25avr 12
Retrouver le temps d’isolement, de silence et de pause qu’est l’accès à mon clavier aura été ce petit bonheur dont j’étais le plus avide depuis ces heures de tumultes qui ont suivi l’annonce des résultats. Désir qui venait après, bien sûr, cette irrésistible envie de dormir qui tenaillait tout un chacun dans nos équipes à bout de force. Penser, le mot à la main, c’est comme respirer après une apnée. Dans l’action politique davantage que dans n’importe quel art de réalisation, il ne faut pas se contenter d’attendre que la poussière retombe. Ces milliers d’émotions, de mots, de rencontres, de paysages qui font le vécu d’une campagne électorale diffuseront, des jours et des jours durant, dans les méandres de l’esprit, en veille ou éveil, rêves ou souvenirs surgissant impromptus. Cela se fera tout seul. Des sédiments nouveaux de culture et d’apprentissage s’accumuleront ainsi et j’en ferai un nouveau terreau. Mais on ne peut différer de s’impliquer dans la suite des événements comme dans un présent urgent. Le moindre retard à l’allumage prend d’ailleurs une signification que les vautours prennent pour une invitation au festin. Ici, à cette heure, je jette sur l’écran quelques balises pour vous faire connaître comment je fixe mes repères. J’en profite pour souhaiter qu’on fasse connaître ma position dans les termes exacts que je lui donne. Je suis déterminé à militer pour convaincre le plus de monde possible de voter pour rejeter Nicolas Sarkozy en utilisant le bulletin de vote François Hollande. Ceci posé sans ambiguïté je désapprouve toute utilisation de mon nom pour m’associer à je ne sais quel rassemblement autour du candidat et du programme des socialistes. Ceux qui croient bien faire en agissant de la sorte font en réalité une terrible erreur. Il faut convaincre et non contraindre. Pour moi, il ne s’agit pas de convaincre du programme de François Hollande, ce n’est pas le nôtre. Je veux convaincre de voter pour battre Sarkozy. Cela suffit. Au deuxième tour on élimine. C’est au premier que l’on pouvait choisir. Dans cet état d’esprit, je parle donc de l’action d’abord. Je n’aborde notre résultat qu’à la fin de mon propos. C’est le meilleur. Le dessert.
Pour illustrer ce billet des images et des affiches de 1er mai, jour de manifestations et de luttes derrière les syndicats, prises dans l'histoire passée du mouvement ouvrier et dans le temps des revendications et des combats d'aujourd'hui.
Je suis donc remonté sur le cheval, trompette de combat sonnante et sabre au clair, dès lundi soir, au journal de France 2. Nous n’avons pas d’énergie à perdre dans les regrets quand bien même il est juste et normal d’en éprouver et de souffrir au spectacle du pays défiguré par l’extrême-droite. Non pour s’auto-flageller. Nous avons fait notre devoir et nous nous sommes sentis bien seuls à le faire. Nul ne nous fera jamais oublier comment la presse socialiste a préféré consacrer son énergie à nous accabler d’injures plutôt que de combattre Le Pen. Mais cela ne doit pas aller au point de perdre conscience de notre force et de nos responsabilités. Dans la lutte qui s’engage, les tensions sont démultipliées par l’extrême-droitisation de toute la droite. D’autant que la machine à salir et à mystifier s’est immédiatement remise en mouvement. Notre cas, celui du Front de Gauche, est vite réglé : nous avons « la gueule de bois » et nous sommes en échec puisque madame Le Pen est devant nous au classement. Point final, à des variantes de détails près. Parfois l’utile rejoint l’agréable quand le journaliste, comme à « L’Express », est lui-même lié au Front National. Mais, dans cette affaire l’utile rejoint surtout l’utile. On va voir ça. Depuis dimanche soir avec « l’irrésistible percée du Front National », le chœur des bouffons a retrouvé son couplet favori. Que mes lecteurs l’apprennent s’ils ne le savent déjà : l’analyse d’un résultat électoral est un enjeu idéologique. Contrairement aux apparences, un chiffre ne vaut que par comparaison : tout est dans la comparaison. Et la comparaison ne vaut que par la référence que l’on choisit. Je prends le risque d’être saoûlant en rappelant, pour ceux que l’histoire des idées intéresse, qu’un chiffre ne décrit jamais une qualité intrinsèque mais un rapport entre des quantités. Les premiers chiffres égyptiens servaient à calculer la différence de superficie des terres cultivées à taxer car celle-ci changeait d’une année sur l’autre en fonction de l’ampleur de la crue du Nil. Mais en commençant la soirée électorale par un bobard tel que l’annonce de Le Pen à 20 %, l’odieuse machine médiatique à fabriquer du spectacle et de l’effroi, au mépris des faits et de l’intelligence, nous apprend que la connaissance de la réalité du résultat lui-même peut être un enjeu. Au-delà de l’intrinsèque aveuglement des agitateurs médiatique concernés, il faut tenir compte de l’intérêt idéologique de la manœuvre.
L’enjeu pour la bien-pensance est de détruire ce que nous avons essayé de construire : le retour de la question sociale et du partage des richesses qui se trouvent dans leurs poches. Rien n’est plus urgent pour les nantis et d’abord pour leur crieurs publics que d’en revenir aux bonnes grosses questions qui ne coûtent rien au portefeuille : la sécurité, l’immigration, les musulmans. Bref il est urgent de Lepéniser en rond. Et en cadence. Ainsi madame Le Pen aurait la clef du scrutin. Au point de voir « Libération » titrer avec François Hollande qui déclare : « A moi de convaincre les électeurs du Front National », comme si c’était sa priorité alors que dans l’interview il dit au contraire qu’il veut d’abord parler à la gauche. Il le dit à bon escient car s’il se risquait si peu que ce soit à donner des gages aux beaufs, Hollande se couperait d’amples secteurs des quatre millions d’électeurs du Front de Gauche qui sont tout à fait décisifs pour le résultat final ! Sale besogne, mille fois recommencée, et qui risque de nous coûter très cher. Car en clouant le débat sur ce terrain, c’est toute la construction de la campagne de Sarkozy qui serait validée. Légitimer la centralité de Le Pen, c’est légitimer ses thèmes et nous ramener loin en arrière, au temps de la valse-hésitation entre le préchi-précha moralisant et la « prise en compte des vrais problèmes posés ». Le Pen ne pose aucun « vrai problème ». Elle impose à force de répétition un discours de droite alternative. Une construction idéologique. Un rideau de fumée. C’est pourquoi, valider comme des « vrais problèmes » la mystification lepéniste est un poison mortel sans autre signification que de lui servir la soupe. Tel est le seul résultat prévisible de l’action de ces curieux « observateurs ». Il ne faut jamais perdre de vue ce point de repère pour apprécier les diverses « analyses » qui nous sont proposées. Toutes celles qui ont en commun de proposer des débats de substitution à la question du partage des richesses, ou bien qui réservent à Le Pen l’exclusivité de l’expression de la colère populaire sont destinées à aveugler plutôt qu’à éclairer.
