15avr 12
Ceci est une note rapide rédigée dans la salle d’attente du retour de Pau sur Paris puis dans l’avion du retour. Je ne remets pas à demain de publier aussitôt. Il sera question de ce que j’ai compris de cette paire de jours cruciaux dans la campagne. Gloire à Marseille, bides à Paris. Puis, je dis un mot de mon passage à Pau, et des raisons qui m’empêchent d’être présent à l’hommage rendu à Raymond Aubrac, retenu que je suis par des obsèques plus intimes où le devoir d’affection m’appelle. Si besoin est et si j’en trouve le temps, j’allongerai cette note dans les prochaines heures et jours.
En illustration de ce billet des visages ensoleillés, enthousiastes, déterminés, parmi les 120 000 participants venus le 14 avril sur les plages du Prado à Marseille à l'appel du Front de Gauche. Photos : S. Burlot
De Marseille je ne dis rien car tout a été dit, filmé, écrit de tous côtés. Vous savez à quoi vous en tenir. L’onde de choc va se propager dans les couches profondes de l’opinion toute la semaine. La force ira à la force de façon moléculaire mais constante. Je guette le moment où le Front de Gauche accomplira sa mue prévisible en Front du peuple. Les urnes vont être une étape cruciale. Le bilan de cette fin d’avant-dernière semaine est excellent pour nous. Les rassemblements de notre concurrent et de notre adversaire qui devaient assécher notre performance marseillaise et relancer leur action pour les derniers jours n’ont pas fonctionné.
Si c’était un match que cette simultanéité des meetings ce samedi dimanche, alors nous aurions l’avantage. Pouvais-je imaginer que ce serait à ce point ? Notre rassemblement de la plage du Prado est une cristallisation formidable et un propulseur inouï. Les deux rassemblements du lendemain, celui du Bois de Vincennes et celui de la Concorde sont des bides déflagrateurs. Je comprends parfaitement le rôle que le mauvais temps a joué dans cette situation. Mais dans la mesure où les uns étaient mis publiquement et ostensiblement en concurrence avec les autres, l’incapacité à vaincre les hantises du mauvais temps sont un indicateur de froid qui n’a rien de météorologique. J’en suis d’autant plus certain que, placés dans des conditions plus rudes quant au froid et à la pluie, nous avons submergé la place royale à Pau. Nous confirmons notre ancrage et nous nous donnons de l’élan. Ils peuvent au mieux stabiliser leurs positions. Les gesticulations sur la très, très, grande scène centrale du château de Vincennes annonçant cent dix mille personnes sur une place qui n’en peut contenir davantage que 70 000 bien tassés étaient si énormes que le public présent se sentait lui-même gêné. Surtout que la place était à moitié vide. Quoi qu’il ait annoncé son intention de faire un retour au festif, cette partie manquée ne change rien pour le candidat socialiste. Hollande est candidat à être président par défaut. L’enthousiasme l’encombrerait comme une promesse impossible à tenir. Il n’a donc pris aucun risque, plus plat que jamais. Des gens quittèrent donc la place alors même qu’il dévidait encore son filet d’eau tiède. Peu lui chaut ! Il n’est là pour les mobiliser à rien d'autre qu'à faire les machines à « voter-utile ». La situation de cette place glaciale et sans enthousiasme, régulièrement appelée à applaudir tel ou tel notable de Paris ou de province fonctionne comme un résumé du récit que cette nomenclature propose d’elle-même en tant qu’idéal de vie. Il n’y a pas de décalage entre ce qui est donné à voir et ce qui est proposé. Il en va tout autrement en ce qui concerne Sarkozy. L’affaire est plus grave. Les apparatchiks du parti ont déjà désenbossé les canots de sauvetage. La marée annoncée par le chef, un fondamental de la droite française, n’a pas eu lieu. Elle lui était pourtant indispensable. Une semaine avant le vote, les mouches vont donc changer d’ânes. L’éparpillement de la droite pourrait bien livrer le deuxième tour dans un fauteuil en velours à François Hollande. Mais qui sera alors le second ?
La semaine qui vient va beaucoup faire tanguer. C’est la zone des très grands rapides. L’espace-temps politique va devenir hautement communiquant. Rumeurs et bobards se déplaceront à la vitesse des virus sur la toile. Mais aussi les arguments qui touchent au but. L’espace temps subit une très grande tension en ce moment. Nicolas Sarkozy, nous dit-on, semble dévisser dans les sondages. Sa défaite paraît certaine. Dès lors l’univers politique se déforme et bien des choses peuvent se produire. Le bide des meetings de ce dimanche accentue la volatilité du champ politique, je le répète. Nous sommes donc mobilisés : notre rendez-vous du 19 avril Porte de Versailles prend un sens et une portée augmentée. C’est le message de force qu’il faut délivrer avant le vote pour faire le sans faute qui est nécessaire avant le verdict populaire. Nous sommes capables de recevoir un formidable coup de booster.
