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15avr 12
Marseille, Pau, la semaine cruciale.
Rendez-vous Porte de Versailles
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Ceci est une note rapide rédigée dans la salle d’attente du retour de Pau sur Paris puis dans l’avion du retour. Je ne remets pas à demain de publier aussitôt. Il sera question de ce que j’ai compris de cette paire de jours cruciaux dans la campagne. Gloire à Marseille, bides à Paris. Puis, je dis un mot de mon passage à Pau, et des raisons qui m’empêchent d’être présent à l’hommage rendu à Raymond Aubrac, retenu que je suis par des obsèques plus intimes où le devoir d’affection m’appelle. Si besoin est et si j’en trouve le temps, j’allongerai cette note dans les prochaines heures et jours.
En illustration de ce billet des visages ensoleillés, enthousiastes, déterminés, parmi les 120 000 participants venus le 14 avril sur les plages du Prado à Marseille à l'appel du Front de Gauche. Photos : S. Burlot
De Marseille je ne dis rien car tout a été dit, filmé, écrit de tous côtés. Vous savez à quoi vous en tenir. L’onde de choc va se propager dans les couches profondes de l’opinion toute la semaine. La force ira à la force de façon moléculaire mais constante. Je guette le moment où le Front de Gauche accomplira sa mue prévisible en Front du peuple. Les urnes vont être une étape cruciale. Le bilan de cette fin d’avant-dernière semaine est excellent pour nous. Les rassemblements de notre concurrent et de notre adversaire qui devaient assécher notre performance marseillaise et relancer leur action pour les derniers jours n’ont pas fonctionné.
Si c’était un match que cette simultanéité des meetings ce samedi dimanche, alors nous aurions l’avantage. Pouvais-je imaginer que ce serait à ce point ? Notre rassemblement de la plage du Prado est une cristallisation formidable et un propulseur inouï. Les deux rassemblements du lendemain, celui du Bois de Vincennes et celui de la Concorde sont des bides déflagrateurs. Je comprends parfaitement le rôle que le mauvais temps a joué dans cette situation. Mais dans la mesure où les uns étaient mis publiquement et ostensiblement en concurrence avec les autres, l’incapacité à vaincre les hantises du mauvais temps sont un indicateur de froid qui n’a rien de
météorologique. J’en suis d’autant plus certain que, placés dans des conditions plus rudes quant au froid et à la pluie, nous avons submergé la place royale à Pau. Nous confirmons notre ancrage et nous nous donnons de l’élan. Ils peuvent au mieux stabiliser leurs positions. Les gesticulations sur la très, très, grande scène centrale du château de Vincennes annonçant cent dix mille personnes sur une place qui n’en peut contenir davantage que 70 000 bien tassés étaient si énormes que le public présent se sentait lui-même gêné. Surtout que la place était à moitié vide. Quoi qu’il ait annoncé son intention de faire un retour au festif, cette partie manquée ne change rien pour le candidat socialiste. Hollande est candidat à être président par défaut. L’enthousiasme l’encombrerait comme une promesse impossible à tenir. Il n’a donc pris aucun risque, plus plat que jamais. Des gens quittèrent donc la place alors même qu’il dévidait encore son filet d’eau tiède. Peu lui chaut ! Il n’est là pour les mobiliser à rien d'autre qu'à faire les machines à « voter-utile ». La situation de cette place glaciale et sans enthousiasme, régulièrement appelée à applaudir tel ou tel notable de Paris ou de province fonctionne comme un résumé du récit que cette nomenclature propose d’elle-même en tant qu’idéal de vie. Il n’y a pas de décalage entre ce qui est donné à voir et ce qui est proposé. Il en va tout autrement en ce qui concerne Sarkozy. L’affaire est plus grave. Les apparatchiks du parti ont déjà désenbossé les canots de sauvetage. La marée annoncée par le chef, un fondamental de la droite française, n’a pas eu lieu. Elle lui était pourtant indispensable. Une semaine avant le vote, les mouches vont donc changer d’ânes. L’éparpillement de la droite pourrait bien livrer le deuxième tour dans un fauteuil en velours à François Hollande. Mais qui sera alors le second ?
La semaine qui vient va beaucoup faire tanguer. C’est la zone des très grands rapides. L’espace-temps politique va devenir hautement communiquant. Rumeurs et bobards se déplaceront à la vitesse des virus sur la toile. Mais aussi les arguments qui touchent au but. L’espace temps subit une très grande tension en ce moment. Nicolas Sarkozy, nous dit-on, semble dévisser dans les sondages. Sa défaite paraît certaine. Dès lors l’univers politique se déforme et bien des choses peuvent se produire. Le bide des meetings de ce dimanche accentue la volatilité du champ politique, je le répète. Nous sommes donc mobilisés : 
notre rendez-vous du 19 avril Porte de Versailles prend un sens et une portée augmentée. C’est le message de force qu’il faut délivrer avant le vote pour faire le sans faute qui est nécessaire avant le verdict populaire. Nous sommes capables de recevoir un formidable coup de booster.
