15avr 12
Ceci est une note rapide rédigée dans la salle d’attente du retour de Pau sur Paris puis dans l’avion du retour. Je ne remets pas à demain de publier aussitôt. Il sera question de ce que j’ai compris de cette paire de jours cruciaux dans la campagne. Gloire à Marseille, bides à Paris. Puis, je dis un mot de mon passage à Pau, et des raisons qui m’empêchent d’être présent à l’hommage rendu à Raymond Aubrac, retenu que je suis par des obsèques plus intimes où le devoir d’affection m’appelle. Si besoin est et si j’en trouve le temps, j’allongerai cette note dans les prochaines heures et jours.
En illustration de ce billet des visages ensoleillés, enthousiastes, déterminés, parmi les 120 000 participants venus le 14 avril sur les plages du Prado à Marseille à l'appel du Front de Gauche. Photos : S. Burlot
De Marseille je ne dis rien car tout a été dit, filmé, écrit de tous côtés. Vous savez à quoi vous en tenir. L’onde de choc va se propager dans les couches profondes de l’opinion toute la semaine. La force ira à la force de façon moléculaire mais constante. Je guette le moment où le Front de Gauche accomplira sa mue prévisible en Front du peuple. Les urnes vont être une étape cruciale. Le bilan de cette fin d’avant-dernière semaine est excellent pour nous. Les rassemblements de notre concurrent et de notre adversaire qui devaient assécher notre performance marseillaise et relancer leur action pour les derniers jours n’ont pas fonctionné.
Si c’était un match que cette simultanéité des meetings ce samedi dimanche, alors nous aurions l’avantage. Pouvais-je imaginer que ce serait à ce point ? Notre rassemblement de la plage du Prado est une cristallisation formidable et un propulseur inouï. Les deux rassemblements du lendemain, celui du Bois de Vincennes et celui de la Concorde sont des bides déflagrateurs. Je comprends parfaitement le rôle que le mauvais temps a joué dans cette situation. Mais dans la mesure où les uns étaient mis publiquement et ostensiblement en concurrence avec les autres, l’incapacité à vaincre les hantises du mauvais temps sont un indicateur de froid qui n’a rien de météorologique. J’en suis d’autant plus certain que, placés dans des conditions plus rudes quant au froid et à la pluie, nous avons submergé la place royale à Pau. Nous confirmons notre ancrage et nous nous donnons de l’élan. Ils peuvent au mieux stabiliser leurs positions. Les gesticulations sur la très, très, grande scène centrale du château de Vincennes annonçant cent dix mille personnes sur une place qui n’en peut contenir davantage que 70 000 bien tassés étaient si énormes que le public présent se sentait lui-même gêné. Surtout que la place était à moitié vide. Quoi qu’il ait annoncé son intention de faire un retour au festif, cette partie manquée ne change rien pour le candidat socialiste. Hollande est candidat à être président par défaut. L’enthousiasme l’encombrerait comme une promesse impossible à tenir. Il n’a donc pris aucun risque, plus plat que jamais. Des gens quittèrent donc la place alors même qu’il dévidait encore son filet d’eau tiède. Peu lui chaut ! Il n’est là pour les mobiliser à rien d'autre qu'à faire les machines à « voter-utile ». La situation de cette place glaciale et sans enthousiasme, régulièrement appelée à applaudir tel ou tel notable de Paris ou de province fonctionne comme un résumé du récit que cette nomenclature propose d’elle-même en tant qu’idéal de vie. Il n’y a pas de décalage entre ce qui est donné à voir et ce qui est proposé. Il en va tout autrement en ce qui concerne Sarkozy. L’affaire est plus grave. Les apparatchiks du parti ont déjà désenbossé les canots de sauvetage. La marée annoncée par le chef, un fondamental de la droite française, n’a pas eu lieu. Elle lui était pourtant indispensable. Une semaine avant le vote, les mouches vont donc changer d’ânes. L’éparpillement de la droite pourrait bien livrer le deuxième tour dans un fauteuil en velours à François Hollande. Mais qui sera alors le second ?
La semaine qui vient va beaucoup faire tanguer. C’est la zone des très grands rapides. L’espace-temps politique va devenir hautement communiquant. Rumeurs et bobards se déplaceront à la vitesse des virus sur la toile. Mais aussi les arguments qui touchent au but. L’espace temps subit une très grande tension en ce moment. Nicolas Sarkozy, nous dit-on, semble dévisser dans les sondages. Sa défaite paraît certaine. Dès lors l’univers politique se déforme et bien des choses peuvent se produire. Le bide des meetings de ce dimanche accentue la volatilité du champ politique, je le répète. Nous sommes donc mobilisés : notre rendez-vous du 19 avril Porte de Versailles prend un sens et une portée augmentée. C’est le message de force qu’il faut délivrer avant le vote pour faire le sans faute qui est nécessaire avant le verdict populaire. Nous sommes capables de recevoir un formidable coup de booster.
