20avr 12
Cette note est la dernière que je suis autorisé à publier avant le premier tour de l’élection présidentielle. A partir de minuit ce soir, les commentaires seront coupés pour respecter la loi. Ils me manqueront ! Car je les lis avec intérêt chaque soir pour me faire une idée de ce qui se discute entre vous et pour y piocher des arguments et même des formules. Ici je vous dis un mot de ce que je ressens. Puis je me propose de vous ébahir avec le revirement de François Hollande sur la Banque centrale européenne. Enfin je publie l’entretien que j’ai donné au journal « L’Humanité » paru vendredi matin. En effet il exprime avec justesse et clarté le bilan que je fais à cette heure de notre travail commun dans cette campagne. Comme je ne saurais mieux dire depuis, j’en fais une sorte de déclaration à l’usage de ceux qui me liront. Ajouté aux arguments du meeting de la Porte de Versailles, j’estime que cela constitue presque une sorte de manifeste politique.
J’ai noté ces lignes de retour du rassemblement Porte de Versailles. Je n’avais pas fini d’éponger l’émotion qui m’habitait de façon si étrange par sa douceur et la tranquille sérénité qu’elle diffusait en moi. Nous avions été si tendus dans la préparation de cet événement qu’il n’y avait rien eu de prévu pour le moment d’après. Je dînais donc tard avec quelques très proches qui se trouvèrent disponibles au dernier moment après toutes les séances de réglages qui suivent ces sortes d’événements. Chacun entrecoupait son propos des nouvelles arrivées de nos amis qui organisaient des diffusions publiques en région dans les villes. C’était pour moi le plus suffoquant ! 1500 sur la place de la Révolution à Besançon, 2000 au Mans ! Ailleurs on me donnait aussi des chiffres qui coupent le souffle. Par téléphone dans le Doubs puis à Paris avec les jeunes responsables locaux de la mobilisation et de l’organisation parisienne, tous ne parlaient qu’une langue, si jeunes qu’ils soient, celle d’hommes et de femmes qui avaient le sentiment d’avoir écrit de leur propres mains une grande page d’histoire de la gauche. Et moi aussi je songeais que, dans cette vaste halle de la Porte de Versailles, s’était tenu le plus grand meeting parisien de l’union de la gauche dans les années soixante-dix. Nous étions plus nombreux cette fois-ci, si j’en crois ce que m’en a dit Jack Ralite venu me saluer après la fin du rassemblement. Dans la salle il y avait une émotion à couper au couteau. Que de larmes versées dans les rangs que je pouvais discerner devant moi. On ne parvenait plus à se quitter à la fin, après les hymnes. Les commentaires de ma précédente note raconte ces scènes dans les rames du métro et du tram à la sortie, ces internationales chantées à gorge déployées et reprises à pleins poumons par tous ceux qui se trouvèrent contaminés ! Pour une fois je me suis attardé à méditer sur ma propre place dans tout ceci, moi qui ai pour règle de ne pas me regarder vivre pour vivre vraiment. Pendant que j’y songeais on me dit que « Télésur » avait diffusé mon discours en Amérique du Sud ! Ainsi va notre vie de militant qui donne aux actes de notre engagement une sorte d’effet retour et de boucle harmonieuse entre nos actes. En un soir étaient effacées les odieuses traces des « limaces » de la calomnie comme disait Jaurès, qui m’ont accablées toute la semaine. Dans la chaleur des témoignages qui remontaient à moi, qui maintenant ne voit plus rien que ce qu’on m’en dit, je sentais quel énorme événement a été cet instant d’un bout à l’autre du pays parmi les nôtres. Au « Prolé » à Nîmes, ceux qui s’étaient rassemblés autour d’un écran pour suivre la télétransmission criaient et répondaient en même temps que la salle à Paris. Les mêmes témoignages viennent de Grenoble et de Marseille comme on m’en bombardait par SMS les échos émerveillés. Feu d’artifice final de la campagne de premier tour qui achève dans la ferveur ce qui a été commencé de même.
Le lendemain soir je n’en croyais pas mes oreilles. Un ralliement inouïe à l’une de nos thèses essentielle : « Le candidat PS à l'Elysée François Hollande s'est prononcé vendredi sur Europe 1 pour une baisse des taux de la Banque centrale européenne afin de soutenir la croissance. Interrogé sur les moyens de soutenir la croissance, M. Hollande a affirmé que la BCE avait "deux moyens de le faire : le premier, c'est de baisser les taux d'intérêt, si nous pensons qu'effectivement il peut y avoir, par ce biais-là, un soutien à la croissance, et moi j'y suis favorable. Donc à la Banque centrale européenne d'aller dans cette direction", a déclaré M. Hollande. "Mais il y a une deuxième façon qui serait de prêter directement aux Etats plutôt que de passer par le truchement qui a été choisi d'un soutien aux banques", a-t-il ajouté. Selon lui, "c'est quand même invraisemblable que la Banque centrale européenne inonde le marché de liquidités" avec des "banques qui empruntent auprès d'elle à 1% et qui reprêtent aux Etats, notamment espagnol, à 6%". "Il y a un moment où on ne peut pas accepter des phénomènes de rente à ce point", a dit le candidat socialiste. Il "serait plus judicieux, plus efficace, plus rapide que la BCE prête en premier et dernier ressort". » On se demande pourquoi il a attendu la veille de la clôture de la campagne pour en parler. Et pourquoi cet argument n’a jamais été évoqué avant cela compte tenu de son importance, notamment quand la Grèce se débattait sous le grotesque gouvernement Papandréou, pourtant socialiste, ou du temps où les socialistes gouvernaient l’Espagne et le Portugal et mourraient cuits à petit feu sous la trique de l’Union européenne dont ils appliquaient avec zèle les ordres cruels. Doit-on s’en réjouir ? Evidemment oui, car cela apporte de l’eau à notre moulin et aide à structurer une politique d’affrontement avec le gouvernement allemand en Europe. Faut-il le croire ? Je ne le recommande pas. En effet, la suite de son propos sent l’arnaque habituelle. François Hollande affirme : « Cette position, je la défends depuis des années ». C’est un bobard. Je ne l’ai jamais entendu la formuler et je mets au défi quelqu’un d’en trouver la trace. Son humour à l’égard de Sarkozy n’en est que plus suave lorsqu’il s’exclame : « C'est ce qui se passe aux Etats-Unis, c'est ce qui se passe aussi en Grande-Bretagne », avant de persifler : « Le candidat sortant vient de la découvrir, tant mieux si cette campagne présidentielle a permis d'avoir plus de lucidité ». Tu l’as dit ami ! Que ça te fasse du bien à toi aussi, voilà qui est évident.
Comme il faut un propos comme conclusion d’étape, j’ai décidé de publier l’entretien que j’ai mené avec Patrick Apel-Muller et Mina Kaci du journal « L’Humanité ». C’est un travail remarquable qu’ont réalisé ces deux journalistes. Pour une fois je me reconnais très bien dans la logique du questionnement et j’ai eu plaisir à répondre pour éclairer mon point de vue. Je forme le vœu que ces lignes vous aident à votre tour à comprendre mon état d’esprit dans ces heures de veille et d’attente.
L’Humanité : « Nous arrivons au terme du premier tour. La campagne du Front de Gauche est appréciée par l’opinion comme la plus dynamique de toutes, mais estimez-vous qu’elle a changé la donne, qu’elle a « renversé la table » ? »
Jean-Luc Mélenchon. Nous avons fait vivre dans le pays des thèmes politiques qui ont changé le regard des citoyens, quelles que soient leurs options politiques. L’idée qu’il existe deux camps, celui du peuple et celui de l’oligarchie, est désormais très largement partagée. La dénonciation de l’hyper-richesse et de la richesse sans justification est maintenant générale. Je ne cite que ces deux exemples car l’impact a été si fort que les autres programmes politiques ont évolué, alors que ces deux thèmes étaient jugés populistes au départ. De même, notre discours d’unité républicaine du peuple français, quelles que soient les religions et les origines, a marqué les esprits. Ce qui a changé, c’est le regard que ceux qui se sont rassemblés, qui étaient dans le mouvement, portent sur eux-mêmes, pas sur nous, mais sur eux, du fait de cette campagne. Ainsi, du retour de confiance en soi de la classe ouvrière et du salariat et leur réintégration de leur propre dignité sociale. Dans la population héritière de l’immigration, le sentiment d’appartenance au pays est plus fort et conduit à une re-légitimation de notre présence à tous ici. Et, bien évidemment, nous avons réussi à rassembler la force politique éparpillée. Nous savions qu’elle existait, mais nous nous interrogions pour savoir si nous étions capables de l’aider à se cristalliser, à réapparaître. Nous avons travaillé avec méthode – en prenant le meilleur des traditions des unes et des autres formations – à la reconstituer, à la réorganiser autour d’un programme et d’une vision du monde à la fois anticapitaliste et culturelle. Nous avons fait la démonstration qu’un programme politique est ancré dans une culture, et une culture ancrée dans l’histoire. Cela s’est traduit dans ma manière de faire, mais aussi dans la nature de la participation aux rassemblements.
L’Humanité : « Les fameux « Résistons » et « Présidons »… »
Jean-Luc Mélenchon. Il a fallu parfois tempérer le zèle, mais j’ai rarement dû dire de ne pas crier mon nom. Le ralliement était en effet de nature politique. J’ai mis un point d’honneur à situer tous les parcours que nous avons fait politiquement et historiquement, à la Bastille, à Toulouse ou à Marseille. Les dimensions culturelles, politiques et historiques ont été continuellement tricotées ensemble et cela a transformé l’état d’esprit dans le pays. Même chez ceux qui ne sont pas avec nous.
