28avr 12
Je me remets à mon clavier. Les lignes que je jette à présent s’ajoutent à celles que j’ai déjà rédigées pour le précédent billet. J’y analysais déjà le résultat du premier tour de l’élection présidentielle pour comprendre l’étrange deuxième tour, si brun, que nous sommes en train de vivre. Je renvoie donc les nouveaux venus que ces nouvelles lignes intéresseraient assez pour cela sur le précédent texte. Après un bref rappel de mon appréciation sur notre score, je traite des effets dévastateurs du prétendu vote utile qui a donné la main à l’extrême-droite. Et je parle du 1er mai.
Je résume les traits essentiels de mon regard sur notre résultat. Avec 11,1% ce sont 4 millions de voix qui ont été rassemblées. C’est davantage que trois millions de voix supplémentaires par rapport aux européennes de 2009 où nous avons été candidats pour la première fois sur tout le territoire et dans une élection à contenu politique général. Cette percée représente les deux tiers de la progression du total des voix de gauche par rapport à 2007 qui passe ainsi de 36 à 44% des suffrages ! De la sorte naît aussi un nouveau paysage à gauche. Car pour la première fois depuis trente ans, les deux candidats de gauche ont un score à deux chiffres. Et l’autre gauche, la nôtre, représente 30% de la gauche là où elle n’en représentait que 15% en 2007. Le Front de Gauche est à la fois une force de haut niveau, et une réalité correctement répartie sur l’ensemble du territoire. Je précise ce point pour montrer qu’il s’agit bien d’une force nouvelle et d’une réalité nouvelle. Au contraire des allégations selon lesquelles le Front de Gauche serait une simple amplification du vote dans les bastions communistes. Si ce phénomène joue sans aucun doute, il est non moins vrai que sa diffusion à tout le territoire, montre une homogénéisation qui signale un fait nouveau. Tous les départements recueillent plus de 7% des voix ! 70 départements dépassent les 10%. Et, fait remarquable, 20 départements sont au-dessus de 13%. L’analyse des localisations géographiques des votes, qui fait fureur en ce moment pour décrire les scores du Front National, ne semble pas devoir être appliquée au Front de Gauche. Pourtant la percée dans les villes est un fait notable des résultats. Je vous propose pour en juger, la liste des dix-sept villes de notre pays qui comptent plus de 150 000 habitants. Les cinq premières sont spectaculaires. Toulouse 15,9%, Montpellier 15,7%, Lille 15,4%, Grenoble 15,4%, Le Havre 16,5%. Mais les suivantes sont tout aussi remarquables pour nous, compte tenu des décalages entre bureaux de vote populaire et bourgeois. Ainsi quand nous faisons à Marseille un 13,4% des voix, cela inclus que nous dépassons les 20% dans plusieurs bureaux névralgiques. De même à Rennes 13,4%, Saint-Etienne 13,3%, Nantes 12,4%, Bordeaux 12,1%, Lyon 11,8%, Paris 11,09%. Dans les villes plus habituées aux votes traditionnels et même très droitiers parmi ces dix-sept, les scores sont forts, là aussi. Ainsi à Reims 10,7%, Dijon 10,4%. La performance est soulignée quand on voit un 9,5% à Toulon, et un 9,2% à Nice. Mais, surtout, avec 11,4% à Strasbourg, le Front de Gauche gagne son bâton de maréchal du combat politique. Ce résultat est en effet acquis par un vote d’adhésion d’autant plus clair et net qu’il avait un contenu anti-raciste et anti-concordataire sans ambiguïté. Et cela alors même que l’argumentation adverse avait été d’une terrible force. Et qu’avait été savamment entretenue par la droite comme par les socialistes la confusion entre notre rejet du concordat et celui du droit local. Une remarque enfin sur un fait qui est passé tout le temps sous silence. Dans ces dix-sept villes le Front National est en recul par rapport à 2002. Et nous lui passons devant dans treize cas !
J’ai lu que trente pour cent des électeurs de François Hollande ont hésité à voter Front de Gauche. Cela représente neuf points dans le résultat final. Un simple jeu d’addition et de soustraction permet de voir que dans ces conditions la question se serait posée de savoir lequel de nous deux aurait été au second tour. On comprend mieux alors le sens de la convergence entre l’extrême-droite et les organes de presse socialistes pour nous calomnier sans relâche, mais surtout, dans les dix jours avant le premier tour, avec des arguments identiques. Et depuis cette date pour nier jusqu’à notre existence. On retrouve d’ailleurs leurs argumentaires dans la bouche de Nicolas Sarkozy : Cuba, Robespierre et ainsi de suite… Ainsi va la propagande. On notera avec dégoût la pratique de ces valeureux journalistes qui laissent Nicolas Sarkozy m’attribuer des propos que je n’ai jamais tenus sur les riches ou sur Cuba. Certes, nous savons ce que valent de tels hérauts de la liberté de parole ! Mais pas le grand public. Certes cette profession est considérée à juste titre comme plus manipulatrice et menteuse que les responsables politiques eux-mêmes. Ce n’est pas peu dire. Mais la dangerosité de son action n’en est pas moins grande. C’est elle qui installe le tableau de fond des raisonnements. A présent avec les « graphes », les sondages, et les cartographies, les préjugés de cette caste et sa mise en scène de la pensée dominante se présentent comme des vérités « objectives » puisque chiffrées et présentées comme des faits. Ce qu’ils ne sont jamais. Des records sont battus quand des éditorialistes sans foi ni loi assènent des affirmations où sont cités dans un même souffle, sur une même ligne, des sondages et des résultats électoraux.
En disant tout cela, je n’exprime pas une humeur. Ni même une généralité qui ne tiendrait pas compte des nuances et même des divergences dans les rédactions de ces médias. Au contraire. Je sais que ces nuances et divergences existent ! Et c’est bien pourquoi je maintiens la pression ! Car elle pousse chacun à réfléchir et à se positionner en conscience, et ce d’autant plus profondément que la polémique est vive et contraignante. Si 19% des voix de ceux du « Nouvel Observateur » se sont portés sur moi et davantage à « Libération », ce n’est pas « malgré » mes raisonnements sur les médias, mais aussi à cause d’eux. La volonté de résistance est forte aussi à l’intérieur des médias face aux conditions sociales qui font « moutonniser » les rédactions. Partout s’exprime, souvent en cachette et dans la peur de la répression, le refus d’une presse qui se laisse continuellement emporter par toutes les modes. La soumission à l’idéologie dominante n’est acquise nulle part. L’extension de cette résistance, son organisation, sa capacité d’action sont un des enjeux cruciaux du moment. La révolution citoyenne doit passer dans les médias. C’est un impératif. Je le dis au contraire de tous ceux qui considèrent que, la cause étant entendue, ce serait perdre son temps et son énergie que d’en parler. Cela n’est pas possible, car l’accès à une information de qualité exempte de manipulations et de volonté de nuire est un enjeu de démocratie. Je le dis après avoir reçu assez de messages de résistance de l’intérieur des médias d’une part et d’autre part, venant de l’extérieur, assez de demandes d’explications sur les calomnies qu’ils déversaient pour savoir quel enjeu c’est là. Ce système doit être détruit. Du moins son influence sur notre camp. Et pour cela, il faut frapper sans relâche comme lui-même le fait sur nous sans pause ni trêve. Ce n’est pas un à côté de notre stratégie de combat mais au contraire un élément de pointe. La mise en cause du contenu, de la fiabilité et de l’honorabilité des médias est au cœur de notre bataille culturelle, selon moi. Et cela jusqu’à ce que le système s’effondre où qu’un compromis honorable soit trouvé qui respecte notre identité et ne permette plus qu’elle soit instrumentalisée.