Les provocations contre nous vont donc se multiplier, cela ne fait aucun doute. Il suffit de voir comment la propagande de l’extrême-droite a été relayée par le « Nouvel Observateur » et « L’Express » pour se faire une idée du niveau de violence disponible contre nous. Bien sûr nous rendrons les coups comme nous l’avons toujours fait. La pente générale des derniers convertis au prochain pouvoir et des intriguants qui en attendent des postes est de nous nier, de nier notre premier tour et donc les chances pour nous qui vont avec. Ainsi de l’épisode de ma possible candidature aux élections législatives. Autre manière de reprendre le même petit concert qui voudrait tellement faire de ma candidature un simple et inoffensif témoignage. C’est sûr : c’est déjà mieux que l’invention d’après laquelle je « prépare 2017 » inventée par mes chers « biographes ». L’un d’entre eux a jeté le masque en venant faire à Marseille un reportage sur les participants à notre meeting de la plage du Prado « tentés par le vote utile pour François Hollande ». Wee ! Une tournée de la part d’Hollande ! Il aurait plutôt dû cuver en faisant un reportage sur ceux qui croyaient aux soucoupes volantes parmi ces gens. Il aurait ainsi révélé notre conjonction secrète avec le plan de Cheminade pour « terraformer » Mars. Plus sérieusement, tenez-vous prêts à riposter dans vos réseaux, en évitant de propager les fausses nouvelles et en assurant le calme et le sang-froid de l’argumentation en toutes circonstances.
A Pau, il pleuvait à gros seaux quand je suis arrivé sous la petite tente où j’attendais mon tour de parler en écoutant Olivier Dartigolles. Bien sûr, la pluie s’est arrêtée quand je suis monté sur cette scène plantée devant la statue d’Henri IV. Je dis : « bien sûr » car j’ai pris l’habitude de voir le temps s’accommoder à nos horaires. J’ai dit d’abord, comme pour plaisanter, que c’était les forces de l’esprit. Je finis par croire que le syndicat des nuages est de notre côté ! N’empêche que ce devait être un pique-nique mais on comprend qu’il n’en fut rien du fait des intempéries. Encore une fois une affluence historique sur cette place elle-même historique. Un beau et fort festival d’expression culturelle avait eu lieu avant nos prises de paroles selon ce qu’on m’en a dit. Moi j’arrivais directement de l’avion et de la voiture depuis Biarritz. Possible que quelqu’un ait filmé ou enregistré ce que j’ai dit là. Il y fut question d’émancipation et du goût de la liberté. De la place à l’auberge qui m’accueillait, à l’aller comme au retour, j’ai franchi tout juste dix mètres. Mais quelle incroyable ambiance de chaleur humaine, si amicale, si fraternelle ! Un nombre compact de personnes de tous âges tendait les mains et criait des mots d’amitié. De tout cela je retiens une fois de plus le sentiment de la force grandissante et surtout de la joie qui se dégage de notre rassemblement. Les gens arrivent et repartent avec le sourire. Et moi aussi quand bien même suis-je par moment épuisé par cette sorte d’avidité photographique dont je fais l’objet et qui me rend moins disponible pour rendre les sourires aux amis inconnus qui m’en font.
Ce lundi matin il fallait choisir où je serai. On m’attend à l’hommage pour Raymond Aubrac. Mais à la même heure se déroule la crémation d’un ami très cher. Je serai avec la famille de mon ami. Et les amis de l’ami. Dans ce moment-là nous sommes ces pauvres diables qui se serrent sous la pluie froide sous le même parapluie. Je veux y tenir ma place et y apporter ma part de chaleur. Nous autres de la région parisienne, nous avons vécu venant de tous côtés. Nos amis de longue date sont alors notre famille choisie. Ces liens là sont aussi forts que ceux de la nature. Et parfois davantage. En ce qui concerne Aubrac je crois que j’ai pris la part que je devais prendre. J’ai fait vivre son exemple et sa mémoire sur la plage du Prado. A Marseille dont il a été le préfet à la Libération. J’ai rappelé ses réquisitions d’entreprise qui ont permis au port phocéen de reprendre ses activités au moment crucial ou le pays en avait besoin. Et je suis certain qu’avec notre cri de ralliement mille fois répété au cours de cette campagne, résistance, nous nous sommes tous montrés dignes de ce qu’il pouvait nous apprendre.
