Geours, président de l’UIMM, Henri de Castries, PDG d'Axa, Gérard Mestrallet, PDG de GDF-Suez, Henri Proglio, PDG d'EDF, Pierre Bellon, président de Sodexo, Alain Bénichou, président d'IBM France, Antoine Frérot, PDG de Veolia Environnement, Françoise Gri, présidente de ManpowerGroup France, Jacques Richier, PDG d'Allianz-France (assurances). Rien que cela aurait mérité un peu de mise à distance critique de la part des journalistes. Il n’en a rien été. On se demande pourquoi.
S’il restait un doute sur la façon de penser de ces grands esprits, il serait vite évacué par la lecture du rapport qu’ils ont déposé en janvier dernier. Le titre est tout un programme : « Pour un choc de compétitivité en France ». On devine qui doit recevoir le choc en pleine figure. L'Institut de l'entreprise proposait, dans une folle originalité, de « faire preuve d'un engagement résolu en faveur de la réduction des dépenses publiques ». Et aussi de « de transférer les cotisations sociales vers la fiscalité pesant sur les ménages. ». Enfin, sur le mode de François Hollande, il demandait de « donner force de lois aux engagements contractuels ». Que tout cela ait disparu des commentaires de ceux qui se sont appuyés sur les élucubrations de ce prétendu institut en dit long sur l’état d’abaissement de ceux qui s’y sont abandonnés.
D’autant qu’ils ne sont guère servis ensuite par la qualité scientifique du travail dont ils se font les répétiteurs. En effet le chiffrage proposé est malhonnête et absurde. Il est construit pour grossir artificiellement le coût du programme du Front de Gauche. Pour gonfler les chiffres, l’Institut de l’Entreprise fait des estimations de coût annuel supposé en 2017. Pour parvenir à cette évaluation du futur, il ajoute aux coûts annuels actuels des hypothèses arbitraires de croissance des dépenses. Et surtout il n’est tenu aucun compte de l’application du programme lui-même. Par exemple, en matière de santé, « l’Institut » projette la croissance actuelle des dépenses de santé pour arriver en 2017 à une estimation de 76 milliards pour le remboursement à 100 % par la Sécurité sociale que nous proposons. Outre la part d’affabulations des hypothèses de départ cette estimation ne tient aucun compte de nos changements de politique de santé, notamment pour réduire drastiquement les prix des soins notamment grâce à la création du pôle public du médicament.
La rigueur des estimations proposées est aussi plombée par les références et méthodes de calcul. Ainsi pour la menace bidon de 800 000 suppressions d’emplois liée au passage du SMIC à 1700 euros combiné avec la fin des allégements de cotisations sociales ! Evidemment il est fait comme si la fin des exonérations était immédiate alors qu’elle sera progressive et conditionnée aux politiques d’emploi et d’investissement des entreprises. « l’Institut » n’hésite pas à prétende que « la pertinence et l’efficacité » de ces exonérations « sont démontrées ». Il ne cite pour cela que deux études émanant du gouvernement. A l’inverse il ne mentionne même pas les rapports de la Cour des comptes qui disent exactement le contraire. Enfin, pour prétendre que le SMIC à 1700 euros supprimerait des emplois, l’Institut de l’entreprise est allé chercher une étude de l’INSEE datant de 2000 sur l’évaluation des causes du chômage. Ce n’est jamais qu’un document qui a donc déjà onze ans. Mais cette étude d’il y a onze ans s’appuyait sur des données de 1997. Au total quel peut bien être la valeur d’une évaluation sur des bases qui ont 15 ans pour calculer l’impact actuel d’une hausse du SMIC ?
Dans chaque vague d’attaques contre nous, il y a toujours une dimension personnelle offensante. La semaine passée j’étais « au bord de la crise de nerf » et menaçais de « partir en vrille ». Un quarteron de journalistes frustrés de connivences en avait décidé ainsi répandant la rumeur que l’on me tiendrait à distance de la presse pour cette raison. Que mes journées ne me permettent plus les bavardages qui les occupent et que je réponde chaque jour à plusieurs entretiens avec la presse quotidienne régionale, thématique et internationale ne leur semblait pas un motif suffisant pour ne pas répondre instantanément à leur inquisitions si souvent quasi exclusivement provocatrices. Cette semaine, le refrain, parti des mêmes prétendus observateurs bien placés pour savoir, c’était ma transformation en « super star » entouré d’un public de groupies qui s’évanouissent. Ces idioties insultantes pour les milliers de gens qui participent à nos meetings sont naturellement destinées à vider de sens ce que nous faisons. Rien de tout ceci n’a donc à voir avec de l’information. C’est une bataille politique. Les méthodes de combat à appliquer sont donc celles de la bataille politique sans aucune des exceptions et circonstances atténuantes pourtant sans cesse exigées par ce type d’adversaires.