Une question qui risque de se perdre en route, si on accepte les bavardages sans fin à propos du Front National, c’est évidemment celle de la méthode pour parvenir à battre Nicolas Sarkozy. Car contrairement à ce qui pourrait se croire trop facilement, voilà qui n’est pas joué d’avance. Il faut donc bien se souvenir que cette étape doit être franchie pour que n’importe quelle autre puisse être envisagée positivement. La révolution citoyenne est mieux nourrie par la victoire sur ses adversaires que par l’inverse. La défaite de Sarkozy est notre tâche urgente. Celle qui donnera de l’air à l’action sociale dans notre pays, bien sûr. Cela élèvera le niveau d’exigence des salariés qui auront construit cette victoire. Tout cela est indispensable pour que se développe ce que nous avons commencé à construire. Mais aussi, c’est ce qui est attendu de nous par la gauche de toute l’Europe pour briser le directoire actuel que l’on a résumé à juste titre sous le nom de « Merkozy ». Si je fais ce bref rappel des raisons de voter pour battre Sarkozy c’est que je suis bien conscient du fait que si cet objectif est partagé par tous, il existe entre nous une divergence sur le moyen d‘agir. Pour êtreplus clair, je sais qu’un nombre non négligeable de nos électeurs ne sont pas prêts à voter pour François Hollande.
On nous dit que ce serait le cas de 15 à 20 % de nos votants de ce premier tour. Ce pourrait être décisif. Les gesticulations de « Libération » et des autres organes socialistes hostiles au Front de Gauche sont donc totalement contre-performantes. Je connais les raisons qu’ont tant des nôtres de refuser de donner leur voix. Ils n’ont pas l’habitude de la donner sans donner aussi leur confiance. Il n’y a rien à dire contre leur honnête sincérité. Mais je voudrais les convaincre que leur résistance prend toute sa dimension s’ils ne vivent pas le vote Hollande comme une allégeance mais comme le moyen d’une action autonome et conquérante de plus longue haleine. La nôtre. La marche vers la révolution citoyenne. Cette marche est un processus vivant et non pas une formule déclamatoire. Elle passe par des étapes concrètes. Des rapports de forces qui se transforment en prises de conscience, qui s’élargissent en qualité, et en quantité de personnes que chaque succès partiel finit par entraîner avec nous. Le renversement de Sarkozy est le préalable de tout changement. Cela ne suffit pas, cela va de soi. Mais ce serait un événement considérable en Europe. C’est l’étape à franchir. Le comble serait que l’on fasse dépendre de l’adhésion à François Hollande le soin de pouvoir continuer le déploiement de notre stratégie. A l’inverse, si Nicolas Sarkozy se maintenait, il ne faudrait pas croire que la dramatisation de la situation, le choc qu’il prépare avec les travailleurs et la défaite subie suffirait à provoquer un meilleur niveau de mobilisation et de confiance en soi des travailleurs et de la jeunesse. Toute l’expérience historique prouve le contraire. La défaite ne fait naître aucun sursaut. Elle brise l’énergie collective, abat les courages naissant, durcit la résignation de la masse compacte de ceux qui hésitent. Le combat repart ensuite de plus bas. Je souhaite que chacun prenne en compte cet argument avant de fixer définitivement le choix de son attitude. Bien sûr nous allons en reparler assez souvent, je le devine, d’ici au 6 mai prochain. D’ici là, nous mènerons notre propre campagne pour battre Nicolas Sarkozy. Deux dates nous rassembleront au moins. Le 1er mai dont je vais parler. Et, en région parisienne, le 4 mai Place Stalingrad une nouvelle fois, mais ce sera peut-être ailleurs, pour conclure notre campagne de deuxième tour. Pour ma part je ne crois pas utile de participer à un meeting commun avec les socialistes et les radicaux de gauche et Robert Hue. Précisément parce que je respecte leurs choix qui ne sont pas les miens. Qu’irais-je faire ? Dire la vérité ? A savoir que j’utilise un bulletin de vote mais que pour le reste je ne suis pas d’accord sur le programme ? A quoi cela pourrait-il bien servir ? Je recommande à mes amis de faire comme moi. Tous dans l’action, personne dans l’illusion. Mais bien sûr, il faut être dans l’action pour convaincre. Il y a urgence selon moi.
Il me semble qu’un aspect important de cette bataille du deuxième tour est la date du 1er mai. En décidant de venir chercher un bras de fer avec les syndicats, Nicolas Sarkozy entre dans une logique de compétition avec l’extrême-droite, nous dit-on puisque celle-ci se réunit tous les ans à quelques poignées d’énergumènes autour de la statue dorée de Jeanne d’Arc. C’est en effet un acte de compétition. Mais pas avec l’extrême-droite. Dans le sens de l’extrême-droite. Ce n’est pas pareil. Le bras de fer qui est organisé l’est contre les syndicats. C’est-à-dire contre les salariés organisés sur leurs revendications. C’est sans précédent. Mais c’est la suite logique du discours contre les « corps intermédiaires » qu’il avait prononcé à Marseille. La logique d’affrontement, déjà manifeste tout au long du quinquennat, franchit un seuil. Ce n’est pas un « coup de com' ». C’est une orientation politique de fond. C’est la ligne de Viktor Orban en Hongrie. Ce chef du parti libéral d’abord battu aux élections est revenu au pouvoir sur une ligne d’extrême-droite. Parcours qu’avait laissé à mi-chemin ce paillard de Silvio Berlusconi. Nicolas Sarkozy essaie de sauter l’étape de la sanction du libéralisme en passant directement à la case politique suivante, avec les méthodes et les mots d’ordre qui y correspondent. Le danger est extrême. La réorganisation de la droite se fait sur un centre de gravité extraordinairement violent et frontal. C’est la raison pour laquelle le Front de Gauche fait de la mobilisation pour ce 1er mai une affaire centrale. Nous devons être derrière nos syndicats. Je dis bien derrière et pas à leur place car cela diminuerait la portée de leur action. La question posée en définitive dans ce bras de fer est de savoir quelles questions sont mises au centre du deuxième tour, comme problèmes que l’élection doit trancher. Qui est en cause ? Le banquier ou l’immigré ? Le 1er mai est donc un concentré du moment politique. On se souvient que dans mon discours à Marseille j’avais appelé de mes vœux à un 1er mai unitaire. Il l’est. Pour moi c’était l’occasion de souhaiter que cette place centrale soit donnée à la question sociale. A présent la question sociale est devenue une question politique, non du fait de notre propagande mais du fait de celle de l’adversaire. Il faut faire du judo politique et retourner contre lui la force du choc qu’il veut provoquer. Le 1er mai nous appelons donc tous ceux qui partagent notre combat à aller manifester avec les syndicats, dans le cortège de leur choix. Le Front de Gauche tiendra des « points fixes » dans toutes les villes où ses militants en ont les forces. Et après le passage des syndicats, si c’est la tradition des lieux ou bien si on l’a décidé en bonne compréhension avec les syndicats, on marchera nous-mêmes en cortège après le passage du dernier groupe syndical.
Si l’on revient au champ général de l’observation, avant l’action, il faut étudier les résultats électoraux. Pour avancer de façon conquérante, il faut avoir une vision lucide du résultat global en ce qui concerne le rapport de force entre la droite et la gauche dans le pays. Il s’agit de se guider dans l’action en étant lucide sur nos chances, et donc de pouvoir saisir à point nos occasions d’agir. Je suis bien conscient du fait que cet indicateur ne dit pas tout, loin de là, s’il s’agit de compter ceux qui acceptent le système et ceux qui le rejettent. Si l’on met bout à bout tous ceux qui le rejettent, même quand leurs raisons sont diamétralement opposées, on peut dire que le régime actuel repose sur une tête d’épingle sociale. C’est bien là le cœur de la crise de régime qui mine tout l’ordre en place. Mais la connaissance du rapport de force électoral doit être faite en ayant en tête la comptabilité de tout ce qui nous aider à atteindre nos objectifs. S’il s’agit de chasser Sarkozy, il faut additionner d’un côté tous les bulletins de vote de la gauche politique, de l’autre tous ceux de la droite. Et voir les évolutions pour comprendre les dynamiques en cours. Cela s’apprécie par comparaison. Voyons.
