15avr 12

Marseille, Pau, la semaine cruciale.

Rendez-vous Porte de Versailles

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Ceci est une note rapide rédigée dans la salle d’attente du retour de Pau sur Paris puis dans l’avion du retour. Je ne remets pas à demain de publier aussitôt. Il sera question de ce que j’ai compris de cette paire de jours cruciaux dans la campagne. Gloire à Marseille, bides à Paris. Puis, je dis un mot de mon passage à Pau, et des raisons qui m’empêchent d’être présent à l’hommage rendu à Raymond Aubrac, retenu que je suis par des obsèques plus intimes où le devoir d’affection m’appelle. Si besoin est et si j’en trouve le temps, j’allongerai cette note dans les prochaines heures et jours.

En illustration de ce billet des visages ensoleillés, enthousiastes, déterminés, parmi les 120 000 participants venus le 14 avril sur les plages du Prado à Marseille à l'appel du Front de Gauche. Photos : S. Burlot

24De Marseille je ne dis rien car tout a été dit, filmé, écrit de tous côtés. Vous savez à quoi vous en tenir. L’onde de choc va se propager dans les couches profondes de l’opinion toute la semaine. La force ira à la force de façon moléculaire mais constante. Je guette le moment où le Front de Gauche accomplira sa mue prévisible en Front du peuple. Les urnes vont être une étape cruciale. Le bilan de cette fin d’avant-dernière semaine est excellent pour nous. Les rassemblements de notre concurrent et de notre adversaire qui devaient assécher notre performance marseillaise et relancer leur action pour les derniers jours n’ont pas fonctionné.

Si c’était un match que cette simultanéité des meetings ce samedi dimanche, alors nous aurions l’avantage. Pouvais-je imaginer que ce serait à ce point ? Notre rassemblement de la plage du Prado est une cristallisation formidable et un propulseur inouï. Les deux rassemblements du lendemain, celui du Bois de Vincennes et celui de la Concorde sont des bides déflagrateurs. Je comprends parfaitement le rôle que le mauvais temps a joué dans cette situation. Mais dans la mesure où les uns étaient mis publiquement et ostensiblement en concurrence avec les autres, l’incapacité à vaincre les hantises du mauvais temps sont un indicateur de froid qui n’a rien de18 météorologique. J’en suis d’autant plus certain que, placés dans des conditions plus rudes quant au froid et à la pluie, nous avons submergé la place royale à Pau. Nous confirmons notre ancrage et nous nous donnons de l’élan. Ils peuvent au mieux stabiliser leurs positions. Les gesticulations sur la très, très, grande scène centrale du château de Vincennes annonçant cent dix mille personnes sur une place qui n’en peut contenir davantage que 70 000 bien tassés étaient si énormes que le public présent se sentait lui-même gêné. Surtout que la place était à moitié vide. Quoi qu’il ait annoncé son intention de faire un retour au festif, cette partie manquée ne change rien pour le candidat socialiste. Hollande est candidat à être président par défaut. L’enthousiasme l’encombrerait comme une promesse impossible à tenir. Il n’a donc pris aucun risque, plus plat que jamais. Des gens quittèrent donc la place alors même qu’il dévidait encore son filet d’eau tiède. Peu lui chaut ! Il n’est là pour les mobiliser à rien d'autre qu'à faire les machines à « voter-utile ». La situation de cette place glaciale et sans enthousiasme, régulièrement appelée à applaudir tel ou tel notable de Paris ou de province fonctionne comme un résumé du récit que cette nomenclature propose d’elle-même en tant qu’idéal de vie. Il n’y a pas de décalage entre ce qui est donné à voir et ce qui est proposé. Il en va tout autrement en ce qui concerne Sarkozy. L’affaire est plus grave. Les apparatchiks du parti ont déjà désenbossé les canots de sauvetage. La marée annoncée par le chef, un fondamental de la droite française, n’a pas eu lieu. Elle lui était pourtant indispensable. Une semaine avant le vote, les mouches vont donc changer d’ânes. L’éparpillement de la droite pourrait bien livrer le deuxième tour dans un fauteuil en velours à François Hollande. Mais qui sera alors le second ?

La semaine qui vient va beaucoup faire tanguer. C’est la zone des très grands rapides. L’espace-temps politique va devenir hautement communiquant. Rumeurs et bobards se déplaceront à la vitesse des virus sur la toile.  Mais aussi les arguments qui touchent au but. L’espace temps subit une très grande tension en ce moment. Nicolas Sarkozy, nous dit-on, semble dévisser dans les sondages. Sa défaite paraît certaine. Dès lors l’univers politique se déforme et bien des choses peuvent se produire. Le bide des meetings de ce dimanche accentue la volatilité du champ politique, je le répète. Nous sommes donc mobilisés : 17notre rendez-vous du 19 avril Porte de Versailles prend un sens et une portée augmentée. C’est le message de force qu’il faut délivrer avant le vote pour faire le sans faute qui est nécessaire avant le verdict populaire. Nous sommes capables de recevoir un formidable coup de booster.