Une bataille politique ? Voyons. Que « Valeurs Actuelles » titre à mon sujet « L’enragé » est légitime de la part d’un journal de droite extrême. Que notre rassemblement à Toulouse soit ridiculement sous-estimé par le Figaro est dans l’ordre des choses. La rédaction de ce journal a elle-même fait des résolutions contre le grossier alignement du titre sur la propagande de l’UMP. La suite est plus affligeante. Une photo légendée dans « le Monde », en tout et pour tout. Le titre de centre droit réserve son admiration et ses enthousiasmes pour la réunion dans le bois de Vincennes du PS et la place de la Concorde de l’UMP la semaine prochaine. Là aussi c’est dans l’ordre des choses. « Libération » a une rédaction qui a regretté publiquement l’alignement sur le Parti socialiste. La preuve par Toulouse. Nous sommes relégués à la page douze sans aucune accroche à la une. Nous ne sommes pas l’événement. Nous ne le serons jamais pour ceux-là. Pour ce quotidien l’événement à annoncer en une c’est une interview de Valérie Trieweiler où elle déclare, avec beaucoup de justesse de ton… qu’elle n’a rien à déclarer. Devant ce spectacle, ma consolation intellectuelle, c’est de me souvenir comment Joffrin, alors patron de cette rédaction, titra en une à mon sujet : « L’homme qui veut faire perdre Strauss-Kahn ». Venant d’un proche de Strauss-Kahn, on devine à présent quelle part de duplicité ce titre contenait. A l’heure où j’écris, il est le patron de l’autre organe de presse des sociaux-libéraux, le prétendu « Nouvel Observateur ». Sous sa houlette et haine recuite, l’hebdomadaire se prépare à me vomir dessus. Bien-sûr tout cela est vulgaire, brutal, blessant. La cause est entendue entre nous ici. C’est également stupide de la part de gens qui se préparent à mendier nos voix entre les deux tours d’une élection qu’ils pensent avoir gagnée d’avance et dont ils ont déjà en vue les juteux dividendes de carrière. Car bien sûr Laurent Joffrin, c’est Hollande en ligne directe, tout le monde le sait. Nous savons à quoi nous en tenir ? N’empêche ! Il fait partie de l’exercice auquel nous travaillons, de le souligner, de le donner à voir et de l’enseigner autour de nous, spécialement aux nouveaux arrivants dans le combat. J’insiste pour que mes amis ne l’oublient pas dans leur activité. Faire des ateliers de lecture critique est une activité d’éducation populaire très importante. Car il est impératif de ruiner l’autorité que de tels adversaires acquièrent le reste du temps en prenant la mine d’impartialité que l’on connaît et qui fonctionne comme un appeau. Les esprits capturés par ces leurres de « gôche » forment les zones de crédulités qui permettent ensuite les manœuvres d’appareil les plus vicieuses. Il est donc très utile d’expliquer, le journal à la main, et de faire la démonstration sur pièce et sur place. C’est autant de gagné pour la suite des événements qui nous attendent. Car de tels organes seront toujours des tireurs dans le dos très actifs contre notre combat. Nous l’avons vu en 2005, quand ils se sont tous mobilisés pour le « Oui » et ont agoni le « Non » d’injures avant et après le vote. Ils recommencent à chaque grand rendez-vous. Cette élection en est un, d’envergure majeure.
Bonjour à tous,
Je laisse un instant tous ces commentateurs/ animateurs et accessoirement journalistes continuer à répandre leurs propos nauséabonds sur le Front de gauche et son candidat Jean-Luc Mélenchon. C'est la peur qui guide leur plume et leur parole. En 2005, c'était la même chose et puis ce fut le résultat que vous connaissez.
Pour moi maintenant c'est Marseille samedi et j'espère que ce sera La Bastille + Toulouse + Clermont + Limoges + Nantes +...
Salut fraternel à tous.
Lu sur lemonde.fr, un excellent commentaire (d'autant plus qu'à première vue il n'est pas des nôtres?) en réponse à d'autres commentaires qui disent notre programme "incompatible avec la réalité" :
"JM Lustukru
Le programme de Mélenchon est certes incompatible avec la réalité, mais c'est justement ce qui fait son pouvoir d'attraction chez ceux qui n'ont plus d'autre choix que de renverser la table. La surprise n'est pas tant sur le fond des propositions, dont on sait qu'elles sont, comme toujours, inapplicables dans le cadre actuel, que dans le nombre croissant de personnes à ce point exaspérées pour y adhérer. Exaspération de gauche comme de droite dont le futur élu devra tenir compte."
En passant, une petite carte postale du Portugal pour preuve de la plaie de la politique européenne... Une amie rentre de Porto où elle a rendu visite à un de ses collègues universitaire dont le salaire a été amputé de 30%. Désormais, il se débrouille pour manger low coast. Mais on connait la chanson des libéraux : ce n'est pas encore le plus à plaindre et il est donc encore en situation de "faire des efforts". Le FdG est aussi un espoir pour le reste de l'Europe.
Une pensée émue reconnaissante pour l'homme qui a fait de la Résistance l'exemple même de la grandeur potentielle de l'Homme, de tous les hommes.
