15avr 12
Ceci est une note rapide rédigée dans la salle d’attente du retour de Pau sur Paris puis dans l’avion du retour. Je ne remets pas à demain de publier aussitôt. Il sera question de ce que j’ai compris de cette paire de jours cruciaux dans la campagne. Gloire à Marseille, bides à Paris. Puis, je dis un mot de mon passage à Pau, et des raisons qui m’empêchent d’être présent à l’hommage rendu à Raymond Aubrac, retenu que je suis par des obsèques plus intimes où le devoir d’affection m’appelle. Si besoin est et si j’en trouve le temps, j’allongerai cette note dans les prochaines heures et jours.
En illustration de ce billet des visages ensoleillés, enthousiastes, déterminés, parmi les 120 000 participants venus le 14 avril sur les plages du Prado à Marseille à l'appel du Front de Gauche. Photos : S. Burlot
De Marseille je ne dis rien car tout a été dit, filmé, écrit de tous côtés. Vous savez à quoi vous en tenir. L’onde de choc va se propager dans les couches profondes de l’opinion toute la semaine. La force ira à la force de façon moléculaire mais constante. Je guette le moment où le Front de Gauche accomplira sa mue prévisible en Front du peuple. Les urnes vont être une étape cruciale. Le bilan de cette fin d’avant-dernière semaine est excellent pour nous. Les rassemblements de notre concurrent et de notre adversaire qui devaient assécher notre performance marseillaise et relancer leur action pour les derniers jours n’ont pas fonctionné.
Si c’était un match que cette simultanéité des meetings ce samedi dimanche, alors nous aurions l’avantage. Pouvais-je imaginer que ce serait à ce point ? Notre rassemblement de la plage du Prado est une cristallisation formidable et un propulseur inouï. Les deux rassemblements du lendemain, celui du Bois de Vincennes et celui de la Concorde sont des bides déflagrateurs. Je comprends parfaitement le rôle que le mauvais temps a joué dans cette situation. Mais dans la mesure où les uns étaient mis publiquement et ostensiblement en concurrence avec les autres, l’incapacité à vaincre les hantises du mauvais temps sont un indicateur de froid qui n’a rien de météorologique. J’en suis d’autant plus certain que, placés dans des conditions plus rudes quant au froid et à la pluie, nous avons submergé la place royale à Pau. Nous confirmons notre ancrage et nous nous donnons de l’élan. Ils peuvent au mieux stabiliser leurs positions. Les gesticulations sur la très, très, grande scène centrale du château de Vincennes annonçant cent dix mille personnes sur une place qui n’en peut contenir davantage que 70 000 bien tassés étaient si énormes que le public présent se sentait lui-même gêné. Surtout que la place était à moitié vide. Quoi qu’il ait annoncé son intention de faire un retour au festif, cette partie manquée ne change rien pour le candidat socialiste. Hollande est candidat à être président par défaut. L’enthousiasme l’encombrerait comme une promesse impossible à tenir. Il n’a donc pris aucun risque, plus plat que jamais. Des gens quittèrent donc la place alors même qu’il dévidait encore son filet d’eau tiède. Peu lui chaut ! Il n’est là pour les mobiliser à rien d'autre qu'à faire les machines à « voter-utile ». La situation de cette place glaciale et sans enthousiasme, régulièrement appelée à applaudir tel ou tel notable de Paris ou de province fonctionne comme un résumé du récit que cette nomenclature propose d’elle-même en tant qu’idéal de vie. Il n’y a pas de décalage entre ce qui est donné à voir et ce qui est proposé. Il en va tout autrement en ce qui concerne Sarkozy. L’affaire est plus grave. Les apparatchiks du parti ont déjà désenbossé les canots de sauvetage. La marée annoncée par le chef, un fondamental de la droite française, n’a pas eu lieu. Elle lui était pourtant indispensable. Une semaine avant le vote, les mouches vont donc changer d’ânes. L’éparpillement de la droite pourrait bien livrer le deuxième tour dans un fauteuil en velours à François Hollande. Mais qui sera alors le second ?