L’Humanité : « La Banque centrale européenne est mise sur la sellette, on parle de combattre l’exil fiscal, d’une imposition portée à 75% des revenus… Vous faites école ? »
Jean-Luc Mélenchon. Nous avons rendu des questions incontournables. C’est une très grande conquête car des efforts incroyables ont été déployés pour détourner les citoyens de ces questions. L’ordre établi a fait un effort gigantesque pour faire surgir des débats qui n’en étaient pas, pour essayer de passionner l’opinion sur des leurres absolus. Les citoyens ont fait preuve d’une capacité de grande résistance pour ramener au premier plan leurs centres d’intérêt.
Nous avons mis tout le monde au pied du mur et, à quelques heures du scrutin, cela seul compte. Si tout le monde est bien convaincu que le monde de la finance continuera d’attaquer notre pays, quel que soit le président élu parce que ce n’est pas une affaire de personne mais de système, alors se pose les questions : comment répondre à cette attaque ? Faut-il céder, temporiser, s’accommoder? Ceux qui essaient de composer avec l’agresseur, seront encore plus frappés le lendemain que la veille, comme la Grèce. Il n’existe donc que deux positions : s’accommoder ou résister. La résistance porte en elle un acte positif. On résiste car l’on veut atteindre d’autres lignes d’horizon et que l’on n’a pas l’intention de s’en laisser détourner. Je ne dirai pas que nous avons fait école, mais nous avons été les metteurs en scène du réel. C’est nous qui avons amené la réalité sur la table, dont on avait tout fait pour la faire sortir.
L’Humanité : « Vous déclarez que le Front de Gauche est en train d’« écrire une nouvelle page de l’histoire de la gauche ». En quoi ? »
Jean-Luc Mélenchon. Le Front de Gauche fait renaître un courant politique, philosophique, culturel que certains pensaient épuisé. C’est un courant qui marie la philosophie des Lumières, le républicanisme révolutionnaire, le socialisme historique dans toutes ses composantes, qu’elles soient communiste ou socialiste. Nous n’avons pas ramené un vieux drapeau, nous avons créé une force politique nouvelle, le Front de Gauche, qui a en même temps procédé à un re-brassage idéologique très profond, qui a réorganisé son programme politique autour d’un paradigme nouveau : l’écologie politique. Nous avons démontré que les courants de la philosophie des Lumières, du républicanisme révolutionnaire et du socialisme historique ont été validés par le point de vue selon lequel nous n’avons qu’un seul écosystème qui rend la vie humaine possible et qu’il faut en tirer des conclusions. Jusqu’ici, on nous présentait le rapport entre le socialisme historique et l’écologie politique comme une espèce de millefeuilles, avec une couche de socialisme, une couche de République, une couche d’écologie. Nous avons présenté une nouvelle synthèse politique pas seulement comme un objet intellectuel, mais comme une force sociale. En ce sens, nous changeons l’histoire de la gauche. Un des moments clefs de notre campagne a été ce jour où, au quartier général de notre campagne, nous avons reçu les salariés de différentes entreprises en lutte qui ont fait la démonstration que leurs contre-projets étaient d’intérêt général en ceci qu’ils étaient écologiques. L’écologie politique ne sera plus la même dans ce pays depuis notre campagne. C’est notre tradition qui a fourni la première jonction entre cette synthèse idéologique et une classe sociale. C’est bien d’avoir des idées mais il faut aussi que les masses humaines impliquées se les approprient, ou les fassent naître d’elles-mêmes.
Surtout, la gauche va être au rendez-vous de l’histoire, du défi de la crise du capitalisme et de la crise écologique. Alors que tant de peuples n’ont pas l’outil politique efficace, comme le Front de Gauche, pour résister à cette crise, nous l’avons fabriqué, patiemment, méthodiquement, sans a priori, en acceptant que le mouvement de la vie corrige les théories que l’on avait au début. Quel exploit ! Nous sommes devenus dépositaires d’un bien très précieux, unique en Europe. On nous regarde dans le reste du monde. Nous ouvrons une nouvelle histoire de la gauche et il faut en assumer toute la responsabilité. Car le patronat et Laurence Parisot ne s’y sont pas trompés qui ont vu en nous « la Terreur »… pour les portefeuilles des patrons, en effet. Même l’instant d’une élection, ils ne veulent pas des rouges à 15%. Ils s’interrogent : comment en est-on arrivé là en France, alors qu’ailleurs nous sommes arrivés à domestiquer les salariés? A leurs yeux, nous avions déjà fichu la pagaille en 2005 en votant majoritairement contre le Traité constitutionnel européen et l’on avait recommencé avec la mobilisation contre le projet de réforme des retraites en 2010. Pour eux, nous empêchons de se dérouler l’histoire du triomphe capitaliste libéral.
Quelle que soit l’issue de la campagne, chacun en gardera la brûlure. On n’est plus le même qu’avant, quand on a été confronté une fois dans sa vie à la Bastille remplie à l’appel d’organisations politiques, au Capitole archicomble et à la marée humaine de Marseille. Alors, on ne regarde plus la politique de la même manière, ni l’action en politique.
L’Humanité : « Vous avez appelé à « mettre à terre » Nicolas Sarkozy et l’avez défini comme une priorité, comme le point commun de la gauche. Comment abordez-vous la question du deuxième tour ? »
Jean-Luc Mélenchon. Je lance d’abord une invitation à la prudence sur les pronostics. Je répète que l’intuition initiale du scénario de campagne a été vérifiée. Peut-être que cela me donne l’autorité pour que l’on m’écoute. La situation reste extrêmement volatile et la position finale du Front de Gauche n’est écrite nulle part. Ce qui signifie que beaucoup de surprises peuvent se produire. Comme dans les années précédentes. En 2002, le FN était plus haut qu’annoncé et en 2007, il était beaucoup plus bas. Il y a eu à chaque fois des erreurs dans les prévisions.
Ayons donc l'humilité de juger que rien n'est réglé. Et en particulier pour le Front de Gauche qui, tous les éléments l’attestent, peut s’avérer la surprise.
Le deuxième tour va servir à éliminer la droite. C'est sa fonction principale. Le projet de François Hollande, comme celui du Front de Gauche, ont cet élément, peut-être le seul, en commun. Pour nous qui pensons que la révolution citoyenne est inéluctable, nous avons besoin d'ouvrir la brèche et que la droite perde le pouvoir. Ce sera la première défaite de la droite dans une économie majeure depuis des années. Si M. Sarkozy est battu, l'axe Sarkozy-Merkel s’écroule. Nous ouvrons alors un espace pour toute l'Europe. Et comme nos amis grecs vont voter juste derrière nous, et les Allemands en octobre prochain, cette brèche peut traverser toute l’Europe. C’est à cette échelle que se joue la partie. C’est dans nos rangs que se trouve Pierre Laurent, le président du Parti de la gauche européenne, qui constitue, à l’échelle du continent, la seule alternative à la sociale-démocratie qui partout en Europe – je ne parle pas de la France – a capitulé, instantanément, sans aucune résistance.
L’Humanité : « Certains, jusqu'à la dernière minute, vont continuer à raviver la thématique du "vote utile", du "vote efficace". Craignez-vous cet argument ? »
Jean-Luc Mélenchon. Le soi-disant "vote utile" a fait long feu. Il ressemble davantage à une manoeuvre malhonnête qu'à un raisonnement politique sachant que les sondages placent le candidat socialiste François Hollande à plus de 10 points devant le Front National. Pour moi, ce qui est utile c’est déjà de voter. Depuis maintenant 10 jours, les mêmes qui appellent au "vote utile" consacrent l'essentiel de leur énergie à taper sur le Front de gauche. Il y a là une incohérence : Si la gauche était menacée par le Front National, ils consacreraient leur énergie à contrer l’extrême-droite. Quant au "vote efficace", c'est totalement déraisonnable. La démonstration a déjà été faite : en 1981, François Mitterrand était deuxième au premier tour, il a gagné l'élection. En 1995, Lionel Jospin était premier, il a perdu. Ce qui compte donc, ce n'est pas la position relative à la sortie du premier tour mais la capacité de rassemblement. Les élections présidentielles perdues par la gauche ont une caractéristique commune : la faiblesse du courant que nous incarnons.
L’Humanité : « Et aujourd’hui ? »
Jean-Luc Mélenchon. La gauche a une faible capacité de rassemblement, pas seulement entre les états-majors, mais avec le peuple lorsqu'elle a un programme politique qui renonce à l'affrontement nécessaire avec le capital. Cette fois-ci, nous sommes à un paroxysme de cette situation. Ce sera la première fois qu'un candidat socialiste dans l'histoire appelle à voter pour lui sans proposer aucune conquête sociale d'aucune sorte. Et même pas le minimum qui est une augmentation du SMIC ! C’est pourtant le point de départ de n'importe quel programme de gauche avec l’ambition de diminuer le temps de travail au cours de la vie. De ce point de vue, la capacité de rassemblement de François Hollande est bien plus faible que celle du Front de Gauche. Nous, nous sommes en état de proposer quelque chose qui va de l’avant.