J’en reviens à ceux qui ont changé d’avis et de bulletin de vote en dernière minute. D’abord par « peur du 21 avril », cette rente de soumission dont les socialistes, pourtant responsables du désastre du 21 avril, tirent dorénavant argument pour regrouper un troupeau électoral affolé à dessein. Ou bien parce qu’ils ont cru à la sottise de « placer nettement en tête » le candidat « le mieux placé dans les sondages ». Naturellement tout cela est de très bas niveau politique. Les campagnes de calomnies du « Nouvel Observateur » et les tirs dans le dos de « Libération » ont joué leur rôle dans cet anéantissement du raisonnement politique. Certes cela ne touche que les moins réfléchis des électeurs socialistes, les plus pusillanimes et les moins éduqués politiquement, les plus drogués par les raisonnements enfantins de leur parti de référence. Mais cette faiblesse, l’efficacité de ce chantage permanent, est la clef du système de domination idéologique de l’état-major de ce parti. On ne la combattra pas par des invectives, cela va de soi. Mais il faut la combattre. Comment ? Je crois qu’il faut partir du raisonnement que se tiennent ceux qui s’abandonnent de cette façon.
Que voulaient-ils, ces électeurs « utiles » ? Se prémunir du Front National. Qu’ont-ils obtenu ? Le contraire ! C’est un fait. Comme le Front de Gauche n’est pas en tête devant Marine Le Pen, le rouleau compresseur s’est remis en route avec le but de nous achever. C’est notre « échec » qui est mis en scène sur tous les tons. Autre façon de nier notre résultat. Et de nous nier tout simplement. Non pas nos personnes, mais notre programme, c’est-à-dire tout ce que nous avons porté et qui nous a valu de rassembler quatre millions de voix. L’autre versant de la manœuvre est d’assigner de nouveau le peuple aux Le Pen. Un bon exemple de cette boucle qui part de mensonges hallucinogènes pour finir dans de prétendues démonstrations, est l’action sur ce plan du journal « Le Monde ». Il a commencé, on s’en souvient, par publier des sondages truqués sur l’influence du Front National dans la jeunesse. Il finit le cycle par un éditorial de jubilation de Françoise Fressoz, pétaradante d’allégresse de pouvoir constater que le peuple est « lepéniste » et pas « d’extrême-gauche », comme nous sommes censés l’être. Bonjour la démonstration à l’origine de ce « constat ». D’où tire-t-elle ce droit au déni ? Tel est le bilan du « vote utile ». Une carte blanche donnée aux ennemis de l’idée d’un peuple que souderaient ses revendications sociales. Le bon bourgeois et son plumitif peuvent décliner leurs couplets sur le « cri de colère », la « souffrance sociale » du malheureux lepéniste égaré par la douleur et donc incapable de se rendre compte qu’il soutient des racistes ! C’est le moyen de le réconforter avec des médicaments si agréables à administrer depuis les beaux quartiers : un bol de haine des arabes et des musulmans.
C’est donc derrière les Le Pen que court la presse, en toute bonne conscience. Le vote utile lui en a donné l’autorisation. Au lieu d’interviewer des ouvriers qui veulent voir leurs salaires augmenter, les mouches médiatiques interrogent des ouvriers qui n’aiment pas les arabes. Au lieu de parler du salaire maximum de 1 à 20, on parle de la « présomption de légitime défense », et ainsi de suite. Et que fait le héros socialiste face à cette déferlante ? Peu nous importe à vrai dire pour ce qui concerne notre vote puisque nous ne votons pas pour lui mais contre l’autre. Cependant, si nous avions été à sa place, nous aurions organisé une réplique massive, frontale, pour contrer le venin. Nous jouerions le bras de fer sur le 1er mai, car c’est sur ce terrain que nous pouvons avoir le meilleur rapport de force pour remettre au centre de tout la question sociale. Lui semble se laisser balloter. Electoralement cela semble payant. Le rejet de Sarkozy atteint des sommets ces jours-ci à mesure qu’il déploie les arpèges de ses imitations de l’extrême-droite. Mais les dégâts faits par le poison qui est instillé dans toute la population sont terribles. Pour la première fois depuis toujours le président en exercice a validé une bonne demi-douzaine de poncifs lepéniste parmi les plus ridicules. Dont celui des prétendus déficits sociaux liés à l’immigration, du lien entre chômage et immigration et ainsi de suite. Le dernier en date est parmi les plus absurdes comme cette « présomption de légitime défense des policiers ». Stupidité d’abord pour la sécurité des policiers eux-mêmes. Car c’est une façon de dire aux malfrats « tirez les premiers ! ». Non-sens juridique ensuite puisque la présomption d’innocence est aujourd’hui valable pour tout inculpé. Ainsi va la loi, quand elle est décidée à l’emporte-pièce et dans l’émotion d’un instant médiatique. Quoiqu’il en soit, courir derrière les balles jetées par Nicolas Sarkozy dans le jeu de quille de l’entre-deux tours se paierait par de la perplexité plus qu’agacée, parmi nos quatre millions d’électeurs. Déjà ignorés superbement, niés par la presse, seraient-ils considérés comme acquis d’avance ? C’est vrai en très grande partie. Puisqu’ils regardent plus haut que l’horizon et se servent du bulletin Hollande dans le seul but de sortir Sarkozy. Mais on aurait tort d’abuser de ce genre de certitude. Les astuces de langage d’Arnaud Montebourg sur un soit-disant « consensus entre le FN, l’UMP et le PS sur l’immigration clandestine » exaspèrent sans rien démontrer d’autre qu’un noir opportunisme. J’invite les socialistes à l’esprit de résistance et de contre-attaque frontale plutôt qu’aux atermoiements et à l’esprit de défense poussive que je leur vois prendre. J’ai résumé ma formule pour mettre un terme aux délires xénophobes et au soit-disant « devoir d’écoute » à l’égard des électeurs du Front National. Il n’y a rien à écouter de toutes leur sottises. Car il n’y a pas davantage de problème aujourd’hui avec les musulmans qu’hier avec les juifs. Tous ces délires n’ont aucune consistance. Ce sont des constructions mentales pourries injectées dans le cerveau des plus faibles mentalement. Valider l’injection de ces bêtises ne rend service qu’à ceux qui en ont fait leur fond de commerce.