Les provocations contre nous vont donc se multiplier, cela ne fait aucun doute. Il suffit de voir comment la propagande de l’extrême-droite a été relayée par le « Nouvel Observateur » et « L’Express » pour se faire une idée du niveau de violence disponible contre nous. Bien sûr nous rendrons les coups comme nous l’avons toujours fait. La pente générale des derniers convertis au prochain pouvoir et des intriguants qui en attendent des postes est de nous nier, de nier notre premier tour et donc les chances pour nous qui vont avec. Ainsi de l’épisode de ma possible candidature aux élections législatives. Autre manière de reprendre le même petit concert qui voudrait tellement faire de ma candidature un simple et inoffensif témoignage. C’est sûr : c’est déjà mieux que l’invention d’après laquelle je « prépare 2017 » inventée par mes chers « biographes ». L’un d’entre eux a jeté le masque en venant faire à Marseille un reportage sur les participants à notre meeting de la plage du Prado « tentés par le vote utile pour François Hollande ». Wee ! Une tournée de la part d’Hollande ! Il aurait plutôt dû cuver en faisant un reportage sur ceux qui croyaient aux soucoupes volantes parmi ces gens. Il aurait ainsi révélé notre conjonction secrète avec le plan de Cheminade pour « terraformer » Mars. Plus sérieusement, tenez-vous prêts à riposter dans
vos réseaux, en évitant de propager les fausses nouvelles et en assurant le calme et le sang-froid de l’argumentation en toutes circonstances.
A Pau, il pleuvait à gros seaux quand je suis arrivé sous la petite tente où j’attendais mon tour de parler en écoutant Olivier Dartigolles. Bien sûr, la pluie s’est arrêtée quand je suis monté sur cette scène plantée devant la statue d’Henri IV. Je dis : « bien sûr » car j’ai pris l’habitude de voir le temps s’accommoder à nos horaires. J’ai dit d’abord, comme pour plaisanter, que c’était les forces de l’esprit. Je finis par croire que le syndicat des nuages est de notre côté ! N’empêche que ce devait être un pique-nique mais on comprend qu’il n’en fut rien du fait des intempéries. Encore une fois une affluence historique sur cette place elle-même historique. Un beau et fort festival d’expression culturelle avait eu lieu avant nos prises de paroles selon ce qu’on m’en a dit. Moi j’arrivais directement de l’avion et de la voiture depuis Biarritz. Possible que quelqu’un ait filmé ou enregistré ce que j’ai dit là. Il y fut question d’émancipation et du goût de la liberté. De la place à l’auberge qui m’accueillait, à l’aller comme au retour, j’ai franchi tout juste dix mètres. Mais quelle incroyable ambiance de chaleur humaine, si amicale, si fraternelle ! Un nombre compact de personnes de tous âges tendait les mains et criait des mots d’amitié. De tout cela je retiens une fois de plus le sentiment de la force grandissante et surtout de la joie qui se dégage de notre 
rassemblement. Les gens arrivent et repartent avec le sourire. Et moi aussi quand bien même suis-je par moment épuisé par cette sorte d’avidité photographique dont je fais l’objet et qui me rend moins disponible pour rendre les sourires aux amis inconnus qui m’en font.
Ce lundi matin il fallait choisir où je serai. On m’attend à l’hommage pour Raymond Aubrac. Mais à la même heure se déroule la crémation d’un ami très cher. Je serai avec la famille de mon ami. Et les amis de l’ami. Dans ce moment-là nous sommes ces pauvres diables qui se serrent sous la pluie froide sous le même parapluie. Je veux y tenir ma place et y apporter ma part de chaleur. Nous autres de la région parisienne, nous avons vécu venant de tous côtés. Nos amis de longue date sont alors notre famille choisie. Ces liens là sont aussi forts que ceux de la nature. Et parfois davantage. En ce qui concerne Aubrac je crois que j’ai pris la part que je devais prendre. J’ai fait vivre son exemple et sa mémoire sur la plage du Prado. A Marseille dont il a été le préfet à la Libération. J’ai rappelé ses réquisitions d’entreprise qui ont permis au port phocéen de reprendre ses activités au moment crucial ou le pays en avait besoin. Et je suis certain qu’avec notre cri de ralliement mille fois répété au cours de cette
campagne, résistance, nous nous sommes tous montrés dignes de ce qu’il pouvait nous apprendre.
Un qui m’en aura appris, c’est celui que je pleure. C’est un cancer qui l’a emporté. Ceux qui mènent ce combat là nous en apprennent toujours. Un grand nombre en sortent victorieux, heureusement. Ils ne sont plus jamais les mêmes ensuite, j’ai eu maintes occasions de le constater. Mais lui a fait plus fort que tout ce que j’avais vécu. Je suis allé le voir il y a une quinzaine. Il a voulu faire un tour dans le parc de la clinique. Lui dans un fauteuil roulant, nous, trois de ses vieux copains. Et sa fille qui est comme la nôtre. Une jeune femme déterminée qui a les yeux humides tandis que son père décide qu’on va parler de sa mort. Je lui dis qu’on pourrait parler d’autres choses. Je donne comme argument que sa fille est là et que nous allons la faire souffrir. Elle dit qu’elle n’a pas besoin de précautions parce qu’il a déjà eu cette conversation avec elle plusieurs fois déjà. Encore une personne jeune qui en sait davantage que moi sur la vie, je le vois bien et je ne le sais que trop, connaissant sa vie. Lui prend cet air ferme qui est notre façon codée de dire sans élever la voix que c’est une décision qui ne se discute pas. Il dit : « Non, on va en parler, sinon on n'en parle jamais ». « Il faut en parler justement avec ceux pour qui ça va compter ». Je passe le reste. Il n’appartient qu’à nous. Il voulait aussi l’adresse de l’association pour le droit de mourir dans la dignité. Le lendemain je devais y aller parler. Mon discours fut comme une suite donnée à cette conversation dont je devinais 
qu’elle serait la dernière entre nous, de cette façon là. Lui nous a dit : « Je n’ai pas peur ». Cette certitude exigeante, ces mots si fermes sont à présent plantés dans mon esprit comme un dépôt pour le moment qui viendra forcément un jour. Nous, ses vieux copains, nous avons délibéré et nous concluons comme la sagesse stoïcienne et épicurienne le signale. La mort est une expérience que font les témoins et non celui qui en est le sujet. Pour celui qui va mourir la mort n’existe que comme peur de la mort. Qui a vaincu la peur de la mort a vaincu la mort elle-même. Les grandes peurs périssent d’être reconnues dit Camus. J’ai vu cette fois-ci que cela pouvait être vrai de la plus grande d’entre elle puisque c’est la dernière que l’on éprouve. Les copains y sont retournés une fois encore pour une petite cérémonie tandis que moi je courrais la campagne électorale. Lui suivait cette campagne comme jamais. Les copains ont chanté l’internationale avec lui dans la chambre de la clinique. Il est passé le poing levé.
