28avr 12
Je me remets à mon clavier. Les lignes que je jette à présent s’ajoutent à celles que j’ai déjà rédigées pour le précédent billet. J’y analysais déjà le résultat du premier tour de l’élection présidentielle pour comprendre l’étrange deuxième tour, si brun, que nous sommes en train de vivre. Je renvoie donc les nouveaux venus que ces nouvelles lignes intéresseraient assez pour cela sur le précédent texte. Après un bref rappel de mon appréciation sur notre score, je traite des effets dévastateurs du prétendu vote utile qui a donné la main à l’extrême-droite. Et je parle du 1er mai.
Je résume les traits essentiels de mon regard sur notre résultat. Avec 11,1% ce sont 4 millions de voix qui ont été rassemblées. C’est davantage que trois millions de voix supplémentaires par rapport aux européennes de 2009 où nous avons été candidats pour la première fois sur tout le territoire et dans une élection à contenu politique général. Cette percée représente les deux tiers de la progression du total des voix de gauche par rapport à 2007 qui passe ainsi de 36 à 44% des suffrages ! De la sorte naît aussi un nouveau paysage à gauche. Car pour la première fois depuis trente ans, les deux candidats de gauche ont un score à deux chiffres. Et l’autre gauche, la nôtre, représente 30% de la gauche là où elle n’en représentait que 15% en 2007. Le Front de Gauche est à la fois une force de haut niveau, et une réalité correctement répartie sur l’ensemble du territoire. Je précise ce point pour montrer qu’il s’agit bien d’une force nouvelle et d’une réalité nouvelle. Au contraire des allégations selon lesquelles le Front de Gauche serait une simple amplification du vote dans les bastions communistes. Si ce phénomène joue sans aucun doute, il est non moins vrai que sa diffusion à tout le territoire, montre une homogénéisation qui signale un fait nouveau. Tous les départements recueillent plus de 7% des voix ! 70 départements dépassent les 10%. Et, fait remarquable, 20 départements sont au-dessus de 13%. L’analyse des localisations géographiques des votes, qui fait fureur en ce moment pour décrire les scores du Front National, ne semble pas devoir être appliquée au Front de Gauche. Pourtant la percée dans les villes est un fait notable des résultats. Je vous propose pour en juger, la liste des dix-sept villes de notre pays qui comptent plus de 150 000 habitants. Les cinq premières sont spectaculaires. Toulouse 15,9%, Montpellier 15,7%, Lille 15,4%, Grenoble 15,4%, Le Havre 16,5%. Mais les suivantes sont tout aussi remarquables pour nous, compte tenu des décalages entre bureaux de vote populaire et bourgeois. Ainsi quand nous faisons à Marseille un 13,4% des voix, cela inclus que nous dépassons les 20% dans plusieurs bureaux névralgiques. De même à Rennes 13,4%, Saint-Etienne 13,3%, Nantes 12,4%, Bordeaux 12,1%, Lyon 11,8%, Paris 11,09%. Dans les villes plus habituées aux votes traditionnels et même très droitiers parmi ces dix-sept, les scores sont forts, là aussi. Ainsi à Reims 10,7%, Dijon 10,4%. La performance est soulignée quand on voit un 9,5% à Toulon, et un 9,2% à Nice. Mais, surtout, avec 11,4% à Strasbourg, le Front de Gauche gagne son bâton de maréchal du combat politique. Ce résultat est en effet acquis par un vote d’adhésion d’autant plus clair et net qu’il avait un contenu anti-raciste et anti-concordataire sans ambiguïté. Et cela alors même que l’argumentation adverse avait été d’une terrible force. Et qu’avait été savamment entretenue par la droite comme par les socialistes la confusion entre notre rejet du concordat et celui du droit local. Une remarque enfin sur un fait qui est passé tout le temps sous silence. Dans ces dix-sept villes le Front National est en recul par rapport à 2002. Et nous lui passons devant dans treize cas !
J’ai lu que trente pour cent des électeurs de François Hollande ont hésité à voter Front de Gauche. Cela représente neuf points dans le résultat final. Un simple jeu d’addition et de soustraction permet de voir que dans ces conditions la question se serait posée de savoir lequel de nous deux aurait été au second tour. On comprend mieux alors le sens de la convergence entre l’extrême-droite et les organes de presse socialistes pour nous calomnier sans relâche, mais surtout, dans les dix jours avant le premier tour, avec des arguments identiques. Et depuis cette date pour nier jusqu’à notre existence. On retrouve d’ailleurs leurs argumentaires dans la bouche de Nicolas Sarkozy : Cuba, Robespierre et ainsi de suite… Ainsi va la propagande. On notera avec dégoût la pratique de ces valeureux journalistes qui laissent Nicolas Sarkozy m’attribuer des propos que je n’ai jamais tenus sur les riches ou sur Cuba. Certes, nous savons ce que valent de tels hérauts de la liberté de parole ! Mais pas le grand public. Certes cette profession est considérée à juste titre comme plus manipulatrice et menteuse que les responsables politiques eux-mêmes. Ce n’est pas peu dire. Mais la dangerosité de son action n’en est pas moins grande. C’est elle qui installe le tableau de fond des raisonnements. A présent avec les « graphes », les sondages, et les cartographies, les préjugés de cette caste et sa mise en scène de la pensée dominante se présentent comme des vérités « objectives » puisque chiffrées et présentées comme des faits. Ce qu’ils ne sont jamais. Des records sont battus quand des éditorialistes sans foi ni loi assènent des affirmations où sont cités dans un même souffle, sur une même ligne, des sondages et des résultats électoraux.
En disant tout cela, je n’exprime pas une humeur. Ni même une généralité qui ne tiendrait pas compte des nuances et même des divergences dans les rédactions de ces médias. Au contraire. Je sais que ces nuances et divergences existent ! Et c’est bien pourquoi je maintiens la pression ! Car elle pousse chacun à réfléchir et à se positionner en conscience, et ce d’autant plus profondément que la polémique est vive et contraignante. Si 19% des voix de ceux du « Nouvel Observateur » se sont portés sur moi et davantage à « Libération », ce n’est pas « malgré » mes raisonnements sur les médias, mais aussi à cause d’eux. La volonté de résistance est forte aussi à l’intérieur des médias face aux conditions sociales qui font « moutonniser » les rédactions. Partout s’exprime, souvent en cachette et dans la peur de la répression, le refus d’une presse qui se laisse continuellement emporter par toutes les modes. La soumission à l’idéologie dominante n’est acquise nulle part. L’extension de cette résistance, son organisation, sa capacité d’action sont un des enjeux cruciaux du moment. La révolution citoyenne doit passer dans les médias. C’est un impératif. Je le dis au contraire de tous ceux qui considèrent que, la cause étant entendue, ce serait perdre son temps et son énergie que d’en parler. Cela n’est pas possible, car l’accès à une information de qualité exempte de manipulations et de volonté de nuire est un enjeu de démocratie. Je le dis après avoir reçu assez de messages de résistance de l’intérieur des médias d’une part et d’autre part, venant de l’extérieur, assez de demandes d’explications sur les calomnies qu’ils déversaient pour savoir quel enjeu c’est là. Ce système doit être détruit. Du moins son influence sur notre camp. Et pour cela, il faut frapper sans relâche comme lui-même le fait sur nous sans pause ni trêve. Ce n’est pas un à côté de notre stratégie de combat mais au contraire un élément de pointe. La mise en cause du contenu, de la fiabilité et de l’honorabilité des médias est au cœur de notre bataille culturelle, selon moi. Et cela jusqu’à ce que le système s’effondre où qu’un compromis honorable soit trouvé qui respecte notre identité et ne permette plus qu’elle soit instrumentalisée.