Raymond Aubrac qui jusqu'à son dernier souffle aura été d'écoles en prisons pour transmettre l'esprit éternel de résistance.
N'oublions pas que la Résistance a commencée avec quelques tracts dans des boites aux lettres en 1940 et que 5 ans plutard la France était libérée par des milliers d'hommes et de femmes en armes face à une armée qui semblait indestructible.
Et tout celà dans une période de chaos indescriptible.
Il ne tient qu'à nous de recréer cette force et cette certitude de vaincre dans une période autrement plus facile de paix....
Bravo pour ce superbe clip.
Je viens de parcourir brièvement les hurlements des médiacrates de ces derniers jours et ce bol d'air Ababord 2012 m'a fait le plus grand bien.
J'avais auparavant commencé par votre excellente prestation sur FInter hier matin.
Peu être que vous avez pu profiter pleinement de ce we de pâques pour recharger les batteries.
J'espère que jeudi sur France 2 : vous aurez la même verve.
Effectivement chacun de vos passages pour un meeting dans une ville fait l'effet d'une libération.
Accrochez vous la victoire finale approche !
mathias95 (399) à 10 h 46
Oh oui,et ça s'est pas arrangé depuis qu'une Directrice au TGI rue des Italiens Paris chargé des enquêtes sensibles financières et politico/finances, a démissionné il y a plusieurs années voyant que toutes les dites affaires sensibles ne sortaient pas et étaient bloquées . Elle a été obligée de se fendre d'un livre.
Nous espérons toutes et tous que les sacrifices demandés souvent par les mêmes qui plongent avidement dans les caisses Publiques,les assistés vrais, soient durement jugés comme les pires escrocs. Là nous sommes très loin des Robin des bois.....
Etre insulté par les pires des crétins propagandistes est un délice de gourmet. Mais il faut comprendre les Aphatie et autres éditorialistes : ils font leur job avec les éléments de langages fournis à leur rédaction par leurs propres employeurs, avec des scoops bateaux (le versements des pensions le 1er du mois, par exemple, en oubliant que les cotistions sont versées le 5 du mois et que la CNAV devra emprunter sur cinq jours et à quel taux), et avec des dépèches d'agences dont ils se gardent bien de vérifier le fond. Face à ceux qui se déplacent aux meetings de Jean-Luc Mélenchon, ces gens ne font pas le poids !
Bonjour à tous,
Je tenais à vous donner le lien de l’émission « CO2 mon amour » du 07/04/2012 ou il est question du programme des candidats en matière de nature et d'environnement. Ce qui est dit concernant celui de Jean-Luc Mélenchon mérite vraiment d’être entendu et largement diffusé.
Sur l'application du programme du FdG :
C'est évident que dans le cadre du "format de société" actuel il n'est pas applicable et c'est la raison pour laquelle il prévoit explicitement ce changement. Mais il en était de même pour le programme du CNR inapplicable au regard du modèle social antérieur. Donc il ne peut se concevoir que dans son ensemble. La solution est de voter pour le candidat Jean-Luc Mélenchon et assurer son élection dès le premier tour afin de faire au passage quelques économies (il vont être content les libéraux).
Hier on se disait a la maison bon sang si on ne l'a pas comme president on aura perdu quelque chose!
Les électeurs manquent-ils à ce point de connaissances de la situation actuelle et de courage au point de saborder l'a venir en choisissant des hommes pour les représenter à leur image, manquant de courage et de connaissances puisqu'ils refusent tout réel débat? France, image de mine grise couarde mais arrogante ?
Peuple debout, continuons à marcher, mais pas dans les combines.
Il faut admettre que de tous bords existent des personnes qui se fixent sur des points pour effectuer leur vote, alors que vu les enjeux colossaux, ce sont des directions qui doivent guider.
"L'humain d'abord" est l'enveloppe globale, éviter absolument que le fric prenne le pas sur tout le reste, argent moyen d'échange pas de puissance écrasante, vive l'éveil. Les lilas fleurissent.
Salut Jean-Luc,
Tu es la meilleur rock-star politique que j'ai vu depuis bien longtemps et c'est promis juré, je vote pour toi ! Enfin quelqu'un qui sait parler, qui nous fait rêver... ça faisait un moment qu'on se coltinait les vieux du PCF ouvertement réformistes et mous ! Et pourtant, j'y suis au PCF et je ne le quitterai pour rien au monde... C'est toi qui y viendra, je l'espère. Courage, courage pour la suite, tu es sur la bonne pente !
Après les élections, si tu n'es pas président, tu seras le leader de la gauche et de l'opposition quelque soit le président et il ne restera plus qu'à organiser l'opposition pour prendre le pouvoir sur la base d'un mouvement de masse !
Bonne semaine à toi et à bientôt !
@mathias95 à 10h46
Et pour confirmer voici une vidéo assez édifiante de ce qui se passe aujourd'hui...
Comme en 81 ! Il fallait s'y attendre mais nous les rattraperont comme le dit Jean-Luc "où qu'ils soient!"