Un qui m’en aura appris, c’est celui que je pleure. C’est un cancer qui l’a emporté. Ceux qui mènent ce combat là nous en apprennent toujours. Un grand nombre en sortent victorieux, heureusement. Ils ne sont plus jamais les mêmes ensuite, j’ai eu maintes occasions de le constater. Mais lui a fait plus fort que tout ce que j’avais vécu. Je suis allé le voir il y a une quinzaine. Il a voulu faire un tour dans le parc de la clinique. Lui dans un fauteuil roulant, nous, trois de ses vieux copains. Et sa fille qui est comme la nôtre. Une jeune femme déterminée qui a les yeux humides tandis que son père décide qu’on va parler de sa mort. Je lui dis qu’on pourrait parler d’autres choses. Je donne comme argument que sa fille est là et que nous allons la faire souffrir. Elle dit qu’elle n’a pas besoin de précautions parce qu’il a déjà eu cette conversation avec elle plusieurs fois déjà. Encore une personne jeune qui en sait davantage que moi sur la vie, je le vois bien et je ne le sais que trop, connaissant sa vie. Lui prend cet air ferme qui est notre façon codée de dire sans élever la voix que c’est une décision qui ne se discute pas. Il dit : « Non, on va en parler, sinon on n'en parle jamais ». « Il faut en parler justement avec ceux pour qui ça va compter ». Je passe le reste. Il n’appartient qu’à nous. Il voulait aussi l’adresse de l’association pour le droit de mourir dans la dignité. Le lendemain je devais y aller parler. Mon discours fut comme une suite donnée à cette conversation dont je devinais qu’elle serait la dernière entre nous, de cette façon là. Lui nous a dit : « Je n’ai pas peur ». Cette certitude exigeante, ces mots si fermes sont à présent plantés dans mon esprit comme un dépôt pour le moment qui viendra forcément un jour. Nous, ses vieux copains, nous avons délibéré et nous concluons comme la sagesse stoïcienne et épicurienne le signale. La mort est une expérience que font les témoins et non celui qui en est le sujet. Pour celui qui va mourir la mort n’existe que comme peur de la mort. Qui a vaincu la peur de la mort a vaincu la mort elle-même. Les grandes peurs périssent d’être reconnues dit Camus. J’ai vu cette fois-ci que cela pouvait être vrai de la plus grande d’entre elle puisque c’est la dernière que l’on éprouve. Les copains y sont retournés une fois encore pour une petite cérémonie tandis que moi je courrais la campagne électorale. Lui suivait cette campagne comme jamais. Les copains ont chanté l’internationale avec lui dans la chambre de la clinique. Il est passé le poing levé.
Suite de mon message 453
Si comme l’indique le rapport 1998, il y a non seulement des dérives qui ne sont pas l’exception, mais la règle, qui mettent en évidence des collusions d’intérêts entre les affaires sociales, organisations tutélaires (nées sous Vichy !), assurances, banques, justice, etc.
Demandez-vous pourquoi la suite de ce rapport n’a pas donné lieu à une inspection générale des services ?
Ces gens qui se servent de leur position et qui ont créé ce contexte particulier de non droit,
et n’ont cure des souffrances infligées aux plus faibles d’entre nous, sont simplement des criminels.
Avez-vous entendu les belles personnes qui viennent avec la médaille des droits de l’homme en bandoulière, agir concrètement contre ces atteintes permanentes à la dignité des personnes ?
Seul un mouvement qui place l’Humain d’abord peut en finir avec ce scandale d’état, et briser
ce fielleux et misérable système qui piétine le premier des droits de l’homme, en détournant les yeux, pour ne pas voir la stupeur des regards, et l’ouïe et ne pas entendre les cris de ceux qui connaissent le goût salé des larmes.
Fraternellement
C'est touchant et c'est aussi là qu'on voit que c'est à la fois un blog politique et un blog personnel.Moi, je me contenterai du blog politique.
@ bibi
Quelqu'un sait-il qui représentera le FdG ce soir ?
François Delapierre.
(Projet de "tract" ?)
En ne votant pas pour le programme "l'Humain d'abord" du Front de Gauche, J'ACCEPTE :
-que le SMIC ne soit pas revalorisé à 1700 euros brut, puis à 1700 euros net en cinq ans
-que mes parents ne puissent goûter à une retraite méritée à taux plein à l'âge de 60 ans
-que l'âge de mon départ en retraite soit décidé par le patronat, bien au delà de mes 60 ans, sans autres limitations que celles imposées par la "loi du marché"
-de me plier aux horaires de travail voulus par mon patron, dimanche compris
-la précarisation de mon contrat de travail (fin des CDI)
-de continuer de voir grandir les profits des grandes entreprises et les salaires des patrons
-de payer à l'avenir tout ou partie des soins dont moi ou ma famille aurait besoin
-la fermeture de classes d'école, la diminution du nombre d'enseignants, professeurs et personnels encadrants
-à terme la disparition de tous les services publics (transports, énergies, éducation, santé....) afin que de grands groupes privés puissent prospérer, même si cela doit amputer sérieusement mon budget
-de continuer à payer les payages autoroutiers
-de contribuer à la délocalisation de milliers d'emplois, et par voie de conséquence à favoriser l'exploitation des populations travailleuses du tiers monde, enfants compris
-de ne pouvoir reprendre mon entreprise sous forme de coopérative ouvrière en cas de cession ou délocalisation de celle-ci, et de ne pas siéger...
