15avr 12

Marseille, Pau, la semaine cruciale.

Rendez-vous Porte de Versailles

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Ceci est une note rapide rédigée dans la salle d’attente du retour de Pau sur Paris puis dans l’avion du retour. Je ne remets pas à demain de publier aussitôt. Il sera question de ce que j’ai compris de cette paire de jours cruciaux dans la campagne. Gloire à Marseille, bides à Paris. Puis, je dis un mot de mon passage à Pau, et des raisons qui m’empêchent d’être présent à l’hommage rendu à Raymond Aubrac, retenu que je suis par des obsèques plus intimes où le devoir d’affection m’appelle. Si besoin est et si j’en trouve le temps, j’allongerai cette note dans les prochaines heures et jours.

En illustration de ce billet des visages ensoleillés, enthousiastes, déterminés, parmi les 120 000 participants venus le 14 avril sur les plages du Prado à Marseille à l'appel du Front de Gauche. Photos : S. Burlot

24De Marseille je ne dis rien car tout a été dit, filmé, écrit de tous côtés. Vous savez à quoi vous en tenir. L’onde de choc va se propager dans les couches profondes de l’opinion toute la semaine. La force ira à la force de façon moléculaire mais constante. Je guette le moment où le Front de Gauche accomplira sa mue prévisible en Front du peuple. Les urnes vont être une étape cruciale. Le bilan de cette fin d’avant-dernière semaine est excellent pour nous. Les rassemblements de notre concurrent et de notre adversaire qui devaient assécher notre performance marseillaise et relancer leur action pour les derniers jours n’ont pas fonctionné.

Si c’était un match que cette simultanéité des meetings ce samedi dimanche, alors nous aurions l’avantage. Pouvais-je imaginer que ce serait à ce point ? Notre rassemblement de la plage du Prado est une cristallisation formidable et un propulseur inouï. Les deux rassemblements du lendemain, celui du Bois de Vincennes et celui de la Concorde sont des bides déflagrateurs. Je comprends parfaitement le rôle que le mauvais temps a joué dans cette situation. Mais dans la mesure où les uns étaient mis publiquement et ostensiblement en concurrence avec les autres, l’incapacité à vaincre les hantises du mauvais temps sont un indicateur de froid qui n’a rien de18 météorologique. J’en suis d’autant plus certain que, placés dans des conditions plus rudes quant au froid et à la pluie, nous avons submergé la place royale à Pau. Nous confirmons notre ancrage et nous nous donnons de l’élan. Ils peuvent au mieux stabiliser leurs positions. Les gesticulations sur la très, très, grande scène centrale du château de Vincennes annonçant cent dix mille personnes sur une place qui n’en peut contenir davantage que 70 000 bien tassés étaient si énormes que le public présent se sentait lui-même gêné. Surtout que la place était à moitié vide. Quoi qu’il ait annoncé son intention de faire un retour au festif, cette partie manquée ne change rien pour le candidat socialiste. Hollande est candidat à être président par défaut. L’enthousiasme l’encombrerait comme une promesse impossible à tenir. Il n’a donc pris aucun risque, plus plat que jamais. Des gens quittèrent donc la place alors même qu’il dévidait encore son filet d’eau tiède. Peu lui chaut ! Il n’est là pour les mobiliser à rien d'autre qu'à faire les machines à « voter-utile ». La situation de cette place glaciale et sans enthousiasme, régulièrement appelée à applaudir tel ou tel notable de Paris ou de province fonctionne comme un résumé du récit que cette nomenclature propose d’elle-même en tant qu’idéal de vie. Il n’y a pas de décalage entre ce qui est donné à voir et ce qui est proposé. Il en va tout autrement en ce qui concerne Sarkozy. L’affaire est plus grave. Les apparatchiks du parti ont déjà désenbossé les canots de sauvetage. La marée annoncée par le chef, un fondamental de la droite française, n’a pas eu lieu. Elle lui était pourtant indispensable. Une semaine avant le vote, les mouches vont donc changer d’ânes. L’éparpillement de la droite pourrait bien livrer le deuxième tour dans un fauteuil en velours à François Hollande. Mais qui sera alors le second ?

La semaine qui vient va beaucoup faire tanguer. C’est la zone des très grands rapides. L’espace-temps politique va devenir hautement communiquant. Rumeurs et bobards se déplaceront à la vitesse des virus sur la toile.  Mais aussi les arguments qui touchent au but. L’espace temps subit une très grande tension en ce moment. Nicolas Sarkozy, nous dit-on, semble dévisser dans les sondages. Sa défaite paraît certaine. Dès lors l’univers politique se déforme et bien des choses peuvent se produire. Le bide des meetings de ce dimanche accentue la volatilité du champ politique, je le répète. Nous sommes donc mobilisés : 17notre rendez-vous du 19 avril Porte de Versailles prend un sens et une portée augmentée. C’est le message de force qu’il faut délivrer avant le vote pour faire le sans faute qui est nécessaire avant le verdict populaire. Nous sommes capables de recevoir un formidable coup de booster.

Les provocations contre nous vont donc se multiplier, cela ne fait aucun doute. Il suffit de voir comment la propagande de l’extrême-droite a été relayée par le « Nouvel Observateur » et « L’Express » pour se faire une idée du niveau de violence disponible contre nous. Bien sûr nous rendrons les coups comme nous l’avons toujours fait. La pente générale des derniers convertis au prochain pouvoir et des intriguants qui en attendent des postes est de nous nier, de nier notre premier tour et donc les chances pour nous qui vont avec. Ainsi de l’épisode de ma possible candidature aux élections législatives. Autre manière de reprendre le même petit concert qui voudrait tellement faire de ma candidature un simple et inoffensif témoignage. C’est sûr : c’est déjà mieux que l’invention d’après laquelle je « prépare 2017 » inventée par mes chers « biographes ». L’un d’entre eux a jeté le masque en venant faire à Marseille un reportage sur les participants à notre meeting de la plage du Prado « tentés par le vote utile pour François Hollande ». Wee ! Une tournée de la part d’Hollande ! Il aurait plutôt dû cuver en faisant un reportage sur ceux qui croyaient aux soucoupes volantes parmi ces gens. Il aurait ainsi révélé notre conjonction secrète avec le plan de Cheminade pour « terraformer » Mars. Plus sérieusement, tenez-vous prêts à riposter dans34 vos réseaux, en évitant de propager les fausses nouvelles et en assurant le calme et le sang-froid de l’argumentation en toutes circonstances.

