15avr 12
Ceci est une note rapide rédigée dans la salle d’attente du retour de Pau sur Paris puis dans l’avion du retour. Je ne remets pas à demain de publier aussitôt. Il sera question de ce que j’ai compris de cette paire de jours cruciaux dans la campagne. Gloire à Marseille, bides à Paris. Puis, je dis un mot de mon passage à Pau, et des raisons qui m’empêchent d’être présent à l’hommage rendu à Raymond Aubrac, retenu que je suis par des obsèques plus intimes où le devoir d’affection m’appelle. Si besoin est et si j’en trouve le temps, j’allongerai cette note dans les prochaines heures et jours.
En illustration de ce billet des visages ensoleillés, enthousiastes, déterminés, parmi les 120 000 participants venus le 14 avril sur les plages du Prado à Marseille à l'appel du Front de Gauche. Photos : S. Burlot
De Marseille je ne dis rien car tout a été dit, filmé, écrit de tous côtés. Vous savez à quoi vous en tenir. L’onde de choc va se propager dans les couches profondes de l’opinion toute la semaine. La force ira à la force de façon moléculaire mais constante. Je guette le moment où le Front de Gauche accomplira sa mue prévisible en Front du peuple. Les urnes vont être une étape cruciale. Le bilan de cette fin d’avant-dernière semaine est excellent pour nous. Les rassemblements de notre concurrent et de notre adversaire qui devaient assécher notre performance marseillaise et relancer leur action pour les derniers jours n’ont pas fonctionné.
Si c’était un match que cette simultanéité des meetings ce samedi dimanche, alors nous aurions l’avantage. Pouvais-je imaginer que ce serait à ce point ? Notre rassemblement de la plage du Prado est une cristallisation formidable et un propulseur inouï. Les deux rassemblements du lendemain, celui du Bois de Vincennes et celui de la Concorde sont des bides déflagrateurs. Je comprends parfaitement le rôle que le mauvais temps a joué dans cette situation. Mais dans la mesure où les uns étaient mis publiquement et ostensiblement en concurrence avec les autres, l’incapacité à vaincre les hantises du mauvais temps sont un indicateur de froid qui n’a rien de météorologique. J’en suis d’autant plus certain que, placés dans des conditions plus rudes quant au froid et à la pluie, nous avons submergé la place royale à Pau. Nous confirmons notre ancrage et nous nous donnons de l’élan. Ils peuvent au mieux stabiliser leurs positions. Les gesticulations sur la très, très, grande scène centrale du château de Vincennes annonçant cent dix mille personnes sur une place qui n’en peut contenir davantage que 70 000 bien tassés étaient si énormes que le public présent se sentait lui-même gêné. Surtout que la place était à moitié vide. Quoi qu’il ait annoncé son intention de faire un retour au festif, cette partie manquée ne change rien pour le candidat socialiste. Hollande est candidat à être président par défaut. L’enthousiasme l’encombrerait comme une promesse impossible à tenir. Il n’a donc pris aucun risque, plus plat que jamais. Des gens quittèrent donc la place alors même qu’il dévidait encore son filet d’eau tiède. Peu lui chaut ! Il n’est là pour les mobiliser à rien d'autre qu'à faire les machines à « voter-utile ». La situation de cette place glaciale et sans enthousiasme, régulièrement appelée à applaudir tel ou tel notable de Paris ou de province fonctionne comme un résumé du récit que cette nomenclature propose d’elle-même en tant qu’idéal de vie. Il n’y a pas de décalage entre ce qui est donné à voir et ce qui est proposé. Il en va tout autrement en ce qui concerne Sarkozy. L’affaire est plus grave. Les apparatchiks du parti ont déjà désenbossé les canots de sauvetage. La marée annoncée par le chef, un fondamental de la droite française, n’a pas eu lieu. Elle lui était pourtant indispensable. Une semaine avant le vote, les mouches vont donc changer d’ânes. L’éparpillement de la droite pourrait bien livrer le deuxième tour dans un fauteuil en velours à François Hollande. Mais qui sera alors le second ?
La semaine qui vient va beaucoup faire tanguer. C’est la zone des très grands rapides. L’espace-temps politique va devenir hautement communiquant. Rumeurs et bobards se déplaceront à la vitesse des virus sur la toile. Mais aussi les arguments qui touchent au but. L’espace temps subit une très grande tension en ce moment. Nicolas Sarkozy, nous dit-on, semble dévisser dans les sondages. Sa défaite paraît certaine. Dès lors l’univers politique se déforme et bien des choses peuvent se produire. Le bide des meetings de ce dimanche accentue la volatilité du champ politique, je le répète. Nous sommes donc mobilisés : notre rendez-vous du 19 avril Porte de Versailles prend un sens et une portée augmentée. C’est le message de force qu’il faut délivrer avant le vote pour faire le sans faute qui est nécessaire avant le verdict populaire. Nous sommes capables de recevoir un formidable coup de booster.