Les provocations contre nous vont donc se multiplier, cela ne fait aucun doute. Il suffit de voir comment la propagande de l’extrême-droite a été relayée par le « Nouvel Observateur » et « L’Express » pour se faire une idée du niveau de violence disponible contre nous. Bien sûr nous rendrons les coups comme nous l’avons toujours fait. La pente générale des derniers convertis au prochain pouvoir et des intriguants qui en attendent des postes est de nous nier, de nier notre premier tour et donc les chances pour nous qui vont avec. Ainsi de l’épisode de ma possible candidature aux élections législatives. Autre manière de reprendre le même petit concert qui voudrait tellement faire de ma candidature un simple et inoffensif témoignage. C’est sûr : c’est déjà mieux que l’invention d’après laquelle je « prépare 2017 » inventée par mes chers « biographes ». L’un d’entre eux a jeté le masque en venant faire à Marseille un reportage sur les participants à notre meeting de la plage du Prado « tentés par le vote utile pour François Hollande ». Wee ! Une tournée de la part d’Hollande ! Il aurait plutôt dû cuver en faisant un reportage sur ceux qui croyaient aux soucoupes volantes parmi ces gens. Il aurait ainsi révélé notre conjonction secrète avec le plan de Cheminade pour « terraformer » Mars. Plus sérieusement, tenez-vous prêts à riposter dans34 vos réseaux, en évitant de propager les fausses nouvelles et en assurant le calme et le sang-froid de l’argumentation en toutes circonstances.

A Pau, il pleuvait à gros seaux quand je suis arrivé sous la petite tente où j’attendais mon tour de parler en écoutant Olivier Dartigolles. Bien sûr, la pluie s’est arrêtée quand je suis monté sur cette scène plantée devant la statue d’Henri IV. Je dis : « bien sûr » car j’ai pris l’habitude de voir le temps s’accommoder à nos horaires. J’ai dit d’abord, comme pour plaisanter, que c’était les forces de l’esprit. Je finis par croire que le syndicat des nuages est de notre côté ! N’empêche que ce devait être un pique-nique mais on comprend qu’il n’en fut rien du fait des intempéries. Encore une fois une affluence historique sur cette place elle-même historique. Un beau et fort festival d’expression culturelle avait eu lieu avant nos prises de paroles selon ce qu’on m’en a dit. Moi j’arrivais directement de l’avion et de la voiture depuis Biarritz. Possible que quelqu’un ait filmé ou enregistré ce que j’ai dit là. Il y fut question d’émancipation et du goût de la liberté. De la place à l’auberge qui m’accueillait, à l’aller comme au retour, j’ai franchi tout juste dix mètres. Mais quelle incroyable ambiance de chaleur humaine, si amicale, si fraternelle ! Un nombre compact de personnes de tous âges tendait les mains et criait des mots d’amitié. De tout cela je retiens une fois de plus le sentiment de la force grandissante et surtout de la joie qui se dégage de notre 28rassemblement. Les gens arrivent et repartent avec le sourire. Et moi aussi quand bien même suis-je par moment épuisé par cette sorte d’avidité photographique dont je fais l’objet et qui me rend moins disponible pour rendre les sourires aux amis inconnus qui m’en font.

Ce lundi matin il fallait choisir où je serai. On m’attend à l’hommage pour Raymond Aubrac. Mais à la même heure se déroule la crémation d’un ami très cher. Je serai avec la famille de mon ami. Et les amis de l’ami. Dans ce moment-là nous sommes ces pauvres diables qui se serrent sous la pluie froide sous le même parapluie. Je veux y tenir ma place et y apporter ma part de chaleur. Nous autres de la région parisienne, nous avons vécu venant de tous côtés. Nos amis de longue date sont alors notre famille choisie. Ces liens là sont aussi forts que ceux de la nature. Et parfois davantage. En ce qui concerne Aubrac je crois que j’ai pris la part que je devais prendre. J’ai fait vivre son exemple et sa mémoire sur la plage du Prado. A Marseille dont il a été le préfet à la Libération. J’ai rappelé ses réquisitions d’entreprise qui ont permis au port phocéen de reprendre ses activités au moment crucial ou le pays en avait besoin. Et je suis certain qu’avec notre cri de ralliement mille fois répété au cours de cette29 campagne, résistance, nous nous sommes tous montrés dignes de ce qu’il pouvait nous apprendre.

Un qui m’en aura appris, c’est celui que je pleure. C’est un cancer qui l’a emporté. Ceux qui mènent ce combat là nous en apprennent toujours. Un grand nombre en sortent victorieux, heureusement. Ils ne sont plus jamais les mêmes ensuite, j’ai eu maintes occasions de le constater. Mais lui a fait plus fort que tout ce que j’avais vécu. Je suis allé le voir il y a une quinzaine. Il a voulu faire un tour dans le parc de la clinique. Lui dans un fauteuil roulant, nous, trois de ses vieux copains. Et sa fille qui est comme la nôtre. Une jeune femme déterminée qui a les yeux humides tandis que son père décide qu’on va parler de sa mort. Je lui dis qu’on pourrait parler d’autres choses. Je donne comme argument que sa fille est là et que nous allons la faire souffrir. Elle dit qu’elle n’a pas besoin de précautions parce qu’il a déjà eu cette conversation avec elle plusieurs fois déjà. Encore une personne jeune qui en sait davantage que moi sur la vie, je le vois bien et je ne le sais que trop, connaissant sa vie. Lui prend cet air ferme qui est notre façon codée de dire sans élever la voix que c’est une décision qui ne se discute pas. Il dit : « Non, on va en parler, sinon on n'en parle jamais ». « Il faut en parler justement avec ceux pour qui ça va compter ». Je passe le reste. Il n’appartient qu’à nous. Il voulait aussi l’adresse de l’association pour le droit de mourir dans la dignité. Le lendemain je devais y aller parler. Mon discours fut comme une suite donnée à cette conversation dont je devinais 19qu’elle serait la dernière entre nous, de cette façon là. Lui nous a dit : « Je n’ai pas peur ». Cette certitude exigeante, ces mots si fermes sont à présent plantés dans mon esprit comme un dépôt pour le moment qui viendra forcément un jour. Nous, ses vieux copains, nous avons délibéré et nous concluons comme la sagesse stoïcienne et épicurienne le signale. La mort est une expérience que font les témoins et non celui qui en est le sujet. Pour celui qui va mourir la mort n’existe que comme peur de la mort. Qui a vaincu la peur de la mort a vaincu la mort elle-même. Les grandes peurs périssent d’être reconnues dit Camus. J’ai vu cette fois-ci que cela pouvait être vrai de la plus grande d’entre elle puisque c’est la dernière que l’on éprouve. Les copains y sont retournés une fois encore pour une petite cérémonie tandis que moi je courrais la campagne électorale. Lui suivait cette campagne comme jamais. Les copains ont chanté l’internationale avec lui dans la chambre de la clinique. Il est passé le poing levé.