A Pau, il pleuvait à gros seaux quand je suis arrivé sous la petite tente où j’attendais mon tour de parler en écoutant Olivier Dartigolles. Bien sûr, la pluie s’est arrêtée quand je suis monté sur cette scène plantée devant la statue d’Henri IV. Je dis : « bien sûr » car j’ai pris l’habitude de voir le temps s’accommoder à nos horaires. J’ai dit d’abord, comme pour plaisanter, que c’était les forces de l’esprit. Je finis par croire que le syndicat des nuages est de notre côté ! N’empêche que ce devait être un pique-nique mais on comprend qu’il n’en fut rien du fait des intempéries. Encore une fois une affluence historique sur cette place elle-même historique. Un beau et fort festival d’expression culturelle avait eu lieu avant nos prises de paroles selon ce qu’on m’en a dit. Moi j’arrivais directement de l’avion et de la voiture depuis Biarritz. Possible que quelqu’un ait filmé ou enregistré ce que j’ai dit là. Il y fut question d’émancipation et du goût de la liberté. De la place à l’auberge qui m’accueillait, à l’aller comme au retour, j’ai franchi tout juste dix mètres. Mais quelle incroyable ambiance de chaleur humaine, si amicale, si fraternelle ! Un nombre compact de personnes de tous âges tendait les mains et criait des mots d’amitié. De tout cela je retiens une fois de plus le sentiment de la force grandissante et surtout de la joie qui se dégage de notre 28rassemblement. Les gens arrivent et repartent avec le sourire. Et moi aussi quand bien même suis-je par moment épuisé par cette sorte d’avidité photographique dont je fais l’objet et qui me rend moins disponible pour rendre les sourires aux amis inconnus qui m’en font.

Ce lundi matin il fallait choisir où je serai. On m’attend à l’hommage pour Raymond Aubrac. Mais à la même heure se déroule la crémation d’un ami très cher. Je serai avec la famille de mon ami. Et les amis de l’ami. Dans ce moment-là nous sommes ces pauvres diables qui se serrent sous la pluie froide sous le même parapluie. Je veux y tenir ma place et y apporter ma part de chaleur. Nous autres de la région parisienne, nous avons vécu venant de tous côtés. Nos amis de longue date sont alors notre famille choisie. Ces liens là sont aussi forts que ceux de la nature. Et parfois davantage. En ce qui concerne Aubrac je crois que j’ai pris la part que je devais prendre. J’ai fait vivre son exemple et sa mémoire sur la plage du Prado. A Marseille dont il a été le préfet à la Libération. J’ai rappelé ses réquisitions d’entreprise qui ont permis au port phocéen de reprendre ses activités au moment crucial ou le pays en avait besoin. Et je suis certain qu’avec notre cri de ralliement mille fois répété au cours de cette29 campagne, résistance, nous nous sommes tous montrés dignes de ce qu’il pouvait nous apprendre.

Un qui m’en aura appris, c’est celui que je pleure. C’est un cancer qui l’a emporté. Ceux qui mènent ce combat là nous en apprennent toujours. Un grand nombre en sortent victorieux, heureusement. Ils ne sont plus jamais les mêmes ensuite, j’ai eu maintes occasions de le constater. Mais lui a fait plus fort que tout ce que j’avais vécu. Je suis allé le voir il y a une quinzaine. Il a voulu faire un tour dans le parc de la clinique. Lui dans un fauteuil roulant, nous, trois de ses vieux copains. Et sa fille qui est comme la nôtre. Une jeune femme déterminée qui a les yeux humides tandis que son père décide qu’on va parler de sa mort. Je lui dis qu’on pourrait parler d’autres choses. Je donne comme argument que sa fille est là et que nous allons la faire souffrir. Elle dit qu’elle n’a pas besoin de précautions parce qu’il a déjà eu cette conversation avec elle plusieurs fois déjà. Encore une personne jeune qui en sait davantage que moi sur la vie, je le vois bien et je ne le sais que trop, connaissant sa vie. Lui prend cet air ferme qui est notre façon codée de dire sans élever la voix que c’est une décision qui ne se discute pas. Il dit : « Non, on va en parler, sinon on n'en parle jamais ». « Il faut en parler justement avec ceux pour qui ça va compter ». Je passe le reste. Il n’appartient qu’à nous. Il voulait aussi l’adresse de l’association pour le droit de mourir dans la dignité. Le lendemain je devais y aller parler. Mon discours fut comme une suite donnée à cette conversation dont je devinais 19qu’elle serait la dernière entre nous, de cette façon là. Lui nous a dit : « Je n’ai pas peur ». Cette certitude exigeante, ces mots si fermes sont à présent plantés dans mon esprit comme un dépôt pour le moment qui viendra forcément un jour. Nous, ses vieux copains, nous avons délibéré et nous concluons comme la sagesse stoïcienne et épicurienne le signale. La mort est une expérience que font les témoins et non celui qui en est le sujet. Pour celui qui va mourir la mort n’existe que comme peur de la mort. Qui a vaincu la peur de la mort a vaincu la mort elle-même. Les grandes peurs périssent d’être reconnues dit Camus. J’ai vu cette fois-ci que cela pouvait être vrai de la plus grande d’entre elle puisque c’est la dernière que l’on éprouve. Les copains y sont retournés une fois encore pour une petite cérémonie tandis que moi je courrais la campagne électorale. Lui suivait cette campagne comme jamais. Les copains ont chanté l’internationale avec lui dans la chambre de la clinique. Il est passé le poing levé.


1  524 commentaires à “Rendez-vous Porte de Versailles”
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  1. thierry dit :

    Quelle merveille ce blog, que d'humanité.

    Condoléances Mr Mélenchon, et surtout, merci, d'ores et déjà, merci.

  2. Paton dit :

    L'humanisme est la meilleure réplique à la terreur que la grande faucheuse voudrait nous faire subir. L'humanisme n'est pas un trait caractère. C'est un choix philosophique de vie, contraire à la fuite en avant morbide du chacun pour soi. Votre place est auprès de lui...