J’en reviens à ceux qui ont changé d’avis et de bulletin de vote en dernière minute. D’abord par « peur du 21 avril », cette rente de soumission dont les socialistes, pourtant responsables du désastre du 21 avril, tirent dorénavant argument pour regrouper un troupeau électoral affolé à dessein. Ou bien parce qu’ils ont cru à la sottise de « placer nettement en tête » le candidat « le mieux placé dans les sondages ». Naturellement tout cela est de très bas niveau politique. Les campagnes de calomnies du « Nouvel Observateur » et les tirs dans le dos de « Libération » ont joué leur rôle dans cet anéantissement du raisonnement politique. Certes cela ne touche que les moins réfléchis des électeurs socialistes, les plus pusillanimes et les moins éduqués politiquement, les plus drogués par les raisonnements enfantins de leur parti de référence. Mais cette faiblesse, l’efficacité de ce chantage permanent, est la clef du système de domination idéologique de l’état-major de ce parti. On ne la combattra pas par des invectives, cela va de soi. Mais il faut la combattre. Comment ? Je crois qu’il faut partir du raisonnement que se tiennent ceux qui s’abandonnent de cette façon.
Que voulaient-ils, ces électeurs « utiles » ? Se prémunir du Front National. Qu’ont-ils obtenu ? Le contraire ! C’est un fait. Comme le Front de Gauche n’est pas en tête devant Marine Le Pen, le rouleau compresseur s’est remis en route avec le but de nous achever. C’est notre « échec » qui est mis en scène sur tous les tons. Autre façon de nier notre résultat. Et de nous nier tout simplement. Non pas nos personnes, mais notre programme, c’est-à-dire tout ce que nous avons porté et qui nous a valu de rassembler quatre millions de voix. L’autre versant de la manœuvre est d’assigner de nouveau le peuple aux Le Pen. Un bon exemple de cette boucle qui part de mensonges hallucinogènes pour finir dans de prétendues démonstrations, est l’action sur ce plan du journal « Le Monde ». Il a commencé, on s’en souvient, par publier des sondages truqués sur l’influence du Front National dans la jeunesse. Il finit le cycle par un éditorial de jubilation de Françoise Fressoz, pétaradante d’allégresse de pouvoir constater que le peuple est « lepéniste » et pas « d’extrême-gauche », comme nous sommes censés l’être. Bonjour la démonstration à l’origine de ce « constat ». D’où tire-t-elle ce droit au déni ? Tel est le bilan du « vote utile ». Une carte blanche donnée aux ennemis de l’idée d’un peuple que souderaient ses revendications sociales. Le bon bourgeois et son plumitif peuvent décliner leurs couplets sur le « cri de colère », la « souffrance sociale » du malheureux lepéniste égaré par la douleur et donc incapable de se rendre compte qu’il soutient des racistes ! C’est le moyen de le réconforter avec des médicaments si agréables à administrer depuis les beaux quartiers : un bol de haine des arabes et des musulmans.
C’est donc derrière les Le Pen que court la presse, en toute bonne conscience. Le vote utile lui en a donné l’autorisation. Au lieu d’interviewer des ouvriers qui veulent voir leurs salaires augmenter, les mouches médiatiques interrogent des ouvriers qui n’aiment pas les arabes. Au lieu de parler du salaire maximum de 1 à 20, on parle de la « présomption de légitime défense », et ainsi de suite. Et que fait le héros socialiste face à cette déferlante ? Peu nous importe à vrai dire pour ce qui concerne notre vote puisque nous ne votons pas pour lui mais contre l’autre. Cependant, si nous avions été à sa place, nous aurions organisé une réplique massive, frontale, pour contrer le venin. Nous jouerions le bras de fer sur le 1er mai, car c’est sur ce terrain que nous pouvons avoir le meilleur rapport de force pour remettre au centre de tout la question sociale. Lui semble se laisser balloter. Electoralement cela semble payant. Le rejet de Sarkozy atteint des sommets ces jours-ci à mesure qu’il déploie les arpèges de ses imitations de l’extrême-droite. Mais les dégâts faits par le poison qui est instillé dans toute la population sont terribles. Pour la première fois depuis toujours le président en exercice a validé une bonne demi-douzaine de poncifs lepéniste parmi les plus ridicules. Dont celui des prétendus déficits sociaux liés à l’immigration, du lien entre chômage et immigration et ainsi de suite. Le dernier en date est parmi les plus absurdes comme cette « présomption de légitime défense des policiers ». Stupidité d’abord pour la sécurité des policiers eux-mêmes. Car c’est une façon de dire aux malfrats « tirez les premiers ! ». Non-sens juridique ensuite puisque la présomption d’innocence est aujourd’hui valable pour tout inculpé. Ainsi va la loi, quand elle est décidée à l’emporte-pièce et dans l’émotion d’un instant médiatique. Quoiqu’il en soit, courir derrière les balles jetées par Nicolas Sarkozy dans le jeu de quille de l’entre-deux tours se paierait par de la perplexité plus qu’agacée, parmi nos quatre millions d’électeurs. Déjà ignorés superbement, niés par la presse, seraient-ils considérés comme acquis d’avance ? C’est vrai en très grande partie. Puisqu’ils regardent plus haut que l’horizon et se servent du bulletin Hollande dans le seul but de sortir Sarkozy. Mais on aurait tort d’abuser de ce genre de certitude. Les astuces de langage d’Arnaud Montebourg sur un soit-disant « consensus entre le FN, l’UMP et le PS sur l’immigration clandestine » exaspèrent sans rien démontrer d’autre qu’un noir opportunisme. J’invite les socialistes à l’esprit de résistance et de contre-attaque frontale plutôt qu’aux atermoiements et à l’esprit de défense poussive que je leur vois prendre. J’ai résumé ma formule pour mettre un terme aux délires xénophobes et au soit-disant « devoir d’écoute » à l’égard des électeurs du Front National. Il n’y a rien à écouter de toutes leur sottises. Car il n’y a pas davantage de problème aujourd’hui avec les musulmans qu’hier avec les juifs. Tous ces délires n’ont aucune consistance. Ce sont des constructions mentales pourries injectées dans le cerveau des plus faibles mentalement. Valider l’injection de ces bêtises ne rend service qu’à ceux qui en ont fait leur fond de commerce.
