20avr 12
Cette note est la dernière que je suis autorisé à publier avant le premier tour de l’élection présidentielle. A partir de minuit ce soir, les commentaires seront coupés pour respecter la loi. Ils me manqueront ! Car je les lis avec intérêt chaque soir pour me faire une idée de ce qui se discute entre vous et pour y piocher des arguments et même des formules. Ici je vous dis un mot de ce que je ressens. Puis je me propose de vous ébahir avec le revirement de François Hollande sur la Banque centrale européenne. Enfin je publie l’entretien que j’ai donné au journal « L’Humanité » paru vendredi matin. En effet il exprime avec justesse et clarté le bilan que je fais à cette heure de notre travail commun dans cette campagne. Comme je ne saurais mieux dire depuis, j’en fais une sorte de déclaration à l’usage de ceux qui me liront. Ajouté aux arguments du meeting de la Porte de Versailles, j’estime que cela constitue presque une sorte de manifeste politique.
J’ai noté ces lignes de retour du rassemblement Porte de Versailles. Je n’avais pas fini d’éponger l’émotion qui m’habitait de façon si étrange par sa douceur et la tranquille sérénité qu’elle diffusait en moi. Nous avions été si tendus dans la préparation de cet événement qu’il n’y avait rien eu de prévu pour le moment d’après. Je dînais donc tard avec quelques très proches qui se trouvèrent disponibles au dernier moment après toutes les séances de réglages qui suivent ces sortes d’événements. Chacun entrecoupait son propos des nouvelles arrivées de nos amis qui organisaient des diffusions publiques en région dans les villes. C’était pour moi le plus suffoquant ! 1500 sur la place de la Révolution à Besançon, 2000 au Mans ! Ailleurs on me donnait aussi des chiffres qui coupent le souffle. Par téléphone dans le Doubs puis à Paris avec les jeunes responsables locaux de la mobilisation et de l’organisation parisienne, tous ne parlaient qu’une langue, si jeunes qu’ils soient, celle d’hommes et de femmes qui avaient le sentiment d’avoir écrit de leur propres mains une grande page d’histoire de la gauche. Et moi aussi je songeais que, dans cette vaste halle de la Porte de Versailles, s’était tenu le plus grand meeting parisien de l’union de la gauche dans les années soixante-dix. Nous étions plus nombreux cette fois-ci, si j’en crois ce que m’en a dit Jack Ralite venu me saluer après la fin du rassemblement. Dans la salle il y avait une émotion à couper au couteau. Que de larmes versées dans les rangs que je pouvais discerner devant moi. On ne parvenait plus à se quitter à la fin, après les hymnes. Les commentaires de ma précédente note raconte ces scènes dans les rames du métro et du tram à la sortie, ces internationales chantées à gorge déployées et reprises à pleins poumons par tous ceux qui se trouvèrent contaminés ! Pour une fois je me suis attardé à méditer sur ma propre place dans tout ceci, moi qui ai pour règle de ne pas me regarder vivre pour vivre vraiment. Pendant que j’y songeais on me dit que « Télésur » avait diffusé mon discours en Amérique du Sud ! Ainsi va notre vie de militant qui donne aux actes de notre engagement une sorte d’effet retour et de boucle harmonieuse entre nos actes. En un soir étaient effacées les odieuses traces des « limaces » de la calomnie comme disait Jaurès, qui m’ont accablées toute la semaine. Dans la chaleur des témoignages qui remontaient à moi, qui maintenant ne voit plus rien que ce qu’on m’en dit, je sentais quel énorme événement a été cet instant d’un bout à l’autre du pays parmi les nôtres. Au « Prolé » à Nîmes, ceux qui s’étaient rassemblés autour d’un écran pour suivre la télétransmission criaient et répondaient en même temps que la salle à Paris. Les mêmes témoignages viennent de Grenoble et de Marseille comme on m’en bombardait par SMS les échos émerveillés. Feu d’artifice final de la campagne de premier tour qui achève dans la ferveur ce qui a été commencé de même.
Le lendemain soir je n’en croyais pas mes oreilles. Un ralliement inouïe à l’une de nos thèses essentielle : « Le candidat PS à l'Elysée François Hollande s'est prononcé vendredi sur Europe 1 pour une baisse des taux de la Banque centrale européenne afin de soutenir la croissance. Interrogé sur les moyens de soutenir la croissance, M. Hollande a affirmé que la BCE avait "deux moyens de le faire : le premier, c'est de baisser les taux d'intérêt, si nous pensons qu'effectivement il peut y avoir, par ce biais-là, un soutien à la croissance, et moi j'y suis favorable. Donc à la Banque centrale européenne d'aller dans cette direction", a déclaré M. Hollande. "Mais il y a une deuxième façon qui serait de prêter directement aux Etats plutôt que de passer par le truchement qui a été choisi d'un soutien aux banques", a-t-il ajouté. Selon lui, "c'est quand même invraisemblable que la Banque centrale européenne inonde le marché de liquidités" avec des "banques qui empruntent auprès d'elle à 1% et qui reprêtent aux Etats, notamment espagnol, à 6%". "Il y a un moment où on ne peut pas accepter des phénomènes de rente à ce point", a dit le candidat socialiste. Il "serait plus judicieux, plus efficace, plus rapide que la BCE prête en premier et dernier ressort". » On se demande pourquoi il a attendu la veille de la clôture de la campagne pour en parler. Et pourquoi cet argument n’a jamais été évoqué avant cela compte tenu de son importance, notamment quand la Grèce se débattait sous le grotesque gouvernement Papandréou, pourtant socialiste, ou du temps où les socialistes gouvernaient l’Espagne et le Portugal et mourraient cuits à petit feu sous la trique de l’Union européenne dont ils appliquaient avec zèle les ordres cruels. Doit-on s’en réjouir ? Evidemment oui, car cela apporte de l’eau à notre moulin et aide à structurer une politique d’affrontement avec le gouvernement allemand en Europe. Faut-il le croire ? Je ne le recommande pas. En effet, la suite de son propos sent l’arnaque habituelle. François Hollande affirme : « Cette position, je la défends depuis des années ». C’est un bobard. Je ne l’ai jamais entendu la formuler et je mets au défi quelqu’un d’en trouver la trace. Son humour à l’égard de Sarkozy n’en est que plus suave lorsqu’il s’exclame : « C'est ce qui se passe aux Etats-Unis, c'est ce qui se passe aussi en Grande-Bretagne », avant de persifler : « Le candidat sortant vient de la découvrir, tant mieux si cette campagne présidentielle a permis d'avoir plus de lucidité ». Tu l’as dit ami ! Que ça te fasse du bien à toi aussi, voilà qui est évident.
Comme il faut un propos comme conclusion d’étape, j’ai décidé de publier l’entretien que j’ai mené avec Patrick Apel-Muller et Mina Kaci du journal « L’Humanité ». C’est un travail remarquable qu’ont réalisé ces deux journalistes. Pour une fois je me reconnais très bien dans la logique du questionnement et j’ai eu plaisir à répondre pour éclairer mon point de vue. Je forme le vœu que ces lignes vous aident à votre tour à comprendre mon état d’esprit dans ces heures de veille et d’attente.
L’Humanité : « Nous arrivons au terme du premier tour. La campagne du Front de Gauche est appréciée par l’opinion comme la plus dynamique de toutes, mais estimez-vous qu’elle a changé la donne, qu’elle a « renversé la table » ? »
Jean-Luc Mélenchon. Nous avons fait vivre dans le pays des thèmes politiques qui ont changé le regard des citoyens, quelles que soient leurs options politiques. L’idée qu’il existe deux camps, celui du peuple et celui de l’oligarchie, est désormais très largement partagée. La dénonciation de l’hyper-richesse et de la richesse sans justification est maintenant générale. Je ne cite que ces deux exemples car l’impact a été si fort que les autres programmes politiques ont évolué, alors que ces deux thèmes étaient jugés populistes au départ. De même, notre discours d’unité républicaine du peuple français, quelles que soient les religions et les origines, a marqué les esprits. Ce qui a changé, c’est le regard que ceux qui se sont rassemblés, qui étaient dans le mouvement, portent sur eux-mêmes, pas sur nous, mais sur eux, du fait de cette campagne. Ainsi, du retour de confiance en soi de la classe ouvrière et du salariat et leur réintégration de leur propre dignité sociale. Dans la population héritière de l’immigration, le sentiment d’appartenance au pays est plus fort et conduit à une re-légitimation de notre présence à tous ici. Et, bien évidemment, nous avons réussi à rassembler la force politique éparpillée. Nous savions qu’elle existait, mais nous nous interrogions pour savoir si nous étions capables de l’aider à se cristalliser, à réapparaître. Nous avons travaillé avec méthode – en prenant le meilleur des traditions des unes et des autres formations – à la reconstituer, à la réorganiser autour d’un programme et d’une vision du monde à la fois anticapitaliste et culturelle. Nous avons fait la démonstration qu’un programme politique est ancré dans une culture, et une culture ancrée dans l’histoire. Cela s’est traduit dans ma manière de faire, mais aussi dans la nature de la participation aux rassemblements.