    Comme Jean-Luc Mélenchon le préconise, le FdG doit dire la vérité en matière d'affluence dans les meetings. En voyant les images des deux "démonstrations de force" d'aujourd'hui, on a peine à croire qu'il y avait 100 000 personnes. Quand on les compare avec les images du Prado, de Bastille ou du Capitole, où il est impossible de cadrer toute la foule en un seul plan large, on a l'impression de changer de catégorie. Mais comment prouver que ces impressions sont justes? Les médias répercutent en boucle les chiffres des organisateurs et laissent donc entendre que c'était réussi... Il faut convaincre que c'était des bides être dans la basse polémique partisane. Pas facile, mais important pour les indécis qui pourraient voir là la preuve de la sous estimation de la force du FdG dans les médias dominants.

  3. marechal dit :

    J'éprouve un sentiment des plus étranges avec ce billet,
    Pour diverses raisons la mort ne m'effraie pas...il existe je crois bien des accidentés de la vie qui ont croisé au moins une fois le regard tendre de la grande faucheuse...
    Et qui en sont restés comme "détaché" ou indifférent depuis.
    S'assistant eux-même
    Il se reconnaitront peut-être en ce que je veux dire...
    Mais passons.
    A propos de ce sentiment étrange je voulais dire aussi : nous sommes à la veille du jugement du peuple. Je suis surpris que dans ce que vous appeliez le "pmu politique" vous placez FH au second tour d'office, en éliminant le pantin à talonnette sur la seule base d'un meeting manqué qui ferait la preuve de l'éparpillement de la droite (?) j'ai du mal à vous suivre, : en ce qui concerne l'éparpillement de la droite je veux bien vous croire ; mais ça s'éparpille pour aller où ces machins là : FN ? (on les a cuit autant que je sache) Bayrou? (il s'est grillé tout seul).
    Non, je ne crois pas que la machine de guerre sarko soit enrayée, En fait, une confrontation avec le représentant en chef des réactionnaires qui parasitent notre patrie me parait des plus nécessaires. Ainsi La France pourra redémarrer sur des base saines après que la droite extrême rende enfin des comptes. Le temps des cerises est aussi ce temps où le bois pourri fait de l'humus... et est recouvert de fleurs nombreuses.
    Toutes mes condoléances, pour vous et les proches de votre ami

  4. Je ne connais aucun autre homme politique qui, à quelques jours d'une échéance aussi importante et après tant de fatigues, prend le temps de continuer à entretenir le lien devenu si fort entre lui et ceux qui partagent les mêmes valeurs. A nous parler évidemment de ce qui nous occupe et nous péoccupe, mais aussi de ce qui le touche personnellement, non par égocentrisme, mais parce qu'il sait bien, étant humaniste, que ce qui bouleverse un homme, peut bouleverser et concerner tous les autres. Bon courage Jean-Luc. Nous sommes sûrs maintenant, sympathisant et militants, que nous avons inventé ensemble "quelque chose de nouveau" que je ne saurais définir, une nouvelle façon de faire de la politique.Ce réseau citoyen devra entretenir la flamme de la Résistance, quoiqu'il arrive, jusqu'à la victoire du peuple sur une oligarchie qui l'exploite, l'humilie et l'asservit. Que se Vayan todos !

  5. riesco marie et igor dit :

    Vous nous donnez tant d espoir, d espérance pour un meilleur avenir
    La semaine a venir va être cruciale,il faut donc rester mobilisés et continuer
    à convaincre nos entourages indécis.
    Tous ensembles!
    RÉSISTANCES!

  6. cizeff dit :

    une poignet leve du printemps arabe,en difficultes au printannier de france et d,europe pour un monde meilleur ou fraternite,egalite et liberte reprennent leur couleur !...

  7. thierry dit :

    au webmaster, il n'y a plus l'encadré qu'il y avait à droite de l'agenda de Jean Luc.

  8. monique dit :

    Vous rendez à la France ses lettres de noblesse...... votre discours, vos mots, vos citations parlent à l'intelligence, à la fraternité, à la sensibilité, continuez à ouvrir les esprits, expliquez, questionnez, partagez comme sur ce blog et toute cette force intelligente et honnête et ce don de persuasion distillés à chaque intervention franchiront tous les obstacles;
    Votre êtes un homme heureux d'avoir de bons amis tel cet ami que vous venez de perdre, hélas, qui vous a fait ce cadeau de partager sa mort !
    Restez cet être authentique et sensible si vous accédez au plus hautes marches du pouvoir et ce sera notre fierté de vous avoir soutenu ! ,em>

  9. monique dit :

    Vous rendez à la France ses lettres de noblesse...... votre discours, vos mots, vos citations parlent à l'intelligence, à la fraternité, à la sensibilité, continuez à ouvrir les esprits, expliquez, questionnez, partagez comme sur ce blog et toute cette force intelligente et honnête et ce don de persuasion distillés à chaque intervention franchiront tous les obstacles;
    Votre êtes un homme heureux d'avoir de bons amis tel cet ami que vous venez de perdre, hélas, qui vous a fait ce cadeau de partager sa mort !
    Restez cet être authentique et sensible si vous accédez au plus hautes marches du pouvoir et ce sera notre fierté de vous avoir soutenu ! ,em>

  10. Monique B. dit :

    Que d'émotions ! A Marseille autant qu'à la Bastille, mais différente ! La mer et la montagne comme décor d'évidence à ces valeurs universelles que vous nous avez proposées, que vous nous avez rappelées et qui ont résonné dans cette assemblée bigarrée et cosmopolite encore plus fort qu'ailleurs.
    Ces valeurs de fraternité, d'amitié, de solidarité avec tous ces peuples de la mer, avec ceux des autres continents plus lointains et que vous porterez demain à votre ami et à sa famille. Sachez qu'un ami qui part, et je sais...ce n'est pas une chandelle qui s'éteint, c'est une lampe qui brille un peu moins fort, mais qui demeure toujours présente pour éclairer le chemin qu'on poursuit sans elle, sans lui. Permettez moi de partager un peu de votre peine et de vous remercier encore une fois pour cette humanisme que j'ai tant appelé de mes voeux et que vous catalysez en ces moments rares que nous vivons avec le FdG. De tout coeur.