Les provocations contre nous vont donc se multiplier, cela ne fait aucun doute. Il suffit de voir comment la propagande de l’extrême-droite a été relayée par le « Nouvel Observateur » et « L’Express » pour se faire une idée du niveau de violence disponible contre nous. Bien sûr nous rendrons les coups comme nous l’avons toujours fait. La pente générale des derniers convertis au prochain pouvoir et des intriguants qui en attendent des postes est de nous nier, de nier notre premier tour et donc les chances pour nous qui vont avec. Ainsi de l’épisode de ma possible candidature aux élections législatives. Autre manière de reprendre le même petit concert qui voudrait tellement faire de ma candidature un simple et inoffensif témoignage. C’est sûr : c’est déjà mieux que l’invention d’après laquelle je « prépare 2017 » inventée par mes chers « biographes ». L’un d’entre eux a jeté le masque en venant faire à Marseille un reportage sur les participants à notre meeting de la plage du Prado « tentés par le vote utile pour François Hollande ». Wee ! Une tournée de la part d’Hollande ! Il aurait plutôt dû cuver en faisant un reportage sur ceux qui croyaient aux soucoupes volantes parmi ces gens. Il aurait ainsi révélé notre conjonction secrète avec le plan de Cheminade pour « terraformer » Mars. Plus sérieusement, tenez-vous prêts à riposter dans vos réseaux, en évitant de propager les fausses nouvelles et en assurant le calme et le sang-froid de l’argumentation en toutes circonstances.
A Pau, il pleuvait à gros seaux quand je suis arrivé sous la petite tente où j’attendais mon tour de parler en écoutant Olivier Dartigolles. Bien sûr, la pluie s’est arrêtée quand je suis monté sur cette scène plantée devant la statue d’Henri IV. Je dis : « bien sûr » car j’ai pris l’habitude de voir le temps s’accommoder à nos horaires. J’ai dit d’abord, comme pour plaisanter, que c’était les forces de l’esprit. Je finis par croire que le syndicat des nuages est de notre côté ! N’empêche que ce devait être un pique-nique mais on comprend qu’il n’en fut rien du fait des intempéries. Encore une fois une affluence historique sur cette place elle-même historique. Un beau et fort festival d’expression culturelle avait eu lieu avant nos prises de paroles selon ce qu’on m’en a dit. Moi j’arrivais directement de l’avion et de la voiture depuis Biarritz. Possible que quelqu’un ait filmé ou enregistré ce que j’ai dit là. Il y fut question d’émancipation et du goût de la liberté. De la place à l’auberge qui m’accueillait, à l’aller comme au retour, j’ai franchi tout juste dix mètres. Mais quelle incroyable ambiance de chaleur humaine, si amicale, si fraternelle ! Un nombre compact de personnes de tous âges tendait les mains et criait des mots d’amitié. De tout cela je retiens une fois de plus le sentiment de la force grandissante et surtout de la joie qui se dégage de notre rassemblement. Les gens arrivent et repartent avec le sourire. Et moi aussi quand bien même suis-je par moment épuisé par cette sorte d’avidité photographique dont je fais l’objet et qui me rend moins disponible pour rendre les sourires aux amis inconnus qui m’en font.
Ce lundi matin il fallait choisir où je serai. On m’attend à l’hommage pour Raymond Aubrac. Mais à la même heure se déroule la crémation d’un ami très cher. Je serai avec la famille de mon ami. Et les amis de l’ami. Dans ce moment-là nous sommes ces pauvres diables qui se serrent sous la pluie froide sous le même parapluie. Je veux y tenir ma place et y apporter ma part de chaleur. Nous autres de la région parisienne, nous avons vécu venant de tous côtés. Nos amis de longue date sont alors notre famille choisie. Ces liens là sont aussi forts que ceux de la nature. Et parfois davantage. En ce qui concerne Aubrac je crois que j’ai pris la part que je devais prendre. J’ai fait vivre son exemple et sa mémoire sur la plage du Prado. A Marseille dont il a été le préfet à la Libération. J’ai rappelé ses réquisitions d’entreprise qui ont permis au port phocéen de reprendre ses activités au moment crucial ou le pays en avait besoin. Et je suis certain qu’avec notre cri de ralliement mille fois répété au cours de cette campagne, résistance, nous nous sommes tous montrés dignes de ce qu’il pouvait nous apprendre.