Je suis parisien et j'ai quitté Paris cette fin de s'maine. Ni la Concorde au pied du phallus volé, ni Vincennes, le pendant Est de Neuilly. J'aurais p'être été à la République si, comme il y eût été de bon ton de m'y convié en tant qu'homme de gauche. La Bastille ? on en revenait ! J'ai été en Catalogne féter les 60 ans d'une copine des années Lumière. J'suis passé par Montargis, Moulins, Nevers, Clermont Ferrand, Millau, Montpellier, Narbonne, Béziers, Perpignan. Sur les mille kilomètres aller, pas plus de dix kilomètres sans voir ta gueule et du pouvoir qu'on doit prendre ! Impressionnant quand je pense à toutes ces précédentes campagnes qui nous avait imposé du "le pen, vite" - sans regard. On dit que le peuple n'a pas de visage, mais il a une Gueule, la tienne, la nôtre qu'on osait plus sortir et de la plume qu'on osait plus prendre. J'suis remonté par la même route en sens inverse. Et rebelote pour les intervalles de dix kilomètres. Départementales, autoroutes, route de campagne, villes, villages, bourgs. Parfois, souvent, toujours; tes Gueules s'entassent. Le papier ça dure longtemps, ça résiste le mieux au temps - plus vite qu'un site internet. Cette histoire de pouvoir tous les dix kilomères. On y repens'ra, quand on roulera du Nord au Sud ou du Sud ou Nord, et qu'on se souviendra de ce printemps là et qu'on a réoccupé la République.
très beau et prenant témoignage pour cet ami parti...Je n'avais pas ressenti ce souffle qui m'anime et qui nous anime tous depuis bien des années ! ne sachant jamais pour qui voter ou à contre coeur pour un candidat certes, qui représentait la gauche.... là, j'irai voter le coeur rempli d'espoir. Nous avons enfin trouvé le leader qu'il nous fallait car ses idées sont les nôtres... on ne lâchera plus. De tout coeur...
je sais pas si cela a déjà été poste voici
deux petits extraits du film de pierre carles DSK, Hollande, etc. (2012)
http://www.dailymotion.com/video/xpzt6t_demorand-grenoble-etats-generaux-liberation_news?start=136#from=embed
http://www.dailymotion.com/video/xq276r_szafran-cote-pile-puis-face_news?start=72#from=embed
ambitions politiques. La montée de Mélenchon n'a strictement rien à voir avec" une nostalgie pour la façon dont on faisait les politiques dans les années 70", mais est lié à son interprétation de la crise actuelle dans le système capitaliste. Pendant ses rassemblements il dit que les plans d'austérité mis en vigueur partout en europe ne sont pas seulement injustes mais contre productifs (même le financial time est d'accord avec lui sur ce point. Le fait que Mélenchon soit un orateur doué aide sa cause, mais il est aussi un pédagogue lettré: un homme politique digne qui n'a jamais participé dans les émissions de réalité à la télévision. Et en plus Mélenchon est un républicain français ainsi qu'un socialiste, il n'est pas "extrémiste" ou un politicien à l'écart. Il a passé 30 ans dans le parti socialiste en essayant de convaincre les autres membres que le PS devrait être un centre de puissance pour les travailleurs, il a été aussi ministre dans le gouvernement de lionnel jospin.
Merci, Jean-Luc pour ton intervention sur i-tele ! Fiere d'avoir un candidat comme TOI !
Bravo !
(Suite)
...et de ne pas pouvoir siéger dans les conseils d'administration ni de participer aux décisions de l'entreprise
-à accepter tous cadeaux fiscaux concédés aux banques, aux spéculateurs, aux actionnaires ou populations les plus riches
-à accepter et ainsi participer à tout conflit armé dans le monde décidé par les USA
-à accepter que la Terre et les ressources de l'Humanité puisse continuer à être pillée et polluée par les grands groupes industriels
-à accepter que mes enfants ou les générations futures héritent d'une "poubelle" et de toute la pollution résultante
........
sublissime Jean Luc sur I-télé et à la fin sur les médias c'était l'apothéose, il n'est pas tombé dans le piège mais a parlé de la précarité alors qu'ils attendaient des critiques sur leurs salaires.
Je jubile, Jean Luc c'est vraiment l'excellence. Je n'ai plus les mots !
Sur ITélé à 18h40, J'ai cru que la petite allait faire un malaise ! à voir absolument. Ce n'est pas un problème de précarité à ce niveau. C'est culturel, éducationnel et idéologique. On a pas besoin de faire pression sur elle. On l'a embauché parce qu'elle n'avait pas besoin d'être formée. Elle est naturellement dans la ligne éditoriale.