L’Humanité : « Les fameux « Résistons » et « Présidons »… »
Jean-Luc Mélenchon. Il a fallu parfois tempérer le zèle, mais j’ai rarement dû dire de ne pas crier mon nom. Le ralliement était en effet de nature politique. J’ai mis un point d’honneur à situer tous les parcours que nous avons fait politiquement et historiquement, à la Bastille, à Toulouse ou à Marseille. Les dimensions culturelles, politiques et historiques ont été continuellement tricotées ensemble et cela a transformé l’état d’esprit dans le pays. Même chez ceux qui ne sont pas avec nous.
L’Humanité : « La Banque centrale européenne est mise sur la sellette, on parle de combattre l’exil fiscal, d’une imposition portée à 75% des revenus… Vous faites école ? »
Jean-Luc Mélenchon. Nous avons rendu des questions incontournables. C’est une très grande conquête car des efforts incroyables ont été déployés pour détourner les citoyens de ces questions. L’ordre établi a fait un effort gigantesque pour faire surgir des débats qui n’en étaient pas, pour essayer de passionner l’opinion sur des leurres absolus. Les citoyens ont fait preuve d’une capacité de grande résistance pour ramener au premier plan leurs centres d’intérêt.
Nous avons mis tout le monde au pied du mur et, à quelques heures du scrutin, cela seul compte. Si tout le monde est bien convaincu que le monde de la finance continuera d’attaquer notre pays, quel que soit le président élu parce que ce n’est pas une affaire de personne mais de système, alors se pose les questions : comment répondre à cette attaque ? Faut-il céder, temporiser, s’accommoder? Ceux qui essaient de composer avec l’agresseur, seront encore plus frappés le lendemain que la veille, comme la Grèce. Il n’existe donc que deux positions : s’accommoder ou résister. La résistance porte en elle un acte positif. On résiste car l’on veut atteindre d’autres lignes d’horizon et que l’on n’a pas l’intention de s’en laisser détourner. Je ne dirai pas que nous avons fait école, mais nous avons été les metteurs en scène du réel. C’est nous qui avons amené la réalité sur la table, dont on avait tout fait pour la faire sortir.
L’Humanité : « Vous déclarez que le Front de Gauche est en train d’« écrire une nouvelle page de l’histoire de la gauche ». En quoi ? »
Jean-Luc Mélenchon. Le Front de Gauche fait renaître un courant politique, philosophique, culturel que certains pensaient épuisé. C’est un courant qui marie la philosophie des Lumières, le républicanisme révolutionnaire, le socialisme historique dans toutes ses composantes, qu’elles soient communiste ou socialiste. Nous n’avons pas ramené un vieux drapeau, nous avons créé une force politique nouvelle, le Front de Gauche, qui a en même temps procédé à un re-brassage idéologique très profond, qui a réorganisé son programme politique autour d’un paradigme nouveau : l’écologie politique. Nous avons démontré que les courants de la philosophie des Lumières, du républicanisme révolutionnaire et du socialisme historique ont été validés par le point de vue selon lequel nous n’avons qu’un seul écosystème qui rend la vie humaine possible et qu’il faut en tirer des conclusions. Jusqu’ici, on nous présentait le rapport entre le socialisme historique et l’écologie politique comme une espèce de millefeuilles, avec une couche de socialisme, une couche de République, une couche d’écologie. Nous avons présenté une nouvelle synthèse politique pas seulement comme un objet intellectuel, mais comme une force sociale. En ce sens, nous changeons l’histoire de la gauche. Un des moments clefs de notre campagne a été ce jour où, au quartier général de notre campagne, nous avons reçu les salariés de différentes entreprises en lutte qui ont fait la démonstration que leurs contre-projets étaient d’intérêt général en ceci qu’ils étaient écologiques. L’écologie politique ne sera plus la même dans ce pays depuis notre campagne. C’est notre tradition qui a fourni la première jonction entre cette synthèse idéologique et une classe sociale. C’est bien d’avoir des idées mais il faut aussi que les masses humaines impliquées se les approprient, ou les fassent naître d’elles-mêmes.
Surtout, la gauche va être au rendez-vous de l’histoire, du défi de la crise du capitalisme et de la crise écologique. Alors que tant de peuples n’ont pas l’outil politique efficace, comme le Front de Gauche, pour résister à cette crise, nous l’avons fabriqué, patiemment, méthodiquement, sans a priori, en acceptant que le mouvement de la vie corrige les théories que l’on avait au début. Quel exploit ! Nous sommes devenus dépositaires d’un bien très précieux, unique en Europe. On nous regarde dans le reste du monde. Nous ouvrons une nouvelle histoire de la gauche et il faut en assumer toute la responsabilité. Car le patronat et Laurence Parisot ne s’y sont pas trompés qui ont vu en nous « la Terreur »… pour les portefeuilles des patrons, en effet. Même l’instant d’une élection, ils ne veulent pas des rouges à 15%. Ils s’interrogent : comment en est-on arrivé là en France, alors qu’ailleurs nous sommes arrivés à domestiquer les salariés? A leurs yeux, nous avions déjà fichu la pagaille en 2005 en votant majoritairement contre le Traité constitutionnel européen et l’on avait recommencé avec la mobilisation contre le projet de réforme des retraites en 2010. Pour eux, nous empêchons de se dérouler l’histoire du triomphe capitaliste libéral.
Quelle que soit l’issue de la campagne, chacun en gardera la brûlure. On n’est plus le même qu’avant, quand on a été confronté une fois dans sa vie à la Bastille remplie à l’appel d’organisations politiques, au Capitole archicomble et à la marée humaine de Marseille. Alors, on ne regarde plus la politique de la même manière, ni l’action en politique.
L’Humanité : « Vous avez appelé à « mettre à terre » Nicolas Sarkozy et l’avez défini comme une priorité, comme le point commun de la gauche. Comment abordez-vous la question du deuxième tour ? »
Jean-Luc Mélenchon. Je lance d’abord une invitation à la prudence sur les pronostics. Je répète que l’intuition initiale du scénario de campagne a été vérifiée. Peut-être que cela me donne l’autorité pour que l’on m’écoute. La situation reste extrêmement volatile et la position finale du Front de Gauche n’est écrite nulle part. Ce qui signifie que beaucoup de surprises peuvent se produire. Comme dans les années précédentes. En 2002, le FN était plus haut qu’annoncé et en 2007, il était beaucoup plus bas. Il y a eu à chaque fois des erreurs dans les prévisions.
Ayons donc l'humilité de juger que rien n'est réglé. Et en particulier pour le Front de Gauche qui, tous les éléments l’attestent, peut s’avérer la surprise.
Le deuxième tour va servir à éliminer la droite. C'est sa fonction principale. Le projet de François Hollande, comme celui du Front de Gauche, ont cet élément, peut-être le seul, en commun. Pour nous qui pensons que la révolution citoyenne est inéluctable, nous avons besoin d'ouvrir la brèche et que la droite perde le pouvoir. Ce sera la première défaite de la droite dans une économie majeure depuis des années. Si M. Sarkozy est battu, l'axe Sarkozy-Merkel s’écroule. Nous ouvrons alors un espace pour toute l'Europe. Et comme nos amis grecs vont voter juste derrière nous, et les Allemands en octobre prochain, cette brèche peut traverser toute l’Europe. C’est à cette échelle que se joue la partie. C’est dans nos rangs que se trouve Pierre Laurent, le président du Parti de la gauche européenne, qui constitue, à l’échelle du continent, la seule alternative à la sociale-démocratie qui partout en Europe – je ne parle pas de la France – a capitulé, instantanément, sans aucune résistance.