Les provocations contre nous vont donc se multiplier, cela ne fait aucun doute. Il suffit de voir comment la propagande de l’extrême-droite a été relayée par le « Nouvel Observateur » et « L’Express » pour se faire une idée du niveau de violence disponible contre nous. Bien sûr nous rendrons les coups comme nous l’avons toujours fait. La pente générale des derniers convertis au prochain pouvoir et des intriguants qui en attendent des postes est de nous nier, de nier notre premier tour et donc les chances pour nous qui vont avec. Ainsi de l’épisode de ma possible candidature aux élections législatives. Autre manière de reprendre le même petit concert qui voudrait tellement faire de ma candidature un simple et inoffensif témoignage. C’est sûr : c’est déjà mieux que l’invention d’après laquelle je « prépare 2017 » inventée par mes chers « biographes ». L’un d’entre eux a jeté le masque en venant faire à Marseille un reportage sur les participants à notre meeting de la plage du Prado « tentés par le vote utile pour François Hollande ». Wee ! Une tournée de la part d’Hollande ! Il aurait plutôt dû cuver en faisant un reportage sur ceux qui croyaient aux soucoupes volantes parmi ces gens. Il aurait ainsi révélé notre conjonction secrète avec le plan de Cheminade pour « terraformer » Mars. Plus sérieusement, tenez-vous prêts à riposter dans vos réseaux, en évitant de propager les fausses nouvelles et en assurant le calme et le sang-froid de l’argumentation en toutes circonstances.
A Pau, il pleuvait à gros seaux quand je suis arrivé sous la petite tente où j’attendais mon tour de parler en écoutant Olivier Dartigolles. Bien sûr, la pluie s’est arrêtée quand je suis monté sur cette scène plantée devant la statue d’Henri IV. Je dis : « bien sûr » car j’ai pris l’habitude de voir le temps s’accommoder à nos horaires. J’ai dit d’abord, comme pour plaisanter, que c’était les forces de l’esprit. Je finis par croire que le syndicat des nuages est de notre côté ! N’empêche que ce devait être un pique-nique mais on comprend qu’il n’en fut rien du fait des intempéries. Encore une fois une affluence historique sur cette place elle-même historique. Un beau et fort festival d’expression culturelle avait eu lieu avant nos prises de paroles selon ce qu’on m’en a dit. Moi j’arrivais directement de l’avion et de la voiture depuis Biarritz. Possible que quelqu’un ait filmé ou enregistré ce que j’ai dit là. Il y fut question d’émancipation et du goût de la liberté. De la place à l’auberge qui m’accueillait, à l’aller comme au retour, j’ai franchi tout juste dix mètres. Mais quelle incroyable ambiance de chaleur humaine, si amicale, si fraternelle ! Un nombre compact de personnes de tous âges tendait les mains et criait des mots d’amitié. De tout cela je retiens une fois de plus le sentiment de la force grandissante et surtout de la joie qui se dégage de notre rassemblement. Les gens arrivent et repartent avec le sourire. Et moi aussi quand bien même suis-je par moment épuisé par cette sorte d’avidité photographique dont je fais l’objet et qui me rend moins disponible pour rendre les sourires aux amis inconnus qui m’en font.
Ce lundi matin il fallait choisir où je serai. On m’attend à l’hommage pour Raymond Aubrac. Mais à la même heure se déroule la crémation d’un ami très cher. Je serai avec la famille de mon ami. Et les amis de l’ami. Dans ce moment-là nous sommes ces pauvres diables qui se serrent sous la pluie froide sous le même parapluie. Je veux y tenir ma place et y apporter ma part de chaleur. Nous autres de la région parisienne, nous avons vécu venant de tous côtés. Nos amis de longue date sont alors notre famille choisie. Ces liens là sont aussi forts que ceux de la nature. Et parfois davantage. En ce qui concerne Aubrac je crois que j’ai pris la part que je devais prendre. J’ai fait vivre son exemple et sa mémoire sur la plage du Prado. A Marseille dont il a été le préfet à la Libération. J’ai rappelé ses réquisitions d’entreprise qui ont permis au port phocéen de reprendre ses activités au moment crucial ou le pays en avait besoin. Et je suis certain qu’avec notre cri de ralliement mille fois répété au cours de cette campagne, résistance, nous nous sommes tous montrés dignes de ce qu’il pouvait nous apprendre.