1  524 commentaires à “Rendez-vous Porte de Versailles”
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  1. Christian dit :

    Un qui m’en aura appris, c’est celui que je pleure.
    Cher Jean-Luc, depuis des semaines je lis ton blog avec avidité. Motivation politique. Espoir renaissant, grandissant d'une vraie gauche de combat qui s'éveille enfin. Cependant, ce soir, c'est un message personnel, d'homme à homme, que je veux t'adresser. J'ai 60 ans comme toi, en bonne santé apparente, sans inquiétude particulière et néanmoins taraudé comme nous tous par la peur de la mort, la nôtre plus encore que celle des autres, sans cesse contournée, masquée, compensée à travers les mille et une ruses que notre conscience sait inventer. Et, pour la première fois peut-être depuis la Lettre à Ménécée, d'Epicure, je viens de lire un témoignage que je copie, que j'archive comme un viatique afin de le relire, de le méditer. Merci du fond du coeur pour ces mots généreux, d'une profonde humanité, d'une grande vérité. Une véritable chaîne d'union. C'est encore plus grand que tes discours et tes meetings. Hasta la victoria, siempre! Résistance!

  2. Antoine SARAVIA dit :

    Beau témoignage d'humanité, comme d'hab., et encore merci pour ton travail d'orfèvre qui nous à rappelé à tous que nous n'étions pas seul à avoir ces idées de justice et de fraternité. Merci de nous avoir réunis à nouveau.
    On est toujours derrière toi, on ne lâche rien !

  3. MICHEL D dit :

    Merci et bravo aux palois et paloises qui se sont mouillés dans la bonne humeur.On était avec vous de tout coeur,cherchant infos et images pour mieux participer.Le peu qu'on a pu voir nous réjouit.Votre nombre et vos visages souriants confirment que vous avez vécu de beaux moments chaleureux comme nous.Nous sauterons de joie ensemble au moment des résultats dimanche à 20h....et au spectacle de quelques mines déconfites...je m'attends à des commentaires croustillants et des buzz a faire sauter les serveurs.Toutes nos réserves pour le.sprint final !

  4. Fourniera dit :

    Y aura-t-il un lien vers la version pdf de "L'humain d'abord" sur la profession de foi?
    Je ne doute pas qu'on puisse y lire la cohérence de ce programme,
    mais en offrant la possibilité de se pencher sur ce texte,
    vous vous donnerez encore d'avantage de moyens de convaincre à ceux qui hésitent.

  5. José Sul dit :

    Contre la presque-choix entre Dupond et Dupond, la solution est Mélenchon! Cette candidature est aussi un espoir pour le Portugal e lÉurope.

  6. Denise Gendron dit :

    Encore moi du Québec
    Qui de retour d'une manif en appui a nos étudiants en grève (la plus longue de notre histoire) ne peut manquer de voir les liens, les solidarités qui nous unissent tous, peuples du monde entier. Sur la scène ce pm, un jeune nous lit le texte de Jean Ferrat: Au printemps de quoi, reves-tu? et je retrouve le texte que j'ai lu hier même sur ce site. Sensation que nous sommes tous reliées, que tant d'autres avant nous ont éclairé et éclairent encore la route, que nous sommes tous des passeurs. Tous les pas que vous faites nous font aussi avancer, toutes nos résistances vous renforcissent. J'entends la chanson *On lâche rien*, leitmotive que je retrouve souvent dans vos commentaires. Le 22, vous votez, chez nous c'est un appel a une méga-manif èa Montréal, a notre printemps québécois.
    Résistance internationale!

  7. PasionRoja dit :

    Cher Monsieur Mélenchon,
    Quelle tristesse d'apprendre que celui qui nous donne tant d'espoir et tant de joie soit aussi durement touché par un deuil..
    Ainsi, au cours de cette campagne vous serez plusieurs fois passé des sommets joyeux à de sombres abysses. Vous êtes humain d'abord, et votre place est bien là où vous appelle votre coeur, auprès de votre ami pour son dernier voyage et comme soutien de sa famille.
    Recevez en cette épreuve mes plus fraternelles pensées.