Je suis déçu que François Hollande ait déclaré sur France Info : « Le 1er mai, c’est la fête des travailleurs. Je ne considère pas que les politiques doivent interférer ». Il est mal renseigné sur l’histoire du mouvement ouvrier. Le premier de tous les 1er mai a eu lieu en mai 1886. C’était une grève syndicale aux Etats-Unis, à l'appel de l'American Federation of Labor, 350 000 travailleurs se mettent en grève aux États-Unis pour réclamer la journée de travail de 8 heures. Le 3 mai, une manifestation est réprimée à Chicago : trois morts. L’événement impressionna les dirigeants de la première internationale qui en firent un symbole dans leur réflexion sur le mouvement ouvrier naissant. L’idée fit son chemin. Une journée fut décidée par l'Internationale socialiste en vue du 1er mai 1890. La deuxième Internationale décide en effet en 1889 que sera organisée une « journée internationale de revendication des travailleurs » : « Une grande manifestation à date fixe de manière que dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail ». Elle reprend la date décidée par le syndicat américain : le 1er mai 1890. Le mouvement était lancé. C’est une décision politique. Personne ne parle alors de « fête du travail ». C’est une grève, ce jour-là. C’est d’autant moins la fête que souvent le 1er mai tourne à l’épreuve de force violente et meurtrière. Par exemple, le 1er mai 1891 : A Fourmies, la troupe tire sur les grévistes et fait 10 morts. Mais des exemples de 1er mai sanglant, il y en a de nombreux. Fin 1891, l'Internationale socialiste renouvelle le « caractère revendicatif et international du 1er mai ». La politique est toujours en première ligne alors. Il faut attendre 1906 pour que la toute nouvelle CGT appelle à des manifestations le 1er mai pour la première fois. Son objet aboutit en 1919, avec le vote par le Sénat français de la journée de 8 heures. C’est Lénine qui fait du 1er mai un jour chômé dans la Russie soviétique pour la première fois en 1920. Et c’est, en 1941, Pétain qui décide d’en faire la récupération en décrétant que le 1er mai sera « la fête du Travail et de la Concorde sociale ». Il sera alors férié, chômé et payé. A la libération, en 1947, le 1er mai devient dans le code du travail un jour férié, chômé et payé pour tous les salariés sans conditions.
Tout cela montre que la politique a toujours interféré avec le 1er mai. Et cela continue car le rassemblement place de la Concorde à l’appel de l’UMP est le pendant du rassemblement de l’extrême-droite qui a commencé dans les années vingt, si mes souvenirs sont bons, dans le même but de récupération du mouvement ouvrier que l’extrême-droite s’est toujours assigné. Le 1er mai est donc le temps de rassemblement de la gauche syndicale et des partis de gauche. Depuis toujours. Dans de très nombreuses villes les cortèges politiques suivent le cortège syndical depuis la nuit des temps ou presque. Ce fut le cas à Paris l’année dernière encore et à Bordeaux. J’en parle parce que j’y étais.
Puisque Nicolas Sarkozy a décidé d’en faire une épreuve de force, à nous de faire du judo et de retourner la situation. Ne soyons pas dupes de la manœuvre qui se joue lorsque nous entendons parler d’un malaise des syndicats qui craindraient notre récupération. C’est un pur mensonge. Les contacts que nous avons pour le bon déroulement du caractère syndical de la manifestation prouvent que tout est en bon ordre et bonne intelligence. Une fois de plus la machine à désinformer veut amener le débat sur un terrain où il n’est pas. Ce n’est qu’un pure et simple décalque des arguments de la droite et de l’extrême-droite. Plutôt que de « craindre » ou de mégoter sur la places des organisations politiques de gauche, les médias feraient mieux leur travail d’information en faisant connaître les mots d’ordre et revendications sur lesquels portent la manifestation. En tous cas, le Front de Gauche tiendra son point fixe à Port Royal dès quatorze heures. Et si nous sommes assez nombreux, nous défilerons après le passage du dernier cortège de la manifestation syndicale. C’est-à-dire après la CFDT si j’ai bien compris ce que l’on m’a expliqué. Bien-sûr j’y serai avec les autres responsables du Front de Gauche. Et vous aussi bien sûr. D’abord vous faites le parcours avec votre syndicat. Puis vous revenez au point de départ et vous faites le parcours avec le Front de Gauche. Facile. Et très politique.
Il y a un monde de patrons proche du travailleur que nous cotoyons quotidiennement. Dans les zônes où n'existe plus le fonctionnaire, c'est eux qui assurent le lien de sociabilité. Se sont eux qui sont avant tout leur propre ouvrier! Il y a lieu d'y réfléchir comment les intégrer dans notre mouvement de résistance!
Réellement se sont eux que l'on trouve à la campagne et à la ville et qu'on oppose à notre courant!
Vote utile ? J'avais déjà été déçue par mes "amis dits de gauche" qui avaient à l'époque voté Chirac pour se prémunir du Front National. Et ils ont récidivé et en nombre, dans mes amis acquis à vos idées, onze ont voté Hollande au lieu de voter pour le Front de Gauche
- Leur raisonnement a donc été de répéter la même erreur, avec le résultat que vous décrivez :
Comme le Front de gauche n’est pas en tête devant le Marine Le Pen, le rouleau compresseur s’est remis en route avec le but de nous achever. C’est notre « échec » qui est mis en scène sur tous les tons.
@ Philippe 13 à 10h23
Moi aussi je nourris ma force et mes espoirs ici et par la puissance de conviction de Jean Luc, son intelligence et sa culture. Pour le pseudo tu es sur la bonne voie, avant le 1er tour j'étais papillon et suis redevenue chenille aux alentours de 20 Heures. Bonne journée et résistance pour le mardi 1er mai.
Il a dû être un peu "couillon" Patrick Cohen quand il a écouté le billet très émouvant de François Morel, sur son papa, en présence de JL Mélenchon ! Bien fait !
Bonjour,
Concernernant " la pratique de ces valeureux journalistes " notons qu'il est curieusement impossible de commenter sur france inter que le video du 7/9 de vendredi est "rognée", quand JL souligne que Cohen s'amuse de sujets qui sont tout sauf amusant......un beau moment de radio ou la pugnacité de notre candidat permet de ne pas s'en laisser compter. rdv le 1 mai.
A chenille
"...comment parler d'économie sans que ce soit rébarbatif pour le commun des mortels ?..."
T’as quasiment tout dit dans ton post
Remettons seulement un peu en forme.
L’économie est actuellement érigée en dieu vivant, tout simplement parce que pour le capital elle représente son principal atout pour composer le profit.
Sous la forme diffusée actuellement elle n’est composée que des données ou analyses de « spécialistes » qui si on regarde attentivement n’ont de spécialiste que leur discours incompréhensible.
Mais l’économie au vrai sens du terme fait référence a un argent mis de coté en prévision d’une dépense différée : « je fais une économie…. »
Le fonctionnement global de notre société n’est pas constitué que de cet aspect monétaire.
Il nous faut donc ouvrir les yeux a ceux qui nous entourent pour comprendre la simplification faite par nos bons capitalistes et larbins en tous genre.
Et la simplification c’est quoi ? C’est voir que l’aspect social ou sociétal est effacé de ce terme "économie".
Un exemple ?
Tout con. Sarkozy parle du « vrai » travail et de « travailler plus pour gagner plus ». D’emblée on est sur le sens monétaire du travail. Mais celui-ci n’as pas que ça.
Quelle est la valeur sociale du travail dans une cocollectivité ? Ou quel est l’utilité collective de chaque travail ?
Notre révolution citoyenne passe par l’élargissement systématique de nos idées et la mise en forme et le tri de ces idées reçues du CAPITAL.