La semaine qui vient va beaucoup faire tanguer. C’est la zone des très grands rapides. L’espace-temps politique va devenir hautement communiquant. Rumeurs et bobards se déplaceront à la vitesse des virus sur la toile. Mais aussi les arguments qui touchent au but. L’espace temps subit une très grande tension en ce moment. Nicolas Sarkozy, nous dit-on, semble dévisser dans les sondages. Sa défaite paraît certaine. Dès lors l’univers politique se déforme et bien des choses peuvent se produire. Le bide des meetings de ce dimanche accentue la volatilité du champ politique, je le répète. Nous sommes donc mobilisés : notre rendez-vous du 19 avril Porte de Versailles prend un sens et une portée augmentée. C’est le message de force qu’il faut délivrer avant le vote pour faire le sans faute qui est nécessaire avant le verdict populaire. Nous sommes capables de recevoir un formidable coup de booster.
Les provocations contre nous vont donc se multiplier, cela ne fait aucun doute. Il suffit de voir comment la propagande de l’extrême-droite a été relayée par le « Nouvel Observateur » et « L’Express » pour se faire une idée du niveau de violence disponible contre nous. Bien sûr nous rendrons les coups comme nous l’avons toujours fait. La pente générale des derniers convertis au prochain pouvoir et des intriguants qui en attendent des postes est de nous nier, de nier notre premier tour et donc les chances pour nous qui vont avec. Ainsi de l’épisode de ma possible candidature aux élections législatives. Autre manière de reprendre le même petit concert qui voudrait tellement faire de ma candidature un simple et inoffensif témoignage. C’est sûr : c’est déjà mieux que l’invention d’après laquelle je « prépare 2017 » inventée par mes chers « biographes ». L’un d’entre eux a jeté le masque en venant faire à Marseille un reportage sur les participants à notre meeting de la plage du Prado « tentés par le vote utile pour François Hollande ». Wee ! Une tournée de la part d’Hollande ! Il aurait plutôt dû cuver en faisant un reportage sur ceux qui croyaient aux soucoupes volantes parmi ces gens. Il aurait ainsi révélé notre conjonction secrète avec le plan de Cheminade pour « terraformer » Mars. Plus sérieusement, tenez-vous prêts à riposter dans vos réseaux, en évitant de propager les fausses nouvelles et en assurant le calme et le sang-froid de l’argumentation en toutes circonstances.
A Pau, il pleuvait à gros seaux quand je suis arrivé sous la petite tente où j’attendais mon tour de parler en écoutant Olivier Dartigolles. Bien sûr, la pluie s’est arrêtée quand je suis monté sur cette scène plantée devant la statue d’Henri IV. Je dis : « bien sûr » car j’ai pris l’habitude de voir le temps s’accommoder à nos horaires. J’ai dit d’abord, comme pour plaisanter, que c’était les forces de l’esprit. Je finis par croire que le syndicat des nuages est de notre côté ! N’empêche que ce devait être un pique-nique mais on comprend qu’il n’en fut rien du fait des intempéries. Encore une fois une affluence historique sur cette place elle-même historique. Un beau et fort festival d’expression culturelle avait eu lieu avant nos prises de paroles selon ce qu’on m’en a dit. Moi j’arrivais directement de l’avion et de la voiture depuis Biarritz. Possible que quelqu’un ait filmé ou enregistré ce que j’ai dit là. Il y fut question d’émancipation et du goût de la liberté. De la place à l’auberge qui m’accueillait, à l’aller comme au retour, j’ai franchi tout juste dix mètres. Mais quelle incroyable ambiance de chaleur humaine, si amicale, si fraternelle ! Un nombre compact de personnes de tous âges tendait les mains et criait des mots d’amitié. De tout cela je retiens une fois de plus le sentiment de la force grandissante et surtout de la joie qui se dégage de notre rassemblement. Les gens arrivent et repartent avec le sourire. Et moi aussi quand bien même suis-je par moment épuisé par cette sorte d’avidité photographique dont je fais l’objet et qui me rend moins disponible pour rendre les sourires aux amis inconnus qui m’en font.