Un qui m’en aura appris, c’est celui que je pleure. C’est un cancer qui l’a emporté. Ceux qui mènent ce combat là nous en apprennent toujours. Un grand nombre en sortent victorieux, heureusement. Ils ne sont plus jamais les mêmes ensuite, j’ai eu maintes occasions de le constater. Mais lui a fait plus fort que tout ce que j’avais vécu. Je suis allé le voir il y a une quinzaine. Il a voulu faire un tour dans le parc de la clinique. Lui dans un fauteuil roulant, nous, trois de ses vieux copains. Et sa fille qui est comme la nôtre. Une jeune femme déterminée qui a les yeux humides tandis que son père décide qu’on va parler de sa mort. Je lui dis qu’on pourrait parler d’autres choses. Je donne comme argument que sa fille est là et que nous allons la faire souffrir. Elle dit qu’elle n’a pas besoin de précautions parce qu’il a déjà eu cette conversation avec elle plusieurs fois déjà. Encore une personne jeune qui en sait davantage que moi sur la vie, je le vois bien et je ne le sais que trop, connaissant sa vie. Lui prend cet air ferme qui est notre façon codée de dire sans élever la voix que c’est une décision qui ne se discute pas. Il dit : « Non, on va en parler, sinon on n'en parle jamais ». « Il faut en parler justement avec ceux pour qui ça va compter ». Je passe le reste. Il n’appartient qu’à nous. Il voulait aussi l’adresse de l’association pour le droit de mourir dans la dignité. Le lendemain je devais y aller parler. Mon discours fut comme une suite donnée à cette conversation dont je devinais qu’elle serait la dernière entre nous, de cette façon là. Lui nous a dit : « Je n’ai pas peur ». Cette certitude exigeante, ces mots si fermes sont à présent plantés dans mon esprit comme un dépôt pour le moment qui viendra forcément un jour. Nous, ses vieux copains, nous avons délibéré et nous concluons comme la sagesse stoïcienne et épicurienne le signale. La mort est une expérience que font les témoins et non celui qui en est le sujet. Pour celui qui va mourir la mort n’existe que comme peur de la mort. Qui a vaincu la peur de la mort a vaincu la mort elle-même. Les grandes peurs périssent d’être reconnues dit Camus. J’ai vu cette fois-ci que cela pouvait être vrai de la plus grande d’entre elle puisque c’est la dernière que l’on éprouve. Les copains y sont retournés une fois encore pour une petite cérémonie tandis que moi je courrais la campagne électorale. Lui suivait cette campagne comme jamais. Les copains ont chanté l’internationale avec lui dans la chambre de la clinique. Il est passé le poing levé.
J'ai un petit problème j'ai sauté ce soir sur l'ouverture des procès verbaux de vote.
Les miens étaient étrangement rangés tous les candidats de gauche à l'intérieur du quatre page de François Hollande et deux de la droite dans un paquet groupé par Nicolas Sarkozy.
J'ai vérifié celui reçu par mon épouse le même assemblement y est présent.
Si cela est généralisé cela frise irrégularité quand pensez vous ?
Bon courage pour ce moment difficile.
Merci pour tout ce que vous faites pour la France !
Il sera fort ce dimanche 22 avril où tous ensemble nous glisserons le bulletin de vote du Front de Gauche dans l'urne !
Que la force soit avec vous, monsieur Mélanchon, vous portez de nombreux espoirs.
Et soyez sûr que ces espoirs vous portent aussi, en ce chagrin...
Condoléances Jean-Luc. C'est un témoignage émouvant et intelligent. Continue comme tu sais le faire et un grand merci du fond du coeur.
Décidément,c'est une corvée pour les journaleux de recevoir J.Luc. Toutes leurs certitudes sont mises à mal.Impossible de le coincer.Impossible de l'empêcher de dire ce qu'il veut faire passer.Impossible de le déstabiliser, de le faire sortir de ses gongs...Pourtant J.Luc a exposé en long et en large sa stratégie qu'il applique sans dévier puisque les résultats qu'il en escomptait semblent au rendez-vous.Mais pourquoi se seraient-ils intéressés à la stratégie d'un insensé ?Du coup,ils ne comprennent rien.Mais pourquoi chercheraient-ils à comprendre puisqu'ils ne sont pas chargés d'informer mais de relayer une propagande.Il se délectait en disant qu'on venait de partout lui demander comment il s'y prenait pour obtenir de pareils résultats ! Et nous avons joui avec lui,nous tous qui l'écoutions ensemble.Pour de vrai,cette campagne est un bonheur.Profitons en car la tâche qui nous attend avec la délivrance sera ardue.
Bonjour pmousque- PG82 (532) : visiblement, cet assemblement est généralisé ; en Dordogne, c'est le cas ; Menjine nous signale que dans le Loiret, c'est le cas aussi... A vérifier dans les autres départements...
Bonsoir à vous toutes et tous,
Serait-il possible de donner le lien pour voir J-L Mélenchon à I-Télé de ce jour ?
Merci pour tous les distraits qui ont laissé pa
L'ami est décédé le point levé, je ne dirai donc pas toutes mes condoléances mais salut l'ami, nous te promettons que ton point continuera, à travers notre mouvement, à être toujours levé. Avec Jean-Luc Mélenchon nous y veillerons. Pour info l'ami, Jean-Luc Mélenchon sera certainement au second tour, nous aurons donc besoin de ton soutien pour qu'il soit élu président.