Non, Jean-Luc ce n'est pas qu'un problème de statut !
Je n'aurais jamais pu faire de la politique. Car je l'aurais emplafonné !
Je partage votre peine, cher Mr Mélenchon. J'étais à Pau, merci pour ce moment de bonheur que vous m'avez donné, ainsi qu'à ma maman de 85 ans, (militante communiste depuis toujours),qui est venue, malgré la pluie !
Vous faites une campagne magnifique ! Vous êtes notre seul espoir ! Permettez nous de vous embrasser virtuellement mais de tout notre coeur !
Bravo pour votre émission chez Bourdin et celle d'Itele, vous avez été à la hauteur, comme toujours en relevant le niveau et en poussant nos limites toujours plus loin. Votre visibilité, c'est le Peuple qui en jouit.
Ardemment, un camarade.
Avant Versailles, Oui Jean-Luc Mélenchon, l'école républicaine Laïque,publique et gratuite et des informations qui ont le souci d'être des professionnels c-à-d de bien oeuvrer et de ne pas déformer et s......le boulot ou trafiquer le produit fini sont le b-a ba de l'honnêteté pour laisser le jugement critique et notre liberté de pensée.
Bravo pour cette piqure de rappel qui nous protège de tous ces virus et intox.
Etre doué en tant qu'orateur n'a aucune valeur si on n'a pas un message crucial à faire passer. Mélenchon en a un : Le néolibéralisme a échoué, donc il serait suicidaire de continuer avec ces politiques. L'eurodéputé français a aussi un programme crédible. Dans des discours didactiquement précis ou dans des entretiens dans les médias, il s'éloigne des politiciens centristes en expliquant que la crise est systématique, c'est à dire qu'elle est l'aboutissement de nos choix politiques et priorités erronées. Nos sociétés n'ont jamais été si productives et riches qu'aujourd'hui, mais la majorité de la population devient de plus en plus pauvre en dépit du fait qu'elle travaille de plus en plus. Il ne s'agit pas d'un problème de la production de richesse (comme les néolibéraux et le sociaux-démocrates font croire), mais plutôt d'un problème de partage de richesse.
En france, les chroniqueurs enragent et les opposants dénoncent le programme du front de gauche comme un " cauchemar économique" ou un " délire".
Ne serait il pas plus approprié d'utiliser cette terminologie pour décrire la déblâcle du système bancaire ou les politiques d'austérité en europe
J'avais vraiment les nerfs en regardant les deux journalistes d'I-télé interrogeant Mélenchon. Des questions superficielles et une ou deux contre-vérités. En tant qu'électeur du Front de Gauche j'avais franchement l'impression d'être insulté. Mélenchon a réussi à garder son calme et je me demande comment il a fait.
Bonjour. J'ai lu le programme et voterai Front de Gauche car l'ossature me semble être la plus juste et républicaine de toutes. Cependant bien des sujets n'ont jamais trouvé de réponse. Ils demeurent secondaires mais vous devrez tôt ou tard prendre des positions là où vous n'avez jamais été très clairs, notamment sur la législation encadrant la production et la consommation de cannabis, sur la mise en place des lois liberticides Mariani-Vaillant, qui permettent la saisie du matériel de sonorisation et la condamnation des organisateurs de fêtes libres, par exemple. Vous devrez répondre un jour sur nombre de questions de cet ordre, qui ne sont pas des sujets essentiels mais qui méritent débat. Ce ne sont pas des désirs de bobo, mais des aspirations à ce que la société tolère certaines choses qui ont toujours été diabolisées par les gouvernements successifs, alors qu'ils sont des témoins du niveau de liberté qui nous est autorisé. Ne fermons les yeux devant rien.
Cette parenthèse close, je dois dire que vous portez notre sentiment de révolte avec brio, je n'ai pas les mots pour définir l'espoir que vous avez ravivé chez beaucoup d'entre nous, les jeunes qui étaient résignés au "tous pourris" et qui trouvent du réconfort dans vos discours. Veuillez recevoir tout mon soutien et mon affection dans cette lutte de tous les fronts et cette épreuve personnelle que vous nous évoquez. Fraternellement.
Vous parlez de précarité, mais il y a bien pire à la porte de chacun d'entre nous.
Les niveaux de vie sont tellement faibles, tellement fragiles, que nous vivons tous dans le statut de vulnérabilité.
Le moindre accident de vie, (chômage, accident, maladie, dueil...) et nous plongeons, sans filet, sans bouée de sauvetage, sans parachute dorée...
A c'est dans l'air, ils se demandent combien de personnes ayant déclaré vouloir voter J.L
Mélenchon vont changer d'avis au dernier moment...Je réponds: Personne
Sauf les êtres qui nous ont quitté avant.