1 524 commentaires à “Rendez-vous Porte de Versailles”
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Monsieur Mélenchon,
La confidence que vous nous avez faite sur votre chagrin a l'occasion du départ de votre ami,me touche profondément surtout, dans la bataille que vous menez pour cette élection.et comme toute confidence, cela mérite le silence .Cependant je ne peux m'empêcher de vous dire que c'est beaucoup d'honneur pour nous de vous être ainsi confié.
.décidément ce F de G ne fini pas de nous charmer,ce soir avec F Delapierre'plus que bon dans^^mots croisés^^ses mots sont justes et précis.Je suis de plus en plus heureuse de voir la qualité de cette équipe de combattants. une équipe belle et rebelle comme notre douce Françe
ceci très "particulier à particulier" pour répondre à Claude à 23h39
Si les Steineirien (Rudolph Steiner qui a accueilli et protégé en Allemagne en 1920 les révolutionnaires qui fuyaient la répression stalinienne) commencent à soutenir Jean-Luc Mélenchon alors là c'est plusqu'une victoire c'est le signe d'une véritable prise de conscience de notre processus "d'individuation" moment crucial dans l'évolution de l'humanité toute entière...
Et puis comme ça, en passant, la mort est reliée à la naissance et non directement à la vie, ça n'est donc pas une fin mais un passage
Ne m'en voulez pas, il est tard et on peut s'ouvrir aussi vers le haut....
Si vous pouvez lisez le livre de Jacques Lusseran résistant et déporté aveugle...et les journalistes médiacrâtes disparaitront dans les ténèbres de l'insignifiance....
Jean-Luc c'est la rockstar de la campagne, le roi du vrai meeting populaire, le poète pitbull qui a le génie du verbe et le coeur pur que le peuple commence a sentir battre contre les banques scélérates et la societe de dupes qui nous est vendu par les élites hypocrites.
Magnifique Jean-luc qui se pose être le seul vrai anti-finances et le seul cultivé a élever le débat social et économique
HUM tellement beau, c'est si rare en ce moment
Graine d'ananar tu viens d'exprimer ma pensée! Je ne sais pas comment fait Jean Luc, je crois que je les mordrais tous! Je suis un peu guerre du feu dès fois..
Sinon les professions de foi je les ai reçu l'une sur l'autre avec Hollande en premier, Dupont, Bayrou, Cheminade, Arthaud (2), Poutou,Mélenchon,Sarkozy, Le Pen, Joly. J'aurai pensé que l'ordre serait le même que l'ordre des bulletins au bureau de vote? Tant qu'à faire! A rennes c'est la Mairie qui paie la mise sous pli. Et une asso style "intérim pour les misérables" qui embauche. Bien payé mais pas de pause syndicale, et on vous surveille pour que vous ne fassiez surtout pas de geste inutile! Le temps c'est de l'argent.
Je précise que Rennes est socialiste depuis la nuit des temps, mais c'est pas sur que ça dure! Et chez nous, EELV n'est pas associé au parti socialiste, ils n'ont pas "pignon sur rue" au conseil municipal, juste des anciens verts qui ont voulu conserver leur poste et qui ne font pas partis d'EELV. Les EELV chez nous sont plutôt beaucoup plus à gauche que le PS.
Bonsoir monsieur Mélenchon.
J'ai regardé votre passage sur i.télé et comme souvent, je suis énervé et fatigué par l'attitude et les questions des journalistes. Mais quand prendront-ils la mesure de l'homme que vous êtes et des idées que vous incarnez! Face à une personne sérieuse et responsable, deux enfants! C'est incroyable de voir à quel point ils manquent de maturité intellectuelle.
Pardonnez-moi mon coup de gueule, mais c'est vraiment épuisant et j'imagine que cela doit l'être pour vous aussi. Amitiés.
Merci Monsieur Mélanchon pour ce dernier témoignage concernant vôtre ami disparu.
Merci pour l'espoir que vous incarner depuis le début de cette campagne présidentielle. Vous êtes le seul à proposer une vision cohérente pour ce pays que nous aimons tant quand d'autres ne nous parlent,en essayant généralement de nous faire peur, que, de "mondialisation", d'économie, de consommation, de croissance, de déficit budgétaire, de dette, de mesurettes de dernière minute.
