18avr 12
J’écris, tard, en mettant de l’ordre dans mes notes sur les événements auxquels je dois m’intéresser dans le flot du travail à fournir ces jours-ci. Il y est question de notre meeting du 19 avril à Paris. Puis de la pauvre trouvaille de Sarkozy sur la Banque centrale européenne. Elle m’a captivé. Elle est si révélatrice de l’abaissement dans lequel le gouvernement Merkel veut tenir le reste de l’Europe ! Ensuite je reviens sur le sondage qui attribuait une majorité à madame Le Pen dans la jeunesse. Puis sur une lettre ouverte que l’oligarque Paul Dubrule m’adresse. Enfin des tentatives de campagnes de boules puantes contre moi, de leur ridicule et de leur signification. Du reste de ce que je dis et fais, vous savez tout en suivant les discours et les entretiens de presse.
Jeudi nous tiendrons le dernier de nos meetings nationaux avant le premier tour de l’élection présidentielle. Ça se passera à la Porte de Versailles. Ce sera un événement, je l’espère et je demande à ceux qui me lisent de nous aider à en assurer le succès. Je prendrai la parole assez tôt. Vers 19 heures 30 maximum en raison des contraintes de diffusion audiovisuelle. Dans le même temps que ce meeting géant, il y aura dans de nombreuses villes des écoutes collectives ou des retransmissions en salle de réunion. Cette journée est donc un temps de mobilisation générale. Elle va nous servir à passer en force le cap de la dernière journée de campagne, le lendemain vendredi, avant la trêve du silence des deux derniers jours. Comme nous ne savons pas ce qui nous attend quand les urnes auront parlé, du meilleur ou du pire, ce sera un moment aussi de fraternité entre tous ceux qui se sont jetés à corps perdus dans cette bataille et qui ne se sépareront plus je le sais bien.
24 heures ! C'est le temps qu'aura vécu le dernier bobard Sarkozyste sur la Banque centrale européenne. L’histoire montre l’ampleur du désarroi du personnage. Et des limites dans lesquelles désormais la France est enfermée par le gouvernement conservateur allemand. Dimanche, à la Concorde, le candidat Sarkozy a repris un argument du Front de Gauche sur la nécessaire évolution de la BCE. J’en rappelle les mots : « Je veux poser le problème du rôle de la Banque centrale européenne dans le soutien à la croissance. C’est une question très importante que nous ne pourrons pas éluder. (…). La crise – et l’Européen convaincu que je suis veut le dire – nous a montré les limites des règles qui ont été fixées dans le Traité de Maastricht. (…) Alors sur le rôle de la Banque centrale dans le soutien à la croissance, nous allons aussi ouvrir le débat. Et nous allons faire avancer l’Europe. » Hormis le fait que nous ne cherchons pas « la croissance » en général mais une relance sociale et écologique de l'activité, nous pourrions être d'accord. Et tout autant quand, toujours sur ce sujet, Nicolas Sarkozy se réfère au Général De Gaulle : « Quand le Général De Gaulle au milieu des années 60 a posé la question de la politique agricole commune et qu’il n’a pas été entendu, il n’a pas hésité à faire la politique de la chaise vide. On l’a accusé de détruire l’Europe, alors qu’à ce moment-là, par cette politique-là, il a construit l’Europe pour les décennies qui allaient suivre ». S'il avait lu notre programme, il saurait que la politique de la chaise vide n'est pas le seul moyen pour créer le rapport de force en Europe. Mais il ne faut pas trop en attendre de lui. Car tout cela est parole verbale. Pour ce qui est de l'action et des décisions, il aura fallu moins de 24 heures pour que Sarkozy capitule.
Dès le lendemain de ce meeting, le porte-parole d'Angela Merkel a fait savoir que « la conviction profonde du gouvernement allemand est que la BCE exerce son mandat de manière totalement indépendante de la politique. Et cette conviction est connue à Paris ». Il a même rappelé qu'« au cours d'une série de conférences de presse, les deux [Mme Merkel et M. Sarkozy] ont professé leur attachement à l'indépendance de la BCE ». Sitôt ce rappel édicté, la droite française a obéi aux ordres de la chancelière allemande. Quelques heures après, toujours ce lundi 16 avril, c'est le Premier Ministre François Fillon qui a entamé le rétropédalage. Sur BFMTV, il a ainsi déclaré : « Le président l'a lui-même confirmé : il ne s'agit pas de renégocier son statut ou de renégocier les traitésv ». Une journée après les envolées de la Concorde, il n'était déjà plus question de toucher à l'indépendance de la Banque centrale européenne.
Nicolas Sarkozy l'a confirmé lui-même ce mardi 17 avril au matin, sur France Inter. Voici ce qu'il a déclaré : « Je suis pour l'indépendance ». Fin de partie ! Puis, pour ne pas avoir l'air complètement idiot, Sarkozy a fait des phrases avec sa bouche expliquant que « justement parce qu'il y a l'indépendance il faut pouvoir discuter. La condition de l'indépendance c'est le dialogue, c'est justement parce qu'on est indépendant qu'on doit dialoguer. Ce qui ne va pas, c'est cette idée folle qui consiste à dire que parce que la Banque centrale est indépendante, on n'a pas le droit de parler, c'est tout le contraire ».
Pas du tout ! L’indépendance telle que décrite par le Traité de Lisbonne interdit formellement ce genre dialogue ! Car il s’agirait d’influencer ses décisions et c’est précisément cela qui est interdit par le Traité de Lisbonne. Le traité est très clair. L'article 130-TFUE consacre l'indépendance de la Banque centrale : « Ni la BCE, ni une banque centrale nationale, ni un membre quelconque de leurs organes de décision ne peuvent solliciter ni accepter des instructions des institutions, organes ou organismes de l’Union, des gouvernements des Etats membres ou de tout autre organisme. Les institutions de l’Union ainsi que les gouvernements des Etats membres s’engagent à respecter ce principe et à ne pas chercher à influencer les membres des organes de décision de la Banque centrale européenne. » Et le mandat de cette banque indépendante est parfaitement délimité. Il n’y est aucunement question de croissance. Quant à l'article 119-TFUE, il reprend l'article III-177 du TCE de 2005 et sacralise la « stabilité des prix » comme objectif de la BCE : « l’action des Etats membres et de l’Union comporte une politique monétaire et une politique de change uniques dont l’objectif principal est de maintenir la stabilité des prix ».