Toutes mes Condoléances, Monsieur Mélenchon,
Jusqu'où iront-ils ? Je reçois à l'instant les professions de foi des candidats. A l'ouverture de l'enveloppe, je constate que les tous les tracts des partis de la gauche plus celui des Verts sont rangés à l'intérieur de celui de FH (devenant ainsi des "cahiers" à l'intérieur du tract PS) ; cela induit quoi d'après vous dans la tête des gens ? Par contre, ceux de droites sont pliés et rangés les uns derrière les autres. Bien entendu, la profession de foi de FH est la première dont on prend connaissance ! je ne crois pas qu'il s'agisse d'un hasard dans un département complètement aux mains du PS (et depuis longtemps). Je me demande si c'est légal. Quelqu'un peut-il me répondre ?
Je reviens de tracter et pendant celui-ci je rencontre la factrice qui fait comme il se doit sa tournée avec sa mobylette,et, me voyant avec mes papiers rouges me propose spontanément d'en prendre une liasse pour faire les boites en haut de la colline... Si c'est pas un signe ça ? !
Merci J Luc pour ce moment historique de l'histoire de France que nous sommes en train de vivre avec le FdG.
D'accord avec vous Fred Barbosa (19h06), mais ils m'ont fait peur aussi, j'ai eu l'impression d'entendre des robots décérébrés. je ne les connaissais pas.
Ils avaient sans doute fait un pari : "Alors au bout de combien de minutes, Mélenchon pique sa colère" et c'est tout ce qui les intéressait.
Ils sont effrayants, Bourdin à côté mais c'est Einstein!
Le nombre grandissant de supporters de mélanchon le voient comme un bon sans :un impôt de 100% sur les salaires au dessus de 300 000 livres; des pensions intégrales pour tous à partir de 60 ans ; une diminution du temps de travail; une augmentation de 20% pour le smic; et la banque centrale devra prêter au gouvernements européens à un taux de 1%(comme elle l'a fait pour les banques).
Voilà quelques mesures réalistes pour aider les gens appauvris. S'agit il d'une révolution? non, il s'agit d'un réformisme radical; une tentative d’empêcher les formes les plus insupportables de la domination économique et de la privation dans nos sociétés. Les patrons bien rémunérés peuvent quitter la france, ils se verront remplacer par des patrons plus jeunes et plus compétant qui travailleront pour beaucoup moins d'argent qu'eux. " Les êtres humains d'abord!" est plus qu'un titre de programme, c'est un impératif démocratique : une 6m république au lieu de l'actuelle monarchie républicaine ; la nationalisation des sociétés d'énergie (vu que les sources d'énergie sont des biens publics) et, moins souvent remarqué un planning environnemental de l'économie : le coeur du projet politique de Mélenchon.
Excellente prestation de Jean-Luc sur ITelé. Très bons développements pour chaque sujet. Ces journalistes sont très jeunes et bien sûr très formatés à la ligne éditoriale de la pensée unique mais je suis sûre qu'ils se souviendront de cet échange et que ce fut, même sur ce plateau, une belle leçon d'éducation populaire.
Monsieur Mélenchon
votre intervention sur Itélé a été comme toujours claire, précise malgrè les efforts faits par les journalistes pour apporter la confusion, et de nature à convaincre de nouveaux électeurs.
(une précision ... 30 000 euros de revenus par mois.... hors capital)
Je viens d'essayer de faire le quizz du monde (êtes vous un bon politologue), en m'intéressant non pas à ce que peuvent penser les lecteurs du monde, mais en m'inspirant de notre programme. Et devinez quoi? A la fin, pas moyen d'avoir les résultats! La page reste bloquée sur ma dernière réponse. Du grand n'importe quoi!
A part ça, encore un immense moment devant I télé!
pour l'amour du ciel, ne réponds pas aux attaques, ne te justifie pas
parle des syndicats, du prix de la laitue à 1 euro (7 francs) de la baguette, des pièces détachées des voitures, des salaires bloqués, des cdd qui durent des decennies, de la peur d'être viré, des gosses en difficulté qui font des heures sup
ne réglez pas vos comptes les français ont bien du mal à faire les leurs
J'aimerais pouvoir entendre le discours de Pau : y a t-il quelqu'un qui l'a repéré sur le Net ? C'est comme une drogue -douce- on en redemande tous les jours ! On ne lâche rien.