Par ailleurs, nous rassemblons sept partis coalisés, plus des courants. Du côté de François Hollande, il y a un parti et trois humiliés qui ont dû renoncer au passage à leur programme. Le mouvement de Jean-Pierre Chevènement a dû s'avaler tout rond le Traité de Lisbonne pour avoir droit à trois sièges à l'Assemblée Nationale ; Europe-Ecologie-Les-Verts ont dû renoncer à la plupart de leurs idées. Quant au PRG, il devra accepter l'instauration du concordat dans la Constitution. Voilà à quoi ont été réduits les alliés de François Hollande. À une négation de leur identité. Ce qui n'est pas du tout notre cas. Aucun des alliés n'a dû renoncer à quelque chose d'identitaire, de fondateur pour lui. Notre capacité de rassemblement d'organisations politiques est plus grand que celui du candidat socialiste et notre rassemblement populaire l'est aussi. D'une manière ou d'une autre, notre discours donne à tout le monde une perspective commune. Quand le Front de Gauche parle de planification écologique, tout le monde entend de quoi il s'agit, que l'on soit ingénieur, technicien ou ouvrier. Nous avons un contenu programmatique de grande ampleur non seulement socialement, mais humainement et écologiquement. Nous ne sommes pas choisis par défaut…
L’Humanité : « Votre objectif est de réduire l'influence du Front National, faire en sorte que Marine Le Pen soit loin derrière vous. Qu'est-ce que cela changerait dans la vie politique ? »
Jean-Luc Mélenchon. Pour nous qui voulons être utile au pays et à la culture très large du républicanisme, de l'idée des Lumières, du progrès humain et de la similitude des êtres humains entre eux, ce serait un fait extraordinaire. À rebours de ce que l'on a constaté dans pratiquement l'ensemble des pays d'Europe, nous aurions réussi à enrayer cette force et à faire passer devant, la force la plus clairement partisane de l'égalité entre les êtres humains, du partage et des valeurs du progrès. Ce serait un événement politique extraordinaire. On part de loin. Certains voudraient que l'on règle cette question en une campagne, alors qu'elle ne l'a pas été depuis plus de 20 ans. On ne sait pas si dimanche on va y arriver. Mais c’est un enjeu d'intérêt général. Pour des citoyens se demandant quel intérêt ils auraient à voter ce dimanche en général, et pour nous en particulier, c'est une bonne raison que de leur dire de venir nous aider à repousser le Front National.
L’Humanité : « Dans L'Humanité de mardi, Christian Salmon, fondateur du Parlement international des écrivains, jugeait que la campagne du Front de Gauche réinvente la politique. N'est-ce pas un préalable, une nécessité pour tous ceux qui aujourd'hui s'abstiennent faute d'espérance, n'est-ce pas aussi le sens de la "révolution citoyenne" que d'embrasser toute cette population ? »
Jean-Luc Mélenchon. La révolution citoyenne s'apparente davantage à un phénomène de la nature qu'à un complot délibéré, organisé par nous. Les origines de la mise à distance de la politique par toutes sortes de gens ont un contenu très concret : la politique libérale ne parle à personne. C'est une politique sèche, stérile, faite de comptabilité. On tente par des graphes, en prétendant leur donner un caractère scientifique, de transformer en évidence quelque chose qui n'est qu'une construction idéologique. C'est un système politique qui ne répond à aucune question que se posent les gens. Comment puis-je vivre s'il me manque la moitié de mes dents ? Comment puis-je lire si je n'ai pas de lunettes ? Comment mon gamin va-t-il améliorer sa vie s'il n'y a pas d'instituteur dans l'école ? Ce sont des questions préalables à toutes les autres. Comment accepter de faire des sacrifices toute sa vie sans pouvoir améliorer son quotidien… La politique de l'ordre établi ne parle à personne en dehors des puissants. Elle parle une langue morte dans laquelle il n'y a pas d'êtres humains, pas d'amour, pas de fraternité, pas de poésie, pas de goût du futur, pas de passion pour la science. Seul importe l'équilibre des comptes à condition que la dépense publique soit réduite. Nous avons osé changer cela. Nous avons en quelque sorte rompu la loi du silence inhumain. Et ramené des questions humaines en se demandant comment les régler. Nous nous sommes rendus compte que le possible n'était pas loin du souhaitable. Et que parfois le possible est plus grand que ce que les gens osent rêver. On a appris aux gens à rabougrir leurs rêves. Nous, nous leur disons de les laisser s'épanouir. C'est effectivement une autre manière de faire de la politique.
L’Humanité : « En lisant des poèmes ? »
Jean-Luc Mélenchon. J'ai lu Victor Hugo devant 10 000 personnes pour envoyer un signal, pour répondre à ceux qui prétendait que j'étais trop intellectuel pour les gens. Un beau silence de connivence m’a accompagné, montrant que nous aimons tous les belles choses. On finira par percer la muraille. Et voilà que « l'autre » se met lui aussi à lire du Victor Hugo place de la Concorde…
L’Humanité : « Quelles seraient les mesures prioritaires à vos yeux que devrait prendre l'éventuel gouvernement de gauche dès son installation ? »
Jean-Luc Mélenchon. Il faut convoquer la constituante pour la 6ème République. Il n'y a pas plus urgent. Changer la règle politique, c'est refonder le peuple français lui-même et c'est donner de la respiration aux nôtres. Mais bien sûr l’urgence c’est de commencer par rassurer, non pas les marchés, mais les travailleurs. Ainsi, il faut des décrets de titularisation des précaires (ainsi 880 000 personnes retrouvent une perspective dans la vie qui ne s'arrête pas au mois suivant) et de plafonnement du recours au précariat dans les entreprises. Et bien entendu, l'augmentation du SMIC. Le gouvernement doit être une machine à donner la confiance au peuple français. Il faut rassurer les salariés, les gens ordinaires qui ne demandent pas des mille et des cents. Ils demandent simplement à réintégrer un cadre de civilisation où ce n'est pas la précarité qu'il emporte. Toute l'histoire de l'humanité est une lutte contre la précarité. On a inventé les institutions sociales pour nous soustraire aux rapports de force qui peuvent changer tous les jours. On a inventé l'agriculture pour ne plus dépendre de la cueillette. La barbarie du capitalisme, c'est de replonger les masses considérables d'êtres humains vers une situation anté-historique. La sphère politique ne mesure pas assez qu'une société ne peut pas vivre dans la peur permanente, la peur de ne pas avoir de travail, la peur de le perdre le lendemain, la peur du chef, la peur de mal faire car le management fonctionne sur la peur. Il faut libérer la société de la peur et de la violence de l’exploitation.
L’Humanité : « Les législatives, qui font suite à la présidentielle, sont un moment fort du rapport de forces. Allez-vous mouiller la chemise ? »
Jean-Luc Mélenchon. C'est décisif. Si les choses tournent bien pour le Front de Gauche, et qu'il y a un gouvernement de Front de Gauche, nous avons besoin de pouvoir nous appuyer sur un groupe parlementaire très fort, pas pour faire de la figuration dans l'hémicycle, mais pour porter le projet de la révolution citoyenne sur le terrain et être les agitateurs et intermédiaires. C'est notre conception de ce qu'est un parlementaire. Ce n'est pas une machine à voter avec la majorité.
Si ce n'est pas un gouvernement du Front de Gauche, mais un gouvernement socialiste, notre groupe parlementaire sera l'assurance-vie des salariés. Car il n'y aura que lui qui tiendra son programme jusqu'au bout et qui le tiendra d'une manière positive mais exigeante. Le reste, on connaît : la droite est contre tout progrès social et les socialistes ont tendance à avoir peur de leur ombre. La force d'entraînement viendra du Front de Gauche et de nulle part ailleurs. La bataille des élections législatives et le deuxième temps de l'insurrection citoyenne, après la présidentielle et avant la suite, c'est-à-dire la mobilisation populaire. Beaucoup devraient réfléchir à ce qui est en train de se passer dans notre campagne. Le Front de Gauche est en train de se transformer en front du peuple.
L’Humanité : « Prédisez-vous une sorte de mariage entre l'élan électoral du Front de gauche et des mobilisations populaires ? »
Jean-Luc Mélenchon. Quelque chose bouge en profondeur dans le salariat de notre pays qui est en train de vaincre la peur. A l’heure où nous parlons, des luttes offensives pour l'augmentation du salaire, contre des cadences infernales, contre le travail du dimanche sont conduites. Ce sont des luttes de conquête. Le Front de Gauche en est l’expression politique. Nous avons permis que ce mouvement prenne confiance en lui, non seulement syndicalement, mais politiquement. Il va donc s'élargir. De plus, si nous battons Nicolas Sarkozy, ce sera un démultiplicateur d'énergie gigantesque.
L’Humanité : « Quelle est votre dernière adresse, avant le premier tour, aux électrices et aux électeurs à deux jours du premier tour ? »
Jean-Luc Mélenchon. Je fais une invite de républicain : réfléchissez attentivement à ce qui est bon pour le pays et ne vous laissez pas embarquer par des impressions, par des combines de sondages, par des suggestions visant à vous condamner à la résignation… Et voyez que le Front de Gauche est la meilleure contribution que l'on puisse faire aujourd'hui à l'histoire de notre pays. Osez l'audace !
Entretien réalisé par Patrick Apel-Muller et Mina Kaci
On lâche toujours rien. On vire l'actuel occupant de l'Elysée et on prépare les législatives en continuant à démonter le vote utile qui plonge toute la gauche dans la fragilité aujourd'hui.