Nicolas Sarkozy ne pouvait donc faire mieux que des phrases. C'est ce qu'il a fait. Cela ne nous surprend pas. Mais ce qui nous attriste et nous inquiète c'est que François Hollande soit sur la même ligne que lui. Voilà ce que le candidat socialiste a déclaré le 5 décembre dernier à Berlin, devant le congrès du Parti social-démocrate allemand au sujet de la Banque centrale européenne : « Je respecte son indépendance. Je souhaite qu'elle puisse élargir son rôle […] dans le cadre de ses actuels statuts ». Le Front de Gauche est donc le seul vote pour changer cette situation absurde et terrible pour l'économie européenne.
La question du SMIC s'est progressivement installée dans le débat présidentiel. C'est un acquis de la campagne du Front de Gauche. Dans mon discours de Lille le 27 mars, j'avais mis en garde le PS : « Quand on est de gauche et qu’on arrive au pouvoir, le SMIC on l’augmente, ça fait parti des figures imposées ». Sans nous, aucun journaliste n'aurait donc interrogé François Hollande sur le SMIC. Ce dernier aurait ainsi pu en rester au renvoi aux négociations des partenaires sociaux. Une méthode qui lui sert régulièrement d'écran de fumée pour ne rien proposer dès qu'il s'agit de droits des travailleurs. Cette fois-ci, il n'a pas pu s'en tirer comme ça. Et interrogé successivement sur RTL puis sur France 2, il a dû concéder qu'il faudrait un coup de pouce au SMIC. C'est un bon début même si c'est peu de chose pour l'instant. Le coup de pouce, c'est la hausse du SMIC que le gouvernement est libre de décider au-delà de son indexation sur les prix. Hollande veut proposer aux partenaires sociaux que ce coup de pouce soit équivalent à la moitié de la croissance constatée. Si elle avait été appliquée depuis 2007, cette proposition aurait augmenté le SMIC d'à peine 4 % supplémentaires (+15%, contre +11% de hausse décidée par le gouvernement depuis 2007), selon les calculs du journal Les Echos. Avec la formule de François Hollande, le SMIC brut serait à 1 450 euros contre 1 398 actuellement. Les smicards n'auraient donc gagné en 5 ans que 40 euros nets de plus par mois. Ce n'est pas beaucoup mais même ce rattrapage il n'est pas certain de le décider. Ce que les 3 millions de smicards peuvent espérer avec sa formule en 2012… c'est une hausse de 2,70 euros nets par mois. En effet, il table dans son projet sur une croissance du PIB de 0,5 % en 2012. En application de sa proposition, cela donne donc un coup de pouce au SMIC de 0,25 %.
Quant à la négociation dont François Hollande fait dépendre les futurs choix du gouvernement, son déroulement est connu d'avance. Car sur le SMIC, les positions sociales en présence sont parfaitement connues. Les syndicats sont tous pour la hausse du SMIC et la majorité d'entre eux, CGT, FO et Solidaires partagent la volonté du Front de Gauche de le porter à 1 700 euros bruts. Quant au Medef, il est contre toute hausse du SMIC. On ne voit donc pas ce qu'il y aura à négocier. Surtout avec une base de négociation aussi mauvaise que la formule de coup de pouce proposée par Hollande. En effet son coup de pouce de 0,25 % en 2012 représente 84 fois moins que ce que propose la CGT avec la hausse du SMIC à 1 700 euros (+21 %).
Reste donc à rappeler la loi : c'est au gouvernement de décider de la hausse du SMIC par décret. C'est ce qui permettra au Front de Gauche d'accorder dès 2012 une augmentation de salaire net de 239 euros par mois pour un smicard si nous arrivons au pouvoir. Cette perspective a fait montrer les dents au capital. L'Institut de l'entreprise, organisme satellite du Medef, et le Modem ont en effet prétendu que la hausse du SMIC à 1700 euros et la fin des exonérations de cotisations sociales conduirait à « 800 000 suppressions d'emplois » selon l'Institut de l'Entreprise et à « 1 million de chômeurs en plus dès septembre » selon le Modem. Les méthodes d'estimations de pareilles menaces ne sont bien sûr pas précisées. Car elles sont uniquement destinées à faire peur. Car c'est une présentation erronée des propositions du Front de Gauche. Pour atteindre 1 700 euros bruts en 2012 (+21 %), la hausse du SMIC peut être échelonnée en 3 hausses : +7% au 1er juin, +6,5% au 1er septembre, +6,5% au 1er décembre. C'est la méthode qui a été appliquée en 1981 sous forme de 4 hausses en juin, septembre, novembre et décembre. C'est une bonne manière de permettre aux entreprises d'absorber cette hausse grâce à l'augmentation progressive de leur chiffres d'affaires et de leurs commandes que permettra la relance de la consommation par des millions de smicards mieux payés. Et le Front de Gauche ne propose pas la fin immédiate des exonérations de cotisations sociales mais leur disparition progressive, à commencer par le secteur des services, non soumis à la concurrence internationale. Il n'y aura donc pas de choc brutal sur le "coût du travail" comme le prétendent l'Institut de l'entreprise et le Modem.
D'ailleurs ce n'est pas le coût du travail qui détruit l'emploi depuis des années mais le manque d'activité. Il ne s'agit pas là d'estimation mais du bilan bien réel du système actuel. Celui dont les coûts et le chiffrage ne sont jamais faits. Alors qu'il ne marche pas. 600 000 emplois ont en effet été détruits de 2008 à 2010. Et pendant cette période, le SMIC n'a jamais été aussi peu augmenté, puisque la présidence Sarkozy est la seule de la 5ème République sans aucun coup de pouce au SMIC. Quant aux exonérations de cotisations sociales, elles n'ont jamais été aussi élevées puisqu'elles ont atteint 30 milliards par an. Et pourtant l'emploi a massivement reculé. La clef de la lutte contre le chômage se situe donc dans la relance de l'activité dont la hausse du SMIC est une pièce maîtresse. La hausse du SMIC permet de relancer l'activité pour développer le chiffre d'affaires des entreprises. En passant le SMIC à 1700 euros, 30 milliards de salaires supplémentaires seraient injectés dans la consommation au bout d'un an. 15 milliards de salaires supplémentaires pour les actuels smicards. Et 15 milliards de salaires supplémentaires par impact sur les grilles de salaires qui devront être modifiées pour tenir compte de la hausse du SMIC.
Cette propagation de la hausse du SMIC n'est pas un voeu du Front de Gauche mais un constat effectué par l'INSEE. Et la propagation constatée par le passé aux autres salaires est d'autant plus forte que la hausse du SMIC est importante. Au-delà d'un an, la masse de salaires supplémentaires redistribuée sera donc encore plus importante. En attendant, dès la première année, les 30 milliards de salaires supplémentaires injectés dans la consommation entraîneront plus 0,8 % de croissance de l'activité. Ce qui permettra la création de 180 000 emplois, selon les ratios actuels de création d'emploi par point de PIB. Et encore, c'est bien sûr sans compter l'impact beaucoup plus favorable en emplois que nous pourrons atteindre en appliquant les protections nécessaires aux frontières pour réduire la consommation de produits importés. Ils représentent environ 15% de la consommation et pourraient rapidement être réduits à 10% grâce aux visas écologiques et sociaux aux frontières. Car un SMIC plus élevé permettra aux plus pauvres des salariés d'acheter des produits de meilleure qualité fabriqués en France. C'est aussi la preuve que la hausse du SMIC est une mesure de salubrité écologique.