Ce lundi matin il fallait choisir où je serai. On m’attend à l’hommage pour Raymond Aubrac. Mais à la même heure se déroule la crémation d’un ami très cher. Je serai avec la famille de mon ami. Et les amis de l’ami. Dans ce moment-là nous sommes ces pauvres diables qui se serrent sous la pluie froide sous le même parapluie. Je veux y tenir ma place et y apporter ma part de chaleur. Nous autres de la région parisienne, nous avons vécu venant de tous côtés. Nos amis de longue date sont alors notre famille choisie. Ces liens là sont aussi forts que ceux de la nature. Et parfois davantage. En ce qui concerne Aubrac je crois que j’ai pris la part que je devais prendre. J’ai fait vivre son exemple et sa mémoire sur la plage du Prado. A Marseille dont il a été le préfet à la Libération. J’ai rappelé ses réquisitions d’entreprise qui ont permis au port phocéen de reprendre ses activités au moment crucial ou le pays en avait besoin. Et je suis certain qu’avec notre cri de ralliement mille fois répété au cours de cette campagne, résistance, nous nous sommes tous montrés dignes de ce qu’il pouvait nous apprendre.
Un qui m’en aura appris, c’est celui que je pleure. C’est un cancer qui l’a emporté. Ceux qui mènent ce combat là nous en apprennent toujours. Un grand nombre en sortent victorieux, heureusement. Ils ne sont plus jamais les mêmes ensuite, j’ai eu maintes occasions de le constater. Mais lui a fait plus fort que tout ce que j’avais vécu. Je suis allé le voir il y a une quinzaine. Il a voulu faire un tour dans le parc de la clinique. Lui dans un fauteuil roulant, nous, trois de ses vieux copains. Et sa fille qui est comme la nôtre. Une jeune femme déterminée qui a les yeux humides tandis que son père décide qu’on va parler de sa mort. Je lui dis qu’on pourrait parler d’autres choses. Je donne comme argument que sa fille est là et que nous allons la faire souffrir. Elle dit qu’elle n’a pas besoin de précautions parce qu’il a déjà eu cette conversation avec elle plusieurs fois déjà. Encore une personne jeune qui en sait davantage que moi sur la vie, je le vois bien et je ne le sais que trop, connaissant sa vie. Lui prend cet air ferme qui est notre façon codée de dire sans élever la voix que c’est une décision qui ne se discute pas. Il dit : « Non, on va en parler, sinon on n'en parle jamais ». « Il faut en parler justement avec ceux pour qui ça va compter ». Je passe le reste. Il n’appartient qu’à nous. Il voulait aussi l’adresse de l’association pour le droit de mourir dans la dignité. Le lendemain je devais y aller parler. Mon discours fut comme une suite donnée à cette conversation dont je devinais qu’elle serait la dernière entre nous, de cette façon là. Lui nous a dit : « Je n’ai pas peur ». Cette certitude exigeante, ces mots si fermes sont à présent plantés dans mon esprit comme un dépôt pour le moment qui viendra forcément un jour. Nous, ses vieux copains, nous avons délibéré et nous concluons comme la sagesse stoïcienne et épicurienne le signale. La mort est une expérience que font les témoins et non celui qui en est le sujet. Pour celui qui va mourir la mort n’existe que comme peur de la mort. Qui a vaincu la peur de la mort a vaincu la mort elle-même. Les grandes peurs périssent d’être reconnues dit Camus. J’ai vu cette fois-ci que cela pouvait être vrai de la plus grande d’entre elle puisque c’est la dernière que l’on éprouve. Les copains y sont retournés une fois encore pour une petite cérémonie tandis que moi je courrais la campagne électorale. Lui suivait cette campagne comme jamais. Les copains ont chanté l’internationale avec lui dans la chambre de la clinique. Il est passé le poing levé.