Si l’on totalise les voix de toutes les droites, il faut constater qu’elles sont en recul. En 2007, les votes pour Le Pen, Villiers et Nihous ajoutés à ceux de Sarkozy et Bayrou, cela faisait 23 342 364 suffrages. En 2012 les mêmes catégories recueillent 19 550 966. C’est 16 % de moins. Et de notre côté ? En 2007 le total des voix pour Schivardi, Besancenot, Laguiller, Buffet, Voynet, Bové, Royal faisait 13 377 032. En 2012 cela fait : 15 701 071. Une progression de 17%. Et l’autre gauche ? Il faut bien sûr tenir compte du fait que le Front de Gauche n’a pas été assimilé seulement à l’extrême-gauche. Mais la comparaison peut-être faite puisqu’elle m’a été sans cesse opposée pour minorer toutes nos réussites. En 2007, Besancenot, Schivardi, Laguiller et Marie-George Buffet recueillaient 3 300 254 suffrages. Cette fois ci en 2012, Poutou, Arthaud et moi nous recueillons 4 599 038. Nous progressons donc de 39 %. De ces quelques chiffres que conclure ? Je vois que les deux camps se radicalisent. Le processus est très largement engagé à droite. Au point que madame Le Pen est à deux doigts de parvenir à réorganiser le camp de la droite autour d’elle. C’est son objectif avoué et annoncé. En toute hypothèse, sa victoire idéologique sur son camp est faite. Sarkozy parle comme elle. La presse de droite suit le goût de sa clientèle et l’amplifie en agissant de cette façon. Elle a commencé, elle aussi, son extrême-droitisation. C’est ce que montre par exemple, de façon spectaculaire, l’évolution de « L’ Express » où la ligne éditoriale de type « Minute » s’accompagne de recrutements dans cette mouvance idéologique. Si je l’évoque ce n’est pas seulement parce que j’ai eu à en connaître du fait de l’acharnement aveuglé dont j’ai été poursuivi par ce journal. Mais parce que cela me semble être la pente prise par une partie des élites de la pensée de droite. La digue républicaine a cédé sur de larges pans de la droite mondaine. C’est un très mauvais signe quand on se souvient du passé calamiteux des expériences de ce type. Les Drieu La Rochelle commencent par être des « Christophe Barbier » avant de devenir des Brasillach. Rien ne sert de se cacher, par respect de je ne sais quelles bonnes manières, la pente prise par les événements, ni la difficulté vers laquelle nous allons.
Le cœur de la droite, c’est-à-dire l’UMP, est dans l’impasse. Sa dilution est engagée. Nicolas Sarkozy perd 1,8 millions d'électeurs par rapport à 2007. L'analyse géographique de ses résultats montre que son électorat le plus fidèle et mobilisé est celui de la grande bourgeoisie. Il n'y perd quasiment aucun suffrage : il réalise par exemple 46,5 % à Versailles contre 47 % en 2007 et parvient même à améliorer son score dans le 7ème arrondissement de Paris où il se hisse de 56 à 58 %, où encore à Neuilly où il obtient 72,64 %. Les grandes fortunes ont donc fait bloc autour de leur homme de main. Mais c’est un échec terrible, car les beaux quartiers ne peuvent gouverner que si les quartiers populaires se laissent séduire. Or le recul de Sarkozy est spectaculaire dans la partie plus populaire de l’électorat de droite. Il perd 50 000 voix dans le Pas-de-Calais. Dans les fiefs de piliers de l'UMP, la chute est particulièrement forte : à Saint-Quentin dans l’Aisne chez Xavier Bertrand, Sarkozy passe de 31 % à 25 %. Et à Marseille, à Perpignan en milieu populaire ou à Meaux chez Jean-François Copé, Sarkozy passe de 34 % à 27 %. Cette perte se fait au seul profit de l’extrême-droite. Le processus en cours qui se lit dans les chiffres c’est celui de l’extrême-droitisation accélérée de la droite populaire.
70 % de la progression de Marine Le Pen vient du recul de Sarkozy. Une transfusion. A Marseille, Sarkozy perd 30 000 voix et Le Pen gagne 28 000 voix. A Lyon, Sarkozy perd 11 000 voix et Le Pen gagne 8 000 voix. A Lille, Sarkozy perd 6 000 voix et Le Pen en gagne 3 000. C’est ce transfert qui s’accélère plutôt qu’une percée de Marine Le Pen chez de nouveaux électeurs populaires. Par exemple à Florange, commune qui vit des hauts-fourneaux d'Arcelor-Mittal, Sarkozy perd 606 voix et Marine Le Pen en gagne 636. C’est presque du pile poil. Les vases communicants à droite entre Le Pen et Sarkozy sont particulièrement marqués dans le Nord et l'Est de la France où le FN réalise ses meilleurs scores. Le Pen ne doit ses percées en terres ouvrières que grâce à l'effondrement de Sarkozy : ainsi à Tourcoing dans le Nord, Sarkozy perd 4 000 voix et Marine Le Pen en gagne 3 000. On observe le même phénomène à Vaulx-en-Velin dans le Rhône, où 71 % de la population est ouvrier ou employé : Sarkozy y perd 800 voix et Marine Le Pen en gagne 700. Dans sa course poursuite avec Sarkozy, Marine Le Pen atteint ainsi quasiment le même score que lui dans plusieurs régions : Picardie, Lorraine, Nord-Pas-de-Calais, mais aussi Languedoc-Roussillon. Sans les efforts du Front de Gauche pour endiguer la montée du FN, le scénario d'une élimination de Sarkozy par Le Pen n'était donc pas très éloigné. Le FN dépasse en effet les 20 % dans 11 régions (une sur deux) et dans 43 départements. Mais sa dynamique n'est pas homogène et se heurte dans de nombreux endroits à la percée du Front de Gauche. C'est le cas à Marseille où Marine Le Pen réalise 21 % là où son père et Bruno Mégret totalisaient 27 % des voix en 2002. Elle perd ainsi 1 200 voix par rapport au record réalisé dans cette ville par l'extrême-droite en 2002. Et par rapport à 2007 ? Elle ne récupère que 28 000 des 30 000 voix perdues par Sarkozy. Pendant ce temps, le Front de Gauche gagne au contraire 42 000 voix !