J'enrage de devoir voter Hollande et aux législatives va falloir remettre ça je pense. Dans la 13ème circonscription de Lyon où je suis le FN est souvent en tête. Lors des cantonales le second tour a été UMP/FN. Le PS a perdu en 2007 les législatives dans la même circonscription mais contrairement aux années précédentes il n'y avait pas de triangulaire avec le FN permettant au PS de remporter les élections. ça me soule de toujours devoir voter pour par défaut.
Hollande il serait temps qu'il se réveil en proposant une hausse substantielle du SMIC, mais au lieu de ça il veut l'augmenter en comptant sur la croissance donc autant dire de pas grand chose.
Quand le journal "Aujourd'hui en France" du 28 Avril 2012 lui demande son avis sur l'augmentation du SMIC il déclare: " Un coup de pouce est nécessaire, il est attendu. Son ampleur doit être limitée compte tenu de la situation économique....Si j'avançais un chiffre la concertation que je souhaite avec les syndicats n'aurait plus de sens. Mais à l'avenir il y aura un mécanisme simple "Le SMIC sera revalorisé en fonction de l'augmentation des prix, mais en tenant compte aussi de la croissance. Chaque fois que la croissance progressera, une part sera affectée à l'usage du SMIC".
à jean Emmanuel
Mais c'est bien a nous de l'obtenir cette augmentation du smic !
On élimine Sarko dans un premier temps, et on continue la lutte, pied a pied, avec nos dents s'il le faut.
Ya pas de raison que Hollande ne nous repère pas comme une force populaire.
C'est pas d'en haut que les choses changeront, c'est d'en bas, et en bas c'est nous tous, le peuple.
Et la croissance on l'aura parce qu'on aura réussi a valoriser les salaires a leur vraie valeur sociale.
Bonjour à tous,
Pourtant, en politique, c'est pas dur: le Front de Gauche est le seul estampillé "Label Rouge". Comme pour le poulet, gage d'une politique d'excellente qualité!
Prenons soin de nous.
Merci Jean-Luc pour votre message. Une bonne nouvelle toutefois : je trouve que l"Huma", que je trouvais illisible et sectaire il y a un an, est devenu un quotidien plus agréable à lire et utile à tout le Front de Gauche. Est-ce moi ou le quotidien qui a été transformé par la campagne ? Sans doute un peu les deux ;-). Une chose est sûre : vous lirez-là ce que vous ne lisez plus nulle part ailleurs.
Cher Jean-Luc,
Je voudrais d'abord te remercier pour cette belle campagne, j'ai pris beaucoup de plaisir à la faire et à faire tourner l'Usine avec d'autres camarades. Je ne me suis jamais autant éclatée et je n'ai aucun regret d'avoir quitté le PS pour rejoindre le front de gauche.
J'ai pris ma carte au parti de gauche et je compte m'y investir.
Nous avons fait une bonne progression mais il reste du chemin à faire, surtout dans les campagnes.
Pour moi les électeurs du FN sont divisés en deux catégories : il y a les FN de base qui sont racistes. ceux là on ne pourra quasiment rien faire pour eux. Mais l'autre partie ce sont des gens pas forcément mauvais mais à qui on a insinué la peur de l'autre et la peur du déclassement. Il faudrait faire le point sur leurs motivations pour savoir ce qui a décidé leur vote.
Tu avais un soir parlé de sécurité sur TF1 c'était parfait. C'était malheureusement la seule fois. Il aurait fallu le répéter partout pour enclencher une prise de conscience. A creuser pour la suite.
Je te dis à bientôt le 1er et le 4 mai.
Merci pour cette analyse à la fois précise et revigorante.
Mais Jacquelin,nous l'avons ce média national, c'est tout simplement les télés et radios publiques qu'il faut libérer de l'emprise du pouvoir,Mitterrand l'avait fait partiellement,la droite a fait le contraire et le nain en a fait son outil de propagande.Cet aspect a été "oublié" dans le film d'Halimi.La plupart des gens ne savent pas ce qui se passe dans les rédactions.Je crois aussi que cela a fragilisé Jean Luc dans son utilisation des médias(quelques fois agressif sans véritable raison)
Oui, les médias font un sale boulot et j'ai proposé la création de notre propre journal, celui du nouveau parti qui nous rassemble, il y a peu de temps sur ce blog, m'attirant les foudres de quelques uns... dont je respecte évidemment le point de vue.
Je constate que cette idée parait cheminer dans les esprits ; je ne sais pas si techniquement ce serait réalisable et si l'Huma ne risquerait pas d'en faire les frais, mais je crains que nous gaspillions temps et énergie à vouloir "eduquer " le monde médiatique !
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Après le vote contre du 6 mai, le principal objectif sont les législatives avec un maximum de députés Front de gauche pour mettre la pression sur le PS qui ne devr
@ Remy
Je suis citadin FdG mais je ne peux pas laisser dire que la "ruralité" est d'extrême droite.
Je vis en milieu rural et je confirme que ça vote FN. Voici une carte ICI
Vous avez une vision bien champêtre du milieu paysan. C'est fini, on n'est plus dans un tableau de Millet. Les paysans votent à droite par tradition et je peux vous en présenter des dizaines qui en ont après les maghrébins, les fonctionnaires, les "estrangers" (ceux qui ne sont pas du coin comme on dit dans le Sud-Ouest) et j'en passe et des meilleures,. Bien sûr, il y a des exceptions.
Soit dit en passant, le milieu rural n'est pas peuplé que de paysans, il y a aussi des ouvriers, des employés qui en veulent aux chômeurs, aux bénéficiaires du RSA (des assistés, disent-ils), qui pratiquent le travail au noir comme certains pratiqueraient la philatélie.... Lorsqu'il y a des mouvements de grèves, celles-ci sont plus suivies en ville qu'à la campagne. Venez faire un tour dans le Sud-Ouest, vous verrez...
Merci de poursuivre ce blog.
Sans lui et ses liens (Place au Peuple, etc..) il serait très difficile de conserver le "contact" et l'espri car les medias ne sont plus que des propagandistes.
Travaillons pour la Consituante et préparons nous à de sérieuses luttes et batailles. Cette élection est une horreur.
Résistance. Bon week-end.
...le PS qui ne devra être majoritaire que grâce aux députés Front de gauche, sans participation au gouvernement.
«Rien ne sert d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer» disait guillaume le Taciturne. Nous continuerons le combat.
Il est normal que les supporters du FdG, soient déçus. Nous espérions un score bien supérieur : 15 % au moins, voire 17 – 20 %.
Deuxième déception : le score de Marine Le Pen, que nous espérions voir reléguée loin derrière Jean-Luc Mélenchon.
Mais, le combat continue. Les hésitants de gauche, qui ont voté utile au premier tour des présidentielles, n’auront plus aucune raison de voter PS au premier tour des législatives. Préparons le deuxième round.
Je pensais avant le premier tour qu'il serait opportun de créer une CARTE UNIQUE Front de Gauche. Depuis la fin de ce premier tour, je le pense de plus en plus. Pour moi, elle devient un outil indispensable !
Merci Jean-Luc et toute l'équipe pour votre travail acharné, une campagne brillante qui n'a pas atteint l'objectif de terrasser la peste brune, mais qui a fait une poussée spectaculaire dans les faits, après seulement 3 années d'âge. Ce billet est indispensable pour la continuité de nos actions.
