15avr 12

Marseille, Pau, la semaine cruciale.

Rendez-vous Porte de Versailles

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Ceci est une note rapide rédigée dans la salle d’attente du retour de Pau sur Paris puis dans l’avion du retour. Je ne remets pas à demain de publier aussitôt. Il sera question de ce que j’ai compris de cette paire de jours cruciaux dans la campagne. Gloire à Marseille, bides à Paris. Puis, je dis un mot de mon passage à Pau, et des raisons qui m’empêchent d’être présent à l’hommage rendu à Raymond Aubrac, retenu que je suis par des obsèques plus intimes où le devoir d’affection m’appelle. Si besoin est et si j’en trouve le temps, j’allongerai cette note dans les prochaines heures et jours.

En illustration de ce billet des visages ensoleillés, enthousiastes, déterminés, parmi les 120 000 participants venus le 14 avril sur les plages du Prado à Marseille à l'appel du Front de Gauche. Photos : S. Burlot

24De Marseille je ne dis rien car tout a été dit, filmé, écrit de tous côtés. Vous savez à quoi vous en tenir. L’onde de choc va se propager dans les couches profondes de l’opinion toute la semaine. La force ira à la force de façon moléculaire mais constante. Je guette le moment où le Front de Gauche accomplira sa mue prévisible en Front du peuple. Les urnes vont être une étape cruciale. Le bilan de cette fin d’avant-dernière semaine est excellent pour nous. Les rassemblements de notre concurrent et de notre adversaire qui devaient assécher notre performance marseillaise et relancer leur action pour les derniers jours n’ont pas fonctionné.

Si c’était un match que cette simultanéité des meetings ce samedi dimanche, alors nous aurions l’avantage. Pouvais-je imaginer que ce serait à ce point ? Notre rassemblement de la plage du Prado est une cristallisation formidable et un propulseur inouï. Les deux rassemblements du lendemain, celui du Bois de Vincennes et celui de la Concorde sont des bides déflagrateurs. Je comprends parfaitement le rôle que le mauvais temps a joué dans cette situation. Mais dans la mesure où les uns étaient mis publiquement et ostensiblement en concurrence avec les autres, l’incapacité à vaincre les hantises du mauvais temps sont un indicateur de froid qui n’a rien de18 météorologique. J’en suis d’autant plus certain que, placés dans des conditions plus rudes quant au froid et à la pluie, nous avons submergé la place royale à Pau. Nous confirmons notre ancrage et nous nous donnons de l’élan. Ils peuvent au mieux stabiliser leurs positions. Les gesticulations sur la très, très, grande scène centrale du château de Vincennes annonçant cent dix mille personnes sur une place qui n’en peut contenir davantage que 70 000 bien tassés étaient si énormes que le public présent se sentait lui-même gêné. Surtout que la place était à moitié vide. Quoi qu’il ait annoncé son intention de faire un retour au festif, cette partie manquée ne change rien pour le candidat socialiste. Hollande est candidat à être président par défaut. L’enthousiasme l’encombrerait comme une promesse impossible à tenir. Il n’a donc pris aucun risque, plus plat que jamais. Des gens quittèrent donc la place alors même qu’il dévidait encore son filet d’eau tiède. Peu lui chaut ! Il n’est là pour les mobiliser à rien d'autre qu'à faire les machines à « voter-utile ». La situation de cette place glaciale et sans enthousiasme, régulièrement appelée à applaudir tel ou tel notable de Paris ou de province fonctionne comme un résumé du récit que cette nomenclature propose d’elle-même en tant qu’idéal de vie. Il n’y a pas de décalage entre ce qui est donné à voir et ce qui est proposé. Il en va tout autrement en ce qui concerne Sarkozy. L’affaire est plus grave. Les apparatchiks du parti ont déjà désenbossé les canots de sauvetage. La marée annoncée par le chef, un fondamental de la droite française, n’a pas eu lieu. Elle lui était pourtant indispensable. Une semaine avant le vote, les mouches vont donc changer d’ânes. L’éparpillement de la droite pourrait bien livrer le deuxième tour dans un fauteuil en velours à François Hollande. Mais qui sera alors le second ?

La semaine qui vient va beaucoup faire tanguer. C’est la zone des très grands rapides. L’espace-temps politique va devenir hautement communiquant. Rumeurs et bobards se déplaceront à la vitesse des virus sur la toile.  Mais aussi les arguments qui touchent au but. L’espace temps subit une très grande tension en ce moment. Nicolas Sarkozy, nous dit-on, semble dévisser dans les sondages. Sa défaite paraît certaine. Dès lors l’univers politique se déforme et bien des choses peuvent se produire. Le bide des meetings de ce dimanche accentue la volatilité du champ politique, je le répète. Nous sommes donc mobilisés : 17notre rendez-vous du 19 avril Porte de Versailles prend un sens et une portée augmentée. C’est le message de force qu’il faut délivrer avant le vote pour faire le sans faute qui est nécessaire avant le verdict populaire. Nous sommes capables de recevoir un formidable coup de booster.