La semaine dernière, je décortiquais ici le montage réalisé par « Le Monde » autour d’un sondage selon lequel les jeunes voteraient majoritairement pour Marine Le Pen. Je trouvais cette publication très douteuse. J’avais raison. La manipulation était tellement grosse que la Commission des sondages a été obligée de réagir. Ce n’est pas son habitude. Les instituts de sondages bafouent très régulièrement les règles scientifiques ainsi que la législation régissant les sondages. Mais il est si rare que la Commission des sondages intervienne ! Sa réaction est donc exceptionnelle. « Le Monde » a été contraint de publier une admonestation de ladite Commission dans son édition du 17 avril. Ce rectificatif expliquait notamment que : « Le sous-échantillon des "jeunes 18-24 ans" comportait moins de 200 personnes, et cette indication faisait défaut. Eu égard, notamment, à la faiblesse de cet effectif et aux marges d’incertitude qui affectent par voie de conséquence les résultats obtenus, la commission des sondages rappelle qu’ils doivent être interprétés avec une grande prudence. La présentation qu’en a faite Le Monde n’a pas respecté cette règle de prudence ». Comme à son habitude, la Commission des sondages n’a guère fait de bruit. Une petite réprimande qui rase les murs. En effet la loi de 1977 « relative à la publication et à la diffusion de certains sondages d’opinion » permet à la Commission des sondages d’imposer une mise au point diffusée de manière à lui assurer « une audience équivalente à celle de ce sondage » (article 9 de la loi de 1977). On va voir ce que la commission a fait de ce pouvoir. On se souvient que Le Monde publiait son « information » en une du journal et consacrait aux commentaires une page entière (page 3). La mise en point exigée par la commission des sondages n’a été publiée qu’en page 7 du journal, dans un petit encadré perdu au milieu de plusieurs articles. La Commission des sondages n’a aucune autorité. Elle n’est pas en état de faire respecter quelques règles que ce soit. Donc elle ne sert à rien.
L'oligarque français Paul Dubrule m’interpelle dans une lettre ouverte publiée par Les Echos et intitulée « lettre ouverte d’un "exilé libre" à Jean-Luc Mélenchon ». Ah ! Paul Dubrule est le co-fondateur d’Accor, groupe du CAC40 leader mondial dans le domaine de l’hôtellerie. J’ai cité plusieurs fois son nom dans les meetings du Front de Gauche. J’y ai dit que Paul Dubrule est un évadé fiscal, contrairement à ce qu’il affirme dans sa lettre ouverte. Je n’ai rien inventé puisque c’est Monsieur Dubrule lui-même qui a reconnu à plusieurs reprises s’être installé à Genève en 2006 afin de payer moins d’impôts. Le magazine « Complément d’enquête » diffusé sur France 2 le 3 mai 2010 – et dans lequel j’étais invité à réagir – a été le premier à rapporter les propos de Paul Dubrule reconnaissant payer considérablement moins d’impôt en Suisse qu’il ne devrait en payer en France. Monsieur Dubrule avait alors expliqué aux journalistes de « Complément d’enquête » qu’il aurait dû payer 2,5 millions d’euros d’impôt en France en 2006 mais n’en avait payé que 200 000 en Suisse. En décembre 2010, le magazine suisse « Le Bilan » publie son classement des « 300 plus riches de Suisse » et demande à Paul Dubrule pourquoi il s’est installé en Suisse. Ce dernier répond : « Pour des raisons fiscales et familiales. Il y a trois ans, il n’y avait pas le bouclier fiscal en France et ici je bénéficie d’un forfait fiscal ». Un an plus tard, en janvier 2012, Monsieur Dubrule revenait sur ses déclarations… Mais il confirmait payer moins d’impôt en Suisse que ce qu’il devrait en payer en France. Il se disait préoccupé par « les incertitudes fiscales. Les lois peuvent changer du jour au lendemain, on peut supprimer le bouclier fiscal… ». Pauvre chou ! La fortune de Monsieur Dubrule est tellement importante qu’il ne sait plus vraiment ce qu’il a payé comme impôt en France. En février 2012, c’est devant les caméras de France 2 venues l’interroger pour le journal télévisé du 14 février, que Monsieur Dubrule déclare : « Il est normal que j’essaie de le [son patrimoine] gérer au mieux des intérêts de ma famille ». Et de s’interroger : « Est-ce qu’il y a de la grandeur d’âme à se laisser plumer quand tout à fait légalement on peut faire autrement ».
Soudain, voici que Monsieur Dubrule refuse la qualification d'évadé fiscal. Faudrait-il plutôt le qualifier de "déserteur" ? Dans sa lettre, Monsieur Dubrule veut se justifier en expliquant qu’il va payer en 2012 beaucoup plus d’impôt que moi. Mais cela est parfaitement normal ! Sa fortune personnelle est estimée entre 80 et 160 millions d’euros. Oui Monsieur Dubrule, en France, plus on est riche et plus on participe à la solidarité nationale. Donc il est parfaitement normal que vous payiez plus d’impôt que moi. Paul Dubrule conclut sa lettre ouverte en m’interpellant ainsi : « Cher Monsieur Mélenchon, vous pouvez continuer à vous servir de moi dans vos meetings, cela ne me dérange pas ». Ouf, nous voilà rassurés ! Cela dit, on ne s’en servira pas que pendant nos meetings. Monsieur Dubrule doit savoir que le Front de Gauche se servira également des évadés fiscaux lorsque nous gouvernerons le pays puisque nous les obligerons à verser au fisc français la différence entre ce qu’ils paient à l’étranger et ce qu’ils devraient payer en France. Pour être exact, il ne s’agit pas de « se servir d’eux » mais de se servir de leur argent pour organiser un véritable partage des richesses.