Nous étions 3 par un froid certain (nous apercevons la neige sur nos collines) à distribuer des tracts cet après midi !
mais contents! ON LACHE RIEN
Bonjour Monsieur Mélanchon,
J'ai contacté le PCF via le site internet officiel où existe une page expliquant comment donner procuration à un militant communiste, j'ai laissé mon courriel mais je n'ai pas eu de réponse, ne voyant rien venir j'ai téléphoné aux communistes ayant leur local à Amiens afin que ceux ci me contactent, je n'ai pas été contacté...il semble également difficile de trouver des militants de m. Poutou ou de N. Artaud, tant pis sans réponse demain je contacte le PS car je veux vraiment donné ma voix à la gauche.
cordialement,
Qu'est ce que j'aurais aimé vous voir à Bordeaux, place des Quinconces par exemple !
Enfin avec Juppé, c'est pas gagné !
Mais ce n'est pas important, le Front de Gauche est déjà élu !
Résistance.
@Ariel
N'y voyez rien d'intentionnel, ce sont très souvent des travailleurs handicapés mentaux qui remplissent les enveloppes, c'est en tout cas l'usage dans le CAT où travaille un membre de ma famille.J'en profite pour dire que les CAT (centres aide par le travail) ont souvent besoin qu'on leur en confie (du travail)
@wm troll en 496 502 512
Je rappelle que quand il meurt de faim, il disparait, pfouit...
Ce message d'auto-détruira quand wm sera là, là lère !
Comme promis hier (notamment à @luz11), voici l'article paru à Pau sur le meeting de dimanche ! Avec des militantes de Saint-Jean de Luz ! http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2012/04/16/melenchon-lance-son-sprint-final-depuis-pau,232538.php
Mélenchon a rendu un autre service à la démocratie française. Dans un débat désormais célèbre, il a vaincu sans appel l’extrême droite pour la 1r fois en 30 ans. En ce focalisant sur les détails de ses politiques, Mélenchon a pu démontrer que le programme de Marine le Pen est une marche en arrière pour les femmes. En plus il a détruit le mythe que le FN est un parti politique qui veut s'occuper des intérêts de la classe ouvrière. Le Pen avait l'air perdue et mal à l'aise.
La campagne de Mélenchon veut aussi accueillir la jeunesse dans le monde politique. Il appelle à la classe ouvrière qui, à l'opposé de ce que certains disent, a rejeté le Pen et qui ne vote pas. Pour la première fois depuis des décennies Mélenchon est en train d'aider la gauche à rétablir le contact avec la classe populaire. Pour Mélenchon, la politique du libre marché ne marche pas et est responsable d'une souffrance complètement inutile chez les gens. Aucun autre homme politique en Europe n'est mieux placé pour débattre avec conviction sur ce point.
@Ariel 19h13
Nous avons eu le même "arrangement" des papiers électoraux, dans le Loiret, Un paquet "gauche" enrubanné dans Hollande, et bien rangés les autres.
Bourdin est comme les autres.
Il veut faire le buzz...,de l'audience, coûte que coûte.
Ce qu'il peut bien dire est tellement énorme que cela en devient insignifiant. Du bruit de fond. De la gesticulation vaine.
Lions plutôt ce que nous disent des gens comme <a href="http://www.rue89.com/rue89-planete/2012/04/14/albert-jacquard-votera-melenchon-il-me-fait-penser-jaures-231183"Albert Jacquart à propos de la désappropriation, de la pseudo-crise, en réalité un nouvel ordre qu'une petite bande d'idéologues avides voudraient nous imposer.
Résistons !
Toutes mes condoléances pour la perte de cet ami que vous pleurez et qui s'en est allé le poing levé.
Votre humanité nous réchauffe le coeur.
"Dis...
Dis ce que le feu hésite à dire
Soleil de l'air, clarté qui ose,
Et meurs de l'avoir dit pour tous." René Char
A vous de tout coeur.
On dit à l'envi à ceux qui étaient à la Bastille, au Capitole ou au Prado qu'ils n'y sont allés que pour voir un "spectacle".
Les deux rassemblements simultanés d'hier, tentant de copier l'enthousiasme qui porte la Vague Rouge, démontre par l'ambiance qui y régnait et le peu de monde qui s'y trouvait, qu'il ne suffit pas de mettre une scène dehors pour que les gens se déplacent.
Cher Jean-Luc,
Nous étions là aux premiers frémissements de campagne (forum Avignon), nous étions à Marseille Samedi dernier dans la marée humaine. Marseillaise de naissance, héritière d'une multiplicité de cultures, vos mots ont résonné si fort que les larmes me sont venues aux yeux. Je me suis toujours engagée pour le métissage des cultures, c'est là - la beauté de la vie et son épanouissement.
Merci à vous d'être là, merci de raviver ces flammes d'humanité.
Nous serons à vos côtés jusqu'au bout
Catherine (barbouilleuse de l'arbre d'Avignon, puisse t'il vous porter bonheur)
Jean Luc Mélenchon a écrit plus haut dans ce qui motive ces commentaires : "tenez-vous prêts à riposter dans vos réseaux, en évitant de propager les fausses nouvelles et en assurant le calme et le sang-froid de l’argumentation en toutes circonstances."