Les provocations contre nous vont donc se multiplier, cela ne fait aucun doute. Il suffit de voir comment la propagande de l’extrême-droite a été relayée par le « Nouvel Observateur » et « L’Express » pour se faire une idée du niveau de violence disponible contre nous. Bien sûr nous rendrons les coups comme nous l’avons toujours fait. La pente générale des derniers convertis au prochain pouvoir et des intriguants qui en attendent des postes est de nous nier, de nier notre premier tour et donc les chances pour nous qui vont avec. Ainsi de l’épisode de ma possible candidature aux élections législatives. Autre manière de reprendre le même petit concert qui voudrait tellement faire de ma candidature un simple et inoffensif témoignage. C’est sûr : c’est déjà mieux que l’invention d’après laquelle je « prépare 2017 » inventée par mes chers « biographes ». L’un d’entre eux a jeté le masque en venant faire à Marseille un reportage sur les participants à notre meeting de la plage du Prado « tentés par le vote utile pour François Hollande ». Wee ! Une tournée de la part d’Hollande ! Il aurait plutôt dû cuver en faisant un reportage sur ceux qui croyaient aux soucoupes volantes parmi ces gens. Il aurait ainsi révélé notre conjonction secrète avec le plan de Cheminade pour « terraformer » Mars. Plus sérieusement, tenez-vous prêts à riposter dans34 vos réseaux, en évitant de propager les fausses nouvelles et en assurant le calme et le sang-froid de l’argumentation en toutes circonstances.

A Pau, il pleuvait à gros seaux quand je suis arrivé sous la petite tente où j’attendais mon tour de parler en écoutant Olivier Dartigolles. Bien sûr, la pluie s’est arrêtée quand je suis monté sur cette scène plantée devant la statue d’Henri IV. Je dis : « bien sûr » car j’ai pris l’habitude de voir le temps s’accommoder à nos horaires. J’ai dit d’abord, comme pour plaisanter, que c’était les forces de l’esprit. Je finis par croire que le syndicat des nuages est de notre côté ! N’empêche que ce devait être un pique-nique mais on comprend qu’il n’en fut rien du fait des intempéries. Encore une fois une affluence historique sur cette place elle-même historique. Un beau et fort festival d’expression culturelle avait eu lieu avant nos prises de paroles selon ce qu’on m’en a dit. Moi j’arrivais directement de l’avion et de la voiture depuis Biarritz. Possible que quelqu’un ait filmé ou enregistré ce que j’ai dit là. Il y fut question d’émancipation et du goût de la liberté. De la place à l’auberge qui m’accueillait, à l’aller comme au retour, j’ai franchi tout juste dix mètres. Mais quelle incroyable ambiance de chaleur humaine, si amicale, si fraternelle ! Un nombre compact de personnes de tous âges tendait les mains et criait des mots d’amitié. De tout cela je retiens une fois de plus le sentiment de la force grandissante et surtout de la joie qui se dégage de notre 28rassemblement. Les gens arrivent et repartent avec le sourire. Et moi aussi quand bien même suis-je par moment épuisé par cette sorte d’avidité photographique dont je fais l’objet et qui me rend moins disponible pour rendre les sourires aux amis inconnus qui m’en font.

Ce lundi matin il fallait choisir où je serai. On m’attend à l’hommage pour Raymond Aubrac. Mais à la même heure se déroule la crémation d’un ami très cher. Je serai avec la famille de mon ami. Et les amis de l’ami. Dans ce moment-là nous sommes ces pauvres diables qui se serrent sous la pluie froide sous le même parapluie. Je veux y tenir ma place et y apporter ma part de chaleur. Nous autres de la région parisienne, nous avons vécu venant de tous côtés. Nos amis de longue date sont alors notre famille choisie. Ces liens là sont aussi forts que ceux de la nature. Et parfois davantage. En ce qui concerne Aubrac je crois que j’ai pris la part que je devais prendre. J’ai fait vivre son exemple et sa mémoire sur la plage du Prado. A Marseille dont il a été le préfet à la Libération. J’ai rappelé ses réquisitions d’entreprise qui ont permis au port phocéen de reprendre ses activités au moment crucial ou le pays en avait besoin. Et je suis certain qu’avec notre cri de ralliement mille fois répété au cours de cette29 campagne, résistance, nous nous sommes tous montrés dignes de ce qu’il pouvait nous apprendre.

Un qui m’en aura appris, c’est celui que je pleure. C’est un cancer qui l’a emporté. Ceux qui mènent ce combat là nous en apprennent toujours. Un grand nombre en sortent victorieux, heureusement. Ils ne sont plus jamais les mêmes ensuite, j’ai eu maintes occasions de le constater. Mais lui a fait plus fort que tout ce que j’avais vécu. Je suis allé le voir il y a une quinzaine. Il a voulu faire un tour dans le parc de la clinique. Lui dans un fauteuil roulant, nous, trois de ses vieux copains. Et sa fille qui est comme la nôtre. Une jeune femme déterminée qui a les yeux humides tandis que son père décide qu’on va parler de sa mort. Je lui dis qu’on pourrait parler d’autres choses. Je donne comme argument que sa fille est là et que nous allons la faire souffrir. Elle dit qu’elle n’a pas besoin de précautions parce qu’il a déjà eu cette conversation avec elle plusieurs fois déjà. Encore une personne jeune qui en sait davantage que moi sur la vie, je le vois bien et je ne le sais que trop, connaissant sa vie. Lui prend cet air ferme qui est notre façon codée de dire sans élever la voix que c’est une décision qui ne se discute pas. Il dit : « Non, on va en parler, sinon on n'en parle jamais ». « Il faut en parler justement avec ceux pour qui ça va compter ». Je passe le reste. Il n’appartient qu’à nous. Il voulait aussi l’adresse de l’association pour le droit de mourir dans la dignité. Le lendemain je devais y aller parler. Mon discours fut comme une suite donnée à cette conversation dont je devinais 19qu’elle serait la dernière entre nous, de cette façon là. Lui nous a dit : « Je n’ai pas peur ». Cette certitude exigeante, ces mots si fermes sont à présent plantés dans mon esprit comme un dépôt pour le moment qui viendra forcément un jour. Nous, ses vieux copains, nous avons délibéré et nous concluons comme la sagesse stoïcienne et épicurienne le signale. La mort est une expérience que font les témoins et non celui qui en est le sujet. Pour celui qui va mourir la mort n’existe que comme peur de la mort. Qui a vaincu la peur de la mort a vaincu la mort elle-même. Les grandes peurs périssent d’être reconnues dit Camus. J’ai vu cette fois-ci que cela pouvait être vrai de la plus grande d’entre elle puisque c’est la dernière que l’on éprouve. Les copains y sont retournés une fois encore pour une petite cérémonie tandis que moi je courrais la campagne électorale. Lui suivait cette campagne comme jamais. Les copains ont chanté l’internationale avec lui dans la chambre de la clinique. Il est passé le poing levé.