Depuis deux jours la campagne marche au rythme d’une boule puante par jour contre moi. Lundi c’était la remise de légion d’honneur de Patrick Buisson. J’y étais. Donc cela prouverait ma connivence avec l’Elysée. A l'origine de cette « révélation » le « Nouvel observateur » et son journaliste d’investigation mondaine Maël Thierry. En fait une commande du PS. Reprise au détour d’une phrase par Jean-Jacques Bourdin qui ne m’avait pas habitué à ce genre de procédé, cette sottise tournera en boucle jusqu’à ce que le communiqué de François Delapierre mette les pendules à l’heure. Jusque-là aucun des « journalistes » qui répétaient comme des perroquets la trouvaille n’avait poussé la curiosité jusqu’à se demander ce que valait cette « information ». Cette remise de décoration a eu lieu il y a quatre ans ! Personne ne le dit. A l’époque Buisson était journaliste et pas conseiller officiel de Sarkozy. Pas un mot sur ce détail. Je polémiquais régulièrement avec lui dans l’émission « politiquement show » de LCI. Personne ne le saura. Je suis donc allé par pur « fair-play » à l’égard d’un adversaire. Je ne suis pas le seul. Jean-Christophe Cambadélis, pour les mêmes raisons, s’y trouvait aussi. Mais à lui, on ne demande rien. A moi non plus, ni à aucun élu car nous assistons à de très nombreuses remises de légion d’honneur à des gens de toutes opinions. Moralité : ne fréquentez aucun journaliste jamais à aucun propos. Le risque est trop grand de le retrouver un jour ou l’autre conseiller du prince. Ou vivant avec un de ses ministres. Ce qui me révulse dans cette affaire c’est que cela parte de ce petit monde qui passe sa vie en déjeuner en ville, vacances communes et plus si affinité. Que ceux-là viennent me provoquer à propos d’une mondanité qui remonte à quatre ans, me donnerait des envies de ripostes si je n’avais mieux à faire ces jours-ci.
Le mardi la journée a commencé avec une photo de moi en compagnie de Bachar El-Assad ! Cette nouvelle « révélation » a transité une nouvelle fois par les « journalistes » du Nouvel Observateur. En fait, en tant que ministre de Lionel Jospin, et sur sa consigne, j’ai été chargé de raccompagner El-Assad à son avion comme c’est le protocole républicain. Nul choix de ma part. Juste un tour de rôle dans le tableau des ministres qui chaque jour ou semaine doivent accueillir ou raccompagner des chefs d’Etat. L’intention malveillante est donc tout à fait évidente. Je suis donc très en colère. Et, du coup, la mémoire me revient de gens que j’ai croisé dans ces occasions officielles. Mais ceux-là étaient là par choix. Ça me revient ! Quand je suis aussi allé chercher Abdelaziz Bouteflika à l’Hôtel Marigny, j’ai dû attendre la fin de sa conversation avec Jean Daniel, le patron du « Nouvel Observateur ». L’un et l’autre sont sortis ensemble et ont descendu les escaliers en se tenant par la main. Jean Daniel était ému aux larmes et rouge comme un premier communiant devant une gourmandise ! Il y a plein de photos de cette scène émouvante. On les regarde ? Quelqu’un veut d’autres souvenirs ? Les tireurs de ficelles qui orchestrent ces petites bassesses feraient bien de s’occuper de l’extrême-droite ! J’invite aussi la direction du « Nouvel Observateur » à s’occuper de l’extrême-droite, au lieu de venir me salir chaque matin. Mais peut-être est-ce trop demander à Laurent Joffrin que de s’attaquer à des gens avec qui il a passé de si joyeuses vacances. Et il y a aussi des photos !
Mercredi matin, nouvelle « révélation » : cette fois-ci un déjeuner « secret » avec Guaino. C’était évidemment il y a trois ans et non il y a huit jours. Ce déjeuner « secret » ayant eu lieu sur la terrasse nullement secrète du restaurant de l’Institut du monde arabe, on devine la bombe qu’est cette révélation. Une nouvelle fois à la manœuvre « Le Nouvel Observateur ». Lequel s’interroge longuement sur la nature de ce lien qu’il m’invente. Ils n’ont que ça à faire ? Oui. Leur but est d’aider Le Pen avec laquelle Laurent Joffrin, le rédacteur en chef, a passé ses vacances tant de fois. Celle-là qui n’en attendait pas tant, fait relayer par ses affidés ce genre « d’informations ». Bref vous l’avez tous compris, je suis sous le feu. La ligne d’action de tous ces gens tient en une idée : « D’accord nous sommes pourris, mais il est des nôtres ». Objectif : ramener Le Pen dans la position du verrou, en troisième position. La une de Libération y fait écho. Elle reproduit un tweet présenté comme l’annonce des résultats : on y voit Le Pen en troisième position. Un monde en ordre enfin ! Demain il y aura autre chose et vendredi de même. Je me demande ce que va être le samedi dimanche.
Bon. J’ai eu le nez creux en refusant de me réjouir de cette vidéo qui m’invitait à prendre le pouvoir sur cette jeune chanteuse. « C’était un canular » ont déclaré depuis ses auteurs ! Non ? Sans blague ! J’aurai quand même souri un peu. Je note que cette sorte de pignouf ne fait pas des canulars avec quelqu’un d’autre que moi. Canulars mais pas téméraires ! Et les mêmes qui n’ont pas eu l’élémentaire courtoisie de me contacter avant ne l’on pas fait davantage après. La classe, pas vrai ? Histoire de se décrasser les esgourdes après cet épisode, je vous propose une chanson créée par Dominique Grange, pour notre temps et qui parle de notre temps : « dégage ! dégage ! dégage ! » Une sorte d’antidote.
Moi aussi, j'en ai chialé! T'es un grand! très grand!
1er et 2nd tour!
Bonsoir à tous
Merci à tous les militants qui ont rendu possible ce grand moment.
Merci aux orateurs, Merci M Mélenchon.
2 jours encore pour convaincre
A dimanche
Pour les bretons du Tregor, soirée front de gauche, dimanche soir, pour découvrir les résultats ensemble, au restaurant" le temps des cerises" à Tonquedec. Toutes les infos sur le site du front de gauche du tregor ici
60 000 personnes ce soir Porte de Versailles, plus les connectés sur la toile ! Belle réponse à la "médiocratie" qui n'a pas jugé bon d'annoncer le meeting ni de le retransmettre en direct, la palme à Libération qui dédie sa Une à l'agitée du bocal. Merci Rotschild et Demorant de continuer à manier la peur mais vous avez raté un épisode : le peuple s'est réveillé et nous n'avons plus peur. Vive l'Humain d'abord" !
De tout coeur, merci à Jean-Luc et à toute l'équipe du Front de Gauche pour ces magnifiques discours, ces meetings fraternels qui nous ont rendu toute notre dignité. Rien ne sera plus comme avant !
Exceptionnel meeting. Faites que ce ne soit pas le dernier de cette campagne. C'était si beau, les larmes aux yeux du début à la fin. Merci, merci à tous, merci à toi Jean-Luc, nous ne lâcherons rien. Juré et nous resterons unis, comme tous nous en avons fait le serment ce soir.