Cette radicalisation ne s’opère pas au même rythme de notre côté. Il est vrai que nous ne sommes à l’œuvre que depuis trois ans. Le Front de Gauche ne domine pas idéologiquement la gauche. La preuve selon l’IFOP, 30 % des électeurs de François Hollande ont hésité à voter pour nous. Cela ferait neuf points de plus pour nous s’ils avaient choisi de ne pas se laisser effrayer par les affolés de la vingt-cinquième heure qui les ont ramené au prétendu « vote utile ». Leur niveau de politisation est donc resté bas. Nous ne leur avons communiqué aucune énergie politique. Le chemin à parcourir se nourrira des épreuves que notre camp va vivre et de notre capacité à nous en saisir pour tirer les événements du bon côté. C’est le moment de dire que notre affaire est bien engagée. Très bien engagée. Avec près de quatre millions de voix (11,11 %), le bulletin de vote du Front de Gauche a gagné trois millions de voix depuis notre première campagne électorale aux européennes, il y a trois ans, où nous avions rassemblé 6,5 % des suffrages. La conquête réalisée est désormais bien répartie sur l’ensemble du territoire. C’est le signe qu’il s’agit bien d’une force politique nouvelle qui ne reproduit pas simplement la carte du passé des organisations qui le constituent. Le Front de Gauche fait plus de 7 % dans tous les départements sans exception en métropole. Il recueille 10 % des votes ou plus dans 70 départements et plus de 13 % dans 20 départements. De grandes villes sans tradition communiste forte ont ainsi voté à plus de 15 % pour nous comme Grenoble, Toulouse, Lille, Besançon ou Montpellier. De spectaculaires progressions sont aussi enregistrées là où nous avons assumé des clivages politiques forts. Ainsi en Alsace. Nous avons milité à visage découvert pour l’abolition du Concordat. Nous avons augmenté notre score de plus de 300 %. Nous y sommes passé de moins de deux pour cent à plus de sept ! A Marseille aussi, le discours clair et décomplexé sur la valeur du métissage a rencontré un écho populaire de masse en hissant le Front de Gauche à près de 14 % sur la ville et à plus de 20 % dans plusieurs arrondissements populaires des quartiers nord. Sarkozy y perd 30 000 voix et Le Pen en gagne 28 000. Le PS en gagne 1000 mais le Front de gauche en rassemble 42 000 de plus. Là aussi c’est la stratégie de combat Front contre Front qui a permis de tenir tête et de percer. Vaulx-en-Velin est un autre bon exemple de percée du Front de Gauche en milieu populaire et ouvrier. Souvenons-nous que dans cette ville, 71 % de la population est faites d’ouvriers ou d’employés. Le Front de Gauche y gagne plus de 2 000 voix. Il est la deuxième force de la cité avec près de 19 % des voix.
Dès lors on peut constater que le score élevé de Marine Le Pen ne se fait pas à notre détriment. Nous avançons en face à face. Là où le FN progresse, le Front de Gauche progresse aussi. Ce sont donc les dynamiques respectives qu’il faut comparer pour voir qui prend l’ascendant dans la société. Car c’est autant une radicalisation de la société que celle des espaces politiques. Cela se vérifie spécialement en terres ouvrières. Elles sont loin de se donner à Marine Le Pen. Ainsi à Petit-Couronne en Seine-Maritime où la fermeture de la raffinerie Petroplus menace 900 ouvriers et où tous les candidats à la présidentielle se sont rendus. Sarkozy y perd 249 voix, Hollande en gagne 114, Le Pen 436 et le Front de Gauche 693. Nous sommes ainsi la plus forte progression. Enfin, un exemple montrant la place que peut se tailler le Front de Gauche face à la droite. Les deux départements où Sarkozy réalise ses plus mauvais scores – la Seine-Saint-Denis et l’Ariège – sont aussi ceux où le Front de Gauche obtient ses meilleurs résultats, avec près de 17 % et des pics à 25 % dans de nombreuses communes à composition sociale populaire. Notons que contrairement aux regards trop rapides, à Florange, le Front de Gauche gagne 654 voix, quand Le Pen en gagne 636, manifestement arrachées à l'abstention. A Audincourt, où résident 3 000 ouvriers qui travaillent sur les sites de PSA Sochaux-Montbéliard, Sarkozy perd 439 voix et Marine Le Pen en gagne 376, tandis que nous en gagnons 740 ! La conséquence est que nous sommes bel et bien en train de constituer la relève de la gauche traditionnelle. Que le processus ne fasse que commencer n’y change rien. Le mouvement est engagé. La puissance actuelle mille fois célébrée de Marine le Pen ne doit pas empêcher de regarder son évolution dans le temps long pour la mettre en regard de notre dynamique actuelle. C’est un fait et il est alarmant : Marine Le Pen gagne 2,6 millions de voix par rapport au score de son père en 2007. Avec près de 18 %, elle dépasse le score historique du FN en 2002. Mais elle ne parvient pourtant pas au niveau cumulé des scores de son père et de Mégret qui était de 19 %. C’est le contraire de ce que disait le résultat annoncé en début de soirée électorale ! Notre résultat se lit dans le sens inverse. C’est une percée pure. Elle donne le ton du changement qui a commencé à gauche.
Je le rappelle, le total des voix de gauche augmente fortement par rapport à la dernière présidentielle. Il passe de 13,3 millions (36,4 %) à 15,7 millions (43,7 %). C’est le meilleur score global de la gauche à une présidentielle depuis 1988. Mais le score de François Hollande n'est responsable que d'une petite partie de cette progression. L’essentiel, les trois-quarts, vient de la percée du Front de Gauche. Hollande n’ajoute que 770 000 voix par rapport à Ségolène Royal. Dans les fiefs de ses visibles lieutenants, aucune dynamique n'est détectable. A Montbéliard chez Pierre Moscovici, le nombre de voix pour François Hollande est en baisse de 105 voix par rapport à Ségolène Royal au 1er tour de 2007. Le Front de Gauche y gagne plus de 1 000 voix à la gauche en terre ouvrière. A Nantes, chez Jean-Marc Ayrault, François Hollande ne recueille que 78 voix de plus que Ségolène Royal. Nous permettons à la gauche de rassembler 15 000 voix de plus par rapport au score du PCF en 2007. De même à Argenton-sur-Creuse, la ville de Michel Sapin, François Hollande ne gagne que 67 voix par rapport à Ségolène Royal. A Evry chez Manuel Valls le nombre de voix PS stagne. A Lille chez Martine Aubry, il perd même des voix. Conclusion : l'essentiel de la dynamique de la gauche vient de la percée du Front de Gauche. Nous apportons les deux tiers des voix supplémentaires comptées à gauche. Cet apport à la gauche est très perceptible dans les terres populaires les plus touchées par le vote FN. Ainsi à Cavaillon où 64 % de la population est ouvrier et employé, François Hollande n'engrange que 13 voix de plus que Ségolène Royal. Mais le Front de Gauche gagne 1 200 voix ! A Marseille, que j’ai déjà évoquée, c'est le Front de Gauche qui permet à la gauche de passer de 36 % en 2007 à 45 % en 2012.
J’achève cette note en vous faisant connaître la lettre que j’ai reçue d’Allemagne que m’ont adressée nos amis de Die Linke. « Cher camarade Mélenchon, cher Jean-Luc, nous t’adressons nos vœux les plus cordiaux pour ton très bon résultat au premier tour des élections présidentielles en tant que candidat du Front de Gauche. Votre résultat montre que les électrices et électeurs français en ont assez d’une politique qui sert avant tout les intérêts des gens aisés et du capital financier. Toi et les militants du Front de Gauche, vous avez réussi à leur montrer des alternatives sociales et de gauche, et à les convaincre, dans des conditions difficiles, que ces alternatives sont éligibles. Ce résultat des élections montre en même temps combien vous avez eu raison de vous battre de façon offensive contre toutes les tentatives de monter les victimes de la crise les unes contre les autres, et d’exacerber la xénophobie et le nationalisme.
Ce résultat est important au-delà de la France. L’un des porte-drapeaux de la politique anti-crise européenne, antisociale a été sanctionné par les électrices et les électeurs, et sera, espérons-le, définitivement chassé du Palais de l’Elysée dans deux semaines. Le duo Merkozy serait ainsi brisé.