1  524 commentaires à “Rendez-vous Porte de Versailles”
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  1. Charlyfg dit :

    Mes amis,
    Je voulais simplement partager avec vous mon bonheur: ma mère que j'essaie de sensibiliser aux idées du Front de Gauche avec mon frère jumeau, vient de nous envoyer un poème pour nous dire que notre combat était juste. Elle votera Front de Gauche dimanche! Ma joie est d'autant plus grande que nous partions de tellement loin...
    Poursuivons notre travail pour convaincre!
    On ne lâche rien! ;-)

  2. lambin zohra dit :

    Parfois c'est en étant absent que l'on est présent dans les cœurs! Et n'oubliez pas, l'écharpe rouge était bien face au caméra et dans les esprits aussi! Les discours tenus sur la résistance, nous les avons écoutés en portant votre drapeau! Alors continuez ainsi, vous êtes le seul à offrir au peuple une lueur d'espoir....merci et toutes mes condoléances.

  3. Michel Faucher dit :

    Proposition de slogan pour le second tour face à la soi-disante "France forte"... "La France Libre"

  4. Les Designers Rouges dit :

    Sur les relations privées de Jean Luc Mélenchon:
    J'ai toujours pointé du doigt les amitiés de Nicolas Sarkozy :Lagardère Bolloré etc.
    Alors pourquoi ne le fait-je pas avec Mélenchon ?

    (roulement de tambour)

    Parce que Sarkozy n'a pas proposer à ces amis d'etre imposable à 100% au dessus de 360 000 euros par an, et de ne gagné que 20 fois le plus petit salaire de leur entreprise.
    AHH La logique, toujours la logique.

    Alors Mélenchon peut etre amis avec qui il veut j'men fout.

  5. Courrierlecteur dit :

    Si c'est çà l'amitié de partenaires: toutes ces attaques virulentes d'une presse de pseudo gauche; un ramassis de Nouvel Obstinés contre des forces progressistes, républicaines, alors des amis comme cela, çà commence vraiment à être très agaçants. "Capitaine de pédalo" n'est peut-être plus l'expression qui convient le mieux pour définir l'orchestration de ces attaques. Ce qui me vient à l'esprit serait plutôt "Capitaine de planche à savon".

  6. naif dit :

    Mais c'est quoi ce problème avec Buisson. Tous ceux qui regardaient la chaine de Télé "Histoire" et le nombre de politiques qui sont intervenus sur LCI ne se posaient pas la question de Buisson.
    Buisson est un inconnu pour le grand public. Personne ne voit son visage. On le présente comme le conseiller de NS et qu'il a fréquenté les milieux d'extrème droite. Nous le savons depuis que Buisson existe. Mais il a été aussi à "Valeurs actuelles" Il a été aussi décoré le 21/01/2012 commandeur de l'ordre de St Grégoire le Grand par le Vatican.Le pape est ami de Buisson. Il a vendu ses services à F.Bayrou. Bayrou est ami de Buisson ?
    Il a assuré également l’émission "Questions qui fâchent" avec M.Field. M.Field ami de Buisson ?.....

    On voit tout de suite que ce le profil d'amitié avec Jean-Luc ne tient pas la route.

    Par contre je ne savais pas que Bourdin était décoré de la légion d'honneur et à quel titre: A t-il découvert l'eau chaude, ou a t-il rendu des services à ceux qui reprennent en boucle celui qui balance. Il a bien embrassé de Villepin. Il a aussi animé une émission: "Abus de confiance, une émission sur les arnaqueurs sur TF1" en 2010. Il avait bien appris d'eux.

  7. Christophe dit :

    Je ne comprends où est la polémique avec P.Buisson. Jean-Luc à le droit d'avoir beaucoup de respect pour un adversaire politique et d’accepter une invitation. Et même s'il entretenait des relations d'amitiés avec des gens de droite cela ne me générais pas. Je vais voter pour le programme du Front de Gauche et non pour ou contre les amis de Mélenchon. J'ai moi-même, comme tout le monde (a part quelques sectaires), des amis qui ne votent pas comme moi et je connais des gens qui ont toujours voté à gauche que je ne peux pas supporter. Alors faites confiance à l'intelligence des gens qui font la différence entre les amitiés et les convictions politiques.

  8. bertgil dit :

    F Hollande à Vincennes
    "Je suis le candidat de la gauche"
    Non vous n'étes pas le candidat de la gauche. Vous avez plusieurs fois aidé Sarkozy a mettre en place des traités européens favorables à l'oligarchie banquaire.Vous étes favorables à l'austérité décrétée par Mme Merkel.
    En 2005 vous avez voté oui au référendum alors que le peuple a dit NON
    Vous avez soutenu indirectement Sarkozy en en vous abstenant l'ors du vote du MES
    De gauche vous n'étes plus depuis 1983. Vous vous étes rallier aux théses de Delors, qui a mis en place le néolibéralisme et son cortége de chomage et de misére.
    Vous étes comme Bayrou, Sarkozy un européiste qui subordonne les intérets de la France et son avenir à des chiméres.Vous persistez dans votre déni de réalité
    Votre programme dont vous parlez est le méme que celui de Sarkozy, c'est à dire du vent, de l'esbroufe et des mensonges.
    A jl Mélenchon
    Je compatis à sa douleur d'avoir perdu un ami.Mes plus sincéres condoléances.
    Ou sont les courriers pour dénoncer la mise en place d'instruments de spéculation contre la France ?