Entièrement d'accord avec Maurice jean pierre. Le vote hollande mènera à la consécration du bipartisme et à la liquidation de la gauche. Manifestement l'expérience de 81 n'a pas été comprise. Je ne voterai pas Hollande.
Je partage évidemment ce qui a été dit dans vos commentaires.
Si le temps ne nous était pas compté, j'aurais aimé qu'on manifeste pour dire à Hollande que nos voix, il faut venir les chercher car apparemment, c'est du tout cuit pour lui. D'ailleurs, M. Mélenchon, vous avez constaté comme il est amical avec vous maintenant.
A part ça, j'avais pris soin d'avertir tout mon entourage "n'osait pas" voter Jean-Luc Mélenchon, où allait leur coeur pourtant, qu'il fallait tenir ses convictions et que le vote FdG était d'autant plus utile qu'il pouvait nous débarrasser de la chienne de garde du système. La peur est très mauvaise conseillère...
Et encore merci M. Mélenchon pour cette merveilleuse campagne qui nous a tous portés!
Merci tout d'abord à Jean-Luc Mélenchon pour son travail,sur tout ses meetings il a su redonner espoir à beaucoup de gens.
Désormais il faut capitaliser ces 11%, les faire fructifier et ne pas retomber dans l'oubli.
Continuons à mettre les difficultées de chacun en avant, avec leurs solutions,restons près des humains !
Nous savions toutes et tous que Hollande passerait, maintenant que je me suis décidé à voter pour lui au deuxième tour afin de battre Sarkozy je pense que plus nous serons nombreux à voter hollande moins il pourra se prévaloir de son programme car nous n'aurons pas voté H mais rejeté S. La force du FdeG est représentée par un programme novateur et la pilule du PS ne passera pas. Le PS se retrouve comme en 83, il céda aux sirènes du libéralisme sans contreparties, par peur, il en sera de même avec toutes les mesures de rigueur qui vont nous tomber dessus, aucunes contreparties ne seront exigées des banques par exemple. Nous le voyons bien déjà avec l'emploi du terme croissance vide de sens face à la rigueur. Je signale au passage que parler de croissance alors que nous nous dirigeons vers la catastrophe écologique et nucléaire à grande vitesse pose question.
à coco bobo, a propos des médias publics
Le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils ne sont pas réellement indépendants, même s'ils devraient l'être.
L’autre issue de créer un média... c'est d'en faire un de plus, ou de phagocyter L'humanité.
Alors s'y insérer ? Les titres contenant "le front de gauche" sont légions déjà, mais l'Humanité représente pour le peuple le journal des "communistes", magnifique terme que quasiment personne ne sait mettre a sa place.
Et "indépendance" ne signifie pas que "militant".
Réfléchissons encore. Ce n’est pas mûr.
Merci pour la bouffée d'oxygène, ces derniers jours on se sent plombé de tout coté, ne serait ce que l'idée de Valls en premierministrable, option qui me fait à nouveau reculer avec mon bulletin H...
avons nous le droit d'aller au bureau de vote avec une pince à linge rouge FdGauche ou quelque chose de remarquable pour la presse pour qu'ils n'oublient pas apres le 6 mai que nous étions là ?
Pour cerner le vote FN, je crois de moins en moins qu'il y a une sociologie unique du vote FN mais plutot une tournure psychologique rigide, due à différents facteurs à analyser finement : peur du communisme,autoritarisme éducatif, peur de l'autre, sentiment de solitude et de devoir relever ses manches pour survivre, sentiment de ne jamais avoir été écouté par ses enseignants, peur de perdre ses petites propriétés terriennes héritées, sentiment que les salariés ont trop de droits et pas assez de devoir etc...c'est tout cela que j'observe chez les votants FN et hélas j'en connais trop et ils sont difficilement accessibles au raisonnement "melenchoniste" et il faut bien en tenir compte et trouver la bonne pédagogie, c'est ce que vous faites, juste il faut que plus de gens vous lisent et vous entendent,c'est ca l'éducation populaire, et il urge que nous nous structurions en ce sens.Et je pense qu'il faut insister et insister sur l'humanisme contre l'obscurantisme pour provoquer la curiosité et l'ouverture d'esprit.La vie quoi.
Merci Jean-Luc,
J'ai trouvé cette vidéo sur dailymotion qui te remercie iciOn réfléchit, et on continue ce qui était prévu
@chenille message n°55
Moi aussi j'ai tiré une troche pas croyable ce dimanche 22, j'ai erré dans le jardin.
Fallait pas me chatouiller.
Il a trop la classe Jean Luc. Mais non tu restes papillon.
Je vais malheureusement voter Hollande pour voir ce Sarkophage se faire lacher en masse par ses collaborateurs.
Il faut une débacle extrême de l'UMP et après les législatives on s'occupera de la Momie.IV.
Artaud et poutou (amateurs) auraient du se retirer et Jean Luc serait à 14%. Pas d'amateur face aux ogres du néolibéralisme: il faut un pro et on l'a.
A plus.
A ce jour, un constat: pour réussir le Front de Gauche doit évincer SARKOZY, une question comment faire fructifier notre emprise sur la vie quotidienne des Français, par les élections législatives, d'une part et surtout par les luttes revendicatives aux côtés des salariés et de leurs organisations syndicales en créant les conditions de la Révolution Citoyenne. Si l'histoire du Front Populaire revient souvent dans les discours, elle est sensiblement différente, d'abord le Front Populaire est construit autour d'une réaction à une tentative de coup d'état des ligues fascistes le 06 février 1934, ensuite le désaccord entre la SFIO et le Parti Communiste (ex SFIC) a été surmonté pour finir par le ralliement des radicaux d'Edouard Herriot en 1935, le Front Populaire s'est constitué autour de trois mots "Pain-Paix-Liberté". Le Front de Gauche est beaucoup plus ambitieux dans son programme et moderne dans ses appréciations. C'est vrai que nous avions perdu l'habitude de nous retrouver avec une telle adhésion d'électeurs mais nous devons agir et ne pas les laisser se perdre dans la nature cette force, les comités citoyens doivent continuer le travail et l'amplifier pour nos futurs combats. Pour ce qui est de nos électeurs, ils viennent de tous les bords de la gauche radicale et de nouveaux électeurs convaincus de nos idées et de notre programme, en 2002: gauche radicale 13,24%, 2007: 7,34% 2012/12,71%, il vaut mieux progresser que de chercher de se chercher des poux dans...
Electeur dans une petite commune rurale des Cotes d'Armor en Bretagne qui vous place devant Le Pen, je voudrais souligner l'importance des résultats du Front de Gauche dans ce milieu alors que vous insistez sur les scores en milieu urbain. Je regarde aussi les cartes détaillées et c'est non loin de chez moi que je vois une dizaine de communes qui vous mettent en tête devant Hollande et où Sarkozy se retrouve derrière Bayrou ou Le Pen et même deux minuscules communes qui placent en tête Eva Joly (oui...) avec vous derrière.... Alors on peut toujours évoquer ce vieux fond de "communisme rural du Centre Bretagne ou du Limousin qui vient de la longue histoire et d'avant 1789 mais cela signifie aussi que cette Idée est toujours ancrée fort et ne demande qu'à s'épanouir plus encore.