M. Mélenchon, courage dans cette dernière ligne droite surtout lorsque vous subissez de telles épreuves personnelles. Votre sincère humanisme et le courage dont vous faites preuve chaque jour sont des armes extrêmement puissantes. Quoiqu'il arrive ces prochains jours, je vous suis reconnaissant d'avoir remis dans le débat publique des thèmes essentiels qui vont bien au delá de l'encartage politique. Bravo et merci
Beau témoignage, condoléances Jean-Luc Mélenchon.
J'ai perdu mon père il y a 4 mois du crabe, je pense à lui qui doit savourer d'où il est, j'espère, cette magnifique campagne (dont je suis acteur en Guadeloupe). Kembé red, pamolli ! Fos é kouraj ! Le 22 risque de marquer un nouveau record ds la consommation locale de champagne... en attendant le 06 ! Ti punch à la tienne et au FdG,
FR SymComPris (sympathisant communiste primitif)
Merci pour ce beaux moment à Pau ou je réside, vous m'avez réconcilié avec la politique et réanimé en moi l'espoir, ne lachez pas :)
572 phil68 16 avril 2012 à 20h09 : Faire la traduction de tous les meetings est un boulot d'enfer, mais j'ai déjà commencé. Ce serait bien si d'autres camarades du blog pourraient m'aider. On pourrait se donner rendez vous dans Place au Peuple après les élections pour partager le boulot. Mais bien sur qu'il est plus que souhaitable, nécessaire. Je n'aime pas trop la personnalisation, mais je ne suis non plus aveugle: si on a la chance d'avoir un idéologue qui au même temps est un vrai tribun, il faut en profiter. Le langage visuel c'est plus facile que l'écrit pour convaincre
Merci, monsieur Mélenchon. Merci de nous faire partager depuis si longtemps à travers vos billets - et malgré les terribles fatigues d'une campagne - quelque chose de plus que des arguments politiques ou un engagment ou une pédagogie, quelque chose qui s'appelle humanité, dignité, amitié.
Merci d'être ce que vous êtes : un "Mensch".
On ne votera pas seulement pour vous. En plus on vous aime.
C'est du fond du Québec, en tant que citoyen français et canadien, que je suis assidûment votre campagne; c'est donc de ce côté de l'océan que je viens cueillir ces vagues d'espoir que vous et votre formidable équipe du FdG avez fait naître par votre sincérité, votre engagement constant et aimant envers la vaste majorité. La belle énergie qui vous anime — et qui est essentielle pour les défis qui nous attendent — vous la puisez dans ce souci constant que vous avez de répondre en premier lieu aux besoins des gens, les moins privilégiés pour commencer, au-delà des contraintes de-ci de-là que les éteignoirs de service ne manquent jamais de nous ressasser pour bloquer nos horizons et nous faire rentrer dans le rang de la compétition, de la résignation morne vers une « fin de l'Histoire ». Savez-vous que cette brise d'espoir, ce vent du printemps « érable » comme on aime le surnommer cette année, vient lécher les rivages du Québec, où depuis 9 semaines, les étudiant-es sont en grève pour s'opposer à l'augmentation drastique des frais de scolarité à l’université (+75% en cinq ans). Manifestations monstres et répétitives partout à Montréal et dans les plus petites villes, occupations de campus, soutiens des professeurs,...etc. Le mouvement étudiant par son intelligence et sa créativité a réussi à ouvrir un débat sociétal sur la place de l'éducation et de sa nécessaire gratuité. Tout un exploit vous en conviendriez en Amérique du Nord. Ici donc, la rivière est sortie de...
Je me suis bien endormi hier soir, le marchand de sable s'appelait Calvi !
Melenchon presidons !
Je me joins à bien d'autres ici pour constater, dans l'interview d'hier sur i-télé, l'insignifiance souvent méprisante (voir certaines attitudes de la jeune femme en particulier) des 2 personnes qu'on avait chargées d'interroger Jean-Luc Mélenchon... Mais souvenons-nous qu'i-télé est une émanation de Canal+, et qu'il y règne donc très certainement ce fameux "esprit canal" fait de dérision en toute chose!... Au-delà de la performance de notre candidat, consistant à parvenir à se maîtriser et à sourire encore face à de telles postures - maîtrise dont bien peu d'entre nous seraient capables, je crois que ces jeunes personnes sont "humainement" à plaindre (quelle peut être la réponse de la dérision face à la mort d'un ami, sauf à tenter de nier la mort elle-même donc l'humain?...).
Comme on le dit dans mon Midi natal, très proche de Marseillle la phocéenne (et depuis samedi, la "glorieuse"), ne nous faisons pas de "mauvais sang" inutilement avec ces déjà "petits marquis"! Demeurons donc sereins durant ces sortes d'interviews, car ça n'est pas à nous qu'ils sont confrontés mais à notre candidat...
Courage et sérénité à tous, déjà jusqu'à dimanche inclus!
J-5... On lâche rien !
Très adepte de SF en ce moment décidément...
Si quelqu'un trouve le temps aujourd'hui, peu être pourrait -t- il essayer d’imaginer ce qu'aurait pu être le bilan
de l'ex Mme Hollande à l'heure actuelle si elle avait été élue en 2007.