  9. Jean-Claude dit :

    Bonjour à tous,

    Je me permets de vous exposer un argument d'un plus grand crétinisme que celui donné dans le torchon de cette semaine du Nouvel Observateur à propos de P Buisson conseiller auprès de NS et ancien rédacteur du journal Minute. Suivez bien car je vais franchir le mur du çon pour me hisser à la première place au Panthéon de la conner...
    Etant donné que Monsieur P Buisson a,dans l'un de ses deux tomes sur "1940-1945 années érotiques" paru en 2009, remis en cause le comportement de Monsieur JP Sartre durant la dernière guerre mondiale et que Monsieur Onfray, philosophe de son état,a lui aussi,repris les mêmes arguments dans sa dernière livraison sur le différent Sartre/Camus, je déclare que Messieurs Buisson et Onfray sont des amis.
    Etant donné que Marcel Paul,ancien ministre communiste de l'après guerre,et Marcel Dassault étaient des amis et se rencontraient souvent, je déclare que le PC était à la solde de De Gaulle.
    Etant donné...j'arrête car je ne crois pas que ce soient, contrairement à ce pensent les cerveaux binaires des plumitifs du Nouvel Observateur qui se complaisent dans la fange, les préoccupations des gens en ce début d'années 2012.

    Allez,continuons sereinement notre travail pour que le candidat du Front de Gauche soit le plus haut possible au soir du premier tour et soyons nombreux à Paris porte de Versailles le 19. C'est cela l'enjeu principal du moment que nous vivons.

    Salut fraternel.

  10. jojo dit :

    Le coup de gueule du week-end.

    J’ai lu dans un journal national l’interview d’un chanteur populaire qui a fait fortune grâce à l’argent de « petites gens » qui sont venus voir ses spectacles. Le chanteur en question, dont je me refuse à dire le nom tant il m’inspire du dégoût, déclare ainsi que :

    1- si Hollande arrive au pouvoir et met à exécution son idée de taxer à 75% la part de revenus excédant 1 million d’euros par an, il envisage de travailler moins en France. Peut-être pourrions-nous lui suggérer de ne plus travailler en France….. la France ne sen portera pas plus mal.
    2- Qu’il s’est installé aux E.U. où il paye 38% d’impôt sur ses revenus
    3- Qu’il ne vote pas…. Et qu’il ne votera pas….. ce qui ne l’empêche nullement de dire qu’il « ne comprend pas qu’on veuille changer de pilote »…..

    Durant ce quinquennat, nous eûmes droit à un « débat » sur ce que représentait l’identité nationale et sur ce que voulait dire « être français ». Il ne me semble pas politiquement incorrect de dire qu’être français c’est avoir des droits ET des devoirs. Parmi ces devoirs, 2 me paraissent essentiels : d’une part, voter…. Et d’autre part respecter la déclaration des droits de l’homme et notamment son article 13 qui dispose que « Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés », pour faire simple : payer des impôts...

  11. Les Designers Rouges dit :

    Mes amis ne nourrissez pas de haine contre les journalistes.
    Les idées dominantes sont les idées de la classe dominante.
    Le temps venu, ils constaterons la supériorité de notre model.

  12. catherine dit :

    je me trompe ou non ? on nous ressort encore la vieille rengaine des amitiés avec Buisson et Dassault alors que Jean-Luc Mélenchon s'est déjà expliqué plusieurs fois là-dessus : ce n'est pas parce que l'on serre la main à quelqu'un que l'on rencontre (en l'occurence au Sénat pour Dassault) qu'il faut lui mettre une tarte dans la figure s'il n'est pas de nos idées. Et même qu'en étant de bords politiques opposés, il n'est pas interdit de discuter avec et parfois même de prendre plaisir à la discussion. Est-ce pour cela qu'ils sont amis intimes ?
    Alors, stoppons tout de suite les ragots et ne rentrons pas dans le jeu des journalistes.

  13. jojo dit :

    16/02/2012

    Insoumises, Insoumis,

    Aujourd'hui, une nouvelle chance s'offre à la Gauche...... mais quelle Gauche ? La Gauche qui se réclame de la pensée néo-libérale ? Une Gauche qui propose la rigueur mâtinée d’une dosette de social ? celle qui répète à l’envie qu’on ne peut pas faire autrement, concédant du même coup qu’elle ne fera pas mieux que la Droite ?

    Ou verra-t-on enfin une Gauche imaginative, courageuse (car il en faut du courage pour affronter les marchés financiers) ? Une Gauche qui inventera un nouveau modèle de société génératrice de plus d’égalité, synonyme de croissance et de plein emploi ? C’est en tous cas cette Gauche qui est souhaitable, car sinon, en cas d’échec, il n’est pas exclu que le peuple se tourne vers les partis extrêmes.

    Pourtant, l’équation à résoudre n’est pas simple : comment redonner aux politiques le pouvoir accaparé par la sphère financière ? comment procéder à une plus juste répartition des richesses produites par le travail ? comment relancer la consommation sans pour autant creuser les déficits ?

    redonner aux politiques le pouvoir accaparé par la sphère financière

    A en croire le discours lénifiant d’une majorité d’économistes, tendance libérale, qu’on voit sur tous les plateaux de télé, il n’y aurait pas d’autre solution que de diminuer les dépenses publiques, quitte à sacrifier la protection sociale.

    C’est ainsi qu’aujourd’hui, ces « spécialistes » nous vendent l’idée que ce serait de notre faute si nous...

  14. catherine dit :

    je rectifie : ne rentrons pas dans le jeu de "certains" journalistes.