Un qui m’en aura appris, c’est celui que je pleure. C’est un cancer qui l’a emporté. Ceux qui mènent ce combat là nous en apprennent toujours. Un grand nombre en sortent victorieux, heureusement. Ils ne sont plus jamais les mêmes ensuite, j’ai eu maintes occasions de le constater. Mais lui a fait plus fort que tout ce que j’avais vécu. Je suis allé le voir il y a une quinzaine. Il a voulu faire un tour dans le parc de la clinique. Lui dans un fauteuil roulant, nous, trois de ses vieux copains. Et sa fille qui est comme la nôtre. Une jeune femme déterminée qui a les yeux humides tandis que son père décide qu’on va parler de sa mort. Je lui dis qu’on pourrait parler d’autres choses. Je donne comme argument que sa fille est là et que nous allons la faire souffrir. Elle dit qu’elle n’a pas besoin de précautions parce qu’il a déjà eu cette conversation avec elle plusieurs fois déjà. Encore une personne jeune qui en sait davantage que moi sur la vie, je le vois bien et je ne le sais que trop, connaissant sa vie. Lui prend cet air ferme qui est notre façon codée de dire sans élever la voix que c’est une décision qui ne se discute pas. Il dit : « Non, on va en parler, sinon on n'en parle jamais ». « Il faut en parler justement avec ceux pour qui ça va compter ». Je passe le reste. Il n’appartient qu’à nous. Il voulait aussi l’adresse de l’association pour le droit de mourir dans la dignité. Le lendemain je devais y aller parler. Mon discours fut comme une suite donnée à cette conversation dont je devinais qu’elle serait la dernière entre nous, de cette façon là. Lui nous a dit : « Je n’ai pas peur ». Cette certitude exigeante, ces mots si fermes sont à présent plantés dans mon esprit comme un dépôt pour le moment qui viendra forcément un jour. Nous, ses vieux copains, nous avons délibéré et nous concluons comme la sagesse stoïcienne et épicurienne le signale. La mort est une expérience que font les témoins et non celui qui en est le sujet. Pour celui qui va mourir la mort n’existe que comme peur de la mort. Qui a vaincu la peur de la mort a vaincu la mort elle-même. Les grandes peurs périssent d’être reconnues dit Camus. J’ai vu cette fois-ci que cela pouvait être vrai de la plus grande d’entre elle puisque c’est la dernière que l’on éprouve. Les copains y sont retournés une fois encore pour une petite cérémonie tandis que moi je courrais la campagne électorale. Lui suivait cette campagne comme jamais. Les copains ont chanté l’internationale avec lui dans la chambre de la clinique. Il est passé le poing levé.
Bourdin est insupportable, sans surprise. Jean-Luc, ne te perds pas face à ce vilain serpent.
Concernant l'article de Stéphane Alliès dans Médiapart dont Jean-Luc ne semble pas partager la pertinence, il est l'occasion d'une belle partie de manivelle dans la file des commentaires.......Je me permets ici de mettre en lien l'article de mon blog mediapart cité deux fois en référence par E.Plenel et S.Alliès dans leurs contributions.
En fait dans l'article médiapart, ce qui choque c'est le titre, après dans son contenu, il semble apprécié par les amis médiapartiens du Front de Gauche.
Il est naturel que étant divers nous n'ayons pas les mêmes opinions sur tout.
L'engagement imprégné par un père communiste humaniste trop tôt disparu s'éteignait lentement...puis un HOMME est apparu dans notre paysage politique. Avec toi Jean-Luc, ton phrasé tellement rassembleur autour des seules valeurs qui devraient intéresser tout un chacun, la lumière est revenue. Le rassemblement des courants autour de ta candidature remet le pays à l'endroit, à nous de convaincre chaque jour, derrière toi tout devient possible et bien plus facile. Nous sommes à travers toi acteurs de la société, sachons en profiter pour la transformer.
Condoléances Ami, moi aussi pour les mêmes raisons, j'ai dû mettre une parenthèse dans notre campagne ces derniers jours. C'est aussi pour la mémoire de nos trop chers disparus que nous nous devons de combattre.
Camarade, merci de m'avoir rendu l'espoir.
J'aurais voulu que ma trotskiste de grand-mère voie ce retour de la vraie gauche. Je me console en pensant qu'elle a échappé à toutes ces années de droite haineuse autant que médiocre et de capitalisme décomplexé et assassin. J'étais à Marseille, je serai à Versailles et j'entends bien crier encore : «Nous sommes là, camarade, prêts à te suivre.»
Condoléances pour la famille de votre ami et pour tous ses proches.
Que notre victoire soit donc aussi un hommage à sa mémoire.
Dernière trouvaille de RMC
aujourd'hui Bourdin 2012 8h20 : Philippe Poutou alors que c'est jean-luc qui passe !
Ce brave Bourdin n'est pas près d'oublier ce qui vient de lui arriver.
bravo,bravo,bravo sur BFMTV oui VIVE LA VIE.Je vous prédis le prochain prix nobel de la paix au vu de tout les messages que j'ai pu lire ici et là et au larmes qui me coulent souvent sur les joues.
Très beau billet, merci Jean-Luc...Merci de ne pas être tombé dans le piège de la campagne, c'est bien "l'humain d'abord", ou, les copains d'abord dans ce genre de situation!
Rien à voir, mais assez surprenant et très encourageant: un magnifique billet dans le guardian, qu'on pourrait croire tout droit sorti de ce blog! Tout y est dit, et clairement! =>JLM's Policies are no far left fantasy<= "La politique de Jean-Luc Mélenchon n'a rien d'un fantasme d’extrême gauche"
Ton ami est notre ami et je suis triste et fier des qualites qu il possedait.Un homme tombe, un homme se leve pour prendre sa place.