L’Humanité : « Certains, jusqu'à la dernière minute, vont continuer à raviver la thématique du "vote utile", du "vote efficace". Craignez-vous cet argument ? »
Jean-Luc Mélenchon. Le soi-disant "vote utile" a fait long feu. Il ressemble davantage à une manoeuvre malhonnête qu'à un raisonnement politique sachant que les sondages placent le candidat socialiste François Hollande à plus de 10 points devant le Front National. Pour moi, ce qui est utile c’est déjà de voter. Depuis maintenant 10 jours, les mêmes qui appellent au "vote utile" consacrent l'essentiel de leur énergie à taper sur le Front de gauche. Il y a là une incohérence : Si la gauche était menacée par le Front National, ils consacreraient leur énergie à contrer l’extrême-droite. Quant au "vote efficace", c'est totalement déraisonnable. La démonstration a déjà été faite : en 1981, François Mitterrand était deuxième au premier tour, il a gagné l'élection. En 1995, Lionel Jospin était premier, il a perdu. Ce qui compte donc, ce n'est pas la position relative à la sortie du premier tour mais la capacité de rassemblement. Les élections présidentielles perdues par la gauche ont une caractéristique commune : la faiblesse du courant que nous incarnons.
L’Humanité : « Et aujourd’hui ? »
Jean-Luc Mélenchon. La gauche a une faible capacité de rassemblement, pas seulement entre les états-majors, mais avec le peuple lorsqu'elle a un programme politique qui renonce à l'affrontement nécessaire avec le capital. Cette fois-ci, nous sommes à un paroxysme de cette situation. Ce sera la première fois qu'un candidat socialiste dans l'histoire appelle à voter pour lui sans proposer aucune conquête sociale d'aucune sorte. Et même pas le minimum qui est une augmentation du SMIC ! C’est pourtant le point de départ de n'importe quel programme de gauche avec l’ambition de diminuer le temps de travail au cours de la vie. De ce point de vue, la capacité de rassemblement de François Hollande est bien plus faible que celle du Front de Gauche. Nous, nous sommes en état de proposer quelque chose qui va de l’avant.
Par ailleurs, nous rassemblons sept partis coalisés, plus des courants. Du côté de François Hollande, il y a un parti et trois humiliés qui ont dû renoncer au passage à leur programme. Le mouvement de Jean-Pierre Chevènement a dû s'avaler tout rond le Traité de Lisbonne pour avoir droit à trois sièges à l'Assemblée Nationale ; Europe-Ecologie-Les-Verts ont dû renoncer à la plupart de leurs idées. Quant au PRG, il devra accepter l'instauration du concordat dans la Constitution. Voilà à quoi ont été réduits les alliés de François Hollande. À une négation de leur identité. Ce qui n'est pas du tout notre cas. Aucun des alliés n'a dû renoncer à quelque chose d'identitaire, de fondateur pour lui. Notre capacité de rassemblement d'organisations politiques est plus grand que celui du candidat socialiste et notre rassemblement populaire l'est aussi. D'une manière ou d'une autre, notre discours donne à tout le monde une perspective commune. Quand le Front de Gauche parle de planification écologique, tout le monde entend de quoi il s'agit, que l'on soit ingénieur, technicien ou ouvrier. Nous avons un contenu programmatique de grande ampleur non seulement socialement, mais humainement et écologiquement. Nous ne sommes pas choisis par défaut…
L’Humanité : « Votre objectif est de réduire l'influence du Front National, faire en sorte que Marine Le Pen soit loin derrière vous. Qu'est-ce que cela changerait dans la vie politique ? »
Jean-Luc Mélenchon. Pour nous qui voulons être utile au pays et à la culture très large du républicanisme, de l'idée des Lumières, du progrès humain et de la similitude des êtres humains entre eux, ce serait un fait extraordinaire. À rebours de ce que l'on a constaté dans pratiquement l'ensemble des pays d'Europe, nous aurions réussi à enrayer cette force et à faire passer devant, la force la plus clairement partisane de l'égalité entre les êtres humains, du partage et des valeurs du progrès. Ce serait un événement politique extraordinaire. On part de loin. Certains voudraient que l'on règle cette question en une campagne, alors qu'elle ne l'a pas été depuis plus de 20 ans. On ne sait pas si dimanche on va y arriver. Mais c’est un enjeu d'intérêt général. Pour des citoyens se demandant quel intérêt ils auraient à voter ce dimanche en général, et pour nous en particulier, c'est une bonne raison que de leur dire de venir nous aider à repousser le Front National.
L’Humanité : « Dans L'Humanité de mardi, Christian Salmon, fondateur du Parlement international des écrivains, jugeait que la campagne du Front de Gauche réinvente la politique. N'est-ce pas un préalable, une nécessité pour tous ceux qui aujourd'hui s'abstiennent faute d'espérance, n'est-ce pas aussi le sens de la "révolution citoyenne" que d'embrasser toute cette population ? »
Jean-Luc Mélenchon. La révolution citoyenne s'apparente davantage à un phénomène de la nature qu'à un complot délibéré, organisé par nous. Les origines de la mise à distance de la politique par toutes sortes de gens ont un contenu très concret : la politique libérale ne parle à personne. C'est une politique sèche, stérile, faite de comptabilité. On tente par des graphes, en prétendant leur donner un caractère scientifique, de transformer en évidence quelque chose qui n'est qu'une construction idéologique. C'est un système politique qui ne répond à aucune question que se posent les gens. Comment puis-je vivre s'il me manque la moitié de mes dents ? Comment puis-je lire si je n'ai pas de lunettes ? Comment mon gamin va-t-il améliorer sa vie s'il n'y a pas d'instituteur dans l'école ? Ce sont des questions préalables à toutes les autres. Comment accepter de faire des sacrifices toute sa vie sans pouvoir améliorer son quotidien… La politique de l'ordre établi ne parle à personne en dehors des puissants. Elle parle une langue morte dans laquelle il n'y a pas d'êtres humains, pas d'amour, pas de fraternité, pas de poésie, pas de goût du futur, pas de passion pour la science. Seul importe l'équilibre des comptes à condition que la dépense publique soit réduite. Nous avons osé changer cela. Nous avons en quelque sorte rompu la loi du silence inhumain. Et ramené des questions humaines en se demandant comment les régler. Nous nous sommes rendus compte que le possible n'était pas loin du souhaitable. Et que parfois le possible est plus grand que ce que les gens osent rêver. On a appris aux gens à rabougrir leurs rêves. Nous, nous leur disons de les laisser s'épanouir. C'est effectivement une autre manière de faire de la politique.
L’Humanité : « En lisant des poèmes ? »
Jean-Luc Mélenchon. J'ai lu Victor Hugo devant 10 000 personnes pour envoyer un signal, pour répondre à ceux qui prétendait que j'étais trop intellectuel pour les gens. Un beau silence de connivence m’a accompagné, montrant que nous aimons tous les belles choses. On finira par percer la muraille. Et voilà que « l'autre » se met lui aussi à lire du Victor Hugo place de la Concorde…
L’Humanité : « Quelles seraient les mesures prioritaires à vos yeux que devrait prendre l'éventuel gouvernement de gauche dès son installation ? »
Jean-Luc Mélenchon. Il faut convoquer la constituante pour la 6ème République. Il n'y a pas plus urgent. Changer la règle politique, c'est refonder le peuple français lui-même et c'est donner de la respiration aux nôtres. Mais bien sûr l’urgence c’est de commencer par rassurer, non pas les marchés, mais les travailleurs. Ainsi, il faut des décrets de titularisation des précaires (ainsi 880 000 personnes retrouvent une perspective dans la vie qui ne s'arrête pas au mois suivant) et de plafonnement du recours au précariat dans les entreprises. Et bien entendu, l'augmentation du SMIC. Le gouvernement doit être une machine à donner la confiance au peuple français. Il faut rassurer les salariés, les gens ordinaires qui ne demandent pas des mille et des cents. Ils demandent simplement à réintégrer un cadre de civilisation où ce n'est pas la précarité qu'il emporte. Toute l'histoire de l'humanité est une lutte contre la précarité. On a inventé les institutions sociales pour nous soustraire aux rapports de force qui peuvent changer tous les jours. On a inventé l'agriculture pour ne plus dépendre de la cueillette. La barbarie du capitalisme, c'est de replonger les masses considérables d'êtres humains vers une situation anté-historique. La sphère politique ne mesure pas assez qu'une société ne peut pas vivre dans la peur permanente, la peur de ne pas avoir de travail, la peur de le perdre le lendemain, la peur du chef, la peur de mal faire car le management fonctionne sur la peur. Il faut libérer la société de la peur et de la violence de l’exploitation.