  15. Anne dit :

    Vos mots et votre discours me parlent. MERCI.

  16. Monique dit :

    Cher camarade,
    A Pau hier, en parlant de la liberté, je trouvais que tu insistais beaucoup sur la liberté de choisir sa fin mais en lisant ton blog hier soir, j'ai pleuré, sur ton ami, bien sûr, et crois bien que nous partageons ta tristesse, mais aussi en comprenant combien ton propre vécu se transcendait dans tes discours dont la sincérité émeut ceux qui ont des oreilles pour entendre. Et moi qui revient de loin et je ne sais pour combien de temps, j'ai beaucoup aimé tout ce que tu as dit sur la liberté et sur la peur qu'il fallait perdre pour être libre.
    Quant aux basses attaques des tenants du pouvoir et des "socialistes" (que nous connaissons bien ici dans le sud-ouest, en proie au clientélisme et couchés devant les transnationales), elles ne sont pas adressées qu'à toi, mais aussi à nous tous qui avons déjà connu le déni et l'exaspération des tenants du oui au traité européen.Il ne faut pas y accorder d'importance.
    En tout cas cela va être difficile au second tour que l'opposant soit Hollande, Sarkozy ou Le Pen (qui a soit disant fait imprimer les affiches du second tour) car toute la France n'est pas de gauche, il ne faut pas se voiler la face. Mais même si nous sommes un peu fatigués, nous n'allons pas baisser les bras. Et merci pour la fraternité retrouvée. Mais prends soin de toi.
    Ps :Te rappelles-tu Guéret et la neige sur le mouvement pour les services publics ? J'étais réfugiée sous un porche à côté de toi sans imaginer qu'un jour tu...

  17. sylvie dit :

    Merci Mr Mélenchon pour ce texte qui m'a tiré les larmes. car parler de la mort c'est parler de la vie et de notre humanité qui tient entre les deux.
    Merci pour l'espoir et la dignité que vous allumez dans le cœur et la pensées des personnes qui vous écoutent puis vous suivent, grossissant ainsi le Fd Gauche qui devient notre maison à tous.
    l'urgence écologique et humaine dans laquelle nous sommes ne supportera pas des attentes politiques trop longues.
    d'une part parce que le malheur des humains les rend impatients et d'autre part parce que les ressources énergétiques s'épuisent.

    aujourd'hui je pense que vous serez au deuxième tour. je pense aussi que cette possibilité rend tous les autres candidats inquiets voir enragés et prêts à tout. ils ne vous attendaient pas, nous non plus, ils chercheront à mordre et nous à faire barrage à leurs agressions avec notre confiance et le programme du FdG.

    je ne pensais pas dire cela un jour mais je remercie le parti communiste français d'avoir permis cette réussite que nous partageons tous.

    cher candidat, encore 6 jours de lutte, exposé à l’étroitesse de vue et à la sécheresse du cœur. je vous souhaite bien du courage soutenu par nous, les petits, les obscurs, les sans grade sauf celui d'être en vie et de vouloir partager toutes les richesses y compris et surtout celles qui sont à créer pour le bien commun.

    bien à vous, mon Camarade !

  18. germain dit :

    merci de tous une pensée pour ton ami il est parti le poing levé! mais aussi avec le refrain de la chanson de Ferrat dont tu as conclue ton discours de Marseille au printemps de quoi rêvais-tu? partir avec un rêve doit te donner la force! nous sommes avec toi merci pour tout

  19. ROLLAND dit :

    Les Françaises et les Français vont-ils se montrer à la hauteur des exigences de notre temps en élisant un PR qui leur fasse honneur, qui fasse honneur à la France parce que toujours son regard "se porte au-delà de ce que ses yeux voient", et qu'ainsi la France est réellement, non pas une nation étroitement occidentale, mais une nation universaliste ? Il faut comprendre la grand peur des étriqués en tous genres.

  20. jojo dit :

    C’est ainsi qu’aujourd’hui, ces « spécialistes » nous vendent l’idée que ce serait de notre faute si nous sommes endettés et, en bons soutiens des marchés financiers, jamais ils n’oseraient envisager que ce sont les marchés financiers qui ont contribué fortement à l’endettement des pays.

    Dans cette logique, les gouvernements (et notamment le gouvernement français) sont obsédés par la cotation, le fameux triple A, des agences de notation. Ainsi, on a appris récemment que la France risquait de perdre son triple A. Motif : les agences de notation n’auraient plus confiance dans la capacité de la France à faire face à son endettement. En clair : nous sommes trop endettés. Conséquences de la dégradation de la note de la France : un surenchérissement des emprunts qu’elle serait susceptible de souscrire. Et c’est là qu’on touche au paradoxe : vous êtes endettés…. Alors on augmente les taux d’intérêt des emprunts, contribuant ainsi à aggraver l’endettement. Et ainsi, ça permet aux organismes financiers de s’enrichir sur la dette. Ce n’est pas sans rappeler ce qui se fait déjà avec les crédits révolving…. Mais j’y reviendrai.

    Il revient aujourd’hui aux politiques de refuser cette dérive de la sphère financière. Il leur appartient même de se poser la question de savoir à quoi correspondent ces agences de notation, quelle est leur finalité et pour qui et surtout au profit de qui elles travaillent.

    Procéder à une plus juste répartition des richesses produites par le...

  21. Christian B dit :

    ‘Notons que l'union des forces de gauche permet enfin d'apporter une réponse à ce problème constant qu'est la dignité devant la mort et la possibilité qui doit nous être donné de choisir sa fin quand elle devient inéluctable.’