A l’avenir, nous espérons qu’il ne sera plus aussi facile d’imposer à toute l’Union Européenne des « mesures de lutte contre la crise » à l’allemande. Cher Jean-Luc, nous te souhaitons ainsi qu’aux camarades du Front de Gauche d’arriver à imposer l'influence sur la politique française que révèle ce résultat, et en particulier que vous réussissiez à renouveler et à renforcer votre succès aux élections législatives. La LINKE allemande, la gauche dans toute l’Europe, compte sur vous. Salutations cordiales. Klaus Ernst et Oskar Lafontaine »
c dans l air " on ne pourra payer la dette donc il faudra renegocier la dette" premiere fois que j enends ca la tele
tout à fait d'accord avec Anne19h01. Bové était soutenu par les altermondialistes, les alternatifs, type FASE avec Braouzec, par exemple.
dans mes calculs, je prends pour base 2007 la somme BB soit Buffet°+ Bové.
A-t-on touché le fond ? http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/raincy-sarkozy-parle-s-curit-pas-bobos-boulevard-saint-germain-257452 "Etre traité de fasciste par les communistes est un honneur" ! Jusqu'où ira-t-il ? Au bout de sa folie ?
Il n'y a aucune perte de crédibilité à voter Hollande si on ne lui demande rien en retour. Comme c'est le cas, CQFD.
Ce soir à C dans l'air ils ont fait passer deux questions de sympathisants FdG (on voit qu'on est pas au deuxième tour):
_ pourquoi pas une autre répartition des richesses?
_ pourquoi subir le diktat des marchés?
Bien évidemment, l'un des contradicteurs a évoqué la Corée du Nord quant à Calvi il a eu la condescendance qui lui va bien !Réponse : 10 secondes pour les 2. Bernard Marys a presque voulu en une demie seconde défendre l'intérêt des deux questions mais en une demi seconde et sans une grande conviction... ce fut vain et inaudible..
Fiorentino, Bouzout Marys et un V.A : ils sont tous quasiment tombés d'accord sur le fait qu'il fallait que tous les pays renégocient leur dette auprès des chinois, des émergents et des qataris car de toute façon ils ne pourraient pas la payer que cela soit les Italiens, les grecs et même les français ! Ils ont même expliqué que les chinois accepteraient car de toute façon il fallait bien qu'ils vendent leur produit en europe et aux USA !
Calvi appeuré, a demandé alors ce que les détenteurs d'assurance vie et de titre de dette européens feraient qd ils perdraient 25% de leur patrimoine, on lui a répondu que de tte façon la crise était là et que c'était la seule solution !
Je vous passe le couplet sur l'Europe ou Bouzout demandait qu'on demande l'avis au peuple concernant cette renégociation et une europe fédérale et que les autres lui ont dit que les peuples diraient NON comme en 2005 d-ou l'idée d'une europe à 6...
O ben ça,vl'à t'y pas dans l'air du temps qu'ils risque de signer pour un audit sur la dette à rien raquer et surtout pas les intérêts crapuleux,y a intérêt.
Exemple du vote des étrangers grandeur nature dans une commune de 1700 habitants : résultat un ressortissant algérien, deux australiens, un américain.
alni dit:
En ce moment, l'émission "c'est dans l'air"... ! De quoi saper le moral ! "Qu'ils s'en aillent tous" !
Oh ! Onc Bernard a quand même réussi à les faire douter à 1 contre 4.
Fiorentino en venant même à dire qu'il faudra annuler de la dette !
Et Calvi qui commence à craindre pour son portefeuille..
J'ai également 2 exemples de personnes qui soutiennent le FdG mais qui ont finalement voter FH. Leur choix se portera vers le FdG aux législatives.
Voter Hollande pour virer Sarkozy d'accord mais à condition de n'en faire qu'une étape de la bataille qui a commencé avec la présidentielle, de continuer le combat et de ne rien lui lâcher. Et surtout PAS DE MINISTRES AU GOUVERNEMENT. Attention, accepter d'avoir des ministres dans son gouvernement ce serait endosser une part de responsabilité de sa politique. Dès le lendemain de la présidentielle il faut embrayer sur les législatives.
Et bien je me lance à mon tour pour un commentaire après avoir passé des heures de lecture instructive et passionnante sur ce site ! Après mon abattement de dimanche soir,j irais voter le 6 mai Hollande mais à reculons ainsi que toutes ma famille car ce sera pour le moins pire et nous resterons malgrés tous dans la RESISTANCE ! Pour son 1er vote mon fils de 18 ans à pris sa première désillusion ainsi que celui de 22 ans mais je sais que au fond de leur coeur ce n est pas la haine de l autre qui est là,mais le sens du partage,de la solidarité ! Souvent ça me fait enrager de voir le traitement médiatique qu on nous fait subir et j essaye de convaincre autour de moi en étaillant et en argumentant.Votre dernier billet ma regonflé et votons Hollande pour dégager NS ! Car ensuite nous serons là pour peser sur ce gouvernement socialo-libérale ! Résistons !
Voilà,ça va me faire mal,mais je vais quand même voter PS....C'est la première étape, selon moi obligatoire, afin de préparer le terrain pour la prochaine.La marche était trop haute cette fois-ci pour la franchir d'un coup! Aïe quand même!
Les votes des Français de Liège : 14,68% et 304 voix pour Mélenchon qui est 3ème, dépasse Bayrou et dépasse Le Pen (qui a dépassé Mélenchon à Charleroi, Arlon, et surtout Tournai, Comines et Mouscron).
Les Bruxellois ont donné le 2ème meilleur score avec 11,39%
Score le plus bas: Anvers (6,63%) et Eindhoven aux Pays-Bas (5,69%)
A la lecture des posts, je trouve que pas mal expriment une déception, celle de ne pas avoir dépassé le FN de ne pas être plus forts encore; beaucoup d'autres expriment des réticences à voter Hollande à ce deuxième tour.
Je me demande si les enjeux sont bien compris, en face de qui et de quoi nous nous trouvons confrontés. Se rend-on bien compte que si Sarkozy était réélu des conséquence sur les gens, leur désespoir ? Et alors la droite ne se retiendrait plus du tout, elle écraserait pour très longtemps toute vélléité de résistance, nous et tous les acquis sociaux. Ce serait le signal de la curée sur toute l'Europe. Là pour le coup, le FN serait en mesure de prendre le pouvoir dès 2017.
Par comparaison si Hollande est élu et c'est ce que je crois, la droite prendra la claque de sa vie, même si nous allons nous retrouver avec une droite Le Penisée, l'espoir et le courage de se battre va nous submerger, et c'est là que Hollande est attendu, je pense qu'il le sait et il n'aura pas le choix si nous sommes déterminés. Et s'il n'a pas le choix c'est aussi parce que le FdG a mis a nu la politique de Bayrou, coupant la route à la social-démocratie de la tentation centriste.
La bataille est sur la bonne route, parce que le FdG est une force incontournable. Réfléchissons bien !
@ Gabriel 984
« Colère de voir MLP à 17,9% et nous seulement à 11,1%. », écrivez-vous.
Bonjour ma colère (air connu). Positivons que diable ! Voyez 2002 :« Mais elle ne parvient pourtant pas au niveau cumulé des scores de son père et de Mégret qui était de 19 %. C’est le contraire de ce que disait le résultat annoncé en début de soirée électorale ! Notre résultat se lit dans le sens inverse. C’est une percée pure. Elle donne le ton du changement qui a commencé à gauche. », écrit Jean-Luc Mélenchon.