Les mauvaises langues diront " il est trop bon, ça cache forcément quelque chose " (nous savons lesquelles, à quelques carats près). Les réalistes diront " Pourquoi dit-il la vérité alors que tous les autres nous mentent ? " (pas les autres candidats, les autres spécialistes (!))
La traînée de poudre ne va pas se faire attendre, un séisme populaire est à prévoir.
Merci Jean-Luc Mélenchon, Merci Pierre et les autres...!
Plus de soleil dans nos cœurs, plus de sourires sur nos lèvres, plus d'espérance dans notre être, plus de vie partout, plus de joie dans la joie ! C'est tellement important de s'en souvenir, c'est tellement facile de le laisser ternir. Aimer Aimer Aimer ! Ranimer Ranimer Ranimer !
Je me suis aperçu, ce soir où j'étais Porte de Versailles par l'intermédiaire de mon écran d'ordinateur, que dehors porte : c'est pour moi que la nature, l'immensité du ciel, l'immensité des flots à Marseille porte, aide ce grand mouvement qui est un mouvement de vie, une vibration du vivant... Se relier, se relier, se relier. Courage !
Merci, dimanche on va mettre un coup de pied au cul à tous les emm****urs avec une énergie monumentale!
Vive le Front de Gauche, vive la Révolution Citoyenne et un immense merci à vous tous!
Du jamais vu, Jean-Luc époustouflant, en communion avec la salle, ah ces yeux qui brillent, ces sourires. Jean-Luc a tout donné, comme toujours, mais plus fort encore, que d'émotion, de larmes qui affleurent parfois, et de rires aussi, et tout cela derrière un écran. Personne ne peut rivaliser. On comprend les médiocres-média qui n'en parlent pas, on comprend qu'ils aient peur, on s'en fiche ce soir. Jean-Luc est un véritable Homme d'Etat, celui qui nous redonne la fierté d'être français après 5 ans de honte.
Comment vous dire merci JeanLuc, comment vous témoigner notre reconnaissance, nous sommes fiers de vous, nous somes fiers de nous et nous ne nous quitterons pas.
Merci à tous et toutes, et que la victoire soit belle dimanche
Bonjour cher camarade,
je gronde seul devant mon ordinateur, quel beau discours d’amitié de fraternité, comme l'analyse est juste posé, réfléchi. Peuple de France, il est temps de se réveiller, l'Europe nous regarde, le monde s’émerveille, il faut faire résonner le slogan de ce pays, le crier haut et fort Liberté, Egalité, Fraternité. Pour une France forte, juste. Merci aux militants de ce beau rêve, debout les damnés de la terre, Merci à toi le porte parole des silencieux. Je suis comme tu l'a dit un rêveur, un utopiste, qui vois son revenu augmenté de 25% parce que je ne cotise pas au centre de gestion., et je paye la nouvelle taxe celle qui remplace la d’apprentissage, qui vois ces cotisation sociales exploser, mais je ne me plaint pas, je suis solidaire, oui la France et injuste envers ceux qui veulent juste vivre.j’espère un deuxième tour entre le gauche et la gauche, pour enfin retrouver notre dignité. Bon vent et à te ré-entendre Jean Luc, tu parle au peuple, et pas seulement à celui de France, je t'assure mon soutien, moi qui ne peux pas voter, étranger que je suis. Salut Merci.
Merci pour votre sens et votre vision de l'histoire, merci pour l'Humain d'abord, merci pour votre modestie, merci pour votre immodestie, merci pour la passerelle que vous donnez entre les générations, merci pour dire que l'amour existe malgré toutes les barrières, merci d'avoir permis à nouveau l'intelligence dans nos bavardages, merci d'avoir aidé à rétablir la puissance de la lettre et du langage, merci pour avoir tenu tête aux chiens médiatiques, merci pour avoir ridiculisé merci pour vos mains tendues, merci de ce grand phare brillant dans nos océans de malheur, merci pour votre intelligence tactique, merci pour avoir fait revivre la France à nos yeux et à ceux du monde, merci pour avoir réveillé les endormis, merci pour être et avoir été very dangerous, merci pour mes larmes ce soir, et... merci merci merci, pour tout camarade Jean-Luc.
No problémo. Toutes les têtes dures qui n'ont pas un cœur de pierre vous ont bien entendues.
On continue, 2éme, 3éme et 4éme tour.
Chapeau, le sans faute porte de Versailles ! Du génie ce soir, qui était déjà là depuis le début dans l'oeuvre collective extraordinaire qu'aura été cette campagne du FdG pour le premier tour. Des nouveautés, des surprises, encore, toujours, la profondeur, le dépassement des peurs, la constance incroyable, la confiance et la sympathie -l'amitié solidaire ou la solidarité amicale- entre acteurs à tous les niveaux, les progrès de tous (mention spéciale à la réalisation TV, captant, pudiquement, jusqu'à la pudeur des réactions dans l'assemblée et soulignant à bon escient la figure a priori décalée du Petit Prince). Nous on peut (résister, créer, partager, aimer, et fustiger aussi - goudron, plumes et coups de pied au cul)!
On va y arriver un jour, à vaincre les abominations. L'humain d'abord, vite. Pour le surhumain on verra, donnons du temps au temps.
Quelle fierté d'appartenir à ce parti politique. Bravo, juste bravo !
Continuons notre travail d'information autour pendant que d'autre organise la désinformation.
On est du front de gauche et nous, on lâche rien. La bise à vous tous, et à dimanche !
J'espère que "Libération" et "le Monde" lisent ce blog. Ils comprendront ainsi toute leur forfaiture lorsqu'ils regarderont le peuple dans les yeux. Sans commentaire !
Merci JL, Tu ma fait couler mes larmes, Tan que franco-maghrébin, c’est la première fois, je me sen vraiment français, je me sen chez moi, ici sur cette terre, tu ma fait couler mes larmes tout seul devant mon ordi comme un con…mais se sont des larmes de joie, de bonheur… Merci à tout le travail formidable que vous avez sur rendre au service de l’Humanité. Merci pour les mots juste que vous avez su les prononcer au-delà de nos différents couleurs, et religions… Votre service est au bénéfice des françaises et français en premier mes c’est pour l’humanité toute entière. J’ai du mal rien qu’à entendre que ce n’est possible que vous serais en deuxième tour. Mais non, l’onde de choc passe à merveille de bouche à oreille (horizontalement). De jour en jour je croise de plus en plus de monde qui vote F.D.G et l’affiche avec toute une fierté. Je vous admire J.L.
Je me sen plus que fière d’être et de vivre français.
Résistance.
Ne lâchons rien.