Je suis déçu que François Hollande ait déclaré sur France Info : « Le 1er mai, c’est la fête des travailleurs. Je ne considère pas que les politiques doivent interférer ». Il est mal renseigné sur l’histoire du mouvement ouvrier. Le premier de tous les 1er mai a eu lieu en mai 1886. C’était une grève syndicale aux Etats-Unis, à l'appel de l'American Federation of Labor, 350 000 travailleurs se mettent en grève aux États-Unis pour réclamer la journée de travail de 8 heures. Le 3 mai, une manifestation est réprimée à Chicago : trois morts. L’événement impressionna les dirigeants de la première internationale qui en firent un symbole dans leur réflexion sur le mouvement ouvrier naissant. L’idée fit son chemin. Une journée fut décidée par l'Internationale socialiste en vue du 1er mai 1890. La deuxième Internationale décide en effet en 1889 que sera organisée une « journée internationale de revendication des travailleurs » : « Une grande manifestation à date fixe de manière que dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail ». Elle reprend la date décidée par le syndicat américain : le 1er mai 1890. Le mouvement était lancé. C’est une décision politique. Personne ne parle alors de « fête du travail ». C’est une grève, ce jour-là. C’est d’autant moins la fête que souvent le 1er mai tourne à l’épreuve de force violente et meurtrière. Par exemple, le 1er mai 1891 : A Fourmies, la troupe tire sur les grévistes et fait 10 morts. Mais des exemples de 1er mai sanglant, il y en a de nombreux. Fin 1891, l'Internationale socialiste renouvelle le « caractère revendicatif et international du 1er mai ». La politique est toujours en première ligne alors. Il faut attendre 1906 pour que la toute nouvelle CGT appelle à des manifestations le 1er mai pour la première fois. Son objet aboutit en 1919, avec le vote par le Sénat français de la journée de 8 heures. C’est Lénine qui fait du 1er mai un jour chômé dans la Russie soviétique pour la première fois en 1920. Et c’est, en 1941, Pétain qui décide d’en faire la récupération en décrétant que le 1er mai sera « la fête du Travail et de la Concorde sociale ». Il sera alors férié, chômé et payé. A la libération, en 1947, le 1er mai devient dans le code du travail un jour férié, chômé et payé pour tous les salariés sans conditions.
Tout cela montre que la politique a toujours interféré avec le 1er mai. Et cela continue car le rassemblement place de la Concorde à l’appel de l’UMP est le pendant du rassemblement de l’extrême-droite qui a commencé dans les années vingt, si mes souvenirs sont bons, dans le même but de récupération du mouvement ouvrier que l’extrême-droite s’est toujours assigné. Le 1er mai est donc le temps de rassemblement de la gauche syndicale et des partis de gauche. Depuis toujours. Dans de très nombreuses villes les cortèges politiques suivent le cortège syndical depuis la nuit des temps ou presque. Ce fut le cas à Paris l’année dernière encore et à Bordeaux. J’en parle parce que j’y étais.
Puisque Nicolas Sarkozy a décidé d’en faire une épreuve de force, à nous de faire du judo et de retourner la situation. Ne soyons pas dupes de la manœuvre qui se joue lorsque nous entendons parler d’un malaise des syndicats qui craindraient notre récupération. C’est un pur mensonge. Les contacts que nous avons pour le bon déroulement du caractère syndical de la manifestation prouvent que tout est en bon ordre et bonne intelligence. Une fois de plus la machine à désinformer veut amener le débat sur un terrain où il n’est pas. Ce n’est qu’un pure et simple décalque des arguments de la droite et de l’extrême-droite. Plutôt que de « craindre » ou de mégoter sur la places des organisations politiques de gauche, les médias feraient mieux leur travail d’information en faisant connaître les mots d’ordre et revendications sur lesquels portent la manifestation. En tous cas, le Front de Gauche tiendra son point fixe à Port Royal dès quatorze heures. Et si nous sommes assez nombreux, nous défilerons après le passage du dernier cortège de la manifestation syndicale. C’est-à-dire après la CFDT si j’ai bien compris ce que l’on m’a expliqué. Bien-sûr j’y serai avec les autres responsables du Front de Gauche. Et vous aussi bien sûr. D’abord vous faites le parcours avec votre syndicat. Puis vous revenez au point de départ et vous faites le parcours avec le Front de Gauche. Facile. Et très politique.
@436_CJ7556_11h52
Bien d'accord avec vous, la réponse est européenne, il faut que Jean-Luc Mélenchon reste en contact régulier, rencontre et aide au développement des partis frères en Europe d'une part et d'autre part qu'il puisse apporter non seulement le soutien aux luttes pour la sauvegarde de l'emploi mais aussi par la même occasion affûter toutes les convergences de redéploiement industriel pour étayer la planification écologique. Dans le contexte actuel, l'AN n'est pas un enjeu, puisque le PS va marginaliser le FdG c'est évident.
rep à Papyjo.
Peut-être qu'il est une différence entre " lettreus et matheux", mais c'est un régal pour moi de lire le blog de Jean-Luc Mélenchon. Lorsqu'il peut se délecter de ses moments de silence, il en rompt des milliers à la lecture de ses billets. Quant à son style d'écriture, pour c'est une merveille ! Je le lis comme : "Le Vieux qui lisait des romans d'amour de Luis Sepúlveda et François Maspéro." Je fais des poses à chaque ligne et je savoure l'excellent mets que le maitre me présente et a su préparer.
Bon appétit.
Red@rt (13)
"Contenu culturel richissime....porte d'éntrée de notre démarche politique" Tout à fait d'accord avec toi.
Oui,excellent le film de P. Carles.A noter qu'il a besoin de fric pour terminer la version "sortie en salle".
Stp,où a-tu choppé les propos de F.Ruffin ? merci.
Fraternellement.
Elections législatives. Attention, pas d'embrouilles!
Je mettrai sur le compte de la coupure au montage l'effet surprenant du passage où Jean-Luc Mélenchon parle ou parlerait d'absence du FdG à l'Assemblée Nationale.
En 2007, sur la base de 1.93 % de MGB et d'un total à gauche du PS d'environ 8.5 %, nous avons obtenu une vingtaine de députés.
En 2012, nous partons sur une base de 11.1 pour Jean-Luc et d'environ 13 % pour le total à gauche du PS. Les craintes de disparition du Front de Gauche à l'A.N sont assez peu fondées. Si nous savons en plus que 30 % des électeurs Hollande se sont posée la question du vote FdG, la base initiale avoisinerait les 15 à 16 %. Désolé pour les doux rêveurs, quand 30 % se posent une question, ce n'est pas tout ou rien, je leur applique une règle de la "proportion de la proportion" soit que 30 % des 30 % ont basculé et on arrive à 3 % du corps électoral soit une base de départ aux alentours de 15/16 %.
Je n'écris pas que tout est simple, mais la peur de la disparition ne se comprend pas de prime abord.
Mais, me répondront certains : "D'accord avec ton raisonnement, mais les sortants, ils sont presque tous au PCF....et le PG ?". Ah,enfin, je dirai, posons nous cette juste question mais pas d'embrouille.De mon point de vue, restons en aux fondamentaux......Front contre le Front dans la "petite centaine" selon moi de circonscriptions où la gauche peut-être éliminée du 1er Tour.
Un très beau cours d'histoire politique sur le 1er mai qui nous apporte toujours et toujours de nouvelles connaissances historiques.
Merci.
@444 jm77, et à quelques autres
Il y a deux choses : les circonscriptions "brunes", où toute "gauche" (Gauche et goche) serait éliminée du second tour, ne laissant que les droites. Là il est question d'avoir éventuellement des candidatures uniques. Jean-Luc le propose depuis longtemps. Il faut évidemment que soit respectée une forme de proportionnelle : au moins 1 candidature sur 4 doit être FdG.