Comment aurait-elle négocié les attaques de la finance, les fameuses crises, Fukushima et autres événements survenus depuis 5 ans ?
Ceci pourrait être très significatif de la future politique de son ex qui a le même cursus universitaire qu'elle.
Bonjour,
le new-york times fait un article pas piqué des vers sur FH.
où l'on s'aperçoit que "capitaine de pédalo" est très gentil!
Bonne journée
Bonjour M. Mélenchon,
Je suis la présidentielle depuis la Suisse. Vous me donnez espoir que ce monde peut changer, je souhaite de tout coeur, que vous allez gagner. Beaucoup de courage et d'énergie pour ce sprint final. Vous redonnez un avenir meilleur....merci merci hasta la victoria siempre
Deux observations à faire, l'une sur l'entretien RMC, l'autre sur i-télé, concernant l'éthique du journaliste:
- Bourdin se pose en journaliste qui interroge à propos de tout ce qu'il entend ou lit vous concernant et vous vous adressez à un interlocuteur valable pour parler politique ne réduisant pas l'homme à sa fonction ce qui semble être un malentendu et crée ce combat de coqs et ces phrases sans cesse interrompues. Au final il est démontré que le journaliste ne se soucie pas du confort de l'auditeur mais semble jouer plutôt sur son inconfort...
- Les jeunes gens qui vous ont interviewé ont fait la démonstration de leur immaturité mais aussi de leur égo sur-dimensionné jusqu'au ridicule. N'ont-ils donc jamais rencontré un humain dans leur formation pour cultiver à ce point l'évitement de l'autre et d'eux-mêmes dans leur métier? Pourtant le discours du Prado et son hymne aux enseignants et aux journalistes était à même de les honorer! Au final, là aussi l'éthique est en perdition.
Merci, d'avoir permis à cette vrai gauche de se réveillée, depuis le temps que j'attendais 30 Ans. A mes enfants de revivre la joie que j'ai ressentie à mes 20 ans, et après "on ne lâchera rien" car nous le peuple aurons intérêt à bien surveiller "la rose" et je compte sur le Front de Gauche pour nous aider.
Merci pour vos mots, votre ténacité, votre culture, et après la lecture de ce dernier billet merci pour votre sensibilité.
Eres como mi familia, hasta la victoria siempre, no pasaran.
La campagne est terminée !
Elle est terminée, pour les Verts, pour LO, pour NPA, pour Cheminade, pour Dupont Aignan, et même pour Bayrou, car à l'évidence ces personnes n'atteindront jamais un score capable de les maintenir pour faire le deuxième tour !
alors il faut appeler tous les électeurs de ces gens à reporter leur vote sur Jean-Luc Mélenchon et le FdG, car il n'y a que lui qui va pouvoir faire cette fameuse révolution qui va enfin faire changer notre avenir à tous !
Avec Jean-Luc Mélenchon la finance reprendra la place qu'elle n'aurait jamais dû quitter, fini les intérêts exorbitants qui font crever notre pays, le monde nucléaire sera remis en question et un référendum conclura un débat national pour savoir si les Français veulent conserver cette source d'énergie, le smic augmenté permettra à 8 millions de Français de vivre plus sereinement, et enfin nous allons retrouver non pas le plein emploi mais assurément une chute réelle du chômage, comment hé bien tout simplement par la mise en route mais avant par la mise en place de grands travaux que la ligne verte favorisera à savoir la création de nombreuses usines qui utiliseront la géothermie pour fournir la chaleur et l'énergie nécessaire à une vie convenable sans utiliser l'énergie fossile !
D'autre part nos usines métallurgiques pourront produire les produits nécessaires pour la fabrication des petites centrales sous-marines qui sont déjà en fonction comme prototypes pour EDF etc etc etc..
AIDEZ NOUS à faire gagner Jean-Luc Mélenchon pour notre...
Vous trouvez Bourdin, bon, mais le "vous êtiez à la remise de la légion d'honneur de Buisson, donc vous êtes son ami" et le passage à autre chose pour empêcher Jean Luc de s'expliquer, à du mal à passer.
Lui qui se dit si libre, hurle avec les loups.
Pff Bourdin, i télé..., désolantes toutes ces émissions, ces talk show à l'américaine sont à la mode, normal que les jeunes se soient désintéressés de la politique, Ces animateurs depuis des année ne sont là que pour abêtifier les peuples afin qu'ils n'aient plus aucune référence politique et culturelle. Un peuple ignorant est tellement plus malléable.
Merci jean luc et " vive la vie"
Hasta la victoria siempre
Anciennement "Lisa", puisque mon pseudo a été pris par quelqu'un d'autre hier.
Cher Jean-Luc,
Nous pensons tous à vous et sommes avec vous par la pensée et par l'action.
C'est le moment d'intensifier toutes les actions possibles sur le terrain pour convaincre cette grande masse dépolitisée. C'est le moment d'intensifier tous les commentaires sur internet, pour apporter des démentis argumentés à des articles hostiles, pour convaincre encore, pour soutenir et renforcer des articles favorables. Les indécis et ceux qui s'abstiennent sont encore nombreux autour de nous, c'est le moment d'aller à leur rencontre.
La lecture du passage sur la mort de votre ami m'a profondément émue, et c'est la première fois (j'ai quasiment votre âge) de la part d'un homme politique.