  11. Magda Corelli dit :

    Et voilà encore des larmes ! Je suis émue par votre billet et même étreinte.Vous avez dit un jour que l'homme vaincra la mort.Ce n'est pas pour nous encore et nous devons vivre avec cette angoisse que fait naître la peur (que votre ami a vaincu) mais aussi avec le regret de quitter les siens et tout ce qui nous passionne.Dur, dur...Transmettez mon réconfort à la famille de votre ami et à son proche entourage.
    Tenez bon surtout devant l'infamie de ces éditocrates Je viens de voir leur comportement envers Monsieur Dupont-Aignan, je comprends que vous n'ayez pas envie de trop les voir !
    Le Monde du 13 avril a publié non pas une photo mais 2 photos très glamour (si c'est possible?!) de Madame Le Pen.Je n'ai pas lu la prose de cette dame mais j'ai aussitôt téléphoné au journal pour dire à la rédaction du service politique qu'il manquait une photographie, celle du Directeur du Nouvel-Obs. en compagnie de Jean-Marie Le Pen !
    Et toc ! Courage et merci.

  12. Jean-Mi41 dit :

    Je tiens à me joindre aux camarades pour présenter mes fraternelles pensées à Jean-Luc et aux proches de son ami, cela fait aussi partie de choses que l'on doit savoir partager entre nous :
    " Courage pour tout, c'est clair, vous n'êtes pas seuls ! "

  13. Les Designers Rouges dit :

    La fin de cette derniere note m'a coupé le souffle.

  14. Ingo dit :

    Merci Jean-Luc...de partager, tout partager...merci...
    Tristesse et joie tout en même temps, je partage avec vous tous une petit vidéo de notre petit Assemblée Citoyenne dans un village du Royans, 50 personnes pour 1 218 habitants et à la fin de notre rassemblement on fini en music, repas et joie... : http://www.dailymotion.com/video/xq5fqg_assemblee-citoyenne-du-13-avril-2012-avec-corinne-morel-darleux_news
    Inéluctablement, le peuple prendra le pouvoir ! Inéluctablement !

  15. polocartes dit :

    Merci camarade Jean-Luc pour ce merveilleux espoir que tu portes ! Merci de m'avoir redonné l'envie de militer et de me battre ! Mes condoléances car c'est dur de perdre quelqu'un de cher ! Je suis certain que le 22 avril sera une grande surprise pour nous tous ! Tu es de très loin celui à qui on a envie de faire confiance ! Tu as la mienne, nous sommes ensemble et on lâchera rien ! Merci encore camarade !

  16. naco dit :

    Il y a quelques semaines, j'ai perdu mon gamin condamné depuis sa naissance, et c'est mon piano et aussi le fait d'avoir suivi ce qui se passait ici ou ailleurs concernant notre grand mouvement qui est en route qui m'ont permis de tenir. Plus que les gens qui vivent autour de moi. Car la mort, dans ce monde productiviste et entièrement tourné vers un vitalisme stupide, est une chose complètement niée, rejetée, qui nous empêche à la fois de faire le deuil de ce qui nous est cher, mais aussi d'avoir le courage d'assumer ce temps qui va, et avec lequel tout s'en va comme disait Léo.
    Tout le monde se tait aujourd'hui sur ce sujet du droit d'assumer sa propre mort, alors que sans porter de jugement, des milliers de personnes suivirent les funérailles de Paul Lafargue et Laura Marx, et bien plus encore celles d"Arthur Koestler et son épouse qui avaient décider d'en finir parce qu'ils n'en pouvaient plus et qu'ils ne voulaient pas être séparés. Car à cette époque le respect de la décision d'un homme sur sa vie, comptait bien plus que la soumission à une corporation médicale ou à une éthique stupide nous condamnant à terme à devenir sujets de leur acharnement.
    Merci donc Jean-Luc pour vos paroles et courage.
    La solidarité est plus forte que la mort disait votre amie Madeleine Odru
    Et pour ce mot de Camus que vous citez, appliquons le vite à Sarkozy et ses cadors, qui se déchaînent comme des fous à réveiller les grandes terreurs.

  17. Omar dit :

    Encore un texte somptueux. Sincères condoléances pour votre ami. La dernière phrase qui clôt votre témoignage m'a fait monter des larmes.

  18. Hold-up dit :

    Je m'associe aux messages de condoléances pour votre ami parti. Mon esprit de fil en aiguille vaque aussi vers d'autres considérations et souvenirs. Je ne sais si c'est de très bon aloi, mais pensant à la mort et à la disparition d'être chers et sachant où je me trouve ici, je pense aussi à d'autres disparus. Dans un tout autre registre, je pense aux 45 000 tentatives de suicide par an chez les adolescents et à celle qui hélas aboutissent chaque année, près de 700 ! Seconde cause de mortalité dans cette classe d'âge, après les conduites à risque, tout cela a de quoi nous alerter. Affronter cette réalité là en France en 2012, c'est conserver une attention humaine sur les vivants et tenter d'y répondre politiquement demain pour contrecarrer de si horribles statistiques ; faire mentir le présent afin que le futur ne lui ressemble plus. Paix et Fraternité.

  19. Zapping dit :

    Y a-t-il des camarades de Pau qui ont filmé le discours de Jean-Luc Mélenchon ce dimanche 15 avril et qui pensent le publier bientôt sur Dailymotion ou bien Youtube ? Ce serait vraiment dommage de ne pas l'avoir. Dans l'attente d'un lien...

    Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte ! Prenons le pouvoir !

  20. françois mt de marsan dit :

    Bon courage m Mélanchon pour cette dernière ligne droite, vous avez réveillé des tas d'espérances dans le pays il se passe quelque chose de fort que vous avez su créer. Honte à ces débateurs des chaines d'info et autres béniouiouis qui considère cet espoir comme un feu de paille de 1er tour , l'establishment doit trembler , merci prenez soin de vous Continuez et comme on dit en tauromachie avant d'entrer dans l'arène Suerte Maestro...