Et il y a (ce n'est pas nouveau, c'était en filigrane dans l'accord PS-EELV) la tentative du PS d'être en tête partout, pour "éliminer" le FdG du second tour, l'obligeant à se désister. Certains en rêvent. D'autres sont réalistes et comprennent que ce serait un très mauvais calcul de leur part. Par ailleurs apparaissent ça et là des candidatures PS dissidentes contre des EELV-PS déjà désignés. La situation reste floue.
Pour moi la seule raison d'être des députés FdG à l'AN serait de s'opposer à toute modification/ratification de traité sans referendum. C'est le seul point qui n'est pas négociable. Ensuite ils peuvent également proposer de soumettre au vote des Français des lois importantes qui doivent faire l'objet d'un consensus républicain et démocratique.
@nina 340: " la dictature anarchiste"! Ah ben ça alors. Peut-être faut-il faire un peu plus attention à ce que l'on écrit!
La vidéo de Jean-Luc Mélenchon répondant aux questions d'I>Télé hier au CN du PG est publiée sur le blog :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/04/28/interview-a-itele-lors-du-cn-du-pg/
Hauts les coeurs ! Tous dans la rue le 1er mai !
Voilà je reviens vers vous pour vous raconter une petite histoire, il y a des années (1991), je voulais mettre en place une "initiation aux premiers secours au collège de mes enfants avec l'aide de la Croix rge dont je faisais partie sur le 11è arr, j'ai donc réussi à tt organiser et pour avoir l'adhésion de tous les élèves je leur ai demandé sous forme de petit questionnaire simple de répondre à qq questions. Ils ont tout de suite compris la démarche et la salle ensuite n'était pas assez grande pour en discuter, c'était formidable. Les interventions ont été mises en place et ça à bien marché. Vous voulez des pistes pour vous faire entendre et il est si simple d'aller au devant des gens. J'aime entendre Jean-Luc Mélenchon et lui a bien compris qu'il faut une émission pour avoir réception et il que ce soit un échange (les youyous) mais bien que j'aime les discours pertinents et indispensables de Pierre Laurrent, ou Martine Billard, il n'en ai pas moins qu'il y a émission mais moins réception car il n'y a pas cet interaction entre ceux qui écoutent et ceux qui parlent parfois sur un ton monocorde. Lorsque le discours est fini, les gens s'apperçoivent qu'il étaient juste là pour "entendre" et ensuite tout le monde rentre chez soi et malheure la télé reprend...
Bref, 100 circonscriptions.
La clé de répartition PS/EELV - FdG se fait sur la base des résultats du 1er tour : en gros 3/4 -1/4 soit pour ce qui nous intéresse ici et donc, à la louche, 25 circonscriptions où le FdG représente le Front contre le Front.
Maintenant voyons la répartition des 25 circonscriptions, la clé initiale des législatives ne peut de mon point de vue resservir ici mais au prétexte de l'immense majorité de sortants PCF, ce parti (le mien) ne peut être confiné à la portion congrue, d'où mon pas d'embrouille du message initial!
Cela ne peut d'autant pas être le cas que, dans la dernière semaine pourrie, les électeurs sympathisants du PCF qui en avaient vu d'autres ont été les plus solides dans la tempête, alors que les électeurs sympathisants PG ont été beaucoup plus secoués devant ces attaques type "Complot des pigeons".
Minorer trop fortement la place du PCF dans ce contingent de candidats "Front contre Front" ne rendrait pas service "in fine" à Jean-Luc Mélenchon et au PG !
@Jean-Luc Mélenchon et tous
Revenir sur les résultats est en effet nécessaire pour les analyser en finesse. Manque de réflexion des électeurs ayant voté "utile", dites-vous. Calcul stratégique biaisé (notamment du fait des médias) plutôt si j'en crois ce que j'en vois autour de moi. La bagarre contre les médias (consciemment ou inconsciemment) aux ordres de l'idéologie dominante ne fait en effet que commencer j'en suis bien d'accord.
La question est celle du bon angle d'attaque adopter pour faire que des professionnels eux-mêmes révulsés du fonctionnement de leur entreprise puissent avoir la parole, oser la prendre, faire entendre une autre conception de l'information.
Votre participation aux législatives ne me paraît pas forcément une bonne chose à moyen terme. L'aggravation de la crise, la nécessité de solution alternative auront besoin d'un porte parole pas trop engoncé dans les jeux parlementaires, il me semble. D'ici là, bon repos, vous avez bien travaillé, merci.
@ naco.
Tu n'as pas tort sur ce point de vue débile de certains socio-traîtres et je suis bien placés pour le savoir puisque mes propres parents et certains de mes frères et sœurs voteraient pour une chèvre du moment que celle-ci soit tatouée d'une rose par pur anticommunisme primaire, j'ai même un de mes frangins qui vote pour la "valseuse du bal de Vienne" (ça tombe bien, on ne se cause plus depuis des années)... heureusement, ma belle-famille est majoritairement communiste, ça équilibre...;-)
Merci pour cet éclairage. Et puis il y a aussi une façon simple de comprendre le sens d'un vote, c'est d'aller demander aux principaux concernés. Dans mon bled, les électeurs ont porté Le Pen en 1ère place avec >28% des voix. Le Maire UMP n'a pas fait campagne pour son mentor, en froid avec Copé (77). Un constat : s'il ya effectivement dans le village des gens qui affichent ouvertement leur racisme, la majorité d'entre eux a hésité jusqu'aux derniers jours.(y compris entre nous et le FN). Il est des gens qui ne savent pas en entrant dans le bureau pour qui ils vont voter ! Cela en dit long sur les ravages des campagnes médiatiques de décervellement et sur l'impérieuse nécessité, oui Jean Luc, d'en faire un combat de pointe, culturel et politique. Dès lors, le vote utile et le vote FN se taillent la part du lion. Mais avec 10% des voix, le Front de Gauche fait une irruption dans le paysage semi-rural Nos positions sont les plus justes mais elles sont exigeantes et imposent à chacun de "faire marcher sa tête" au lieu de céder à ses pulsions reptiliennes. Pour le reste, le rejet de Sarko est massif puisqu'il est relayé en 3ème position derrière Hollande. Pour un fief UMP c'est pas fortiche. Ce qu'il manque pour être heureux ? la tchatche, toujours la tchatche, le débat, la contradiction, l'explication patiente et respectueuse sans aucune compromission possible avec l'idéologie facho du clan Le Pen. Jean Luc, on a ouvert une brèche et c'est du solide, du...
@aï
François Ruffin, Fondateur de Fakir, journaliste à F-Inter:Mr Ruffin,
"Il devrait y avoir une télé de gauche (…) peut être que l'un des prolongement à attendre du Font de Gauche, c'est qu'il va falloir penser la transformation des médias, la transformations des médias dominants, en les récupérants mais ça ne sera pas pour tout de suite, mais aussi la création de contre médias qui ne soit pas forcement des médias marginaux"
L'intervention se trouve dans le documentaire de Pierre Carles "DSK, Hollande, ETC" à 71'15"
suite et fin : du durable, on continue ! tous ensemble et on lâche rien. LP Tavernier.