Jean-Luc,
Nous sommes quelques-uns sur ce blog, et parmi les sympathisants j'imagine, à pencher pour le vote blanc au second tour. Comme j'ai toujours vu mon père communiste avoir la désagréable sensation d'être le dindon de la farce socialiste à chaque élection, je m'interroge à mon tour. Bien plus, c'est aussi parce que, selon moi, Hollande n'est pas un homme de gauche. Militant du Front de Gauche, je suis par définition ouvert aux explications et ma position n'est pas dogmatique. Par conséquent, j'aimerais vraiment que vous nous fournissiez les arguments qui nous pousseraient à le faire, tout en réfutant d'avance celui qui explique que nous devons d'abord battre la droite et Sarkozy, car il n'est pas du tout suffisant pour moi. En effet, l'un et l'autre se coucheront devant les injonctions du marché et les conséquences sociales seront les mêmes pour le peuple. Je crains même que si nous participons à l'élection de Hollande, nous serons beaucoup moins mobilisés contre son gouvernement et, partant, beaucoup moins combatifs. Enfin, puisqu'il apparaît qu'il nous mènera lui aussi droit dans le mur, je crains fort que nous ne portions collectivement son échec (en tant que gauche) à la prochaine échéance et que cette fois la fasciste l'emporte. Ma demande est donc bien réelle et sincère car je n'ai pas envie de desservir notre dynamique en faisant le mauvais choix, mais pas non l'envie d'aller voter pour quelqu'un simplement parce qu'on me l'a demandé...
A cette élection, nous avons rassemblé les " nôtres" (enfin, Mélenchon l'a fait qui nous a donné de l'élan et du courage (moi je sais que j'étais en train pour tracter dans les boîtes aux lettres,le lendemain d'un soir où j'avais écouté un meeting!). Maintenant il s'agit de lutter contre l'ignorance, de démonter " la fabrication du consentement", d'être solides dans nos connaissances, d'être forts dans nos convictions: bref tout reste à faire et, le plaisir dans notre lutte ne sera pas festif! Mais nous avons jusqu'ici toujours été distraits de cet objectif pour parer au plus pressé, et ceci, c'est le piège de notre société. Ne nous laissons pas piéger!
Cher Jean-luc,
Je vous suis depuis votre entrée en campagne (et même quelque part vers 2010 où j'ai observé vos positions vis-à-vis de la réforme des retraites), mais je n'ai jamais rien posté ici.
Je fais partie de ces gens qui ne sont pas dans les appareils, et aussi de ceux qui n'ont pas voté "non" en 1995. Je ne suis issue ni du PS ni du PC, mais j'ai toujours été une femme de gauche et une écolo. Je sors de la nébuleuse…
Ma décision de voter pour vous est prise depuis plusieurs mois. J'en suis même venue à croire que vous seriez aujourd'hui à la place de Marine Le Pen, et même peut-être devant Sarkozy. Un deuxième tour Hollande-Mélenchon, que ç'aurait été beau !
Bien sûr, c'est une énorme déception.
Ca va être difficile d'être contrainte à voter utile, j'ai le même âge que vous, et ma capacité de compromis s'est émoussée avec le temps : j'avais juré qu'on ne m'y reprendrai jamais (ça c'est depuis le coup Chirac/Le Pen, ou peut-être faudrait-il remonter à 83 ?). Je n'ai aucune confiance dans un gouvernement PS. Il n'y aura pas de changement de paradygme.
Vous avez écrit avant-hier que vous lisiez tous ces commentaires, ce que je ne croyais pas une seconde, je ne vois pas où vous pouviez en prendre le temps.
Sachant cela, j'ai envie de vous donner mon point de vue. J'admire beaucoup la façon dont vous avez conduit votre campagne, avec beaucoup d'intelligence politique (et d'intelligence tout court), de ténacité, d'engagement, d'endurance, de chaleur, mais je pense depuis plusieurs semaines que vous vous trompez dans votre stratégie contre le FN. Le diagnostic était juste, mais pas la méthode.
Je m'explique : je suis persuadée qu'un partie de l'électorat de MLP a été sensible à son discours social et anticapitaliste ; si on y ajoute le climat de peur et de repli, il me semble qu'une partie de ces gens ne sont pas foncièrement d'extrême-droite. Ces gens auraient pu être conquis, convaincus, séduits. Ils veulent la même chose que nous, même s'ils l'ont incarné d'une autre façon.
Avec votre stratégie de combat, vous les avez durcis dans leur choix : "front contre front", eux aussi ils ont résisté. D'ailleurs, avez-vous observé que ce soir MLP a repris votre mot d'ordre "résistance" ?
Dans les années 70, j'avais du mal à supporter les communistes, avec leur raideur et leur dogmatisme, leur retard dans la compréhension de ce qui émergeait du côté des moeurs, du féminisme et déjà de l'écologie. Aujourd'hui, je vois aussi tout ce qu'ils apportaient, et je constate que la régression du PC est une énorme perte. Le FN s'est engouffré dans la brèche.
A mon point de vue, il ne faut pas taper, mais reconquérir et convaincre.
Voilà mon analyse de notre (semi) défaite. Semi, car il y a quelques semaines, j'aurais été très heureuse avec ce fameux score à deux chiffres, le deuxième fut-il un zéro.
Réfléchissez, je ne crois pas qu'on aura le FN de cette façon-là. Utilisez votre capacité de séduction, votre puissance de conviction, c'est une de vos ressources, vous avez commencé à la découvrir, cultivez-la, mais ne perdez pas la droiture, c'est votre deuxième pilier.
Elles vous ont permis de mobiliser cette énorme force, c'est votre victoire. Et nous pouvons aller plus loin.
Je reste avec vous.
On lâche rien !
@Jean-Luc Mélenchon,
@François Delapierre,
Merci à vous, penseurs, stratèges et tribuns, le score du Front de Gauche est grand, il palpite comme ce coeur qui commence à naître, et dés ce grand jour la rue nous appartient, la Gauche tiendra chantant notre fière chandelle, et bientôt sera l'heureuse voix du peuple.
A nous la liberté,
A nous le devenir,
Ne baissez pas les yeux,
Aimez le lendemain,
Vive la vie !
Oui bah c'est plié quoi.
La haine de Sarkozy a donné le vote Hollande, la haine de la différence a donné le vote Sarkozy/Le Pen (bientôt unis avec la droite "populaire"). Voila ce qui marche.
Le nouvel observateur vous attaque dors et déjà comme le vote des bobos, l'illusion. On ne fait pas des miracles, les médias contre vous, une dynamique cassée, le pire scénario qui se réalise.
Les Législatives sentent déjà la défaite. Les démonstrations de force c'est bien beau mais comment prétendre au pouvoir maintenant?
Quand j'avais 12 de moyenne sur mon carnet on écrivait "peut mieux faire". J'ai jamais fait plus.
Mandrin:
Cette désagréable sensation que ton père ressentait à chaque élection,n'est t'elle pas celle qui t'interroge aujourdh'ui malgré les années qui passent,comme une fatalité qui traverserait le temps,en quelque sorte,une pensée politique pourtant si différente,tant dans sa stratégie d'appréhender le monde,mais qui devrait être soluble dans le parti socialiste,j'y vois quelques paradoxes dont je ne peux m'encombrer,tant la distance de la coupe aux lèvres nous éloignent des sociaux démocrates libéraux,qu'on ne peut s'arnacher en conscience à ce mauvais attelage,si ce n'est qu'en tirant un chariot dont nous n'aurons qu'à nous plaindre...Cela n'engage que moi.
Fraternellement.
Pourquoi faire barrage à la droite parce que tout simplement elle amène sur son porte bagage son extrême qui est en position de nous conduire au pire.De faire tout le rappel de ce qu'a fait cette droite pour séduire cet électorat qui existe depuis (et avant plus ou moins caché) serait trop long ici :Grenoble,identités,l'autre étant la cause de tout...
En plus avec le retour dans l'Otan et le GMT qui se pointe la France et sa souveraineté :c'est terminé.
Par contre avec Hollande et sans participer à un quelconque gouvernement le Front de Gauche aura toute liberté d'engager des luttes politiques et des critiques, sur l'UE,BCE, nous serons dans une position d'oppositions sur bien des points.
Nous n'avons pas pu transformer le FdG en Front du Peuple, le peuple ne nous a pas suivi dans nos propositions ce sont celles-ci que l'on doit porter. Le Front des Luttes qui existe doit pouvoir se développer et dès que des conflits sont latents ne pas attendre l'éclosion pour se manifester.
Nous ne recommencerons pas les faiblesses des luttes après 1981, le FdG par sa présence militante avec le FdL pourra s'implanter et obtenir plus de visibilité,de confiance de la part du monde du travail et de la population.
Nous partions de très bas, et les attaques terribles montrent que nous touchons juste en tous cas où ça fait mal aux possédants qui dirigent tout. Avec Hollande la bourgeoisie existera ainsi que les financiers spéculateurs donc Luttes....
@ yannick 1h10
oui, c'est vrai : beaucoup parmi les électeurs du FN sont moches dans leur tête et dans leurs manières... Et quand il m'arrive d'en rencontrer, je constate qu'ils ne sont pas tous dans une situation précaire, contrairement à ceux qui voudraient nous faire croire que ce vote s'explique ainsi et que ce choix est donc fondé, compréhensible.
Pour moi, ils n'ont aucune excuse.
J'ai bossé dès l'âge de 17 ans. Quasi autodidacte, j'ai fait face à de nombreuses difficultés mais il m'a toujours été impossible d'adhérer à de telles idées et de "comprendre" ce vote délirant.
Vive le Front de Gauche !