  21. BERTOLINO Gaetano dit :

    Cher Monsieur Mélenchon,
    Tout d'abord mes condoléances pour la perte de votre ami qui tombe à un moment peu propice (mais y en a-t-il un)?
    Mais sans transition je tiens absolument à vous informer de l'engouement que vos idées et votre programme suscitent en mon tréfonds. J'ai toujours considéré les politiciens comme des bêtes de foires médiatiques, froides et formatées.
    Pour le première fois en 30 ans cher Monsieur, vous me faites croire à un avenir plus humain, plus solidaire et dans lequel l'accessoire redonnera sa place à l'essentiel. Pal mal autour de moi me trouvent naïf de croire en vos promesses de changement, je suis un homme moyennement intelligent mais je vous perçois comme un homme de convictions fermes, un homme droit et fidèle à sa parole. Je n'évoquerai qu'à peine votre intelligence, votre culture et votre vivacité d'esprit. Vous faites rêver bon nombre de français et même au delà des frontières(comme ici en Belgique) où j'espère que le FdG se répandra lorsque vous serez élu, c'est en tout cas tout le mal que je vous et nous souhaite.
    Merci de nous donner cet espoir et de nous transmettre votre passion que la vie rude et acariâtre que nous menons effiloche petit à petit. De grâce ne changez rien et je vous souhaite tout le bonheur du monde.
    Veuillez accepter mes respectueuses salutations.

    Gaetano Bertolino

  22. Mitsoukotte dit :

    Oui. Ces moments douloureux qui nous construisent sont, paradoxalement, aussi beaux. Quelle force, quel rappel à l'ordre.. Ils donnent tout leur sens à la vie pour ceux qui restent. La vie de chacun, liée à la vie de tous. Poursuivons.. Leur combat ancré en nous, nous rappelle chaque jour que nous avons une devoir d'humanité. Alors tous ensemble, tous ensemble, résistance, exigence, Présidons.

  23. Fred Barbosa dit :

    @naco
    Je vous embrasse très fort
    Amitiés

  24. Lyendith dit :

    Toutes mes condoléances, et merci de partager un peu de cette intimité.

    Concernant Hollande, parler de place à moitié vide est un peu exagéré :) Mais concernant son discours parler de filet d'eau tiède est un euphémisme…
    http://tempsreel.nouvelobs.com/election-presidentielle-2012/20120415.OBS6210/hollande-reussit-son-paris-de-vincennes.html

    Il pousse le culot jusqu'à citer Mitterrand pour justifier le "vote efficace"… alors que Mitterrand avait fini deuxième au premier tour !

  25. cizeff dit :

    la france a une histoire.la france a un visage,multiples visages,qui doit rester,meme dans les temps difficiles,fidele a ce que la revolution a imprimer dans l,histoire de l,humanite.la combat,parceque c,est un combat, que tu mene jean luc melenhon avec tes camarades donne a la politique,redonne a la politique un sens qui a failli le perdre par la mediocrite !...

  26. francois chopin dit :

    la vie est un combat. il faut qu'il soit beau, et que l'on profite des quelques trêves. poursuivons la lutte, respect pour votre parcours "pour en arriver là". salutations syndicales. le lillois avec le U sur le poing gauche levé !

  27. Dotta Liliane dit :

    Je me suis réveillée, il y a quelques minutes, avec l'urgence d'aller sur mon clavier pour imprimer encore quelques "prêts à diffuser", que l'idée m'est venue d'envoyer à quelques jeunes agriculteurs bio de mon coin de terre.
    Et je tombe sur ta note de retour de Pau...et sur le chagrin de la perte de ton ami.
    Les sentiments faisant fi de la distance, je t'assure, comme tous les amis précédents, de toute ma tendresse fraternelle en ce moment douloureux de la séparation.
    La mort, j'ai fini par apprivoiser sa venue inéluctable, après le décès, par cancer aussi, de mon compagnon; puis il m'a fallu moi-même, surmonter la même maladie.
    La mort...je n'ai pas de certitude aussi absolue que toi, sur ce qu'elle est...Comme disait François Mitterand, sur la fin de sa vie: "Qui mourra, verra..."
    Encore une semaine...et la surprise du 22 Avril!
    Je t'embrasse.

  28. sab dit :

    cher Monsieur Mélenchon, je vous presente a vous ainsi qu'a la famille de votre ami toutes mes plus sinceres condoleances, les choix du coeurs sont toujours les meilleurs et d'etre aupres de lui pour cet adieu l'est...Monsieur Aubrac le comprendra surement.. il n'y a que les journaleux qui vont se formaliser de cette absence à son hommage et deblaterer des inepties mais nous en avons l'habitude maintenant...
    votre humanité, vos mots, toutes ces verités, ce discours qu'enfin à 47 ans j'entendais m'ont submergé il y a maintenant plusieurs mois, moi qui ne m'etais impliquée dans la politique me voilà malgrés la maladie avec laquelle je vis depuis 30 ans distribuant des tracts, essayant de convaincre tout mon entourage, ma famille, mes collegues .; je dois etre d'un penible :) je suis allée faire ma "revolutionnaire" à paris, mais n'ai jamais pu atteindre la bastille, du moins pendant votre discours, j'etais à limoges pour ecouter et larmoyer puis rire aux eclats, vous me procurez toute ces emotions et ceci à chaque meeting, que je suis sur le net, les orateurs du FdG ont tous cette capacité de captiver et de faire vivre intensement l'instant, je le dis souvent a mes amis " fb jean luc Mélenchon" nous avons vraiment de la chance, ils sont tous bons et d'une intelligence dans les propos au FdG un plaisir d'ecouter chaque discours nous croyons que le peuple s'est enfin levé et sommes avec vous nous croyons a la victoire nous sommes les fourmis...