« Bain de foule à Fréjus », était-il titré ces jours derniers… « Marina Pieds dans l’eau », rien de plus !
Monsieur Mélenchon, a atteint un bon score au vu des moyens mobilisés contre lui.
Mme Le Pen a profité d’un climat de racisme enraciné malheureusement au fin fond de la population par une confusion bien entretenue par le président en place entre délinquants assimilés à étrangers (français pour la grande majorité) et gens honnêtes invisibles (indifférent) pour des raisons diverses, aux problèmes.
M Hollande est présenté depuis longtemps et par tous les médias comme l’adversaire n°1 du président sortant (opinion unique)
Quant à M Sarkozy, en dehors de ses électeurs fidèles (riches) vivement critiqué tout le long de son mandat, il bénéficie d’une chose qui peut-être vous paraîtra bizarre, il est dans les campagnes profondes de « La Droite » (droiture) et un parti dit de « gauche » (maladroit).
Je m’explique, dans ma région, il était strictement interdit au gaucher d’écrire à l’école ou à la maison de la main gauche et cela est toujours encore mal vu d’être gaucher.
Oui la peur de la sorcellerie existe encore de nos jours au fin fond de la France.
Le communisme, ce mot fait trembler des individus qui le 15 du mois non plus rien sur leur compte et aucune de ses personnes ne pourra objectivement vous répondre pourquoi !
Mais pour en revenir au second tour, ne vous laissez pas détourner de la conviction absolue de battre Sarko. Quand on risque de perdre la vie il faut savoir ce couper un doigt !
Résistance camarade, et attention aux intrus sur le Blog
@Mycroft 1033
Vous dites : "dégager" ou "éliminer" ne m'attire pas. Que faut-il faire, alors, vis-à-vis de Sarkozy ? Le reconduire ? Les résultats de dimanche montrent que le second tour n'est nullement acquis pour Hollande. Si Jean-Luc Mélenchon a insisté pour qu'il ne manque pas une voix, ce n'est pas sous l'effet d'une soudaine crise d'autoritarisme. C'est qu'il y a un réel risque à se prendre un 2e quinquennat Sarkozy, et à entendre tout ce qui se profère à droite depuis dimanche, la lepénisation vivra de beaux jours. Pas nous. Alors c'est vous qui voyez, mais chaque bulletin blanc, chaque abstention donne une chance à Sarkozy.
@ Yann Guérin,
Détrompe toi camarade!
Dans un premier temps j'ai fait par de mon penchant pour l'abstention. Il me semble même m'être adressé à toi personnellement. Je ne reviens pas sur mon argumentation. Je ne suis pourtant pas à l'UMP mais militant PG.
Ma raison l'emporte et je glisserais le bulletin FH dans l'urne. Je m'en explique à 18h52.
Il me parait important que le PS ainsi que l'Obs, Libé etc.. comprennent que leur campagne de dénigrement peut être lourde de conséquence sur le report de voix. Il est normal qu'un grand nombre de sympathisants et militants FdG soit retissant et se refuse à voter PS. Il s'exprime sur ce blog et grand nombre d'entre eux entendrons notre message. Quand à bienevue, il n'a pas l'air de faire parti de ceux dont je parle. Il ne va pas tardé à disparaitre ;-)
Entièrement d'accord avec pascaleB, l'élection de Hollande est très loin d'être acquise, et un nouveau quinquennat avec sarko on peut dire adieu à ce qui reste des conquêtes sociales.
En 1936 c'est la rue qui a infléchi la politique d'un gouvernement de gauche : le Front Populaire.
En 2012 c'est la rue qui pourra infléchir le gouvernement de F Hollande, et ce, très rapidement, s'il mène une politique pro "dictature des marchés et de l'Europe" en remettant en cause...le CDI par exemple. La libéralisation du marché du travail est la prochaine étape de l'attaque des marchés...qui que soit le président.
Citoyens Résistants...il faut déjà voter Hollande. Parce que si c'est Sarkozy, on ne pourra pas se mobiliser contre le vote du peuple...
@ 1036 Red@rt (13)
Idem pour moi. C'est plutôt encourageant pour les législatives, mais cela montre que le vote utile est toujours d'actualité. J'ai du mal à le comprendre : pourquoi avoir peur de se sentir responsable d'une éventuelle présence du FN au second tour ? Sont responsables ceux qui ont voté FN, point final.
@ermler
Les votants utiles auront moins peur si Hollande passe, c'est ce que je voulais dire, même si bien entendu et ce sera son jeu, le candidat du Ps appelle à lui donner une large majorité.Il faudra au moment des législatives une nouvelle fois dénoncer ce processus du vote utile qui nourrit l'objet de la peur, plutôt qu'il ne le combat. Le preuve en a encore été donnée lors de ce premier tour.
@ Marie 46, 10333
Est-ce que quelqu'un peut me rassurer ?
oui ! ça vaudra ce que ça vaudra, mais comme je l'ai dit sur un poste réparti en 4 messages qui doit être sans doute une analyse trop superficielle, à défaut d'être stupide puisqu'elle n'a rencontrée aucun écho; la victoire de Hollande me paraît inévitable car :
En substance, car je ne voudrais pas redire ce que j'ai déjà exprimé précédemment, elle me paraît inévitable car l'immense majorité du FdG votera Hollande, puis la descente aux enfers de Sarko vers le racolage ignoble de l'électorat FN signe et achève sa déchéance morale et contribuera à augmenter, de mon point de vue, la part vers Hollande du vote centriste, et à cela, s'ajoutera le fait que bon nombre d'électeurs FN, qui en d'autres circonstances auraient voter pour Sarko face à un PS, risque, par pure stratégie (en vue de se repaitre sur les ruines escomptées de l'UMP après un probable échec à la présidentielle) de s'abstenir de voter Sarko, voire de pousser la perfidie du stratège jusqu'à voter Hollande pour garantir l’échec de Sarko.
Ce sont ces paramètres là qui me font penser (puisque j'étais assez peu désireux de voter Hollande à cause du mépris des soces envers nous au cours de la campagne du 1er tour), qu'Hollande sera élu et, qui plus est, avec un score très important, voire inédit pour la gauche sous la Vème.
Je ne sais pas si ça vous rassure, mais voilà où j'en suis dans mon analyse qui...
je ne retrouve plus qui est l'auteur de la formule, mais je l'adopte: LA Gauche DECOMPLEXEE
après avoir proclamé haut et fort que jamais plus je ne voterai PS, ce long argumentaire m"a convaincue de re-chausser la pince à linge pour cause d'état d'urgence national
@ red@rt
bien sur, mon camarade, je l'ai bien compris te concernant ainsi que d'autres, ma diatribe concernait des lascards comme ce bienevue qui ressemblent fort à des provocateurs venant semer le trouble en ces lieux.
pour te rassurer, je glisserai également mon bulletin dans l'urne sans illusion sur Hollande et uniquement pour dégager l'autre crapule de ns. J'ai confiance dans notre capacité à rester indépendants du PS. Dans le cas contraire, ce serait une catastrophe pour notre pays. la moindre soumission du front de gauche ou d'une de ses composante au PS ouvrirait un boulevard au FN.
à Guy Hardy 1008
En effet les législatives sont la suite, 15 députés FdG suffisent à créer un groupe.
A nous de nous donner le maximum de représentants à l'Assemblée pour influer sur les socialdémocraties française et européennes...