  8. Cher Jean Luc
    je suis de tout cœur avec vous pour le grand moment de tristesse que vous vivez.Vos billets sont très touchants et celui là plus encore. Je n'avais aucun doute sur l'amitié et l'amour que vous insufflé partout dans vos discours. Vous êtes celui que nous attendions,notre providence et c'est un très grand réconfort. Je pense a tout ceux qui sont dans la peine,la vie n'est pas toujours facile et pourtant peut être au moment ou nous nous y attendons pas,le ciel s’ éclairci,c'est ce qui m'est arrivé le jour ou je vous ai entendu sur bfmtv annoncer que vous seriez candidat.Depuis je vous ai suivi et je savais que je ne me trompais pas en vous accordant toute ma confiance.je tiens a vous remercié et je vous présente mes condoléances, ainsi qu'a la famille de votre copain et ami.Je ne doute pas du résultat de cette élection.tous ensemble nous vaincrons.RÉSISTANCE,RÉSISTANCE.

  9. J-Pierre André dit :

    Tout le monde ne prétend pas que le programme du FdG est irréaliste, le Guardian dit clairement le contraire et trouve les propos clairs, l'analyse ferme. ici

  10. Flow dit :

    Mes condoléances.
    Expression personnelle qui est plus forte que moi : Mammy, si tu nous voyais, tu serais fière... tu nous manques à tous, on t'aime. J'aurai tellement aimé que tu vois ça de tes propres yeux : ce pour quoi tu as combattu toute ta vie. Ton esprit nous porte. Tu nous a infusé ton humanité, ton amour, ton sens de la justice: tu es là, avec nous Mammy.
    Courage, et mes condoléances encore.

  11. Philippe dit :

    Cher Jean-Luc,

    Quel bonheur de vous retrouver par l'écrit...Quel concentré d'intelligence, d'esprit, d'humour et d'humanité..!
    Nous sommes nombreux, en Belgique, à être scotché sur nos écrans, à communiquer avec frénésie, nous sentons qu'il se passe quelque chose d'inoui !
    Et on y était, à la Bastille !
    "La peur" pour Sarkozy, "La colère" pour Hollande, suinte le nouvel Obs en parlant "des deux Frances"
    Et moi je dis : la JOIE pour Mélenchon !
    Ahh les affreux..!
    Et le petit Gotha médiatique interrogé à la sortie d'Hollande, on sentait bien qu'ils n'y croyaient pas vraiment.Même Jospin. Très artificiel, très pathétique. Tout ça brasse du vide.
    J'ai regardé le clip de Hollande juste avant son intervention : un sommet de démagogie.Stupéfiant.Tout cela sur fond de sirop de cordes américain.
    NB : Je n'ai entendu personne mentionner "Le Titanic" en banderolle en bas de couverture du nouvel Obs; je suis certain que ce n'était pas fortuit. Je prédis une grande lessive salutaire dans les médias prochainement !
    Qu'il s'en aillent tous sur Mars ! En aller simple et en classe économique ! Avec Cheminade en comité d'accueil !
    Et Ils seront obligés d'écouter sans broncher ses élucubrations délirantes pendant des siècles, comme châtiment !
    Que la force soit avec vous !
    Amitiés

  12. Loulou dit :

    Une note très touchante. Le peuple vous comprend, vous lui donnez tant.
    Je veux croire en notre victoire, et nous serons tous avec vous à Paris. Une chose est sure, cette semaine va etre folle.

  13. liberda25 dit :

    Cher Jean-Luc,

    Nous sommes des millions en pensée avec vous, car ce qui vous éprouve nous éprouve aussi. Votre famille et vos amis sont aussi les nôtres, et quand la tête souffre, tout le corps a mal. Votre famille s'est agrandie de millions de combattants fraternels, tous unis sous un même pavois. Abreuvez-vous de nos forces rassemblées, nous vous aimons et vous porterons jusqu'aux portes de la victoire.

  14. mila dit :

    en russie aussi nous vous aimons monsieur melechon

    je vais essayer de vous faire connaitre dans mon pays

    cher jean-luc, je me souviens avant ici dans mon pays comme c'était plus beau, plus vrai, plus humain

    je vous embrasse par la pensée malgré les kilometres

    mila de belgorod

  15. Mandrin dit :

    Bonjour Jean-Luc, nous sommes de tout cœur avec vous dans l'épreuve personnelle que vous traversez.
    En ce qui concerne le papier éhonté publié par Médiapart à l'issue du meeting à Marseille, la riposte sous forme de commentaires a été vigoureuse de la part des sympathisants du Front de Gauche, en "assurant le sang-froid de l'argumentation". Sur le forum, la rivière est sortie de son lit et la direction a dû réagir pour tenter d'endiguer le flot, en vain tant les arguments qu'elle avançait étaient fallacieux. A une semaine du scrutin, un masque est encore tombé.
    Plus drôle (si l'on veut), en regardant le journal de France 2 ce soir, j'ai cru me réveiller d'un long sommeil de 30 ans : c'est encore Poivre d'Arvor et Duhamel qui commentaient le moment politique ! Et contrairement à Georges Marchais ressorti des archives la semaine dernière, ceux-ci sont encore malheureusement bien présents, en chair et en os, sur un plateau de télévision. Plus que jamais, qu'ils s'en aillent tous ! Cette semaine et les suivantes, on ne lâche rien !
    Si estirem tots, ella caurà / I molt de temps no pot durar / Segur que tomba, tomba, tomba / Ben corcada deu ser ja. / Si tu l'estires fort per acqui / I jo l'estiro fort per alla / Segur que tomba, tomba, tomba / I ens podrem alliberar.