Tout ça pour dire que ceux qui ont voté PS au 1 er tour étaient venus au meetings pour voir "le Tribun" Celui dont on martelait à la télé les explosions de colère! ils ont été enthousiasmés, mais ensuite rentré chez eux ils se sont retrouvés seul et surtout on ne leur demandait rien alors que peut être ils auraient aimés être consultés. Vous me rappellerez les assemblées citoyennes, mais là aussi elles sont encadrées et...Le "qui es-tu?" est aussi important que le "vous êtes", le "comprenez-vous" est plus important que le "vous comprenez bien que" et bien non ! on ne comprend pas, alors comment faites-vous?
Je continue à lire assidûment tous les posts et jereconnais qu'ils sont pour la plupart très enrichissants et je me félicite d'être à présent très au courant de toutes les dérives de ces dernières années et très au courant de tout ce qu'il reste à faire pour nous pour vous pour eux. Merci
@carlo (com.29 avril 2012 à 12h43)
"...où se trouvent les électeurs potentiels du FdG sinon dans l'électorat du PS et dans celui du FN.."
Tu as oublié les abstentionnistes dont le pourcentage n'est pas moindre pour des partisans de la Sociale!
Y'a du boulot, Camarades, sur le terrain: l'éveil à la conscience politique, l'apprentissage de la conscience de classe, la guérison de la "beauferie", même partielle pourvu qu'elle conduise à un retour général vers l'humanité, c'est à dire le FdG, etc, etc...
Va falloir de la créativité à revendre, alors en période de "mou", il existe un excellent remède: le discours du Bataclan sur la Culture (cf. la vidéothèque de ce blog), entre autres bien évidemment!
Que se vayan todos dans 5 ans ou peut-être même avant, qui sait?
J'ai lu les divers commentaires sur le vote FN et la ruralité. Il y a une explication qui peut s'appliquer parfois : beaucoup de gens de la ville sont inscrits comme électeurs dans un petit pays. Ils y "transportent" alors leurs préoccupations et leurs angoisses qu'ils traduisent par un vote FN. Dans mon département, le 06, c'est ce qui explique en grande partie le vote FN dans des petites communes alors que pas un Noir, pas un Arabe n'y vive, et qu'il n'y a pas de délinquance. Il suffit de comparer le recensement et le nombre d'inscrits sur les listes électorales : il y a des villages où sont recensés 10 habitants mais où sont inscrits 50 électeurs ! Je ne dis pas que c'est là l'explication dans tous les cas, mais parfois, ça peut marcher.
Je pense aussi que les médias ont joué un grand rôle dans le score du FN. Ils lui ont donné une audience importante, tant en quantité qu'en qualité (c'est-à-dire que les médias présentaient MLP sous un jour favorable). Je ne peux m'empêcher de penser que si le FdG et Jean-Luc avaient bénéficié du même traitement favorable, le score aurait été fort différent, voire même inversé - à 19% ! Les médias portent une grande responsabilité dans cette histoire. Mais ce n'est pas surprenant, ce sont les chiens de garde du système. Pendant qu'on parle des thèses du FN, on ne parle pas des vrais problèmes de la population. Ce qui accrédite d'autant plus le projet de réforme des médias proposé par le FdG.
Concernant certains témoignages sur le blog, je trouve certains amis prêts à basculer dans de la "science fiction". Restons réalistes, vous comme moi ne savons pas ce qu'il y a dans la tête d'une majorité d'électrices et d'électeurs, ne connaissons pas leurs motivations profondes. "Une tête blonde", ben oui, pourquoi je ne voterai pas pour elle ?
Par contre, je suis quasi certaine qu'une majorité des voix obtenues par FH le sont car pour un certain nombre il n'était pas possible que Jean-Luc Mélenchon puisse devenir président de la République, disons pas encore. D'où ce vote "utile" puisque de toutes les façons cette élection n'était présentée que comme un duel entre FH et NS. Par contre, et je ne fais pas dans la science fiction, les électeurs de FH souhaitent en majorité une vraie politique de gauche.J'ai comme exemple, des militants socialistes qui n'adhérent pas à toutes les propositions de FH. Et c'est là mes amis, qu'aux Législatives, notre programme peut-être ratifié par une frange importante de l'électorat. Parlons de ce qui les concernent en premier lieu, l'emploi, le pouvoir d'achat, la santé, l'école, les services publics... dénonçons les autres programmes qui ont tous été construits pour renforcer l'austérité au nom de la dette. Les législatives, ne sont pas la présidentielle. Les gens votent différemment. Bon courage
Bonjour,
Merci pour ces billets qui donnent une analyse et qui nous permettent donc d'être mieux armés pour dialoguer, convaincre avec tous ceux que l'on rencontre. Je serai avec ma famille, mes ami(e)s le 1er mai dans la rue; d'abord avec mon syndicat ensuite un deuxième défilé avec le front de gauche; C'est la première fois que je réagis à votre blog qui m'enthousiasme régulièrement et qui enthousiasme de plus en plus de personnes.Mais si je vous écris aujourd'hui c'est qu'il y a un passage qui m'a gêné concernant les personnes qui se sont laissées déroutées par des consignes de vote "utile". Personnellement, je suis très en colère vis à vis de ces citoyens qui avaient choisi de soutenir le programme du front de gauche et qui se sont censurés; Je partage le fait que les médias et des partis politiques portent cette responsabilité. Dès que j'en croise et qu'ils "osent" me le dire, j'essaie d'engager le dialogue. Mais vous, M Mélenchon, vous êtes notre candidat et vous nous représentez. Je comprends mais je ne suis pas sûre d'être d'accord avec vous quand vous les traitez de "troupeau électoral affolé à dessein".Le mouvement du front de gauche est un mouvement formidable, donnons plutôt à ces électeurs égarés l'envie de soutenir les candidats du front de gauche à l'occasion des législatives. En tous cas, merci à tous, vous, eux, nous, d'animer ce mouvement de façon durable.
@ermler 352: du réalisme, ermler, du réalisme, c'est tout!
Bonjour à toutes et à tous.
La foi en un avenir meilleur qui nous rend si attentifs aux paroles et aux écrits de Jean-Luc Mélenchon, j'ai eu la joie de la retrouver chez ce jeune du Québec.
Si Jean-Luc Mélenchon et cet étudiant se croisent un jour, je parie pour un feu d'artifice aussi réjouissant que dévastateur.
J’ai résumé ma formule pour mettre un terme aux délires xénophobes et au soit-disant « devoir d’écoute » à l’égard des électeurs du Front National.
Si nous ne sommes pas prêts à écouter les électeurs du FN, comment pourrions-nous les (re)conquérir? Et sans l'appoint de ces électeurs, ouvriers, employés, travailleurs précaires (je ne parle pas évidemment des "beaufs", des catholiques traditionnalistes, des nostalgiques de Pétain ou de l'OAS, des xénophobes authentiques...), comment espérer à l'avenir peser sur le PS et lui imposer des choix alternatifs à ceux de l'Europe libérale? Certainement pas, en tous cas, grâce à l'appui des bobos des centre-villes (c'est la raison pour laquelle Jean-Luc Mélenchon aurait, selon moi, tout intérêt à ne pas se présenter aux législatives à Paris intra muros).
Il n’y a rien à écouter de toutes leur sottises... Tous ces délires n’ont aucune consistance.