Nos 11% sont "11% de valeurs profondément républicaines et sociales" profondément ancrées, coûte que coûte, dans l'esprit de ceux qui ont votés Front de Gauche; j'ai la ferme conviction que ce n'est pas le cas des électeurs FN qui ne font que réagir sans véritablement posséder de fond idéologique.Une partie d'entre eux, d'ailleurs, viendront, je n'en doute pas, nous rejoindre en temps voulu.
Un grand merci à Jean-Luc Mélenchon pour son action décisive passée, présente mais surtout à venir.
Enfin, au risque de plagier notre représentant, le FN doit être convaincu qu'à chaque fois qu'il avancera, il trouvera sur sa route le Front de Gauche en général, les camarades communistes en particulier.
Ainsi soit il.
@ micmousse
mon entreprise a aussi été privatisée sous jospin, tu peux imaginer l'amour que je porte au socialos.
dire que le PS va encore nous trahir, ce n'est pas un scoop. ici, tout le monde, ou presque, en est conscient. Si je disais ce que je pense du PS, le WM me censurerait et il aurait raison.
pour autant je vais voter Hollande, uniquement pour des raisons humaines et tactiques.
d'abord pour arrêter les arrestations et les déportations des sans papiers.
Aussi pourri soit-il, je vois mal Hollande continuer ce trafic odieux, ça c'est pour le côté humain (l'humain d'abord, non?)
ensuite tactique, parce que je veux que le PS se mette à genoux devant la finance pour que nous puissions enfin lui passer dessus, que le peuple voit enfin qui défend vraiment ses interets et que nous soyons définitivement débarassés du vote utile!
Pour finir, parce que ne veux pas offrir la France a un facho, et sarko en est un, de la pire espèce!
Dimanche, j'étais très déçu car utopique, je voyais le Front de Gauche au 2e tour, et j'avais enthousiasmé mon entourage à voter Jean-Luc Mélenchon (5 voix). De plus voyant le Front National devant le Front de Gauche, j'enrageais car c'était le premier objectif: être devant le FN. Je ne voulais pas voter Hollande au 2e tour et puis lorsque Jean-Luc a appelé à voter contre Sarkozy, j'ai compris la nuance et après avoir lu ses propos qui m'ont regonflé, le 6 mai, je voterai contre Sarkozy et non pour Hollande.
Oui l'important n'est pas tant la hauteur des chiffres mais plutot la courbe de leur croissance. Nous avons fait en 1 an ce que le FN n'a pas fait en 20 ans.
Jean-Luc, je te redis mon soutien et mon envie de voir notre mouvement citoyen se répandre et s'amplifier. Continuons à RESISTER pour ne pas regretter. Je suivrai ton mot d'ordre même s'il m'en coûte, ne serais-ce que parce que je ne veux pas subir les 5 prochaines années sans pouvoir me révolter.
Ma liberté de parole, celle que tu m'as redonnée, dois servir à propager le message, c'est ce que je fais autant que je le peux.
L'HUMAIN D'ABORD et arrêtons de porter des jugements sur les électeurs de ci ou de là... Le respect de la différence c'est aussi notre marque de civisme.
Bonjour amis(es), bonjour monsieur Jean-Luc Mélenchon,
J'ai voté pour vous. Je suis certainement moins déçu que vous à cette heure où je vous écrit. Je ne vous cacherai pas que j'ai eu mal à l'annonce des résultats.
Demain, je publie un texte et même si mon blog est un peu plus léger, mon combat pour battre Sarkozy et sa bande de gangster UMP est réel. Il sera auto-critique, peut-être que vous et que des gens lisant ici me feront l'honneur de le lire. Lisez le avec recul et légèreté.
Vous avez dit que vous avez atteind votre but en réduisant les voix de Marine Le Pen. Je pense aussi, mais le plus important, c'est surtout de battre, à mon sens, Sarkozy. Et vous, nous tous, nous avons contribués à sa déception d'obtenir un score de dictateur, qu'il est à mon sens.
J'aurai voulu que vous soyez au second tour. Nous espérions tous au moins la troisième place, mais nous n'avons pas à rougir, puisque nous nous sommes exprimer.
Certes, certains journalistes vous ont dépeind en sanguinolant gauchiste mais que s'attendre de médias à la botte de leurs patrons grand vizir du capital ?
Je suis heureux que vous avez repris le sentier du combat.
La lutte n'est pas finie, elle commence seulement. Nous devrons mener bien des batailles pour arriver à faire reconnaître la justesse pour ne pas dire la justice de notre combat.
Nous sommes là avec vous. Vous n'êtes pas seul. Nous nous levons avec vous et sommes derrière vous !
à Houy Delalande Fabien 951
"Je regrette Chirac, le dernier héritier d'une droite avec laquelle il était bon de se battre à la loyal néanmoins. Un voleur, un menteur de première classe, mais par rapport à aujourd'hui Chirac est de gauche, [...] par rapport à ce qui se passe en ce moment".
Il me semble que tu as la mémoire courte, ou sélective. Moi je n'ai pas oublié que Chirac est l'homme qu'insupportent le bruit et l'odeur de notre voisin de palier. Si nous avions prêté davantage attention à cette banalisation du racisme du temps que Chirac était 1er ministre puis président, nous n'en serions pas aujourd'hui avec un FN à 18%. Arrêtons d'idéaliser Chirac, surtout au moment où on se prépare à faire élire Hollande comme président selon le même principe - pour barrer la route à l'extrême-droite. Avec ses 82% de vote de raison, Chirac et sa clique se sont crus tout permis - pas question de laisser Hollande penser une seule seconde la même chose.
@ micmousse 1034
Et ça va vous faire quoi, 5 nouvelles années avec Sarkozy ? A entendre tout ce qui se profère à droite depuis dimanche, s’il repasse (ce qui n’est pas du tout exclu, au vu des résultats du premier tour), la lepénisation a de beaux jours devant elle, et pas que dans les esprits. Entre néolibéral et néolibéral facho, je vire néolibéral facho. Pas vous ? Quant aux journaux, radios, TV, laissez les tomber, ils sont hautement toxiques ces jours-ci ! Lisez l’Huma, allez sur le site placeaupeuple, écoutez l’extrait de l’interview de Jean-Luc Mélenchon dans « Là-bas si j’y suis ». Excellent antidote.
@1013 Lilly54 merci de l'avoir relevé :
"Etre traité de fasciste par des communistes, c'est un honneur"
Il s'agit d'une phrase de Pierre Laval si je ne m'abuse...
@gilles à 17h41
Gilles, les syndicats, ils t'attendent, adhère et va voir ce qui si passe!Je ne peux mieux te dire!
Bravo Jean-Luc Mélenchon ! Pour une première nationale, malgré les vents contraires, la kabbale et l'économie de moyens, c'est la brillante trajectoire d'une naine rouge qui poind...
Pour moi, au delà des rencontres superbes dans un air suranné de révolte, au delà de l'amitié et de la ferveur des actions, au delà du fameux score à 2 chiffres, il y a une prise de conscience, un acquis indélébile qui a été de voir les médias démasqués, leur mauvaise foi, décortiquée, les ondes réduites à leurs sots blablas et que seuls les moments précieux des retransmissions des meetings ont évoqué la vraie vie...
Merci pour tout, la victoire tout de suite !