Le PS est sur une tendance descendante irréversible:
2002: échec a l'élection présidentielle
2007 : nouvel échec à la présidentielle
2011: affaire DSK
2012 : faible capacité de rassemblement de celui qui le représente et incapable d'infléchir une courbe à la baisse
FH ne sera pas au deuxiéme tour de l'élection présidentielle,
Ils nous traitent (au mieux) de "rêveurs". Ils ne comprennent pas que nous ne rêvons pas !
Sur le nucléaire parlons en, tout à fait d'accord avec Gaudi. Il y a 2 mots indispensables : vision et anticipation ! Ajourd'hui, ils ont tous de la vision, mais l'anticipation à disparue de leur vocabulaire. C'est pour cela qu'il bien d'anticiper, de montrer notre vision sur plusieurs années, de mettre en route des plans quinquennaux, des objectifs avec des indicateurs.
Pour le nucléaire, il faut en sortir vite. Pourquoi? Parce que tous les "avantages" sont faux : sécurité, sureté, indépendance, prix du kilowatt etc. Les centrales, dans le meilleure des cas, peuvent être poussées 10 ans de plus. Mais aujourd'hui la transition énergétique ne coûte pas plus cher que de les "maintenir" encore 10 ans. Retarder l'échéance, c'est reculer pour mieux sauter. Cela d'autant plus, que leurs démantèlements, coûtera au bas mot entre 700 et 1000 milliards, avec une problématique non résolue à ce jour, ou mettre les déchets ? Il faudra 30 à 40 ans pour les démanteler. Jean-Luc Mélenchon a 1000 fois raison de parler de la géothermie profonde (dont les pétroliers et le lobby pro nucléaire font tout pour le discréditer par la voix de leurs séides politiques et médiacrates) peut d'après le MIT, subvenir 2500 fois, oui 2500 fois aux besoins énergétique des US (information communiquée en 2005) Nous avons un pays propice et nous avons une avance technologique de plusieurs années en France. Et il y a encore beaucoup d'autres solutions !
Bonjour à tous et à toutes, et Salut à toi Camarade Jean Luc
"C’est une bataille politique"
Le Financial time salue les prises de position en faveur d'un plan de croissance européen, émanant "d'un nombre de plus en plus grand de politiciens", dont, c'est le seul cité, le "probable futur président français François Hollande", ici. Merci pour la pub le PS va t-il reprendre cette info ?
" Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux "
Ne lâchons rien - l’Humain d’abord - Résistance et Vive la Sociale
"il faut etre optimiste, c'est cela l'esprit de résistance" disait Raymond Aubrac. Nous le réalisons chaque jour un peu plus devant l'adversité, les coups que nous assènent les polititiens et les chiens de garde nous rendent encore plus forts c'est ce que je remarque quand je lis les commentaires, alors résistance !
Décidement le FdG fait la pluie et le beau temps dans ce pays !
Samedi sur toute la France, la flotte, sauf à Marseille.
Le FdG est le parti du peuple roi si Jean-Luc Mélenchon veut bien être notre zélé serviteur. Pour être tout à fait clair, voici ce que nous pourrions dire !
Dans cette 6e république, il faudra s'assurer que nos représentants ne soient plus pantins des puissants ou alors il faudra peut-être remettre en cause le concept même "d'élu".
On peut convaincre les jeunes peu diplômés et qui sans conscience des enjeux sont tentés par le vote FN pour protester sans connaître l'Histoire. On peut convaincre les personnes âgées, les plus conservatrices par nature et qui vont tout perdre le jour où la faillite arrivée, l’État ne respectera plus ses engagements pour payer les retraites. On peut convaincre même les commerçants et les personnes traditionnellement tentées par la droite en leur montrant que notre tissu de PME et de commerces va lui même s'effondrer quand le peuple n'aura plus le sou. A qui vont-ils vendre leurs produits quand plus personne n'aura de monnaie d'échange pour consommer quoi que ce soit. Et si ils ne sont toujours pas convaincus, regardez la Grèce, le Portugal et l'Espagne maintenant ! C'est comme le Titanic, déjà trois compartiments qui prennent l'eau et pas de cloisons...
@ calcium :
Lors des meetings, le peuple de gauche accueille son porte-voix Jean-Luc Mélenchon au son de "Résistance !", puisant son courage dans la lignée d'autres hommes déterminés avant nous à refuser toute forme de capitulation.
J'étais venu déposer un message au sujet de la mort de Raymond Aubrac, grand résistant ayant lutté toute sa vie avec son épouse Lucie pour les valeurs humanistes, entre autres, de liberté et de justice.
Vous l'avez fait avant moi, relevant le flambeau d'un camarade tombé à 97 ans.
Amis, à Marseille, je marcherai dans les pas de nos aînés, sous les beaux drapeaux rouges, en me souvenant de Lui sous les cris de "Résistance ! Résistance !".
La mémoire importe beaucoup à mes yeux pour dire d'où je viens et où je vais, de qui j'hérite et à qui je transmets : voilà qui donne du sens...