  16. Labassijysuis dit :

    Une pensée émue avec vous, je me joins à la majorité des commentaires précédents.
    Mon propos ne va pas être très "raccord" avec le ton du billet, mais je souhaitais informer du travail remarquable que produit Pierre Carles et son équipe.
    Un documentaire plus que d'actualité sera en visionnage libre ce 19 avril : "DSK, Hollande, etc..".
    Il s'agit d'un regard critique, drôle et indispensable concernant le traitement médiatique de la campagne électorale.
    Documentaire complémentaire du film "Les nouveaux Chiens de Garde".
    Inutile de prêcher pour des convaincus, je vous encourage donc à faire circuler le lien avant les échéances électorales prochaines.
    Amitiés fraternelles.

  17. Chris68 dit :

    L âme de ton copain sera avec toi et en toi et te donnera une force et une énergie du feu de dieu pour cette semaine! Nous sommes tous avec toi dans ce moment cruel!
    Amour, courage et combat.
    Une pensée émue d Alsace.

  18. gabriela dit :

    Après mon commentaire de 1h40, je viens d’apprendre qui circule un sondage confidentiel DCRI-Le Monde qui dit: Mélenchon second, devant Sarkozy! Voilà la rumeur qui court partout! Alors je crois que l'argument du vote utile pour Mélenchon pour nous débarrasser de Sarko dés le 1er tour est beaucoup plus d'utilité qu'avant. Je me permets de vos laisser une petite vidéo de 40 secondes pour diffuser l'idée autant que vous le pouvez, si vous le voulez : http://www.youtube.com/watch?v=8FwBCZbqukQ&feature=youtu.be

  19. Michel Berdagué dit :

    Nous ne chanterons plus l'Internationale le poing levé comme avant.
    Plus grave et encore plus déterminé pour la Lutte et la Victoire, cette chaîne de Vie est bien plus que l'espoir, internationale et universelle,elle est présente dans tous les continents pour tous les présents portés par tous les êtres chers toujours en mémoire.
    Nous gagnons dans cette Union qui est bien au-delà de toutes ces ridicules difficultés à retarder cette force invisible de plus en plus fraternelle et visible des Peuples debout,libres.
    Merci Camarades.

  20. Roberto dit :

    Cher Monsieur Mélenchon, j'ai toujours pensé que lorsqu'on écrit on ne peut pas se cacher, que quoiqu'on fasse l'écriture – c'est-à-dire les mots, entre les mots, entre les lignes – nous dévoile. Ainsi il m'arrive en vous lisant, ce qu'il m'arrivait dans ma jeunesse quand je commençais à lire, à comprendre et à aimer certains poètes, que je n'ai jamais abandonnés et qui me sont restés familiers comme des frères : je sens sourdre en moi une amitié. Voilà. Je dis cela avec sincérité, mais sans aucune prétention : seulement comme une pensée chaleureuse pour la perte, que vous et ceux que vous évoquez dans ce billet, devez endurer. Vous savez, il y a la plage et puis il y a le cœur, ce rivage / humain rivage / d'une mer plus vaste que la mer / rivage de la vie / rivage du sang … Depuis que votre lutte a commencé il y en a beaucoup qui ne vont plus jamais se sentir seuls. Fraternellement. R.d.

  21. David dit :

    Depuis le Mexique où je vis depuis 14 ans maintenant, j'ai hate d'aller à l'urne voter pour vous!
    Toutes mes condoléances!
    Vive la 6eme République!

  22. jc dit :

    Cher Jean-Luc Mélenchon Toutes mes condoléances pour la perte de votre ami que dieu est son Ame, La force de votre humanité, est en train de brisé tous les savants calculs des belles personnes, que je fréquente autour de moi, mon propre père Sarkozyste de la premier heure reconnais la valeur de mon candidat et estime maintenant qu'il est temps de revenir vers l'humain dans cette société inhumaine et qu'il comprend maintenant que l'on ne peut vivre, et bien vivre dans un océan de malheur. Ma Mère viens du bled elle est A politique totalement n'as jamais voté de toute une vie je l'ai vu en larmes devant sa télé en écoutant le discours du Prado, car enfin un homme politique lui a dit avant de mourir (car ma maman est très malade et je pense que sait du fait des explosions test nucléaire au bled elle n’a plus de poumons) qu’elle était une sœur et non pas une terroriste ou une mangeuse ou une voleuse de pain, de bush a Sarkozy tous nous ont trainé dans la boue et sont en train de nous massacré un peu partout dans le monde, et il était temps qu'un homme de paix apparaissent dans l'empire du mal, et je suis très fier qu'encore une fois que ce soit mon pays la FRANCE universelle et qui relève le drapeau de la paix dans le monde, et qui va ouvrir la brèche afin de stopper l'oppressions qui s'opère dans le monde, je retrouve là ma France belle et rebelle, et je suis redevenu très fier de faire partie de c’est enfant. Et ça c’est à VOUS et vos équipes que je le doit encore...

  23. Claude Andrée dit :

    Une vidéo de l'AFP
    Mélenchon, le porte-parole des sans-grade
    http://www.youtube.com/watch?v=zkY_vXdPVrk

  24. babelouest dit :

    Merci pour ce témoignage. Il me touche d'autant plus qu'il y a un an et demi, disparaissait (paisiblement, heureusement) ma chère femme, malade depuis 25 ans, et clouée au lit, souffrant sans bouger, depuis vingt ans. C'est bizarre, comme les dernières heures d'une personne peuvent être lucides et paisibles. Maintenant, j'ai repris la lutte politique, après cette parenthèse où je ne l'ai pas quittée.

    Continuons le combat.