L’Humanité : « Les législatives, qui font suite à la présidentielle, sont un moment fort du rapport de forces. Allez-vous mouiller la chemise ? »
Jean-Luc Mélenchon. C'est décisif. Si les choses tournent bien pour le Front de Gauche, et qu'il y a un gouvernement de Front de Gauche, nous avons besoin de pouvoir nous appuyer sur un groupe parlementaire très fort, pas pour faire de la figuration dans l'hémicycle, mais pour porter le projet de la révolution citoyenne sur le terrain et être les agitateurs et intermédiaires. C'est notre conception de ce qu'est un parlementaire. Ce n'est pas une machine à voter avec la majorité.
Si ce n'est pas un gouvernement du Front de Gauche, mais un gouvernement socialiste, notre groupe parlementaire sera l'assurance-vie des salariés. Car il n'y aura que lui qui tiendra son programme jusqu'au bout et qui le tiendra d'une manière positive mais exigeante. Le reste, on connaît : la droite est contre tout progrès social et les socialistes ont tendance à avoir peur de leur ombre. La force d'entraînement viendra du Front de Gauche et de nulle part ailleurs. La bataille des élections législatives et le deuxième temps de l'insurrection citoyenne, après la présidentielle et avant la suite, c'est-à-dire la mobilisation populaire. Beaucoup devraient réfléchir à ce qui est en train de se passer dans notre campagne. Le Front de Gauche est en train de se transformer en front du peuple.
L’Humanité : « Prédisez-vous une sorte de mariage entre l'élan électoral du Front de gauche et des mobilisations populaires ? »
Jean-Luc Mélenchon. Quelque chose bouge en profondeur dans le salariat de notre pays qui est en train de vaincre la peur. A l’heure où nous parlons, des luttes offensives pour l'augmentation du salaire, contre des cadences infernales, contre le travail du dimanche sont conduites. Ce sont des luttes de conquête. Le Front de Gauche en est l’expression politique. Nous avons permis que ce mouvement prenne confiance en lui, non seulement syndicalement, mais politiquement. Il va donc s'élargir. De plus, si nous battons Nicolas Sarkozy, ce sera un démultiplicateur d'énergie gigantesque.
L’Humanité : « Quelle est votre dernière adresse, avant le premier tour, aux électrices et aux électeurs à deux jours du premier tour ? »
Jean-Luc Mélenchon. Je fais une invite de républicain : réfléchissez attentivement à ce qui est bon pour le pays et ne vous laissez pas embarquer par des impressions, par des combines de sondages, par des suggestions visant à vous condamner à la résignation… Et voyez que le Front de Gauche est la meilleure contribution que l'on puisse faire aujourd'hui à l'histoire de notre pays. Osez l'audace !
Entretien réalisé par Patrick Apel-Muller et Mina Kaci
@jean luc dit:23 avril 2012 à 18h42
"Faut il être CONTRE le FN ou POUR nos idées? Faut il mettre en avant notre programme ou dénoncer celui de l'autre?"
Je crois que dans le cas particulier, il faut être a la fois contre fHaine ET pour nos idées. Car sinon on laisse faire les mediacrates et les autres crapules engages dans la banalisation/de-diabolisation et on contribue silencieusement au retour de certains précédents historiques..... que l'on preferrerait ne plus jamais revivre
Au combat ! Le score solide du Front de Gauche donne de la force pour mener les rudes batailles qui viennent, à commencer par la mobilisation du 1er mai. Voilà ce qu'écrit sur son blog hébergé par Médiapart le camarade Jean-Jacques Birgé - dont les musiques impertinentes ont animé la belle soirée de lancement du "grand réinventaire" aux Lilas :
http://www.drame.org/blog/index.php?2012/04/23/2300-nous-etions-seuls-nous-sommes-cinq-millions
Partageons !
@ Celia à 18h25
On m'évoque sur une autre discussion un interdit promulgué par Ségolène Royal concernant les enfants adoptés et sans-papier. Je ne trouve pas de quoi vérifier cette info mais en matière de politique d'immigration, on ne peut pas dire que le PS se soit investi d'une mission humaniste d'opposition flagrante durant ces cinq dernières années.
Mettre un point d'honneur à s'abstenir comme a pu en abuser le PS alors que l'ensemble des scores de la droite sont majoritaires à ce premier tour, c'est s'engager dans une lutte claire et radicale où l'ennemi est parfaitement identifié.
Voter rose au 2nd tour pour mettre une bonne baffe en travers de la face du bleu qui ne s'en remettra pas, c'est aussi très tentant. Mais n'est-ce pas une vision à court terme ? Les législatives en sortiront-elles plus rouges que si les bleus gagnaient le 6 mai ?
11% ce n'est pas une catastrophe.! Sur mon lieu de travail vendredi soir j'ai dit à mes collègues que si on faisait 10% ça serait bien, et tout le reste serait du bonus! Ben voilà 1% de bonus! C'est sûr que par rapport à 15% prévu par les sondages c'est moins, mais aviez vous pensé au bonheur lorsqu'on était à 9% alors qu'on avait démarré à 3/5%?
ça faisait longtemps que je n'avais pas repris goût à faire une campagne aussi joyeuse et si rebelle!
Rappelez vous de 2007 on gagne plus de 8% si on compare aux scores Bové+ Buffet! Ne baissons pas les bras et dites vous bien que pour les législatives nous pouvons y rajouter 3 à 5 % de plus, de ceux qui ont voté utile, il y en a eu, et qui allait voter Mélenchon, j'en connais...
Puis continuons à dévoiler le programme FN, mais ne pas faire fuir en les stigmatisant en "benêt" ou en "idiot" les électeurs indécis qui hésiteraient entre le vote FN ou FdG. Et ne nous jetons pas dans les bras du futur gouvernement social libéral. Nos députés devront être combattif et voter contre les lois contraire au besoin du peuple. Pas de compromission. On en veut plus! Le FN ne se gêne pas pour nous mettre dans le même sac que le "système", faudra pas leur donner du grain à moudre si nous voulons les réduire à néant.
Cher monsieur Mélenchon, comme nous tous qui avons voté " front de gauche", vous devez être triste et déçu.
Mais nous ne sommes pas abattus car grâce à vous, un immense espoir est né!
Espoir de plus d'égalité, plus d'humanité,plus de dignité et plus de " lumière"!
Merci pour tout ce que vous avez pensé, dit et écrit.
Ceux qui ont voté FN pour se débarrasser de N.Sarkozy ne vous ont sans doute jamais entendu:quelle tristesse de penser qu'ils sont enfermés dans leurs peurs et vivent souvent dans des endroits aussi reculés ou fermés que leur esprit, leur coeur et souvent aussi leur pauvre vie.
Restez toujours aussi combatif, généreux et visionnaire: nous vous suivrons!
Bon, après avoir un peu digéré tout ça, je note tout de même quelques motifs de satisfaction :
1 - Tout d'abord, il faudrait cesser de grossir les chiffres inutilement : Le Pen n'est pas à "plus de 20" comme je le lis partout mais entre 17 et 18. En 2002, les 16,86% du père plus les 2,34% de Mégret, ça faisait 19,1%. En prenant en compte une abstention plus faible cette année, avec 18% la Marine n'a finalement fait que reprendre les électeurs siphonnés par Sakozy. Il n'y a pas de «percée».
2 - Non, le score du FdG ne résulte pas que d'un «transfert» : en 2007, la gauche hors-PS pesait à peine 10%, cette année elle pèse 15-16%, dont 11-12 pour le FdG. Le score des écologistes est d'ailleurs le même qu'en 2007 (Voynet+Bové ça faisait 3% à tout casser). Le Front de Gauche a donc bel et bien réussi à arracher des citoyens de l'abstention, et en nombre pas si négligeable.
3 - Et enfin, bigre, Mélenchon fait 20% dans ma ville (Bègles) ! Oui, je sais c'est insignifiant, mais ça fait plaisir.
Cela dit, en regardant les résultats par département sur le site de l'Humanité, je constate avec stupeur que les deux «gros» candidats font 40-50% dans quasiment tous les départements d'outre-mer, et à l'inverse Mélenchon y fait partout des scores ridicules genre 5-6%, même à la Réunion… je ne sais pas ce qu'il font en conclure, mais c'est peut-être à méditer.
Merci a Jean-Luc Mélenchon qui nous a fait voir ce que la politique devrait être dans sa noblesse et grandeur pour l'intêret général et pas celle que nous voyons sous nos yeux une machine infernale au service de l'oligarchie financière.