Ca matin sur france info on parle de Sarko, Hollande, Bayrou, Besancenot, Joly, interview de MLP et... pour le FdG pas un mot, étonnant ?!
Au 17ème siècle, Galilée fût condamné pour avoir oser dire que la terre n'était pas le centre de l'univers. 4 siècles plus tard, l'église moderne, alias la finance, condamne Jean-Luc Mélenchon pour oser dire qu'une autre vision du monde est possible. On a donné raison à Galilée un siècle plus tard. Espérons que l'on n'attendra pas aussi longtemps !
Lu sur un mur je ne sais plus où: "Eteignez la télé, allumez les cerveaux!" Moi, j'ai aussi éteint la radio...! "Ils" n'ont pas compris que ça ne marchera pas, la révolution est en route, elle est pour le 22 avril! Le peuple uni ne sera jamais vaincu!
J-3 pour Marseille, il fera beau, de toute façon! On va "descendre" vers la mer, vers "Le David" qui nous attend. Le David? Oui,oui, celui de "David et Goliath", celui, simple berger, qui a vaincu par son intelligence (et sa fronde) le colosse. Nous sommes les David de ce beau printemps, nos pierres de fronde, ce sont nos bulletins de vote, et avec, on va abattre, en citoyens responsables, les goliaths, tous les goliaths, ceux de la finance, ceux des médias sans imagination, ceux de la xénophobie, tous ceux qui refusent le partage et la générosité....
Camarades, amis inconnus, Jean-Luc, on continue, même si les coups bas vont pleuvoir encore...On est unis, on ne lâche rien, l'humain d'abord, we shall overcome!
Un blogueur dit qu'il va distribuer des tracts à la sortie des écoles ; attention,je crois que c'est interdit. J'ai lu,comme tous, je pense, l'article du "Guardian" (très bon) et l'article de l'Express, interview de Anne.Lauvergeon
(signalé par l'ergonomiste) et ce matin,l'article sur les sondages -excellent - de Raphael Enthoven ;il suffit de taper l'Express, puis Lauvergeon ; et Enthoven ; cela donne une idée plus claire de la situation. Je souhaite que JL.M. arrive à déboulonner M.Lp,sans violence,mais elle est coriace (il me semble qu'elle est ce soir sur Canal ;même si c'est du divertissement,que vont dire Aphatie et Denizot ?)
Bonjour à tous,
Je viens de discuter avec le Collectif Aclefeu. Ils organisent une grosse manifestation le 14 Avril. Il me semble important de montrer notre soutien à cette association. Clémentine Autain était présente lors de l'occupation de l'hôtel Chalons dans le Marais. Je trouve dommage que nos deux gros événements se passent en même temps. Pouvons-nous savoir s'il est prévu d'envoyer un représentant. D'autres candidats y seront ! il serait dommage de laisser la voix des banlieues aux autres !
Merci de nous redonner de l'espoir!
Enfin on aperçoit le bout du tunnel, enfin quelqu'un se lève pour défendre les vrais valeurs des êtres humains!
Cela fait chaud au coeur, je n'y croyais plus.
J'ai la quarantaine et ne me suis jamais autant intéressée aux élections présidentielles que cette année car enfin un candidat défend réellement le peuple!
Merci Jean-Luc de porter haut et fort les vrais problèmes des travailleurs!
Résistance, tous ensemble!
Bonjour à tous,
Je viens de discuter avec le Collectif Aclefeu. Ils organisent une grosse manifestation le 14 Avril...... Il me semble important de montrer notre soutien à cette association. Clémentine Autain était présente lors de l'occupation de l'hôtel Chalons dans le Marrais. Je trouve dommage que nos deux gros événements se passent en même temps. Pouvons-nous savoir s'il est prévu d'envoyer un représentant. D'autres candidats y seront ! il serait dommage de laisser la voix des banlieues aux autres ! non ?
Les affranchis ce midi sur FI encore un cran au dessus en terme d'abjection: Daniel Morin pastichant Jean-Luc Mélenchon en gueulard irascible (écoutez c'est à gerber...) et Plantu le Grand Dessinateur qui en rajoute une couche sur Chavez, Cuba, Le Tibet... et tout le monde de s'esclaffer avec une complaisance et un confort...
Tout se décide à la conférence de Bilderberg, depuis 1954, les élites du monde se réunissent et décident du destins des peuples à l'abris des regards et cela dans le seul but de faire des profits colossaux.
Aux urnes Citoyennes Citoyens ! il est temps que la France affirme avec force la démocratie
vive la révolution citoyenne !
Florian 12 h
Il ne s'agit pas d'un débat entre candidats, mais d'un interrogatoire par 3 journalistes : F. Namias, F Lenglet, et Nathalie Saint-Cricq - 20 mn par candidat.