Difficile de dormir en paix ce soir... Nous avons tant rêvé ! Mais passées les larmes et la colère devant l'aveuglement et la bêtise, il faut maintenant relever à nouveau les manches et brandir plus que jamais le drapeau rouge. Nous allons continuer et ne rien lâcher, surtout ne pas baisser les bras. Monsieur Mélenchon, vous nous avez beaucoup donné, vous nous avez fait relever la tête quand nous pensions être la proie de la fatalité ; vous avez rallumé la flamme qui s'éteignait doucement en nous. Merci. Le 6 mai j'irai voter FH sans illusion et parce qu'il n'y a pas d'autre chemin possible...pour le moment. Je me suis jusqu'à présent toujours tenue à distance des appareils politiques, compagne de route et fidèle aux grands rendez-vous. Toujours à gauche. Mais j'ai pris conscience ce soir de la nécessité d'un véritable engagement militant. Pour cela aussi merci. Quelque chose de nouveau va commencer...
Militer,tracter,afficher,ne serait pas suffisant aux dires de quelques uns ici,je les invite à plus de circonspections dans leurs propos,nous sommes beaucoup à ne pas avoir compter nos heures pour faire le boulot sur le terrain, les "résistants" de la 25 ième heure ne nous sont d'aucunes utilités quand au mode opératoire qu'il faudrait désormais adopter.. Je leur rappelle qu'il y a 6 mois nous étions à 5% des intentions de votes, nous voilà rendu aujourdh'ui à 12% dans les urnes et ces "messieurs" font la fine bouche.. faudrait peut être se calmer....des défaites comme celle là,j'en veux tout les jours!
Nous sommes un rassemblement en devenir, qui ne disposons pas encore des relais,réseaux et autres instruments pour faire entendre plus profondément auprès de nos concitoyens notre discours, j'ajoute pour ceux qu'il l'on oublié, que nos moyens financiers étaient assez modeste au regard,des grosses écuries,que notre entouthiasme n'a pas suffit je le reconnais à mettre en échec la Le Pen et ses sbires,mais ne nous demandez pas de grâce demain,de nous teindre en blond,afin d'être plus crédible auprès de la population.....
Fraternellement
Il faut maintenant que l’équipe de campagne qui a si bien travaillé pour faire renaître un front effectif d’opposition par les meetings,et assemblées se remette à l’œuvre pour organiser nos forces. Utiliser l’informatique pour mettre en contact physiquement nos personnes vivantes jusqu’ici dispersées. Permettre à chaque organisation partie prenante du front de gauche de se renforcer par des adhésions. Un travail est à faire de listes des soutiens et correspondants par région pour permettre la constitution de réseaux locaux, où chacun puisse choisir son identité (PCF, PG, GU, FASE, etc) en nous laissant communiquer par email, puis créer des blogs locaux qui ne soient pas seulement des lieux de communication des dates de réunions et des comptes rendus, mais des espaces de discussion et d’éducation autonome, permettant à chacun d’élargir encore ensuite la communication par des formules plus ouvertes ou diffuses comme facebook ou twitter.. Nos sites politiques sont très directifs (1), et doivent se compléter désormais à l’initiative des adhérents. Et surtout pour permettre de se connaître physiquement Qu’en pensez-vous ? Si nous ne le faisons pas ce sont les idées connes et dangereuse de l’extrême droite qui se développent par la toile, comme chacun peut le constater !
(1) beaucoup confient leur adresse email, mais ne disposent pas du listing!
A ceux qui n'ont pas compris si c'est Sarko qui passe le prochain au pouvoir sera le FN,si vous vous votez Hollande le prochain au pouvoir sera le Front de gauche alors a vous de choisir?
Merci Jean-Luc pour cette magnifique campagne, qui m'a redonné confiance en l'avenir. Et merci à vous tous ce soir, auprès desquels je viens me réchauffer. Oui, on est déçus, mais on ne pouvait pas tout obtenir d'un coup, ce serait trop simple, et on a un programme de changement des mentalités qui va nous prendre du temps. Alors on se serre les coudes et on retrousse nos manches, non mais!
Et à ceux qui veulent aller pêcher le 6 mai parce que Sarko et Hollande mèneront la même politique économique (et donc sociale), il me semble tout de même que sous Hollande, on n'aurait plus cette xénophobie institutionnalisée. À 18% de FN, c'est tout de même un bon point non?
Et voter FH sans rien demander en échange, gratuitement, bien sûr! Parce que nos voix ne sont pas à vendre! Qu'est-ce qu'on demanderait ? Des ministères dans un gouvernement qui n'aurait rien à voir avec nous? Des accords de circonscriptions qui nous feraient perdre toute légitimité (comme les Verts) ?
On veut, et on vaut, mieux que ça :)
Non mais... Hé ! HO !
Et quoi, on va s'arrêter à quelques chiffres ?! Plutôt crever !
On a tous pris un coup, et on ne s'en remettra pas tous à la même vitesse.
Que ceux qui se sont déjà relevés prêtent une épaule aux camarades qui sont encore à terre.
Il ne nous faudra pas deux jours pour être tous debout. Et ça va faire mal.
Nous sommes plus de quatre millions ! Pour le moment !
Ok, sur papier, c'est deux fois moins que le FN. Et alors ? Entre ses retraités apeurés et ses bourgeois flippés, vous croyez qu'elle peut faire descendre 100 000 personnes dans les rues de Paris ou de Marseille ? Jamais. Et bien nous, on peut. Et on va pas attendre le 2 mai pour le prouver...
Le reste, ce sont des chiffres. Maintenant, ça se passe dans la rue, et au rapport de force brut. A cheval !
@FdG Bruxelles
Je dirais même plus: avec zéro députés à l'assemblée elle va être pâle "l'opposition" de MLP !
Alors que le FdG... ;-)
ON LÂCHE RIEN !
Une insomnie je n'arrive pas à dormir car je me demande comment cette dynamique si prometteuse il y a encore dix jours s'est t-elle stoppée et inversée car c'est le cas. Comment peut-elle être analysée par les équipes du fdg?
J'essaie modestement d'y contribuer: tout d'abord le rejet de l'autre a été trop largement sous-estimé dans cette société malade et incapable de localiser la véritable source de tous nos maux: le capitalisme et non l'autre, par le fdg. Mais comment pouvions nous prévoir cela?
Après discussion avec des proches quant aux résultats, une personne (pro-fdg) m'a dit: "dans tous les cas l'extrême-droite arrivera au pouvoir. Moi interloqué et surpris: Pourquoi? Parce que dans un contexte de raréfaction des ressources, de grave crise économique (refus de partager de beaucoup), et l'explosion de la surpopulation, il est inévitable qu'on ira vers moins de liberté car trop de monde et moins à partager et beaucoup iront se réfugier dans le FN qui proposera toujours les mêmes mesures. Et personne ne propose un ralentissement des politiques natalistes (ce qui est contradictoire avec la position sur l'avortement du FN)", et comme l'a dit Jean-Luc nous devrions être 8 millions de plus... A méditer.
De même, il s'avère que le "système" est rejeté: 18 % LP, 11% Jean-Luc Mélenchon plus les petits candidats (NDA, LO, NPA) reste à convaincre sur la manière et LePen est là depuis si longtemps (lui ou son clone), le fdg est naissant lui.
Reste l'écologie qui est la grande perdante (en plus de la fraternité). Merci les verts et heureusement que le fdg et jlm ont su la repêcher avant qu'elle ne s'enfonce dans les abysses et pourtant, la crise économique, l'austérité nous paraîtront de la rigolade à côté de la crise écologique déjà présente. On peut survivre pendant une crise économique, par contre dans une crise écologique.... Là, j'ai encore plus peur de l'avenir, du notre et ceux de nos enfants. La planification écologique est un argument merveilleux, un concept créateur d'emplois et de mieux-être, une nouvelle recette dans un nouveau contexte qui pourrait permettre à la France de s'en sortir. N'est-ce pas l'ancienne vision du monde qui s'effondre. Alors, Jean-Luc (je te renomme par ton prénom), essaie d'en parler avec le PS, essaie de la proposer avec d'autres idées bien sur car celle-ci est si vaste qu'elle englobera bon nombre des mesures du FdG et qu'elles pourront être appliquées même si ce n'est par toi. Il y a urgence (raréfaction matières premières qui rend impossible la "croissance", agriculture nous amenant à une crise alimentaire, crise de l'eau, de l'énergie, réchauffement climatique,....).
Les gens ont eu peur pour leur pouvoir d'achat (ils vont être servis), l'immigration, "l'insécurité" bref, avec des médias contre nous, le combat était dur.
Bonjour à tous les camarades, bonjour Jean Luc!
Tout d'abord, toutes mes félicitations à tous pour votre investissement! Merci à Jean Luc pour l'espoir qu'il a su faire ressurgir à travers son excellente campagne!
Certes le score n'est pas à la hauteur de nos attentes, mais ce ne sont que des chiffres, cela n'a aucun sens, l'important ce sont les actes!
Ne soyons pas consternés mais indignons nous, ne baissons pas les bras, ce n'est que le début! La foire va durer encore 15 jours. Et nous le savions, c'est sans surprise qu'un escroc impuissant sera élu au soir du 6 mai. Au passage, j'espère bien attraper un brochet dépassant le mètre ce jour là.
La lutte continue, nous ne les laisserons pas être les fossoyeurs des quelques acquis sociaux qu'il nous reste! Aucune négociation, personne ne baissera son froc!
Je vous donne rendez vous dans la rue!
Nuit blanche,impossible de fermer l'oeil.La politique de Sarko a été bénéfique à quel pourcentage de votants:1%,2% d'ultra-riches?Et ce spécimen réalise un score de 25%?