Pardon pour la maladresse !
...touche malencontreusement effleurée...fin de commentaire envolé....suite et fin:....qui ont laissé passer l'heure de ce rendez-vous.
http://www.parisdepeches.fr/2-Societe//2048-France/2234-suicide_travail_fl%C3%A9au_national.html
Que vous dire si ce n'est que c'est l'inconnue qui fait peur, votre ami l'a regardée bien en face et lui a dit d'accord je suis prêt advienne ce qui adviendra et il s'en est allé l'esprit apaisé, la mort est une donnée tellement abstraite, tellement grande qu'elle laisse souvent dans un désarroi celui qui ne la regarde pas, et pourtant tout au long de notre vie elle est là, chaque virage personnel est là mort d'une histoire et le début d'une autre, le chagrin de l'absence laissera la place aux souvenirs heureux
Je n'aime pas le mot condoléance, je le trouve trop froid mais par ces quelques mots je tenais aussi à apporter mon soutien à ceux et celles qui ont aimés ce combattant de la santé, ce combattant tout court
En ce qui concerne les attaques subies de toutes parts, les mots de Ghandi sont souvent très apaisants "d’abord ils vous ignorent, ensuite ils vous raillent, ensuite ils vous combattent et enfin, vous gagnez". Et pour moi vous avez déjà gagné parce que vous n'avez pas déviez de votre ligne de conduite et nous en ferons autant
Amitiés Fraternelles Sabrina
Monsieur Mélenchon,
Les jeunes journalistes qui viennent de vous interroger sur i>télé m'ont donné l'impression de vous écouter vraiment. Moi aussi, depuis des mois. D'ailleurs, peut-on vous écouter autrement ?
Vous témoignez beaucoup de respect envers Eva Joly que j'aime beaucoup et je voudrais m'exprimer à propos d'écologie.
L'écologie ne devrait pas être un parti politique en soi. D'abord parce que l'écologie est une conscience individuelle et collective spécifiquement humaine, comme la justice et l'égalité. Ensuite, parce que le "capitalisme vert" est un oxymore assez vicieux : accumuler les richesses tout en possédant les moyens d'exploitation, de production et de distribution suppose in fine, la disparition des deux tiers de l'humanité afin que ceux que certains puissent profiter des biens faits de l'évolution libérale... Je parle de "capitalisme vert" parce que notre conscience écologique s'est éveillée dans un monde capitaliste. Et, on le voit, ça ne marche pas. Personne ne connaît ce que peut être l'écologie dans un monde partageux...
Par la règle verte et la planification écologique, le FdG met l'écologie à sa place, celle de conscience individuelle et collective. Il l'inscrit dans la constitution de telle sorte qu'elle éclaire et oriente les décisions à prendre dans un espace commun où les bien seraient partagés.
Je trouve ça beau et je veux connaître ça.
Mélenchon enquête sur son blog sur le "reportage" concernant des participants du Prado tentés par le vote utile...
16 Avril 2012 Par LEON et PAULETTE
http://blogs.mediapart.fr/blog/leon-et-paulette/160412/melenchon-enquete-sur-son-blog-sur-le-reportage-concernant-des-par
Merci monsieur Mélenchon : le Front de Gauche et vous-même redonnez dans cette campagne son sens noble à la politique.
Ma compagne, ma belle mère et ses soixante-dix printemps et moi-même étions de ceux de Toulouse.
Néanmoins, le temps venu, je vous recontacterai car de nombreux PLP (Professeur de Lycée Professionnel) dont je suis, aimeraient avoir votre sentiment sur le "Lycée des métiers" - réforme dont vous êtes à l'origine - et sur le fait que cette labellisation est utilisée actuellement par l'institution, avec la complicité de collectivités régionales très largement colorées rose bonbon suivez mon regard, pour casser le système de formation professionnelle initiale sous statut scolaire.
Cordialement.
F. Gille
Cher Mr Mélenchon,
Je vous adresse mes sincères condoleances pour votre ami et comme on dit "Paix en son Ame"...
Je vous souhaite du courage pour surmonter cette epreuve difficile qui arrive au moment ou tout va se jouer "la dernière Ligne droite" qui je nous le souhaite sera favorable au Front de Gauche !
Merci à vous d'être là, nous sommes fière de vous avoir "Jean luc Mélenchon" !
rendez vous jeudi au parc des expositions !
Monsieur Mélenchon,
Les jeunes journalistes qui viennent de vous interroger sur i>télé m'ont donné l'impression de vous écouter vraiment. Moi aussi, depuis des mois. D'ailleurs, peut-on vous écouter autrement ?
Vous témoignez beaucoup de respect envers Eva Joly que j'aime beaucoup et je voudrais m'exprimer à propos d'écologie.