  25. Gilles Avaullée dit :

    Nous sommes ce que d'autres ont transmi de bon. Cette longue chaine d'actes amoureux, dévoués ou amicaux qui traverse la nuit des temps et se propage dorénavant par nos propres actions immédiates.
    Chaque fois que l'on en (re)prend conscience on se grandit au-delà de soi-même, car on est alors libéré de l'absurdité sa seule condition individuelle.
    L'un de mes arrière-pères était un petit paysan du Limousin, une vie dure faite d'immigration vers Paris pour faire le maçon et construire les beaux monuments. Une vie faite d'amour de belles choses : plus tard, ses mains devenues rugueuses l'handicapaient pour apprendre à jouer du violon qu'il aimait tant, mais il confectionnait de merveilleux paniers d'osiers avec lesquels mon père va encore faire ses courses (et le souvenir d'un grand-père au bon sourire).
    Assister au départ d'un être aimé ou à un rassemblement de milliers de personnes muent par un généreux partage, relève de la même conscience libératrice. Pleurer ses morts au moment de la lutte, c'est donner un sens à cette dernière.
    L'ultime marche aux côtés de votre ami, M. Mélenchon, l'évocation que vous nous en faites manifeste une certitude : ce qu'il adviendra dans les jours qui viennent n'a plus d'importance, car l'humain que nous sommes a déjà gagné.
    Pour Aubrac, pour mes anciens : Résistance !

  26. Olivier Bellostas dit :

    J’ai quitté la France à cause de la mentalité de la société Française. J’y reviendrais vivre avec plaisir maintenant que vous avez redoré son blason. Je voterais pour le Front de Gauche au premier comme au second tour.

  27. couvreur dit :

    Bonjour

    Camaradejean luc

    Nous venons aussi de perdre un camarade ,il part trop jeune ,lui aussi ne cédait à rien contre l'injustice,

    Nous le pleurons, nos enfants aussi .Il fut de toutes les luttes dont celle des retraites.Le cancer l'a foudroyé

    J'espère que notre douleur du jour succèdera à notre bonheur commun qui est l'humain d'Abord ce dimanche 22 avril,en sa mémoire à celle de ton ami, de Raymond Aubrac nous devons reprendre le drapeau et poursuivre le combat Je suis convaincu que nous sommes sur ce chemin qui fait bouger le peuple que l'on a tant méprisé.

    Malgré notre chagrin du jour nous faisons la démonstration que nous avons vaincu le doute et cela nous rend si
    digne si humble dans cette révolution citoyenne en marche

    Robert Sabine

  28. philippe57 dit :

    Merci pour ce meeting sur Pau, j’y étais, dans une foule incroyable, sous la flotte.
    Le plus bel orage sur Pau depuis bien longtemps.

    Plus d’une heure de remue-méninges à haute dose, qui élève la pensée et laisse chacun à son libre arbitre. Mélange subtil de valeurs fondamentales et d’humour, qui recentre chacun sur ce qu’il a de meilleur. Pour celui ou celle qui accepte de venir écouter une intervention d’un tel niveau, et même en dehors de toute conviction politique, il dira, comme beaucoup me l’ont dit après le meeting : « ça change », « ça fait réfléchir », « c’est le jour et la nuit », « on veut un président de ce niveau ». Et oui, le niveau. Le truc qu’il n’y a plus, nulle part.

    Je pense que Jean Luc Mélanchon a ceci de spécial : Il fait réfléchir, contrairement à tous les autres qui tentent, chacun à leur manière, de faire penser... pour ceux qui y parviennent.
    Pour ma part, je suis convaincu qu’un tel niveau d’humanisme ne peut générer que du positif, et je comprends bien mieux aujourd’hui pourquoi tous ces médiacrates inutiles, qui remplissent continuellement le paysage télé et radio de pronostics stériles et contradictoires en faveur de ceux qui les payent, paniquent, bafouillent ou se fâchent lorsqu’il est question de Jean-Luc Mélenchon, de près ou de loin.

    Un message à tous les indécis, les abstentionnistes : Ne pas voter, c’est voter pour le gagnant que vous n’avez pas choisi
    Réfléchissez-y, parce que pour vous, c’est 5 ans de galère assurés.

  29. sylvie dit :

    Cet amour porté à votre ami est si joliment exprimé que si je m’apprêtais à écrire un petit mot sur cette grande émotion que nous ressentions hier à Pau et il y a quelques jours à Toulouse... je le laisserai pour une autre fois et vous adresserai à vous et à ceux de votre "frère" parti, mon soutien le plus sincère... même si, il doit vous sembler bien lointain...

  30. La paloise dit :

    Le compte-rendu du meeting de Jean-Luc à Pau dans la presse locale : http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2012/04/16/melenchon-lance-son-sprint-final-depuis-pau,232538.php

  31. Lamouille Anne dit :

    2 mots très rapides:
    D'abord merci pour Marseille, ce fut à nouveau un moment magique plein d'amour et d'énergie, d'intelligence et de joie. Nous y sommes allés en famille et chacun est revenu regonflé d'espérances.
    Ensuite, à propos de votre choix d'accompagner votre ami: c'est un choix qui vous honore, votre ami et sa famille ont besoin de vous aujourd'hui.
    Bon courage pour cette semaine chargée et tendue, prenez-soin de vous, vraiment.
    Anne

  32. Maria dit :

    Je me délecte chaque fois de votre blog.Mais cette fois je vous écrit,car vous m'avez fait pleuré au moins trois fois.
    Toulouse,quand vous avez salué en Espagnol le drapeau de la répubique espagole. Marseille quand vous avez fait références à tous ces expatriés contraints de quitter leur pays et à la fin le salut à la république espagnol l.votre discours à Marseille fera date.
    Ce matin la perte de votre ami me touche, je suis triste pour vous et j'admire la force, de votre mentale, qui tire de cette éprueve la capacité dexprimer ce que nous ressentons au fond de nous même(quand nous sommes confronté a un deuil) sans pouvoir l'exprimer.
    C'est la force de votre campagne,faire ressortir ce qu'ils avaient voulu enfouir en nous.
    Condoléance et courage trés cher Jean Luc et prenez soin de vous.