Je n'ai pas assisté à votre meeting près de ma ville à cause du froid et du travail le lendemain et je le regrette mais je souhaite de tout coeur votre victoire, celle de tous les résistants. J'espère qu'il y a beaucoup d'inconnus comme moi, qui, sans être des militants très actifs, sont près à voter pour vous.
Hasta la victoria, siempre !
Menjine (654) a raison de nous alerter. Dimanche, le combat ne s'arrête pas. Si Jean Luc n'est pas élu au final, le formidable élan populaire qui s'est cristallisé ici doit se poursuivre et s'amplifier car les requins vont attaquer, attaquer, attaquer pour pousser au démantélement de toute protection sociale de tout droit du travail républicain, pour imposer l'ultra libéralisme partout.
Le chemin parcouru est déjà beau car le réveil de la conscience politique d'un si grand nombre de citoyens est extraordinaire mais maintenant, il ne faut plus rien lâcher et faire prospérer l'humain d'abord, partout et en toute circonstance. La révolution citoyenne ne fait que commencer....
Bonjour tout le monde,
Un journaliste respectueux de ses invités existe, il s'appelle Patrick Chêne.Il officie sur LCP et, fait rare, il écoute les réponses et ne coupe pas la parole.
Belle interview de notre porte-parole et qui sera visible sur le site dans la journée ou demain :
http://www.placeaupeuple2012.fr/wp-content/uploads/2012/03/info_admin.pdf
Voir aussi les 5 mn qui suivent, mais LCP n'est sans doute pas la chaîne préférée des français pour s'informer !
Bonne journée à tous
je viens d'écouter l'intervention de Jean-Luc sur LCP avec P. Chène. Très clair, très bien. Puis il a fallu que Chène se permette un commentaire désobligeant disant que Jean-Luc avait menti : l'institut des entreprises n'est pas composé par des dirigeants des grandes entreprises (Cac 40 and co) ! Je suis allée vérifier sur internet et bien sur le menteur et malhonnête, c'est Chène ! J'ai essayé de trouver un endroit pour commenter mais je n'ai pas su trouver. Il y aura surement quelqu'un de plus dégourdi que moi pour le faire ! Bonne journée à tous
J'ai beaucoup aimé cette intervention de notre candidat sur LCP ce matin ! Ah cette fameuse authenticité, palpable jusque dans les moindres recoins d'une personnalité qui se révèle dans toute l'ardeur de son humanité brute ! Moi j'y suis sensible (car je ne vote pas pour des robots) et c'est à la base, ce qui m'a fait m'accrocher à cette espérance et à ce programme là au travers la détermination de cet homme là et que j'y ai crû depuis le début, où le hasard m'a conduit en la direction du Front de Gauche, par la magie de mon poste de télévision (comme quoi, à être exigeant, on ne finit pas mongole à regarder sa télé).
On est tous là, dans une attente peut être démesurée, au vu du contexte actuel !
On y croit en votre victoire Monsieur Mélenchon, on vous suit, on vous soutient et chacun continuera à mettre la main à la pâte, une fois votre élection en poche car votre élection ne sera qu'une étape : le gros du boulot restera à faire et on sera d'autant plus motivés d'y participer, qu'on l'aura voulu de toute notre force de citoyen engagé.
Bientôt 50 ans, j'a toujours voté à gauche, souvent fait grève, mais jamais assisté à un meeting ; j'ai loupé malheureusement celui de Nantes. Dans la grande entrprise où je travaille (SNCF), toutes les personnes avec qui j'ai discuté vont voter FdG. Beaucoup de syndicalistes c'est vrai mais pas seulement même dans les plus agents plus "modérés" car le ras-le-bol est général !
@ 532, 561,
même présentation des professions de foi. pour le 65, avec les bulletins pliés en 2 paquets dont l'un avec le bulletin "Jean Luc Mélenchon", visible.
Je persiste et signe: il faut une VI° République et sa Constituante.
Il reste du travail à faire et beaucoup de gens à informer...tous ceux que j'interpelle sur les réalités de la dette, de la situation des pays du sud de l'Europe, du scandale des banques renflouées...de l'impasse de la 5ème rep. et de la necessité de sorti de la social démaocratie évoluent et modifient leur manière de voir.
Dernière ligne droite, il faut informer et informer encore
...un petit coup de pouce peut être pour tous les indécis de gauche/centre : Plus que 2 jours avant la diffusion du documentaire de Pierre CARLES sur http://www.pierrecarles.org
RESISTANCE !
Patrick Chêne a été plutôt correct lors de l'interview de Mélenchon. C'est assez rare pour être mentionné
@Anne 9h17
J'ai fait la même chose, et j'ai trouvé le lien "contact" tout en haut de la page, au milieu. Je me suis donc fendu d'un petit message (aimable) à l'air adresse, preuve à l'appui.
Demain, pour moi, réunion et specatcle avec des Républicains espagnols.
Resistencia
@michèle J à 9h11
C'est en conclusion des 5 mm qui suivent l'intervention de Jean-Luc où les journalistes ont commenté la séquence que Chène a conclu en parlant de mensonge !
Effectivement, "Incompréhensibles" les électeurs PS,
http://www.legrandsoir.info/pourquoi-diable-certains-qui-ne-veulent-pas-du-ps-prennent-ils-le-risque-de-le-laisser-elire.html
Bonne journée
quel est votre réponse, si vous ne l'avez déja formulée a la proposition de Poutou sur france 2 ?