L'écologie ne devrait pas être un parti politique en soi. D'abord parce que l'écologie est une conscience individuelle et collective spécifiquement humaine, comme la justice et l'égalité. Ensuite, parce que le "capitalisme vert" est un oxymore assez vicieux : accumuler les richesses tout en possédant les moyens d'exploitation, de production et de distribution suppose in fine, la disparition des deux tiers de l'humanité afin que ceux qui restent puissent profiter des biens faits de l'évolution libérale... Je parle de "capitalisme vert" parce que notre conscience écologique s'est éveillée dans un monde capitaliste. Et, on le voit, ça ne marche pas. Personne ne connaît ce que peut être l'écologie dans un monde partageux...
Par la règle verte et la planification écologique, le FdG met l'écologie à sa place, celle de conscience individuelle et collective. Il l'inscrit dans la constitution de telle sorte qu'elle éclaire et oriente les décisions à prendre dans un espace commun où les bien seraient partagés.
Je trouve ça beau et je veux connaître ça.
Sincères condoléances pour votre ami qui, j'en suis sûr, aurait apprécié de pouvoir vivre (sans sa maladie) les jours heureux où nos idées prendront le pouvoir au monde de la finance.
Sinon je vous laisse aussi un petit message d'encouragements d'amis d'outre-Rhin qui suivent avec intérêt notre campagne française et qui voient en votre candidature une chance pour en finir avec le Schrödero-Merkelisme dans leur propre pays. Comme quoi, quand vous parlez du rôle historique et internationaliste de votre candidature...
Des amis aux USA m'ont également demandé qui vous étiez. Ils avaient surtout entendu parler de vos diatribes anti impérialistes et ont pris peur : je les ai rassuré en leur disant que vous n'aviez rien contre le peuple des USA, mais contre leur politique à l'international, dont eux-même sont victimes.
De leurs réactions me vint une idée : Pourquoi ne pas sous-titrer dans les principales langues européennes et mondiales (Espagnol, Anglais, Allemand, Portugais, Italien, Grec...) vos meetings : ainsi les idées du Front de Gauche pourraient être diffusés à travers le monde, en inspirer certains (ah, que les USA auraient besoin d'un FdG!), faire tache d'huile en Europe... mais également montrer à ceux qui nous ont ouvert la voie en Amérique latine qu'en Europe aussi le message commence par passer... bref, redonner, grâce au net, son vrai sens au combat internationaliste qui est le notre.
Qu'en dites-vous ?
Excellent sur i-télé comme d'habitude, mais qu'est ce que c'est dur d'entendre des questions avec, sans arrêt, des sous-entendus négatifs.
Ma fille qui va voter FdG me dit :" Pourquoi n'avons-nous pas un reçu quand on vote sur une machine ? Avec le bulletin papier on sait ce que l'on a mis dans l'urne. Ce serait bien d'avoir un reçu sur ce qu'on a voté. En plus en cas de procuration on pourrait donner ce document." Bonne idée me semble -t-il.
Certains de mes collègues sourient quand je leur dis que JL Mélenchon pourrait être au second tour contre Hollande.
J'attends avec impatience le résultat car ma fille m'indique que beaucoup de ses amies qui avaient voté Bayrou vont voter pour Mélenchon. Vous rassemblez au delà de la gauche. Beaucoup de mes collègues vont aussi voter FdG. Leurs clins d'oeil valent tous les sondages. Vivement dimanche.
« Quel que soit le vainqueur, les marchés financiers risquent d'avoir la gueule de bois au lendemain du 6 mai », s'agace un gérant de Wall Street. Vu des Etats-Unis, « la politique française semble engluée dans un autre siècle », soupire « The Economist ». Un intrus s'est invité au « Déjeuner sur l'herbe » de Manet. Pour la première fois depuis le début de la campagne, les médias américains s'intéressent à l'« effet Mélenchon ». Véritable « surprise de cette élection jusqu'ici », selon le « New York Times », l'homme qui a osé traiter le candidat socialiste de « capitaine de pédalo » amuse, intrigue et inquiète à la fois.
Visiblement désarçonné, le « New York Times » observe ce « pittoresque radical-populiste », grand amateur de philosophie et de romans de William Faulkner, avec un mélange de curiosité et de compassion. Il est toutefois crédité d'avoir « ressuscité » la gauche radicale française, un temps influente, en surfant sur la crise financière. Il a même insufflé « une dynamique nouvelle et sérieuse dans la course », estime « The Christian Science Monitor » en se gardant bien de le qualifier de « little Chavez à la française » comme certains n'hésitent pas à le faire outre-Atlantique. Au fond, Jean-Luc Mélenchon rappelle trop le « bruit et la fureur » du mouvement « Occupy Wall Street » de l'automne dernier.