Par ailleurs concernant le "troisième tour" dans les luttes je vous enjoint de regarder et faire circuler cette interview d'un" financier pragmatique"
http://www.dailymotion.com/embed/video/xq7jpf?logo=0&hideInfos=1
Bonjour toutes et tous,je suis deçu par le resultat du front de gauche (pas par tout le travail que vous avez fait et la progression permanente de ce mouvement qui laisse de grands espoirs)mais par les Français qui ont hesiter entre Hollande,Bayrou (j'en connais)et Le Pen meme (oui car Le pen incarne aussi le peuple qui ne supporte plus la dictature des marchés et de l'Europe).Les voies du Front de gauche pour le second tour devront peser dans la politique de Mr Hollande pendant les prochaines années si il est elu,et souhaitont le car mon plus grand souhait est de mettre Sarkozy hors d'etat de continuer à nuire à la France.
Merci encore Mr Mélenchon et surtout continuez.
cordialement ;Cyriaque
Si les électrices et électeurs ont voté Hollande plutôt que Mélenchon, c'était par peur de voir LePen au 2ème tour.
Ils ont réussi à l'empêcher. Il ne faut pas leur donner mauvaise conscience. LePen n'est pas au 2ème tour. Voilà le premier résultat ! Au second tour, ils doivent aussi voter contre leur idée. Pour empêcher Sarkozy de gagner. Il faut les en remercier. Tout est juste à ce stade. Si on avait voulu le raz de marée pour Mélenchon, il aurait fallu, plus tôt dans la campagne, répandre le nom de Mélenchon partout. Je l'avais suggéré, on m'avait répondu que l'on se défendait de tout culte de la personnalité. Ben... voilà. Mais rien n'est négatif : tout le monde a enregistré le message du Programme, et je suis certaine que le FdG va imposer de plus en plus ses idées. Elles progressent. Quant aux journalistes, il faut trouver leurs points faibles et bien placer le levier avant de donner le choc. C'est ce que fait J.-L. Mélenchon, et je m'en régale chaque fois. Rapide et précis. Bravo. Courage. Et avant tout merci !
Bonjour Jean luc, bonjour à tous,
MerciJean Luc pour cette bouffée d'oxygène qui réveille mes cellules endormies.N'étant pas sur le même méridien, quand il est 11h chez vous, il n'est que 5h du matin chez moi.
Le chant des oiseaux est la musique qui accompagne la lecture de votre billet tonifiant.
Vous allez toujours à l'essentiel et votre parole est claire, les mots sont justes.
Vous m'impressionnez vraiment par votre à propos!
Faisons de ce 1e mai 2012 un jour de rassemblement, un jour de résistance, un jour de dignité,un jour de l'Humain d'abord!
Bonne journée à tous!
Une petite camarade parle de sécurité... franchement ! (Ben moi aussi j'ai adhéré mais apparemment pas pour les mêmes raisons...) Si Jean-Luc doit faire campagne sur les mêmes sujets que Marine Le Pen Sarkozy et Hollande, sauf la question prolétaire... on croit rêver... et de plus si c'est pour gérer la société malade avec des flics sans soigner la maladie de l'inégalité et de la disparition de l'économie, il y a déjà les partis en place pour ça. Moi je trouve qu'il faudrait plutôt parler de l'agriculture;-)
@Marie
@Philippe 13
"oui les médias en grande partie sont des suiveurs, des complaisants".
Vous avez raison. Mais il me semble qu'il faut considérer le fait que les médias sont avant tout des faiseurs d'opinions. Ils ne font pas que suivre, ni même qu'influencer. Ils posent un cadre de réflexion, si tant est que le terme de "réflexion" soit approprié. Par exemple, une large proportion de français s'intéresse au FdG. L'audience de Jean Luc est particulièrement élevée. Du point de vue des médias, Jean Luc Mélenchon est "vendeur". Il n'est pourtant que peu programmé. Une multitude d'exemples nous montrent que la parole du FdG est muselée. Elle est pourtant dans l'ère du temps. Si les médias suivaient, nous serions nécessairement mieux représentés. Nous pouvons clairement dire que les médias ne relayent pas l'information. Il me semble qu'ils aient plutôt pour objectif d'imposer des thématiques et de les entretenir. Comme l'analyse Jean Luc, les médias mettent au premier plan les thèmes du Front National en se gardant bien d'aborder la question du partage des richesses. Il est également intéressant de rapprocher les thèmes du Front National à la doctrine du choc des civilisations. Ainsi, le message dominant entretient une interprétation du monde qui oppose "la civilisation occidentale" à la "civilisation orientale", selon les termes de la dite doctrine. Le système se défend farouchement contre notre vision universaliste.
Bonjour, Tu nous invites à faire une longue marche aller/retour, l'une syndicale et après politique Front de Gauche. C'est un bon entrainement pour la Résistance ; l'arrière-garde sera aux avants -postes dè 14 h à Port-Royal,avec la jeune -garde toujours partante. Nous serons nombreux car le Front de Gauche se renforce dans toutes ses composantes en privilégiant les 3 Partis historiques, mais comme nous ne sommes pas sectaires c'est un acte politique formidable de les renforcer tous et de militer que les extérieurs de Lutte viennent enfin ensemble pour agir vers des conquêtes nombreuses à concrétiser.
Avec ma compagne une petite ballade à Dieppe nous a fait le plus grand bien,surtout d'écouter à F1ter les réponses très claires à P. Cohen, effectivement le gros Pb c'est l'information et c'est pire qu'en 68, car sous prétexte de nombreux supports dits libres ils véhiculent tous les mêmes prêches voire mensonges et manips par des vérités détournées et amplifiées en ciblant une personne cf les grêves sans connaître ses raisons de lutte.
C'est donc une bataille culturelle de premier ordre car nous avons pu constater le désert de toute dialectique et de pensée autre dans le café et restaurant avec ces journaux désinformant alors que nous étions presque les seuls clients.
Créons de l'information,l'Huma et HD ne suffisent pas, des moyens audio-visuels,nets,très à la pointede propriété collective d'éduc.pop.et permanente. des sous!
Depuis Dimanche, c'est comme si on manquait d'oxygène. Je passe de la colère à l'écoeurement.
Surtout ne pas se décourager ! Ne rien lâcher ! Le combat continu.
Merci M. Mélenchon pour votre énergie et votre détermination. Merci d'élever le débat et d'éclairer les consciences.
Je fais partie des privilégiés mais comme vous le dites si bien : "on ne peux pas être heureux dans un océan de malheur" Je fais partie de ceux qui refusent le "profite et tais-toi".
Je voterai Hollande le 6 mai sans état d'âme mais sans illusion...
Alain Tétart (5°ème message) dit:
"La liberté des uns (à entreprendre, à commercer etc) devrait s'arrêter là ou commence la liberté des autres ! cette notion n'est pas religieuse, ni économique, mais elle est de bon sens ! notre devise qui commence par liberté, est suivie d'égalité et c'est ce mot qui doit être revu et corrigé par de nouvelles lois, sinon nous ne pourrons jamais appliquer la troisième valeur de notre devise,à savoir la fraternité !"