Les causes du vote FN (rejet de l'europe et de l'euro)
Le FMI, la banque mondial, OMC et UE sont les promoteurs zélés du néolibéralisme pour qui le marché est le nouveau dieu que l'on doit libérer de ses chaînes règlementaires. Depuis le tournant de 83 et la politique du franc fort, de la rigueur en vue de préparer l'avènement le nouvel, élu l'euro ; l'UE à l'aide de ses instruments BCE, et comission de Bruxelles, est devenu une machine broyer les peuples à nous tirer vers le bas à nous mettre en concurence, la guerre de tous contre tous, alors que l'on aurait pu contruire l'inverse. La population sent bien intuitivement que les réformes "courageuses" MES pour sauver le système et cette monnaie ne sont pas faites pour son intérêt.
Pourquoi que 11% ?
Il est toujours plus facile de trouver les raisons d'un objectif non atteint après qu'avant, mais il faut quand même donner sa version ; car du débat naît souvent la solution.
Je n'enlève rien au programme du FdG qui s'adressait plus à des gens qui analysaient le fond, qu'à ceux qui ne se contentait de la superficialité.
Je pense que le FdG dans son ensemble n'a pas mesuré (même s'il en était conscient) le rôle des médias chez certaines classes de population.
Ceux qui ne consultent pas internet pour un tas de raisons et qui en rentrant le soir d'une jpournée arrasante, allume la télé et se contentent de l'info qu'elle "dégueule"
Alors, ces catégories, (déjà formatées par ces cyniques médias) n'ont peut-être pas compris l'insistance vers la fin de campagne des agressions très fortes vers le FN mais aussi le discours sur l'immigration.
Pour ces catégories il fallait vers la fin de campagne trouver les mots, le ton et la forme de les ramener plus doucement à la lumière, même si d'autres y sont venus avec la forme initiale qui me convenaît.
Seul exemple : j'étais délégué de bureau pour le FdG. ; le seul bureau dans notre petite cité rurale où le FN arrive en tête, est le secteur le plus agricole !
Le message de Jean- Luc a été tres clair, il faut voter pour battre Sarko.Donc on va voter pour qu'il dégage.
Le 7 mai est le début d'une autre bataille, celle des legislatives.
Arretez de couper les cheveux en 4 en disant tel discours nous a fait perdre, tle prise de position n'etait pas bonne etc.On a mal mais on s'en relevera, on s'est toujours releve. Le score du FN s'il fait mal s'explique en parti par le ras le bol des gens qui ne voit rien venir depuis 2002, qui ont peur de l'avenir ce n'estpas un vote d'adhesion à leurs Théses
Jean-Luc, cher camarade, et chers toutes et toutes,
Bon passee la premiere grosse deception du score du FdG,
Voici la deuxieme qui m'interroge enormement:
Pourquoi n'avez vous pas annonce les estimations du FdG a 20h place Stalingrad?
Il y a eu un enorme flottement a ce moment la que pas mal de gens autour de moi n'ont pas compris.
Nous, militants sommes aussi des gens responsables. C'est un detail qui merite réflexion sur le plan de votre communication avec ceux qui vous soutiennent.
Le mouvement est jeune et plein d'espoir, un grand travail de pedagogie s'annonce suite aux resultats du FN, donc moi aussi je serais la le 1er, le 6 mai et pour toutes les autres luttes.
Merci pour avoir ouvert la breche,
Bon courage a tous, il y encore bcp de boulot...
(PS:desole pour le francais, je ne trouve pas les accents sur ma becane...)
@ 1026 dudu87
Entendant qu'est-ce que nous faisons?
Comme toujours nous sommes dans la rue et même à la rue !
Alors tu préconises qu'on vote Hollande ? Oui, à condition qu'il fasse les réformes que l'on est en droit d'attendre;
Si non, Je fais comme eux, comme pour le M E S je m'abstiens.
C'est bien là le PB, tu donnes un chèque en blanc ? à qqun qui n'a pas désavoué Papandréou ?
Je suis indécis, je ne sais pas.
Mais ce que je sais, c'est que je suis condamner à lutter contre ma famille !
Le FN, le vote Hollande...
Une question, avons-nous répondu au problème de l'emploi, 1° préoccupation des français. Croyons-nous que dans notre société du 21° siècle, nous pouvons assurer le plein emploi?
Arrête de croire, de dire que les français sont des incultes, sont des « veaux », insulte suprême, ça aussi c'est du « gauchisme »! Le « gauchisme » est aussi néfaste à la classe ouvrière que la fascisme.
Si le FN a fait son lit dans les milieux industriels, la raison et la seule est le chômage. 1929, 1933 ça vous dit rien ?
Pour les campagnes où le FN fait un bon score, contrairement à ce que vous croyez, les vols en tous genre se sont multipliés depuis environ 3 mois. C'est le cas de mon secteur pourtant rural, une bonne dizaine dans un secteur de 20km.
Tant qu'à l'émigration, une question très « terre à terre », imaginons que l'Inde et la Chine, les 2 grandes puissances démographique du monde se mettent à immigrer en masse, qu'est-ce que nous faisons ?
Sarkoland est le digne représentant de la finance internationale, responsable de notre misère donc mon intérêt de classe est de voter contre lui. Tant qu'à Hollande et sa clique, nous vous faites pas d'illusion, le grand bordel financier arrive, tout est préparé par la finance internationale, manque le feu vert ! Les petits bourgeois du PS et de « gauche » qui ont des comptes ou des portes - feuilles boursiers se préparent, leurs poches seront faites par les banques! Ils sont entre 7 à 8 mns en France...
si vous avez un peu de temps...
mettons le nez hors de nos frontières - pas loin tout de même - pour voir ce qui nous attend et à quoi nous aurons à faire face:
L'Espagne rétablira les contrôles à sa frontière avec la France et dans certains aéroports pour éviter l'entrée de groupes violents lors d'une réunion de la Banque centrale européenne (BCE) à Barcelone le 3 mai, a indiqué lundi une responsable du ministère de l'Intérieur.
"L'accord de Schengen sera suspendu entre le 24 avril et le 4 mai", a expliqué cette responsable sous couvert d'anonymat, le ministère cherchant à empêcher d'éventuels "altercations" et "actes de violence".
"Les forces de sécurité ont détecté la possibilité que des organisations anti-système arrivent pour cette réunion", a précisé la même source, indiquant qu'elles "pourraient venir de Grèce ou d'Italie".
L'Espagne rétablira donc des contrôles plus stricts "dans les aéroports de Catalogne et sur la frontière" avec la France, a-t-elle ajouté.
Egalement ce jour, démission du gouvernement au Pays Bas en raison du désaccord avec l'extrême droite sur les mesures d'austérité dans le cadre du MES.
En Allemagne on commence à douter de la viabilité du MES en raison d’opposition de plus en plus vives chez les partenaires de l'euro.
En Irlande il y a encore un referendum à prévoir, des plaintes constitutionnelles etc.
Bref, des mobilisations à organiser aussi chez nous pour faire capoter le projet et infliger une...
@ Corollule
"Voter rose au 2nd tour pour mettre une bonne baffe en travers de la face du bleu qui ne s'en remettra pas, c'est aussi très tentant. Mais n'est-ce pas une vision à court terme ?"
Bien sûr que c'est une vision à court terme. La vision à long terme, c'est la lutte, le combat permanent pour les idées. A court terme, tout ce qui est susceptible de soulager les souffrances est bon à prendre. On ne fait pas de politique quand on est en mode de survie. C'est pour ça que la politique du pire ne fait rien d'autre qu'amener le pire.
@ lecabestan (18h42)
Donc, il faut voter Hollande comme si c'était marqué Mélenchon sur le bulletin de vote.
Difficile d'être plus clair !
D'abord il ne "faut" rien du tout ! les électeurs du FdG sont libres. Mélenchon nous demande, il n'ordonne pas.
Ensuite, quitte à conterdire notre candidat : si je vote Hollande OUI, j'irai en trainant les pieds. NON je ne voterai pas Hollande comme si c'était marqué Mélenchon sur le bulletin. J'ai voté Mélenchon avec fierté, enthousiasme et un grand espoir au coeur. Si je vote Hollande ce sera sans espoir aucun et avec autant d'enthousiasme que j'en avais mis à voter Chirac en 2002. Faut quand même pas trop m'en demander !
De Le Rouge est mis ! 19h23 IL y en a ici un certain nombre qui n'ont pas compris le principe de la Révolution citoyenne et qui prônent la politique du pire. Ils peuvent partir, nous n'avons pas besoin d'eux.