P. DE G., Les Echos
(À NEW YORK)
Dans notre bahut (LP), le vote Mélenchon sera important je crois. Le problème du lycée des métiers et un véritable problème (je pense que Jean-Luc Mélenchon n'a pas fait une bonne chose) j’évite donc d'en parler Le programme du front de gauche est tellement bon qu'on peut vite parler d'autre chose. Personne est parfait même Jean-Luc, mais que voulez vous c'était l'époque ou il côtoyait les papaendreous à la française. Ce temps est révolu place au peuple.
Au premier comme au deuxième tour : Front de Gauche.
Nouvelles du Front:
Formidable promotion du Nouvel Obscurantiste: L'article "Mélenchon et Sarkozy : l'ami commun, Patrick Buisson" est tellement crétin qu'il discrédite ce journal et FH. Nombreuses sont les réactions (202) de nouveaux intervenants, écœurés par tant de stupidité. Il se mobilisent. (Personnellement, ce sont les articles de Serge Raffy qui m'ont amené à militer) // Bon signe? Dans un post un des intervenants raconte cette histoire au sujet de l'abstention et des indécis: "ce matin une radio ayant fait un style de jeu sondage, cherchant a comprendre les indécis et les invisibles (c'est qui ceux-là? ceux sous masque?)
ben dis donc, aucune des personnes ayant été appeler ne savaient pas s'qu'elle allait voter, tous savaient le votre quelle mettrait dans l'urne.."
En conclusion, l'abstention et les indécis, ce serait du pipeau.
Tout d'abord permettez Jean-Luc puisque vous avez souhaitez partager ce moment douloureux avec nous aujourd'hui que je vous exprime toutes mes condoléances pour la perte de votre ami.
Ensuite je voudrai dire à tout les commentateurs ici : s'il vous plait éteignez vite ce petit feu de buisson et reconcentrez vous sur l'essentiel. La dernière ligne droite et pas gauche comme je l'ai lu ici.
La première ligne gauche est pour le 7 mai et ça sera avec Jean-Luc ou ça ne sera pas...
Oui ne vous faites pas distraire par ces feux follets de grâce en donnant du blé à moudre à tous ces éditocrates qui
s'en donnent à cœur joie à l'heure actuelle.
Actuellement, quand je passe sur un de leurs sites ou Jean-Luc est trainé dans la boue, je me contente de leur demander combien ils peuvent bien gagner par mois pour trembler autant
Je l'avoue NDA m'a bien inspiré...
En ce qui concerne votre prestation RMC ce matin : Bravo surtout dans la deuxième partie ou vous avez déjoué tous les pièges de ce monsieur qui lui aussi doit commencer à trembler.
IL me fait lui l'effet ce monsieur bourdin d'une star se rendant au concert des enfoirés bénévolement mais exigeant un hôtel 5* ou pire...
Par contre : moi j'aurai laissé aux autres le soin d'annoncer que NS avait déjà perdu même si ce sont ses partisans qui l'annoncent.
De toutes les façons : on ne vous croirait pas.
Enfin pour finir, Merci pour ces moments si uniques comme Marseille, merci pour cette sincérité, merci pour...
J'étais présent à Pau. Oui, malgré la pluie,mais ce n'est rien pour au final entendre un discours plein d'espoirs, de générosité. Et je comprends maintenant mieux, le pourquoi de votre phrase sur le droit de mourir dans la dignité.
Merci et luttons !
@Ariel Merci pour ta réponse, je vérifie donc l'enveloppe de mon mari pas encore ouverte (de la mienne j'ai gardé Mélenchon et allumé le feu avec le reste, grand froid oblige)
J'ai donc une enveloppe des PO.
2 groupes de 5 feuilles
groupe 1 :Sarko Cheminade Dupont Aignant Bayrou Mélenchon
groupe 2: Poutou Le Pen Hollande Joly Arthaud
Le pliage par groupe de cinq montrant, en premier Sarko et Poutou
Crois tu réellement que ceci a une importance?
Cher jean Luc
Je viens de faire un sondage
Question. Voter de vous pour les 2 champion des sondage
Réponse non
À 100%
Pour qui ?soit marine ou Mélenchon
Donc une surprise dimanche est probable
Sondage sur un atelier de la région Marseille secteur très FN
A Paul Volfoni 554
Ce matin sur RMC une auditrice st intervenue en disant qu'elle était cadre sup. Qu'elle avait votée Sarko en 2007 et que pour Dimanche c'est Jean-Luc Mélenchon qui aura son vote. Jean-Luc Mélenchon était le seul à rassembler de la classe populaire aux cadres sup.
passage sur I-Télé d'aujourd'hui
Quelqu'un a-t-il entendu dire que la LICRA lançait un appel pour ne pas voter FN ? Un lien circule sur twitter qui conduit à un site et une vidéo que j'hésite à reproduire. Merci.
la sortie de Dupont - Aignan face à Denisot et sa petite bande est moins anecdotique qu'il y paraît, non ?