@jean-luc 874 et mélopée 884
Oui, bien d'accord avec vous : il faut absolument sortir de l'entre-soi et retouner au charbon auprès des gens qui justement ne pensent pas comme nous, et diffuser le plus largement possible le programme et l'espérance du Front de Gauche. C'est super de lire sur ce blog tous les avis convergents qui plébiscitent, à juste titre, le FdG et son score très honorable au 1er tour, ça donne du coeur à l'ouvrage. Mais maintenant, il faut continuer l'éducation populaire, aller dans les campagnes, dans les usines, dans les bureaux, dans les agences pôle emploi... là où se vivent le turbin et le chômage au quotidien. On lâche rien !
a gilles 965 : Je partage totalement ton avis, avec une réserve à confirmer : sud solidaires est je crois sur le mode l'autogestion. en tous cas, la seule OS a ne pas avoir de permanents.
@ 1034 micmousse
"il n'a pas besoin de faire d'efforts pour le Front de Gauche, tu lui as déjà donné sans conditions"
Appeler à voter pour battre Sarkozy "sans conditions", ça veut dire clairement que le vote "utile" consiste à nous épargner le pire, mais qu'il n'est pas question de collaborer à un gouvernement dont le programme n'a rien en commun avec le nôtre. puis viendra le temps des législatives pour remettre nos drapeaux dans le vent de l'histoire...
@michel gaillard 989
J'adhère complètement à ta proposition - c'est d'ailleurs ce qui m'a retenue jusqu'à présent d'adhérer au PG u à une autres des composantes du FdG. L'aspect collectif, protéiforme, du FdGauche convient davantage à mon esprit et à mon espace-temps, qu'une entité unique, dont le concept est pour moi sclérosant et dépassé.
Tout d'abord, mille merci Jean Luc pour l'énergie déployée durant cette campagne et que vous nous avez transmise vous et votre équipe.
Malgrè la déception et l'écoeurement du 1er tour, il nous faut poursuivre le travail amorcé, c'est à dire éjecter Sarkozy définitivement. Je n'ose imaginer sans frémir un 2nd quinquennat sous la domination de la mafia UMP, les conséquences dramatiques sur la vie des gens. Alors même si Hollande fait bien piêtre figure, il est essentiel qu'il remporte le 2nd tour. Autour de mois, j'ai plusieurs personnes ayant voté pour vous, qui sont très hésitantes à voter Hollande. Alors je vais mobiliser en resituant sur l'enjeu majeur : celui de virer Sarkozy et sa clique de nuisibles, pour continuer ensuite aux législatives afin d'installer une vraie force de gauche au parlement.
Je vois apparaître souvent des commentaires faisant référence à The Economists.
Mais savez-vous qu'elle est sa ligne éditoriale?
Il défend le monde libéral, la libre-entreprise, le libre échange et le marché...libre!
Alors c'est une référence? Nous avons que ce type d'analyse à nous mettre "sous la dent"?
@ sage charlotet 20h21
En ce qui me concerne, pas un ministre du front de gauche pour Hollande. On le laisse se mettre à genoux devant la finance, ce qu'il s'apprête à faire, et on lui passe dessus dès qu'il est à terre
Sarko aime à parler des racines chrétiennes de la France. Mardi, un quotidien parisien paraissant sur toute la France a publié trois photos: celle de Hollande, Sarkozy, Le Pen : trois personnalités dont le père est ou était d'extreme droite; sont-ce des racines cela?
Notre pays est en danger. Alors on se lève et on se bat. Ca commence avec un bulletin de vote. FdG au 1st tour. FH au 2nd, dans le cas qui nous préoccupe actuellement.
Dans la vie, pour résoudre ses problems, il faut lister les priorités. L'ordre dans lequel on le fait est essentiel : 1) virer NS ; 2) avoir un max de députés FdG ; 3) foutre la pression et la misère sur le gouvernement FH, quand va arriver l'attaque de la finance contre notre pays. Là, à ce moment-là, on verra qui avait raison... un certain Jean-Luc M., par exemple.
Si ça doit se terminer dans la rue, eh bien, qu'il en soit ainsi ! Mais nous n'allons pas laisser notre pays se faire dépecer par la finance, non ? On ne va pas se laisser mener à l'abattoir comme des moutons, même s'ils vont essayer de nous tondre d'abord !
Mais pour mener tout cela, il faut effectivement virer Sarko. Sinon, ce sera non seulement la fin de nos acquis sociaux, mais surtout la fin de nos libertés fondamentales : voyez comme l'action syndicale a commencé à être criminalisée avec lui. Après, je le vois bien s'en prendre à tous les militants associatifs qui pourraient "gêner", nationalement ou localement.
Cette élection n'est pas qu'une bataille gauche/droite. C'est une lutte entre les forces de la Lumière (que nous incarnons avec "l'humain d'abord") et les forces des ténèbres qui reviennent en force avec de forts relents vichystes. C'est le retour des années 1930. On connaît la suite.
Appeler à voter pour Hollande est moins évident que d'appeler à voter contre Sarkozy. L'air du temps est au refus, au "contre".
Nombre d'électeurs ne réagissent plus qu'instinctivement, comme les médias les y incitent.
La peur, la colère, et l'égarement, permettent rarement une écoute attentive et une critique logique.
S'il vous plait, tenez en compte dans les années qui viennent.
Et ne vous laissez plus détourner des vrais sujet par les "journalistes".
Si leurs questions vous paraissent ridicules, traitées les comme telles.
Au besoin donnez leur une leçon de professionnalisme, à l'aide d'exemples concrets.
Bientôt les législatives, bonne chance.
Quand France 2 fait la pub du FN: cherchez l'horreur.
A l'instant, au JT, un reportage "innocent" sur l'abstention galopante dans le 93, sur fond d'insécurité et d'incivisme à Clichy s/bois. En conclusion, la parole est donnée à une vieille dame qui a voté FN, "parce que c'est pas possible autrement". Pour France 2, le FN monte, monte, naturellement.
Or, vérification faite, à Clichy s/Bois, le FN gagne 3,59 points
Le Front de Gauche: 12,67 points, en 3ème position à 1 point de Sarko!
Voilà comment, chaque jour, on accrédite l'idée que le FN cartonne, alors qu'il progresse bien moins que nous, en proportion. Décidément, il nous faut un canard à nous. Tant qu'on ne l'aura pas, on se fera dégommer par la "grande presse", et on braillera dans le vide. A quand une souscription publique et militante, comme l'avait fait KAHN avec l'EDJ ?
Francine DUCROT (ST LEU Réunion)
Bonsoir,
C'est ton droit et je le respecte, de ne pas vouloir voter pour Hollande, chacun a son passé, son éducation politique.
Mais pour ma part, il me serait difficile de ne pas tenir compte de l’expérience de ma famille dans la Résistance, même si ce ne fût pas des héros! Tu comprends. L'Humain d'abord.
Ceci est valable pour tout ceux qui pense comme toi!
Nous aurons à faire face à de nombreuses polémiques si Hollande ne passe pas et s'il est élu, dans cinq années nous payerons notre soutient à ce bonhomme très très cher! Car, sans être devin, la situation ne s'arrangera pas, après un léger sursis, le retour à la fatalité et la réalité des marchés sera reservie avec une rigueur équivalente à celle que NS à mis en place. Difficile de juger, mais analysons ce qu'ont fait tous les partis sociaux-démocrates en Europe, une allégence à la finance et aux petites gens de payer.
Préparons déjà notre défense pour justifier notre soutient à cette politique molassonne pour éviter le pire.
Bon !
Dimanche 6 mai 2012,la seule arme d'indignation massive électorale pour dégager Sarko qui à fait tant de mal pendant 10 ans et oui : "c'est le bulletin de vote pour qu'il... !"
Résistance !