Si c'est là ta conception de la Révolution Citoyenne, commence donc par faire ta valise le premier ! Je ne te regretterai pas...
L'analyse de bertgil #1035 est des plus pertinentes et je la rejoints, comme d'autres qui n'ont pas l'heur de te plaire. Elle dépasse de loin l’idolâtrie et la vindicte qui n'a justement pas sa place dans la Révolution Citoyenne que tu prétends incarner avec ta bande !
L'argumentaire est solide, étayé, critique et construit dans la durée. Prends-en de la graine avant de t'échauffer.
On lâche rien !
Merci Monsieur Mélenchon pour votre appel à sortir le président sortant, pour moi, c'est acquis sans avoir nullement la sensation de me renier ! Votre message a été très ferme, et la lutte contre l'obscurantisme doit continuer au grand jour, dans les urnes pour les législatives. Mais si par malheur Sarkozy repasse, alors il n'aura aucune limite pour faire taire violemment la contestation (notamment dans la rue). Cet homme me fait très peur, il est prêt à tout...
Le 6 mai, je serai fière de glisser le bulletin FH, pour vous et nous tous.
@corollule
Il y a une autre raison de voter Hollande le 6 mai prochain. Si la droite repasse, elle continuera sa politique de démantèlement des syndicats, des services publics et de la politique sociale. (Je crois en particulier que l'UMP a prochainement l'intention de réduire prochainement les APL...)
Autant dire que nous n'y survivrons pas, ni en tant qu'individus, ni en tant que collectifs.
Il existe un cercle vicieux de la destruction de la solidarité : plus le Gouvernement sape la solidarité, moins chacun de nous sera enclin à l'entretenir et à la valoriser. C'est bien pour cette raison que le total des points UMP+FN augmente par rapport à 2007 (27+18 > 31,5+10,5). L'individualisme et le libéralisme s'auto-alimentent et ne peuvent que déboucher sur des régimes fascistes comme dans les années 1930.
Il faut voter Hollande tout simplement pour survivre et conserver une base militante qui permettra de rebondir plus tard et d'inverser le cours des choses. A vouloir le pire, on risque d'être radié de la carte.
A chaud, ça fait mal,
A froid, on ce rend compte qu'on à fait un bon score.
Que vaut 11% de citoyens éduqués, conscients et portant les valeurs humaines face à 17,9% de gens juste perdus, enrôlés par des instincts primaires?
Nous transportons l'avenir, ils transportent le passé.
Nous transportons l'humain d'abord, ils véhiculent le "blanc" d'abord.
Nous n'avons pas à rougir (quoi que. C'est jamais trop rouge!)
Un bon score, pour un programme sans faute, oui sans faute (c'est peut-être pas le cas pour mon texte).
Nous pouvons êtres fier du travail accompli.
Quant au score obtenu, certes, on s'attendait à mieux, mais par qui? par les sondages?
Que valent les sondages? Qui contrôle les sondages? Qui à intérêt que tel sondage soit à tel niveau pour tel candidat à tel moment?
Réfléchissez.... 11% de personnes comme vous et moi, c'est un très grand progrès vu le contexte actuel.
Quant à la droite / extrême droite. C'est juste notre cher président qui à lever la digue. Nous avons fait de notre mieux. Point.
Soit dit en passant, je me joins à l'appel lu plus haut que je n'arrive pas à géolocaliser, pour le boycott radical et massif des media de masse. Je suis une sans-culotte et une sans-lucarne !
Il faut arrêter de jouer les paranos et d'accuser le système médiatique ! Trop facile… Bien sûr qu’il y a eu des coups bas contre Jean-Luc Mélenchon (la photo JLM-Assad, par exemple). Mais ce genre de coups est habituel. Et on peut tout aussi bien dire que le système médiatique a poussé Jean-Luc en parlant de lui comme du troisième homme… Non, ce ne sont pas les médias qui ont fait descendre le score à 11 %. La campagne du FdG avait formidablement pris en se basant sur la critique économique du système et la faiblesse de Hollande face aux requins de la finance. En appeler aux liens France-Maghreb, c’était sympa mais assez suicidaire par les temps qui courent, ressusciter Marchais, plutôt hasardeux (on est tout de même en 2012, et c’est loin d’être le plus brillant des communistes...), et vouloir à tout prix se présenter comme saint Michel terrassant le dragon MLP une dépense d’énergie inutile. Seul le terrain économique pouvait rencontrer et fédérer les aspirations de la majorité des électeurs. C’est sur ce terrain qu’il fallait rester. Et il y avait largement de quoi dire et faire ! Je ne comprends pas qu’un homme politique qui est apparu à certains moments aussi lucide, profond et brillant à la fois comme Jean-Luc se soit fourvoyé à ce point. Enfin… qui aime bien châtie bien !
Au second tour, on vote Hollande, évidemment ! Entre deux maux, choisir le moindre. C’est d'ailleurs ce qu’on fait tous chaque jour dans notre notre dure vie, non ?...
@921Lesver: Mois aussi j'ai ressenti à l'instant même qu'on a dit "être devant le FN" à la télé comme significatif de victoire, que cela n'aiderait pas, mais bon, après avoir esquivé 5499 pièges, est prévisible de tomber dans la 5500, personne peut tant encaisser. Mais aussi je crois qu’était un appel au vote utile pour nous et qui n'a pas marché mais peut être il fallait essayer le coup.
Mais la question pour moi serait: Si ce n'est pas le discours Prado, si ce n'est pas la déclaration d'être devant eux, si ce n'est pas les médias (qu’ont fait la même campagne depuis le début, même si la recrudescence des dernières jour peut avoir nuit plus qu'un peu), donc, si ce n'est pas ça, comment on peut expliquer la chute dans la fin de campagne? Peut être un peu de tout ça. Je suis sûre qu'une analyse plus pointu sera donné pour Jean-Luc Mélenchon. À partir de là, on refera notre stratégie future. Je suis sûre qu'on a appris beaucoup de choses et de la fin de campagne et des résultats, on capitalise tout ça et on continue.
Cette fois probablement Hollande qui risque de se soumettre très vite aux marchés, et la prochaine fois qui ? Copé ou Le Pen réunis dans un grand parti de droite autoritaire ?
- Est-ce que nous les connaissons vraiment ?
- Qu'avons nous comme moyen de contrôle avant, pendant et après ?
- Pouvons nous empêcher l'accession au pouvoir de quelqu'un qui paraitrait dangereux à une fraction importante du peuple si un jour nous avions par exemple deux candidats autoritaires au second tour ?
Port-Camargue... Son port de plaisance... Ses marinas...Pas l'ombre de la première de ces femmes voilées (dont parle notre ami nîmois) qui expliqueraient le vote FN... et pourtant, 26,32% sur les deux bureaux ! Qu'ils ne votent pas FdG par peur de nationalisation de leurs voiliers, on comprend... Mais quel vote de protestation? De la part de gens qui frisent le seuil de richesse pour la plupart? Alors, le vote de ces pauvres qui ne comprennent rien...
Et maintenant, il va falloir se farcir la campagne de Collard ! Il faudrait être assez nombreux pour manifester le jour où il viendra sur le canton pour témoigner de notre résistance...
Merci Jean-Luc pour cette magnifique campagne.
On ne lache rien
Ca c'est sûr, si je vote Hollande ce sera uniquement pour ne plus voir la clique sarko, et avoir une petite chance de voir le nabot traduit en justice. Pour le reste, je n'ai digéré ni le "en France il n'y a plus de communistes" (je suis PG), ni le "we are not dangerous", ni surtout le coup du MES. Mais comme au Front de Gauche nous sommes plus malins qu'au PS et que nous aimons nos semblables, nous ferons ce qui est immédiatement nécessaire. Et pour le reste "on lâche rien!" Ceci bien sûr à condition qu'aucun coup tordu (genre petits arrangements entre amis malgré tout) ne se produise d'ici au 6 mai.
Déçu (un peu) évidemment..comme tous...surtout par le score de MLP mais...en regardant les chiffres officiels et même si elle est évidemment trop haut...son score c'est 17.9 % et pas 20 %...ça fait une marge tout de même !
Évidemment dans les médias et la presse rien de changé dans les commentaires mais...imaginons un instant le FdG avec 3 points de plus...24 h après...bon c'est de la politique fiction mais...ça me fait du bien de l'imaginer ! Allez c'était juste histoire de se remonter le moral !
Merci Jean ai marre,19h40, et aussi François Delapierre était annoncé à 22H sur public sénat.