Il leur a dit en gros des choses que Jean-Luc Mélenchon aurait pu dire, et c'est grace à Jean-Luc Mélenchon que maintenant on peut dire ce qui n'aurait pas été possible il y a peu de temps encore.J'y vois le signe (ou je voudrais bien le voir) que la cuirasse du tout est permis pour les bonimenteurs est fendue.D'ailleurs ils avaient le visage tiré et ne rigolaient plus du tout
Le décalage qui existe entre l'humanité qui accompagne le FdG dans ses différentes expressions, et la manière odieuse dont on en parle dans les médias, va peut -être finir par alerter la conscience du public bien au delà de ce qu'on pouvait croire, comme si la vérité ne pouvait pas être cachée bien longtemps et qu'un jour elle sort de l'enceinte où on la retenait prisonnière. ça paraît quand même incroyable cette dissimulation, ça voudrait dire que rien n'a d'importance que la beauté est un leurre, que l'honnêteté est un faux concept !
dans la dernière ligne droite c'est l a vérité qui doit compter, que la sérénité et la joie règne !
Un ami m'a dit de lire cette nouvelle lettre. Que d'émotions partagées autour de cette dure épreuve d'un être aimé qui disparaît mais qui demeure dans les souvenirs !
Que d'émotions partagées dans ce témoignage sur vos meetings et la ferveur, l'espoir qu'ils transmettent au peuple de France.
Que d'espoir dans un grand soir où l'on verrait choir le clan des riches qui se sont gavés pendant 5 ans !
Que d'espoir de vivre et partager avec mes enfants une folle journée qui nous permettrait d'envisager un nouveau demain !
Que d'espoir de représenter le contre pouvoir à un parti qui pourrait tout emporter (municipales, régionales, présidentielle, législative, Sénat, Assemblée Nationale,...)
En tout cas, merci M. Mélanchon et que la lutte et la vie continuent !
Re-bonsoir Airelle (560) : ce n'est pas du tout comme ça dans nos enveloppes en Dordogne. Nous avons le 4 pages de FH avec, à l'intérieur, Poutou, Joly Arthaud, Mélenchon (l'ordre n'est pas très important, c'est le fait qu'ils soient glissés dans celui de FH). Dans l'autre paquet : Sarko, Le Pen, Cheminade Dupont Aignant Bayrou : pliés comme il se doit les uns après les autres. Cette configuration semble être celle "proposée" dans le Loiret et également dans un autre département (voir page 10). Donc, il ne s'agit pas d'un problème national. Vérifier si les départements où est pratiqué cet usage sont tous socialistes ?
Sincères condoléances pour votre ami.
Courage Mr Mélenchon, (je sais que vous n'en manquez pas), et encore merci pour tout le travail que vous avez accompli avec le front de gauche.
Bonsoir Mr Mélenchon,
Toutes mes condoleances pour votre ami...
Je tenai a vous dire que je vous apprecie enormement, que je soutien votre programme qui pour moi est le meilleur...
Vous etes celui qui dit clairement et simplement les choses cela est vraiment important lors d'une campagne !
Vous avez une vrai personnalité et je vous imagine très bien PRESIDENT !
Bon Courage pour cette dernière semaine de campagne et j'espère sincerement vous retrouver au second TOUR !
Linda
Ce billet a été posté depuis moins de 24h, et a pourtant été déjà lu plus de 40 000 fois !...
Décidément, "on ne lâche rien!"
@Ariel @ tous
Donc, si je comprends bien quand vous ouvrez vos enveloppes vous voyez en premier lieu Sarko /Hollande en Dordogne, Loiret, et....
Dans le PO nous avons Sarko/Poutou
Et vous?
Les discours en Hommage à Raymond Aubrac sont retranscrits ici avec l'invitation des auteurs, et des proches les faire partager autour de vous.
Je vous adresse mes sincères condoléance pour votre ami. Quelle maladie injuste ! C'est pourquoi ont doit la combattre.! Il devait être un homme bien. Qu'il repose en paix, et si il y arrive pas, je suis sure que le paradis ne serai pas contre quelques immeubles supplémentaires.
Courage, merci pour tous, vous remplissez nos cœur de bonheur..
Cher monsieur Mélanchon,
J'ai suivi avec intérêt votre intervention sur I télé, ce soir. Il est clair que NS, aux abois, vous pique vos idées. Facile, pour lui, de dire qu'il veut revoir le rôle de la BCE. Mais, quant à le faire vraiment... il n'osera jamais se mettre à dos ses amis les banquiers ! Le "copinage" est bien trop ancré dans sa façon d'exercer le pouvoir ! Le sens de sa présidence a justement été de prendre l'Etat en otage au profit d'un clan : les grosses fortunes. Tout cela, ce ne sont pour lui que des paroles!
Bon courage à vous, et vive le Front de Gauche !
Merci pour ce beau billet plein d'humanité et malgré la mort plein d'espoir.... je pense que votre ami a eu de la chance de partir "entouré" par ses copains!