La semaine est cruciale et la tempete va decupler au fur et a mesure de notre progression, ce sera le meilleur signe, gardons notre calme et ne lachons rien jusqu a la derniere minute.Il faut que les victimes du bipartisme porteur du liberalisme refusent l abstention " active" synonyme de desertion ; aux urnes citoyen es pour leur mettre la patee
Quelle maîtrise! chapeau bas M. Mélenchon, M. Bourdin, par le jeu de ses questions alambiquées fermées, auxquelles on ne peut répondre que d'une seule manière s'est fait prendre. Tout est mis en oeuvre pour ne pas parler du programme, il est tellement dérangeant.On lâche rien! La prouesse réside dans le fait que Jean-Luc Mélenchon arrive à faire passer le message que le peuple porte. A PARIS JEUDI!
Je suis très émue de ce beau texte. Les larmes aux yeux, je te dis : merci Jean-Luc. Merci vraiment pour tout.
Depuis le début, il y a maintenant quelques années, je suis émue, et j'en suis ravie.
Je me souviens, la première fois que je me suis dit : ce Jean-Luc Mélenchon est quelqu'un de pas ordinaire, la première fois où, au détour d'une simple phrase qui a eu une portée, un écho en moi, j'ai vibré. C'était à une émission de cet imbécile de FOG qui s'appelait "Chez FOG", peut-être... Tu as dit cette simple phrase qui fait que depuis, je te regarde et je t'écoute : l'école doit être émancipatrice. Ce mot, moi qui militait au PS, ça faisait des décennies que je ne l'avais plus entendu. Il m'a réveillé.
Merci pour l'émancipation et l'émotion, cher Jean-Luc.
Bon courage pour le dur moment.
La mort est grande car nous sommes tous egaux devant elle. merci pour ce temoignage touchant. nous sommes si nombreux a vivre ces tragedies.
Ca va casser du Communiste toute la semaine je vous en fait le pari. Ce qui est drôle c'est que depuis des années les journalistes comparent toujours le communiste français avec celui de l'urss, du cambodge, de la corée du nord, de la chine, en veux tu en voilà. Jamais ils parlent des Communistes français qui, à l'inverse de ceux cités précédemment, ne m'ont jamais fait peur bien au contraire. Perso je suis Communiste bien français et fier de l'être lorsque je parle de mes aïeuls qui ont courageusement combattu les nazis durant la Résistance et qui aujourd'hui contribue énergiquement à aider Jean-Luc Mélenchon et le FdG à grimper, grimper pour reprendre le pouvoir à la finance et créer une 6è République dans laquelle le peuple aura enfin son mot à dire à chaque décisions importantes à prendre.
mes condoléances cher Jean Luc. J'ai récemment perdu une grand mère qui aurait voté pour toi, la vie est ainsi faite.
Sinon à demain sur TF1. Et j'espère (on peut rêver) que les journalistes feront preuve de la même courtoisie dont ils ont su faire preuve avec les autres.
Sur la page d'accueil de BFM, aucune image du Front de Gauche, même pas un petit encart, incroyable, pire qu'en 2005 ! sur celle de RMC, on voit "8h20 philippe poutou" alors que c'est Jean Luc qui est l'invité du jour ! oui il ont choisi le boycot, tout est bon pour masquer la dynamique du Front de Gauche aux yeux de tous. Pas terrible Bourdin ce matin, réponses difficilement audibles, coupures incessantes, la question de l'ami Buisson qui revient alors qu'on s'en fout royalement, un historique un peu long au démarrage. Bref un interview qui n'a pas permis de rappeler le programme du Front de gauche, ou du moins ces grandes lignes. Faut arrêter de répondre aux questions habituelles, si il ne connaissent pas les réponses c'est qu'il ne font pas leur boulot, le temps de parole doit être optimisé. Bon courage sur Itélé ce soir M Mélenchon. Et je me joins à tous pour vous témoigner mon soutien fraternel ainsi qu'à la famille et aux proches. La mort est une expérience cruelle, elle laisse une trace indélébile, mais elle nous rappelle que la vie vaut la peine d'être vécue. Le message du Front de Gauche avec l'humain d'abord la rendra plus belle et pour le plus grand nombre, nous sommes de plus en plus à le vouloir.
Le dernier article de l'ineffable JQ dans Libération montre à quel point le véritable adversaire des sociaux-libéraux eurobéats est Jean-Luc Mélenchon et non NS. Dans cet article, élégamment intitulé "Sarkozy se « m... » dans la dernière ligne droite", JQ écrit : "Aujourd’hui, place de la Concorde, à Paris, Sarkozy n’a pas hésité à faire écho aux propositions du leader de Front de Gauche sur l’euro, lui qui se posait jusque-là en « sauveur » de la monnaie unique. Il a ainsi promis « d’ouvrir le débat » sur le rôle de la Banque centrale européenne (BCE)".
Bref, JQ et les sociaux-libéraux de son espèce ne reprochent pas à NS d'être trop à droite sur le terain économique; ils lui reprochent d'être trop à gauche. A l'heure où il est question de réactiver la directive Bolkenstein, cela donne matière à réflexion. Raison de plus pour ne surtout pas participer à un gouvernement de FH.
De la Bravitude à la Mollitude !