"En conclusion de l'émission, Philippe Poutou a lancé un appel à Nathalie Arthaud et au représentant du Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon pour bâtir une "riposte unitaire" après l'élection, quel qu'en soit le vainqueur."
on attend tous cette unité
@ 660 nath35 17 avril 2012 - 1h42
Il ne faut pas, à 5 jours du 1er tour, faire une "fixette" façon parano, sur la mise sous pli de la propagande électorale.On a d'autres chats à fouetter ! (cf mon message @ 648 - 0h11).
@ 660 : " A rennes c'est la Mairie qui paie la mise sous pli. Et une asso style "intérim pour les misérables" qui embauche. Bien payé mais pas de pause syndicale, et on vous surveille pour que vous ne fassiez surtout pas de geste inutile!".
Tout ça est faux ! La mise sous pli, partout, est payée sur le budget que reçoit chaque préfecture. Il est bien chaque fois que c'est possible que des chômeurs soient choisis car c'est bien payé (même si en tant que partisan du FdG je suis pour le plein emploi). Il fut un temps où c'étaient des fonctionnaires qui le faisaient. Dans presque tous les départements, ceux-ci ont renonçé à ce qui pour eux étaient une prime pour que des plus malheureux qu'eux améliorent un peu leur triste vie. "Pas de pause" ? Je suis sûr que c'est faux, car il est impossible de tenir. Moi je ne l'ai jamais vu, même si le rythme est soutenu, car il y a des délais légaux à tenir et le code électoral "ne rigole pas". Il ya une "surveillance" par les fonctionnaires, non pour la "rentabilité" dont ils n'ont que faire, mais pour qu'il y ait le moins d'erreurs possible.Ils le font par conscience professionnelle, et parce qu'il peut y avoir des contrôles (magistrat, représentants des candidats).
Bonjour à vous,
Au sujet de LCP ce matin, la routine: le journaliste Patrick Chêne exécrable, sur la méthode d'interrogatoire qui ne surprend plus personne: question/affirmation/insinuation à partir de propos déformés (Chavez, tibet...), des ragots ou d'études bidonnées (Institut de l'Entreprise, outil de propagande fallacieuse du cac 40) Pas de quoi déstabiliser notre brillant porte parole, qui semble toujours prendre un plaisir malicieux à mettre le nez de ses interlocuteurs, dans leurs niaiseries. Tellement rancunier d'avoir perdu la face, Patrick Chêne à répliqué, après la fin de l'entretien, en l'absence de Jean-Luc Mélenchon, par un mensonge au sujet de l'indépendance de "l'institut de l'Entreprise" en affirmant que Jean-Luc Mélenchon était un menteur. (Je ne sais plus comment il a formulé celà). A part cela, dans le pseudo débat qui a suivi, même de la part de journalistes du Figaro, l'image de Jean-Luc Mélenchon a été respectueuse, voir élogieuse de ses qualités. (Eloges ensuite de P POUTOU, dans le registre du"folklore"gauchiste)
Mélenchon ne vaticine pas quand il dit que " nous serons au pouvoir d'ici 10 ans".
Ce matin débat sur France info entre un Monsieur d'Atlantico et un autre de Rue 89. Il en ressort que tous commencent à prendre très au sérieux notre force. Quelques tentatives pour la minimiser du type: " Déjà la gauche de la gauche au total faisait 14% et ce n'est pas un raz-de marrée cette campagne" (sic), mais la puissance de notre force est telle qu'une fois cela dit c'est bien de cette force "nouvelle" dont'ils parlent.
Que faire de cette force? "influer" comme ils le suggèrent sur le PS, le seul but de Mélenchon est-il de "transformer" la gauche, ce que Hollande ne saurait pas faire?
Ces Messieurs n'ont pas compris : nous, avec Mélenchon, et pas Mélenchon tout seul, nous voulons une Révolution citoyenne, c'est à dire une transformation des rapports sociaux de la société toute entière (et pas que du PS, dont beaucoup d'entre nous ne sont pas issus), nous voulons la République Sociale.
Les attaques dont les forces du travail sont l'objet vont inévitablement, provoquer des changements profonds, nous sommes prêts : cette campagne nous a éduqués, nous avons pris conscience de nos convergences, de notre unité, nous ne lâcherons rien, et surtout cette unité ne risque pas de se déliter, le PCF et le PG et tous les autres n'ont pas fait une alliance tactique, nous avons mis en marche le peuple.
Vive la Sociale !
Alain Tétart à 8h14,
Ton Appel aux Partis cités est très important et surtout dépend de plusieurs facteurs où les électeurs habituels doivent être distingués des militants de ces Partis. Pour le Npa et L.O., il y aurait plus que jonction entre militants et votants, et des appels leur ont été adressés depuis plusieurs mois en regard de la gravité de la situation et de l'urgence à proposer à notre Peuple une Alternative, Poutou proposerait après les élections un grand rassemblement avec FdG et L.O ? et pourquoi pas avant le 22 ? Cela présagerait très bien de l'efficacité de l'Union du monde du travail dans les Luttes qui seront obligées et intenses vu les agressions et attaques multiples à venir de la part de la bourgeoisie et de leurs finances interconnectées.Il est encore temps pour ces 2 Partis que leurs candidats appellent à voter Jean-Luc,car ils considèrent que l'importance des mobilisations est supérieure et plus efficace que la votation.