@ jack.brooks
Pareil pour moi : les lunettes embuées de toutes ces belles personnes, les vraies, avec de la tendresse dans les yeux, du plaisir d'être là, du bonheur, de l'espoir ! Je me demande pourquoi nous avons dû attendre aussi longtemps avant de faire de notre mot d'ordre : "l'humain d'abord" un étendard ? C'est une évidence que nous ne devons jamais ni renier ni oublier, ni ranger au placard de l'Histoire avec un H majuscule : La finance doit rentrer dans le rang, se terrer devant l'humain et nous allons, tous ensemble nous y employer.
J'ai jamais entendu quelqu'un parler comme toi en politique. Ce soir porte de Versailles tu t'es donné à fond. Ce dernier meeting était exceptionnel. Je pense que le Front de Gauche a toutes ses chances au premier tour et si on le passe, aprés c'est gagné si on reste mobilisés. Bravo, tu es un vrai révolutionnaire et tu nous donnes un véritable espoir, non truqué. Tu parles vrai, tu dis ce que personne n'a jamais dit avant toi. Super énorme merci.
Merci à toute l'équipe du Front de Gauche. La campagne est un grand moment de l'histoire du mouvement social.Comme François Mitterand je crois aux forces de l'esprit et je suis sure que Jaures, Hugo et tous ceux qui nous ont précédés sont fiers de toute l'équipe du FdG. Belle chaine d'union sur l'Internationale. Je suis sure que cela portera ses fruits.
Merci de votre serment d'être toujours là. Prenez soin de vous M Mélenchon.
Très grand discours. Merci à vous et à toute votre équipe. Restons unis.
Cher Jean-Luc
On te suis depuis longtemps, salle Jean-Pierre Timbaud puis au Zénith à Limoges. Tu nous a fait vibrer et tu fais trembler les autres candidats à cette élection sans jamais dénigrer leurs personnes. Maintenant nous sommes dans la dernière ligne droite et la finance a peur et s'agite mais elle oublie quelque chose, c'est que les ouvriers et les salariés ont eux aussi l'habitude de se servir du rapport de forces et ils ont raison de s'inquiéter. Tu es le seul à redonner de l'espoir au peuple et jamais nous n'irons voter avec autant d'enthousiasme que pour toi et le Front de Gauche. Pour tout ce que tu nous donnes, un grand merci.
François et Françoise
Après le meeting de ce soir, juste pour dire merci, à Jean-Luc et à toute l'équipe autour [y compris WM :)]
Un grain a germé, malgré la météo pourrie (ou à cause de) qui lèvera bien au delà du 22 avril.
Merci pour tout, pour l'espoir rendu, pour le parler franc. On va voter avec nos tripes dimanche ! Et pour ce qui est du pathétique jeu médiatique. Pas d'inquietude, nous ne sommes plus dupes. Bonne chance à tous. On y croit très fort !
Cher Monsieur Mélanchon,
C'est, pour reprendre le gros clicheton des journalistes, la dernière ligne droite. Vous avez fait une campagne sensationnelle, vous avez bousculé la torpeur ambiante et réveillé les consciences, vous avez ranimé l'espoir et tenu des paroles de dignité qui contrastent ô combien avec les trémolos du candidat de la gauche favori des médias et les rodomontades de camelot du président sortant. Le souffle populaire sera-t-il assez puissant pour vous faire passer devant le dandidat auto-proclamé "pas dangerous" ? Pourrez-vous, du même coup, nous débarrasser de celui qui, depuis cinq ans, ridiculise et abaisse la France ? Parviendrez-vous à faire baisser la tête aux voyous de la finances et à leurs complices du Médef ? Vous avez pour cela toutes les qualités requises d'homme d'Etat et derrière vous une réelle ferveur populaire. Puisse tout cela vous mener au succès. C'est en tout cas mon souhait le plus sincère. Que les résultats de dimanche soir amènent une grosse surprise, mais qui sera l'inverse de celle qu'un Sarkozy aux abois appelle de ses voeux. Hardi, Mélenchon, il y a des millions de Français derrière toi !
Jean-Claude Demory
Il faut très vite mettre ce discours en ligne pour que chacun puisse le mettre en lien à toutes ces mailing list. Avant demain soir minuit dans l'idéal. Place au peuple est saturé, pas moyen de le voir, mais à lire tous vos commentaires, ça va peut-être en décider encore quelques-uns à se tourner vers nous, à comprendre, enfin, à ouvrir les yeux et relever la tête !
On lâche rien !
Bonjour Jean-Luc,
Allez courage encore quelques heures et puis on lèvera un verre à ta santé.
Tous mes voeux de victoire à toi et ton équipe.
Il n'y a rien de plus beau que ce printemps qui voit renaître l'espoir. Les semences enfouies dans ce terreau fertile n'attendront pas longtemps pour s'épanouir et se multiplier. L'avenir est nôtre et il ne le savent pas encore. Merci Jean Luc Mélenchon.
Jean-luc, tu as été immense ! Immense ce soir comme durant toute la campagne !
Alors un immense bravo à toutes celles et tous ceux qui ont contribué au succès de cette campagne qui restera gravée dans nos mémoires et nos cœurs. On ne lâche plus rien ! Plus jamais !
La Résistance, c'est Maintenant !
En Chine aussi, à travers la muraille, à 3h du matin, on est avec nous. Merci pour ce meeting flamboyant.
Première étape franchie : le Front de Gauche devient une force populaire incontournable, un outil pour la révolution citoyenne qui s'ébranle. Deuxième étape : un parlement aux couleurs du Front de Gauche qui sera là en permanence pour défendre le peuple et déjouer les coups bas d'où qu'ils viennent, Troisiéme étape : mettre en place la lutte sociale et politique pour faire craquer les fauteurs de crise et leurs complices. Bref, prendre le pouvoir !
Merci d'avoir redonné l'espoir d'un autremonde, solidaire, généreux, métissé, riche de chacun où l'humain retrouve sa valeur, où la communication est retrouvée, où le peuple reprend ses droits, et où les exploiteurs, les traders, les banques, les patrons qui ont saigné ceux qui travaillent vont devoir se faire petits et rendre ce qu'ils ont volé depuis des décennies; la sociale démocratie devra compter sur nous car nous serons des millions, quant à le pen et sa clique, ils s'exileront dans l'hôtel particulier qu'ils possèdent avec l'héritage des cimenteries Lambert; Merci au Front de Gauche,et à Jean Luc Mélenchon de remettre le peuple debout!