Ce verrouillage médiatique pas surprenant montre à quel point il est indispensable de repenser totalement l'organisation des médias. Les mesures prévues dans le programme du FdG sont excellentes (loi contre la concentration dans la presse, conseil national des médias, pôle public de médias), mais sont- elles suffisantes face à l'ampleur du problème ? Ne faudrait il pas également interdire aux grandes entreprises industrielles de posséder des médias, surtout lorsqu'elles sont en contrat avec l'état ? Ne faudrait il pas créer des écoles publiques de journalisme, pour en finir avec cette sélection par le fric ? Combien de journalistes "connus" sont issus du peuple à l'heure actuelle ?
Nul besoin d'être économiste estampillé "expert" pour savoir que l'Internationale des accumulateurs de fric veut mettre au pas le peuple français. Cette période d'élections est insupportable pour elle car "Time is money" ! Elle n'attend qu'une chose, qu'un austéritaire résigné soit élu, peu importe lequel, pour faire mains basse sur notre pays.
Les agences de notation seront en charge de la "préparation d'artillerie", la note de la France va être dégradée, tous les "experts" corrompus, appelés au secours par les "journalistes" vont dire que c'est bien fait pour nous, de la faute des 8 millions de pauvres qui ont un train de vie indécent et mangent du foie gras et du caviar au petit déjeuner. La rigueur va s'aggraver, les taux d'intérêt grimper, le budget piquer du nez encore plus. Autant dire que les lanières du martinet pour mater le peuple vont s'allonger. Les spéculateurs ne veulent voir qu'une tête en Europe ! La Grèce est leur "guerre d'Espagne" : un terrain d'entrainement. Notre sort est scellé pour eux : la clochardisation, afin d'"expier nos fautes". Il y a pourtant un problème : le Front de Gauche. Si celui-ci arrive au pouvoir, ce beau plan s'écroule, car "Nous on peut" ! Je suggère (modestement) que notre porte parole insiste beaucoup désormais sur ce qui nous attend. L'islande ou la Grèce, il faut choisir. La peur étant le commencent de la sagesse...(pas pour nous, mais pour les indécis).
C'est le programme qui permettra surtout de faire venir le maximum de gens à ce vote. Il faut exposer sans cesse la cohérence de ce programme, c'est la force de cette candidature. A travers ces axes et objectifs principaux:
-Le seul programme en passe d'être appliqué qui s'oppose à la rigueur,
qui peut nous sortir de la crise avec la reprise de l'activité.
-Et surtout, le fil conducteur de la planification écologique.
C'est avec ces arguments que j'arrive à convaincre, les autres candidats n'ont pas de programme cohérent.
A mon avis, le SMIC, le salaire maximum etc, à ce moment de la campagne ce n'est plus par là qu'il faut prendre le raisonnement.
Nous sommes dans une campagne de 2nd tour, il faut convaincre de la viabilité de la vision politique.
Partir de la base pour en venir aux moyens (comme les deux exemples cités plus hauts) sinon, les électeurs ne verront toujours que les dépenses et penseront que c'est irréaliste et démago. A travers le programme le FdG montre qu'il peut gagner au 2nd tour. Il faut maintenant se concentrer là dessus, c'est ce que je fais et ça réussi vraiment bien.
@ soubeyranne 443
Ok c'est vrai, ce n'est pas un débat mais disons que si il est le plus convaincant, on peut penser à la qualification au 2eme tour. Au fait hier soir au JT de France 2, un économiste connu nous prédisait que passer le 6 Mai, les marchés et les agences de notation nous reservent une nouvelle attaque, on en parle pas assez, ça va etre une véritable douche froide. D'ou linteret de gagner l'élection et non pas de finir 3eme ou 2eme. Seul notre programme et notre candidat on la carrure d'affronter ce nouvel assault de la finance.
Votre avis sur tout ça?
Salutations à tous, Résistance !
Thème: rôle des médias, leçons d'ailleurs
Il y a exactement 10 ans, le 11 avril 2002 représentait le symbole de la rupture de l'ordre constitutionnel et démocratique au Venezuela. Ce jour-là le pays fut le théâtre d'un coup d'État monté par des médias privés, des secteurs patronaux, la haute hiérarchie catholique, un groupe minoritaire au sein des forces armées et même des représentants d'intérêts étrangers au Venezuela... C'est ici, en espagnol: http://www.librered.net/?p=17109.
Les "chiens de garde" vénézuéliens avaient pris partie et avaient mis toutes leurs forces et leurs moyens dans la bataille contre un pouvoir pourtant élu démocratiquement et légitimement 4 ans plus tôt en 1998...
Remember...
@Sylvia Riot (386)
Oui c'est ce qui me fait peur. Sarko n'en a jamais rien eu à fiche de la France, du peuple et du reste, sauf de sa pomme et préssentant sa chute, il ne partira pas sans semer un désordre tellement monstre que ce sera la gauche (la vraie), qui reprenant les rennes en plein bourbier, sera accusée d'être incompétente si impossibilité de réparer ses saloperies! Si cette info se révèle exacte, il faut la pointer très fortement, que tout le monde comprenne la basse manoeuvre mise en route, quelques semaines avant les élections, dans le but de nous sacrifier tous.