Je suis d'accord, et c'est ce que nous devons rétorquer à tous ceux qui nous objecteraient que nous enfreindrions la liberté en imposant un salaire maximum et en favorisant la production en France. Liberté de quoi? De s'engraisser toujours plus au détriment du plus grand nombre? De polluer sans vergogne sans penser aux générations futures? D'entretenir l'exploitation de travailleurs parfois mineurs dans certains pays? De licencier quand les revenus de l'entreprise et la rémunération des grands patrons atteignent de nouveaux sommets? La seule chose qui compte, c'est que nous adoptions le meilleur compromis. Pour que de notre devise, nous respections chaque terme de manière à penser au plus grand nombre. C'est bien la philosophie du FdG que de défendre l'intérêt commun, et non les intérêts particuliers.
On peut constater que, depuis la nuit des temps, ce sont les minorités qui font l'Histoire. La grande majorité, il faut le voir en face, (sans tomber dans la misanthropie et tout en espérant que ça change un jour) "attend que ça se passe". On se trouve donc dans une grande difficulté lorsqu'on veut faire une Révolution citoyenne par les urnes, puisqu'il faut une majorité, dans un système qui exagère et accentue le phénomène majoritaire, alors que c'est une minorité, conscientisée et politiquement motivée qui la souhaite. D'où le rôle crucial des médias qui sont en charge de la majorité qui est traitée, avec succès pour l'instant, comme des moutons de Panurge, chers à ce bon monsieur Rabelais. Que faire ? Deux mesures pourraient améliorer les choses : la proportionnelle (qui peut-être tout à fait bénéfique sans être intégrale) et une refonte totale du financement des médias privés et du fonctionnement des médias publics. Une formation comme le Front de Gauche aurait alors un poids décisif dans la vie politique.Mais pour faire ces vraies réformes, il faut être au pouvoir. Le serpent se mord la queue ! Faut-il laisser tomber ? Bien sûr que non ! Il faut poursuivre avec persévérance et une espérance indéfectible l'oeuvre entreprise. Un jour "On les aura" ! Première tâche, urgente : virer Sarkozy !
Pour ma part je réfléchi sur le fait que les médias et le PS parle systématiquement de colère et non d'adhésion pour les deux partis qui font un score de 11 et 18%. Cette "minoration" des contenues idéologiques à la seule explication d'un mouvement de colère dépolitise symboliquement et leur permet de mettre dans un même sac des oppositions de fond afin de ne surtout pas avoir à se positionner sur cet horizon politique et de pouvoir piocher selon l'opportunité. Je suis tout à fait d'accord avec le fait que la réappropriation alors permise de thèmes que l'on détache de leur idéologie assoie durablement ces thèses dans le public et distille ce poison. Combien de fois je dois souligner les propos dérivants de mon entourage qui semble s'appuyer sur des banalités et en fait exprime des idées extrêmement racistes! Oui le poison fait son effet et le FN investi les mouvements sociaux en douce, il ne faut pas l'ignorer! Le PS ne fait pas le boulot, nous devons le faire, pour moi la démonstration de force est passée et elle a été réussi sur le terrain pendant l'élection. Je serai au rdv du 1er mai mais je pense, Jean-Luc, qu'il faut mener un travail de terrain d'éducation populaire organisée avec les forces vives de ces mouvements, avec ATTAC par exemple sur du long terme pour un travail de longue haleine. Valoriser le pouvoir citoyen, enseigner la politique dans une démarche de clarté et d'explication des rapports de force, faire comprendre les enjeux. Organisé-e-s sur...
En 2007, l'élection de NS m'avait catastrophée à un point que je ne saurais dire. Je savais que toute sa dogmatique détestable, destructive et clivante allait infuser dans la société.
J'attendais 2012 avec impatience pour en être débarrassé. Mais le mal est fait. Les toxines sont répandues dans toute la société. Si le FdG n'existait pas, la progression vers la gangrène serait inéluctable. L'avenir du FdG va dépendre de la capacité à se défendre de ce grand corps malade.
Dans ce combat, le FdG a l'occasion de mettre en pratique l'un des fondement de son programme. A savoir la capacité de mobiliser des "génies" individuels et de créer des outils au service de l'intérêt général.
Les médias qui atteignent les moindres parcelles du pays déversent des tonnes de toxines qui ne trouvent pas la barrière, le pare feu, de l'esprit critique qui n'existe qu'à l'état embryonnaire dans de large pan de la population.
Par ailleurs, c'est l'époque du zapping, du slogan, de la formule courte qui fait mouche. Le capitaine de pédalo est entré dans le langage courant. Peut-on imaginer, par exemple, un concours demandant à la population de proposer un slogan visant à réhabiliter Cuba, Chavez, le communisme et à faire passer les données du programme l'humain d'abord ? Ce serait ludique et forcerait les compétiteurs à se documenter ?
Après une semaine d'une élection mes idées sont claires.
- on a fait 11 % mais on est disons à 15% minimum s'il n'y avait pas eu cette question de vote utile.
- on a un super leader et ce billet le démontre une nouvelle fois : et le "ils ont voter utile pour ne pas avoir Le Pen, et ils ont eu Le Pen est un argument auquel je n'avais pas pensé...
- on et implanté nationalement et ça c'est très important pour la suite.
- on a un super instrument ce blog qui nous a permis de nous réconforter toute cette semaine et nous projeter dans l'avenir.
- vient le 1er mai et le meeting de Jean luc (que j'attends avec impatience) le 4 mai à Paris et qui sera retransmis dans toute la France comme je l'espère...
Bien sûr il y a cette question du vote de Le Pen dans les campagnes : une base de travail et de réflexion me semble être l'article de David Djaiz dans Marianne "Pourquoi.....ça n'a pas marché"
Nous avons en effet un problème : Pourquoi les campagnes mais aussi certains ouvriers, employés, déclassés,menacés n'ont pas choisi Le Front de Gauche pour exprimer leur désarroi, après avoir cru au "travailler plus pour gagner plus" ?
Ils ne sont pas fascistes (sauf un noyau résiduel) : ils sont simplement désemparés mais "récupérables"...
Notre progression dépendra des réponses données à cette question.
Reste les média : Nous avons un outil : le service public mais qu'est il devenu ? Rappeler vous les meetings de Jean Luc passé sous silence !
Alors...
Cher-e-s camarades,
Je le dis régulièrement, dans toute action et a fortiori dans toute action politique, il nous faut savoir en mesurer les enjeux, à court, moyen et long terme.
Le 1er enjeu, en termes de calendrier, c'est l'élimination de Sarkozy comme Représentant du Peuple de France, Président de notre République, dès le 6 au soir. Comme le répètent les internautes à l'envi, on 6 Mai tou-te-s.
Pour cela, nous avons 2 outils : la mobilisation citoyenne le 1er mai et le Bulletin Hollande le 6 !
Mais nous savons que ce vote ne changera pas grand chose si nous en restons là. Par ailleurs, comme l'a soutenu à juste titre Jean-Luc Mélenchon (voir aussi le Point de cette semaine, - il faut lire ce qu'écrivent nos ennemis pour mieux les combattre...), dès maintenant, les "marchés" - entendez "le capitalisme mondial" - s'organisent pour attaquer notre pays sur le plan financier...
Je ne reviens pas sur tout ce qui a été dit ici sur le vote Le Pen. Un élément d'analyse à prendre en compte, c'est que plus le niveau scolaire est bas, plus le vote Le Pen est proportionnellement important.