Bonjour! Je vous prie de m'excuser mais je constate qu'aucun de mes messages n'est publié. Je suis adhérente et militante au FdG, mes messages ont toujours eu une teneur respectueuse à l'égard de Jean Luc Mélenchon. Par ailleurs je poste modérément et je mène une campagne active sur le net pour promouvoir nos idées. Alors je ne comprends pas mais je veux voir dans cette anomalie juste une un problème technique qui saura trouver sa solution. Merci par avance de bien vouloir m'éclairer et soyez assurez de ma plus haute considération. Cordialement Syberia
[Edit webmestre : Il n'y a malheureusement rien à comprendre ! Depuis le 23 mars (presque un mois) vous n'avez soumis que 2 commentaires, dont celui-ci qui ne sert absolument à rien. Et ils sont tous les deux en ligne. Les avis plus anciens sont archivés, mais je suis prêt à parier que jamais un de vos commentaires n'a été modéré. Vous êtes donc parfaitement fondée à voir dans cette "anomalie" (je ne sais pas trop laquelle ?) un problème technique dont vous saurez trouver la solution. Je ne peux pas vous éclairer plus...]
merci Jean-Luc pour cette magnifique campagne...bravo à toute ton équipe,les internautes,les militants,notre peuple qui s'éveille ! Quel bonheur ! Ce soir nous serons encore nombreux au Parc des expositions de Versailles. Nous, nous serons nombreux rassemblés dans une écoute collective à Salaise. A bientôt...
"Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront."
Et pourquoi pas votre présence au premier tour!
René Char,Les Matinaux, 1950
Incroyable, geant,je ne me souviens pas avoir eue une telle émotion de toute ma vie déja longue pour une élection ou pour la cause politique. Vraiment, et pardon je vais parler comme mes petits- enfants, Jean- luc c'est un as et comme moi habituellement c'est un grand homme.et un vrai.L'essentiel commence maintenant j'en suis sûre et certaine. Un meeting, des paroles, une émotion, une conviction, a vous serrer les tripes (pardon)! C'est la joie !
bravo a tous. Vive notre candidat ! Vive le FdG, vive nous tous !
hasta la victoria siempre !
no pasaran !
Monsieur Mélenchon j'ai écouté votre discour à Marseille,je me reconais dans vos paroles, je vous soutien, pour la premiére fois, après avoir quitté la Tchétchénie, je reprend la confiance à un homme politique. Merci!
J'etais parmis les 22000 connectes ce soir. Discours grandiose a Paris et mon dieu que de jeunes ! bravo
Merci monsieur Mélenchon ! Quoiqu'il arrive dimanche merci d'avoir su si bien dire Ce que je pense depuis pres de 20 ans sans jamais avoir trouve de si jolis mots pour le dire ! Merci pour votre culture vos connaissances et votre envie et pour votre simplicite et pour m'avoir si bien aide à mettre de l'ordre dans mon esprit! Bravo et merci à très bientôt ceci n'est qu'un début
De retour de la Porte de Versailles, dans un métro de drapeaux et de couleur rouge.
Merci pour les mots justes, j'ai ri de bon coeur, j'ai eu les larmes aux yeux. Depuis quand un homme politique n'a-t-il pas parlé d'amour et d'humanité avec cette force contagieuse ? Merci, merci pour l'espoir retrouvé, pour le discours qui tire vers le haut, pour la culture, l'intelligence, la générosité, et le serment fait ce soir de ne jamais trahir ceux qui vous portent aujourd'hui.
Merci Jean-Luc. Je ne vous connais pas, mais vous faites partie de ma famille.