J'habite Vincennes à deux pas de l'esplanade. Je peux affirmer qu'annoncer la présence de 150 000 personnes au meeting du PS est une pantalonnade. La place fait à peine 20 000 m2. Je m'y suis rendu. Si la place était comble, il y avait à peine 3 personnes au m2 et aucun débordement dans le bois. Même les militants sur place avouaient un maximum de 50 000 personnes. Vraiment je n'exagère pas ! De plus, j'ai essayé de discuter avec des militants du PS. Je suis effaré par l'agressivité qu'ils manifestent contre Mélenchon et le FdG. Nous sommes taxés de "National-populistes", de "diviseurs de la Gauche", Mélenchon lui est un "renégat" du Ps, une "girouette opportuniste" qui ne pense qu'à sa carrière de politicien. Nous sommes "irréalistes" et sous-entendu, des imbéciles ! Ils ajoutaient à leur agressivité le mensonge, niant jusqu'à l'absurde le fait que Jospin en 2002, ait affirmé que son programme n'était pas socialiste. Je crois pouvoir dire qu'à part un noyau dur, les gens présents ne manifestaient pas un grand enthousiasme. Agitant leurs drapeaux blancs au nom de François Hollande (extrême personnalisation !), c'était une foule, pas un peuple ! Il régnait dans ce rassemblement une certaine... mollitude ! Ce n'est certainement pas en traitant le peuple du FdG de la sorte qu'ils le convainqueront de reporter leurs voix sur Hollande au second tour si par malheur, J-L Mélenchon n'était pas qualifié.
Jean-Luc,
Ton dernier paragraphe me touche particulièrement. J'ai la quarantaine avec 2 enfants en bas age et je suis atteint d'un cancer dont le taux de guérison est très faible. Avant d'avoir cette maladie lorsque je pensais à la mort une angoisse me venait et je préférais penser à autre chose. Maintenant qu'elle fait partie de mon quotidien, elle ne me fait plus peur. Je comprends maintenant que nos ancêtres préféraient mourir les armes à la main car affronter la mort en face fait disparaître l'angoisse de la mort. Moi aussi je veux mourir les armes à la main, mais mon arme n'est pas une épée c'est le Front de Gauche car je veux laisser un monde acceptable à mes enfants.
P.S. : Le plus dur ce n'est pas pour moi, c'est pour ceux qui m'aiment.
Bonjour Jean-Luc, bonjour les camas...
A liège aussi on fait la campagne du Front de Gauche, français d'origine et belges unis dans une action sur le marché de la Batte, hier vers midi, faisait froid et pluvieux, 4 drapeaux mais très bien accueillis par les gens sur ce marché qui fait 2 kms de long.
Vous trouverez les photos prises par mon cama Jean-Christophe Yu sur ma page facebook qui est ouverte au grand public : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.3168281160569.136490.1071637362&type=3#!/media/set/?set=a.3168281160569.136490.1071637362&type=3
Sur les photos vous verrez mon cama Jacques Aghion, Prof Emérite de l'Universite de Liège, membre du PCF et qui fut il y a une trentaine d'années le premier président du premier conseil communal des Etrangers à la Ville de Liège.
Si mon pied cassé ne m'avait pas empêché sûr que j'y serais allé y tourner une vidéo...
Bonne continuation ! On lache rien !
Un rassemblement cosmopolite comme on les aime et les souhaite, le Prado "ensoleillé" par cette communion sans précédent, quelle belle rencontre!... tout cela dans une ambiance "bon enfant", c'était tout simplement GEANT!... Merci jean-Luc d'être ce que tu es et de nous apporter cet espoir et cette motivation que nous avions perdu... Merci, Merci!... et ce matin sur BFMTV, face à Bourdin, encore une belle démonstration de ce que tu représentes et ce que tu veux... La Victoire est à portée de main!... on est avec toi,on ne lâche rien, tiens bon!...
BFM TV n'est pas un média qui m'attire, je le regardais très peu. Je me suis laissé décidé à regarder "l'interview" de Jean-Luc ce matin. Bravo d'avoir tenu tête et su répondre. Cela apparaissait comme un guet-apens (attitude de de M. Bourdin. Grâce au pitoyable comportement de ce journaliste je ne regardais plus BFM TV de sitôt
@ david et nicolas G30: Poutou, c'était le 13, si vous regardez bien, vous constaterez que les rediffusions sont mises en ligne entre 9h30 et 12h30, il faut leur laisser le temps, quand même, avant de leur tomber dessus... J'ai hâte de voir ça, d'ailleurs, parce que le père Bourdin, il est coriace (d'ailleurs j'aime assez bien ce qu'il fait, dans son coté provoc, il pousse ses interlocuteurs dans leurs retranchement, mais de manière assez franche et somme toute relativement honnête, c'est autre choses que les autres crétins que l'on voit sur les autres chaines)