  29. Axel dit :

    J'ai eu la chance d'être Place de la bataille de Stalingrad en juin 2011, pour assister au premier meeting de la campagne du Front de Gauche. 6000 personnes presque un an avant les élections. On venait de faire 10% aux cantonales. Il était déjà clair que la stratégie politique du Front de gauche fonctionnait.
    Depuis : 300 000 programmes vendus, 300 000 personnes en 3 meetings. Tout cela est le fruit d'un énorme travail de conviction, de réflexion, d'organisation, qui se prolongera dans les semaines et les mois qui suivent. Le mouvement va s'amplifier pour les législatives.
    Oui, je pense comme toi Jean-Luc que nous serons majoritaires un jour, le 6 mai ou bien un peu plus tard, et que le plus tôt vaut le mieux pour notre beau pays. Pour quoi pas le 6 ? Je suis surpris de voir que dans mon entourage tant de gens soient prêts à voter pour toi, pour cette dynamique, pour ce programme. Je ne m'y attendais pas, pas comme ça. Je pensais que le travail de conviction que j'aurais à mener serait plus grand. En réalité, le cheminement a été intérieur, profond.
    A gauche, restent insensibles au Front de gauche ceux qui ont une frousse, une angoisse de voir revenir Sarkozy. Et le parti socialiste joue à fond ce jeu.
    Si le vote Sarkozy s'éffondre, ce carcan mental peut sauter. C'est pourquoi il y a toujours une bonne raison de ne parler ni de Bastille, ni du Capitole, ni du Prado. Il suffit de regarder les unes de presse de ce lundi matin. A part l'Humanité... Hum ! Pas un...

  30. Robert dit :

    Que les mots sont de peu de poids quand la mort rôde. Très fraternellement avec vous en ces moment douloureux.

    Samedi, au cours d'une distribution de tract un électeur du FN a tenu à discuter longuement. J'espère avoir pu semer une once de doute en lui, ce que je crois avoir senti lorsque nous nous sommes séparés.

    Mercredi, porte à porte dans "la" cité de Thiais. Ici les personnes ne votent pas beaucoup. Donc il faut y aller !

    Jeudi, porte de Versailles avec tous les camarades du Front de Gauche pour l'ultime grande fête avant le premier tour et en attendant le second.

    Dimanche, le vote, dépouillement le soir. J'espère qu'il y aura un poste de télé, ne serait-ce que pour jouir de la tête que feront toutes ces pseudo-stars cathodiques lorsqu'ils découvriront notre petite surprise.....

    L'impossible est la seule réalité qui vaille quand on a écarté tout ce qui est raisonnable.

    Bon courage à tous !

  31. Lilly54 dit :

    Nous sommes tous là Jean-Luc, particulièrement auprès de toi ce soir, pour partager ton chagrin et aussi auprès de toute ton équipe qui oeuvre chaque jour sans compter pour nous conduire à la victoire. Chacun ici fait de son mieux pour participer à ce grand élan qu'ils ne pourront plus cacher bien longtemps. Je t'offre cette douce chanson de Ferrat pour ton ami http://www.dailymotion.com/video/xckxba_tu-aurais-pu-vivre_music#. Il t'a donné sa force et tu nous transmets la tienne. Nous avons vécu ici en Lorraine tant et tant de combats mais j'ai beau me les remémorer, aucun n'a la puissance de celui que nous vivons en ces instants. Et nous le devons à cette multitude de camarades mais surtout, ne t'en déplaise, à ce que tu es. Quoiqu'il advienne, nous avons gagné car nous sommes des milliers de coeurs debout !

  32. Claude dit :

    Bonsoir M. Mélenchon,

    Je sais la douleur de perdre un être cher et vous présente toutes mes condoléances. Je vous remercie pour ce billet empli d'humanité ; je ne m'étonne plus depuis longtemps que le beau programme de notre grand Front de Gauche s'appelle l'humain d'abord : vous en êtes l'instigateur.

    Je suis touché que vous nous fassiez part de votre deuil. Connaissant votre pudeur, je sais que cela signifie que vous nous considérez proche de vous. Nous le sommes, et de tout coeur.

    J'étais hier, avec des amis, parmi les 120 000 personnes réunies sur les plages du Prado à Marseille. Nous étions une assemblée attentive, non une foule braillarde. Votre discours fait constamment appel à notre intelligence, notre sensibilité et cela nous touche. Votre programme est un tout cohérent, une évidence, qu'il faudrait pouvoir appliquer au plus tôt.

    Vous êtes un grand intellectuel et je vous respecte en tant que tel. Cela fait du bien d'être face à quelqu'un qui a réfléchi longuement, "avec un crayon et du papier" et beaucoup d'humanité, aux problèmes de notre temps ; tandis que d'autres ne font que suivre les consignes de "conseillers en communication" lorsqu'ils ne se font pas écrire leurs discours !

    Il nous faut gagner ces élections M. Mélenchon, nous y mettrons tout notre coeur. Pas pour vous seul, pour nous tous ! Et pour votre ami qui a combattu jusqu'au bout, dont le dernier chant qu'il ait entendu est l'Internationale chantée par ses copains,...

  33. Francine Gentilhomme dit :

    L'humain d'abord ! En voilà une fois de plus le témoignage.Merci pour ce billet, sa justesse, sa sincérité, sa sensibilité à fleur de peau qui fait que le peuple se reconnaît en vous. Merci de nous grandir.
    Courage pour cette dernière semaine. A l'image du combat, la vie est belle.

  34. Capucine dit :

    Que d'émotion ces derniers mois, je n'ai jamais autant pleuré de joie, d'émotion. Le monde que j'aimais s'en était subrepticement allé toutes ces dernières années, je me sentais de plus en plus folle dans une société dont je ne comprenais plus le discours et qui ne comprenait plus le mien. Aujourd'hui, en suivant les meetings du front de gauche, je me retrouve, en lisant vos mots, je me retrouve, en participant à la révolte de ce pays, je me retrouve, et pour la première fois depuis bien longtemps, dimanche, je me retrouverai dans l'isoloir avec confiance et fierté. Hommage à votre ami qui est parti le poing levé.

  35. Menjine dit :

    "L'homme libre ne pense à rien moins qu'à la mort, et sa sagesse est une méditation non de la mort mais de la vie".Spinoza,Ethique Livre IV
    Merci à votre ami d'avoir su méditer sur la vie avec sa famille et ses amis et à vous de nous en avoir fait part.
    C'est par cet échange que notre humanité fragile se soutient et se libère. L'humain d'abord.