Après quelques jours de stress (je l'avoue) merci pour ce meeting à la porte de Versailles. Bravo à Martine Billard, à Pierre Laurent magnifique orateur, à toi Jean Luc qui a su redonner au fil des jours la dignité à ce Peuple métissé que beaucoup auraient aimé voir disparaître. Nous ne baisserons plus jamais les yeux! Rendez-vous maintenant dimanche soir. Quel que soit le résultat plus rien ne sera comme avant. Je vous embrasse tous.
Merci pour ce meeting à Paris Jean Luc, on est avec vous ! Vous êtes génial.
Je viens de regarder télé matin sur france 2 comme tous les jours et chose curieuse pas un mot sur le rassemblement de la porte de versailles d'hier soir,c'est l'omerta, rien même le nom de Jean-Luc n'est pas cité. Par contre grande largesse pour Marine Le Pen, c'est à croire que le FN à fait main basse sur la télé publique. C'est tellement flagrant qu'hier soir Namias à même qualifié le vote pour le Front de gauche d'inutile, c'est dire! Il faut dénoncer publiquement cet état de fait, c'est trop sérieux.
En effet ! J’irais revoter dimanche ! depuis l’ère Jospin à qui j’avais fait connaître mon désarroi à ce sujet, je me suis depuis abstenu pour éviter de cautionner à nouveau une politique trop soumise à ce système qui nous été imposé de force et qui bafoue les trois piliers d’une République , dont l’Égalité ’’. Je demanderais à Mélenchon, le luxe de bien vouloir réhabiliter aux yeux de tous, la mémoire de Babeuf, celui qui s’est fait coupé en deux par le socialiste Carnot pour avoir déjà tenté à cette époque d‘émettre son idée, celle de vouloir créer une ‘’ République des égaux ’’ . Merci
"Faut voir qu'ils nous parlent" (Souchon)
Faut voir comme tu nous parle. Chapeau bas.
Cogi non potest quisquis mori scit, qui sait mourir ne saurait être asservi. Condoléances et bravo, si je puis dire, pour ce billet triste mais digne.
Ni dieu, ni maître !
À propos de la mort - que se soit de la notre où de celle d'un proche...
« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »
(formule attribuée à Antoine Lavoisier d'après un écrit d'Anaxagore de Clazomènes)
État d'âme mis à part, ces élections 2012 m'auront redonné l'envie de voter. En vieil anarcho-syndicaliste que je suis, celà faisait des lustres que j'avais oublié le chemin des urnes. Il semble peu probable que Jean-luc Mélenchon devienne le prochain Président de la République Française. Cet espoir qu'il a su faire renaître chez certains désabusés - dont je suis - qu'en fera-t-il demain ? Ce demain, que sera-t-il ? Devrais-je retourner m'oublier dans ma musique bien-aimée pour ne plus penser que le monde ne sera jamais ce que j'aurai aimé qu'il soit ?
Bonjour, j'ai bientôt 46 ans et je ne m'étais jamais intéressée à la politique. J'allais voter mais sans plus!
Mais aujourd'hui et depuis plusieurs semaines, à la maison il n'y a que pour vous Monsieur Mélenchon. Vous m'apprenez beaucoup de choses et je suis captivée! Que de vibrations, d'émotions, de ferveur... Avec mon mari, je suis allée au meeting de Lille avec un couple d'amis... inoubliable!
Vous avez rendu aux gens le goût de se battre, l'espoir de lendemains meilleurs, les notions de fraternité et de tolérance... Un grand merci Monsieur Mélenchon, à vous et à l’équipe unie derrière vous!
Vous serez au second tour, j'y crois!
Et... on lâche rien... résistance!
Bonjour à tous, amis et camarades.Je ne rajouterai rien aux nombreux commentaires enthousiastes lus ici.Le (déjà) vieux communiste que je suis a chaud au coeur!