Pour les verts notre candidat a reconnu en Eva Joly une femme déterminée et incorruptible et serait donc très efficace pour "récupérer" des sommes gigantesques détournées, pour debout la République et le martien ce serait un apport et intersidéral non négligeable,quant à Bayrou là qqs électeurs pourraient lire notre PPPet verraient le fossé surtout en ce qui concerne cette U.E., on peut toujours essayé :à un marché un des leurs a pu discuté avec qqs échanges mais là c'est un peu court....
Vive le FdG.
Cher Monsieur Mélenchon,
la justesse de votre témoignage sur le départ de votre ami ajoute encore une raison à mon soutien. Quand je voterai pour vous dimanche, ce sera aussi en hommage à mon grand-père, lui aussi dévoré par cette abjecte maladie. Il se souvenait de Fehrat Abbas, des premiers congés payés à Valras, et des petits paysans des écoles publiques du Massif Central à qui il faisait lire Molière et Hugo parce qu'il considérait qu'eux aussi y avaient droit. Lui aussi est parti la flamme dans les yeux. Merci d'être là. Faites attention à vous. A mon avis certains commencent à avoir sérieusement la trouille, et c'est là qu'ils sont le plus dangereux.
Bonjour à tous,
Après le démontage d'Onfray, je vous propose une petite vidéo sur ce reproche récurrent que l'on fait au Front de Gauche : le culte de la personnalité. et oui, vous êtes tous des groupies! Vous ne le saviez pas?
merci de redonner vie, non pas à la politique (politicienne), mais au politique.(débat d'idées). Et de montrer que ce politique est animé par des subjectivités (pas nécessairement exhibitionnistes ou narcissiques). Salut et fraternité !
Cher Jean-Luc, merci pour votre force et votre courage. C'est peut-être la première fois que nous avons la possibilité de voter pour un candidat qui est à la fois un homme politique expérimenté, un défenseur du peuple et de la justice, un tribun, un humaniste, un poète... et tout simplement un homme, de chair, de sang et d'intelligence. Ne manquons pas cette opportunité.
Bon courage, amitiés, et à dimanche
Si l'on a pu imaginer un instant que tu sois comme Jésus parce que à Pau dis-tu, le ciel a cessé d'envoyer ses seaux d'eau quand tu es arrivé. En ce jour où tu n'es pas allé en officiel à l'hommage de Raymond Aubrac, mais où tu as choisi d'être présent aux obsèques d'un ami, c'est que tu es comme nous tous un humain de chair, de sang et de sensibilité. Oui, on a pu se dire, mais pourquoi lui n'est-il pas présent ? On a compris. Tu as bien fait. Tu n'es plus notre porte-parole mais notre parole portée haut et fort et tout ce que tu fais publiquement nous concerne.
@ 698 Menjine - 9h56
D'accord avec toi (comme d'hab, ou peu s'en faut). Par contre lorsque Jean-Luc dit : " nous serons au pouvoir d'ici 10 ans", je ne suis pas d'accord avec lui (fait rarissime) sur la manière dont c'est dit. Soit le Front de Gauche arrive au pouvoir après les élections et applique son programme, soit quel que soit l'équipe au pouvoir, les banksters achèveront leur oeuvre et tireront une balle dans la nuque de notre pays. Dans ce cas, ce sera le chaos, proche de la Grèce. Le FdG alors s'imposera dans l'intérêt général, bien avant 10 ans. Il est des cas où, je le répète (comme l'a dit De Gaulle) : " Le pouvoir ne se prend pas, il se rammasse". Il y aussi le cas où le pouvoir se "ramasse" tout seul, comme Sarkozy, mais c'est un autre cas de figure !
@jacquelin - 17 avril 9h49
Le mot important dans la conclusion de Philippe Poutou me paraît être "après"... Après, toujours après...
Clémenceau, grand polémiste, avait l'habitude de dire qu'on reconnaissait une phrase de Jaurès à ce que "tous les verbes sont au futur!"...
Mais, dites-nous M. Poutou, si vous êtes cohérent dans votre préconisation d'une "riposte unitaire", que ne conseillez-vous déjà à vos électeurs de voter DES LE PREMIER TOUR pour le candidat du FdG?... Ne croyez-vous pas qu'une telle "riposte", consistant en l'élection de Jean-Luc Mélenchon comme Président, nous ferait faire collectivement l'économie d'un "après" - toujours plus hypothétique en terme de "radicalité concrète"?...
En ce jour, nous n'avons que faire de vos "après"! C'est aujourd'hui et pour ce dimanche-ci qu'il s'agit de prendre ses résolutions: voter JLM!... Car la vraie question concrète à se poser aujourd'hui est: "Qu'est-ce qui va arriver SI JE NE VOTE PAS pour JLM". Ne pas se poser cette question, c'est prendre le risque - à nouveau! - que cet "après" signifie en réalité "trop tard"...
@695 jacquelin dit: 17 avril 2012 à 9h49,
quel est votre réponse, si vous ne l'avez déja formulée a la proposition de Poutou sur france 2 ?
"En conclusion de l'émission, Philippe Poutou a lancé un appel à Nathalie Arthaud et au représentant du Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon pour bâtir une "riposte unitaire" après l'élection, quel qu'en soit le vainqueur."
on attend tous cette unité
Il vient peut-être de découvrir l'eau chaude, car il aurait été plus simple de faire cette union pour l'élection présidentielle, Non?