On ne propage pas - On argumente
Boujour à tous,
Signe des temps : un de mes fils peu politisé et ne votant que très occasionnellement pour le PS m'a confié que dimanche il votera pour le candidat du Front de Gauche JL Mélenchon sans état d'âme et motivé par le fait de voir un gouvernement vraiment à gauche.
Yessssssssssssssssss ! +1
Allez, on continue, chaque voix comptera le 22 au soir.
JL M excellent ce matin sur BFM TV et ce soir sur I télé.
Salut fraternel.
Monsieur Mélenchon, Cher Jean-Luc. Après les mots forts que vous avez écrits sur la perte de votre ami,permettez au vieux militant noueux que je suis de vous serrer dans ses bras.La lecture de votre billet m'a mis en larmes.Ca ne m'était jamais arrivé de pleurer devant un écran d'ordinateur;sur un livre, souvent.En plus du caractère émouvant de votre récit, j'avais des raisons personnelles d'etre profondément touché.Je vais vous les dire.
Ce matin, à 8h18, j'avais posté en hate un commentaire ou je vous faisais chanter la Carmagnole face au défi financier que vous avez si bien décelé.J'étais pressé, car attendu auprès d'une camarade très chère,qui nous a quittés sans souffrir,calme,chez elle,entourée de tous les siens.Nous l'avons accompagnée ce matin pour son dernier voyage.Ses camarades, survivants désormais clairsemés de bien des combats,ont témoigné de son courage. Ses petits enfants lui ont dit "je t'aime". Nous avons parlé de votre billet.
Je ne me sens pas en mesure, ici et en cet instant,d'engager un débat sur le droit de quitter l'existence quand toute issue digne de la vie humaine est fermée.Le médecin réanimateur qui vous écrit a une expérience personnelle, lourde, douloureuse de la chose.Je crois à la prééminence de la loi écrite,mais me méfie des dérives jurisprudentielles dans un domaine ou s'inscrit une part de la conscience humaine et ou s'insinue une part de spiritualité.C'est un athée qui vient d'écrire ce mot.
Je serai Porte de...
@Sylvie 16/04 17h34
Magnifique commentaire je souscrit entièrement.
Un homme est mort qui n'avait pour défense
Que ses bras ouverts à la vie
Un homme est mort qui n'avait d'autre route
Que celle ou l'on hait les fusils
Un homme est mort qui continue la lutte
Contre la mort contre l'oubli
Car tout ce qu'il voulait
Nous le voulions aussi
Nous le voulons aujourd'hui
Que le bonheur soit la lumière
Au fond des yeux au fond du coeur
Et la justice sur la terre....
Paul Eluard(hommage à Gabriel Péri)
Je pense à Raymond Aubrac
Merci à Jean-Luc Mélenchon qui réussit à rassembler tant de personnes dans ces meetings et je crois que c'est le seul homme politique capable de fédérer sur son nom des gens de toute condition sociale, de toute sensibilité du plus jeune au plus ancien, du cadre au chômeur.Je pense que cela est possible parce qu'il a en lui un profond respect pour l'humain, d'ailleurs son slogan c'est "l'humain d'abord" et cela fait longtemps que les hommes politiques ont oublié que tous les hommes quels qu'ils soient sont avant tout des êtres humains et qu'ils doivent être respectés. 2012 pourrait l'année du changement. En avant pour une grande victoire avec le Front de gauche!
Il y a un sujet dont je n'ai pas vu ou lu traité (mais je vois pas tout) : ce sont toutes ces pubs sur le net autant que sur France-Inter (dont il faut rappeler que nous la payons de nos sous) sur l'encouragement à devenir trader ou possesseurs d'actions, ou d'aller à telle banque etc..
c'est un moyen de "mouiller" les salariés que nous sommes dans la sphère actionnariale, une manière de nous couper les bras et les jambes, car une fois qu'un salarié est "impliqué" par ses sous dans l'actionnariat il se trouve un pied pour se défendre en tant que salarié et l'autre pied contre lui-même pour se payer le moins possible pour rémunérer ses propres actions : c'est totalement pervers.
Bonjour Airelle (510) : je connais très bien les CAT pour travailler dans une Cité sanitaire et sociale qui comprend un Centre de Rééducation Professionnelle, un ESAT (CAT) et un Foyer d'Hébergement. Et je sais comment fonctionne un atelier de CAT : les Travailleurs Handicapés qui y travaillent ont un modèle de pliage ou de conditionnement et s'y tiennent généralement. Ici, c'est bien trop général et à grande échelle pour qu'il s'agisse d'une erreur... d'ailleurs Menjine (515) nous dit qu'ils ont fait la même chose dans son département... Je repose la question : quelqu'un sait-il si c'est légal ?
(suite) Je serai Pore de Versailles. Debout. à 83 ans.