Une véritable curée contre Jean-Luc Mélenchon, le Front de Gauche, et nous tous par conséquent sur France Inter, ce jour. Ils provoquent, ils aggravent leur cas de jour en jour. Cette émission, menée par la petite copine du clan Chirac accompagnée d'une bande de médiocres se croyant cultivés sont répugnants et symbolisent à eux-seuls ce qu'est devenu le service public ces dernières années. Le dessinateur Glandu qui était leur invité avait la tonalité de la haine dans sa voix, disant que nous n'avons qu'à aller au Venezuela, pays du dictateur Chavez, si nous voulons d'un tel régime. En pleine période électorale, des pseudo-intellos collabos qui se permettent de faire tout et n'importe quoi pour infléchir les votes, c'est abject et le mot est faible.
Sur Plantu le grand dessinateur qui en rajoute une couche sur Chavez, où est le sens et l'enjeu ?
La constitution peut être trompeuse et peut abriter un tyran, c'est vrai... Une fois qu'on a dit ça, où est la vraie constitution, en France ou en Amérique latine ? On a 4 sortes de référendums d'initiative populaire au Venezuela, certes déclenchés par trop d'électeurs (20%)... En France où l'on a des référendum d"initiative populaire inscrit dans la constitution par des parlementaires qui n'en avaient pas le droit (abus de pouvoir) et où il est en réalité à l'initiative de ceux-ci ! Un référendum d'initiative populaire doit pouvoir être déclenché par 1 ou 2% des électeurs comme en Suisse : en France ça n'existe pas ! On nous a retiré la vraie démocratie.
@Fennec ironique,
A propos du David à Marseille, je me rappelle avoir été étonnée de lui voir le dos tourné à la mer, ce qui ne me paraissait pas la position la plus spontanée devant l'éternité bleue.
C'est sans doute en attente d'un certain retournement, à moins que ce ne soit pour voir l'arrivée, côté terre, d'un peuple bien déterminé, un jour couleur d'orange....
Bonjour à tous
Juste vous dire qu'au premier tour, je vote utile et j'espère en faire autant au second :
Pour la retraite à 60 ans, pour une politique de gauche qui prends en compte les défis écologiques, une meilleure répartition des richesses, le non-atlantisme permanent (OTAN, marché transaltantique qui se profile), et une évolution radicale de nos institutions...
S'agit-il du candidat Hollande? Oui il y a socialisme dans le "Parti Socialiste", mais je crois bien qu'il n'y a plus que celà, un nom avec socialiste dedans.
Hollande est contre la retraite à 60 ans, pour une politique de rigueur, contre une vision écologique (même les verts d'EELV sont favorables à 50% de nucléaire en s'alliant à Hollande), pour le Mécanisme Européen de Stabilité où les budgets des états seront décidés en catimini par des personnes non élues par les peuples...
Donc au premier tour, c'est décidé (depuis longtemps déjà, désolé pour le suspense), je vote utile, je vote Front de Gauche seul mouvement politique qui propose une vision à gauche.
Jean-Luc, je t'admire beaucoup pour tes engagements et avec toi ceux qui t'accompagnent comme Pierre Laurent et Marie-Georges Buffet pour ne citer que les plus connus.
Un petit clin d'oeil dans cette campagne, un clip très sympa à écouter.
Que la victoire soit au bout, maintenant ou plus tard, Front de Gauche, Jean-Luc et les autres, je...
C'est toujours la même litanie à chaque fois: Chavez, Cuba, Tibet, Iran.
Chavez que lui reprocher ? d'avoir nationaliser le pétrole qui était le monopole des pétroliers US.
Cuba sous embargo illégal depuis 50ans et ou l'espérance de vie est égal ou supérieur aux US.
Haiti par contre ou l'espérance de vie est la même qu'au moyen âge pas de problème, la liberté de crevé de faim, hum super !
Le Honduras et l'assasinat politique en amérique du sud pas de problème.
La chine Jean-Luc Mélenchon ne soutient pas la répression au Tibet.
Iran jusqu'a preuve du contraire le pays n'a jamais envahi un de ces voisins, et Jean-Luc Mélenchon ne soutient pas ce régime.
Le Quatar et l'Arabie Saoudite par contre c'est quantité négligeable on n'en entend jamais parler.
Noam Chomsky faisait remarquer que lors de l'assasinat du prêtre Popilesku en pologne, des prêtres étaient assasinés en Amérique central par des régimes d'extrême droite et les médias n'en parlaient jamais.
Courage!
On est tous d'accord, le traitement médiatique de la campagne est une aberration. Le nouvel Obs rivalise avec l'Express pour piétiner notre mouvement. Le monde nous ignore tout simplement... Mais ça ne fait rien, ça ne compte pas... nous sommes et nous serons toujours plus nombreux à aller les titiller sur leurs médias. Certes avec de petits moyens (des commentaires d'articles, des posts, des commentaires de commentaires..) mais nous ne faiblirons pas et ferons tout pour qu'ils cessent de nous prendre de haut, qu'ils cessent de ridiculiser notre parole.
Courage les amis, courage Jean Luc ! Courage!