Parce que le Front de Gauche est un front collectif et pas le club des fans d’une personne,
Parce que M. Mélenchon a organisé ses prises de parole publiques comme autant d’outils conceptuels pour que chacun puisse s’emparer des problèmes socio-économiques,
Parce que M. Mélenchon a été le premier à faire tomber le voile de flou délibérément entretenu autour des noms des représentants de “la Finance”,
Parce que M. Mélenchon est le seul candidat à la Présidentielle depuis au moins 20 ans à avoir présenté l’immigration comme un bienfait et non comme un danger,
Parce que le Front de Gauche a permis que des dizaines de milliers de personnes se sentent enfin fières d’être citoyen(ne)s d’une France débarrassée des scories nationalistes imposées par le FN depuis deux décennies
Parce que M. Mélenchon a fait de la scène de cette campagne une scénographie nouvelle à plusieurs plateaux : Espagne, Grèce, Belgique, Amériques du Sud…,
Parce que, contrairement à tout ce qu’on a connu jusqu’alors, M. Mélenchon a créé une dynamique de campagne qui va en s’ouvrant sur le monde au lieu de se cristalliser sur une personne,
Parce que tous ces gens, après ce moment où l’on s’ébroue joyeusement dans la parole enfin retrouvée, vont pouvoir s’organiser et construire de nouveau,
Parce que M. Mélenchon a remis à le mode le goût de l’Histoire dont certains “intellectuels” ont proclamé la mort depuis une décennie,
Parce que cet homme a eu le courage d’incarner une parole sourde qu’on cherchait à refouler ,
Parce que les discours de M. Mélenchon résonnent comme un mille-feuilles ;
Parce qu'ils crépitent de toutes ces couches entrelacées de culture et d’histoire ;
Enfin, sur la scène politique des mots dont on entend les échos !
Pour tout cela, pour le Serment de la Porte de Versailles, et pour bien d’autres choses encore, dimanche, je prendrai un temps infini pour savourer ce moment exceptionnel d’un vote en âme et conscience.
Pour ce dernier meeting avant le premier tour, ce fut grandiose et puissant !
On aura tous été métamorphosés durant cette campagne et déjà même avant pour certains qui fréquentent ce blog et suivent notre candidat depuis le début et on ne pourra pas s'arrêter en si bon chemin, quel que soit le verdict des urnes.
Nous avons été des citoyens royalement servis et représentés et nous pouvons dire que si les autres se sont ennuyés, certainement pas nous.
Merci donc à vous Monsieur Mélenchon, à toute l'équipe de campagne, techniciens... et à tous les militants et sympathisants.
La délivrance, dimanche.......
La porte de Versaille etait rouge ce soir. enorme enorme. J'ai encore chialer moi aussi devant mon ordi. Sachez bien une chose nous serons toujours là nous aussi. Courage à tous (mon bulletin de vote est dejà sur ma table de nuit à cote de ma carte d'électeur pour être sur de ne pas me tromper dimanche)
Nous ne lâchons rien mais rien du tout ! Quoi qu'il se passe dimanche, nous avons dejà gagné la premiere bataille !
Ensemble, plus haut, plus fort !
Pas folles les chaines de télé, impossible de retransmettre ce meeting, les autres candidats auraient été KO debout. Ils sont incapables de sortir de leurs tripes et de leurs neurones un tel discours. Si l'ardeur au travail, si l'excellence de l'oeuvre était toujours récompensés à leur juste valeur, il n'y aurait pas de besoin de second tour.
Un grand merci Jean Luc, peuple de gauche, humanité d'abord. C'est le seul est unique but de la politique, servir l'humain d'abord, notre terre et pas les profits d’une minorité. Force est donnée par le peuple à la résistance, à la contestation pour un monde meilleur et juste au service de l’humain. Colère qui gronde doit se réveiller. Voter front de gauche pour poursuivre, gagner la bataille humaine et de l’avenir.
Merci pour ce magnifique discours !
Décidément le bulletin "front de gauche" c'est vraiment le bulletin de l'espoir, de l'enthousiasme, de la conviction, de la joie, de l'ambition, du bonheur !
Plus qu'un programme politique vous donnez un projet de vie à tous ceux qui vous entendent. C'est beau, c'est vivifiant, c'est inespéré après toutes ces années mortifères. La France peut, doit montrer le chemin à toute l'Europe comme vous l'avez souligné car beaucoup de gens vous suivent au-delà des frontières de l'héxagone. D'un petit bout de Wallonie en Belgique je vous salue bien bas et vous remercie de la force et de l'espoir que vous distillez. Merci encore et prenez soin de vous. Rien n'est perdu, tout commence. Comme dit une de mes copine "on dirait du Ferré tellement il parle bien"
Merci pour cette compagne, enfin un peu d'humanité et de débat retrouvés. Depuis des années on nous ballade dans une soupe politicienne où crainte et division sont les maîtres mots pour mieux régner. Et même si la presse prône le vote utile et tente de vous salir, nous utiliserons notre bulletin de vote à bon escient. La France "d'en bas" est plus nombreuse que la France d'en haut. Alors... ne chantons pas "on ira" mais "nous y sommes" ; il est temps que notre jeunesse puisse rêver et se construire une vie digne.
Et voilà, Jean-Luc, vous avez encore récidivé : vous m'avez fait pleurer, une fois de plus. Oui, j'ai pleuré comme une vraie môme à la fin du meeting. Je ne suis pourtant pas du genre à me laisser aller à mes émotions facilement, mais là, c'est tellement fort ce qui arrive... Contente de lire sur les commentaires que je ne suis pas la seule, ouf !
Je pleure de joie, devant la joie et l'allégresse qui se lisent sur tous les visages de nos frères et soeurs de combat et parfois d'infortune. Je pleure de joie en ressentant malgré la distance tout ce qui nous lie, cette communion des coeurs et des raisons. Je pleure de joie en pensant que nous ne formons qu'une seule âme dans des centaines de milliers de corps. Je pleure de joie en me disant que cette fraternité, c'est une image du paradis pour moi. En fait, cette terre pourrait être un paradis si l'on mettait "l'humain d'abord".
Je pleure car enfin, depuis 20 ans que j'entends parler de faire la révolution, la voilà qui arrive ! Et je veux en être, j'en suis ! Encartée nulle part mais profondément en lutte pour convaincre, avec notre pays, nos compatriotes et au-delà, des autres pays et de nos frères et soeurs en humanité.
Eh beh, si je commence à pleurer comme ça maintenant, qu'est-ce que ça va être le soir du 22 Avril ? Sans parler du 6 Mai. Y aura pas que la rivière qui sera sortie de son lit ! Alors, Jean-Luc, n'hésitez pas, faites-moi pleurer encore !
Mon pote Calvi à intitulé son numéro de propagande du jour : "la crise n'aime pas les élections", ben pardi mon gars ! Ajoutez à celà la rengaine actuelle des médiacrates sur la campagne-qui n'apporte-rien-donc-inutile et on comprend où ils veulent en venir : supprimons les élections et remplaçons les par un jury style starac composé des gens compétents, c'est à dire nous les médiacrates, parce que le peuple, beurk...