Jean Luc melenchon, je vous soutiens depuis le début, j'ai assisté à plusieurs meetings et voterai Front de Gauche.Mais je vous ai écouté chez Bourdin ce matin, je voudrais vous dire que je vous ai trouvé un peu trop agressif et éludant les questions; A propos de Patrice Buisson par exemple, certes les médias utilisent cette histoire, mais pour quoi vous fâcher et ne pas dire calmement pourquoi vous avez assisté à sa remise de légion d'honneur, on a le droit d'avoir des amis dans tous les horizons politiques. Bourdin a essayé de vous pièger avec certaines questions, mais c'est son rôle et il le fait avec tout le monde, pourquoi avoir passé un quart de votre temps à l'agresser et à le traiter de journaliste de droite, ce qu'il est peut-être, mais ce n'est pas le pire.Agressez les journalistes du nouvel Observateur, qui ont écrit un numéro absolument ordurier oui, mais ne le faites pas sytématiquement
Par ailleurs pourquoi ne pas être allé jusqu'au bout surle probleme du financement du SMIC pour les petites entreprises, répondre que beaucoup dépendent de grands groupes n'est pas satisfaisant, car ce n'est pas le cas pour toutes qui attendent des réponses concrètes. Et pour finir la fameuse question sur comment faire plier l'Europe, toujours la même réponse, nous sommes une puissance majeure etc..Seulement de rares fois au cours de meetings, mais rarement sur les médias, je vous ai entendu donner plus de précisions.Or beaucoup d'intéressés se posent la question
Honte à Bourdin ! Pourquoi,ce que montrait ses incessantes tentatives d'obstruction au bon déroulement d"une pensée,car il savait bien à qui il avait à faire,s'inscrire dans la politique de BFM qui est clairement de décrédibiliser le fdg ?Cela avait commencé avec le mensonge répété de Lenglet qui continue d'affirmer que le fdg veut sortir de l'euro ce qui le rapproche de la politique économique du FN.....Jean-Luc avait de l'estime pour lui et bien force est de se rendre compte qu'il se joint sans état d"ame à la meute lancée contre une gauche populaire.Bourdin ce targue d"ailleurs d'être "populiste",mais de ce populisme qui flate les plus bas instincts dont chacun de nous est capable s'il n'y prend pas garde avec vigilence.Bourdin a tout faux,plus grand monde n'est dupe de ces basses manoeuvres.Et c'est tant mieux.L'HUMAIN d"abord avec sa force d'intelligence.
Cher Jean-Luc
Vous nous faites tellement de bien en nous parlant, en écrivant et en agissant comme vous le faites depuis de nombreux mois que nous ne perdons pas une seule de vos interventions. Vous faites partie de "notre famille choisie", notre famille d'esprit et de coeur. Que notre immense affection vous accompagne.
Superbe témoignage que celui fait à votre ami. Toutes mes condoléances.
Et comme un écho fait à ceux qui nous ont précédés dans la lutte, tous bien vivants dans nos coeurs, nous serons encore des dizaines de milliers à venir soutenir le programme du front de gauche jeudi soir... le poing levé !
On ne lâche rien dans la dernière ligne droite.
Bourdin qui jusqu'ici était assez correct s'est montré pitoyable et bien peu professionnel ce matin ! Faut-il lui aussi qu'il craigne notre victoire ! Ils ne pourront pas aller contre la réalité, quelle que soit la stratégie qu'ils adoptent pour tenter nous démolir ! Franchement, j'ai vraiment envie de les voir au plus bas tous ces médiocrates ! Ils sont là à ironiser sur la possibilité de permettre des salaires plus dignes pour tous pendant qu'eux s'empiffrent ! ces gens là payés entre 25 000 et 100 000 Euros par mois pour juste pour nous parasiter ! Il va falloir que ça change, des salaires décents et rien de plus, surtout pour les inutiles dans leur genre !
@Michel D
Cela avait commencé avec le mensonge répété de Lenglet qui continue d'affirmer que le fdg veut sortir de l'euro ce qui le rapproche de la politique économique du FN
Jean-Luc Mélenchon ne veut pas sortir de l'euro, certes, mais il veut modifier les traités qui rendent impossible la mise en oeuvre d'une politique alternative. Et dans le cas où il n'y parviendrait pas, il est prêt à désobéîr aux traités européens, lesquels nous empêchent notamment d'emprunter aux taux des banques et nous interdisent de nationaliser.
Merci M. Mélenchon pour votre campagne, vous vous donnez à fond et ça fait chaud au coeur. J'ai une question à poser qui devrait, à mon avis, être au centre de la campagne. La fameuse dette dont on nous bassine pour nous imposer l'austérité ne serait-elle pas artificielle, dans le sens où on apprend que les différentes évasions et optimisations fiscales, plus l'argent du crime, on obtient des chiffres faramineux. Et si on récupérait tout cet argent plus celui qu'il engendre par la spéculation, le système est si pervers, parlerions-nous toujours de cette dette qui engendre tant de souffrances.
Le gouvernement a, en douce, passé un décret pour permettre à des hommes politiques de devenir avocats sans faire d'études, ils pourront devenir fiscalistes, c'est une des spécialités les mieux payées, avec le droit des affaires, ça en dit très long.
De tout cœur avec toi, cher JLuc.
Dans cette épreuve intime, comme dans le combat politique que nous menons tous par ta voix.
Résistance!
A propos des nuages qui s'effacent :
Un proverbe arabe dit : "le hazard est l'ombre de dieu".
Un autre dit "tant que tu es dans son courant, tu hérite de sa force.."
Bondieuseries mises à part, Force à toi Jean Luc...