Mais qu'est-ce qui peut bien pousser un ouvrier à voter Sarko?On est dans un pays d'aveugles ou de décérébrés?Milles merci aux médiacrates,qui ont bien servi leurs maitres et qui auront bien contribué à ce bazar.Ils se sont bien appliqués, la soupe est servie.Cette France fait honte!
Quant à Hollande et son parti mollasson, je voterai pour lui,s'il se prononce contre le MES et le traité Merkozy,pour la retraite à 60 ans à taux pleins, pour une sixième république...et vous connaissez la suite....
Bon tant pis, je reposte mais j'essaie de comprendre (dur de fermer l'oeil). Que s'est-il passé depuis le 14 avril (parti en vacances sans télé, radio ni internet) durant cette dernière semaine pour expliquer un tel basculement? Qu'on m'éclaire?
Le jeudi 12 (je crois), Jean-Luc Mélenchon annoncé entre 13 et 17, LP entre 12 et 16. Au final -4 % pour Jean-Luc Mélenchon (11%) et + 4 pour LP (18%). passage de l'électorat contestataire incertain de Jean-Luc Mélenchon vers LP? Serait-ce possible?
Sinon, hier j'ai discuté avec une personne ayant voté FN qui m'a dit que le discours sur la sortie de l'Europe (source de nos maux selon lui), un fort protectionnisme proposé par LP et une volonté de faire tomber l'un des deux gros (et pour lui seule LP en était capable, le fdg étant trop jeune) ont justifié son choix. de plus, il m'a dit qu'en période de dette, embaucher des fonctionnaires était fou alors qu'on devait se serrer la ceinture (fatalisme et matraquage des médias ont sacrément bien oeuvré ici).
Bref, malgré nos désaccords profonds sur l'analyse, maintenant il pense qu'il faut faire sauter Sarko (il hallucine qu'il soit au deuxième tour après son quinquennat) et pense aussi que le PS va se scratcher car aucun des deux n'a compris comment nous sortir de la m... (ce sont ses propos) et que par conséquent on aura LP-Jean-Luc Mélenchon comme opposition naturelle, chacun de leur côté.
Attention pas de méprise, je ne cautionne pas du tout, je transmets (quel échec de ma part avec lui...)
Ayons des pensées pour les révolutions du mondes entier et de toutes époques, je n'en connais pas qui ont gagné du premier coup!
quand mes deux voisins qui devaient voter front de gauche m'ont dit que, dans l'isoloir, ils avaient eu peur et avaient voté Hollande, souvenir du 21 avril, je me suis dit que nous étions mal barrés à cause du vote utile. Que nous soyons au dessus de 11% me semble plutôt une bonne nouvelle. Je pense que ça aurait pu être pire. D'autant que la peste brune fait des ravages, et, je pense aussi dans la classe ouvrière, quoi qu'on en dise, hélas.
Aujourd'hui, nous savons que nous allons très vite prendre le chemin de la Grèce de l'Espagne etc.. Il va donc falloir ëtre fort et être là. Je remercie Jean Luc et les autres dirigeants du FdG pour la position prise à appeler au vote contre sarko, et sans rien négocier avec le PS. Nous devons faire élire Hollande, même si, personnellement je l'execre. Une abstention de notre part ferait réelire sarkosy et le peuple de gauche ne nous le pardonnerait pas, d'une part, et, d'autre part, l'échec et la soumission annoncée de Hollande aux marchés est notre meilleure arme pour l'avenir, à condition de bien rester dans une opposition constructive au PS. De plus le maintien de Sarkozy au pouvoir c'est la garantie de voir le FN continuer à progresser. Je suggère que dans l'avenir, nous lancions publiquement des défis à la mère facho, sur les grands thèmes sociaux que nous portons, pour que tout le monde puisse bien voir l'imposture.
Allez on garde le poral, quand nous partis en campagne, à moins de 5%, nous aurions signé des deux mains pour faire un score pareil. C'est dur de lutter contre le pouvoir de l'argent. Ils ont tout mis en place pour nous freiner, la révolution n'est pas une promenade de santé et nos adversaires sont très forts, du PS au FN, leurs moyens sont considérables. La finance a très bien compris le dangier que nous représentons, et ils ne nous laisserons aucun répit. Alors, continuons à bous rassembler et lutter pour les dégager. Nous avons juré de ne rien lâcher, alors... on ne lâche rien...
Amis, frères, soeurs, combien d'adhésions spontanées aux partis du FdG en cette nuit d'indignation ? Tellement de travail devant nous, tellement d'envie, tellement de courage, tellement de lumière. Relevons nous, nous avons la rage et nous connaissons nos ennemis de mieux en mieux. Nous sommes l'avant garde, nous gagnerons, la fatalité n'existe pas.
Il est temps d'arrêter d'insulter et de mépriser, ces 20% sont des français,eux aussi, considérons les comme des gens qui expriment des idées.
Ces idées, il faut les démonter...
Arrêtons avec le racisme, comme si le racisme était une exception de l'extrême droite, vous vous voilez la face.
Des racistes,il y en a partout.
Je suis prof et je peux vous dire que les générations d'élèves,d'origine maghrébine, sont bien souvent moins tolérants que les autres.L'un des problèmes ne serait-il pas là ?
Beaucoup de français ne se retrouvent plus dans cette politique d'intégration, il est temps de poser le problème.
Non au communautarisme !
WM: sauriez vous pourquoi je ne peux pas poster?
[Edit webmestre : Oui !]
Voter Hollande le 6 mai ? a-t-on d'autres choix hélas ? les Le Pennistes vont se rabattre sur Sarko et donc quel autre choix que de faire de même à gauche ? Cependant, même en faisant ce geste qui nous coûtera déontologiquement parlant, pas sûr pour autant qu'on pourra battre Sarko ! je ne vois pas Hollande faire le poids lors du débat du second tour et des gens même mal lotis croient encore que préserver les riches, c'est s'assurer de récupérer leurs miettes, voilà pourquoi ce résultat d'hier ! ça râle mais ça rentre dans le rang assez vite ! vu l'état de détestation dont Sarkozy semblait être paré, il n'aurait logiquement pas dû faire un score pareil ! Des militants sont venus témoigner ici que durant leur tractage, ils ont eu l'exemple de gens qui ne touchent que 600 € de retraite mais parce dans un temps éloigné, ils faisaient partie de la bourgeoisie, alors ils continuent à voter à droite, se croyant toujours des bourgeois ! Combien de gens s'enorgueillissent ainsi, bêtement ?
Sinon le meeting de Marseille était très beau humainement parlant mais d'un point de vue politique, je pense aussi qu'il aurait été préférable de ne pas mettre si fort l'accent sur l'immigration ! les autres candidats ont été moins francs sur le sujet parce jugé très sensible ! Vouloir se démarquer de Le Pen à ce point, s'était aussi un risque d'être rejeté par ceux qui souffrent à vivre dans les banlieues car ce n'est pas le rêve tout de même !
@Tous
A ce jour nous avons eu la photo que nous attendions, un peu moins bonne que nous l'espérions mais précieuse. A nous donc de continuer à faire connaître notre programme et a démonter les idées qui ne sont pas conformes à nos idées humanistes. En attendant la suite Votons Hollande pour sortir NS.
Vive la 6ème République!
Notre combat est difficile, mais il est tellement grand, éveiller les consciences, les débarrasser du poison des médias, du trop facile bouc émissaire, du vaut mieux gagner deux sous que rien, bref de s'accomoder du système en place; le plus triste dans cette élection, ce sont les plus pauvres sur le plan intellectuel qui sont majoritaires, les plus haineux qui sont en tête, ça fait mal tout de même, on a besoin de le dire. Mais on a l'habitude, sauf que cette campagne, elle est inoubliable, elle a redynamisé, mis l'humain au coeur, le rouge partout, et le combat est clair, barrage à l'extrème droite, à la finance; quand un candidat annoncera cette couleur je voterai pour lui, je pense que j'attendrai encore. Merci au front de gauche et à Jean Luc Mélenchon, tu est le plus grand, noble, incorruptible,, rendez vous le 1 MAI
Pas trop d'optimisme svp! Nous sommes tous déçu par ce score mais surtout il reflète une fausse réalité, celle qui ne relie d'aucune manière les nombreuses personnes assistant aux meetings du FdG et celles du front national.
Par contre, une logique se fait jour, celle qui me faisait constater dans mon entourage le rejet de l'étranger et la haine des communistes. Tout débat s'arrêtait au seul fait qu'expulser deux millions d'étrangers donnerait une bouffée d'air à l'économie mais là s'arrêtait la discussion car "dans une maison vide le vent peu faire beaucoup de bruit".
Les arguments mis en avant sont implacables mais le travail mis en place par certains depuis longtemps déjà, porte ses fruits: l'ignorance, la désinvolture et la soumission.
Beaucoup de choses devront être revues, il ne suffira pas de continuer la lutte dans l'espoir d'un monde meilleur; Permettre aux socialistes de continuer la même stratégie d'accaparation du pouvoir n'est pas, à mon avis, la solution. Ils seraient possible de constater à l'avenir une alliance PS/UMP pour lutter contre le péril des extrêmes. Mieux vaudrait laisser la main à l'UMP pour nous prouver que nous travaillons trop peu, que nous gagnons trop, que nous devons rembourser "la dette", que la réalité est dans l'espérance et que personne ne peut empêcher le rêve capitaliste.
Merci, néanmoins, à vous tous pour cette belle campagne de soutient, d'analyse et de motivation.
Hélas, le changement ne viendra pas de...