Voilà donc un autre enjeu pour nous : faire acte de pédagogie. Expliquer, démontrer, convaincre, avec des mots simples malgré des concepts ou des idées non pas complexes mais pleines de sens que l'intérêt des classes populaires ne passe pas par la haine de l'autre mais bien par la reprise en mains par le peuple lui-même des rênes économiques, des leviers politiques.
Un salut d'un bonhomme qui promène son blues en valoche dans des pays bouffés par la corruption, la cupidite et l'affreuse mediocrite des puissants. En se bringuebalant de droite à gauche à coté de ce gouffre, on y voit un futur possible pour la societe française : violence et desolation. Un paysage triste à dominante brune. Quelques figures pleines de courages, et plutôt nombreuses, sont là pour combattre ces forces de thanatos, mais elles ne touchent que des cercles étroits, restreints, et fragmentés. C'est pour cela qu'il faut s'accrocher au branches, combattre comme vous le faites. Aller vers ces fractions de la société à qui ne parlent qu'une télé débauchée par les gros. Vous avez visé juste M. Mélenchon et M. Delapierre : c'est la cible numero un. Il faut abatre cette dictature du consentement dont parlait Chomsky. Cette télé. La même que l'on regarde ici. Ces mêmes émissions soaps. Où des jurys attribuent des notes à des candidats lambdas, et où tout ce qu'on s'évertue à faire, c'est de vendre du temps de cerveau disponible, ces médias. Où des chroniqueurs mettent leur bla-bla à la solde du pouvoir ; il faut foutre tout cela cul par dessus tête, absolument. Vous avez raison. Sinon nous ne nous en sortirons pas... C'est la bataille principale. Il faut la gagner. Je vous envoie à tous, compagnes et compagnons, un salut admiratif depuis là-bas. Bravo ! On continue..
@Maignial dit:28 avril 2012 à 11h38
Merci pour votre commentaire, j'espère qu'il est et sera partagé par beaucoup
Résistons ensemble, éliminons Sarko, et avec le FdG et Jean-Luc Mélenchon essayons de mettre en place une politique pour l'humain d'abord ! il est l'homme et le seul, qui a aujourd'hui les qualités pour faire cette révolution. Cette révolution, ne sera pas que Française ! le monde économique est à la fin d'un système, nous fourmillions d'idées nouvelles, alors faisons tout pour pouvoir les mettre en place.Le bonheur de nos enfants en passe par là !
On va avoir du boulot pour prouver que le vote utile est vain...également pour récupérer ceux qui ont hésité entre les deux fronts et sont allés ver l'autre. De grâce ne retombons pas dans un excès d'angélisme et de cosmopolitisme forcés, Le Pen n'attend que ça....donc prenons l'assaut des médias (une grande pétition pour par exemple que lors de débat d'économistes ou des fameux éditorialistes, on soit également représenté et non pas la seule gauche de Hollande).
Ne surtout pas se compromettre avec Hollande. Voter pour lui suffit amplement.
Après ne pas blâmer la plupart des électeurs FN. Vous croyez qu'ils ne voient pas depuis des années les petits arrangements électoraux locaux, par ex dans ma ville une mairie dit communiste qui s'allie avec le Modem.
Avant de persuader les français, il va falloir sacrément changer les mentalités politiques...RIVOLUZIONE
FLORENT 9H24: Peut être que ns n'avons pas su aller sur le terrain des agriculteurs, pas suffisemment en tout cas,parce qu'ils votent en majorité à droite ou à l'extrême droite. le programme du FDg attaque la spéculation tous azimuts, dont sont victimes en fait les agriculteurs dépossédés de leur travail, ruinés par leurs crédits,enfoncés dans le précariat, prolétarisés par les groupes agro alimentaires et les saloperies qu'ils imposent aux agriculteurs pour qu'ils fournissent les rendements demandés,sous peine de perdre leurs subventions (PAC=12 milliards€/an, au profit de 20%des céréaliers).Le FdG veut ranimer l'agriculture paysanne,localisée.2) réduire les coefficients multiplicateurs des centrales d'achat 3) augmenter les prix de vente des producteurs, ce qui sera possible quand la relance salariale sera effectuée. L'essentiel des bénéfices est confisqué par les hypers. Il faut redonner aux paysans la dignité de leur travail et ces mesures ne peuvent que leur être profitables. Ne croyez pas que nous faisons partie de la gauche bobo qui méprise les paysans. C'est faux.Notre stratégie est globale. La mutation écologique supprimera ces produits pourris et mettra un terme à l'agriculture productiviste dans l'intérêt général de tous. Je crois que le vote FN est un vote de désespoir de non-protection. Mais nous aussi nous proposons des protections. Pourquoi nous rejeter et choisir un parti qui a toujours été du côté du grand capital? Le crédit à taux zéro concerne aussi les paysans, en tant que petite entreprise familiale.
Lu le message d'Orchidée.
Moi je pense effectivement que l'idée d'un journal est une très bonne idée pour diffuser nos idées. Mais les gens n'ont pas forcément la démarche d'aller à un kiosque. Il faudrait donc un gratuit du style "20 mn" ou "direct matin". Son titre pourrait être "L'humain d'abord". Ce serait un pendant à l'Humanité et un moyen de prolonger dans le temps notre belle campagne et de faire durer jusqu'à 2017 les idées dans les esprits.
Je suis d'accord avec Korsec 9h26 concernant l'Huma.
Je suis le type même de celui qui n'achète pas ce journal et qui en état actuel de son information ne l'achètera jamais sauf...si effectivement il y avait des pages spéciales offertes au Front de Gauche et je suis sur que nous sommes qq centaines voire plus dans ce cas!
Je ne suis pas militant communiste où je ne m'y sens pas à l'aise mais j'adhère complètement aux idées de partage, d'écologie, d'humanisme, d'anti-racisme à 1000 % etc,
Le premier problème de l'électeur du FdG c'est "le porte monnaie" et j'entends par là le travail, le salaire et la vie moins difficile et surtout moins violente(télé, séries, info manipulées sur fond de guerre à venir ou à prévoir...)Il y a de très bons films à regarder plutôt que toutes ces c....es " camping à la ferme" par exemple et bien sur bien d'autres. Il faut revoir toute cette vieille machine pour nos jeunes qui doivent prendre la suite mais ne se retrouvent pas dans le spectacle donné avant l'arrivée de M Mélenchon sur la scène poltique..
Quelle superbe formule, si adéquate à ce que nous observons, que le titre de ce billet ! Par contre je mets en garde contre les qui pro quo que le cinquième paragraphe ("J’en reviens au niveau de ceux qui ont changé d’avis") pourrait alimenter tant il est lapidaire.
Loin d'être "les moins réfléchis des électeurs socialistes", ceux qui ont hésité avec le vote FdG sont les plus proches de nous parmi ceux qui ont voté pour François Hollande ; et s'ils se sont fait avoir, c'est certainement par un calcul erroné, donc par réflexion. Ne nous est-il jamais arrivé de nous tromper, à nous qui sommes au FdG ? Bien sûr que si. Nos pratiques sont-elles toujours à la hauteur ? Je sais bien que ce n'est hélas pas toujours le cas, bien que nous soyons souvent parmi les meilleurs.
Par contre, "les moins réfléchis des électeurs socialistes", ce sont bien ceux qui se sont tellement laissé impressionner par les chiens de garde qu'à la fin c'est sans hésiter qu'ils ont voté PS.