    Pour rebondir sur le message de yann Dantal (301), il faut ajouter qu’environ 500000 personnes,
    finissent très mal leur vie, sous tutelle ou curatelle renforcée(voir le rapport 1998 du ministère de la justice –économie et affaires sociales qui décrivait ces situations innommables, et qui n’a été suivi d’aucun effet même en 2007) délaissées dans des maison de retraite pourries ou des établissement de long séjour. La famille n’a aucun recours (car c’est la loi !), le tuteur a tous les droits, et ne craint dans les faits, aucun contrôle des comptes ni de sa gestion, aucun.

    Il est légitime de s’offusquer sur les conditions de fin de vie, mais ayons le courage d’agir pour ceux qui survivent, vieux, faibles, abusés, et qui crèvent comme des chiens, dans un silence assourdissant.

    Fraternellement.

  22. Les Designers Rouges dit :

    Je le re dit parce que ça n'a pas l'air de rentrer !

    La reponse sur les relations privées de Jean Luc Mélenchon:

    J'ai toujours pointé du doigt les amitiés de Nicolas Sarkozy :Lagardère Bolloré etc.

    Alors pourquoi ne le fait-je pas avec Mélenchon ?

    (roulement de tambour)

    Parce que Sarkozy n'a pas proposer à ces amis d'etre imposable à 100% au dessus de 360 000 euros par an, et de ne gagner que 20 fois le plus petit salaire de leur entreprise.

    Alors Mélenchon peut etre amis avec qui il veut je m'en fout.

    Et c'est comme ça qu'on arrete une polémique: avec de la logique ! fin de l'histoire !

  23. jojo dit :

    Procéder à une plus juste répartition des richesses produites par le travail

    Pendant la campagne électorale de 2007, Olivier Besancenot ne cessait de marteler que la richesse produite par le travail dans les années 80 était répartie entre les salariés et les entreprises à raison de 40% pour les premiers, et 60% pour les seconds….. et que la redistribution était aujourd’hui de « 30% pour les salariés et 70% pour les entreprises », sans pour autant que les entreprises soient devenues plus en capacité d’augmenter leurs investissements…. Ces chiffres très schématiques n’ont pas été démentis par qui que ce soit pendant la campagne électorale et ont même été repris dans leurs livres par Benoît Hamon et par Arnaud Montebourg, voire par deux sociologues dans leur livre « Le Président des riches ». Ce différentiel de 10% s’explique peu ou prou par une redistribution aux actionnaires….. en clair : les spéculateurs se sont emparé de la richesse redistribuée autrefois aux salariés…. Et ce n’est pas neutre. En effet, ces 10% entraient dans l’assiette pour le calcul des cotisations salariales ET patronales aux différentes caisses de protection sociale telles que l’assurance maladie (dont on nous dit qu’elle est en déficit), l’assurance vieillesse (dont on nous dit que le problème du financement est un problème générationnel), et les caisses d’assurance chômage….

    Il conviendrait peut-être alors de soumettre la part distribuée aux actionnaires aux cotisations sociales.

    Mais la...

  24. Depond dit :

    Monsieur, merci pour ce que vous faites, ce geste vers votre ami nous invite à vous dire toute notre gratitude pour ce monument de générosité que vous incarnez ;
    j'espère que le FdG l'emportera, nous n'allons pas vous déiffier, mais toute cette force que vous consacrez au service de l'humain un grand merci Monsieur !

  25. jojo dit :

    Mais la redistribution de la richesse produite par le travail passe aussi et avant tout par une réforme fiscale de grande ampleur. L’article 13 de la Déclaration des droits de l’Homme dispose « Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés ». Force est de constater que, entre le bouclier fiscal, le relèvement du seuil d’assujettissement à l’ISF et les niches fiscales diverses et variées, nous sommes loin du compte, comme l’indique le taux d’imposition de Lilianne Betancourt par rapport à ses salariés.

    Redonner du pouvoir d’achat et, du coup, relancer la consommation

    La réforme de la fiscalité semble être un bon levier pour redonner du pouvoir d’achat à ceux qui payent des impôts sur le revenu. En effet, il est un seuil à partir duquel on cesse de dépenser pour consommer plus puisqu’on consomme déjà à satiété. Il faut donc redonner du pouvoir d’achat à ceux qui ne peuvent actuellement consommer pour leurs besoins vitaux, voire plus, mais qui n’en ont pas les moyens.

    La relance de la consommation implique la nécessité de produire plus…. Et l’augmentation de la production induit une augmentation de l’offre d’emplois. Faut-il encore que ces emplois induits restent en France. Ce qui signifie qu’un certain nombre de mesures doivent être envisagées soit pour alléger le coût du travail (mais les aides,...

  26. Nicole dit :

    J'espère que vous aurez toujours le temps d'écrire...........Votre roman d'amour sera beau

  27. yohann dit :

    jojo #454

    des emplois? il y en a plus qu'il n'en faut en france!

    je travail pour 2 dans ma multinationale ! pendant ce temps des gars pointent au chomage...et je suis pas un cas isolé

    baisser les charges ? pourquoi ? pour que ma petite société se frotte les mains?

    NON NON il faut obliger les grandes entreprises française et europenne à embaucher...il ne faut pas leur laisser le choix..

    ce n'est pas eux de decider combien il leur faut de salariés...c'est leur chiffre d'affaire, leur benefice qui doit leur imposer un nombre d'emploi à creer

  28. marechal dit :

    @ (439) Les Designers Rouges
    Mes amis ne nourrissez pas de haine contre les journalistes.
    On ne nourri aucune haine tu peux être rassuré l'ami. Ce sont des chiens galeux au service des oligarchies financières et politiques...ils sont de fieffés cons adoubés d'un diplôme obtenu sans trop se fouler (genre école de journalisme dont le niveau de culture est discutable, et c'est souvent payé par papa...)
    Et je fais l'impasse sur les agissements des socialos : chiens galeux aussi... genre roquets ou autres serpillères qui gardent l'entrée de la liberté populaire... c'est kifkif de toute façon tout ça comme paillasses de la pensée unique...