3 choses
1) on est 3eme dans presque toutes les grandes villes, même à presque 16% à Toulouse ou Lille. Mais loin derrière dans la France profonde, fait pas si surprenant que ça. Donc, il faudrait nous trouver une stratégie pour rentrer là, en plus de continuer à progresser dans les villes où nous sommes dans la bonne voie.
2) Le vote Le Pen est un vote circonstanciel, dû au état et discours de la droite classique. Si elle perd au 2eme tour, je suppose qu'elle essayera de se recomposer sans Sarko en tête et plusieurs votes retourneront chez l'UMP. Mais le nôtre au contraire, es un socle acquis, un vote de conscience qu'on perdra pas.
3) On subit une dictature médiatique en France et cela ne changera pas, responsable du % du FN et du notre. Il faut absolument avoir au moins une radio (L'Huma étant écrit ne suffit pas). Ce n'est pas la première fois que le dis ici, mais maintenant je crois que ce qui j'avais dit ça fait de mois s'avère correct. Sans un seul média audio qui puisse répandre partout notre voix, et pas que dans les élections mais chaque jour, ça va être plus que compliqué arriver à lutter contre cette dictature. C'est cher oui, mais on trouvera l'argent si on le veut, tout comme l'Huma continue à exister.
4) Vient le temps su bilan, mais je suis surprise et admirative de l’esprit combattante intacte que je retrouve parmi vous tous, Rien ne naît sans douleur n'est pas? BIENVENUS À LA VIE FdG! Elle est dure, mais si belle!
Ce matin j'ai une pensée émue pour Nassima, Yacine et leur père Djillali (voir 12/04 21:25 et 22/04 23:23).
Ne pas se laisser démoraliser par la percée du FN, surtout pas. Car deux choses sont à retenir: les luttes à venir, c'est ça le plus important, et le 6 mai l'espoir nous viendra de Grèce, où le KKE et Syriza vont humilier l'extrême-droite.
Au moins maintenant on connaît le principal adversaire du FdG à l'avenir.
Vive le Socialisme ! Résistance !
Le combat contre le FN est un vrai problème. je viens d'avoir un au téléphone un copain gardois (le gard est le département qui a mis Le Pen en tête de tous les candidats). famille d'anciens communistes, il m'a dit que s'il avait voté front de gauche, sa femme et son fils avaient voté FN, et lui même avait été taraudé par cette idée, uniquement sur la base d'un rejet de l'islam. Il m'a dit qu'ils ne supportaient plus de croiser des milliers (dixit) de femmes voilées, que la video de Marchais sur l'immigration les avaient interpellés, que le front de gauche semblait trop laxiste face au communautarisme. Que l'on se comprenne bien, je livre le discours de ce copain, je ne le cautionne pas, mais je l'écoute car il va bien falloir aller se battre sur ce terrain.
la première idée qui me vient, suite à notre discussion, sur la tactique à suivre c'est :
-développer le discours très juste sur la nécessité d'une coopération avec l'afrique pour l'aider à se développer et que les populations locales puissent y vivre dignement. Ce discours est absent chez le pen, et je pense que son electorat peut nous entendre
-amplifier notre discours laïque et arriver à convaincre nos amis musulmans de s'engager aussi dans ce combat à nos côtés, en particulier se battre contre le port du voile qui est, avant tout une attaque contre les femmes au nom de la religion.
Bon, ce sont des idées à chaud, juste après une discussion téléphonique un peu passionnée, il faut donc y réfléchir...
Mme Le Pen devrait adresser une lettre personnelle de remerciement à tous les médiacrates qui l'ont amplement aidée à atteindre son score en détournant l'attention des électeurs de ses approximations imbéciles de sa haine l'autre et de sa vie de châtelaine en tapant en meute compacte contre Mélenchon. Ils l'ont aidée à capter les colères qui auraient dû se reporter sur le FdG.
Le FdG aura été le seul à faire entendre sa voix contre le front national, j'ai été déçue en ce sens par tous les partis de gauche. J'espère que l'éparpillement ne nous sera pas fatal.
Izquierda unida jamas sera vencida.
Merci pour tout Jean Luc, pour l'espoir, pour l'avenir. Comme beaucoup j'essaye de comprendre, en particulier comme certains ici sur l'inversion de la dynamique dans les derniers jours.... Comme Chantal plus haut je pense que la stratégie front contre front utile au début pour émerger a fait à la fin plus de dégats en faisant oublier pour moi le fond des programmes, le rejet de l'Europe telle qu'elle est, de la nécessité d'un autre système économique,etc,.... J'ai réécouté vos interventions il y a un an et les dernières, et pour moi il y avait plus de densité programmatique dans ces premiers discours. La diabolisation du FN, l'attaque sur les valeurs, ne sont peut être pas les bonnes tactiques et n'allons pas dire que les ouvriers, les délaissés dans ces périodes de crise ne se replient pas sur des idées simplistes, nationalistes. Le FN nous a concurrencé hélas dans le "social" et n'est pas resté sur ses thèmes traditionnels. Il faut continuer le combat par toujours et toujours la pédagogie, l'explication sur les idées.
Enfin petite lueur pour moi je ne me croyais pas autant dans un ilot de résistance dans ma montagne. JL 15%, FH 16,5, NS 28 et dans le village voisin, JL 30%, FH 21, NS 27 et dans les deux cas MLP entre 5,5 et 7,5% Vous ne pouvez pas imaginer ce que j'étais content pendant le dépouillement!
Je voterai Hollande en conscience et sans aucune hésitation.
Notre parti est à ses débuts et c'est une chance de disposer d'une telle représentation politique.
Non, Clémentine Autain, il ne faut pas dire, j'appelle à voter F.H chez P. Clark (qui parle d'insultes de Jean-Luc Mélenchon envers le FN qui n'ont pas payé - et ses insultes à elle ont-elles payé ?). Il faut impérativement dire et soutenir haut et fort comme l'a fait Jean-Luc : "Votons contre Sarkozy"
N'arrivant plus a dormir je viens vous faire part de l'analyse que je me suis faites des résultats : je remarque que en sondage la haine a montée d'autant que nous avons baissés c'est donc qu'il c'est passé quelque chose et je pense avoir trouvé ce quelque chose.certains partisants du FN voyaient au Front de Gauche une forme de rupture avec le systéme tout comme celle qu'ils avaient trouvaient au FN d'ailleur cet article le démontre.
Mais la rupture a cette logique c'est faites a Marseille car pour ceux qui n'avaient pas eux la chance de découvrir avec toi jean luc l'enseignement de la philosophie politique et humaine que tu nous avaient fait partager de meeting en meeting et de vidéos en vidéos. Ils n'ont rien compris au premier quart d'heure de ton discours pires ces FN égarés on du en etre effrayés. "Marseille la plus française de toutes les villes de France" je pense même qu'ils ont cru que tu appelais a l'invasion même si ce n'était que messages d'amour pour l'humanité d'ailleurs mon beau frére médecin ma fait cette remarque. Je souhaitais également faire cette remarque je partage complétement ton point de vue quand tu dis que l'immigration n'est pas un problème mais la religion en est peut être un, je m'explique. Je suis une athée descendante de catholique donc pour moi la religion n'est pas un problème... a suivre.
Pour moi la campagne présidentielle est terminée depuis hier 20 heures. Je me repose jusqu au 7. J ai vote pour l interet general au premier tour et seul mon interet particulier (en retraite c est son augmentation egale aux proposition du F D G) qui me conduirai a voter.Sinon je reste chez moi, d autant plus tranquille que notre candidat et les responsables du F D G ont clairement appele a battre Sarkozy,des lors un echec de hollande sera de sa seule responsabilite, Qu il aille chercher ses voix.La responsabilite du cndidat et du ps, de leurs chiens de garde facho socialiste comme Joffrin dans la position de la milliardaire est totale et complementaire de Sarko,nonte a eux.Qu il se debrouille avec leur monstre.Enfin en 2007 j ai vote contre Sarkozy et le soir le ps et sa candidate ont detourne mon vote en le prenant comme soutien.Je ne l ai pas digere.Le prochain president ne disposera du soutien d un gros quart des electeurs et je lui deni le droit de parler et d agir en mon nom, il me trouvera systematiquement sur son chemin. Vive le F D G bravo et merci a notre candidat et tous les responsables de cette exeptionnelle campagne...en attendant les legislatives ou je reprendrais le combat
à yann guérin 583
Tout à fait d'accord, il faut être clair sur le développement de la coopération avec l'Afrique,mais l'Afrique dans son ensemble. Le communautarisme fera monter le FN bien plus vite que nous ne pourrons monter.
Oui il y a des racistes chez Le Pen, mais il n'y a pas que là. Beaucoup d'autres ont voté pour le FN car ils en ont marre de voir que eux galèrent dans la société, qui semble plus déterminer à intégrer qu'à aider à survivre, sans qu'elle se soucie de leurs vies.
L'adversaire de la campagne était plutôt Sarko que Le Pen, ce qui n'était pas toujours évident.
Le FN sera le prochain à affronter si nous ne parvenons pas à battre d'abord le néolibéralisme et la finance.
D'abord bravo et merci à Jean-Luc et à tous de nous avoir redonné un moment l'espoir que la France ressemblait plus à celle qui a rejeté le TCE qu'à celle de 2002.
Hélas cette France est aussi celle des années sombres de la collaboration. Analyse simple :
- Sarkozy élu nous amène dans le mur, manipulé par les banques.
- Hollande élu nous amène dans le mur manipulé par les banques.
Dans les deux cas la crispation intellectuelle conduit le peuple à se rapprocher de l'extrême droite.