Derrière ces "constructions mentales pourries injectées dans le cerveau des plus faibles mentalement", il y a l'expression, inappropriée certes, d'un rejet du système. Qu'on le veuille ou non, nous partageons ce rejet, ce qui n'est pas le cas des chantres de la mondialisation heureuse et des bobos eurobéats qui composent une grande partie de l'électorat du PS.
Perso, je n'ai pas besoin d'éteindre ma télé : je sais regarder les programmes qui m'enrichissent et éviter ceux qui à l'inverse me rendraient débile !
Il ne suffit pas de ne pas voir ni entendre l'innommable, encore faut-il pourvoir synthétiser les informations qui nous arrivent brutes de décoffrage et accepter ce que l'on est et pourquoi on vibre ou ne vibre pas ! tout n'est question que de cohérence ! Celui qui ne parvient pas à se discipliner et se contente de sauter sur le premier cheval venu pour fuir la réalité, ne sera toute sa vie, qu'en contradiction avec son moi profond ! ce sont ces comportements là qui nous conduisent à l'échec et à l'immobilisme forcené ! Faire sauter les verrous bon sang, il n'y a que cela de vrai ! le reste n'est que futilité et mièvrerie !
Pour le FdG, ce qui comptera aux Législatives ce sera d'apprécier le différentiel entre le score obtenu au 1 er tour par rapport à celui des Présidentielles pour mesurer le degré de "porosité" entre PS etdu FdG qui vérifiera si le programme du FdG semble plus attractif que la bouillie libérale du PS, vu que le vote utile devrait moins jouer.
Red@rt(13) à 13 h 24
Bien sûr que la création de ces média doivent avoir une audience nationale et internationale,ce n'est pas de rêver mais très réaliste et qu'est-ce qu'il manque ? je nous laisse la réponse militante....
Ce qui arrangerait ce que LP Tavernier décrit comme un manque car venant de la droite et sachant que ça ne va pas ils se tournent vers l'extrême droite puisque ces intox leur ont dit que c'était dédiabolisé,pas dangereux quoi, alors que Nous " very dangerous" pour les finances mafieuses des ultra-riches , ça demande plus d'effort et de courage d'aller à la B.C.E. et d'exiger la restitution des 1000 milliards et demander des comptes, il vaut mieux fuir pour eux beaucoup de lâchetés comme en 40, carresser le plus fort.
Vive le 1er Mai de Luttes et Politique.
Pour les manoeuvres de Chambre, que solférino ne s'amuse pas trop à nous exclure de toute visibilité,c'est sûr que le Front de Gauche les 7 Partis et organisations doivent s'exprimer et nous mettre au courant de ce qui se passe dans les tractations et ce avant tout vote le 6,le 4 Mai c'est un peu tard.
Se peut il que les ministres qui refutent toute l affaire khadafi soient complices de forfaiture d'état voire de crime, et meme peut etre contre l'humanité nous dit on à l'instinct, et pas du journal, de l'humanité de libye, se peut il? question idiote tant la reponse est connue ! Mais quelle grande HONTE ! Déja qu'il (le machin) ose se representer à l'election est une honte, seule nouveauté qu'il apporte a la france, c'est ce sentiment de honte toujours renouvelé et infini, on n'en verra jamais la fin, tellement il a contaminé les trucs qui votent pour lui, tellement ils diffusent cette honte...mais vive la france quand meme
Sinon, si qqun sait repondre a la question, la procedure de destitution de machin par le peuple est elle faisable avant le 6mai?
Militant communiste depuis 1962, j'ai voté au sein du Parti pour ta candidature.J'en ai été très content et ai mené campagne pour ta candidature comme je mène campagne pour mon camarade Andral aux Législatives dans la 7ème circonscription de l'Hérault. Tout ça pour dire que le combat continue et que ton apport personnel a été d'un très très haut niveau! Ton analyse sur ton blog est excellente et pose bien les enjeux...J'ai confiance en l'avenir de mon parti comme en celui du Front de gauche, stratégie validée depuis plus de 3 ans maintenant... Continuons le combat!
Au fait,j'étais à Marseille sur la plage du Prado...ce fut un très grand moment pour moi,fils de républicain catalan espagnol et j'ai frissonné " de plaisir " en entendant les youyous s'élever à plusieurs reprises...
Sur l'affaire des 30 % d'hésitants qui auraient pu faire basculer, attention à ne pas se monter la tête!
Je ré explique ici mon point de vue, un peu dilué plus haut.
Ces 30 % ne sont pas un troupeau grégaire, ils voteraient tous Hollande ou tous Mélenchon ! Ces 30 % représentent 9 % du corps électoral. Appliquons leur un calcul de la "proportion de la proportion" soit:
Re divisons ces 9 % du corps électoral en leur ôtant les 30 % qui auraient voté pour Jean-Luc avec une campagne "vote utile" qui aurait moins fait mouche. On obtient un contingent d'environ 2.7 % du corps électoral qui donne le score de 13.8 % pour Jean-Luc.
Le surplus de mobilisation de la dernière semaine s'est également fait à notre détriment avec la campagne pourrie contre nous dans ce moment décisif, ce qui augmente notre potentiel à 15/16 % de mon point de vue, mais je peux me tromper et je le fais très certainement!
J'écris tout ceci car, le bolchevik endurci que je suis était en mode "calinothérapie" le 22 avril de 20h à 23 h avec quelques sympathisants du PG, une seconde fois au soir du 10 juin pour aider à relativiser des rêves assez fous n'offrirait pas les mêmes garanties de succès.
J'aimerais tant que Sarko soit derrière les barreaux mais quand on voit un DSK qui fanfaronne et qui vient d'inviter tous ses amis du PS à son anniversaire (les Aubry et cie et qui ont répondu présents bien sur), on voit bien qu'on ne peut rien, dans l'actuelle 5ème République, pour nuire aux agissements des politiques qui déraillent, trichent et ruinent le pays ! Sarko tout comme DSK ayant des amis bien placés un peut partout, trouveront toujours de quoi se dédouaner de leurs forfaits malgré toutes les preuves et ça m'exaspère au plus haut point !
Maintenant un Valls futur premier ministre d'après les bruits de couloirs et l'écoeurement est à son comble...
@ Liberté 19h51
Or, ce projet n'a pas pris dans l'opinion, la forçant à se rabattre clairement sur l'immigration et l'insécurité, thèmes de droite.
Je ne suis pas tout à fait de cet avis. Le projet de sortie de l'euro a suscité l'opposition unanime de tous les grands médias (qui avaient milité en faveur du oui en 2005) et MLP a dû capituler et se rabattre sur ses thématiques xénophobes habituelles.
Ceci montre que les grands médias peuvent s'accomoder des discours xénophobes (pour les légitimer ou les critiquer) alors que l'éventualité d'une sortie de l'euro est un sujet tabou.
Ce sujet est même tabou pour nous car Jean-Luc Mélenchon avait annoncé qu'il faudrait désobéir aux traités européens dans le cas où il ne serait pas possible de les modifier. Mais cette situation, improbable selon lui, n'aurait-elle pas eu pour résultat une sortie de l'euro?
Je crois qu'il faut désormais assumer jusqu'au bout les conséquences de nos choix. Nous ne pouvons être crédibles qu'à cette condition.