Deux petites anecdotes:
- Voilà quelques jours j'ai assisté près du Puy en Velay, à un concert "jazz manouche" donné par un groupe de trois jeunes musiciens virtuoses "Lo Radzouka".La petite salle de la "Maison pour tous" a eu du mal à contenir le public venu nombreux (200/250 personnes).Les artistes vellaves, intermittents du spectacle, comédiens, metteurs en scène, musiciens, techniciens étaient en nombre aussi.En plein concert, l'animateur du groupe a clairement annoncé son soutien à Jean-Luc Mélenchon devant une salle enthousiaste (même si ici ou là, on a dû tousser...). Du jamais vu chez nous!
- Hier jeudi, au marché d'Yssingeaux (sous-préfecture de Haute-Loire), distribution calée en dernière minute: nous étions ONZE! Encore du jamais vu, surtout dans le fief de Jacques Barrot, père spirituel de Laurent Wauquiez, où la "vraie gauche " n'est guère influente à ce jour.
Oui, décidément, il se passe quelque chose de profond!
Fraternité à tous! Gérard.
j'étais a Marseille.il y avait du monde.. la plage du prado de toutes les couleurs....merci Jean-Luc.. ton discours était unique... tu as déjà ma voix.. a dimanche
je nous souhaite bonne chance à tous en route pour la révolution citoyenne pour la résistance vive la 6eme REPUBLIQUE § à gauche toute ! merci merci pour ce dernier meeting !
@frédéric Frey
En complément... Vous aurez observé le forcing fait par les médias concernant la divulgation
des résultats en avance sur le net. Or, il est avéré que certains VIP proches des instituts de sondages
ont toujours bénéficié de ce type d'informations avant qu'il ne soient annoncés officiellement.
Personne ne commente ce point, pourtant digne d'intérêt.
Le fait de connaître les résultats à l'avance permet aux intéressés de spéculer sur les bourses étrangères par
suite du décalage horaire.C'est ce qu'on appelle un délit d'initiés.
A l'intention de ceux qui n'auraient pas compris les tenants et aboutissants.
Richard Khaitzine
Ecrivain et ex- fondé de pouvoir dans une banque... dans une autre vie.
Nul n'est parfait et il faut bien payer les factures. L'avantage on y apprend le fonctionnement
d'une certaine forme de société...Connaître ce que l'on combat est un avantage...
PS. Vos commentaires seront les bienvenus... c'est ce qui manque un peu sur le présent blog.
Superbe meeting de la porte de Versailles. Pour la première fois mes larmes de joies à la fin du discours, très émouvant. Merci mille fois de nous avoir redonné l'espoir. Maintenant il nous reste plus qu'à concrétiser par le vote cet espoir qui nous anime.
J'ai 57 ans, et je suis heureux pour mes enfants et petits enfants qu'ils puissent un jour connaître autre chose qu'un avenir bouché par tant d'égoïsme et de cupidité. Je vous fais confiance pour continuer sans compromission le combat à nos cotés.
Résistance, résistance.
bonjour a tous, notre ennemi a ce jour c'est la résignation, trop de gents me disent non ça n'est plus possible, nous sommes des utopistes et ces gents sont des ouvriers j'ai mal, mais je suis toujours debout, et ne cesse d'expliquer, courage mes camarades citoyen, construisons l'avenir de nos enfants......
salut fraternel,
Merci Mr Mélenchon pour ce combat, cette envie de faire quelque chose.
je voulais juste vous adresser ces quelques mots : vant tout : FELICITATIONS à vous et à toute votre équipe...!
je voulais juste vous dire j'ai voté pour vous au 1er tour par rapport à votre programme et à votre prestence, pour moi vous étiez le candidat évident. Vous avez fait fort lors de votre campagne. Et je pense que la plupart des gens, on ne peut pas leur en vouloir, on préféré faire un vote "sûr" c'est-à-dire voté Hollande....Maintenant, on continue et surtout on pense à vous....!