Formons nos bataillons, on lâche rien !
1023
@Le Rouge est mis ! (1023) dit
"Nous ne recherchons pas une cohabitation avec le PS. Surtout pas ! Ou alors à nos conditions ! Mais pour cela, il faudrait être majoritaire à gauche."
Je me suis peut-être mal exprimé mais c'est exactement ce que je disais. C'est ce que signifie le terme cohabitation dans notre 5ème république. Il faut qu'on se concentre sur les législatives pour tenter (optimisme quand tu nous tiens) d'être majoritaire à l'AN, ce qui imposera un premier Ministre issu du FdG (Jean-Luc Mélenchon par exemple) et donc une politique dictée par le Front de Gauche au Président de la République, quel que soit ce président (la cohabitation).
Résistance, camarade!
Je me suis laissée le temps de la rumination nécessaire avant de réagir à ces évènements. Voici donc quelques idées en vrac :
Le FN : il veut une révolution nationale, renverser le système libéral, changer la République. Le message a été brouillé et nous n'avons pas su, dans notre lutte contre le FN, nous démarquer suffisamment. Beaucoup de ceux qui ont voté FN auraient pu voter pour le FdG. Nous aurions dû insister d'avantage sur les dangers d'une révolution nationale sur les libertés individuelles. Nous nous sommes laissés trop facilement caricaturer comme des bolcheviques avec le couteau entre les dents, bref, comme un danger pour les libertés : la une du Nouvel Obs, l'article de M. Onfray, la sortie de Parisot ont fait mal et montrent que nous avions le flan fragile ! Liberté Egalité Fraternité : le message de Fraternité est passé au Prado. L'Egalité est passée à la Bastille. Mais la Liberté a été oubliée : beaucoup ont eu peur, je pense, de la perdre, confusément. Notre slogan "Prenez le pouvoir" n'a pas assez raisonné en terme de libération : libération vis à vis du pouvoir Européen, libération vis à vis d'une élite corrompue, libération vis à vis du pouvoir médiatique, libération vis à vis d'un système qui saigne les peuples. Sur ce point, je pense que le FN a été plus efficace, et c'est un comble, pour un parti qui a le fascisme dans son ADN...
Où étaient d'ailleurs passés nos intellectuels pour nous aider à faire ce travail ?
Pour celles et ceux qui hésiteraient encore à voter Hollande le 6 mai, je recommende de découvrir les MONSTRES d'ignorance et de bêtise crasse que nous avons en face de nous dans toute la première partie de l'émission d'aujourd'hui de "Là-bas si j'y suis" (Daniel Mermet) sur France Inter :
http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=345011
Vous serez récompensés par une intervention (un peu amère, mais bon) de Jean-Luc à la fin de l'émission.
Comment mes camarades et moi voyons la suite des opérations. 1) Vote Hollande (Avec pincette et gants de soudeur) pour dégager Sarko. 2) Attaquer à fond la campagne des législatives avec le Front de Gauche sans faire de cadeaux à nos " camarades roses ". 3) Être mobilisé pour agir contre toutes atteintes au droits et avantages des travailleurs. Il est certain que la finance va attaquer sitôt les élections achevée. Il ne sera pas inutile de rappeler aux prolos qui seront en lutte les propositions et mise en gardes que nous avions faites pendant la campagne électorale. 4) Bien faire apparaitre la position du "F Haine" et du PS au cours des batailles sociales qui vont avoir lieu. Nous espérons que les berlots qui ont voté pour la F Haineuse ou Mimolette reviendront vers nous.
C'est encore des grosse batailles qui nous attendent, mais nous sommes prêts.
Je vais du mieux que je peux boycotter les médias, à commencer par c dans l'air et quand je vais avoir le temps je vais écrire aux rédacteurs des télé représentants la honte de la profession
De plus je vais m'abonner à l huma dimanche pour commencer
Ensuite j'espère que nous continuerons à animer ce blog qui est pour moi source d'enrichissemenT.Nous nous sentons moins seuls et bientôt il faudra tous ensemble discuter des actions que nous devrons mener:" les temps sont difficiles" dirait Léo Ferré (à commencer par un 1 er Mai magistral)
Je pense voté FH le 6 mai ! pas parce que je l'idolâtre, pas parce que je soutiens son programme, pas parce que Etc... il y a tant de raisons. Bref je pense qu'on aura plus de chance de s'en sortir s'il est élu lors des législatives. Si NS est élu automatiquement une vague bleu ce fera lors des législatives. Ce qui m'embête plus dans mon cas (non sa m'énerve), c'est qu'il n'y aura pas de candidat de front de gauche dans mon département (la Réunion).
comment continué le combat ?! me présenter? la c'est difficile. Je me contenterai de regarder tout cela à la Tv pfff. Je verrai comment agir. Si vous avez des idées je suis preneur.
Merci à tout le FdG pour avoir réveillé nos conscience et je dis que 11% c'est un bon début et c'est assez bien.
Le 6 Mai, je suis notre leader et je vote FH, et pis c'est tout !
Aujourd'hui le vrai combat commence pour les législatives, ne perdons pas de temps à palabrer, voici une arme pour convaincre : les 9 réponses de Jacques Généreux sur le site place au peuple 2012.
Continuons l'éducation citoyenne.
Salut à tous ! Nous ne sommes que 11% dans les urnes mais nous sommes beaucoup plus nombreux dans les esprits. Soyez sur que tous nos détracteurs "intéressés" ont tremblé jusqu'au bout ! Continuons à réveiller les consciences endormies et n'oublions pas que nous avons un programme, mieux encore une vision argumentée, consciente et intègre. Beaucoup n'ont rien compris encore au programme "l'humain d'abord" et ce programme aujourd'hui, c'est notre arme principal. Il a été porté de façon magistral par M.Mélenchon et toute l'équipe du Front de Gauche..(MERCI! L'émotion à la fin du meeting de Versailles restera graver pour toujours dans ma mémoire). Pour finir ces quelques rimes de Keny Arkana "Chaque échec fait parti d'une réussite, récidive ! l'important c'est d'être lucide frère oh stand up ! Parce qu'on refuse d'être juste un chiffre, leurs mensonges n'a plus d'intigue oui ma soeur va-z-y stand up ! Elève toi, et garde la tête haute..."
j luc tu pronnes la resistance pdt tte la campagne,et le soir du 1er tour tu nous demandes de ns coucher en 5mns !tunous demandes de laisser nos convictions à la porte de l'isoloir,alors nous serons tondus par les socialistes mais pas étonnés!tu nous demandes de voter pour le MES sns discuter,de rennoncer à la retraite à 60ans sans barguigner (2ans de bagne en plus) de garder les centrales de crever à 900e 5ans deplus sns rechigner !tt ça pour virer un type dont sois disant personne ne veut plus,pour un(aux methodes de jesuites) dont tout le monde doute !les français aiment les escrocs (mongeneral)les menteurs hableurs (jc) les maffieux(l'actuel),et de tmps en tps ils font une pause en elisant un chamallo dont le programme n est pas socialiste !Ceux là nous ont tjrs trahis,mme avec un programme commun,c est mme pour ça que tu les a quittés !alors aujourd hui qu'ils se debrouillent ce sera sans moi!ce peuple ne mmerite pas qu'on se batte pour lui,il est rentier,possedant et sinon larbin,raciste et plus la gurre de 40 s eloigne plus il est fasciste!a droite a 80%il n'a été à gauche que pdt 2ans en 45!les collabos avaient si honte qu'ils restaient la tte dns le sable!aujourdhui il reste 15 %de resistants !pour le reste sarko memepas reelu ne sera jamais jugé meme sil lui reste de longues années avant detre atteint d'agnosogmachin!pas de bulletin hollandreou pour moi le 6mai!Advienne que pourra,alea jacta est !
D'abord nous n'avons pas perdu.
Nous nous sommes retrouvé et redécouvert. La force de "Gauche", qui monte, et ça c'est le plus positif.
Dans l'immédiat il faut dégager Sarko, point barre.
Cela fait cinq ans (et en fait bien plus) que ce gars et toute sa clique nous pompent l'air nous pourrissent la vie !
Franchement je ne comprends pas les camarades a qui est enfin venu le moment de pouvoir réaliser notre vœux commun, c'est à dire de signifier clairement à Sarko "casse toi pov'con !", et qui nous disent aujourd'hui " ben non pour finir je m'en tape, je le virerai pas !".
Pour ma part c'est avec joie que je vais mettre mon bulletin anti-sako dans l'urne.