@ clarazed (267)
Merci pour le lien (Médiapart) ! Enfin un discours véritable et qui traduit ce que je pense depuis longtemps, que j'ai essayé d'exprimer ici (me suis même fait traitée "d'hystérique" parce que me fâchais). Car enfin que lit-on souvent, ou qu'entend-on (une copine me faisait ce même genre de réflexion) "les pauvres gens qui votent FN sont des gens perdus". Ah oui vraiment ? Perdus parce qu'ils sont trop fatigués le soir pour regarder autre chose que des c... à la télé. Perdus parce qu'il y a de l'insécurité. Perdus parce qu'il y a le chômage, un état providence qui est de moins en moins providentiel etc..; etc... Mais à ce compte là, si c'était l'unique explication le FN ne ferait pas 18 % il en ferait 50 au moins dès le premier tour. Car, parmis les autres électeurs, ceux qui ne votent pas FN il y a aussi des gens qui souffrent, qui sont au chômage, qui vivent en milieu populaire, qui sont confrontés aux incivilités.... Le fait de toujours victimiser les électeurs FN participe à la banalisation de celui-ci. Et c'est aussi faire injure à ces gens qui votent en toute connaissance de cause. En les victimisant on les traite de pauvres malheureux incapables de réflexion, en gros pas bien méchants mais si bêtes... Certes il y en a qui se font avoir et qui vont au raisonnement simpliste mais je continue de penser qu'ils ne sont que la portion marginale. Pour le reste, ils adhèrent aux thèses, à toutes les thèses. Il savoir regarder la vérité...
Bonjour,
Juste une rectification:"Et l’autre gauche, la nôtre, représente 30% de la gauche là où elle n’en représentait que 15% en 2007" Il estplutôt de l'ordre de 40% si on compare les 4 millions du front de gauche aux 10 millions du PS ou les 11,11% rapportés aux 28,63% soit 38,80%.
Amitiés Frontistes
432-Brigitte : Bonne idée(cliquer sur Denis Faict)
Jean-Luc vous vous étiez engagé qu'à chaque meeting vous donneriez des noms de personnes soumis à l'Isf qui sont partis s'exiler en Suisse tel que Johnny ou encore Alain Prost.Qu'en est-il ?
J'ai vraiment apprécier l'information que vous avez donné sur les sommes placés dans les comptes offshore, vous avez osé faire ce que aucun autre homme politique n'avait fait jusqu'à présent et ça franchement respect !
Moi j'ai voté pour vous et je croyais bien que vous (et nous) aviez réveillé assez de conscience pour être au deuxième tour.J'ai été très déçu par le score (même si c'est positif à vos yeux) mais quand je vous ai vu remonté sur votre cheval de bataille, je me suis dit que la route serait longue qu'au final ça vaudra le coup.
Donc moi qui ne voulais m'abstenir au 2ème tour, je voterai donc contre Sarkozy moi dégager la droite du pouvoir et je continuerai à parler du mouvement FdG car j'ai réussi de ma place à faire changer certaines personnes de leur vision politique.Je vous souhaite de rester au top, je pense que vous êtes une source d'inspiration pour beaucoup de gens dans ce pays ! Au revoir ! JC Périé Toulouse
@Dauphinoise (14h36) et Clarazed (267) :
Tout à fait d'accord ! Porter les conséquences de ses actions en toute connaissance de cause est la marque de la maturité intellectuelle, affective et bien sûr politique.
C'est comme pour le vote des jeunes qui pour environ 25% d'entre eux voteraient FN. C'est oublier que 75% de notre jeunesse NE vote PAS pour ce parti. J'ai vu beaucoup de jeunes dans les meetings du FdG et dans les manifs, ça me rassure, la majorité de notre jeunesse n'est pas perdue politiquement. Quand je vois les jeunes en groupe, tous mélangés (façon black-blanc-beur et plus), je me dis que le racisme n'est pas une valeur de la jeunesse, qui elle a appris à vivre avec des gens différents. Déjà ma génération (et je pourrais être la mère de ces jeunes), on était moins raciste que nos parents, voire plus du tout. On veut rendre la France raciste alors qu'elle ne l'est pas.
Je le martèle à chaque fois dans mes rencontres lors de tractage ou autre discussion politique : mon ennemi n'est pas l'immigré, c'est le financier. C'est la bonne vieille lutte de classe, que certains (et pas qu'au FN) veulent remplacer par la lutte des races. Ca m'évite qu'on me bassine avec des thèses racistes à la con et ça me permets d'instiller le doute dans l'esprit de mes interlocuteurs. Doute parfois salutaire.
Je suis peut être mal informé mais n'est ce pas du vote utile que d’appeler à battre Sarkozy (en votant Hollande) sans négocier avec le PS avant ?
Bonjour,
Pour confirmer le discours du Monde et la mise en scène de l'échec du Front de Gauche" le peuple est lepéniste » et pas « d’extrême-gauche », Jacques Julliard, de manière plus fine dans Marianne, parle des "questions sur lesquelles Marine le Pen a prospéré...et non Mélenchon, car le discours robespierriste et niveleur du second ne représente pas grand chose de concret pour un peuple rural et périurbain inquiet pour sa sécurité économique et physique"
Troisremarques:
1) Comment dévaloriser le programme social du Front de gauche sans donner le moindre contenu sinon métaphorique avec les équivalences Robespierre =Terreur ou guillotine et "niveleur" c'est à dire égalitaire car envieux des riches quand le Front de gauche propose un écart de 1 à 20 pour les salaires!
2) Par contre, le peuple rural et périurbain renvoie aux analyses du géographe Cristophe Guilluy qui oppose ces zones (60% de la population composée d'ouvriers d'employés de petits fonctionnaires et de quelques paysans) qui ont voté massivement pour Le Pen, aux métropoles (25 métropoles qui créent la richesse et sont en phase avec la mondialisation.) qui ont vu le recul de l'UMP au profit du FN, de légers progrès du PS et l'implantation du Front de Gauche.
3) Question: Pourriez vous affiner l'analyse des résultats électoraux en fonction du découpage du territoire selon Christophe GUILLUY dans Frctures françaises.
Amitiés Fontistes
Pour moi, en tout cas, c'est ce que je me dis : vote utile contre Sarko.
@ diotime
Faut il en vouloir à ceux qui ont voté [...] utile
Désolée mais en ce qui me concerne c'est OUI ! Et tant pis si on pense que je suis obtuse, bornée, pas charitable. Je n'ai pas le complexe du "pardonnez leur car ils ne savent pas ce qu'ils font". Ok cela m'est facile je suis athée.
Plus sérieusement, la possibilité d'un second avril 2002 était écartée. il suffisait d'ouvrir les yeux, de s'informer pour comprendre que nous n'étions pas dans la même configuration. La preuve !
Et, surtout, depuis quand la peur écarte-t-elle le danger. réponse jamais ! Je ne ferai pas une généralité mais je me suis aperçue que souvent ce sont des gens qui ne s'intéressent vraiment à la politique qu'au moment des élections. Alors que c'est au quotidien qu'il faut s'y intéresser car elle régit nos vies. En l'occurrence qu'y ont-ils gagné ? Écarter le FN ? Mauvaise pioche, le FN est bien présent au second tour et on les voit tous ramer comme des malades pour gagner les voix de ses électeurs au prix des pires bassesses.