  33. Pierre de Marseille dit :

    Bonjour Jean-Luc,
    Peut-être auras tu le temps de lire les commentaires de ton blog J'ai chanté sous ma douche ce matin, et sachant ton enthousiasme pour Tonton Georges, je te propose de terminer ton meeting avec la version de "Les oiseaux de passage" (Jean Richepin), parlée bien entendu.
    Je te remercie de ton lyrisme Républicain de samedi au Prado, et te souhaite une semaine point trop épuisante. Hier à l'écoute du meeting du PS et de la profondeur du vide sur la vision d'avenir de l'orateur, j'en ai déduit c'était "Francois No Land".
    Bonne journée Vive la 6ème République! On lâche rien!
    Fraternellement

  34. Joel de l'Aude. dit :

    Merci, pour ces mots profonds et lucides sur le décés de votre ami, et sur la mort. Nous partageons votre émotion. La France a besoin de gens comme vous. Merci Jean Luc, et aprés le syndicat des nuages qui est de notre coté, le syndicat des suffrages risque fort bien d'y venir également.

  35. Michèle dit :

    Encore une fois vous prenez la parole en la donnant à l'autre, l'ami défunt, qui poursuit son oeuvre vivante dans notre imaginaire. Oui, l'homme, la femme, vaillants et déterminés font face à la réalité jusqu'à la fin. Ayant pris le risque toute leur vie de n'être pas conformiste, familiarisés avec l'inédit, le manque, la perte, la peur, alors sans doute la dernière, l'ultime épreuve, ils y sont prêts et partent dans la dignité de toute une vie, en nous faisant le cadeau de cette sérénité possible. Je vous présente mes condoléances.

  36. Pierre dit :

    Rien à ajouter au commentaire 9

    Althusser parlait d'antihumanisme théorique et d'humanisme pratique, de rigueur théorique et de stratégie dans l'analyse politique et de fraternité et d'humanisme dans l'action. Cela fait du bien avec Jean-Luc Mélenchon d'être à la croisée des deux

  37. Jean-Luc Tornero dit :

    Le Front de Gauche et ses composantes, ses militants, ses sympathisants et ton discours redonnent un espace à la Fraternité dans notre pays. Il en fut tant sevré !

    Ton billet, dans sa partie intime, reforme le lien entre peuple et individus, rend tout son espace à cet objectif fondamental, Fraternité.

    Merci, Camarade Jean-Luc.

    Très sincères condoléances.

  38. viviane dit :

    sincères condoléances m Mélenchon

    Un résumé de ce que pense qq éditorialistes sur les 2 shows d'hier,
    Je me de demande si la presse ne va pas changer de stratégie : vous ignorer au lieu de vous attaquer

    http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/16/1332002-duel-entre-sarkozy-et-hollande-la-presse-raille-un-roulage-de-biscoteaux.html

  39. Michel 65 dit :

    Ami Jean Luc, amis d'ici et d'ailleurs, quelques images des derniers jours. Jusqu’où irons nous ensemble ?

    Ils sont mille,
    Nous sommes sans,
    Sans l’or et l’argent
    Sans les palais et les piscines
    Ils sont mille, nous sommes sans.

    Nous irons dans les traces
    Des histoires d’antan,
    Celles qui font la marche
    Des peuples si ardents.
    Nous aurons dans nos cœurs
    La brûlure d’espoir,
    Celle qui porte au rouge
    Le métal de l’histoire

    Ils sont mille
    Nous sommes sang,
    Sang du peuple
    Sang du drapeau rouge
    Ils sont mille nous sommes sang.

    Sous le souffle des géants
    Marchants à nos cotés,
    Présents dans nos paroles et nos chants,
    Nous prendrons la cité.
    Nous nous tenons les mains
    Et les bras et les yeux dans les sourires.
    Nous ne sommes pas là pour nous choisir un sire
    Mais simplement pour rassembler les êtres humains

    Ils sont mille,
    Nous sommes cent.
    Ils sont mille
    Et nous, cent mille, quand nous voulons.

  40. Le débat aura lieu.
    Parce qu'elle est discréditée par la politique de destruction qu'elle a menée toutes ces dernières années, la droite est disqualifiée de fait pour sortir du marasme dans lequel elle a plongé le pays.
    Parce qu'il a été démasqué, le Front National n'entraînera pas le peuple de France sous la bannière de la xénophobie et des solutions économiques préservant un capitalisme mortifère pour tous les acquis sociaux.
    Parce qu'il est le seul à mettre l'humain d'abord au coeur de son programme de véritable rupture avec toutes les politiques libérales et ultralibérales insufflées, étayées par le Traité de Lisbonne, le Front de Gauche est en passe de devenir un Front du peuple et pour cette raison se retrouvera au deuxième tour des élections face au candidat du Parti socialiste.
    Le débat qui a été volé aux Français aura donc lieu. De ce débat la conscience s'affirmera que la Gauche ne peut vivre que dans son affrontement au capital financier et dans sa capacité à promouvoir la République sociale. Alors se déchirera le voile des illusions, libérant ainsi l'énergie de l'espoir. Cet espoir que les élus du Front de Gauche incarneront en grand nombre à l'Assemblée Nationale, portés par une volonté populaire de hisser les luttes sociales à leur plus haut niveau.
    Ces élections seront la défaite de la droite extrême, le recul de l'extrême droite, l'ébranlement des pensées ultralibérale et social-libérale et elles mettront en avant une force politique...