Profitez en bien, on arrive... héhé.
Merci ! Merci ! Jean-Luc,pour cette soirée qui m'a fait venir les larmes aux yeux ! Jamais, il y a 2 mois encore, le n'aurais pensé me retrouver dans un tel état émotionnel.Auparavant, dégoutée, je n'écoutais plus aucune émission relative à la politique.Et puis, par hazard, au détour d'une émission,(je devais encore zapper comme une malade) je t"ai découvert,. Et depuis, je sais que mon coeur s'est ouvert enfin.Tout ce qui s'était asséché par des années de bourrage de crâne, de déhumanisation, de désespérance, tout celà a été balayé et, pour la 1ére fois, après trente ans de vie sans investissement politique, je suis allée, entousiaste, me joindre à mes semblables, à mes frères et soeurs, oui! et c'était à Marseille! Quel bonheur d'être ensemble et de savoir qu'on regarde dans la même direction! N'est-ce pas, St-Ex? Aussi, quand de ma Provence, j'ai pu regarder en ligne ce dernier meeting de campagne, je savais ce que les gens ressentaient.J'étais parmi eux et je savourais avec eux le bonheur de cette soirée encore une fois exceptionnelle !
Courage! Jean-Luc! Prends soin de toi et bravo à toute ton équipe ! D'aucuns ont parlé de campagne électorale : "ennuyeuse"....Je n'aurai jamais vécu de moments aussi intenses.
Vive le politique quand il est représenté de cette façon !
Vive le Frond de Gauche !
A dimanche soir!
Juste un mot pour dire merci au Front de Gauche, à Jean Luc Mélenchon pour nous avoir redonné l'espoir ; nous ne sommes plus seul, nous serons des millions dimanche. En juin, après les élections législatives, à l'Assemblée Nationale, le PS n'aura pas la majorité absolue, les centristes seront moribonds et rien ne pourra se faire sans les Députés du Front de Gauche. Nous surveillerons toutes nouvelles compromissions du PS et de la Droite comme lors du vote, à Versailles, du traité de Lisbonne, attention à toutes nouvelles trahisons, on vous a à l'oeil !
On ne lâchera rien.
Si on m'avait dit il y a deux ans qu'un homme politique serait capable de m'arracher une ou deux larmes je lui aurais ri au nez. Et pourtant.
Le Front de Gauche doit encore vivre de belles aventures et livrer de grosses batailles.
Merci à tous de penser d'abord et avant tout à l'humain.
Encore un superbe meeting ce soir à Paris, plein d'émotion et jalonné de larmes.
Merci beaucoup à Jean-Luc Mélenchon, magnifique passeur et à toutes les équipes qui travaillent depuis des mois pour que tous ensemble nous avancions vers l'humain d'abord.
Impressionnant, quand on pense que chacun d'entre nous, peut avec son bulletin de vote (ce petit bout de papier) contribuer à changer le cours des choses vers une nouvelle direction pleine d'espoir, pour nous européens et bien au-delà....
Fraternité
Et voilà je suis de retour du meeting et je peux vous dire que c'était chouette. Mille fois merci à tous. Beaucoup de jeunesse, oui la relève est là. Et vous Monsieur Jean Luc Mélenchon heureusement que vous refusez le culte de la personnalité car j'étais pâmée et je n'étais pas la seule! Quelque soit le résultat dimanche, vous m'avez bonifiée. Le moment fort pour moi a été votre parole d'honneur de ne jamais nous trahir. Très bien aussi votre humour et d'avoir dit leurs quatre vérités à vos détracteurs. Le programme je le connais par coeur mais je ne me lasse pas de l'entendre. Ce financier que vous avez cité à défaut de le raccourcir pourra-t-on un jour le juger ? A nouveau mille merci.
Ce soir, grâce au Front de Gauche, "l'homme est un agneau pour l'homme"! (Jamais je n'aurais cru recycler un jour ce truc appris au lycée!). Merci à tous et bien sûr au premier d'entre nous.
Bonsoir Camarades,
Un énorme remerciement à tous pour ce grandiose et émouvant meeting de clôture, cette campagne 2012 belle et rebelle demeurera inoubliable dans nos mémoires. Avec beaucoup d'émotion, nous avons tous prêter serment de demeurer unis jusqu'à notre victoire.
Allons, dimanche tous à vos bulletins FdG, Votons, Votons. Aux Urnes Citoyens.
Quelle force dans ce dernier discours, quel surpassement de l'être dans ces mots chargés de tant d'espoir pour nous tous, l'espoir de regagner en liberté, en égalité et en fraternité, devise qui s'est tant étiolée sous le régime actuel qu'il nous faut du courage et de la ténacité pour conserver notre foi en l'Homme et continuer de faire vivre nos propres convictions. Bravo et merci Jean-Luc pour ta force inébranlable dont nous manquons si souvent, pour tous ces mots que nous voudrions sortis de nos propres bouches. Que ce torrent de mobilisation rouge dont tu es la source, confiante, joyeuse, puisse triompher et contaminer d'autres eaux trop bleues, afin que les hommes enfin deviennent raisonnables, soucieux des autres et puissent tous profiter des bienfaits de la crue salvatrice. Tes discours vont nous manquer terriblement, même si leur souvenir restera impérissable. Un grand merci, même si le mot est dérisoire pour nous avoir autant donné.
Quel travail remarquable, Monsieur Mélenchon a su embrasser et nommer ce qui nous blesse, ce qui nous contraint et nous divise. Il a su parler au cœur, à notre passion et à notre raison. Nous changeons en luttant, tous...
C'est ma seule croyance.
Au travail.
Autour de moi je n'entend que ton nom "Melenchon". Il est parfois prononcé franchement, par des gens à qui'il n'aura suffit que d'entendre le mot "amour", pour qu'ils se decident. Quelqu'un d'assez riche ma dit : "L'argent est puissant quand il est dans la poche du peuple". Puis, il a "affirmé" : "Melenchon !"
J'entend meme murmurer ton nom de la bouche d'un amis qui est de loin, l'homme le plus "snob" de la terre !
Rien ne lui va jamais, rien ne lui correspond jamais. Mais hier, lui aussi à prononcé ton nom. Il n'a pu avouer que cela: "Melenchon... c'est l'seul." Croyez moi, ces quelques mots, sortis de cette bouche là, veulent tout dire. Quand certain prononce "Hollande", c'est avec résignation, mais surtout, la plupart du temps, en l'absence de toute conviction, et encore moins de conscience politique. Les meetings de ces derniers jours renforcent nos rangs avec un amplitude qu'il n'est pas possible de quantifier. Je nous sent comme un bélier pret à enfoncer une porte.
Nous sommes prêt à gouverner.