@ ermler, Thierry ou d'autres qui s'étonnent:
Est-ce à dire qu'il envisage que le FdG ne pourrait dans aucune circonscription être placé par les électeurs devant le PS au 1er tour?
Parce que vous vous imaginiez que le PS serait "bon prince" ? Le déroulement de la campagne, les magouilles à l'intérieur du PS, les votes truqués successifs pour anéantir les voix trop à gauche vous auraient-ils échappé ?
Vote d'utilité publique oui !
Ah les médias, je ne reviens pas sur toutes ces impressions écoeurantes que vous décrivez et que je partage. Je vois avec plaisir que l'idée d'une radio FdG est en gestation et j'espère qu'elle se concrétisera très vite (avant les législatives peut-être ?). Pourvu que quelqu'un aient pris le sujet en main à l'Usine pour étudier le dossier très concrêtement ! Et pourquoi pas une TV derrière ? Quitte à n'émettre que qques heures par jour, quitte à ce qu'elle soit payante même dans un 1er temps, quitte à lancer une grande souscription pour cela, quitte à négocier avec la 13 (chaine parlementaire) pour avoir un créneau de qques heures par semaine ? "Soyons réalistes, demandons l'impossible !" Ce n'est que le début de notre belle aventure collective, on a encore tellement de choses à faire ensemble !
Bonjour Jean-Luc Mélenchon
Félicitation pour votre campagne et vos résultats. Vu du Québec, je dois vous faire part de ma stupéfaction de voir que aussitôt la fermeture des bureaux de vote, des sondages ou des estimations sont présentés comme étant des résultats, et voilà que le candidat victorieux proclame sa victoire validant...des estimations. Ce serait impensable au Canada un tel détournement de démocratie et aussitôt en vertu de la Loi sur les élections, des contestations fuseraient. Ceci revient à proclamer un résultat sur une tendance,nonobstant la voix reelle des électeurs.
Les journalistes n'ont évidemment pas le droit d'annoncer de résultats avant que TOUS les dépouillements n'aient été complétes généralement aux alentours de minuit. Le candidat victorieux ne peut en aucun cas faire de déclaration de victoire jusque là. Tous les citoyens connaissent la Loi sur les élections, et dans un cas hypothétique de procédure entachée par ce genre de micmac genre Marine Le Pen annoncée à 20 pour cent,sortant faire son discours triomphateur revient à tromper frauduleusement. Pour moi cette procédure à la française est un détournement de démocratie.
A la victoire prochaine du Front de gauche !
"J’ai lu que trente pour cent des électeurs de François Hollande ont hésité à voter Front de Gauche. Cela représente neuf points dans le résultat final. Un simple jeu d’addition et de soustraction permet de voir que dans ces conditions la question se serait posée de savoir lequel de nous deux aurait été au second tour. "
La question ne se pose pas. Ça aurait donné : Sarko 1er homme, Mélechon 2eme, MLP 3eme et Hollande 4eme. Ce qui aurait mieux refleté la campagne. Là avec Mèlenchon 4eme, on a le pire scénario possible.
Il faudra tout faire au double pour conserver 10% aux prochaines présidentielles.
En outre, pour garder la main politique (et médiatique), j'imaginerai bien que le FdG annonce, dès le 7 Mai, un gouvernement fantôme qui après les législatives proposeraient les lois qu'il aurait déposé si Jean-Luc Mélenchon avait été élu président?! Ceci pour éviter la mise à l'écart médiatique que le PS va continuer d'organiser avec la presse dévouée à sa cause..."
Non mais je rêve. C'est du grand n'importe quoi ! On ne joue au "on dirait que je ferais le gendarme et toi le voleur". On fait de la politique et c'est du sérieux !
Et puis-je vous rappeler que Bayrou et son équipe, en leur temps, on fait exactement cela et ils sont plus passés pour des c... que des moulins à vent.
S'il vous plait soyez sérieux.
c'est sur je suis ok avec lili54, les soc auront un accord avec les verts comme ils ont avec le prg qui pese peu !
j'en ai été les frais a plusieurs campagnes ou j'étais candidat !
c'est de l'histoire ancienne mais c'est souvent les mémes maneuvres et tout çà pour faire élire ou réelire un gars de droite !
Un grand merci BERNARD de m'avoir fait découvrir ce génial et si sympathique Québécois Gabriel NADEAU-DUBOIS. Ne jamais désespérer de la jeunesse. Le plus grand nombre a l'intelligence de la vie et la curiosité chevillée au corps. Le billet de François MOREL évoquant son "papa" était émouvant mais l'intervention de ce jeune étudiant est en plus mobilisatrice qui nous invite tous - au-delà du devoir de mémoire donc - à ne jamais capituler devant la bêtise, l'avidité insatiable des tyrans (toujours minables) simplement parce que nous avons raison d'être et de vouloir rester vivants, debout et tête haute comme des humains et pas dos courbé et regard vers le sol parce que maltraités et apeurés.
Que ça fait du bien de vous lire mais ça me prend trop de temps alors que je dois me "défendre" - seule car aucun avocat ne peut me représenter loyalement sans risquer pour lui-même - contre des procédures aberrantes et frelatées surtout depuis 10 ans. Des faux et encore des faux établis par ceux-là mêmes qui devraient dire et faire respecter la loi Mon combat est vain évidemment mais je ne peux pas me mettre à genoux devant des mafieux. Impossible. Le FdeG - très fin stratège - est muet sur l'institution judiciaire...Le chantier sera lourd et complexe pour la 6e !
Ce Gabriel a de grandes ailes et il a compris que quand on a raison, c'est en résistant que l'on devient "grand" et fort. Et que l'on finit par gagner, même si comme Jean Luc je trouve l'histoire"...
Bjr Jean-Luc,
Comment vous expliquez ce que je ressens depuis que je m'intéresse à tous vos écrits,c'est tellement vrai et si bien expliqué. Je suis moi aussi écoeurée par le système actuel et surtout par les médias qui sont presque tous manipulés; J'essaie d'ouvrir les yeux à mon entourage, de leur expliquer qu'il faut réfléchir et analyser les faits relatés par les journalistes et ne pas prendre pour argent comptant tout ce qu'on nous raconte.
Là ou je suis encore plus choquée, c'est que dans tous nos petits villages c'est le front national qui a obtenu le plus de voix aux élections alors que je ne connais personne qui ose dire haut et fort avoir voté pour elle!
Nous au Front de gauche nous étions fier de dire que nous votions pour vous Jean-Luc, nous le criions haut et fort! Nous avons même rigolé quand notre fils de 12 ans a dit a ses grands parents que nous avions attrapé la "Mélanchonite aigue". Si seulement ce virus s'était propagé à la France entière!
Tous ensemble pour une révolution citoyenne, continuons la lutte et s'il faut en passer par un vote pour FH et bien on a pas le choix, IL FAUT VIRER SARKO UN POINT C'EST TOUT !
Bon courage pour la suite et encore merci d'être là avec nous!
Bon moi je vais prendre un peu d'air frais au milieu de mes champs...j'ai voulu allumer la télé pour avoir la météo et j'ai chopé une over dose de politicards...grave..entre le nain et ses complices qui gesticulent dans le pétainisme et une brochette de ps en majesté...tout ça en zappant pendant dix minutes...
Vive la sixième République, prenons le pouvoir et qu'ils s'en aillent tous...