  41. Germinal 93 dit :

    Madame Merkel avait promis, Madame Merkel avait promis. Sur l'air de la Carmagnole, de venir épauler la campagne électorale de son complice Sarkozy.Voilà qui est fait.La finance allemande va permettre à la spéculation internationale d'attaquer l'économie française. Angela s'est invitée hier place de la Concorde pour nous dire comment nous ne devrions pas voter.Un ultimatum façon Brunschwig ?Décidément,ils n'ont rien compris...Brunschwig, Place de la Concorde,ça ne vous rappelle rien?...Triste présage pour le roi-président.
    Nous,on a compris. Jean-Luc Mélenchon le premier. Ah ça ira ça ira ça ira!

  42. Claude Andrée dit :

    Mélenchon sur RMC
    http://www.rmc.fr/front_office/player.html

  43. Lilly54 dit :

    Bonjour à tous ! Assez d'accord avec Viviane (174) sur l'attitude que vont adopter les médias envers Jean-Luc et le programme du Front de Gauche : le silence. Hier en fut un bon exemple : pas d'image, pas de son, pas de commentaires. Ce matin dans sa matinale, Rance Inter, a cité 5 ou 6 fois LePen, notamment dans le cadre d'une réflexion sur "la recherche". (lol) De Mélenchon, que nenni. Donc le silence est de mise. Ils en deviendront d'autant plus grotesques que certains commencent à changer le fusil d'épaule http://www.marianne2.fr/Journaliste-c-est-la-profession-la-plus-detestee-des-francais-c-est-significatif_a216970.html. L'image sur la presse qui illustre cet article date de mai 1968, tout un symbole. Ils ne sortiront pas grandis de cette campagne électorale d'autant que le rouge va être encore plus visible partout cette semaine. Hauts les coeurs !

  44. nerawi dit :

    Merci pour ce billet au contenu inattendu et qui résonne certainement dans l'intimité de beaucoup. Puissions-nous libérer l'enclave obscure où ces questions se replient, savoir les affronter soi-même, ses proches et son entourage, échapper aux vertiges de leurs abîmes et conserver et permettre de conserver une attitude vitale, jusqu'au boût. Puissions-nous... certain(e)s le peuvent, puissions-nous toutes et tous.

    Sinon, voici ce que donnent aujourd'hui, sur le moteur de recherche le plus utilisé en Chine, les résultats pour les video à Front de Gauche et Mélenchon.
    C'est pas encore ça hein... On en reparle dans une semaine !
    Fa guo tong zhì, coeurs ouverts et poings fermés *

  45. Lecabestan dit :

    Ce matin, dans les journaux, critique générale des rassemblements parisiens dans la presse écrite :"roulage de biscoteaux", et puis "les deux favoris ont une nouvelle fois privilégié l'image au détriment du fond", et encore "dans le symbole, dans l'information fragmentée, dans l'omission ou la caricature... Comme si notre avenir n'était pas en question".

    En Alsace, on reconnaît que Jean-Luc Mélenchon est sans conteste le vainqueur "qui a réunit "des foules semblables à Paris, Toulouse et Marseille, alors qu'il ne "dispose pas du budget et de la logistique des deux candidats poids lourds".

    Merci Gabriela pour cette vidéo "Votez Mélenchon !" qui illustre bien le propos.

  46. redline69 dit :

    JLM
    votre ami était des notre. on le pleur avec vous.

    sur le volet politique, en effet vous parlez du candidat qui sera possiblement 2ème !
    la candidature du Front de Gauche est une candidature de valeur ! rien, ni personne (même pas les journalistes) ne pourront contrarier notre avancée.
    Bravo aux équipes du FdG pour cette belle campagne d'idées ou "l'humain d'abord " prend tout son sens au travers de ce billet

    RESISTANCE ! tous aux URNES !

  47. mamienette dit :

    merci Monsieur MELENCHON pour ce billet si émouvant. Pourquoi vos adversaires ne feraient-ils pas l'effort de le lire?
    En citoyens avisés nous nous sommes nourris de votre culture et de votre sensibilité humaine. Mes sincères condoléances et beaucoup de courage. Nous Résistons aux attaques dirigées contre vous. Merci encore!

  48. Piraterie dit :

    A l'instant sur France Info, François Hollande : "Il faut que la BCE prête directement aux états"...
    Ils auront mis le temps...

  49. Lilly54 dit :

    Jean-Luc sur BFM TV avec Bourdin maintenant

  50. REFONDER LA NATION
    Tu est le seul capable de cela,capable d'émouvoir tout un peuple,
    ton discours de Marseille fera date,face à la Méditerranée
    tant de drames mêlés,pieds-noirs,immigrés,l'heure est venue,
    rassembler pour une dernière chance la patrie contre la finance,
    la fraternité contre la haine,la marseillaise a repris tout sons sens!
    courage,on est avec toi!


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