  36. NatCha dit :

    Solidarité Fraternité vous êtes tous ici formidables
    Bien sûr il n'y a pas de mots assez forts pour soulager celle ou celui qui perd un proche mais tous ces témoignages de soutien prouve encore une fois à ceux qui en doutaient que ce qui prévaut chez chacun de nous c'est l'humain d'abord!
    Courage à vous Monsieur et à tous ceux traversant des instants si douloureux
    Amitiés

  37. Gustave Mathieu dit :

    La foule du Prado était sans doute émouvante. Vous l'êtes vous aussi. Parce que vous savez partager l'essentiel, vous savez rappeler des évidences pourtant oubliées, en plaçant l'humain au coeur de votre projet. Vous redonnez du sens à la Politique, la Belle, la Noble. Vous incarnez de belle manière ce poing levé. Et les Forces de l'esprit veillent.

  38. Jean-Claude dit :

    Bonsoir à tous,

    Eh bien, je suis très content d'apprendre que le Front de Gauche et son candidat tenaient meeting à Pau cet après-midi devant 5 à 6000 personnes car sur les médias...rien ou presque rien.
    Très content ensuite de voir que Monsieur Bedos,après s'être égaré un temps au Bataclan pour assister à la soirée sur la culture organisée par le Front de Gauche, a enfin retrouvé toutes ses idées en assistant au meeting de FH à Vincennes. Ne soyez pas inquiet Monsieur Bedos, vous serez de nouveau invité à la table du ministre de la culture où vous reprendez trois fois de la viande, si FH est élu président.
    Très content aussi qu'à quelques mètres de la Concorde, au théâtre du Rond Point, le super rebelle Alévêque s'emploie dans son spectacle, certainement à l'insu de son plein gré, à glisser dans le cerveau des spectateurs qu'il faut voter FH dès le premier tour. Il a même dû ajouter à son spectacle son couplet sur le fou JL M et son irresponsabilité à proposer le smic brut à 1700€ pour mieux en persuader son auditoire.(Tiens j'ai déjà entendu ça quelque part)
    Mais bon je dois être un vieux c.. qui ne comprend rien à l'humour.
    Comme le dit Jean-Luc Mélenchon cette semaine va être très dure et beaucoup de masques vont continuer à tomber.

    Salut fraternel

  39. Claude46 dit :

    Bel hommage à votre ami très cher qui vient de partir le poing levé... Votre coeur une nouvelle fois a parlé... plein d'humanité et de sensibilité... Il vous commande d'être là auprès de la famille de votre ami et de ses amis.
    Votre communiqué en réaction au décès de Raymond Aubrac, l'hommage que vous lui avez rendu sur la plage du Prado à Marseille et comme vous le dites si bien avec"notre cri de ralliement mille fois répété au cours de cette campagne, résistance, nous nous sommes tous montrés dignes de ce qu’il pouvait nous apprendre"
    Pour ce qui est de la suite de la campagne, la semaine qui s'ouvre va être décisive. Bien sûr, personne ne nous fera de cadeaux. Aussi bien la médiacratie, nos adversaires que nos concurrents.
    Encore une fois, il ne faudra compter que sur nos propres forces, notre détermination et notre engagement pour réussir un immense rassemblement à la Porte de Versailles jeudi 19 avril. Il nous faudra aussi nous organiser pour la tenue des bureaux de vote qui représente un moment important de la campagne électorale... Avec notre programme très réaliste "L'humain d'abord", nous devrons poursuivre notre travail de conviction pour le vote Mélenchon le 22 avril en direction des indécis. On a du pain sur la planche... ça vaut le coup, car au bout peut-être... On lâche rien ! Résistance!.

  40. Annie Huet dit :

    Jean-Luc,
    Je te sers fort dans mes bras.

  41. Marie dit :

    Merci pour cet émouvant billet. Prenez soin de vous et de vos proches. Nous ne lâchons rien, il reste encore des indécis à convaincre autour de nous. La chaîne humaine que vous avez amorcé s'amplifie de jour en jour!

  42. Un abrazo fuerte y sincero en ce moment de tristesse de la perte de votre ami et mes chaleureuses condoléances à ses proches. Quel choix magnifique pour le titre du programe que "l'Humain d'abord" et dont chaque jour vous confirmez la force et la véracité avec une telle chaleur.
    Vivant dans le nord de l'Argentine, je n'ai pu suivre tous vos meetings que devant un écran, mais à chaque fois, en chantant l'Internationale puis la Marseillaise, je n'avais pas l'impression d'être seul mais d'être avec tous les amis et camarades qui y étaient. Malgré la distance j'ai fait mon petit travail de fourmi par courriel et auprés de chaque français que j'ai pu rencontrer ici et certains m'ont contacté depuis pour me dire qu'ils étaient, qui à la Bastille,qui à Toulouse et qu'ils tractaient pour le FdG. Merci pour l'espoir et l'énergie que vous nous apportez et courage pour la tâche immense qui vous attend et la lutte qui reste à mener.
    Je voterai bien sûr dimanche par procuration. Que le torrent déborde et déborde encore..hasta la victoria.

  43. Henning Köster dit :

    En etant militant et conseiller municipal du parti'Die Linke'à Marburg je suis avec mon camarade Nico (luxembourgeois) avec enthousiasme la renaissance de la gauche en France autour de la campagne de et pour Jean Luc Mélenchon. Notamment sa tenue offensive envers les thèses de haine du FN. Pour les amis de la France en Allemagne tous ses succès de Le Pen sont une grande douleur. Justement son discours du Prado en déclarant Marseille la plus francaise des villes de France à cause de la multitude des origines des hommes m'a profondement impressionné et enthousiasmé ! Mercredi 18.avril on va faire ici a Marburg une réunion publique sur le thème :
    Printemps rouge en France ?
    La semaine prochaine je voudrais bien militer comme je l'ai fai en étant étudiant et adhérent du PCF à Grenoble lors la campagne des élections législatives de mars `78. Mais il me faut enseigner mes éleves au collège de Stadtallendorf dont beaucoup des parents vont aussi de tous les horizons, notamment de la Turquie, de l'italie, de la Russie et de la Pologne. Mais mes penséss, mes sentiments et mes désirs vont étre chez mes camarades francaises et francais