    Les idées dominantes sont les idées de la classe dominante.
    Grâce à la révolution citoyenne, le peuple compte bien enterrer ce genre d'ersatz de la pensée unique, les idées dominantes sont celles du peuple, un point c'est tout.

    Le temps venu, ils constaterons la supériorité de notre model.
    Oui oui, après avoir fait leur bagages il constateront qu'il sont sur mars depuis longtemps déjà...
    (il fallait juste leur expliquer, bouhahaa)

  29. ForzaBastia dit :

    Bonjour à tous !

    Le nouvel obs va faire perdre françois Hollande, en ts cas je ne voterai pas Hollande au 2eme tour en cas de non 2eme place pour Meluche a cause de ces journaux ps comme le nouvel obs,tant pis pour eux !

  30. bibi dit :

    Sio je devais ne plus cotoyer toutes mes relations (sans même parler d'amis) qui ne partagent pas mes idées politiques et, au delà de la politique, l'ensemble de mes idées, je serai bien seule au monde.
    Ce nouvel assaut journalistique est du même accabit que la xénophobie du F-Haine !

  31. carlo dit :

    Je regrette que Jean-Luc Mélenchon ait préféré ne pas participer au débat de ce soir. Certes FH et NS se sont défilés mais il aurait pu ne faire que bouchée de leurs représentants: JM Ayraut et NKM et stigmatiser leur lâcheté et leur outrecuidance..
    Certes, il n'était peut-être pas souhaitable, dans la perspective du 2d tour, que les désaccords avec le PS soient top apparents. Mais, d'un autre côté, comment le FdG peut-il améliorer son score et chercher à accéder au 2d tour sans prendre des voix à FH ?

  32. Fischer Gilles dit :

    Je viens d'aller voir votre passage chez Bourdin ce matin. Il faut vous attendre à ce type de comportement toute la semaine, et les suivantes aussi. Votre conclusion est magistrale quand vous dites que les politiques menées ont amené la guerre et qu'avec le Front de Gauche nous ferons en sorte que cela ne se reproduise pas : vive la vie !
    Courage et persévérance.

  33. Lecabestan dit :

    Jean Luc Mélenchon avait réagi au sondage sur le vote des jeunes publié dans le journal Le Monde. Il écrivait qu'on n'avait interrogé « au maximum que 300 jeunes ! »
    La commission des sondages a envoyéé une lettre au Monde : « le sous-échantillon des « jeunes 18-24 ans » comportait moins de 200 personnes, et cette indication faisait défaut. Eu égard, notamment, à la faiblesse de cet effectif et aux marges d'incertitude qui affectent par voie de conséquence les résultats obtenus, la commission des sondages rappelle qu'ils doivent être interprétés avec une grande prudence ».
    Le Monde dit n'importe quoi pourvu que ça serve la cause (ici faire monter la Pen) et se fout de ses lecteurs.
    Je pense que ce n'est pas bon de répéter les insanités contre notre candidat car "calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose". Mettez les dans votre poche, votre mouchoir par dessus mais n'oubliez-pas !

  34. bibi dit :

    Quelqu'un sait-il qui représentera le FdG ce soir ?

  35. Mélopée dit :

    M. Mélenchon,

    Au soir de l'élection de 2007, je suis entrée dans une sorte d'hiver nucléaire. En 2008, quand vous et ceux qui vous ont suivi ont quitté le PS pour commencer un rassemblement et une refondation de la gauche, les rayons de soleil ont commencés à percer les sinistres nuées et à apporter un peu de chaleur. Ce phénomène réparateur, stimulant la Vie n'a fait que s'amplifier depuis. Je suis sûre, même si par un improbable malheur, NS devait être réelu, que cet élan de vie ne pourra pas être détruit. L'appel au vote utile est donc inopérant, car il y a maintenant ce qu'il faut de vie pour lutter contre les radiations mortifères.

  36. syberia dit :

    Permettez moi de joindre, compagnons de lutte,mon soutien des plus chaleureux qu'il soit pour notre ami Jean-Luc dont j'espère malgré la tristesse et la campagne de boue qui se déversent aujourd'hui sur lui, saura rester calme et serein pour qu'au soir du 22 Avril triomphent enfin l'intelligence et l'humanité. Cordialement non! on ne lâche rien!

  37. stanislas dit :

    Cher Jean-Luc,
    Mes fraternelles condoléances pour la perte de ton ami.Je partage ton immense chagrin celui d'un homme authentique dans son humanité et sa sincérité. Je suis fier d'être ton camarade de combat.

  38. gabriela dit :

    Je voudrais partager avec vous tous cette vidéo qui démasque toutes les mensonges d'Onfray à propos de Mélenchon. Je crois que cette vidéo peut être un outil très importante pour comprendre et pour convaincre autour de nous. http://www.youtube.com/watch?v=oGCUmTAdYRw
    No pasarán!

  39. Citoyen93 dit :

    un commentaire sur le Nobs :
    Nouvel Obs = allié objectif de la droite. Grâce à vos idioties, vous créez une telle discorde à gauche que, quelque soit le candidat de gauche au second tour, vous multipliez les difficultés du rassemblement nécessaire pour battre Nicolas Sarkozy. Au fond, messieurs du Nouvel Obs, après toutes vos entremises foireuses, il nous sera permis d'écrire : "François Hollande appellera bien sûr à battre Nicolas Sarkozy. Mais au fond, il s'en fout...".
    Continuez donc vos basses oeuvres misérables tant que vous voulez, mais de grâce cessez de vous réclamer de la "gauche", essayez plutôt de gagner le respect de vos contradicteurs en assumant de façon droite et directe vos idées de droite, comme JJ Bourdin !