J'ai lu que Delapierre était à, un débat ce soir. A quelle heure et sur quelle chaîne ? Merci les amis.
Concernant les enveloppes, si ce que vous dites se vérifie, sachant que je ne remet pas votre parole en question, il faut tenter de garder des plies fermés afin de pouvoir prouver les faits. Si par chance vous avez accès à plusieurs enveloppes, pensez à ne pas toutes les ouvrir afin de garder traces de ce que vous avancés.
@ Rodolphe
Sur son blog, François Delapierre annonce son passage à mots-croisés sur France 2 le 16 avril 2012 à 22:25
Cher Jean-Luc,
Dans l'effervescence de cette campagne qui, grâce à vous, est chargée de passion et d'espoir, l'occasion m'est donnée aujourd'hui de m’adresser directement à vous et de vous remercier profondément pour votre humanité, votre authenticité, votre intégrité, votre intelligence, votre culture... (j'en oublie sûrement) qui vous amènent à partager avec nous tous ici, en toute simplicité, cette douleur intime qui vous touche. Par là-même, vous nous faites don aussi de ce moment de paix et de recueillement sur cet aspect si fondamental de la vie humaine - puisque c'est bien en raison de cette humanité qui nous est commune, justement, que nous savons que nous y serons confrontés. Pour ma part, aussi loin que remontent mes souvenirs, cette pensée ne m'a jamais quittée car je suis née dans une famille où deux petites filles déjà n'étaient plus, et comme si cela n'avait pas suffi, j'ai perdu à l'adolescence le plus jeune de mes frères... Cela m'a marquée à jamais. La dernière épreuve a été le deuil de mes parents, il y a plus de dix ans maintenant... Avec tout l’amour filial que je continue de leur porter, cette campagne me rappelle l’élan qui, dans mes jeunes années, allait me pousser à affirmer ma singularité ; et je n’ai jamais douté, alors que je lui avais donné ma procuration, que dans le secret de l’isoloir un certain 10 mai 1981 mon père se soit fait un devoir de respecter mon choix qui pourtant n’était pas le sien.
De tout mon...
De tout mon coeur, bien à vous.
Merci M. Mélenchon de votre visite à Pau dimanche. Malgré la pluie battante, nous étions là, mon mari et moi, comme beaucoup. Depuis quelques semaines, j'hésitais : que fais je ? Je vote utile ou je vote avec mon coeur et mes convictions, les mêmes depuis mon adolescence ? Puis vous êtes arrivé, vous êtes passé à 50 cm de nous, j'ai vu votre sourire franc et votre regard pas fuyant et je vous ai écouté ; alors, ma décision, je l'ai prise, ce sera celle du coeur. Une autre raison, comme vous, comme mes parents et mes grands parents s'ils étaient encore là, je n'ai pas envie d'entendre " le vol noir des corbeaux sur nos plaines". Alors, de toutes mes forces, je vous souhaite bonne chance le 22 avril, ne lâchez jamais, continuez à nous donner l'espoir, vous êtes ce que j'appelle un bel être humain et nous avons besoin de vous, nous, "Los Olvidados".
@Ariel
Là je comprends, merci d'avoir insisté et d'avoir pris patiente avec moi :)
En 2007, le jour du vote au premier tour, j'ai été par erreur informatique effacée des listes électorales du village dans lequel je votais depuis 30 ans (mairie PS) Je n'ai pas été la seule à subir l'erreur, et nous avions tous le tort d'être nés ailleurs.J'ai déjà posté là dessus, le WM a effacé mon message vite fait.
J'apprécie ta vigilance, il va falloir la prolonger dans les bureaux de vote, et ne pas hésiter à communiquer ici les irrégularités, si le WM le permet.
Vive la vie, et vivent vous(vous et Mr Bourdin), dans cette interview,digne de figurer dans un recueil de morceaux choisis en matière d'interviewes de qualité. ça pétille de vie et d'intelligence.On a beau connaitre par coeur votre programme,vous entendre l'exposer face à un interlocuteur aussi malicieux que JJ Bourdin,reste un bon moment qui sent bon la vie, celle sur laquelle on a prise,celle qui sent bon la joie de créer et d'avancer.Vive le Front de Gauche!
C'est la première fois de ma vie ou je me démène comme un forcené pour convaincre, partout autour de mon entourage, de voter pour le FdG, mais ce soir j'aimerais que la télé n'existe pas : Martin Hirsch vient de rallier FH !
Plus que jamais, ne lâchons rien.
A Mots croisés, France2, 22h25, Rodolphe, pour François Delapierre.
Bonsoir,
J'arrive bien tard pour dire mon plaisir d'avoir été samedi sur la plage du Prado. Ça nous a filé une pêche ! Merci à tous ceux qui ont rendu ce beau moment possible.
Et toutes nos pensées à Jean-Luc pour la perte de son ami si cher. Vous faites le bon choix en étant auprès de sa famille et de vos amis.