Allons, soyons honnête avec nous même, notre candidat et nos idées ne seront pas à l'Elysée, faut-il pour autant pratiquer la politique de la terre brulée ?
Tout le monde à bien compris que l'on ne vote pas "POUR" untel, mais bien "CONTRE" Sarko.
Il faut être bien conscient que Sarko serait plus à droite encore, plus raciste aussi, et enfin plus méprisant pour les travailleurs s'il gagnait le 6 Mai que ce qu'il avait été jusqu'à ce jour !
Pour finir ne nous focalisons pas sur le FN. Il ne faut pas que cela devienne notre problème, car c'est bien celui de la droite. Une défaite de Sarko, pourrait amener l'implosion de l'UMP, la recomposition de la droite et c'est notre interêt.
La lutte continue mais nous sommes plus fort aujourd'hui qu'hier, alors ajoutons à cela la fierté, la...
Bon, maintenant que je vais chausser la pince à linge le 6 mai, je me demandais comment faire passer le message au PS que c'était uniquement contre Sarko. Il y a le vote aux législative, certes, mais le nombre d'adhérents à un parti est-il significatif ? Si oui, à coté de mes versements libres au FdG, je pourrais envisager, moi qui suis réfractaire à tout encartage, à adhérer au PG (drapeau rouge et vert).
@bern ike
Réfléchissez bien : pour négocier, il faut des bases programmatiques communes. Il n'y a rien à négocier avec un parti social-libéral.
Mais il faut éviter la lame de fond d'une réélection de Sarkozy qui briserait tout le mouvement que nous avons créé ainsi que tous les collectifs syndicaux dans les entreprises.
Ami(e)s, nous avons trop soufferts de ces 5 années pour nous abaisser à des calculs politiciens. 2012 n'est plus 1981, les temps ont changé. Comme vous, je suis vaccinée depuis bien longtemps contre la démagogie et les tromperies du PS. Ayant travaillé dans une assemblée élue, j'ai pu mesurer le décalage entre leurs déclarations d'intention et leurs votes contraires à l'intérêt général. Donc aucune illusion en direction de F.H qui les derniers jours de campagne reprenait quelques propositions du FdG. Mais Sarko, c'est pire. Si il y a bien 8 millions de français qui vivent dans la précarité, il y en a aussi de très nombreux qui se sont adaptés à la crise, en développant une économie souterraine très importante dans nombre de secteurs d'activité. C'est pourquoi il est urgent de renvoyer Sarko.
@ dudu87 à 19h33
Ce qui est bien dans ce genre de période à priori désespérante, c'est qu'on peut faire le ménage.
"Une question, avons-nous répondu au problème de l'emploi"Oui et plus de 3000 fois, et non en rêve, et par des propositions pratiques, sur ce blog que tu as pris en route, et bien plus ailleurs.
Le « gauchisme » est aussi néfaste à la classe ouvrière que la fascisme.
Ah oui ? Tu sort ce truc d'une brochure UMP ? Rosa Luxembourg, ça te dit quelque chose ?
Le FN fait son lit dans les milieux ou est le chômage :
Faux : Roubaix Quartier Epeule (the quartier difficille de Roubaix): Jean-Luc Mélenchon = 20%, La blonde = 15%
imaginons que l'Inde et la Chine, se mettent à immigrer en masse, qu'est-ce que nous faisons ?
On plante du thé, on apprends avec eux, et on pense et on se soigne autrement.
Et on se mélange, comme toujours...
Autres questions ?
Merci à Jean-Luc Mélenchon et au Front de gauche pour cette magnifique campagne ! ont lâche rien ! c'est la lutte... comme la dit pierre Bourdieu "il y a rien de pire qu'une révolution manquée" dit vous elle n'est pas fini ! c'est que le début et ils vont pas fini de nous attendre ! Bravo à tous et à toutes la machine et en route !
@ Celia
Merci, cette discussion m'apporte des éléments constructifs.
@ pépéL
"C'est bien pour cette raison que le total des points UMP+FN augmente par rapport à 2007 (27+18 > 31,5+10,5)"
Vous inversez les scores des années et de plus vous vous trompez dans l'addition. Certainement le fruit de l'intoxication qui sévit depuis deux jours :
- 2007 ump + FN + devilliers = 43,85
- 2012 ump + FN = 45,08
(source wikipédia)
1,23 de différence, kif kif bourricot, pas de quoi attraper la jaunisse. Comparer au score du Front de Gauche qui ne part de rien ou pas grand chose, on a de sérieuses raisons pour se sentir pousser des ailes.
1081 corolle
6.4 millions d'electeurs pour le FN....
il y a du boulot pour casser cette dynamique...
alors se sentir pousser des ailes....j espere surtout que l'on va pas rester collé au 10%
@naco à 20h12
Merci de ce commentaire aussi drôle qu'imparable! Cela fait un bien fou après pas mal de messages plutôt tristes et désabusés. personnellement, passée la déception immédiate de notre score, c'est bien sûr le résultat du FN qui me révolte (je vie dans un village de 1200 hab. 15 et quelques pour eux, juste devant JL). J'ai beaucoup de mal à trouver des circonstances atténuantes aux électeurs de Le Pen et j'en veux énormément aux médias que je boycotte dorénavant, France Inter en tête. A propos, si vous avez une idée pour régler mon radio réveil? j'étudie toute proposition!
À bertgil 1035 et afournier 1053
C'est d'accord, NON à la droite dure de Sarko et NON à la droite molle de Hollande. Ump et PS sont pareils, la différence c'est que le PS fournit la vaseline, dans les 2 cas, ils ont de grosses gamelles accrochées au cul, alors la justice..., chômage, ostérité, injustices sociales, mort des CDI et des conventions collectives, et tout un cortèges de misères sont annoncés, mais toujours plus de grosses tunes pour les mêmes. Comme disait De Gaulle," les Français sont des veaux", Sarko ou Hollande sont leurs bergers, ils acceptent de perdre la retraite à 60 ans, la semaine 35 Heures, de foutre en l'air la sécu, la législation du travail, etc,etc,.... de remplacer la démocratie par la dictature financière des marchés et des fachos. Je pensais que Sarko allait s'autoproclamer président en 2012, avec l'aide de ses potes, on y est presque.
Au deuxième tour je voterai Mélenchon.
@mec simpa
Pour les bananes pourquoi pas car avec le FdG c'est possible.
L'Islande est le premier producteur en Europe de banane, grâce aux serres chauffée par la... géothermie.
Tout un pan du programme de la transition écologique du FdG.
@ QuienSabe_PG66:
Qu'est-ce qui t'arrive Camarade ? Un coup de chaud ?
Tout d'abord mon commentaire visait un et un seul commentateur. Et en l’occurrence, ce n'était pas toi.
"Si c'est là ta conception de la Révolution Citoyenne, commence donc par faire ta valise le premier ! Je ne te regretterai pas..."
> Ma conception de la Révolution Citoyenne, ce n'est pas descendre dans la rue avec des pavés et des barres de fer, comme le proposent certains ici...
"L'analyse de bertgil #1035 est des plus pertinentes et je la rejoints, comme d'autres qui n'ont pas l'heur de te plaire."
> La grande majorité de ceux qui postent ont "l"heur" de me plaire, même ceux qui expriment un point de vue différent du mien, camarade. Mais ceux qui dépassent certaines bornes me déplaisent en effet, je ne le cache pas, camarade !
"Elle dépasse de loin l’idolâtrie et la vindicte qui n'a justement pas sa place dans la Révolution Citoyenne que tu prétends incarner avec ta bande !"
> si tu lis mes posts, je doute que tu puisses y trouver de l'idolatrie ou de la vindicte. D'ailleurs l'un de mes premiers posts fut de critiquer la stratégie qui amenait Jean-Luc à utiliser l'insulte à l'encontre de MLP.
Et pour la vindicte, tu m'as l'air au moins aussi qualifié !
A bon entendeur.
Moi non plus je ne lache rien !
Moi je me demande si la strategie de Jean-Luc Mélenchon à été la bonne...faire d e l'ANTI LEPEN je pense que ça à renforcer le vote des electeurs qui "s'amuse" dans les urnes
J'ai comme l'impression que ces médias dits de gauche ont en train de nous caresser dans le sens du poil, la trouille que l'on pratique tous "l'abstention dynamique" chère au PS. Ils ont été trop loin dans la caricature et cela risque de laisser des traces. beaucoup d'entre eux (et même le PS) doivent venir ici prendre la température.