Encore pour que Hollande soit élu, faudra-t-il accepter de voter pour celui à qui l'on doit l'adoption de Barcelone, le MES, la soumission à la City, l'engagement à rester dans le nucléaire.
Un couple quittant Stalingrad hier me disait que "grâce aux sociaux traitres, nous sommes en 1938". Je partage leur avis.
Saurons nous éviter que l'année prochaine soit 1939 et sa suite ?
J'ai honte de ce Pays et n'ai plus envie de partager l'air que je respire avec tous ces abrutis capables de nous ramener à cette situation.
Il n'y a pas de demie victoire. Notre résultat est un échec. Il faut en tirer les conséquences pour que la victoire et l'humanisme vienne enfin.
Liberté, Égalité, Fraternité !
Après l'appel du front de gauche à voter contre Sarko-Pen,(ceci étant un appel républicain) il va falloir être clair : je vais voter contre Sarko donc PS avec désespoir ;mais commençons à dire ce que nous allons faire aux législatives et après.Pour ma part je ne veux aucune alliance pour des circonscriptions donc aucun désistement. Au second tour des législatives,je ne voterai pas socialiste, et il faut dire qu'en cas d'élection de Hollande, notre pire ennemi sont ceux qui ont soutenu le traité de Lisbonne et le MES Il faut dire qu'au lendemain des présidentielles, nous appellerons à la mobilisation générale.Il faut que cà soit très clair, dès ces jours ci.RESISTANCE RESISTANCE
Les français ont réagi comme des moutons de panurge en écoutant à longueur de journées les prières sondagières et médiatiques: AMEN.
A bientôt pour les législatives et à dans 5 ans le couteau entre les dents,
Bravo encore à vous monsieur Jean Luc Mélenchon, nous sommes derrière vous
Hier, dans mon bureau de vote (village région parisienne collée à une grosse ville), en observant les gens (il y avait grosse foule), je sentais que cela craignait car bon nombre ne prenait que les bulletins NS/LP, de droite.... Les résultats sont écrasants (30 pour NS, 23 pour LP, 20 pour FH, 10 FB et 9 Jean-Luc Mélenchon). Le pire est dans le fief local FdG où les gens ont voté massivement FH (presque50%) et Jean-Luc Mélenchon arrivant second avec 17! (Mairie communiste depuis longtemps, réélu au premier tour aux dernières municipales).
Le vote utile a fonctionné à plein régime contre nous et les médias n'y sont pas pour rien.
L'idée d'une radio ou d'un média pour diffuser nos idées est excellente et il faut continuer à travailler, à discuter, préparer les prochaines échéances.
Courage à tous
23 avril 2012 à 08:10
Dette citoyenne contractée...
Dette citoyenne contactée...
Le vote référendum établit au forceps par l'UMP/PS accompagnés par les medias, contracte une dette.
En effet cette posture de deuxième tour n'a été acquise qu'en faisant mousser l'extrême droite et en torpillant avec des arguments fallacieux le FdG. Se tromper d'adversaire afin de faire monter la haine. On assiste là, l'utilisation d'un ressort nauséabond maintes fois utilisé mais dont la résultante risque de perdurer dans un contexte mondial, européen, difficile.
La dette humaine abyssale avec fort taux de retentissement contractée sur l'autel du "progrès de l'immédiateté", gagner cinq années de règne pour un parti au détriment de l'avenir de tous, met l'avenir citoyen de ce pays au bord de la noyade, de l'océan sans fond du FN.
Remerciement renouvelés à l'UMP/PS, pour la dette citoyenne contractée.
Etre résistant, c'est le contrat à durée illimité avec retraites éventuelle calculée sur le nombre de douches froides prises en un demi siècle, déja quand on s'engage il faut le brevet du parcours du militant, puis le bac manifestant, option crs de face, mais ne surtout pas se faire l illusion que du premier coup de com premiere presentation du parti recemment unifié il viendrait le miracle.
Nous croyons que JL et sa bonne équipe de combat politique ne sont pas certes pas content mais pas tant surpris, en relativisant ce n'est pas pire que mal, pas terrible mais bien, relativisons encore et nous sommes avec l'outil qui sera evolutif et optimisé d'autant que nous connaissons mieux maintenant la methode instruite par vous, par JL, pour lier les idées au concret, avec les gens concernés pour evaluer et ceux pour realiser, en bref il nous faut nous sociabiliser, rencontrer nos concitoyens, faire synthese de nombreux parametres, c'est en vérité une mission impossible et ça nous plait, et puis de toute façon c'est ça ou rien... Mais pour une bonne diffusion des bonnes initiatives et pour garder la flamme en veilleuse automatique nous aimerions que le site FdG reste ouvert, merci !
Camarades, les chiffres font parfois mal. Malgré la belle progression, nous avons échoué et l'icone de la "préférence nationale" peut arborer son rictus de hyène... Contrairement à ce que notre beau et bon tribun a dit hier soir, nous détenons peu de choses, et - les chiffres sont là... - c'est elle qui détient le sort de cette élection. La Royal l'a bien compris qui, dès les premières estimations, draguait sans vergogne les électeurs du FN, dans un véritable acte de "prostitution politique". Cela veut tout dire ! J'ai mal à ce lundi qui flatte Hollande, alors qu'il n'a rien tenté contre le FN, quasiment rien proposé qui émanât de ses raisonnements personnels, qui a flingué sans trêve Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche, et qui proclamait encore hier soir que "finalement, nous n'avions rien pris au front national" ! En outre, que partageons-nous encore avec eux ? Plus rien d'essentiel... J'avoue que donner ma voix à de tels arrivistes, à de tels hypocrites, c'est un peu au-dessus de mes forces. J'ai gardé mon bulletin Mélenchon, reçu avec la documentation électorale dans ma boite aux lettres, et dans deux semaines, je le glisserai fièrement dans l'urne, en un geste de résistance contre l'hypocrisie du PS. Résistance, et pas de compromis !
Bonjour, ce moment de lecture avec vous tous me manquait. Hier dans mon bureau de vote de 7h à 20h j'ai vécu progressivement le renversement de la table dans ma tête. D'abord ce fut l'encombrement et l'impatience des gens au moment des 4 heures d'affluence qui était d'une part encourageant du point de vue de la mobilisation pour voter mais aussi très pénible du point de vue des commentaires qui attaquaient les services publics et la mairie (communiste) à cause des 45 mn d'attente. Lors du dépouillement j'ai pu voir venir le résultat final et je tiens à dire ici, à la fois ma confiance dans notre score à deux chiffres, à la fois ma douleur de voir les idées d'extrême droite progresser.
Je rejoins le commentaire de Chantal n°554, et pense qu'il faut réinterroger la manière de s'y prendre pour mener ce combat contre le FN car se fixer dessus présente le travers de lui donner consistance de même que s'en prendre à la personne, femme, peut produire l'effet de défense que décrit Chantal.
Si rien ne peut nous arrêter, il importe de se poser, réfléchir, pour en débattre encore et encore, chemin faisant.
Je ne voulais pas voter au second tour, ne voulant voter que pour mes convictions. Mais après une discussion, hier après le 1er tour, j'ai compris qu'il fallait laisser sa colère et garder sa raison. 5 ans de Sarkozy a fait plus de dégât qu'on ne peut soupçonner en passant lentement à une dictature législative votée sous le manteau et dont nous ne comprenons je pense que ce qui a pu être dénoncé. D'autre part, il y a 5 ans, beaucoup ont voté Sarkozy en pensant que les gens se révolteraient, ça n'a pas fonctionné. Donc au second, je vote pour les socialos et son candidat que je n'apprécie guère ainsi que sa cour pleine de suffisance. Car si je ne le fais pas et que Sarkozy repasse, je ne pourrai plus regarder ma fille en face. Regarder, Sarkozy en début de règne la droite décomplexée et maintenant l'évolution en droitisation extrème avec possibilité d'un premier ministre Guénot. La lutte ne fais que commencer.
Bien cher Jean-Luc,
un message, un de plus dans la vague de fraternité que j'ai pris plaisir à lire, moi aussi, pour me réconforter un peu. Je suis très en colère. Contre les médias complaisants et incompétents, contre la naïveté des français. Je reste persuadée qu'ils ont voté d'après ce qu'ils ont vu à la télé: comment expliquer que 20% des voix soient allées à une menteuse professionnelle?
Le deuxième tour me semble très compliqué, et le spectacle affligeant du plateau de F2 hier me le confirme: Sarkozy, après avoir soufflé sur les braises va nous faire deux semaines de Victor Orban: "les immigrés, l'immigration!" Et personne pour s'en étonner, personne pour aller contre. Amitiés d'ailleurs à François Delapierre, Pierre Laurent et Clémentine Autain. De nouveau, ce matin, sur Inter, P. Cohen laisse la droite et l'extrême droite diffuser leur venin.
Et puis merci à vous, héraut vaillant des amoureux, des partageux. 11,7, c'est déjà formidable, même si je vous rêvais à sa place à elle. Ma mère, 63 ans, me disait que pour la première fois de sa vie elle a voté pour un programme avec lequel elle est 100% d'accord (déclaration sur Robespierre mise à part!). C'est inédit paraît-il. Elle disait encore "on est 11% à avoir raison contre tous les autres".
Mais on est là, "on s'est retrouvés", et c'est à vous que nous le devons. On a un projet, L'Humain d'abord, c'est celui que notre cœur appelle.
Dans la rue, avec vous, le 1er mai.
Hasta la...
depuis 40 ans la vraie gauche n'avait pas obtenu un si beau score. bravo Monsieur MELENCHON continuez le combat nous sommes des millions à vous suivre