  44. Salem dit :

    Zut! après Toulouse, j'ai encore pleuré à Marseille. Oh! pas grand chose, il faut garder bon pied et l’œil sec pour le S.O. Mais ce bouillonnement qui trouve son chemin dans la poitrine, mais la Méditerranée retrouvée, mais le coude à coude avec les dockers CGT pour préserver l'ordre citoyen que Gaudin aurait tant aimé qu'il fût quand même troublé... Mais cette pointe d'accent de Jean-Luc, cette guerre d'Algérie -cette querelle des Atrides...- qui n'a jamais été aussi près de finir pour de vrai... Mais le soleil, le mistral froid et coupant, les milliers de bonnes gens que n'ont jamais tenté les morbides facilités de la logorrhée fasciste, les camarades de Toulouse connus à la Bastille, les nuits blanches, la fatigue, l'espoir, la confiance retrouvée car la parole est troublante d'avoir trop longtemps été contenue, rabougrie, sèchement rappelée à l'ordre nouveau du réalisme ambiant. Comme tout ceci est grand, humain, qui ne rentre dans aucun des pauvres chiffrages des boutiquiers qui ne nous gouverneront plus... Et comme est fade le hollandisme endimanché pour l'occasion, les sourires de rapine aux lèvres des bourgmestres du PS, et comme sont funèbres et dérisoires les spasmes incantatoires du Sarkozysme finissant. La majorité silencieuse. Comme c'est indigne, et cynique, d'en appeler à l'expression de celles ceux que l'on aime jamais tant que muets, et comme c'est honteux de vouloir faire d'un peuple fracassé une majorité d'appoint...

  45. Christiane dit :

    Cher Jean Luc,
    Permettez que je vous nomme ainsi,en référence à "L'humain d'abord".Votre prénom est pour moi la manière la plus simple de reconnaître notre fraternité puisque nous sommes d'abord des humains.
    Depuis le début de la campagne, je vous accompagne quotidiennement en lisant vos billets, en écoutant attentivement vos interventions radio, télé, en regardant via internet les meeting du Front de gauche si chaleureux,si différents de ce qu'on avait l'habitude de voir.
    J'apprécie vos analyses et vos solutions radicales.
    J'interviens aujourd'hui pour la première fois parce que ce billet m'a partculièrement touchée.
    Je voulais vous dire que je comprends votre chagrin: la perte d'un ami est une chose cruelle.
    Votre ami avait déjà apprivoisé la mort, il n'en avait pas peur.C'est un beau cadeau qu'il vous a fait de vous dire adieu.
    Merci d'être là avec nous, un grand vent est en train de se lever,un nouveau monde est à construire ensemble.
    Bien à vous!

  46. Yang Dzom dit :

    Monsieur le futur Président de la République,
    Cher Camarade,
    Un sourire pour ces jours denses : ce samedi 14 était un jour de fête pour des millions de personnes, c'était le nouvel an tamoul ! Marseille a accueilli aussi, venant des comptoirs français, bien des tamouls dont le destin, et celui de leurs descendants, est intimement lié à la Fance depuis des siècles. C'est en Inde du Sud que ma grand-mère maternelle Auvergnate, m'a appris l'Internationale, que j'ai eu le bonheur de chanter avec vous tous, quarante ans plus tard. Savez-vous que l'Inde, à l'Indépendance a adopté la devise "Liberté, Egalité, Fraternité", en y ajoutant, en premier, le mot "Justice" ? Peut-être, lors du passage à la sixième République, pourrions-nous réfléchir à rajouter aussi ce rappel à ce qui devrait, à ce qui doit, être un garant permettant aux citoyens de vivre la Fraternité ? L'heure approche. Nous sommes prêts. Tenez bon la barre, car ce n'est que le début et nous n'avons pas l'intention de rester à quai. Tous unis, en fraternité, métisses de sang ou d'âme, nous avançons avec vous. Votre frère vous l'a dit : pas peur. Nous qui avons comme vous, eu un proche qui nous a fait cadeau de son courage et de sa sérénité face à la mort, savons qu'il nous faut nous préparer à faire ce cadeau à notre tour lorsque le moment viendra, comme un flambeau pour éclairer l'obscurité. Pour l'heure, votre parole est notre flambeau contre l'obsurité du pouvoir dévoyé. Vive la République et...

  47. Vincent Daudin dit :

    Magnifique de sincerité...

  48. NADIA dit :

    cher Jean-Luc Mélenchon,
    Votre humanisme et votre intelligence m'interpelle! Nous pourrions donc relever la tete et reprendre confiance en l'humain! Mon pere a leve le point toute sa vie, ma fille de 2 ans fredonne "on lache rien". Notre coeur et notre force est avec vous! Merci!

  49. gabriela dit :

    Ce billet est à garder. Tu m'as fais rire avec le "syndicat des nuages" qui "est de notre côté", et moi je pensais "C'est ça la planification écologique!" (rires). Et après tu m'as fais pleurer, parce que en disant "Il est passé le poing levé", j'ai senti ta peine, mais aussi j'ai vu mon grand père lui aussi passé le poing levé. Et d'un coup, j'ai su que notre lutte ce n'est pas que la notre, c'est celle de tous ceux qui nous ont appris l'amour et auprès lesquels on a appris la lutte, et c'est aussi celle de ceux qui viendront, auxquels on apprendra ce qu'on a appris une fois. C'est comme ça qu'on fait un monde meilleure. Arrive à toi toute la chaleur fraternelle, et par ton biais, aux tiens.

    La semaine va être rude, Je crois avoir trouve un bon argument pour montrer que le vote utile c'est nous: Si Hollande est déjà qualifié et Sarko semble stagné ou même descendent, donc, c'est utile de voter pour nous pour chasser Sarko dés le 1er tour! Cela serait génial pour tous ceux qui votent PS que pour chasser Sarko! On peut le faire dés le 1er tour s'ils votent FdG!

    Hasta la victoria siempre! Nunca caminarás sólo!

  50. Jérémy (UEC 86) dit :

    Jean-Luc Mélenchon's policies are no far-left fantasy - Guardian

    Un article non-partisan, du journalisme de qualité. Le Nouvel Obs et l'Express devraient en prendre de la graine.


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