Voilà maintenant plus de dix ans que je ne suis pas allé voter (sauf en 2005 pour le NON)
et là, d'abord pour virer Sarko, j'irai voter "Humain d'abord"
J'ai écouté les discours de La Bastille, de Toulouse et du Prado
pour un militant syndicaliste comme moi, ancien trotskyste comme toi, un peu anarchiste encore, humain toujours
je suis d'accord avec l'allusion du discours de Marseille, ni césar, ni tribun
Ne prends pas cela mal, tu fais le boulot et le fais drôlement bien
la classe se réveille, il va falloir entretenir cela après le 6 mai, après le 17 juin, quelque soit le scénario
Une VIème république pourquoi-pas ? Une Constituante, sûrement, Une vraie bagarre de la classe ouvrière pour arracher à nouveau tout ce qu'ils nous ont repris,indispensable
Courage pour la suite, meilleurs sentiments pour ce jour et ton et tes amis, finir dignement en chantant l'Internationale, belle mort
mais en ce moment, c'est la classe ouvrière qui revit grâce à vous
Quelle preuve d'amour, quel témoignage émouvant, toute notre affection vous accompagne dans cette épreuve cruelle.
Courage Camarade, nous sommes par le coeur auprès de vous, la ligne d'arrivée est là, la victoire à porté de main.
L'HUMAIN D'ABORD
Monsieur Mélenchon :
De tout cœur avec vous dans ce moment difficile, toutes mes condoléances.
Jean-Luc
Je sais combien il est dur de voir partir un ami et te souhaite mes sincères condoléances,
Pierre
Bonjour,
Vous avez si brillamment changé les lignes en évoquant la sortie de l'Otan, le vrai visage d'une France universaliste et pas seulement occidentale, les rapports à entretenir avec nos frères de la Méditerranée : N'oublions pas de nous appuyer sur l'Islande, qui, elle, révise sa constitution et met au pas les banquiers privés. Un article à lire sur AGORAVOX. Je vous mets le lien direct car je ne sais pas encore le réduire.
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/nouvelle-constitution-en-islande-114748
Salut les amis,
De toutes manières, les chiffres n'ont aucune importance tellement ils sont manipulés par les deux autres. Nous en avons eu une preuve flagrante jeudi dernier à Clermont-Ferrand. Le PS et son quotidien local La Montagne ont osé annoncer 10000 personnes alors qu'ils étaient tout au plus 3000 personnes. D'ailleurs on ne trouve aucune vidéo officielle de ce "grand rassemblement national" (c'est eux qui le disent), juste une petite vidéo amateur très savoureuse d'ailleurs (regardez bien les banderoles et les pancartes derrière la scène)
http://www.dailymotion.com/video/xq3c77_francois-hollande-a-clermont-mvi-0068_news?search_algo=1
Le pédalo est en train de prendre l'eau, Sarko est en perdition (même leurs militants sont au bord de la dépression), jetons toutes nos forces dans la bataille en cette dernière semaine de campagne et nous serons au second tour pour le salut de la France. Vite la Sixième République! et bon courage à tous :)
@Charles 9h04
Excellent billet en effet, et il faut voir le nombre de commentaires positifs !
Il mérite une traduction en français.Pourquoi, pas un seul journal français n'est foutu capable d'en sortir un de la sorte?
Objectif, honnête, de l'info quoi !
Les discours d"hier ont résonné comme des boites de conserves vides. Misère !
Bourdin ce matin, une fois de plus ne s'est pas grandit.N'ont ils donc pas d'âmes ces gens là.
Faut qu'ils viennent au meeting de Jean Luc, c'est une question de salubrité publique.
Nous, nous sommes désormais moins seuls, on partage des émotions, des idées, de l'espoir. Voilà où elle se situe notre richesse.Rien que pour ça on a déjà gagné et ils ne pourront pas nous l'enlever !
...je pleure je pleure à bonnes larmes,et mon coeur lui se réjouit, nous qui avons appris et su, frères soeurs heureux sous la pluie ou sur les plages; les marcheurs les passeurs résolus soulevant le réel, c'est à nous de lancer nos chants hauts un temps si magnifique advient car nous n'avons plus peur.
Un magnifique hommage à un ami, des mots d'amour pour l'humanité... comment faire passer ce message du vivre-ensemble au delà du message économique ! C'est tellement hors du temps !
Mon mari (qui est un diesel, nécessite donc un temps de préchauffage,mais qui, une fois convaincu ne s'arrête plus), a vu les images du Prado ce WE.
On a entendu à un moment la foule crier : Aidez nous !
Il a dit, calmement comme à son habitude: "c'est à nous de l'aider en votant" !
Alors, nous avons rendu visite ce WE à nos amis indécis et avons planté nos petites graines... qui déjà font quelques belles pousses.
Nous y croyons, nous le voulons, l'Humain d'abord !
Et ce matin, Lenglet sur BFM, ce croque-mort, fait un point sur le programme FdG :"Sortie de l'euro, de grandes similitudes entre les programmes FdG et FN" ! J'en ai vomi mon petit dej ! Quel escroc...
@Carlo 213
"Jean-Luc Mélenchon ne veut pas sortir de l'euro, certes, mais il veut modifier les traités qui rendent impossible la mise en oeuvre d'une politique alternative"
Jean Luc ou le FdG ? Attention aux abus de langage.