Tous ces Aphatie et consorts qui étaient heureux, qui ne trouvaient pas un seul mot d'ampatie pour tous ces pauvres, ces loqueteux qui inondaient l'amérique latine, pendant que les multinationales américaines pompaient ce pays avec la complicité de quelques latifundistes, de politiciens véreux et mafieux, comme cela est encore le cas en Colombie. Ah, qu'il était doux le temps ou les US pouvaient se gaver, consommer 4 à 5 fois plus que le restant du monde, à vil prix. C'est vrai, c'est scandaleux pour Aphatie et ses pairs, qu'un Chavez ait nationalisé le pétrole pour redistribuer un peu de richesse aux défavorisés, c'est scandaleux qu'un Castro ait confisquer les biens d'un pays qui était le lupanar des US, pour apporter l'éducation du plus grand nombre et la santé. Ce monsieur aurait du visiter ces pays, l'état des populations, avant que des hommes courageux aient décidés que cela suffisait le pillage en règle de leurs pays. Comme la chanson de Brel, je p..sur ces "démocrates à la godille" qui ont une bien étrange conception de la démocratie à la mode US, ou dans ce pays, même des petits blancs ont été spoliés, comme les autres et couchent dans la rue, et quand les fauteurs de troubles de 29 et 2008, les mêmes, ont encore pignon sur rue, dans l'indifférence de ces journalistes qui regardent à côté...
@J-jour (post 12h44)
Oui, il va nous accueillir, David... Il va nous voir arriver! La marée, il n'y en a pas, en Méditerranée, ou si peu... mais la marée de terre, la marée du peuple orange/rouge, elle va déferler...! (Je ne connaissais pas ce poème, merci!)
@ tous-tes: mais arrêtez d'écouter la radio, la télé, bon sang! ça sert à rien. Par contre, discuter sans relâche, donner les arguments, faire le travail des journalistes, ça oui, ça paye. On en gagne encore de cette façon, c'est ça qu'il ne faut pas arrêter de faire, et c'est la meilleure façon, selon moi d'aider Jean-Luc et toute son équipe!
Haut les coeurs, l'humain d'abord, c'est le plus important!
Aubrac est mort ! Mais la pensée des Aubrac n'est pas morte, tant s'en faut !
Les Aubrac étaient, c’est clair, de grands résistants ! Pas de questions et coup de chapeau.
Aubrac et son épouse : le couple Aubrac était favorable à la prise en compte des thèses communistes, et en l'époque de fin de conflit, quand il fallait défendre le social et "les gens" cet ela correspondant à beaucoup de besoins pour le peuple, les gens, et l'ensemble de la gent humaine....
De nos jours Robert Hue, figure communiste, vote pour Hollande !
Je comprends Robert Hue, car son siège est éjectable !
Mais quand on voit Stéphane Hessel, (indigné mais soumis) qui prend parti pour Hollande, on se demande bien où se retrouve la volonté démocratique et sociale prônée par les Aubrac...
Les Aubrac étaient sociaux, et maintenant on voudrait les assimiler aux gogos qui voteraient pour l’UMP-PS ? Les bras m’en tombent.
Votez pour que la pensée des Aubrac survive, votez donc pour autre chose que le syndrome de Stockholm !
Votez Humain d'abord.
Au Prado, nombreux sont ceux qui penseront à des gens comme les Aubrac.
Votez pour le Front de Gauche.
Nous y serons! covoiturage à partir de la Drôme, il reste encore 3 places.
Ils paniquent, ils s'agitent. Laissons-les s'agiter, le peuple n'est pas dupe. Prenons le pouvoir! résistons! la 6eme République est à portée de main.
A samedi Jean-Luc et tiens bon!...
Mr Poutou appelle dans une interview au rassemblement des forces de gauche de l'après élection présidentielle dans le but de peser sur les décisions de la gauche et notamment sur Hollande en cas de victoire du camp PS. Je voulais que Jean-Luc Mélenchon aborde dans un prochain billet quel pourrait être cette passerelle de gauche entre les différentes familles. De la même manière que lors du referendum de 2005 nous avons regroupé nos forces pour montrer à l'opinion notre efficacité tactique, sera t-il possible de fédérer "la famille de gauche" sur un objectif ferme comme par exemple la 6ème république.
Que c'est dur en ce moment, on sent partout toute la force du décervelage sur les gens.
la machine tourne à plein régime !
Résistance !
Bonjour camarade-candidat Jean-Luc Mélenchon,
En voyant le nombre des gens du peuple à vos rencontres, en étant sur place à Lille avec mes deux fils et en me souvenant maintenant de ces instants, il me revient en mémoire ce qui se voulait un bon mot de Mme Le Pen: "vous êtes un populiste, mais sans peuple". Deux erreurs en une seule expression: vous avez le peuple et vous n'êtes pas "populiste", vous êtes le peuple dans le sens que donnait Robespierre à cette expression.
Bravo et merci pour vos discours et vos répliques aux différents porte-micro propagandistes de la classe encore provisoirement au pouvoir.