  40. isabelle dit :

    Je regarde C dans l'air, 4 journalistes de droite ++ et toujours les mêmes depuis des mois !
    Ils sont persuadés de détenir la vérité et se permettent avec suffisance de tirer des plans sur la comète.
    Le Prado silence..... attention la surprise.

    Nous allons gagner !

  41. red@rt (13) dit :

    Que de phrases concernant "l'affaire Buisson". Que d'importance! Vraiment cela vous intéresse? Un tel "pet de mouche" (élégante expression marseillaise) peut il vraiment faire basculer la campagne? C'est parce que l'obs en aurait parler à trois reprises que ça vous inquiète? Nouvel Observateur ou nouvelle obsession? Ou alors certains internautes se sont trouvez un os à ronger et viennent le partager sur ce blog. Moi qui m'arrêtais ici prendre un peu de hauteur, que de bassesse... Bref... Ce sujet, je le laisse à ce que ça intéresse. Au fait c'est qui Buisson? Ne me répondez pas, je retourne à mes collages.

    Sinon, une petite info de terrain chaleureuse, douce et réconfortante: En Avignon, Jean Luc Mélenchon déchaîne les passions

  42. carole fallet dit :

    Que c'est bon de retrouver,enfin, ce peuple de gauche !

  43. viviane dit :

    Les idées de Jean-Luc Mélenchon ne sont pas
    un délire de l’extrême gauche
    Ce n'est pas étonnant que le candidat de l’extrême gauche est un plein essor en France. Il propose
    des solutions pratiques à des problèmes que le néo-libéralisme est incapable de régler.
    Complètement ignoré par la média jusqu'à très récemment, Jean-Luc Mélenchon est devenu la
    nouvelle coqueluche du moment dans la campagne présidentielle. Pour vrai dire, tout en essayant
    d'expliquer sa montée en flèche dans les sondages (les derniers estimations lui donnent 17%) la
    plupart des commentaires ne peuvent pas s'empêcher d’accabler de mépris le candidat de front de
    gauche.
    Une étude des articles publiés dernièrement dans la média britannique nous fournit avec un bon
    exemple du préjuge politique et de l'incompréhension. On y décrit Mélenchon comme un
    « Dénigreur à la voix pleurnicharde des Anglo-saxons » (the Independent), un "populiste" qui vient
    de "l’extrême gauche" (tous les journaux) et un "provoquer tyrannique et narcissiste" (BBC). Les
    commentaires les plus sympathiques font des comparaisons avec George Galloway ou le décrire
    comme un "semeur des discordes de l’extrême gauche", un "non conformiste" et le "pit bull de
    l'anticapitalisme".
    C'est assez révélateur que le jugement le plus favorable sur les idées de Mélenchon est quand
    même très éloigné de la réalité. Mélenchon est vu comme un "gauchiste aimable mais démodé".
    Cela ne prend en compte le coeur de ses...

  44. vincent R dit :

    Jean-Luc en direct sur i-télé en ce moment

  45. joseph dit :

    Bonjour Mr Mélenchon,
    Je viens visionnez votre passage ce matin sur BFM TV (ah, internet, quelle merveilleuse invention quand même). Je me suis d'abord dit que vous aviez une petite mine et les yeux fatigués mais j'ai bien vite oublié tout ça pour me délecter de vous voir recadrer un journaliste de plus qui ne fait qu'aligner ragôts, poncifs et calomnies habituels. A la décharge de celui-ci, il a beaucoup moins eu recours au petit air pincé que les autres affectionnent, ce petit air qui a remplacé la moue septique et condescendante qu'ils n'osent plus depuis que vous avez dépasser les 10%...
    Il y a quelque instant, Itélé nous a expliqué que le FOAT n'est pas du tout l'horrible chose que des méchants gauchistes voudraient nous faire croire....
    Ah, c'est à vous maintenant sur Itélé alors je conclus ce message décousu par : prenez soin de vous. Et surtout VIVE LE Front de Gauche ET A NOUS LA VICTOIRE

  46. @ 439 Les Designers Rouges
    "Mes amis ne nourrissez pas de haine contre les journalistes."
    La question est beaucoup plus grave que ça. Et concerne toutes les démocraties.En matière économique, la dictature des marchés (c'est à dire de spéculateurs en chair et en os, dont le Front de Gauche " a les adresses")
    et les médias sont complètement intégrés, au sein d'une seule et même caste. Une presse qui n'est plus libre, pluraliste et indépendante de l'argent et qui véhicule une pensée unique, autant dire un dogme, ne mérite plus le respect. Car elle désinforme au lieu d'informer, ce qui permet de faire accepter tout et n'importe quoi.
    NB : j'ai comme l'impression qu'en " haut lieu ", où on dispose de "vrais sondages" on est quasi sûr que pour la droite (MLP, NS, FB) les carottes sont cuites et qu'elle sera éliminée dès le 1er tour. Touchons du bois et restons mobilisés. Je vais au dernier meeting du 19 prochain. J'avais assisté au 1er à Nantes. J'espère y retrouver la même sensation, qui donne des frissons : celle que le vent se lève...

  47. yannick dit :

    Tout d'abord merci pour ce témoignage boulversant et toutes mes sincères condoléances pour votre amis disparus. La maladie dont vous parlez a emporter un être qui m'était trés cher. Je sais ce que vous ressentez à cet instant. Je voulais vous dire, quoi qu'il arrive ce dimanche 22 Avril, merci. Merci de nous avoir redonner espoir, merci de vous battre pour une réelle alternative à Gauche. Vous avez souvent dit dans vos meetings que vous étiez d'être le candidat des communistes et bien, en tant que communiste je eux vous dire que je suis fier de vous avoir comme candidat.


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