Nous serons tous présent à la porte de Versailles.
Et bien,non,Charles 207,et tu as pu le constater ce matin :.Bourdin est en service commandé (ne serait-ce que pour son propre intérêt).C'est la deuxième fois,mais aujourd'hui c'était énorme (bravo J.Luc d'avoir gardé ton sang froid et d'avoir réussi l'exploit de faire passer ce que tu voulais : on connait pourtant ta peine du jour), que je le remarque face à JL: il répète à dessein ce "oui" "oui" lancinant,destiné à couvrir la réponse et brouiller la pensée.Je viens d'en avoir confirmation avec un extrait d'une interview de N Artaud (montrée sur LCP).Il la laisse dérouler son discours sans aucune interruption.Voilà un sujet d'étude interessant pour un journaliste en formation.Comment transparaît une opinion,je dirais presque un militantisme,dans la façon de traiter tel ou tel.Moi je regarde toutes ces chaines qui me débectent en tant que sentinelle.Arrêt sur images et Acrimed ont encore de beaux jours devant eux,merci à eux d'exister,les tempêtes sont encore devant nous.Mais nous ne sommes pas sur un pédalo,même si J.L qui perd rarement son humour (comment fait-il? Soutenez le bien en notre nom,vous qui le secondez si remarquablement!) a fait remarqué qu'un pédalo c'est plutôt stable.Comme Hollande,très stable dans ses non-covictions ! Courage à tous.ON NE LACHE RIEN.
http://www.bfmtv.com/melenchon-sur-bfmtv-nous-allons-faire-perdre-actu26299.html
Resistance
Je viens de suivre Bourdin en direct,LCP et les chaines d'info en direct.C'est amusant. Jean-Luc Mélenchon a bien raison de dire que la dernière semaine aménera des des résultats qui surprendront! NS et FH évoquent la croissance et font vers la BCE des moulinets avec leurs épées d'opérette, appellent au vote utile ou à refuser la peur.Les journalistes et éditorialistes à la pensée unique parlent de croissance.Tous picorent des mots dans le programme du FdG,mais ne reilient rien,ne mettent rien en perspective.Ils sont dans la dernière ligne droite du marketing qui vend un CD dans les bacs chez Virgin!
Le FdG se transforme en front du peuple! Ne lâchons rien! Ne répétons pas l'histoire...1981.Nous aussi ns avons fait l'inventaire et nous avons notre diagnostic:
Gardons haut notre devise : L'HUMAIN D'ABORD - votons et faisons voter Jean-Luc Mélenchon dimanche!
L'énergie de notre combat tient en un mot : l'humain. Se relever, avancer n'est pas simple pourtant nous le faisons, chacun à notre manière et, toujours, avec ce sentiment que nous ne pouvons faire autrement. Ainsi sommes-nous faits, nous, le peuple de gauche. Résistance !
Cher J Luc, vous avez eu de la chance vous ses copains intimes de vivre cette belle amitié, longue et surtout fidèle avec un homme qui, d'après ce que je peux lire ne manquait certainement pas de courage ni de grandeur d'âme.
J'adresse mes condoléances à sa famille,et à toi cher camarade qui a eu le cran ce matin de bien répondre à Bourdin,malgré ces circonstances plus que difficiles parce qu'elles touchent à l'intime.
Quant à l'hommage pour R Aubrac, nous faisons vivre son idéal qui est le notre, celui de la lutte et de la résistance, je suppose qu'il n'en demandait pas plus, et que de son vivant il a apprécié le sens de notre combat.
La mort est un passage vers la mémoire et c'est dans les mémoires que vit et grandit cette expérience qui nous enrichit de son savoir et de son amour. Toutes mes pensées sont avec vous dans ce pénible moment du départ, mon cher Jean Luc !
Vous dites ne pas être un gourou ce que je crois volontiers. En revanche, lorsque vous dites qu'un autre pourrait prendre votre place, j'en suis beaucoup moins sûr. En effet, qui d'autre aurait ce talent de nous faire aussi bien comprendre quels sont les enjeux, d'être aussi clair et précis ? D'exposer le programme sans nous envahir de chiffres inutiles mais en citant uniquement ce qu'il est besoin pour étayer et consolider le discours ?
Qui d'autre aurait cette verve et cette flamme poétique pour nous transmettre et partager votre chaleur et profond humanisme ?
Non, j'ai beau réfléchir je ne vois décidément pas ! C'est donc cette force et cette beauté que vous portez et que nous partageons... Alors OUI, bien sûr que OUI nous résisterons, et nous résisterons bien au delà de cette première étape du 6 mai. Les législatives sont aussi là pour que le peuple prenne le pouvoir... La représentation du peuple par le peuple ! RESISTANCE !
Je viens de lire "ton" billet d'aujourd'hui. J'en avais les yeux un peu humides à la lecture du dernier paragraphe. "Tu" es vraiment un grand humaniste, un humain "vrai". Pour ce qui est de notre énorme rasemblement de Marseille, c'était géant, et qu'une simple étape avant Paris ! On ne lache rien !